Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

salut

La Nouvelle Naissance (2)

25 Mars 2023 Publié dans #Salut

NAITRE UNE FOIS et MOURIR DEUX FOIS ou-bien NAITRE DEUX FOIS et MOURIR UNE FOIS

Nous sommes tous nés une fois pour entrer dans ce monde ; nous avons tous à mourir une fois pour en sortir.
Chacun est d'accord sur ce point ; mais ce que chacun ne sait pas, c'est que, à côté de cette naissance et de cette mort qu'on peut nommer naturelles, il y a une autre naissance et une autre mort qui fixent notre sort pour l'éternité.

- Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu, disait Jésus. (Jean 3. 3).

Par notre naissance, nous entrons dans un monde condamné, perdu, à la condamnation duquel nous participons tous sans exception. Il n'y a point de distinction. Il n'est pas ici question de riches ou de pauvres, de nobles ou de bourgeois, d'honnêtes gens ou de criminels, de protestants ou de catholiques. Tous nous avons en nous-mêmes, par droit de naissance, le principe de la condamnation éternelle".

Voici donc deux morts devant nous : La mort naturelle d'abord, qui termine notre vie sur cette terre ; puis une seconde mort qui est la mort éternelle, la condamnation définitive dans l’Enfer éternelle. C'est de cette situation que Jésus-Christ est venu nous retirer. Fils de Dieu envoyé par Dieu, il se présente à nous comme Celui qui, seul, a la puissance de nous sauver, et Il a donné sa vie pour cette œuvre. C'est par un acte de confiance en lui que nous pouvons être sauvés. Dieu répond à notre foi en mettant en nous le principe d'une vie nouvelle : la Vie Éternelle. Celui qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle . . . Il n'est plus sujet à la condamnation ; il est passé de la mort à la vie ; il ne mourra point.
C'est là un don de Dieu, un acte de puissance, un miracle qui s'appelle la Nouvelle Naissance et sans lequel aucun être humain ne pourra jamais échapper à la condamnation. Ni mérites, ni vertus, ni actes de dévotion, ni bonnes dispositions, ni sacrifices d'aucune sorte, ne peuvent en aucune manière produire ce résultat, ou être substitués à cet acte de la grâce divine qui divise les hommes sur cette terre déjà en deux classes :
- Ceux qui n'ont passé que par une seule naissance, la naissance naturelle ;
- Ceux qui sont nés de Dieu, et qui ont passé par la nouvelle naissance. Ceux-ci sont participants de la nature divine
(1 Pierre 1. 3-4).

Ces deux catégories sont absolument distinctes aux yeux de Dieu, bien qu'elles ne soient pas toujours visibles pour les êtres humains ; car beaucoup peuvent avoir l'apparence de la vie sans la vie, les formes de piété sans avoir passé par cette Nouvelle Naissance.

Pour les premiers, la mort qui termine leur vie terrestre, marque seulement la fin des jours que Dieu leur donnait pour se repentir et revenir à Lui. Si, après avoir été mis en demeure d'accepter le salut, ils sont restés sourds aux appels de Dieu, Dieu les retire, et le jugement final ne fait que constater ce qu'ils sont, ce qu'ils ont voulu être : séparés de Dieu pour toujours, voués à la réprobation pour l'éternité ; c'est la seconde mort.

Quant aux seconds, ceux qui sont nés de Dieu, ceux qui sont des enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ, ils savent dès maintenant qu'ils ont à tout jamais échappé à la condamnation, à l’Enfer ; la mort qui termine leur vie sur cette terre ne fait que leur ouvrir la porte du Ciel, et les fait entrer dans la Gloire éternelle.

- Et maintenant, choisissez : que voulez-vous ? Naître une fois et mourir deux fois ? ou Naître deux fois et mourir une fois ?

Lire la suite

La Nouvelle Naissance (1)

24 Mars 2023 Publié dans #Salut

Tous ceux qui sont familiers avec la Bible connaissent l’histoire de Nicodème, ce théologien juif qui vient de nuit rencontrer Jésus. Ce récit se trouve en Jean 3. 1-21. Nous voyons dans le dialogue avec Jésus, que Nicodème est très rapidement perdu. Lorsque Jésus lui dit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu », Nicodème  demande « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître ? ». Il se demande comment un homme peut sortir deux fois du ventre de sa mère, tandis que Jésus parle d’une seconde naissance spirituelle qui vient du Ciel, par le pouvoir du Saint-Esprit de Dieu.

Nous arrivons au cœur du dialogue entre Nicodème et Jésus : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3. 16-18).

- De celui qui reconnait qu’il est pécheur, qui se repent, confie dans la foi sa vie à Christ et marche avec confiance sur les pas de Christ. Ou - de celui qui veut poursuivre sa route en pensant qu’il est autosuffisant, et qu’il n’a pas besoin de Jésus.

Il y a 4 points essentiels exposés ici :
- Le premier point est que nous sommes aimés de Dieu. Aucun être humain ne peut dire Dieu ne l’aime pas en pensant que « Dieu n’a que faire de lui ». Non, Dieu porte son regard sur chacun d’entre nous. Chacun a une place dans le cœur de Dieu.
- Le second point est que Jésus est le Fils Unique de Dieu le Père et qu’Il a donné sa vie sur la croix du calvaire pour nous sauver de la mort éternelle. Jésus est plus qu’un maitre, Il est plus qu’un simple prophète… Le don de Jésus est un don volontaire. Jésus dira sur la croix « tout est accompli » (Jean 19. 30). Jésus est entrain de dire, à Dieu son Père, alors qu’Il agonise sur la croix : ‘Tout ce que tu m’as demandé de faire pour que les êtres humains te connaissent et connaissent le pardon de leurs péchés a été réalisé exactement comme tu le voulais Père’.
- Le troisième point est que tous les êtres humains sont privés de la Vie Éternelle à cause du péché. « Il n'y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3. 22b-23a). Le péché, c’est ne pas vouloir de Dieu. Se croire suffisamment fort pour se débrouiller et changer avec son pouvoir ce qui ne va pas dans sa vie. Le péché, c’est imaginé que nous sommes autosuffisants et s’imaginer être libres. Non, tout cela n’est qu’illusion.
- Le quatrième point est que seule la foi nous permet de saisir le pardon de Dieu en Jésus-Christ : « que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle ».

« Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3. 7).

Jésus a parlé du lavage par la Parole de Dieu, de ceux qui croient en Lui, et ce n'est qu'après, que le baptême d'eau prend toute sa signification. « afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifié par le baptême d'eau ». (Éphésiens 5. 26).
Ici, le mot « baptême » n'est pas exact, il n'est pas dans l'original où il est dit ceci : « Il s'est livré Lui-même après l'avoir purifiée par le lavage d’eau ». Ceci veut dire que, par la parole, Dieu nous lave et nous purifie, mais ce n'est pas le baptême d'eau par immersion qui nous purifie.
« Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité » (Jacques 1. 18). Il nous a recréés par la Parole de vérité. « Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité,………puisque vous avez été régénérés………par la Parole vivante et permanente de Dieu » (1 Pierre 1. 22-24).
C'est la Parole de Dieu qui produit en nous ce merveilleux travail, et si nous acceptons la Parole, l’Esprit de Dieu se met aussitôt à 1’œuvre dans nos vies pour nous régénérer, nous recréer, faire de nous une nouvelle créature, un homme nouveau, une femme nouvelle.
Alors, à partir de là, nous demandons à être baptisés. Le baptême d'eau n'est que le signe de notre mort et de notre résurrection.

La foi, c'est croire que Dieu peut faire cela en nous personnellement, qu'Il est actif dans notre vie pour accomplir ces choses ; et bientôt nous allons retrouvé la paix, la tranquillité et le repos éternels. Le diable nous dira : « tu as perdu la vie, tu es mort, tu es sec comme de l'amadou ! » mais n'en croyons rien, continuons à faire confiance au Seigneur Jésus et nous verrons que les choses changeront en nous. Nous verrons les tentations s'éloigner de nous, elles perdront de leur attrait, de leur force ; pourquoi ? parce que nous sommes morts au péché ; et le Jour où nous quitterons ce monde, nous serons libérés de toute influence du mal et de toute tentation.

A SUIVRE...

Lire la suite

(2) Dieu veut que tous soient sauvés

22 Mars 2023 Publié dans #Salut

Dieu veut que tous soient sauvés :
Il est très important de comprendre que Dieu ne veut absolument pas que les êtres humains aillent dans ce lieu horrible qu’est l’Enfer. Non seulement Dieu nous donne de nombreux avertissements dans sa Parole pour que chacun se prépare au jour du Jugement, mais Il a fait ce que nous ne pouvions pas faire : Dieu, par la mort de son Fils unique Jésus sur la croix, a payé le prix de nos péchés qui souillent chacun de nous êtres humains qui sommes responsables de nos actes. « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5. 8).
Soyons certains que Dieu ne veut pas qu’on aille en Enfer. Au contraire, Dieu plaide avec nous de ne pas y aller, car le choix nous appartient. Dieu dit aux Israélites par la bouche du prophète Ézéchiel : « Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez » (Ézéchiel 18. 31-32). On retrouve ce même sentiment dans le Nouveau Testament : Le Seigneur « use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3. 9). Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2. 4). Jésus a même versé des larmes sur les habitants de Jérusalem à cause leur incrédulité (Luc 19. 41, 42). Il les aimait malgré leur rébellion meurtrière. Aujourd’hui Dieu invite tous les êtres humains à se sauver des flammes de l’Enfer en se repentant de leurs péchés et en croyant en Jésus : « Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10. 12, 13).

Si un être humain croit en Jésus le Fils de Dieu, s'il se repent et se détourne de ses péchés, s'il place toute sa confiance en Jésus, il est scellé du sceau du Saint-Esprit. Il obtient le pardon de ses péchés et il est justifié devant Dieu. Il est un enfant de Dieu, se trouvant désormais sur le Chemin du Ciel, du Paradis. Oui quiconque croit en Jésus est éternellement sauvé de l’Enfer et ira vivre éternellement au Paradis éternel auprès du seul vrai Dieu de l'univers.

Le besoin de prêcher sur l’Enfer :
Que l'Enfer nous plaise ou pas importe très peu. Nous avons besoin de l’enseigner pour plusieurs raisons. D’abord, parce que Dieu veut que chaque être humain soit sauvé pour l'éternité, et étant donné que le Fils de Dieu Lui-même l’a enseignée, l'Enfer est vrai. Les apôtres inspirés l’ont enseignée également. La réalité du châtiment éternel en Enfer qui attend les êtres humains perdus nous fait apprécier davantage le merveilleux Salut que Jésus nous offre par le moyen de la foi en Lui. On néglige trop souvent la bonne nouvelle quand on ne saisit pas la mauvaise nouvelle de notre condition en tant que pécheurs. La doctrine de l’Enfer motive très souvent à l’obéissance à la loi de Dieu. Il peut être vrai que l’amour est une motivation plus noble que la crainte de la punition, mais Jésus Lui-même n’a pas hésité de motiver les êtres humains en leur parlant du Jugement à venir. Cette doctrine de l'Enfer doit nous donner plus de zèle et de l’urgence dans la prédication de l’Évangile. « Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes » (2 Corinthiens 5. 11).

Conclusion :
Pour être honnête, beaucoup de personnes rejettent la doctrine de l’Enfer parce que la simple idée qu'il y ait un Enfer éternel leur paraît trop injuste et contraire à la nature d’un Dieu qui aime ses créatures et veut qu'ils soient sauvés. Mais le seul vrai Dieu d’Amour est aussi le Dieu de Justice. Sa parole nous dit : « Considère la bonté ET la sévérité de Dieu » (Romains 11. 22). Ces deux qualités se confondent dans la croix de Christ, là où Dieu a puni nos péchés et en même temps a « prouvé son amour envers nous » (Romains 5. 8). Quelle tragédie que tant de personnes dans ce monde auront à subir la punition éternelle dans l’Enfer alors qu'ils pouvaient y échapper en mettant simplement toute leur confiance en Jésus-Christ qui l’a déjà subie pour eux à la croix du Calvaire ! S’il nous semble que le châtiment éternel en Enfer est trop injuste et sévère, il se peut que nous ne saisissons ni la Sainteté et la Justice de Dieu, ni la gravité du péché et la Sainte Colère du seul vrai Dieu trois fois Saint. Quoi qu’il en soit, acceptons que Dieu sait mieux que les êtres humains pécheurs ce qui est juste et véritable. A nous êtres humains de nous repentir et de saisir le parfait Salut que Dieu nous offre en son Fils Jésus-Christ avant que ce ne soit trop tard.

Lire la suite

(2) La Justification

14 Mars 2023 Publié dans #Salut, #Justice de Dieu

Comment un être humain pécheur peut-il être justifié devant le seul vrai Dieu trois fois Saint, qui est le Seigneur et le Juge suprême ?

Cette question est d'une suprême importance pour tous les êtres humains sans exception. Cette question touche à la raison d'être de notre espérance. Aussi longtemps qu'un être humain est en état de révolte contre Dieu, il ne peut y avoir pour cet être humain ni paix véritable, ni joie solide, ici-bas ou dans l'éternité. Nous êtres humains, quelle peut être notre paix, si notre cœur nous condamne ; si surtout Dieu nous condamne, Lui qui « est plus grand que notre cœur et connaît toutes choses » (1 Jean 3. 20) ? Quelle joie peut régner dans un être humain, si « la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36) ?

Ce qu'est la Justification :
— Que signifient ces termes : « Être justifié, justification ? ». D'après ce que nous venons de dire, ces termes n'expriment pas le fait de la victoire sur le péché, de la vie de justice. Ceci est proprement la sanctification. Sans doute, la sanctification est le fruit de la justification, mais elle est cependant, un don spécial de Dieu et d'une nature différente du premier. La justification représente l'œuvre parfaite du Salut accomplie une fois pour toutes par Jésus-Christ en nous ; la sanctification est l'œuvre accomplie en nous par Son Esprit-Saint.

Pour que nous soyons justifiés, Jésus-Christ, Saint et Parfait, a été fait péché pour nous sur la croix, c’est-à-dire que puisque Jésus porta tous nos péchés sur la croix, Dieu l’a traité comme un pécheur, en Le punissant sur la croix pour tous nos péchés dont Il y subit tout le châtiment. Ainsi, du moment où nous croyons et plaçons notre confiance en Jésus et en son œuvre parfaitement accomplie sur la croix, Dieu nous considère et nous tient pour justes à ses yeux, c’est-à-dire que Dieu ne nous punit pas pour nos iniquités. Dieu nous traite, au contraire, comme si nous étions justes et sans culpabilité devant Lui.
— Oui, la justification est essentiellement, d'après la Bible, le pardon total et parfait de tous nos péchés. La justification est l'acte par lequel Dieu le Père, à cause de la propitiation accomplie par le sang précieux de son Fils Jésus, manifeste sa Justice, envers nous qui croyons en son Fils Jésus, en nous accordant la rémission de nos péchés passés, présents et futurs. « Heureux sont ceux dont les iniquités sont pardonnées, dont le péché est couvert ; heureux est l'homme à qui le Seigneur n'impute point son péché » (Romains 4 : 7-8). Dieu ne condamnera point celui qui est justifié, pardonné ; Il ne le condamnera ni ici-bas, ni dans le siècle à venir (Romains 8 : 1). Tous ses péchés passés, présents et futurs (péchés de pensée, de paroles ou d'actions) sont effacés ; ils ne lui seront plus reprochés. Dieu ne veut pas qu'un être humain justifié souffre ce qu'il mériterait de souffrir à cause de ses péchés, car Jésus le Fils de Dieu, le Fils de son amour, a déjà souffert pour ce pécheur à la croix du Calvaire. Dès le moment où, par la foi, nous sommes reçus en son Fils Bien-aimé et que nous sommes réconciliés avec Dieu par le sang précieux de Jésus ; Dieu nous régénère, nous justifie, nous sanctifie et nous considère maintenant comme si nous n'avions jamais péché.

Qui sont les justifiés ? :
L'apôtre Paul nous le dit : Ce sont les impies. « Dieu justifie l'impie » (Romains 1. 5), quel qu'il soit, quel que soit le degré de son impiété. Dieu justifie l'impie qui se reconnaît pécheur, qui se repent et qui admet le besoin d'être pardonné. Le pardon est en relation directe avec le péché. C'est à l'égard des injustes que le Dieu compatissant veut déployer sa grâce ; c'est de notre iniquité dont Il ne veut plus se souvenir.

Jésus le Bon Berger cherche-t-il ceux qui sont déjà sauvés et rachetés par Lui, non certes ; Jésus cherche ceux qui sont perdus. Il sauve ceux qui ne Lui appartiennent pas encore ; ceux en qui ne réside aucun bien, mais qui sont esclaves d'une multitude de péchés. Ce sont les malades qui ont besoin de médecin. Ceux qui sont condamnés, non seulement par Dieu, mais par leur conscience, et qui ont le vif sentiment de leur corruption profonde et de leur incapacité à faire ou penser le bien. Ce sont ceux-là qui crient à Dieu pour obtenir la délivrance. Ils reconnaissent que leur cœur est mauvais, profondément mauvais. Ils savent que le « mauvais arbre ne peut porter de bon fruit » (Matthieu 7. 18b).

La foi en Jésus-Christ est la condition de la justification, sans elle il n'y a pas de justification. Celui qui ne croit point est déjà condamné ; et aussi longtemps qu'il ne croit point, la condamnation ne peut être ôtée, mais « la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36b). Comme il n'y a point sous le ciel d'autre nom donné aux hommes que celui de Jésus de Nazareth, point d'autres mérites que les siens, qui puissent sauver de sa culpabilité tout pécheur condamné, ainsi il n'y a aucun autre moyen d'obtenir une part dans ses mérites si ce n'est que par la foi dans le Nom de Jésus-Christ, le seul et unique Sauveur du monde.

Lire aussi : LA BASE DE LA JUSTIFICATION 

Lire la suite

(1) La base de la Justification

13 Mars 2023 Publié dans #Salut, #EVANGILE, #Justice de Dieu

« Pour celui qui ne fait point d'œuvre, mais qui croit en Celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice ». (Romains 4 : 5).

Quelle est la base de la Justification ?

1. — Dieu créa l'être humain à son image et le plaça au jardin d'Éden, Oui, Adam et Éve furent créés saints comme Dieu est saint ; compatissants comme Dieu est compatissant : parfaits comme Dieu est parfait. Dieu est amour ; de même l'être humain, demeurant dans l'amour, demeurait en Dieu et Dieu en lui. Dieu fit de lui « une image de sa propre éternité » , une représentation de sa gloire. Au jardin d'Éden, l'être humain était pur, comme Dieu est pur, sans aucun péché. Il ne connaissait point le mal, mais il était irrépréhensible dans ses pensées comme dans ses actes. Il « aimait le Seigneur, son Dieu, de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force, de toute sa pensée ».

2. — Dieu donna à l'être humain parfait une loi parfaite, que l'être humain devait accomplir parfaitement. Il exigea une obéissance loyale à la loi toute entière, une obéissance totale. Aucune indulgence pour la moindre faute n'était tolérée. Au reste, rien n'obligeait l'être humain à commettre de faute puisqu'il était capable d'accomplir la tâche qui lui avait été confiée. Il avait reçu de Dieu toutes les énergies nécessaires pour que dans ses paroles et dans ses œuvres, il vive selon la volonté de Dieu son Créateur.

3. — A la loi d'amour pour Dieu, qui était gravée dans le cœur de l'être humain (et qu'il ne pouvait pas, sans doute, violer ouvertement), Dieu jugea nécessaire, dans sa sagesse souveraine, d'ajouter ce commandement précis : « Tu ne mangeras pas du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2. 17a). Et Il ajouta à cet ordre cette avertissement : « Au jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2. 17b).

4. - Tel était l'homme Adam dans le jardin d'Éden. Dieu, dans son amour, l'avait créé saint et heureux. Adam connaissait Dieu et se réjouissait en Dieu. Il possédait ainsi la vie, la vie éternelle. Il était destiné à vivre toujours cette vie d'amour. Mais il devait, pour cela, obéir à Dieu en toutes choses. Du jour où il désobéirait, il entrerait dans la mort.

5. — Le jour arriva où Adam et Ève désobéirent à Dieu. Il « mangèrent du fruit de l'arbre dont Dieu lui avait parlé en disant : tu n'en mangeras pas » (Genèse 3. 6). Ce jour-là, ils furent condamnés par le Dieu Juste et Saint. Le châtiment dont ils étaient menacés les frappa. Dès qu'ils eurent mangé le fruit, il moururent spirituellement. Leur âme mourut, fut séparée de Dieu, séparée de Celui qui est aussi indispensable à la vie de l'âme ; que l'âme à la vie du corps. Aussi, leur corps devint mortel. Étant mort spirituellement, mort dans leur péché, ils sentirent venir sur eux la mort éternelle.

6. — Ainsi « par un seul homme le péché est entré dans le monde et, par le péché, la mort. Et la mort s'est étendue sur tous les hommes » , comme un prolongement de la mort d'Adam, le père et le représentant de toute la race humaine. « Par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes » (Romains 5 : 18).

7. — Nous étions tous dans cette situation lamentable. Mais Dieu aima tellement le monde ; et au temps fixé par Lui, Il donna son Fils unique Jésus qui s'est fait homme, le Représentant de l'Humanité tout entière. Alors Jésus-Christ, Saint et Parfait, s'est chargé volontairement de nos péchés. « Il a été frappé pour nos transgressions, brisé par nos iniquités » (Ésaïe 53. 5a). « Il a livré son âme en sacrifice pour le péché » (Ésaïe 53. 10). Il a versé son sang pour les coupables ; « Il a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24) et « par ses meurtrissures nous avons la guérison » (Ésaïe 53. 5b). — Par son sacrifice, le sacrifice de Jésus, offert une fois pour toutes, Il nous a rachetés, tous, ayant ainsi expié le péché du monde.

8. — Parce que le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a souffert la mort pour tous, Il nous a réconciliés avec Lui-même. « Comme par la désobéissance d'un seul homme, tous ont été condamnés, ainsi, par l'obéissance d'un seul, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes » (Romains 5. 12). A cause des souffrances de son Fils Bien-aimé, de ce qu'Il a fait et enduré pour nous tout au long de sa vie sur terre et sur la croix, Dieu s'engage à une condition qu'Il a Lui-même fixée : à nous pardonner nos offenses, à nous réintégrer en sa faveur, et à rendre la Vie, la Vie Éternelle à nos âmes mortes, et à faire de nous ses enfants d'adoption, ses élus.

9. — Telle est la base essentielle de la doctrine de la justification : Par la faute du premier Adam, qui était notre père mais aussi notre représentant à tous, nous nous sommes privés de la faveur de Dieu ; nous sommes devenus enfants de la colère. Mais, d'autre part, par le sacrifice accompli par le second Adam, Jésus-Christ notre Représentant, Dieu nous a donné une alliance nouvelle. Il n'y a plus de condamnation pour nous ; nous avons été justifiés par grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ.

Lire aussi : LA JUSTIFICATION 

Lire la suite

Demeurons en Christ, car Dieu Lui-même nous a uni à Lui (2)

2 Mars 2023 Publié dans #Salut

On voit facilement quelle puissante influence cela doit exercer sur le croyant qui cherche à demeurer en Christ. Quel solide fondement cela lui dorme lorsque ses droits sur Christ et toute sa plénitude reposent sur l'œuvre et le dessein du Père — rien de moins ! Nous avons médité sur Christ le Cep et sur le croyant qui en est un sarment. N'oublions pas cette autre parole précieuse : « Mon Père est le Vigneron » (Jean 15. 1).

Jésus le Sauveur a dit : « Toute plante qui n'a pas été plantée par mon Père céleste sera déracinée (Matthieu 15. 13), mais tout sarment greffé par Lui sur la vraie vigne ne sera jamais arraché par sa main. C'est au Père que Christ devait tout ce qu'Il était, c'est de Lui qu'Il tirait sa force et sa vie en tant que vigne ; et de même, c'est au Père que le croyant en Jésus doit sa position et sa sécurité en Christ. Le Père veille sur chaque membre du corps de Christ, sur chacun de ceux qui sont en Jésus, avec le même Amour et la même joie qu'Il veillait sur son Fils bien-aimé.

Quelle certitude confiante va nous inspirer cette foi ! Non seulement nous serons gardés en sûreté jusqu'au bout, mais surtout nous serons capables de réaliser en tous points l'objectif pour lequel nous avons été unis à Christ.

Le sarment est sous la responsabilité du vigneron tout autant que le cep. C'est son honneur à lui d'assurer la vigueur et la croissance de l'un tout comme de l'autre.
Le Dieu qui a choisi Christ pour être le Cep l'a aussi équipé complètement pour l'œuvre qu'il avait à accomplir en tant que Cep.
Le Dieu qui nous a choisi et planté en Christ s'est engagé de ce fait à garantir que nous serons digne de son Fils Jésus-Christ, dans tous les domaines, pourvu que nous le veiullons et nous nous en remettons à lui. Oh ! si seulement nous réalisons cela pleinement.

Notre prière au Dieu de Jésus-Christ en deviendrait tellement plus confiante et plus instante ! Comme cela éveillerait le sentiment de notre dépendance et nous montrerait que prier sans cesse est vraiment le seul besoin de notre vie — compter sans cesse, instant après instant, sur le Dieu qui nous a uni à Christ pour achever son œuvre divine en nous, pour « opérer en nous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant » (Philippiens 2.13).

Quelle force pour maintenir en pleine activité une vie féconde dans la branche ! Nos motifs ont un tel pouvoir ! Il est de la plus haute importance qu'ils soient clairs et élevés. Le plus élevé est sûrement celui-ci : « Nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes » (Éphésiens 2. 10), greffés par Dieu en Christ afin de porter beaucoup de fruit.

Tout ce que Dieu a créé est merveilleusement adapté à l'usage auquel il est destiné. Le soleil créé pour donner de la lumière le fait à la perfection. L'œil créé pour la vision remplit merveilleusement son rôle. Et l'homme nouveau, créé pour des œuvres bonnes, comme il est admirablement adapté à cette fin !

Par Dieu, nous sommes en Christ : il nous a créé de nouveau, il a fait de nous un sarment équipé pour porter du fruit.

Plaise à Dieu que les croyants en Jésus cessent de tant regarder à leur vieille nature, de se plaindre de leur faiblesse comme si Dieu les appelait à ce pour quoi ils ne sont pas faits !
Puissent-ils accepter joyeusement, avec foi, cette merveilleuse révélation : Dieu, en les unissant à Christ, a pris Lui-même en charge leur croissance et leur fécondité. Ainsi, sous l'influence de cette puissante motivation d
isparaitraient ces hésitations et cette somnolence maladives.

La foi en la fidélité de Celui par qui ils sont en Christ - leur être entier s'élèverait jusqu'à accepter et accomplir leur glorieuse destinée !
O mon âme, soumets-toi à la puissante influence de ces paroles : « Par Dieu, tu es en Christ-Jésus ».
C'est le même Dieu par qui Christ a été fait tout ce qu'Il est pour nous, par qui nous sommes en Christ, et par qui nous serons sûrement rendus tels que nous devons être pour Lui.

Prenons le temps de méditer et d'adorer jusqu'à ce que la lumière qui rayonne du Trône de Dieu nous illumine et que nous voyions notre union avec Christ comme ce qu'elle est vraiment : l'œuvre de Dieu le Père Tout-Puissant.

Prenons le temps, jour après jour, de laisser Dieu être tout, dans toute notre vie de foi, avec tout ce qu'elle peut contenir d'exigences et de devoirs, de besoins et de désirs.
Alors que Jésus nous dit : « Demeurez en moi », regardons-Le nous montrer le Père. Jésus dit : « Mon Père est le vigneron. Par lui vous êtes en moi, au travers de lui vous demeurez en moi, et à Lui et à sa Gloire appartiennent les fruits que vous portez ».
Que notre réponse soit : Amen, Seigneur ! Qu'il en soit ainsi. De toute éternité Christ et moi sommes destinés l'un à l'autre : c'est la volonté de Dieu ; je demeurerai en Christ. C'est par Dieu que je suis dans le Christ-Jésus.

Lire la suite

Demeurons en Christ, car Dieu Lui-même nous a uni à Lui (1)

1 Mars 2023 Publié dans #Salut

«  ... Que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. Or c'est par Lui que vous êtes en Christ-Jésus qui, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse et aussi justice, sanctification et rédemption ». (1 Corinthiens 1. 29-30)

« ... mon Père est le vigneron ». (Jean 15.1)

« Vous êtes en Christ-Jésus ». Les chrétiens de Corinthe étaient encore faibles et charnels, des bébés en Christ. Et cependant Paul veut qu'ils sachent avec clarté — c'est le principe de son enseignement — qu'ils sont dans le Christ-Jésus. Toute la vie chrétienne découle de la claire conscience que nous avons de notre position en Christ.
Il nous faut absolument renouveler chaque jour l'assurance de notre foi : « Nous sommes en Christ-Jésus ». Pour que notre foi porte du fruit, toute prédication à nous croyants doit avoir pour point de départ cette affirmation : « Vous êtes en Christ-Jésus ».

Mais l'apôtre Paul ajoute une pensée encore plus importante : « c'est par Dieu que vous êtes en Christ ».
Il veut, non seulement nous rappeler que nous sommes unis à Christ, mais surtout que cela ne vient pas de nous : c'est l'œuvre de Dieu Lui-même.

Tandis que le Saint Esprit nous enseigne cette réalité, nous découvrons quelle source de force et d'assurance elle peut devenir pour nous.
Si c'est par Dieu seul que nous sommes en Christ, alors Dieu Lui-même, l’Être infini, devient notre sécurité dans tout ce qu'il nous faut, tout ce que nous désirons quand nous cherchons à demeurer en Lui.

Essayons ensemble de comprendre ce que signifie cette merveilleuse expression : « Par Dieu ... en Christ ».

Pour nous rendre participants de cette union avec Christ, il y a une part de travail que Dieu fait et une part que nous avons à faire. Dieu fait sa part en nous incitant à faire la nôtre.
L’œuvre de Dieu est cachée et silencieuse. La nôtre est quelque chose de visible et de tangible. La conversion et la foi, la prière et l'obéissance sont des actes conscients que nous pourrions décrire avec précision, tandis que la stimulation et la force spirituelles qui viennent d'en-haut agissent en secret et échappent à l'observation humaine.

C’est aussi ce qui s'est produit au début de notre marche de chrétiens. « Je sais en qui j'ai cru » (2 Timothée 1. 12) est un témoignage authentique. Mais il est très important que notre pensée arrive à discerner que, derrière notre transformation, notre foi et notre acceptation de Christ, il y avait l'action du Dieu Tout-Puissant accomplissant son œuvre. C'est elle qui inspirait notre volonté, prenait possession de nous et menait à bien son propre plan d'amour en nous enracinant en Jésus-Christ.

Lorsque le chrétien prend conscience de cela, de ce côté divin de l'œuvre du salut, alors il apprend à louer et à adorer avec une exaltation nouvelle et à se réjouir plus que jamais dans la nature divine dont le salut l'a rendu participant. En revoyant chacune des étapes, un chant s'élève de son cœur : « Ceci est l’œuvre du Seigneur ». La divine puissance a réalisé le plan imaginé par l'éternel Amour : « Par Dieu, je suis en Jésus-Christ ».

 « Ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés » (Romains 8. 30). Voilà des paroles qui conduisent le croyant en Jésus encore plus loin, encore plus haut, dans les profondeurs même de l'éternité.
L'appel qui retentit dans le temps présent est la manifestation d'un dessein éternel. Avant que le monde fût, Dieu avait fixé sur chacun de nous le regard de son éternel Amour ; Il nous avait élu par grâce et nous avait choisi en Christ.
Nous savoir en Christ, voilà la pierre de seuil par laquelle nous comprenons tout le sens de l'expression : « Par Dieu le Père, nous sommes en Christ-Jésus ».
Avec le prophète Jérémie, chacun de nous dit : « De loin l’Éternel se montre à moi : Je t'aime d'un amour éternel, c'est pourquoi je te conserve ma bienveillance » (Jérémie 31. 3).
Nous reconnaitrons en notre Salut en Jésus un effet de ce mystère de sa volonté », de ce « dessein bienveillant qu'il s'était proposé en lui-même » (Éphésiens 1. 9) et nous nous joindrons à tout le corps des croyants qui disent : « En lui nous avons aussi été mis à part, prédestinés selon le plan de celui qui opère tout selon la décision de sa volonté » (Éphésiens 1. 11). Rien n'exalte mieux la gratuité de la grâce de Dieu et n'incite davantage l'être humain à se prosterner devant elle que la connaissance de ce mystère : par Dieu en Christ.

A SUIVRE...

Lire la suite

Le Salut en Jésus : le fondement de la foi chrétienne

27 Février 2023 Publié dans #Salut

Qu'est ce que le salut ?
Tout d'abord, commençons par définir le "salut". Obtenir le salut c'est être délivré d'un danger ou d'une souffrance. Le salut dans la foi chrétienne est la délivrance de l'âme et donc, une délivrance spirituelle et éternelle
(Colossiens 1. 13 ; 1 Thessaloniciens 1. 10). Nous revêtons à notre naissance terrestre un corps mortel, ce qui n'est cependant pas le cas de l'âme, qui elle, est éternelle.

De quoi avons-nous besoin d'être sauvés ?
Pour comprendre la nécessité du salut, il faudra remonter aux origines du monde, au moment de la Création. Selon la Bible, le péché est entré dans le monde par Adam et Eve et leur désobéissance à Dieu. La punition du péché est la mort
(Romains 6. 23). La mort spirituelle n'est pas la disparition de l'âme mais la séparation éternelle de l'âme d'avec Dieu (L'Enfer) dans un endroit où l'être humain ne connaîtra que des souffrances infinies dans un feu éternel (2 Thessaloniciens 1. 9 ; Matthieu 13. 50 ; Apocalypse 19. 20).
Le péché nous a séparés du seul Dieu Saint mais quand Dieu a chassé Adam et Eve du jardin d’Éden, Il ne l'a pas fait sans une promesse de réconciliation. Cette réconciliation est incarnée par Jésus-Christ son Fils unique. Tous ont péché et aucun d'entre nous n'est déclaré juste aux yeux de Dieu par soi-même
(Romains 3. 23). Le péché n'est pas seulement les crimes odieux comme le meurtre, le vol ou encore l'immoralité sexuelle mais tout ce qui n'obéit pas à la nature de Dieu : la jalousie, la trahison, l'amour de l'argent, l'idolâtrie (mettre quelque chose ou quelqu'un à la place de Dieu, être asservi par ses envies, etc.), la paresse. La liste est longue. Dieu est Saint et ne tolère pas le péché. Qui n'a jamais menti ? Qui n'a jamais trahi ? Sans cette promesse de réconciliation, tous sans exception nous péririons en Enfer.
Il faut donc bien comprendre que notre nature de pécheur a été héritée d'Adam et Eve, donc, que nous sommes tous condamnables.

La vie éternelle est la récompense de tous ceux qui se sont repentis et qui auront persévéré dans la vie en Jésus Christ : une vie à jamais dans la présence de Dieu, une vie de paix et de joie infinie, dénuée de souffrances et de douleur. Le Paradis dans la foi chrétienne indique le lieu où Dieu et les anges et tous ceux qui sont sauvés résident, lieu rempli de choses merveilleuses (Ésaïe 65. 21-25 ; Apocalypse 21. 1-4).

Nous sommes sauvés par le sacrifice de Jésus :
Nous étions donc destinés à périr dans la fournaise ardente mais Dieu, dans sa grande miséricorde et son Amour merveilleux, a choisi de nous offrir une alternative au péché et à la mort éternelle : Jésus et son sacrifice. Il a fallu qu'un être innocent se sacrifie à notre place, mais tous, nous avons été contaminés par le péché. Le seul être sans péché était Jésus-Christ.
Nous sommes la création de Dieu. Il ne souhaite pas que l'on périsse, mais Dieu est aussi un Dieu de justice. A cause du péché, nous avons rejeté Dieu. En recevant Jésus comme son Seigneur et son Sauveur et en ayant foi au pardon de ses péchés par le sacrifice de Jésus à la croix, nous sommes réconciliés avec Dieu. Nous devenons véritablement ses fils adoptifs (
Éphésiens 1. 5 ; Jean 3. 36).
Telle est la vérité du salut : "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut" (Romains 10. 9-10).

Que veut dire croire en Jésus ?
Il faut savoir que même les démons reconnaissent Jésus comme étant le Fils de Dieu
(Matthieu 8. 28-34) quand Il les chassait. Reconnaître intellectuellement que Jésus est le Fils de Dieu ne garantit pas son salut. Croire en Jésus signifie reconnaître notre état de pécheurs, que notre péché a été transféré au Christ lors de sa crucifixion, que nous obtenons la rédemption non pas par nos œuvres mais uniquement par la grâce de Dieu.
Quand nous croyons et que nous nous repentons réellement, quand nous comprenons pourquoi Jésus est mort à la croix, nous sommes baptisés du Saint-Esprit. Ainsi, nous développons ce désir de vouloir ressembler un peu plus chaque jour à Jésus, le premier né d'entre toute la Création.
Le véritable salut passe inévitablement par la repentance authentique. La repentance est définie comme un changement d'avis qui entraîne un changement de comportement.
Par conséquent, nous finissons naturellement par abhorrer la voie du péché et nous en détourner.

Sauvés par la grâce ou par les bonnes œuvres ?
Paul nous dit que "c'est par grâce que nous sommes sauvés, par la foi en Jésus que nous sommes sauvés, et non pas par nos bonnes œuvres, pour que personne ne s'en attribue le mérite" (Éphésiens 2. 8-9). Les bonnes œuvres sont uniquement un caractère extérieur qui se révèle au monde en celui qui accepte Jésus comme son Sauveur. Cette personne revêt le caractère de Christ grâce au Saint Esprit qui la transforme et la modèle à l'image de Christ. Nos bonnes œuvres sans Christ sont absolument vaines. Elles ne nous sauveront pas puisque nous ne sommes pas réconciliés avec Dieu sans accepter Jésus.
Il est donc absolument faux de croire qu'on entre au Paradis car on a été une "bonne personne" tout en ayant vivant séparé de Dieu par le péché. C'est un mensonge terrible.

La vie après le salut - Nés de nouveau par l'Esprit Saint :
Nous enfants de Dieu sommes pardonnés du péché mais nous continuons jusqu'au jour de notre mort à vivre dans un monde gangrené par le péché. Comment faire dans ce cas ?
Paul nous adresse de sérieux avertissements dans
Romains 6. 11-14. Une fois que nous sommes régénérés par le Saint-Esprit, nous ne pouvons continuer de vivre dans le péché. Mais la tentation est liée à la chair, car la volonté de notre chair est contraire à celle de Dieu (Galates 5. 17) et pour cela nous avons besoin de combattre la chair. Comment donc ?
Jésus nous a laissé ce cadeau INESTIMABLE quand Il est reparti dans les cieux : le Saint-Esprit
(Actes 1. 5-8). Le Saint Esprit est l'Esprit de Dieu, c'est Dieu. Nous sommes baptisés et recevons le sceau du Saint-Esprit (Éphésiens 1. 13) au moment même de notre repentance authentique.
Le Saint Esprit réalise un véritable travail à l'intérieur de nous. C'est Lui qui convainc le monde de ses péchés et notre besoin de repentance
(Jean 16. 8), c'est Lui qui témoigne de notre qualité d'Enfant de Dieu car Il vit en nous (Romains 8. 14), Il intercède pour nous (Romains 8. 26-27), Il nous enseigne toutes choses (Jean 14. 26) et Il nous façonne pour avoir le caractère de Christ par les fruits de l'Esprit (Galates 5. 22).
Jésus a déclaré à Nicodème dans
Jean 3. 1-21 que personne n'entrerait dans le Royaume des cieux avant d'être né de nouveau. Notre Nouvelle Naissance c'est la naissance dans l'Esprit (Jean 3. 5-7).
Le Saint Esprit vit en nous et Il nous enseigne tout sur la marche avec Christ. C'est Lui qui nous aide à comprendre la Parole de Dieu à travers les outils que Dieu nous a laissés.
Le Saint-Esprit agit en chaque chrétien né de nouveau, c'est une réalité. Même si cela semble être une folie aux yeux du Monde
(Jean 14. 17).
"Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles." (2 Corinthiens 5. 17).

Lire la suite

Le Règne de la Grâce de Dieu‏

25 Février 2023 Publié dans #Salut

Qu'est-ce qui domine aujourd'hui sur la terre ? Depuis que l'être humain existe, l'abondance du mal est incontestable. Dieu l'appelle péché. Violence et corruption en donnent la preuve évidente. Mais Dieu a répondu d'une façon admirable au délit du péché : Son Fils Jésus Christ est venu nous apporter la Grâce et la Vérité (Jean 1 : 17). Les bénédictions liées au triomphe de la Grâce de Dieu surpassent toutes les terribles conséquences du péché :
- Le péché corrompt tout et conduit à la mort, mais la Grâce de Dieu sépare du mal et fait vivre.
- Toute personne mérite le jugement de Dieu, mais la Grâce de Dieu ôte les péchés et donne la justice, celle qui vient de Dieu, à tous ceux qui croient en Jésus Christ.
- La conséquence du péché, c'est la mort, mais celui qui croit en Jésus reçoit gratuitement la vie éternelle.
Quand le temps de la Grâce aura pris fin, Dieu montrera sa Justice en jugeant tous ses ennemis, tous ceux qui n'auront pas 
reçu le pardon de leurs péchés en acceptant le don gratuit de la Vie Éternelle en Jésus-Christ.
Le Règne de la Grâce a commencé à la croix, où Jésus-Christ a triomphé de tout ce qui s'oppose à Dieu : le monde
(Jean 16 : 33), le péché (Hébreux 9 : 26), la mort (2 Timothée 1 : 10), Satan (Hébreux 2 : 14) et ses anges (Colossiens 2 : 15).
Quel triomphe que celui de la Grâce de Dieu qui s'est élevée au dessus de l'abondance du péché ! Non seulement elle arrache les êtres humains à la mort, mais elle les associe pour toujours à Dieu qui vit éternellement.
Oui, « Là où le péché abondait, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, de même aussi la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 5. 20, 21).

Lire la suite

La délivrance de notre vieil homme

23 Février 2023 Publié dans #Salut

En quoi la délivrance de notre vieil homme nous concerne-t-elle nous enfants de Dieu ?

De par le don de son corps sur la Croix, le Christ a pris sur Lui le vieil homme de chacun de nous, qui est la cause, la source des péchés, et il a été crucifié avec Lui. Le pain de la Cène représente ce sacrifice. "Dès lors, ce n'est plus moi qui vit : Christ vit en moi" (Galates 2. 20).
Par conséquent : Tout ce qui arrive aux enfants de Dieu dans leur vie ici-bas est voulu de Dieu, dans le but de réaliser de manière authentique ce qui a été réalisé en puissance à la Croix de Jésus.
Aucune épreuve ne peut vous vaincre. Dieu tient sa Parole : "Il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-dessus de vos forces, mais avec l'épreuve, Il fera l'issue pour que vous puissiez supporter"
(1 Corinthiens 10. 13).
"Nous savons d'ailleurs que Dieu fait tout travailler ensemble au bien de ceux qui l'aiment, qui sont appelés selon son dessein"
(Romains 8. 28).
"Regardez comme joie toute entière lorsque vous faites face à diverses épreuves" (Jacques 1. 2).
De plus : Le sang de Christ, versé à la Croix, nous lave des conséquences de ce corps de mort que sont les péchés. La coupe de la Cène représente cette action. "Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau" (Apocalypse 7. 14)
Donc : La délivrance est avant tout la libération du corps de péché et le pardon des péchés. "Venez à moi, vous tous qui chargés et fatigués, et moi je vous donnerai du repos" (Matthieu 11. 28). "Ne crains point, car Je suis à côté de toi pour te délivrer, dit l’Éternel" (Jérémie 1. 8)
Alors : "Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses faites connaître à Dieu vos requêtes par la demande et la prière, avec actions de grâces" (Philippiens 4. 6)
"Tous vos soucis, rejetez-les sur Lui, parce qu'Il prend soin de vous" (1 Pierre 5. 7)
"L’Éternel t'écoute et te sauve de toutes tes angoisses" (Psaumes 34. 6)
"Rendant grâces toujours et pour tout au Dieu et Père, dans le nom de notre Seigneur et Messie Jésus" (Éphésiens 5. 20)
"Réjouissez-vous toujours. Priez sans relâche. Rendez grâce en tout" (1 Thessaloniciens 5. 16-18)

LE SALUT

L'Esprit qui fait notre identité, Christ, le Seigneur, a été fait corruption pour nous, afin que nous puissions dire : nous vivrons à son ombre parmi les nations (Lamentations de Jérémie 4. 20)

La justification

Il a dû, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin d'être un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple (Hébreux 2. 17)
Nous sommes justifiés, rendus propices, du fait que le sacrificateur est Christ Lui-même

Le rachat

Vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache (1 Pierre 1:19)
En plus d'être sacrificateur, Christ est la victime : le salut est entièrement effectué par Lui
Ils chantent un cantique nouveau, disant : tu es digne de prendre le livre et d'en ouvrir les sceaux, parce que tu as été égorgé, et tu as acheté pour Dieu, en ton sang, hors de chaque tribu, et langue, et peuple et nation (Apocalypse 5:9)
Le vendeur, c'est le diable L'acheteur, c'est Christ. La "marchandise", c'est nous, esclaves du diable. Le prix payé, c'est l'humanité de Christ, jusqu'à la mort de la Croix. "Vous avez été achetés à prix : ne devenez pas esclaves des hommes" (1 Corinthiens 7:23)
L'esclave est acheté pour servir celui qui l'achète. Mais Christ nous achète pour nous rendre la Liberté.

La réconciliation

Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes et mettant en nous la parole de la réconciliation (2 Corinthiens 5:19)
Il vous a réconciliés dans le corps de sa chair, par la mort, pour vous présenter saints et irréprochables et irrépréhensibles devant lui (Colossiens 1. 22)
Tout est accompli : à nous de nous approprier cette victoire !

La Victoire

Il a effacé l'obligation qui était contre nous, [laquelle consistait] en ordonnances [et] qui nous était contraire, et il l'a ôtée en la clouant à la croix : ayant dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en public, triomphant d'elles en Lui (Colossiens 2. 14-15)
L'accusateur de nos âmes n'a plus de preuves contre nous : ces preuves sont clouées à la Croix. Le Juge a décidé que l'acte d'accusation n'était plus valable.
Non seulement l'accusation est balayée, mais l'accusateur est décrédibilisé : dès cet instant, le Juge écoutera l'Avocat, Christ, et non plus l'accusateur, le diable ("celui qui divise")
L'Esprit qui fait notre identité, Christ, le Seigneur, a été fait corruption pour nous, afin que nous puissions dire : nous vivrons à son ombre parmi les nations (Lamentations de Jérémie 4. 20)
Le Verbe Créateur, composante céleste de Christ, n'a pas connu la corruption. Par contre, son ombre, sa composante terrestre, a été faite corruption pour nous, afin que nous soyons sauvés
"Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils, l'Unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3:16)
Qui a oreille entende ce que l'Esprit Saint dit ! Amen !

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 > >>