Connaître notre vraie identité
“Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi…” (Galates 2. 20).
Connaître votre vraie identité est important. Beaucoup d’entre nous s’identifient à leur emploi, leur carrière, leur statut social, sans se rendre compte que cela ne constitue pas leur vraie identité.
Trop de chrétiens sont retenus par des liens qu’ils ne comprennent souvent pas et qui les empêchent d’agir sous la puissance du Saint-Esprit. “Ils n’ont pas besoin d’un culte de délivrance”, “mais d’un contrôle d’identité !” Ils ont besoin de découvrir leur vraie identité en Jésus-Christ.
Si Dieu nous a sauvés et libérés du péché, ce n’est pas pour nous laisser tomber ensuite sous l’emprise de Satan. Paul écrit aux Galates : “Avec le Christ, je suis un crucifié ; je vis, mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi. Car ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi” (Galates 2. 19-20).
Avant notre conversion nous avions une identité basée sur notre emploi, notre statut social, notre manière de nous habiller, les relations que nous entretenions, etc… ; mais une nouvelle identité nous a été impartie le jour où nous sommes devenus une nouvelle personne en Christ. Or conserver deux identités opposées est impossible.
Pour devenir ce que nous sommes aujourd’hui, enfants de Dieu et cohéritiers du Royaume avec Christ, notre identité précédente doit être révoquée. Crucifier notre personne antérieure, notre vieille nature dirait Paul, est le seul moyen radical d’opérer cette renaissance avec Christ.
La croix est, pour ainsi dire, le bureau où nous faisons l’échange de notre vieille carte d’identité pour en obtenir une nouvelle !
“Considérez que vous êtes morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus Christ.” (Romains 6. 11).
Si Jésus est bien mort d’une mort physique et cruelle sur la croix de Golgotha, nous ne “mourons” qu’une mort spirituelle quand Christ entre dans notre vie et nous fait naître de nouveau.
Ressentir cette “mort” peut paraître étrange et peu réel. Pourtant Dieu nous voit comme saints et sans tache, dès lors que nos péchés ont été enlevés de nos épaules par l’œuvre de Christ.
Il connaît notre vraie identité mieux que nous-mêmes et Il désire que nous quittions ce cimetière où notre ancienne nature a été enterrée, pour vivre en tant qu’enfant de Dieu et fils/fille de Roi.
Certains chrétiens disent volontiers “je suis juste un pécheur sauvé par grâce”. L’ennui, c’est qu’une telle affirmation ne correspond pas à la réalité. Dieu ne nous considère plus comme pécheurs dès lors que Sa grâce nous a sauvés.
Plus juste serait de dire : “J’étais certes un pécheur que la grâce divine a sauvé, mais maintenant je fais partie d’une autre famille, celle de Dieu !”
Même si vous commettez des péchés, même si vous êtes attiré par diverses addictions, comme l’alcool ou la pornographie, néanmoins vous devez vous considérer comme un enfant de Dieu qui lutte encore contre des attirances de la chair, mais vos fautes ou vos chutes ne déterminent pas qui vous êtes.
Votre vraie identité n’en est pas affectée. N’oubliez pas que la vie chrétienne est, humainement pour nous, une impossibilité à vivre ici-bas.
Seule la puissance du Christ qui vit en nous peut réussir l’impossible ! Paul ajoute une autre incroyable vérité : “Nous, nous avons la pensée du Christ” (1 Corinthiens 2. 16). L’avez-vous bien compris ?
Nous avons désormais la capacité de penser selon Ses pensées ! Ce qui inclut les émotions, les désirs, les attitudes qui étaient celles de Christ quand Il vivait ici sur terre. Et qui plus est, notre vraie identité nous ouvre une nouvelle patrie : par la foi nous sommes déjà citoyens des cieux où nous rejoindrons un jour notre Sauveur. Car Il vit en nous !
“C’est par Lui que vous êtes dans le Christ Jésus, qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification et délivrance.” (1 Corinthiens 1. 30).
Jésus ne veut pas seulement entrer en nous et faire Sa demeure dans notre cœur. Il veut vivre en nous et à travers nous. Et si Sa vie s’exprime à travers notre comportement, nos paroles ou nos pensées, rien ne nous est désormais impossible. Certes, par la présence de Son Esprit, Il vit en nous, mais Il opère à travers nous à condition d’avoir notre coopération. Le Saint-Esprit nous accompagne quand nous témoignons de notre foi à nos voisins collègues ou amis.
Si nous négligeons de lire la Bible, Lui demander de faire naître dans notre cœur un vrai désir pour Sa parole est raisonnable, mais ne vous imaginez pas que soudain votre Bible se retrouvera sur vos genoux, ouverte à la bonne page !
Si nous voulons être efficaces, Sa Parole nous dit : “Offrez-vous à Dieu, comme des êtres revenus de la mort à la vie, et mettez-vous tout entier à Son service comme instruments pour établir ce qui est juste” (Romains 6. 13).
Car vivre la vie chrétienne est impossible en dépit de tous nos efforts. Elle est la conséquence de notre foi, du début jusqu’à la fin. Or notre foi dépend d’une relation avec le Christ vivant qui veut que nous nous identifiions à Lui au point que les autres ne pourront nous différencier.
Sagesse, justification, sanctification et liberté s’exprimeront ainsi à travers nous, dans notre vie de tous les jours, à condition de nous identifier à Lui sans réserve. “
Quelle est ma véritable identité ?” demanderez-vous ! Celle de quelqu’un qui a été pardonné à jamais de tout péché, accepté au sein de Sa famille, et aimé de Dieu sans la moindre arrière-pensée de Sa part.
Comprendre cette vérité vous encouragera à grandir et à développer votre maturité spirituelle.
En Jésus-Christ se trouve le sens de la vie
Dieu est le Créateur de tout ce qui existe, et Il a un plan pour sa création. Autrement dit, ce qui nous donne le sens véritable de la vie, c’est de découvrir le plan que Dieu a pour sa création. Pourquoi y a-t-il alors tant de personnes qui ne trouve pas quel est le vrai sens de la vie ?
C'est parce que l’être humain s'est rebellé contre Dieu. La conséquence du péché de l’être humain, c’est qu’il se sépare d’un Dieu saint, juste et bon et que par conséquent il tombe sous sa juste condamnation à cause de sa méchanceté, de sa désobéissance et de sa rébellion.
Y a-t-il encore un espoir d’échapper au juste jugement de Dieu ? Oui, car Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous et Il est ressuscité. Jésus-Christ, le Fils de Dieu sans péché, a supporté la condamnation que nous méritions pour que nous soyons sauvés en croyant en Lui.
Que doit faire l'être humain pour appartenir à Jésus et être ainsi sauvé ? L’être humain doit se détourner de sa rébellion et reconnaître la Seigneurie de Jésus-Christ. Si l’on se repent de ses péchés et si l’on reçoit par la foi Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur, Dieu efface notre péché, nous adopte comme ses enfants et nous amène au Ciel, auprès de Lui, dès que nous quittons ce monde. Lorsqu’on est au bénéfice d’un si grand salut, se pose la question de savoir comment l’on peut manifester sa reconnaissance pour un tel don si merveilleux.
La vie qui a un sens est une vie d’obéissance au Seigneur Jésus. L’être humain est sauvé en croyant en Jésus-Christ, mais s’il croit en Lui et s’il se sait sauvé, la vie prendra un nouveau sens, il pourra mener une vie d’obéissance qui honore Celui qui l’a sauvé.
La vie qui a un sens est une vie dans la communauté de l’Église. L’obéissance à Jésus-Christ implique, par respect pour ses commandements, d’intégrer une communauté de vie où l’on adore Jésus-Christ. C’est ce qu’on appelle une Église. Aucun être humain vraiment sauvé ne se dérobera au privilège de se rassembler avec ses frères et sœurs sauvés pour adorer le seul vrai Dieu, Jésus-Christ.
Oui, la vie trouve son vrai sens en Jésus-Christ. L’être humain ne peut découvrir le sens de la vie que s’il s'unit en Dieu son Créateur par le moyen de la foi en Jésus-Christ. Le Dieu de la Bible est Celui en qui la vie de l’être humain trouve toute sa signification.
Oui, Le vrai sens de la vie présente et éternelle se trouve dans le rétablissement de la relation avec Dieu que nous avions perdue quand Adam et Ève sont tombés dans le péché, ce qui n’est possible que par son fils Jésus-Christ (Actes 4. 12 ; Jean 14. 6 ; Jean 1. 12). Nous obtenons la vie éternelle en nous repentant de nos péchés (c’est-à-dire en décidant de ne plus continuer à les pratiquer) et en croyant véritablement en Jésus-Christ qui nous transforme et fait de nous de nouvelle créature si nous l’acceptons comme notre Seigneur et Sauveur.
Mais même si accepter Jésus comme Sauveur et Seigneur est une expérience merveilleuse, le vrai sens de la vie humaine ne se limite pas à cela : il consiste à commencer à suivre Jésus-Christ en tant que disciple, en apprenant de Lui, en passant du temps avec Lui dans sa Parole, la Bible, en communiquant avec Lui par la prière et en marchant dans l’obéissance à ses commandements. Si vous n’êtes pas encore chrétien(ne), vous vous direz peut-être ça n’a rien de très enthousiasmant ni d’épanouissant ! Mais Jésus a fait les affirmations suivantes :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. » (Matthieu 11. 28-30) « Je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. » (Jean 10.10b). « Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive ! En effet, celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la retrouvera » (Matthieu 16. 24-25). « Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire » (Psaumes 37. 4).
Tous ces versets disent que nous avons un choix à faire. Nous pouvons continuer à chercher à diriger nous-mêmes notre vie, sans jamais parvenir à combler notre vide intérieur, ou nous pouvons choisir de suivre Dieu de tout notre cœur et de rechercher sa volonté pour nous, avec pour résultat une vie pleinement remplie, épanouissante et satisfaisante, qui comblera les désirs de notre cœur.Dieu notre Créateur nous aime et veut le meilleur pour nous (pas nécessairement une vie facile, mais épanouissante). Seuls les disciples consacrés à Jésus-Christ, qui ont renoncé à leurs propres désirs pour poursuivre Ses desseins, Le verront agir pleinement. Ils ont payé le prix (un abandon total à Christ et à sa volonté), ils vivent une vie pleinement épanouie et font face à eux-mêmes, à leurs semblables et à Dieu leur Créateur sans aucun regret. Avez-vous payé le prix ? Êtes-vous prêt(e) à le faire ? Si oui, vous n’aurez plus soif d’un sens à votre vie car vous l'aurez trouvé.
Pardonnés et pourtant responsables
Un maître envoie ses ouvriers ensemencer son champ. Supposons que ceux-ci, au lieu de semer du blé, jettent en terre de mauvaises graines. Le maître apprend la faute, les ouvriers la regrettent, et le maître pardonne, il ne renvoie pas ses ouvriers. Ce pardon généreux changera-t-il la nature de la récolte ? Quand la saison viendra, au lieu d'épis dorés, les serviteurs verront le champ plein de mauvaises herbes. Vont-ils alors douter du pardon de leur maître ? Nullement. La grâce pardonne, mais « ce qu'un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Galates 6. 7).
C'est par la Grâce de Dieu, sa faveur imméritée, que nous sommes sauvés et que nous devenons ses enfants. Nous qui sommes enfants de Dieu, nous ne pouvons pas perdre le salut une fois que nous avons cru au Seigneur Jésus qui s'est sacrifié pour nous à la croix pour nos péchés. Jésus nous a rachetés et il nous a justifiés. Quels que soient nos manquements, si grandes que soient nos fautes, nos péchés, que nous commettons à cause de notre nature humaine, nous allons subir leurs conséquences. Mais nous restons enfants de Dieu pour toujours, car nous avons accepté le sacrifice de Jésus à la croix, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.
Mais notre vie chrétienne sur la terre est faite de choix, d'engagements dont nous sommes responsables, et Dieu en tient compte. Il permet que nous subissions les conséquences heureuses ou fâcheuses de nos actes et de nos décisions.
Toutefois, selon la sagesse de Dieu qui nous aime parfaitement, “s'il afflige, il a aussi compassion, selon la grandeur de ses bontés” (Lamentations 3. 32). Ses bontés sont notre suprême ressource pour faire face à nos responsabilités.
Le bien et le mal
L'apôtre Paul écrivait aux Romains : « Ils se sont égarés dans leurs raisonnements, et leur coeur privé d'intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1. 21).
Mais il y a plus grave encore. Certains refusent d'adhérer aux commandements de Dieu, au nom, disent-ils, de leur propre conscience. Ils refusent les vérités bibliques. C'est pour eux que Jésus a dit : « La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs oeuvres étaient mauvaises » (Jean 3. 19).
La notion du bien et du mal a été modifiée radicalement en peu d'années dans notre monde matérialiste et de plus en plus immorale.
Nous enfants de Dieu, allons-nous suivre le courant du monde et faire comme les autres sans que notre conscience s'alarme ? C'est pourtant bien notre conscience qui devrait nous permettre de discerner ce qui est bien et ce qui est mal. Mais notre conscience a besoin d'être éclairée et guidée par la Parole de Dieu. Ne laissons pas les courants de pensée de toute sorte la “formater” à leur gré. Cherchons à connaître ce que sont le bien et le mal selon la pensée de Dieu. Il nous l'a révélé dans la Bible, sa Parole. Lisons-la et laissons-nous instruire par elle, sans compromis avec les théories d'êtres humains conduits – souvent à leur insu – par Satan, “le père du mensonge” (Jean 8. 44). Exerçons-nous à avoir “une bonne conscience, ayant le désir de bien nous conduire à tous égards” (Hébreux 13. 18). Que notre vie et nos relations soient pures, l'expression d'un amour vrai, un écho à ce qui caractérisait la vie de Jésus, qui “a passé de lieu en lieu, faisant du bien” (Actes 10. 38).
Pour celui qui sait bien qu'il a, comme tout être humain, commis des fautes, et qui refuse la foi en Jésus-Christ pour être sauver, il n'y a pas de salut. Mais celui qui reconnaît qu'il est un pécheur et en demande pardon, celui-là trouve la lumière, la foi et le salut apportés par le Christ Jésus.
Ne laissons pas notre conscience dévier selon les idées du moment et selon ce qui, peut-être, nous arrange personnellement. Cherchons la Vérité dans la Parole de Dieu apportée par Jésus dans ce monde.
La seule voie vers le Ciel est par la foi en Christ
« Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16. 31).
La voie qui mène au Ciel, ami lecteur, est par la foi en Christ. Vous ne pouvez pas être sauvé par vos bonnes actions, mais vos mauvaises œuvres vous condamnent si vous ne placez pas votre foi en Christ. Rien de ce que vous pouvez faire ne vous sauvera. Une fois sauvé, le cœur considère comme un privilège merveilleux que de marcher dans les voies de Dieu et d’obéir à sa volonté. Pourtant, avant que Dieu nous donne la foi, tous nos efforts à garder ses commandements ne feront que nous plonger plus profond dans la boue et ne contribueront en rien à notre salut.
La seule voie vers le Ciel est par la foi en Christ. Simplement expliquée, la foi signifie croire en Christ. Nous voyons que Christ nous ordonne de croire en Lui, ou de nous confier en Lui. Nous ne ressentons en nous aucune raison qui nous permette de faire cela. Mais Il nous l’ordonne. Aussi, sans prendre en compte notre caractère ou la moindre préparation que nous puissions ressentir en nous, nous obéissons à cet ordre. Nous nous lançons sur Christ, et nous nous confions entièrement en Christ.
Voici ce qu’est la foi. Nous fermons les yeux à toutes les preuves d’un espoir présent en nous et nous nous élançons dans les bras tout-puissants du Rédempteur. Les Saintes Écritures parlent de se reposer sur Christ, de s’en remettre à Lui, ou de placer tout notre poids sur sa croix. Nous cessons de chercher à nous tenir debout par nos propres forces et nous nous confions entièrement à la stabilité du Rocher éternel. Abandonner notre âme entre les mains de Jésus est l’essence même de la foi. C’est recevoir Christ dans le vide de notre être. Par la foi, nous amenons notre vase dont nous avons compris le vide et nous le plaçons là où l’eau coule. Nous recevons alors la plénitude de Christ, grâce sur grâce. La beauté ou la propreté de notre vase ne nous désaltèrent pas, mais c'est simplement le fait que nous le plaçons là où coule l’eau de la vie.
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2. 8-9).
Notre part dans notre salut est d’avoir la foi. Mais même cette foi ne vient pas de nous, elle est le don de Dieu. Nous n’avons pas la foi de nous-mêmes et ne l’exprimons pas par notre propre force. Premièrement, nous n’avons pas en nous-mêmes ce qui est nécessaire. De plus, même si nous l’avions, Dieu ne voudrait pas que nous l’utilisions. Sinon, le salut dépendrait en partie de nos œuvres, et nous aurions certaines raisons de nous en glorifier. Paul insiste ici sur le fait que même la foi ne vient pas de nous si Dieu ne nous la donne d’abord.
Pour les versets d'Éphésiens 2. 8-9, certains s’opposent à cette interprétation et disent que le terme foi (pistis) est féminin alors que cela (touto) est neutre. "Cela" ne pose pas de problème, pour autant qu’on comprenne que "cela" ne renvoie pas précisément à foi, mais à l’acte de croire. De plus, cette interprétation est celle qui donne le meilleur sens au texte, puisque si "cela" renvoie à c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi (donc la phrase complète), l’addition de "cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu" est superflue, puisque la grâce est par définition un don immérité de Dieu. Si le salut est par grâce, il faut qu’il soit un don immérité de Dieu. La foi est présentée comme un don dans 2 Pierre 1. 1, Philippiens 1. 29 et Actes 3. 16.
On raconte l’histoire d’un vieil homme qui arriva avec empressement mais très en retard à une réunion de réveil et trouva les ouvriers en train de démonter la tente dans laquelle la réunion avait eu lieu. Hors de lui d’avoir manqué l’évangéliste, il décida alors de demander à l’un des ouvriers ce qu’il pouvait faire pour être sauvé. L’ouvrier, qui était chrétien, lui répondit : « Vous ne pouvez rien faire. Il est trop tard. » Horrifié, l’homme demanda alors : « Comment ça ? Comment peut-il être trop tard ? » L’ouvrier lui répondit : « Tout a déjà été fait. Tout ce qu’il vous reste à faire, c’est le croire. »
Tout le monde vit par la foi. Quand nous ouvrons une boîte de conserve ou buvons un verre d’eau, nous avons foi qu’ils ne sont pas contaminés. Lorsque nous traversons un pont, nous avons foi en sa solidité. Quand nous mettons notre argent en banque, nous avons foi en sa sécurité. La vie est une suite ininterrompue d’actes de foi. Aucun être humain, aussi sceptique et auto-suffisant soit-il, ne pourrait vivre un jour sans poser des actes de foi.
Les faits d’appartenir à une Église, d’être baptisé, confirmé, de faire la charité et d’être un bon voisin ne peuvent pas procurer le salut. Non plus que prendre la communion, observer les Dix Commandements ou vivre en obéissant au Sermon sur la montagne. La seule chose que quelqu’un puisse faire qui joue un rôle quelconque dans le salut, c’est de mettre sa foi en ce que Jésus-Christ a fait pour lui.
Lorsque nous acceptons l’œuvre complète de Christ pour nous, nous agissons par la foi que nous a donnée la grâce de Dieu. C’est là l’acte suprême de foi humain, l’acte qui, bien qu’il soit fait par nous, vient premièrement de Dieu — c’est le don qu’il nous fait par sa grâce. Lorsque quelqu’un s’étouffe ou se noie et arrête de respirer, il n’y a rien qu’il puisse faire. S’il se remet jamais à respirer, ce sera parce que quelqu’un a réactivé sa respiration. Celui qui est spirituellement mort ne peut même pas prendre une décision par la foi à moins que Dieu n’introduise d’abord en lui le souffle de la vie spirituelle. Avoir la foi, c’est tout simplement exhaler le souffle que procure la grâce de Dieu. Pourtant, ce qui est paradoxal, c’est que nous devons avoir cette foi ou être jugés coupables de ne pas l’avoir (voir Jean 5. 40). Évidemment, s’il est vrai que le salut est entièrement le produit de la grâce de Dieu, il n’est point par les œuvres. L’effort humain n’y est pour rien (voir Romains 3. 23 ; Galates 2. 16). Et ainsi, personne ne [peut] se [glorifier] comme s’il avait fait quelque chose. Il n’existe aucune cause d’orgueil dans le fait d’être sauvé (voir Romains 3. 27 ; 4. 5 ; 1 Corinthiens 1. 31). Pourtant, les bonnes œuvres ont une grande importance, comme Paul s’empresse de l’affirmer.
Le si grand Salut de Dieu
Être perdu c'est être séparé de Dieu, c'est-à-dire être mort dans le péché. Être sauvé, c'est être réconcilié avec Lui, rétabli dans sa communion et ainsi avoir la vie éternelle. L'œuvre du salut a été accomplie à la croix par le Seigneur Jésus-Christ et le moyen d'y accéder c'est la foi. Si bien que nous pouvons dire que nous sommes sauvés par la croix de Christ, par le moyen de la foi.
Le salut de Dieu est appelé "un si grand salut" pour deux raisons :
- Premièrement, il est universel, il s'adresse à tous les êtres humains. "Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée" (Tite 2:11). "Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes" (Romains 5. 18). De nombreux autres passages des Écritures affirment que l'Amour de Dieu se manifeste envers tous sans distinction, que Jésus est la victime expiatoire pour les péchés du monde entier. "Il est lui–même l’expiation pour nos péchés ; non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier" (1 Jean 2. 2). Les Écritures dans leur ensemble rendent témoignage de l'accès au salut et de sa gratuité, pour tous les êtres humains. C'est une grâce, un don gratuit de Dieu : "Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu" (Éphésiens 2. 8). L'œuvre de rédemption accomplie par Christ va même au delà des êtres humains il est une espérance pour toutes les créatures. "Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité ; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance c’est que la création elle–même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire" (Romains 8. 20-21).
- Puis Il englobe toutes les choses dont Dieu nous sauve : nos péchés, nos maladies, nos infirmités, nos détresses, le pouvoir du diable et des esprits méchants. C'est un grand salut, dont nous devons connaitre et comprendre toute la dimension. "Afin que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu" (Éphésiens 3. 18-19). La hauteur, il s'élève jusqu'au Ciel, jusqu'au Trône même de Dieu, où Jésus-Christ s'est assis à la droite de son Père, il pénètre au delà du voile, dans le lieu très saint de la présence de Dieu. La profondeur, Il descend jusque dans l'abîme, afin de nous en faire remonter et nous faire asseoir avec lui dans les lieux célestes. Il nous délivre des abîmes du péché, du pouvoir du malin et de ses puissances de ténèbres. La longueur, c'est un salut éternel qui se situe dans le temps éternel de Dieu et dans la distance infinie de son amour, atteignant le pécheur le plus éloigné. La largeur, Il s'étend à tous les êtres humains et il couvre tous les péchés, même ceux qui nous paraissent les plus graves, les plus odieux…
Le salut apporté par le Seigneur Jésus-Christ concerne notre être entier…notre esprit, notre âme, notre corps. Jésus dit lui-même : J'ai guéri un homme tout entier (Jean 7. 23b). Le salut de Dieu comprend la restauration spirituelle, morale et même physique de notre être. L'apôtre Paul écrit : "Or le Dieu de paix lui–même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus Christ" (1 Thessaloniciens 5. 23). Il se situe dans notre présent et dans notre futur éternel (1 Timothée 4. 8). "Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses." (Philippiens 3. 20-21). Le salut, c'est l'expression de l'Amour du Père, de son Fils Jésus-Christ et de l'Esprit Saint dans toutes les choses pour lesquelles nous avons besoin d'être secourus et sauvés, délivrés.
Nous pouvons énumérer avec la Bible tout ce dont Jésus nous sauve :
- "Il nous a délivrés de nos péchés par son sang" (Apocalypse 1. 5). "En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce" (Ephésiens 1. 7).
- Il nous a acquis la guérison de nos maladies et de nos infirmités par ses meurtrissures. "Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies" (Matthieu 8. 17b). "Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Esaïe 53. 3-5).
- Il nous a délivrés du pouvoir du diable, des démons et de tout esprit méchant (Colossiens 1. 13).
- Il nous sauve de nos malheurs, de nos ennemis et de toutes nos détresses (Jérémie 30. 7, Psaumes 44. 8, Esaïe 63. 9).
- Il nous sauve surtout du châtiment éternel.
- Il nous réconcilie avec Dieu afin que nous nous devenons les enfants de Dieu, citoyens du royaume de Dieu, héritiers de toutes les promesses divines.
Oui, ce salut comporte toutes les délivrances, aussi bien terrestres que spirituelles. Jésus a sauvé Zachée de ses péchés (Luc 19. 1-10), la femme samaritaine de sa confusion (Jean 4. 1-42), Marie de Magdala des démons qui la tourmentaient (Marc 16. 9) , la femme atteinte d'une perte de sang (Luc 8. 43-48), des multitudes de leurs maladies et infirmités (Matthieu 15. 30), Pierre de la noyade (Matthieu 14. 28-31), Lazare de la mort (Jean 11. 43-44), etc... Dans l'Ancien Testament, le principal mot hébreu utilisé pour "salut" a le sens premier de "mettre au large" (Psaumes 18. 36), libérer de toute servitude. Exemple : Dieu a sauvé les Israélites de l'esclavage de l'Égypte. Jésus a utilisé le terme "sauver" et d’autres mots semblables pour décrire sa mission : "Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Luc 19. 10). "Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs". (Luc 5. 31). Jésus se présente lui-même comme le salut en disant à Zachée qui le recevait chez lui : "Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Luc 19. 9-10). L'apôtre Pierre répondant à la menace des chefs d'Israël affirme : "Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4. 12). L'apôtre Jean lui rend témoignage en ces termes : "Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde" (1 Jean 4. 14). C'est aussi ce que constataient ceux qui l'entendaient : "... nous l’avons entendu nous–mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde" (Jean 4. 42). Enfin l'auteur de l'épitre aux Hébreux a écrit : "Il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel" (Hébreux 5. 9). Conscients de la vérité proclamée par la Parole de Dieu, concernant notre Sauveur et le salut qu'il a accompli pour nous, nous devons mettre notre foi en lui, et en lui seul, pour être sauvés. Notre part, c'est de recevoir, d'accepter le salut de Dieu et le moyen c'est la foi en Christ. "Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu" (Jean 1. 12).
(2) Le rôle du Berger
Ce n'est pas par hasard que Jésus a choisi l'image du berger et de ses brebis pour illustrer son rôle en faveur de ses rachetés. Jésus a voulu faire ressortir les préoccupations d'un véritable et bon berger : - la recherche de la brebis perdue, - la volonté de la trouver et de la sauver au prix même de sa vie, - la préoccupation de son bien être, par les soins constants dont il l'entoure, - le souci de la sécurité permanente et éternelle de ses brebis.
Déjà dans l'Ancien Testament, Dieu est présenté comme celui qui prend soin de son peuple Israël. Après l'avoir formé et sauvé, Dieu le conduisit par un chemin difficile vers un pays d'abondance et Il veilla sur lui constamment, le défendit contre ses ennemis, l'instruisit, l'avertissa par ses prophètes et ses juges, par les bergers qu'Il leur envoie. Souvent, Dieu châtiait son peuple avec justice, mais avec mesure, dans sa compassion et sa bonté, le ramenant quand il s'égare, le délivrant de la main de ses ennemis. Il y a un texte merveilleux et très émouvant concernant la relation de Dieu avec Israël dans Ézéchiel 34. 12-34 : "Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité. Je les retirerai d’entre les peuples, je les rassemblerai des diverses contrées, et je les ramènerai dans leur pays; je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, le long des ruisseaux, et dans tous les lieux habités du pays. Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur demeure sera sur les montagnes élevées d’Israël; là elles reposeront dans un agréable asile, et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d’Israël. C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Éternel" (Ézéchiel 34. 12-15).
Nous retrouvons toutes ces caractéristiques dans la relation du Seigneur Jésus-Christ, le bon Berger, avec ceux qui Lui appartiennent. Il donne sa vie pour ses brebis, les sauvant de leurs péchés et du pouvoir du diable. Il les rassemble pour former un peuple, un troupeau qui Lui appartient, son Église, qu'il met à part, selon la signification de "sanctifier". Il les conduit par le Saint-Esprit, en établissant différents ministères ou service : les évangélistes pour appeler les brebis, les pasteurs pour en prendre soin, les prophètes pour les exhorter, les docteurs-enseignants pour les instruire, les apôtres pour coordonner l'ensemble. C'est le troupeau de Jésus sur lequel Il veille constamment pour le protéger du diable qui cherche à dévorer ; ou pour le délivrer lorsque ceux qui le composent sont tombés entre les griffes du malin ou ont été entraînés par les ruses du diable. Jésus est le Souverain Pasteur des brebis, le gardien de nos âmes vers lequel nous sommes venus… Jésus dit : "Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis" (Jean 10. 11). "Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un" (Jean 10. 27-30).
Nous pouvons aussi appliquer au Seigneur Jésus-Christ et à son Eglise les paroles que le prophète Ezéchiel prononçait de la part de Dieu pour Israël. Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, Il fait la revue de ses brebis, Il les recueille de tous les lieux où elles sont dispersées. C’est LUI qui fait paître ses brebis, qui leur donne du repos, qui veille sur elles et en prend soin selon ce qui est encore écrit dans Ezéchiel : "C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Eternel. Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade. Mais je détruirai celles qui sont grasses et vigoureuses. Je veux les paître avec justice" (Ezechiel 34. 15-16). Jésus dit lui-même : "Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis" (Jean 10. 10b-11). "Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père" (Jean 10. 28, 29). Nous avons en Jésus un merveilleux Berger vigilant. Il est important que nous soyons convaincus de sa présence constante et de ses soins attentifs.
(1) Jésus-Christ est notre Berger
Lorsque nous cherchons à connaître notre Seigneur Jésus-Christ, il y a un aspect important de sa personnalité que nous devons découvrir : "LE BERGER". Jésus se présente Lui-même comme un Berger en disant : "Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis" (Jean 10. 11). "Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent" (Jean 10. 14).
Dans Jean 10, Jésus précise la relation qui existe entre Lui et ceux qui croient en Lui et qui Lui appartiennent. Il ne suffit pas seulement de croire en Jésus de manière théorique. Nous devons accepter qu'Il se charge de notre vie et nous dirige comme un berger qui veille sur ses brebis, en prend soin et les conduit. Jésus est "Le bon berger" d'un troupeau composé d'hommes et de femmes qu'Il s'est acquis au prix de son propre sang, afin qu'Il lui appartienne, dont Il va prendre soin (paître), sur lequel Jésus Lui même veille constamment, le protège, le défend et le conduit dans les choses les meilleures, Souvenons nous de ses propres paroles : "Je suis le bon berger, je connais mes brebis" (Jean 10.14). Jésus appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent..."Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père" (Jean 10. 27-29). La connaissance que le Seigneur a de ses brebis est parfaite et personnelle : Il nous connait par notre nom, et cette connaissance est réciproque. Jésus dit : "Je connais mes brebis, et elles me connaissent" (Jean 10. 14). "Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit" (Jean 10. 3).
Après nous avoir appelés et attirés à Lui, Jésus nous conduit dans une expérience de vie éternelle, abondante, paisible, heureuse : de bons pâturages, des sources d'eau pures et abondantes, ce qui signifie le bien-être de ceux qui sont entrés dans sa bergerie. Les Écritures emploient souvent cette image du berger paissant ses brebis, pour illustrer la relation de Dieu avec Israël dans l'Ancien Testament (voir Esaïe 40. 11, 30-31 ; Psaumes 78. 52) et de Jésus avec son Église, dans le Nouveau Testament. "Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert" (Psaumes 78. 52). Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein; Il conduira les brebis qui allaitent (Ézéchiel 34. 11). Le Nouveau Testament présente Jésus comme "le grand pasteur (berger) des brebis" (Hébreux 13. 20). Concernant la situation de ceux et celles qui ont cru à Christ, l'apôtre Pierre a écrit : Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes (1 Pierre 2. 25). Ici, il ne s'agit plus seulement d'Israël, mais de tous ceux qui dans toutes les nations sont devenus enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ, les rachetés issus de tous les peuples, toutes les races, de toutes les langues (Apocalypse 7. 9).
Dans cette relation de Berger avec des hommes et des femmes présentés comme des brebis, nous remarquons plusieurs phases :
a) Il s'agit de "brebis perdues" : "Car vous étiez comme des brebis errantes. Des brebis qui n'avaient pas de berger." (1 Pierre 2. 25 ; Marc 6. 34). "Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie." (Ésaïe 53. 6). Il s'agit là, nous l'avons compris, des pécheurs que nous étions, perdus par nos péchés, errants dans l'ignorance de la grâce de Dieu, sans véritable sauveur et guide : "Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres…" (Éphésiens 2. 1-3).
b) Jésus est le Sauveur des brebis : Il enseigne que le moyen de notre salut, c'est l'offrande de sa vie : "Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis" (Jean 10. 7). "Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis" (Jean 10. 11). Jésus se présente, comme le Sauveur qui accomplit l'œuvre du salut, qui ouvre la porte pour le pardon des péchés et la vie éternelle. Celui ou celle qui entre par cette porte est sauvé. C'est par la foi en Jésus-Christ que nous entrons dans le salut de Dieu. "Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages" (Jean 10. 9). Dans le processus du salut de Dieu pour nous, il y a aussi la démarche du berger : il cherche, il appelle les brebis perdues. Nous comprenons par là, tous les moyens que le Seigneur met en œuvre pour attirer notre attention, nous faire comprendre son amour, nous attirer à Lui en suscitant la foi dans notre cœur par l'annonce de l'Évangile sous différentes formes : prédication, témoignages, etc. A chaque fois que quelqu'un entend le message de l'Évangile, il s'agit de la voix du berger appelant sa brebis. "Les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix." (Jean 10. 3-4). "Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi" (Apocalypse 3. 20).
c) Les brebis suivent leur berger. Par cette image, nous découvrons le grand principe de la foi : une relation personnelle et particulière entre le Seigneur Jésus-Christ et ses rachetés. "Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix" (Jean 10. 4). Il y a une connaissance spirituelle personnelle qui s'établit entre Jésus le Sauveur-Berger et ses rachetés-brebis : "Je connais mes brebis, et elles me connaissent" (Jean 10. 14). Il ne s'agit pas là d'une connaissance idéologique, religieuse, intellectuelle, mais d'un témoignage intérieur inspiré par le Saint-Esprit, qui établit un lien d'attachement entre le berger et sa brebis, entre Jésus et son racheté. C'est une réalité spirituelle assez mystérieuse qui a son image dans la relation des bergers et de leurs troupeaux sur le plan naturel. Lorsque plusieurs bergers se rencontrent, leurs troupeaux se mélangent ; et au moment de la séparation, chaque berger appelle ses brebis et toutes se rassemblent alors derrière leur berger respectif et le suivent, car chacune de ces brebis connait la voix de son berger. C'est cette image que Jésus prend pour expliquer la relation spirituelle et personnelle qui existe entre Lui et chacun de ses rachetés.
Il faut souligner que chaque brebis a un nom particulier que lui donne son berger. Il en est de même dans notre relation spirituelle avec Jésus. "Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit" (Apocalypse 2. 17). Lors de notre conversion à Christ, le Saint-Esprit crée en nous une sensibilité spirituelle qui nous rend capable de percevoir l'appel personnel que Christ nous adresse. C'est certainement incompréhensible sur le plan de l'analyse intellectuelle, mais c'est une réalité merveilleuse pour ceux qui la vivent.
Lire la suite : (2) Le rôle du Berger
À propos de ceux qui sont décédés
OÙ VONT LES MORTS ? QUE FONT LES MORTS DANS L'AU-DELA ? LES MORTS PEUVENT-ILS INTERVENIR POUR NOUS ?
OU VONT LES MORTS ?
Je vous invite à lire Luc 16.19-31.
Dans l'enseignement de Jésus sur l'au-delà, deux destinées possibles sont devant nous. Le pauvre Lazare, et l'homme riche, continuent de vivre, après leur mort. Lazare dans un lieu de repos; le riche dans un lieu de tourments.
Notons bien que le riche ne souffre pas parce qu'il était riche, et que le pauvre ne jouit pas du repos parce qu'il était pauvre. L'Évangile nous apporte un tout autre enseignement sur la question de l'au-delà.
Jésus a fait une distinction très nette entre deux endroits dans l'au-delà. Le premier qu'il appelle « le sein d'Abraham », et le second « le séjour des morts ». Deux sortes de vie sur la terre, deux voies, deux destinées éternelles, deux lieux différents dans l'au-delà.
Cette vérité dérange beaucoup de personnes. Mais nous n'y changerons rien et nous ne pouvons faire Dieu à notre image.
Si l'on parle de lieu de tourment, bien des gens rient et se moquent de la Bible. Certains disent avec arrogance : « Si je me retrouve en Enfer, tant mieux, j'aurai plus chaud ! » Misérables incrédules, s'ils savaient ce qui les attends en Enfer !
Nous ne pouvons pas changer la vérité éternelle de Dieu. N'en déplaise à ceux qui le proclament, qui le chantent. Non, nous n'irons pas tous au Paradis, les méchants et les gentils. Dieu ne sauvera pas tout le monde car tout le monde ne croient pas en Lui. La Bible dit : « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu » (Apocalypse 20. 12-15).
Parlant du Jugement qu'il exercerait un jour, Jésus a déclaré, dans un langage imagé, qu'il mettrait les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche » (Matthieu 25. 33); et il a ajouté: « Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle » (Matthieu 25. 46).
Revenons au texte de Luc 16.19-31. Avez-vous remarqué que, dans l'au-delà, dans son châtiment, dans son affreux tourment, le riche reste conscient. Le riche lève les yeux, il voit, il parle, il pense. Voilà qui anéantit la doctrine de l'anéantissement des damnés. Dans l'au-delà, les damnés ne cesseront pas d'exister, mais ils souffriront consciemment et atrocement et ce, pour l'éternité.
Voici une autre réalité. Il n'y a pas de délai entre la mort de Lazare et le lieu de repos où il est porté par les anges. Il n'y a pas non plus de délai entre le décès de l'homme riche et le séjour des morts où le riche se retrouve immédiatement et où il est tourmenté.
Par ailleurs, Jésus ne parle en aucune façon d'un troisième lieu possible, un passage transitoire, un endroit où l'on purgerait nos peines. C'est soit le lieu de repos, soit le lieu de tourments. Entre les deux, il y a « un grand abîme » infranchissable (Luc 16. 26).
Rappelons qu'il « est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9. 27). Le purgatoire a été une invention de l'Eglise catholique ». Mais nous n'en trouvons nulle trace dans les Saintes Ecritures.
Lors de la crucifixion de notre Seigneur, « on conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus...L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant: N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l'autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23. 32, 39-43).
Pour le criminel repentant, pas de délai. Jésus dit : « Aujourd'hui tu seras avec moi ». Pas de purgatoire, mais le paradis. Jésus déclare: « ...avec moi dans le paradis ». C'est la réponse divine à la repentance sincère et à la foi de l'homme coupable ; foi placée en Jésus-Christ mourant pour les péchés du monde entier.
QUE FONT LES MORTS DANS L'AU-DELA ?
Pour ce qui est des âmes sauvées par la foi en Jésus-Christ, puisque « le sein d'Abraham » n'existe plus, ils sont tous dans le Ciel, auprès de Jésus, Ils y ont le bonheur et la joie parfaits et infinis. Jésus dit en effet : « Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham...Il [le riche] vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein » (Luc 16. 22, 23).
Que signifiait cette expression ? Le sein d'Abraham évoquait la présence, la compagnie de cet homme de foi. Mais pourquoi Abraham ? Parce qu'il est le père des croyants. La Bible dit : « Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse » (Galates 3. 26-29).
Les âmes sauvées jouissent d'un repos et d'une consolation éternels. A propos de Lazare, Jésus dit : « Maintenant, il est ici consolé » (Luc 16. 25). Elles partagent la gloire magnifique de Christ. Elles sont dans la douce et délicieuse présence de Jésus. L'apôtre Paul dit: « Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. Mais s'il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés: j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur » (Philippiens 1. 21-23); et encore : « Nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5. 8).
Pour les âmes perdues, il en est tout autrement. Elles souffrent atrocement. À propos du riche, Christ déclare : « Dans le séjour des morts, il leva les yeux...Il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme » (Luc 16. 23-24) ; et encore : « toi, tu souffres » (Luc 16. 25); et encore : « ...qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments » (Luc 16. 28).
Jésus a jugé bon de nous mettre au clair sur ces questions.
LES MORTS PEUVENT-ILS INTERVENIR POUR NOUS ?
Voici ce que Jésus a enseigné : « Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham d'envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j'ai cinq frères. C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu'ils les écoutent. Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit: S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait » (Luc 16. 27-31).
L'enseignement de Jésus est clair. Les morts ne peuvent absolument rien faire en faveur des vivants : ni communiquer avec eux, ni les prévenir, ni leur parler, ni leur envoyer quelqu'un de l'au-delà.
C'est une très grave erreur de penser que les morts peuvent entrer en contact avec nous. Dans la loi de Moïse, Dieu était d'une extrême sévérité à l'égard des personnes tentées de se livrer à de telles pratiques : « Si quelqu'un s'adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, je je retrancherai du milieu de son peuple » (Lévitique 20. 6).
Les morts ne peuvent en aucun cas intervenir pour nous, que ce soit directement ou indirectement. Nous ne pouvons pas nous adresser à eux, même si l'intention n'est pas de le pratiquer. La Bible déclare : « Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2. 5). Le seul à travers lequel nous pouvons nous approcher de Dieu est JÉSUS.
L'Amour merveilleux de Dieu
Dieu nous a montré à quel point il nous aime : lorsque nous étions encore pécheurs, Jésus Christ est mort pour nous. (Romains 5 : 8)
Par ceci nous avons connu l'amour de Dieu, c'est que le Christ Jésus a donné sa vie pour nous. (1 Jean 3, 16)
La source de son Amour : C'est dans son propre coeur, et là seulement, que Dieu a trouvé un motif à son parfait Amour pour nous. Dieu nous aime, non parce que nous le méritons, mais parce qu'Il est Amour. Aimer est donc la nature du Dieu d'Amour (1 Jean 4 : 8, 16).
L'objet de son Amour : C'est vous, c'est moi ; ce sont tous les êtres humains, y compris les plus coupables. Le seul vrai Dieu, qui est Saint et Amour, hait le péché et Il aime le pécheur. Pour chaque être humain qui croit en Jésus, qui se repent de ses péchés et qui met toute sa confiance en Jésus pour son Salut, Dieu lui fait grâce et lui offre la Vie Éternelle.
La mesure de son Amour : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3, 16). Dieu aime tous les êtres humains et Il veut que chaque être humain se repente de ses péchés et place sa confiance en Jésus-Christ. Oui, La Bible qui est la Parole de Dieu nous l'affirme et Dieu nous en donne la preuve. Pourtant, on entend des réflexions de ce genre : si Dieu aimait ses créatures, permettrait-il tant de souffrances et d'injustices ? Comprenons simplement que celles-ci sont la conséquence du péché et il faut considérer l'Amour de Dieu dans la perspective de l'éternité. Nous êtres humains, si nous voulons apprendre ce qu'est l'Amour de Dieu, parfait, absolu et infini, pensons à la croix de Golgotha, pensons à Dieu donnant son Fils bien-aimé Jésus-Christ pour le salut de ses ennemis.
L'Amour de Dieu est un océan d'Amour inépuisable. Mais encore il faut y puiser et répondre alors à l'invitation que le Seigneur Jésus vous adresse : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive" (Jean 7, 37).