resurrection
La Résurrection des morts
Dieu ressuscitera nos corps !
Il nous l'annonce avant de l'accomplir ! Ce sera le triomphe final de la puissance de Dieu sur Satan et sur la mort.
« Dieu ressuscite les morts » (Actes 26. 8). Pour expliquer la résurrection, la Bible compare la résurrection des corps à la formation de nouveaux grains de blé (1 Corinthiens 15. 36-38). La germination des grains semés prouve la puissance de Dieu pour produire la vie. C'est justement cette même puissance de vie que Dieu déploiera pour former des corps nouveaux spirituels à partir de nos corps humains morts.
« L'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix (la voix du Fils de Dieu) ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien en résurrection de vie, et ceux qui auront fait le mal en résurrection de jugement » (Jean 5. 28-29). « Il y aura une résurrection tant des justes que des injustes. » (Actes 24. 15)
Voici deux déclarations portant le sceau de l'autorité de Dieu : premièrement, la résurrection des êtres humains aura lieu, c'est une certitude ; alors pour chacun, le corps ressuscité sera réuni à l'âme pour une existence sans fin. Deuxièmement la résurrection des êtres humains prendra deux caractères tout à fait opposés, selon qu'il s'agit des "justes" (les enfants de Dieu) ou des "injustes" (les enfants du diable). Pour les justes, ce sera la résurrection pour la vie éternelle dans un état de bonheur infini dans la Gloire de Dieu au Ciel, au Paradis ; pour les injustes qui seront déjà dans le Séjours des morts, ce sera la résurrection pour la mort éternelle dans un état de souffrances horribles et infinies en Enfer.
Qu'est-ce que "faire le mal" ? : C'est refuser ou négliger de croire en Jésus-Christ le Fils de Dieu : « Celui qui désobéit (ou ne croit pas) au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36)
Dieu avertit : Les injustes ressuscités se tiendront devant le Grand Trône Blanc. Sur ce trône, Jésus-Christ siégera non plus comme Sauveur, mais comme Juge auquel personne d'entre eux ne pourra échapper. Les pièces à conviction seront les livres où Dieu a enregistré les œuvres des prévenus, des œuvres non conformes à sa volonté. On ouvrira aussi le Livre de vie ; leur nom s'y trouvera-t-il ? Hélas, non ! Ils seront jetés dans l'Enfer, dans « l’étang de feu qui est la seconde mort ». (Apocalypse 20. 11-15)
La résurrection effraye les non-croyants en Jésus (les ennemis de Dieu) au point qu'ils ferment les yeux sur la réalité, ils la nient ; ils disent : tout est fini après la mort, ou bien : Dieu est trop bon, ou bien : nous serons réincarnés... Mais Jésus leur répond ainsi : « Vous êtes dans une grande erreur ! » (Marc 12. 27), et dit tristement : « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » (Jean 5. 40). Sachons que Dieu ne laisse personne dans l'erreur ; Dieu déclare la vérité et annonce le moyen d'échapper à ce Jugement terrible et pourtant juste.
Qu'est-ce que "pratiquer le bien" ? : Ce n'est pas d'abord pratiquer constamment l'honnêteté, la justice, la bonté, sans jamais commettre la moindre faute. Pendant combien de temps en serions-nous capables ? "Pratiquer le bien", c'est tout d'abord de se repentir de nos péchés, de croire en Jésus en plaçant toute notre confiance en Lui et de Le recevoir dans notre coeur comme Seigneur et Sauveur de notre vie. « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé » (Jean 6. 29), son Fils Jésus Christ, car « celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3. 36). "Pratiquer le bien", c'est obéir à Jésus et vivre pour Lui dans ce monde pour la gloire de Dieu.
La résurrection de Jésus-Christ garantit celle des enfants de Dieu.
« Christ est mort pour nos péchés... il a été enseveli, et il a été ressuscité le troisième jour... il a été vu de Céphas, puis des douze, ensuite.., de plus de cinq cents frères à la fois... Christ a été ressuscité d'entre les morts, prémices de ceux qui sont endormis (décédés) » (1 Corinthiens 15. 3-6).
« Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d'archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis, nous les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l'air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » (1 Thessaloniciens 4. 16-17)
La vie surgira de la mort. Et l'Amour infini de Dieu sera comblé par ce rassemblement des enfants de Dieu (des élus) autour du Christ, pour l'éternité.
La résurrection console les croyants en Jésus. Dans Jean 11, nous voyons que Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare. Il allait parfois chez eux. Après une maladie, Lazare est décédé et Jésus se rend chez les sœurs en deuil pour leur dire sa sympathie. Il fait à Marthe cette promesse : « Ton frère ressuscitera ! » (Jean 11. 23), tu le reverras ; et il ajoute : « MOI JE SUIS LA RÉSURRECTION et la vie ; celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. » (Jean 11. 25)
Quelle merveilleuse parole de consolation ! Marie, l'autre sœur, pleure aux pieds de Jésus : « Quand Jésus la vit pleurer, il se troubla ; Jésus pleura. » (Jean 11. 33-35). Jésus fut ému de compassion pour tous ceux dont la mort les arrache un proche, un ami, etc...
Avez-vous perdu un proche ? Croyait-il en Jésus, comme vous ? Pleurez-vous ? Vous pouvez être assuré que Jésus pleure avec vous et vous console aujourd'hui comme il consolait autrefois. « Ne soyez pas affligés comme les autres qui n'ont pas d'espérance. » (1 Thessaloniciens 4. 13)
La résurrection et l'entrée au Ciel, c'est l'espérance et la joie des enfants de Dieu ; ils se reverront ; bien mieux, ils verront de leurs yeux leur Seigneur et Sauveur Jésus. Ils seront toujours avec Jésus-Christ et ils régneront éternellement avec Lui !
« Oui, je viens bientôt » nous dit Jésus. « Amen ! Viens Seigneur Jésus » (Apocalypse 22. 20)
Les bénéfices liés à la résurrection du Christ
"Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés )" (EPHESIENS 2. 4-5).
La résurrection de Christ est une réalité qui assure des avantages à celui qui croit. Christ par sa mort et sa résurrection nous a ramenés à la vie. La résurrection de Christ nous assure une vie de victoire sur le péché, la délivrance de la mort spirituelle, la guérison de l'âme. Toutes les richesses que Dieu a préparées pour nous qui croyons en Lui sont contenues dans l’œuvre accomplie de Christ.
"Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair" (ÉZÉCHIEL 36. 26).
C’est par la résurrection de Christ que cette promesse a été accomplie pour ceux qui ont cru à l’œuvre de la croix. Dieu a mis en nous un esprit nouveau, Christ nous a donnés une nouvelle vie par sa résurrection. C’est pourquoi ceux qui ont véritablement Jésus-Christ en eux ont une relation vivante et personnelle avec le seul vrai Dieu.
"Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit" (JEAN 20. 22).
Il est dit dans Genèse que Dieu a formé l’homme de la terre et il a soufflé en lui pour qu’il devienne un être vivant. Un grand mystère s’est produit par cet acte. L’homme était sans vie, et Dieu lui a donné la vie en soufflant son esprit en lui. C’est le même processus que Jésus a employé quand Il a soufflé sur ces disciples en leur disant : Recevez le Saint-Esprit.
La restauration spirituelle s’est produite quand le Saint-Esprit est venu sur eux. Les disciples étaient avec Jésus mais n’avaient pas encore cette vie divine en eux. C’était des hommes charnels. Il a fallu que Jésus après sa résurrection souffle sur eux pour qu’ils reçoivent la vie divine afin de pouvoir manifester leur identité. Ainsi donc la résurrection du Christ apporte une restauration spirituelle.
"Jésus a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification" (ROMAINS 4. 25).
Par la résurrection de Christ, nous sommes justifiés devant Dieu. C’est-à-dire, sans culpabilité, sans péchés. Même s’il arrive que nous tombons dans le péché, nous devons nous relever et continuer dans notre marche avec Jésus car nous sommes la justice de Dieu et personne ne peut nous condamner. L’enfant de Dieu ne cherche pas la justice par ses œuvres et ne compte pas sur celles-ci pour être justifié. Par la justification qu'un enfant de Dieu reçoit en Jésus, il est déjà en paix avec Dieu et Dieu ne voit aucun défaut en lui. Ses prières sont toujours exaucées car Dieu exauce la prière du juste, sa descendance ne mendiera pas son pain. C’est pourquoi, ne nous attardons pas sur les accusations de Satan fondées sur notre passé. Dieu nous a déjà acquitté de toute culpabilité.
"Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions" (PSAUMES 103. 12).
La résurrection de Christ a éloigné de nous nos transgressions. Le péché qui était comme un mur entre Dieu et nous, a été détruit et nous pouvons accéder à sa présence.
"Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts" (1 PIERRE 1. 3). "Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit !" (ROMAINS 15. 13).
Par la résurrection de Jésus, nous sommes régénérés pour une espérance vivante. Nous avons cette espérance en Christ Jésus. Jésus a vaincu la mort et a donné à son peuple la vie éternelle. La mort et la résurrection de Christ nous a affranchis.
"Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (ÉSAÏE 53. 5).
La paix, la plénitude et la guérison de l'âme sont les bénéfices de la résurrection de Christ. Comme Jésus s’est apparu à ses disciples en leur disant que la paix soit avec vous, cette paix demeure aussi sur nous tous qui avons reçu Jésus en nous. Oui, Christ a porté la couronne d’épines pour que nous assurer la couronne de vie.
"Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés ); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ" (EPHESIENS 2 :4-6).
La résurrection de Christ nous a admis dans une position d’autorité, de pouvoir, de domination, de victoire. Nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ au-dessus de nos ennemis. Jésus-Christ est ressuscité pour nous assurer une vie victorieuse et fructueuse dans ce monde.
Deux manières de naître, vivre, mourir, ressusciter
NAÎTRE :
« Si quelqu'un n'est né d'eau et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l'Esprit est esprit » (Jean 3. 5-6).
C'est une étrange parole, mais une parole vraie, une parole de la Bible, une parole du Seigneur Jésus Christ. Il existe donc bien deux naissances, deux manières de naître.
Nous avons tous fait notre entrée dans le monde de la même façon, par la naissance hors du sein maternel. Jésus, le Fils de Dieu, s'y est lui-même assujetti lorsque, pour nous sauver, il a revêtu notre humanité.
Mais à côté de cette naissance naturelle, le Seigneur Jésus parle d'une "Nouvelle Naissance", celle "de l'Esprit", c'est-à-dire la réception de la vie éternelle et divine par laquelle l'être humain entre dans la famille de Dieu. Que faut-il faire pour l'obtenir ? L'accepter comme un don gratuit que Dieu fait à celui qui se repent et qui croit en Jésus le Sauveur, mort sur la croix pour porter ses péchés.
« Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3. 36). Vous n'avez pas choisi de naître dans le monde ; par contre votre naissance dans le Royaume de Dieu dépend aujourd'hui de votre acceptation. « Il vous faut être nés de nouveau » (Jean 3. 7).
VIVRE :
« Afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (Jésus Christ) (2 Corinthiens 5. 15).
Notre existence se partage entre des obligations et des loisirs, qui varient suivant les milieux, les aptitudes, les goûts de chacun.
En réalité, la Bible ne reconnaît que deux manières de vivre. La première consiste à vivre pour soi, à vivre sa vie. Autrement dit à considérer celle-ci comme un bien personnel, un capital qu'on entend dépenser à son gré sans que cela regarde personne. Faisons le point honnêtement ! Cette vie-là nous a-t-elle apporté tout ce que nous en attendions ?
Mais Dieu nous invite, après avoir cru en Lui, à vivre pour Jésus-Christ. La satisfaction du moi a été remplacée par un nouveau but : En tant que chrétiens enfants de Dieu, Je vis désormais pour Jésus mon Créateur, à qui j'appartiens, que j'aime, et dont par conséquent je désire faire Sa volonté. En m'aimant au point de mourir pour moi sur la croix pour me sauver, Jésus s'est acquis des droits sur mes affections. Si désormais ma propre volonté qui me menait au désastre est remplacée par la sienne, bonne et sage, ce n'est pas comme une pénible servitude mais comme la joyeuse réponse de mon amour au sien. Seule cette vie-là est une vie remplie, une vie heureuse. « Pour moi, vivre c'est Christ », disait l'apôtre Paul (Philippiens 1. 21).
MOURIR :
Jésus leur dit : « C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés » (Jean 8. 24). « Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur » (Apocalypse 14. 13).
Quelles que soient les causes de décès recensées par les statistiques, que l'on meure dans son lit, à l'hôpital, sur la route, à la maison... il n'y a d'après la Bible que deux manières de mourir. La première, effrayante, est réservée aux incroyants. "Si vous ne croyez pas que c'est moi, (Jésus, le Fils de Dieu) vous mourrez dans vos péchés". Mourir dans ses péchés, c'est se présenter devant Dieu, qui est Saint, comme un coupable devant son Juge, avec la certitude de la condamnation. Les péchés oubliés ou minimisés (mais que Dieu a fidèlement enregistrés) seront un jour replacés sous les yeux de chacun. Pas d'avocat devant ce Tribunal, mais seulement un Juge inflexible, et qui sait tout.
Mais la Grâce de Dieu a accordé au croyant en Jésus de pouvoir mourir d'une autre manière. "Mourir dans le Seigneur", c'est être revêtu de Sa parfaite Justice qui seule met à l'abri de la condamnation.
Ce ne sont pas les gens les plus coupables qui iront en Enfer, mais ceux qui n'auront pas voulu croire. Et ce ne sont pas les gens les plus honorables qui auront place au Ciel, ce seront ceux, et ceux-là seuls, qui par la foi en Jésus seront morts dans le Seigneur.
RESSUSCITER :
« L'heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien en résurrection de vie, et ceux qui auront fait le mal en résurrection de jugement » (Jean 5. 28, 29).
Que la résurrection des morts heurte ou non la raison humaine, elle est un fait prouvé par la résurrection de Jésus Christ et une vérité fondamentale de la Parole de Dieu (1 Corinthiens 15). Ce qui est encore moins compris et accepté, c'est qu'il ne se produira pas une, mais deux résurrections.
La résurrection de vie est promise à ceux qui ont reçu par grâce la vie éternelle : (qui permet seule de pratiquer le bien). Quand retentira, bientôt, le cri de commandement du Seigneur Jésus Christ, la mort devra Lui rendre ceux qui Lui appartiennent. Ils sortiront du tombeau avec un corps glorieux et s'en iront "à la rencontre du Seigneur dans les airs", pour être "toujours avec le Seigneur" (1 Thessaloniciens 4. 17).
La seconde résurrection aura lieu beaucoup plus tard. Elle est appelée résurrection de Jugement parce que tous ceux qu'elle concernera auront à comparaître devant le Trône du Juge Souverain (le Grand Trône Blanc) pour y répondre de leurs péchés et entendre leur condamnation.
Deux manières... qui caractérisent deux catégories de personnes et deux seulement. De laquelle ferez-vous partie ?
La résurrection de Jésus affecte notre vie
Le fait que Jésus soit ressuscité est une des vérités fondamentales de la foi chrétienne, un point essentiel pour chacun de nous. “ Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé ” (Romains 10. 9).
L’Évangile est la Bonne Nouvelle rendue possible par la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. C'est la Bonne Nouvelle que Dieu pardonne et adopte comme ses enfants tous ceux qui reconnaissent que Jésus est le Fils de Dieu, le Messie, et qui Le reçoivent véritablement dans leur vie. Alors tout s'éclaire. La mort de Jésus sur la croix n'est pas seulement le résultat d'un procès inique, ni de la lâcheté de Pilate, elle est l'accomplissement de la prophétie. Celle-ci annonçait que le Messie devrait souffrir et mourir, mais aussi qu'Il ressusciterait d'entre les morts.
C'est pourquoi les enfants de Dieu peuvent dire : “ C'est Christ qui est mort, bien plus, qui est aussi ressuscité... ! Qui est-ce qui nous séparera de l'amour du Christ ? ” (Romains 8. 34, 35).
La résurrection de Christ affecte chaque partie de notre vie : le passé, le présent et le futur.
Le passé au travers du plan de rédemption, le présent en vivant chaque jour dans sa grâce ; et le futur car nous avons l’assurance du salut et de la vie éternelle, selon cette parole de Jésus, « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » (Jean 11. 25).
1. Le passé : Le plan de rédemption conçu autrefois
À cause du péché, nous avons été séparés de Dieu et nous ne sommes pas dignes de son Royaume (Romains 3. 23). Mais Dieu a conçu un plan de rédemption. Il a envoyé son Fils unique dans ce monde afin qu’il paye la prix de nos péchés. Lui qui n’a point connu le péché, était Dieu fait chair. Grâce à son sacrifice, nous avons été justifiés. La Bible nous dit clairement que ce n’est que par le Christ que nous pouvons venir au Père. "Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14. 6).
2. Le présent : Une dépendance à Christ quotidienne
Grâce à la résurrection de Christ, nous avons le même pouvoir que Dieu a utilisé pour sortir Jésus du tombeau, afin de vivre la vie chrétienne. Il nous est difficile de vivre la vie chrétienne par nos propres efforts. Mais si nous dépendons de Dieu, Il nous donnera la force nécessaire. En Christ Jésus, nous devenons des créatures nouvelles. Cela est possible lorsque le Dieu Tout-Puissant vient vivre en nous et nous remplit de la puissance de la résurrection. "Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Corinthiens 5. 17).
3. L'avenir : Nous n’avons plus à craindre l’avenir
"Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts" (1 Thessaloniciens 4. 14).
Non seulement la résurrection de Christ influence notre passé et notre présent, mais c’est la garantie de notre avenir. En tant que chrétiens, nous n’avons plus à craindre la mort, parce que nous avons l’espérance qu’un jour nous serons avec Dieu pour l'éternité. Lorsque nous nous repentons, plaçons notre confiance en Jésus, et lui demandons de nous sauver et de venir vivre dans nos vies, nous recevons le don de la vie éternelle et la certitude d’entrer au Ciel, au Paradis éternel. "Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur" (Romains 6. 23).
Une espérance vivante à travers la Résurection de Jésus-Christ (2)
Bien-aimés, il nous faut savoir que l’Église du 1er siècle a connu des épreuves qui ont décimé des villes et des régions. Les temps étaient périlleux. Mais le Seigneur a été, comme il l’est toujours, le secours qui n’a jamais manqué. Par la grâce de Dieu, nous pouvons donc regarder l’avenir avec confiance et compter sur Lui.
En quoi l’espérance chrétienne peut-elle nous aider dans ces temps difficiles ? L’espérance a, pour le croyant, une valeur de protection. L’Écriture nous dit : « Équipez-vous du casque de l’espérance du salut » (1 Thessaloniciens 5. 8). Le casque couvre des centres vitaux. Une foi qui n’aurait plus une forte dimension d’espérance serait en grave danger. Une espérance forte abrite des menaces… Seigneur, abrite-moi sous tes ailes.
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Selon sa grande bonté, il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se souiller, ni perdre son éclat. Il vous est réservé dans le ciel, à vous qui êtes gardés par la puissance de Dieu, au moyen de la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps » (1 Pierre 1. 3).
Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre (1 Pierre 2. 11a). Quelle était la situation de ces croyants ?
Pierre utilise le terme d’étranger pour décrire la situation des chrétiens dans le monde. Les croyants sont des étrangers, dispersés dans le monde. Ils sont en diaspora et en attente d’un héritage qui leur est réservé dans les cieux. Leur situation concrète est donc celle d’un peuple de pèlerins, en exode / en route vers sa patrie céleste. Pierre utilise deux mots qui désignent l’étranger.
L’un d’eux désigne « l’étranger résident ». C’est celui qui réside pour une durée plus ou moins longue dans un pays qui n’est pas le sien. Même s’il ne devient pas citoyen du pays, il possède un statut, il bénéficie de certains droits qui le protègent. Sa situation correspondrait globalement aujourd’hui à celle de l’étranger qui posséderait une carte de séjour.
Le terme voyageurs désigne en revanche l’immigrant, le résident temporaire, celui dont on tolère la présence, mais qui n’a pas de statut particulier et qui ne possède pas de droit spécifique, puisqu’il est juste de passage dans le pays.
Pierre accorde une certaine priorité à ce mot pour décrire la situation du croyant dans le monde, le croyant est le résident temporaire, sans droit, ce qui met l’accent sur la précarité de sa situation et le sentiment d’aliénation, le sentiment de ne pas se sentir chez lui.
Dans Jean 15. 19-20, Jésus dit à ses disciples : « Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Vous n’êtes pas du monde, mais je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pour cela que le monde vous déteste. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : — “Le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre”».
“Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde, vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage : moi, j’ai vaincu le monde” (Jean 16. 33).
Quelle attitude avoir en tant que chrétiens ?
Nous devons garder dans notre esprit cette nécessité absolue — le salut de ceux qui ne connaissent pas le Seigneur et qui n’ont donc pas cette espérance vivante.
L’Écriture dit dans 1 Timothée 2. 1-4 : “En tout premier lieu, je recommande que l’on adresse à Dieu des demandes, des prières, des supplications et des remerciements pour tous les êtres humains. Prions pour les rois et pour toutes les personnes qui détiennent l’autorité, afin que nous puissions mener à l’abri de toute violence et dans la paix, une vie qui exprime, en toute piété et en tout respect, notre attachement à Dieu. Voilà ce qui est beau et agréable à Dieu, notre sauveur, qui veut que tous les humains soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité”.
Nous ne devons jamais perdre de vue notre espérance
“Quant à nous, nous sommes citoyens du royaume des cieux : de là, nous attendons ardemment la venue du Seigneur Jésus-Christ pour nous sauver, car il transformera notre corps misérable pour le rendre conforme à son corps glorieux par la puissance qui lui permet de tout soumettre à son autorité” (Philippiens 3. 20-21).
Le meilleur est devant nous ! Que le Seigneur vous bénisse.
Une espérance vivante à travers la Résurection de Jésus-Christ (1)
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Conformément à sa grande bonté, il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se souiller, ni perdre son éclat. Il vous est réservé dans le ciel, à vous qui êtes gardés par la puissance de Dieu, au moyen de la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps » (1 Pierre 1. 3-5).
L’apôtre Paul déclare à propos des non-croyants : « Ils n’ont pas d’espérance » (1 Thessaloniciens 4. 13), ils sont « sans espérance et sans Dieu dans le monde. » (Éphésiens 2. 12).
Quelqu’un peut essayer de contester cette affirmation en disant que l’être humain ne peut pas faire autrement qu’espérer, sans quoi il ne peut pas tenir ! D’ailleurs la sagesse populaire dit : « L’espoir fait vivre », « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ». Quelqu’un a dit « Être homme, cela veut dire en réalité : avoir des rêves, de l’utopie ». On peut comprendre ce qu’il a voulu dire. Mais il est très important de préciser les choses.
Bien-aimés, contrairement à de purs produits de l’imaginaire et du désir, l’espérance chrétienne n’est pas un rêve ou une utopie ; elle est fondée sur une réalité historique incontestable. Dans les versets en tête est clairement indiquée la source de l’espérance chrétienne. L’apôtre écrit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Conformément à sa grande bonté, il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante. » (1 Pierre 1. 3).
Au centre, au cœur de l’espérance chrétienne, il y a Quelqu’un. C’est Jésus Christ. « En effet, ce n’est pas en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissante venue de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est après avoir vu Sa Majesté de nos propres yeux. Oui, Il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire quand la gloire magnifique lui a fait entendre une voix qui disait : — Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Cette voix, nous l’avons nous-mêmes entendue venir du ciel lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1. 16-18).
Jésus nous a dit : « Que votre cœur ne se trouble pas ! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis » (Jean 14. 1).
Quelle glorieuse espérance !
L’espérance chrétienne se vit de manière pratique dans des contextes difficiles. En effet, cette épître de Paul s’adresse à des communautés de croyants, qui constituaient une minorité dans une société non chrétienne qui de plus leur était hostile. Ils passaient par des temps très difficiles. Une période de persécutions et de diverses épreuves.
Dans Jean 15. 18-20, Jésus dit à ses disciples : « Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Vous n’êtes pas du monde, mais je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pour cela que le monde vous déteste. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : “Le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur.” S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. »
« Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde, vous aurez à souffrir dans le monde, mais prenez courage : moi, j’ai vaincu le monde » (Jean 16. 33).
A SUIVRE...
L'importance de la résurrection de Jésus-Christ
La résurrection de Jésus est importante pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il témoigne de l'immense puissance de Dieu lui-même. Croire en la résurrection, c'est croire en Dieu. Si Dieu existe, et si Il a créé l'univers et a le pouvoir sur elle, Il a le pouvoir de ressusciter les morts. S'Il n'a pas ce pouvoir, Il n'est pas un Dieu digne de notre foi et de culte. Seul Celui qui a créé la vie peut la ressusciter après la mort, Lui seul peut renverser la laideur de ce qui est mort et Lui seul peut enlever l'aiguillon de la mort et Jésus a vaincu la mort (1 Corinthiens 15. 54-55). En ressuscitant Jésus d'entre les morts, Dieu nous rappelle sa souveraineté absolue sur la vie et la mort.
Deuxièmement, la résurrection de Jésus est un témoignage de la résurrection des êtres humains, qui est un principe fondamental de la foi chrétienne. Contrairement à toutes les autres religions, le christianisme seul possède l'un des fondateurs, qui traverse la mort et qui promet que ses disciples feront de même. Toutes les autres religions ont été fondées par des hommes et des prophètes dont la fin a été la tombe. En tant qu'enfants de Dieu, nous sommes réconfortés par le fait que notre Dieu s'est fait homme, mort pour nos péchés, et est ressuscité le troisième jour. Le tombeau ne pouvait pas Le retenir. Il vit, et Il siège aujourd'hui à la droite de Dieu le Père dans le Ciel.
Dans 1 Corinthiens 15, Paul explique en détail l'importance de la résurrection du Christ. Certains de Corinthe ne croyaient pas en la résurrection des morts, et, dans ce chapitre Paul donne six conséquences désastreuses s'il n'y a pas de résurrection :
1) la prédication du Christ n'aurait pas de sens (v. 14),
2) la foi dans le Christ serait inutile ( v. 14);
3) tous les témoins et les prédicateurs de la résurrection serait menteurs (v. 15);
4) ne serait racheté du péché (v. 17);
5) tous les croyants anciens auraient péri (v. 18), et
6) les chrétiens seraient les plus à plaindre sur la terre (v. 19).
Mais le Christ a en effet ressuscité des morts et "est devenu les prémices de ceux qui se sont endormis" (v. 20), assurant que nous allons le suivre dans sa résurrection.
La Parole inspirée de Dieu garantit la résurrection des enfants de Dieu à la seconde Venue de Jésus-Christ pour enlever l’Église. De tels espoirs et assurances résident dans un grand chant de triomphe, comme Paul écrit dans 1 Corinthiens 15. 55, "O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? "
Comment ces versets à la fin se rapportent à l'importance de la résurrection ? Paul répond: «... vous savez que votre travail dans le Seigneur n'est pas en vain» (v. 58). Il nous rappelle que parce que nous savons que nous seront ressuscités à une vie nouvelle, nous pouvons souffrir la persécution et du danger pour l'Amour du Christ (v. 29-31), comme il le faisait. Nous pouvons suivre l'exemple des milliers de martyrs à travers l'histoire de l’Église qui ont volontiers échangé leur vie terrestre pour la vie éternelle par la résurrection.
La résurrection est la victoire triomphante et glorieuse pour chaque croyant. Jésus Christ est mort, a été enseveli, et est monté au ciel le troisième jour selon les Écritures. Et, Il revient bientôt ! Les morts en Christ ressusciteront, et ceux qui restent et qui sont en vie à Sa venue seront changé et recevoir de nouveaux et glorieux corps (1 Thessaloniciens 4. 13-18). Pourquoi la résurrection de Jésus-Christ est-elle si important au salut ? Il a montré que Dieu a accepté le sacrifice de Jésus en notre nom. Cela prouve que Dieu a le pouvoir de nous élever d'entre les morts. Elle garantit que ceux qui croient dans le Christ qu'ils ne resteront pas morts mais seront ressuscités pour la vie éternelle. Tel est notre espoir béni !
Nécessité de la mort et de la résurrection de Jésus
La mort de Jésus-Christ sur la croix était absolument nécessaire. Combien de fois ne l’avait-il pas dit à ses disciples ! Et combien de fois, sous de multiples formes, les Écritures n’en avaient-elles pas rendu témoignage ! Et elles nous font comprendre que cela n’a pas été une chose légère pour Jésus. Jésus devait connaître la mort dans son caractère de salaire du péché. En tant que notre Substitut, Jésus devait être soumis à toutes les conséquences du péché, y compris la mort.
La mort de Jésus-Christ était nécessaire pour que les êtres humains soient unis à Lui :
• La mort du Seigneur Jésus sur la croix et sa résurrection sont le centre de l’accomplissement des conseils de Dieu. Tous leurs différents aspects sont nécessaires et contribuent à cet accomplissement. Jésus-Christ, qui s'est fait homme, devait mourir, quoiqu’il fût Saint, sans péché. Cette nécessité, inséparable de celle de sa résurrection, a été annoncée maintes fois par le Seigneur Jésus Lui-même. Il est de plus confirmé qu’elle a été annoncée par Moïse et par les prophètes (Luc 24 : 26 ; Actes 17 : 3 ; 26 : 23).
• La mort de Jésus-Christ et sa résurrection étaient nécessaires pour que chaque être humain qui place toute sa confiance en Jésus puisse avoir part avec Lui à son glorieux héritage qu'Il réserve à tous ses rachetés. Oui, Jésus-Christ est entré volontairement dans la mort pour que nous soyons unis à Lui dans sa résurrection d’entre les morts.
• Jésus l’a fait en grâce, pour nous délivrer de tous nos ennemis et pour rendre impuissant le Diable qui avait le pouvoir de la mort
• Un autre côté important, c’est que « sans effusion de sang il n’y a pas de rémission ». L’effusion du sang est bien la démonstration publique que la mort est intervenue. Nous ne pouvons expliquer la valeur infinie que Dieu attache au sang de Christ. Elle est démontrée par les effets de ce sang.
• Nous avons la rédemption par son sang (Éphésiens 1 : 7), une rédemption éternelle (Hébreux 9 : 12). Il a fait la paix par le sang de sa croix (Colossiens 1 : 20) ; nous sommes justifiés par la foi en son sang (Romains 3 : 25) et de plus, nous entrons dans les lieux saints par le sang de Jésus (Hébreux 10 : 19), dans ces lieux saints qui devaient être purifiés par ce même sang (Hébreux 9 : 23).
« C’est accompli » : La Justice de Dieu est satisfaite et la puissance de Satan est détruite
• Lorsque le Christ est entré dans la mort en remettant son esprit entre les mains de Dieu le Père, Il venait de déclarer : « Tout est accompli ». Y avait-il encore quelque chose à faire ?
• À cause de ce que Jésus est, toute son œuvre était aussi certaine avant qu’après son accomplissement. C’est pourquoi Jésus dit en Jean 17 : 4, avant sa mort sur la croix : « J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ». La déclaration « Tout est accompli » intervient au moment où s’achèvent les heures de l’abandon qui constituaient de très loin l’étape la plus douloureuse, où Jésus était privé de la communion avec Dieu le Père. Et son entrée dans la mort du corps faisait partie de cet accomplissement. Jésus-Christ, s'étant livré lui-même à la mort... rendit son esprit, courbé sous le poids de nos péchés. Satan, le prince de ce monde, qui avait le pouvoir de la mort, bien que ne trouvant rien en Christ qui lui donnât un pouvoir quelconque sur lui, se réjouit de sa victoire. Mais sa joie fut de courte durée. Satan avait eu à soutenir le combat avec Jésus, il avait eu à déployer toute sa puissance, toute sa force, contre Celui qui avait pris notre cause en main. Puis, par la résurrection de Jésus, la Justice de Dieu était satisfaite et la puissance de Satan détruite : Par sa mort sur la croix et par sa résurrection, Jésus a détruit celui qui avait le pouvoir de la mort »
• La mort de Jésus sur la croix était nécessaire, ainsi que Sa résurrection. Oui, Dieu a ressuscité Jésus. « Et il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme » (Éphésiens 1 : 20, 21).
• Gardons les yeux fixés sur celui qui peut dire : « J’ai été mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles » (Apocalypse 1 : 18). En encore : « Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez » (Jean 14 : 19).
• Possédant la vie de Jésus-Christ ressuscité, le vrai croyant en Jésus est délivré de la crainte de la mort (Hébreux 2 : 14). Même s’il doit passer par ce chemin, la mort n’a plus pour lui son aiguillon : il s’endort « en Jésus » (1 Thessaloniciens 4 : 14), oui, il rejoint directement Jésus dans la gloire en attendant le jour glorieux de la résurrection.
• Que le souvenir de ce qu’a coûté au Seigneur Jésus notre salut éternel demeure dans nos cœurs, et nous attache à Lui ! Puissions-nous alors réaliser ce que dit l’apôtre : « Car l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts, et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Corinthiens 5 : 14, 15).
• Que Dieu nous accorde de vivre comme des affranchis de Jésus Christ, affranchis « de la loi du péché et de la mort » ! (Romains 8 : 1).
Jésus-Christ est le grand Vainqueur de la mort
« Comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même ainsi le Fils (de Dieu) donne la vie à qui Il veut » (Jean 5. 21).
Les évangiles nous montrent Jésus, “le Prince de la vie”, le Vainqueur de la mort, faisant face à la mort :
– Un enfant est mourant, son père supplie Jésus de venir avant qu'il meure. Jésus le renvoie avec ces mots : “Va, ton fils vit”. Le père croit la parole de Jésus, rentre chez lui et trouve l'enfant guéri (Jean 4. 46-53).
– Jésus est en route pour se rendre dans un autre village auprès d'une enfant de douze ans, mourante elle aussi, mais un message terrible parvient au père : « Ta fille est morte; pourquoi importuner encore le maître ? » Mais Jésus rassure le père et poursuit son chemin. Il trouve l'enfant morte sur son lit. La prenant par la main, il dit : « Jeune fille, je te dis, lève-toi ». Et elle se leva aussitôt (Marc 5. 35, 41).
– Un cortège funèbre croise la route de Jésus : le mort est le fils unique d'une veuve. Jésus s'approche et dit à la mère : “Ne pleure pas”. Puis il touche le cercueil. Et dit encore avec la même autorité : “Jeune homme, je te dis, lève-toi”, ainsi Jésus ressuscita le mort (Luc 7. 12-15).
– L'un des amis de Jésus est malade, et meurt. Quand Jésus arrive, le mort est dans le tombeau depuis quatre jours. Jésus ordonne d'enlever la pierre qui ferme le tombeau, et crie : “Lazare, sors !” Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, le visage enveloppé d'un suaire. “Déliez-le, et laissez-le aller”, ordonne Jésus (Jean 11. 39-44).
« En vérité, en vérité, je vous dis : L'heure vient, et c'est maintenant, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront » (Jean 5. 25).
Pourtant, un vendredi soir, deux hommes déposent un corps dans un tombeau tout neuf. Le défunt, c'est Jésus-Christ, le Fils de Dieu, celui qui ressuscite les morts. Est-ce possible ? Oui, Jésus a été crucifié jusqu'à mourir sur la croix. Mais, même si les êtres humains sont responsables de sa mort en Le crucifiant sur la croix, sachons que Jésus a donnée volontairement Sa vie : “Je laisse ma vie… Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même” (Jean 10. 17, 18). Après avoir ressuscité des êtres humains qui étaient décédés, Jésus le Fils de Dieu entre Lui-même dans le domaine de la mort !
Mais si Jésus donne Sa vie, c'est afin de la reprendre. Jésus dit : “J'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre” (Jean 10. 18). En effet, le troisième jour au dimanche matin, le tombeau est vide. Jésus est ressuscité, il a vaincu la mort, ôtant ainsi au diable son terrible pouvoir (Hébreux 2. 14-15). C'est une Victoire sans précédent, un triomphe définitif.
Un jour, à la voix puissante de Jésus le Fils de Dieu, à son cri de commandement, les corps des croyants en Jésus, retournés à la poussière, ressusciteront (1 Thessaloniciens 4. 16). La mort ne pourra en retenir aucun !
Pour bénéficier de cette glorieuse Victoire du Fils de Dieu sur la mort, il faut prêter l'oreille à sa voix. À ceux qui auront refusé d'écouter Sa voix, de recevoir Jésus et de mettre leur confiance en Lui pendant leur vie ici-bas, il leur sera alors une chose terrible : “la seconde mort” ou “l'étang de feu” (Apocalypse 20. 14). Dans ce lieu, la voix du Fils de Dieu ne retentira plus…
« Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie » (1 Jean 5. 11, 12).
« [Jésus] délivre tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage » Hébreux 2. 15
« La mort a été engloutie en victoire… Où est, ô mort, ta victoire?… Grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ! » 1 Corinthiens 15. 54-57
La mort est vaincue pour toujours
Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur (Romains 6. 23)
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. (Romains 3. 23-24)
Dieu ne veut pas la mort de l'être humain qui est la conséquence du péché, ni que l'être humain soit séparé définitivement de Lui quand il quittera cette terre. Dieu veut sauver, délivrer et changer parfaitement les cœurs et les vies des êtres humains. Puisque tous sont coupables devant Dieu, Dieu, Lui, veut faire miséricorde à tous. La Bible dit que "sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon” (Hébreux 9. 22). Où trouver alors le sang qui seul peut effacer les péchés, le sang d'une victime parfaite ? Seul le sang précieux de Jésus Christ peut purifier parfaitement les péchés du monde. La Bible dit : “Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16). Jésus, le Fils de Dieu, s'est fait homme pour donner, par son sacrifice à la croix, le sang précieux qui purifie de tout péché (1 Jean 1. 7). “Par une seule offrande, Christ a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés” (Hébreux 10. 14). Jésus a vaincu la mort, Il est ressuscité, vivant pour toujours. Jésus délivre de la mort éternelle quiconque qui croit et prend Dieu au mot en acceptant son don gratuit, celui de la Vie Éternelle.
« Jésus lui dit : Je suis la Résurrection et la Vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. » (Jean 11 : 25). Voilà ce que déclara Jésus-Christ devant le tombeau de Lazare, entouré d'une grande foule. En ressuscitant Lazare, mort depuis quatre jours, Jésus prouve Son pouvoir sur la mort. Ce pouvoir ne se limite pas à la résurrection corporelle, mais s'étend aussi à la résurrection pour la vie éternelle.
Voici la promesse que Jésus a dit au brigand repentant, mourant à ses côtés sur la croix de Golgotha, « Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23 : 43)
Jésus-Christ est mort par amour pour nous sur la croix de Golgotha, mais Il est ressuscité. De nombreux témoignages le confirment. C'est un événement historique. « Nous savons en effet que le Christ, depuis qu'il a été ramené de la mort à la vie, ne doit plus mourir : la mort n'a plus de pouvoir sur Lui » (Romains 6 : 9). « Je (Jésus) suis le Vivant, j'étais mort, mais maintenant je suis vivant pour toujours. Je détiens le pouvoir sur la mort et le monde des morts » (Apocalypse 1 : 18)
Dieu prend soin de répéter dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament : "Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités” (Jérémie 31. 34 ; Hébreux 10. 17).
Celui qui croit sincèrement en Jésus Christ ne mourra point mais il a déjà la Vie Éternelle. Quel bonheur !
Jésus-Christ est le Premier qui soit ressuscité d'entre les morts et Il vit pour l'éternité. Ceux qui croient en Jésus-Christ ressusciteront corporellement et vivront éternellement avec Christ dans sa Gloire. Tandis que ceux qui ont rejeté Jésus-Christ ressusciteront à la fin pour les peines éternelles en Enfer. « Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut précipité dans l'étang de feu. » (Apocalypse 20 : 15)