paradis
Qui chanteront les cantiques du Ciel ?
"À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles !" (Apocalypse 1. 5, 6)
"A celui qui fait des œuvres, le salaire n'est pas compté comme une grâce, mais comme un dû ; tandis qu'à celui qui, sans faire des œuvres, croit en Celui qui justifie l'impie, sa foi est comptée à justice." (Romains 4. 4, 5)
Un chrétien raconte sa discussion avec son ami, il dit :
Mon ami pensait avoir quelques « chances » d'aller au Ciel, parce que, disait-il, il avait toujours été bon pour sa femme et ses enfants, et n'avait jamais fait de mal volontairement à personne. Je lui demandai alors quelle idée il se faisait du ciel.
– C'est, dit-il, un lieu de repos où il n'y a ni mal, ni tristesse, un lieu où l'on doit chanter de bonheur !
– En effet, ai-je répondu, au ciel on chante ce cantique : « Gloire, honneur, louange, à Celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ». Mais ceux qui chantent ne disent rien de ce qu'ils ont fait, rien de leurs mérites ; ils évoquent seulement ce que leur Sauveur Jésus-Christ a fait pour eux, pour leur Salut, et ils Le remercient. Jésus les a aimés et les a lavés de leurs péchés. Jésus est mort pour leurs péchés et ressuscité. Si vous pensez entrer au Ciel parce que vous avez été bon pour votre famille et que vous n'avez fait de mal à personne, vous ne pourrez pas chanter ce cantique ! Pour pouvoir le faire, il faut avoir bénéficié de la Grâce imméritée de Dieu. Il faut être sauvé par la Grâce de Dieu.
– Je n'ai jamais pensé à cela, dit mon ami, après un moment de silence.
Il prit conscience que, malgré tout le bien qu'il avait fait, il était un pécheur et avait besoin d'un Sauveur. Mon ami put alors s'appuyer sur ce que Jésus a fait à la croix pour lui. Et parce qu'il a cru en l'oeuvre parfaite de Jésus sur la croix, mon ami sera parmi ceux qui chanteront les cantiques du ciel à la gloire du Sauveur.
Vous aussi, avez vous accepté sincèrement dans votre coeur le Seigneur Jésus le Sauveur pour pouvoir chanter les cantiques du ciel ?
Chemin large ou chemin étroit ?
Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent. (Mathieu 7. 13-14)
Il arrive qu'on entende, dans la conversation courante, des expressions du genre : "A chacun sa vérité, il a trouvé sa voie, etc...".
Quand à notre avenir éternel, la Bible nous enseigne tout autre chose. Il n'y a pas des milliers de voies possibles, il n'y en a que deux : le chemin large et le chemin étroit, c'est à dire l'Enfer et le Paradis. Être vieux ou jeune, instruit ou ignorant, riche ou pauvre, noir ou blanc, ce n'est pas ce qui compte pour Dieu. Dieu ne fait pas de différence entre les êtres humains.
Pour les êtres humains pécheurs, il est plus facile de rechercher la gloire que de marcher dans l'humilité, de se laisser aller à la jalousie que de vivre l'amour. C'est pour cela qu'on dit que le chemin est spacieux : il nous est très naturel et facile d'y entrer lorsque nous suivons nos envies humaines.
Mais, pour nous enfants de Dieu qui avons reçu Christ et qui avons trouvé la vraie Vie, nous empruntons le chemin étroit, plus difficile car fait d'abnégations, de renoncements à soi-même et de changements dans nos pensées et attitudes. Jésus-Christ nous transforme avec amour et patience pour nous dévoiler cette vie nouvelle.
Le chemin large est un chemin facile ; c'est la voie de toutes les opinions possibles où chacun fait ce qu'il veut. La porte est large pour y entrer et on n'a pas besoin d'abandonner quoi que ce soit, ni ses mauvaises habitudes, ni sa fierté, ni sa propre justice. C'est un chemin très fréquenté, mais où mène t-il ? A la perdition, loin de Dieu en Enfer. Oui, la porte large est là, attrayante, mais c’est une entrée que les êtres humains se sont forgée selon leur propre imagination. Ils pensent entrer dans le Royaume de Dieu avec leurs formes chrétiennes ainsi que leurs bagages religieux et en évitant la nouvelle naissance qui peut leur faire jouir des bénédictions du Salut en Jésus-Christ. En vérité, ils sont sur le chemin large vers la perdition, et ils y vont dans la compagnie de tous les « pécheurs impies ». N’est-ce pas une déclaration effrayante ?
En contraste, il y a un autre chemin, resserré, bien moins populaire. Ce chemin va à l'encontre de la tendance de notre époque de compromis, de conformité aux sondages d'opinion. Il n'est pas facile d'y entrer, car on doit abandonner ses prétentions pour être instruit par la Parole de Dieu sous la direction du Saint Esprit. Mais ce chemin est gratuit, ce Chemin mène à la Vie Éternelle, au Paradis, dès maintenant et pour toujours. La porte pour entrer sur ce chemin est étroite : on y entre un par un, en croyant personnellement au Seigneur Jésus, et non pas par une foi collective. Ce chemin n'est pas une philosophie, ce n'est pas une tradition, c'est une relation vivante et personnelle avec le seul vrai Dieu qui s'est révélé en son Fils Jésus Christ. Oui, Jésus est le seul Chemin qui mène au Paradis et on y goute la paix et la joie éternelles qui viennent de Dieu.
En Jean 10, le Seigneur Jésus se désigne Lui-même comme étant la ‘porte’ et Il dit : « Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10. 9). Ce n’est que par la foi en Lui, et ainsi par la nouvelle naissance, qu’on peut entrer sur le chemin de la vie (Jean 3. 3-16). Mais pourquoi la porte est-elle ‘étroite’ ? Parce qu’elle est indissociable de la « "foi personnelle" en notre Seigneur Jésus Christ » et de la « "repentance" envers Dieu » (Actes 20. 21). L’être humain doit être amené à reconnaître ce qu’est le péché aux yeux de Dieu, et il doit se reconnaître lui-même comme entièrement perdu et ruiné par ses péchés. Ce n’est pas une petite affaire. Quand Pierre présentait leur péché aux Juifs lors de la Pentecôte, « ils eurent le cœur vraiment touché [cela leur "transperça le cœur"] et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Que ferons-nous, frères ? Et Pierre leur dit : "Repentez-vous"… » (Actes 2. 37-38).
Durant l'éternité au Paradis
Dans 2 Pierre 3. 10-13, nous lisons que les cieux tels que nous les connaissons passeront avec fracas… et la terre avec les oeuvres qu’elle renferme sera consumée, mais que nous attendons selon la promesse de Dieu, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. De quelle nature seront-ils ? Apocalypse 21 et 22 en parle, en donnant la vision que Jean a eue de l’avenir. Même si nous avons de la peine à envisager les détails, un fait reste central : l'infinie Gloire de Dieu et la félicité de l’éternité seront la présence de l’Éternel, notre Dieu, et de notre Seigneur Jésus-Christ. David s’est exclamé : il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite (Psaumes 16. 11).
Même si nous ne savons que peu de choses concernant la nature de la Vie Éternelle, plusieurs passages parlent de ses qualités. La première épître de Jean nous promet que si Dieu ne nous a pas tout révélé de ce que nous serons au Ciel, nous savons que nous serons semblables à Christ (1 Jean 3. 2. Dans son corps ressuscité, Jésus est appelé les prémices de ceux qui passeront l’éternité avec Lui (1 Corinthiens 15. 20). L"apôtre Paul affirmait : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur (Philippiens 1. 23). Déjà, quand nous contemplons la beauté et la majesté du monde dans lequel nous vivons, bien que dégradé par les conséquences du péché, nous sommes émerveillés. Alors comment imaginer la Gloire merveilleuse de ce que le Seigneur notre Dieu prépare au Paradis pour ceux qui l’aiment ?
Se pourrait-il que nous nous ennuyions à la longue dans l'éternité ? Pas du tout ! Que ferons-nous alors ? Il y a une réponse que nous trouvons dans la charte originelle donnée à l’être humain par Dieu : dominer et régner sur sa création. Nous lisons dans Proverbes 25. 2 que "La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses ; la gloire des rois, c’est de sonder les choses". Sachons que durant l’éternité, les êtres humains élus, rachetés et sauvés par Jésus iront de découverte en découverte de notre Dieu et Sauveur Jésus, de ses qualités et de ses œuvres, mais n’arrivant jamais au bout de notre découverte, car notre Dieu est infiniment Grand. Nous sommes invités alors à vivre aujourd’hui en fonction de ce qui est invisible mais éternel, avec une espérance vivante, en vue d’un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir, réservé dans les cieux (1 Pierre 1. 3 à 5). Nous enfants de Dieu, ne gaspillons donc pas notre énergie et notre temps pour ce qui, sur la terre, va un jour passer et disparaître. Fixons toujours les regards vers le Ciel. AMEN !
Le Ciel, un avenir heureux pour le vrai croyant en Jésus
L’apôtre PAUL exhortait les premiers chrétiens à ne pas désespérer comme les gens du monde, en leur parlant du Retour du Seigneur et de l’espérance glorieuse : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance » (1 Thessaloniciens 4 : 13) « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses » (Philippiens 3 : 20-21)
AU CIEL : Plus de larmes ! Plus de mort ! Plus de douleurs !
« Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21 :4)
Le Ciel est un lieu de :
- Perfection et de pureté : « Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau » (Apocalypse 21 : 27)
- D'activité : Une des principales activités sera l’adoration.
Le Ciel est un lieu où :
• Nous verrons la gloire de notre Sauveur : Jésus dit : « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17 : 4).
• Nous servirons le Seigneur : « Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face » (Apocalypse 22 : 3).
• Nous aurons l’autorité. (Apocalypse 20).
• Nous aurons une communion extraordinaire : « Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front » (Apocalypse 22 : 3-4).
• Nous continuerons d’apprendre au Ciel : « Nous n’aurons jamais fini d’apprendre, car en Lui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2 : 3)
• Nous serons dans un repos éternel : Rien ne viendra troubler la paix infini que nous aurons au Ciel. Maintenant sur la terre, ce sont luttes et tribulations. Alors au Ciel, ce sera le repos et la gloire éternels.
• Nous serons tous récompensés selon nos actes : « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment » (Jacques 1 : 12)
Quelques caractéristiques du Ciel :
Le Ciel est la présence manifeste et glorieuse du seul vrai Dieu de l'Univers (Père, Fils et Saint-Esprit). Il sera caractérisé par l'AMOUR sans passion, car nous serons semblables à Lui (1 Jean 3. 2) ; le SERVICE sans fatigue, car ses serviteurs le serviront (Apocalypse 22 : 3) ; la SAINTETÉ sans altération, car son Nom sera inscrit sur nos fronts (Apocalypse 22 : 4) ; la BÉNÉDICTION sans interruption, car il n'y aura plus d'anathème (Apocalypse 22. 3) ; la VIE sans deuil, car la mort n'existera plus (Apocalypse 21. 4) ; la JOIE sans pleurs, car il essuiera toute larme de nos yeux (Apocalypse 21. 4) ; la LUMIÈRE sans ténèbres, car il n'y aura plus de nuit (Apocalypse 22. 5) ; la GLOIRE sans lutte, car il n'y aura plus de peine (Apocalypse 21. 4) ; la SATISFACTION sans lacune, car nous n'aurons plus faim (Apocalypse 7. 16) ; l'ORDRE sans interdiction, car nous régnerons aux siècles des siècles (Apocalype 22. 5) ; la BEAUTE sans laideur, car nous serons sans tache ni ride (Ephésiens 5. 27) ; l'EXISTENCE sans péché, car nous serons irréprochables (Jude 24) ; la COMPAGNIE sans absence, car nous serons toujours avec Lui (1 Thessaloniciens 4. 17b).
Sans aucun doute, le Ciel sera un véritable lieu de bonheur infini, au-delà de toute description ou compréhension humaine.
(2) Notre glorieuse espérance dans notre union avec Jésus
Dieu nous a créé pour que nous soyons unis à Lui et que nous ayons un glorieux avenir avec Lui :
Un jour, notre vie humaine prendra fin. Mais pour nous enfants de Dieu qui avons déjà reçu la Vie Éternelle et qui sommes unis à Jésus, la mort de notre corps humain marquera le commencement d'une nouvelle vie éternelle et glorieuse que nous aurons sans fin au Ciel dans l'éternité avec Dieu. L'apôtre Paul l'a écrit de cette manière : « Ce sont des choses que l’œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montrées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2. 9-10). Oui, au milieu des déceptions et des souffrances de la vie, notre espérance glorieuse, c'est le Ciel.
Et nous savons que le Ciel est une réalité à cause des promesses merveilleuses de Dieu dans sa Parole. D'un bout à l'autre de la Bible, Dieu nous assure que nous avons été créés pour vivre avec Lui pour l'éternité. Le Psalmiste a déclaré : « Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu'à la fin de mes jours » (Psaumes 23. 6). Job a déclaré : « Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu'il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera, quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu" (Job 19. 25-26).
Jésus a dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » (Jean 11. 25). Oui, c'est certain que « Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le Ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme » (2 Corinthiens 5. 1).
Par sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ a renversé la mort. Jésus-Christ est venu afin de « délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l'esclave » (Hébreux 2. 15). Jésus a éternellement vaincu Satan, le péché, la mort. La mort a dorénavant été mise à mort ! "Oh mort où est ta victoire ? Oh mort où est ton aiguillon ?... Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !" (1 Corinthiens 15. 55-57).
Dans le Ciel, nous serons avec Dieu pour l'éternité :
C'est dans son Amour infini que Jésus-Christ est venu sur la terre, afin de détruire éternellement la mort et de nous amener avec Lui auprès de Dieu notre Père à tout jamais. La résurrection de Jésus prouve hors de tout doute que la mort humaine n'est pas une fin, mais que devant nous enfants de Dieu, il y a le Ciel. Jésus nous a fait cette promesse : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place » (Jean 14. 2). Voilà l'espérance assurée de nous tous enfants de Dieu qui sommes unis à Jésus-Christ. Dans l'éternité, nous serons avec Dieu à tout jamais ! Nous serons parfaitement à l'abri de toute forme de mal. La tristesse et la souffrance ne nous toucheront jamais plus. Dieu « essuiera toute larme de nos yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21. 4).
Au milieu des tempêtes de la vie sur la terre, nous plaçons notre espérance dans le Ciel que Dieu nous a promis et qui est « une ancre de l'âme, sûr et solide » (Hébreux 6. 19). La vie est courte, personne ne sait combien de temps il lui reste à vivre. Chaque jour comme si c'était le dernier, vivons dans la sainteté et veillons sur notre conduite.
Nous êtres humains, désirons-nous chacun aller au Ciel ? Avons-nous hâtes d'y être ? C'est le cas de tous les enfants de Dieu et je prie que ce soit aussi le vôtre chèr(e) lecteur/trice si vous n'êtes pas encore un enfant de Dieu. Quel merveilleux futur Dieu nous a préparé ! Ne laissons pas les fardeaux et les épreuves de cette vie nous distraire ou nous décourager, gardons nos yeux fixés fermement sur ce que Dieu a promis à la fin de ce voyage terrestre pour tous ses enfants : le Ciel.
« C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et alors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4. 16-18).
Louons Dieu pour l'espérance vivante et certaine que nous avons en son Fils Jésus-Christ !
LIRE AUSSI : (1) Notre union avec Jésus-Christ
A propos du Ciel (2)
Le Ciel est notre patrie céleste :
"Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ" (Philippiens 3. 20).
Voilà ce que nous devons réaliser. "Jésus dit ensuite à ses disciples : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus... Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus" (Luc 12. 22, 31).
"Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d‘en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d‘en haut, et non à celles qui sont sur la terre" (Colossiens 3. 1).
Le Ciel est notre demeure future et éternelle :
Nous sommes conditionnés par ce qui est visible, audible, palpable, physique, matériel et terrestre. Nous oublions tout simplement, ou nous n'en avons pas conscience, que notre situation sur terre est provisoire, que nous sommes de passage sur cette terre et que notre corps, auquel nous attachons tant d'importance n'est qu'une "tente", c'est à dire un moyen de vivre passagèrement ici-bas.
"Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme" (2 Corinthiens 5. 1).
L'apôtre Paul exprime les sentiments qui devraient habiter chaque enfant de Dieu, tous ceux qui sont véritablement des disciples du Seigneur Jésus et qui aspirent à le rejoindre. "J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur" (Philippiens 1. 23).
Le Saint-Esprit, opère en nous une œuvre qui nous prépare à cette destinée éternelle et Il met dans nos cœurs une espérance vivante qui nous fait désirer ardemment ce jour. "Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur" (Hébreux 6. 19).
Tant que nous sommes dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur, car notre vision est déformée par notre condition d'hommes et de femmes mortels. Cependant nous devons être habités d'une sainte confiance et d'une véritable attente qui produisent un désir vrai et profond de rejoindre celui que nous aimons. C'est cette attente qui nous motivera pour une conduite qui plait à Dieu. "C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions" (2 Corinthiens 5. 9).
Nous ne pouvons pas donner une description complète du Ciel. L'apôtre Jean en particulier nous fait partager la vision que Dieu lui a donnée du séjour de gloire, de beauté, de sainteté et de bonheur parfaits, où entreront un jour tous ceux qui ont lavé leur robe dans le sang de l'Agneau, tous les enfants de Dieu (Apocalypse 7. 14).
Une choses est certaine : Si nous persévérons dans la foi au Seigneur Jésus-Christ, nous entrerons avec Lui dans le Ciel, car Il nous y a préparé une place et nous serons toujours avec le Seigneur Jésus, nous verrons Dieu face à face.
Le Trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles" (Apocalypse 22. 3-5).
"Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !" (Apocalypse 22. 14).
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Qu’est-ce qui rend un endroit désirable ?
Le Paradis n’est pas le paradis parce qu’il est beau. Le Paradis n’est pas le Paradis parce que les rues y sont comme de l’or. C’est le Paradis parce que le Père et le Fils y sont.
« Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient: Amen ! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent » (Apocalypse 5. 9-14).
Le Paradis est un lieu d’adoration. Un lieu où nous aurons du travail à faire, un travail qui sera pleinement épanouissant. « … ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22. 3).
Randy Alcorn a dit dans son livre « Le Ciel » : « Nous aurons du travail à faire. Un travail satisfaisant et enrichissant auquel nous avons hâte de pouvoir nous atteler, un travail qui ne sera jamais une corvée (p 331).
Le Paradis ! Un endroit où nous ne serons pas harcelés par la tentation du péché… ou par la maladie, ou par la souffrance. Un endroit de lumière éternelle, mais pas la lumière du soleil. Une lumière qui émane de Dieu Lui-même.
Notre maison, quand nous quitterons celle-ci, ne sera pas un paradis de rêve. Ce sera mille fois mieux que tout ce que nous pourrions imaginer de mieux.
« Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables » (Apocalypse 21. 3-5).
A propos du Ciel (1)
La Bible fait référence au Ciel à de nombreuses reprises. Étant des rachetés du Seigneur Jésus-Christ, le Ciel est le lieu de notre destinée éternelle. Le Seigneur Jésus Lui même nous y a précédés et avant de partir, Il a dit qu'Il nous y préparait une place : "Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi" (Jean 14. 2. 3).
Qui peut véritablement parler du Ciel, si ce n'est Jésus Lui-même ? "Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel" (Jean 3. 13). "De plus c'est par lui que toutes les créatures célestes ont été créées" (Colossiens 1. 16, 17). "Christ est descendu du ciel, et après son ministère terrestre Il y est remonté. Il s'est assis sur le trône même de Dieu qui l'a élevé au dessus de toute créature" (Ephésiens 4. 10 ; Hébreux 1. 3 ; Philippiens 2. 9-11).
Dans le Ciel, le Seigneur Jésus intercède pour nous, Il nous prépare une place. Du Ciel, Jésus gouverne l'Église, Il envoie le Saint-Esprit pour aider ses élus et Il prépare son Glorieux Retour.
Qu'est-ce que le Ciel ?
Le Seigneur Jésus a parlé d'un Ciel réel, qui n'est pas de la création visible mais qu'Il présente comme le lieu qui est préparé pour ceux qui croient en Lui et dans lequel ils demeureront éternellement. Cela nous concerne donc et nous devons chercher à le connaître.
"Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre" (Colossiens 3. 1). "Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ" (Philippiens 3. 20). C'est l'objet de notre espérance, car c'est là que sont inscrits les noms de ceux qui appartiennent au Seigneur Jésus-Christ : (Colossiens 1. 5 ; Luc 10. 20 ; 1 Pierre 1. 3, 4).
Où est le Ciel ?
Selon l'expression "à l’extrémité du septentrion" dans Esaïe 14. 12-14, on peut imaginer que le Ciel se trouve au delà du pôle nord de l'Univers.
La Bible en parle comme étant très élevé, au dessus des cieux, inaccessible à l'être humain, plus éloigné que les plus lointaines galaxies, qui n'est pas de cette création, c'est à dire que sa composition n'est pas matérielle. Il est présenté spirituellement comme le lieu de la demeure de Dieu, qui remplit le Ciel de sa gloire et de sa sainteté.
Le Ciel est un autre monde, exclusivement spirituel : Dieu est Esprit et tous les êtres célestes sont des esprits. Notre corps sous sa forme actuelle ne peut entrer dans le Ciel. Seule la résurrection glorieuse qui le transformera en un corps céleste, lui permettra d'y avoir accès. (1 Corinthiens 15. 44).
"Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité" (1 Corinthiens 15. 50).
Dans le ciel tout est pureté et gloire divine.
Le Ciel, notre patrie :
Il est bon de nous souvenir de ce passage de l'épitre aux Hébreux, au sujet de ceux qui sont cités comme les témoins de la foi. Ils cherchaient et désiraient une patrie céleste (Hébreux 11. 13-16).
Et cette autre parole de l'apôtre Paul : "Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses" (Philippiens 3. 20).
N'oublions pas que la terre sur laquelle les êtres humains habitent, le ciel et la mer, disparaitront et seront remplacés par une nouvelle création (2 Pierre : 3.10 ; Apocalypse 21. 1).
Etant devenus enfants de Dieu, disciples du Seigneur Jésus-Christ, nés de l'Esprit , nous appartenons à un peuple nouveau, à un royaume qui n'est pas de ce monde. Nous devrions être davantage conscients de notre nouvelle identité de citoyens du ciel, selon que le dit Jésus : "Et il leur dit: Vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde" (Jean 8. 23). "Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde" (Jean 17. 16).
Sommes nous d'en haut ou d'en bas ? A quel monde appartenons nous vraiment ? Nous vivons dans le monde sur la terre, mais nous appartenons en réalité à un autre Royaume qui n'est pas de ce monde : le Royaume de Dieu. Nous oublions trop souvent ce que nous sommes devenus en croyant au Seigneur Jésus-Christ : des étrangers et voyageurs sur la terre, selon ce qu'écrit aussi l'apôtre Pierre : "Bien–aimés, je vous exhorte, comme des gens de passage et des étrangers, à vous abstenir des convoitises charnelles, qui font la guerre à l’âme" (1 Pierre 2. 11).
Pierre rappelle aux chrétiens qu’ils sont des étrangers et des voyageurs dans le monde et que ce fait devrait laisser son empreinte sur toute leur conduite. Ils sont étrangers, car ils vivent dans un pays étranger au Royaume de Dieu. Ils sont voyageurs, car ils ne vivent qu'un nombre d'années limité, dans un lieu qui n’est pas leur résidence permanente.
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Dieu a-t-il décrété qui irait au Ciel et qui irait en Enfer ?
Dieu a inconditionnellement prédestiné des êtres humains à la vie éternelle en Jésus-Christ. Les autres sont laissés pour agir selon leur péché qui mène à leur juste condamnation (Voir Romains 9. 22-23).
Nous avons déjà affirmé que Dieu a décrété tout ce qui arrive. « Tout ce qui arrive » inclut certainement le salut et la perdition des êtres humains. Nous sommes donc obligés de conclure que Dieu a aussi décrété qui irait au Ciel et qui irait en Enfer. Cependant, ce n’est pas par déduction logique que nous reconnaissons le décret d’élection et le décret de réprobation, mais c’est à partir des affirmations explicites de l’Écriture sainte. Nous examinerons alternativement ces deux décrets (élection/réprobation) afin de mieux comprendre la nature de chacun d’eux.
Il y a le décret général de toutes choses et le décret spécifique de la prédestination au salut ; le premier étant au service du second. L’Écriture enseigne que l’ordre actuel des choses est maintenu pour le bien des élus afin qu’ils aient part à l’ordre éternel de la gloire (Matthieu 24. 22 ; 2 Timothée 2. 10 ; 2 Pierre 3. 9). Sans comprendre chaque chose qui arrive, nous comprenons dans quel but chaque chose arrive. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8. 28). Sans que nous comprenions exactement comment, tout ce qui arrive sert à avancer le plan de rédemption des élus de Dieu. La paix comme la guerre, les joies comme les peines, les grands événements comme les plus insignifiants, le bien comme le mal, tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ; c’est-à-dire de ceux qui sont aimés de Dieu.
Par le décret de Dieu, pour la manifestation de sa gloire, certains parmi les hommes et les anges sont prédestinés ou pré‑ordonnés à la vie éternelle, par Jésus-Christ, à la louange de sa glorieuse grâce. Ces anges et ces hommes, ainsi prédestinés ou pré‑ordonnés, sont spécifiquement et immuablement désignés. Leur nombre est si certain et défini qu’il ne peut être ni augmenté ni diminué.
Nous savons bien peu de choses concernant l’élection des anges (1 Timothée 5. 21 ; Hébreux 2. 16), mais nous en connaissons beaucoup plus concernant l’élection des êtres humains (Matthieu 25. 34 ; Éphésiens 1. 5-6 ; 2 Timothée 2. 19). Nous savons que la prédestination sert le but ultime de glorifier Dieu. Nous savons que le décret d’élection est fixe puisqu’il est inconditionnel et qu’il vient de la volonté immuable de Dieu.
Ceux des êtres humains que Dieu a prédestinés à la vie, Il les a choisis en Christ pour la gloire éternelle, avant la fondation du monde, selon son dessein éternel et immuable et le conseil secret et le bon plaisir de sa volonté. Il les a choisis par sa seule pure Grâce et son Amour, sans qu’il n’y ait rien dans la créature comme condition ou cause qui le conduirait à ainsi faire.
Une élection conditionnelle rendrait les décrets éternels de Dieu dépendant des événements temporels, ce qui est radicalement impossible pour que les décrets soient éternels. La cause de l’élection ne peut d’aucune façon être dans l’être humain, elle doit par nécessité être en Dieu. Seule l’élection inconditionnelle explique la raison ultime de notre foi : Dieu ne nous a pas élus parce que nous allions croire, mais nous croyons parce que Dieu nous a élus. Il y a bien des causes secondes qui expliquent comment nous en sommes venus à croire et à recevoir le salut, mais la cause première qui n’est causée par aucune cause ne peut être attribuée qu’à la libre grâce de Dieu manifestée dans son décret.
Maintenant, qu’en est-il du décret de réprobation ? Dieu a-t-il réellement choisi ceux qui iraient en enfer ? L’Écriture est claire, la réprobation fait partie du décret divin (Proverbes 16. 4 ; Romains 9. 22), mais l’ordre de ce décret dans l’intention de Dieu est important.
Le décret de réprobation est postérieur (infra) au décret de la chute (lapsus). Ainsi, Dieu n’a pas créé les êtres humains pour les perdre (Ézéchiel 18. 23, 32 ; Ecclésiaste 7. 29), au contraire Dieu a créé tous les êtres humains pour la vie, mais plusieurs seront effacés du livre de vie (Psaumes 68. 29 ; Apocalypse 3. 5). Comment cette réprobation s’inscrit-elle avec la première intention de Dieu de créer les êtres humains pour la vie ? Après que Dieu ait déclaré le monde comme déchu, Il a trouvé bon de manifester sa grâce en choisissant des êtres humains pour la vie éternelle et de révéler sa Justice en laissant les autres agir naturellement selon leur péché afin de les condamner. Les réprouvés n’ont pas été créés premièrement pour la réprobation, mais pour la vie, cependant Dieu les a abandonnés à leur rébellion afin de manifester en eux sa Colère en les réprouvant. Les réprouvés ne doivent pas être envisagés comme les victimes du décret de Dieu, mais comme des rebelles qui refusent de se repentir malgré la patience de Dieu (Romains 2. 4-6). Il y a ceux qui sont laissés pour agir selon leur péché qui mène à leur juste condamnation. C’est ainsi que nous devons comprendre comment Dieu endurcit le cœur d’un pécheur afin de révéler en Lui sa Colère (Romains 9. 17-18, 22) : Dieu le livre simplement à sa propre rébellion (Romains 1. 28).
Le décret de réprobation est donc différent du décret d’élection. Dans l’élection, Dieu doit activement sauver et convertir les pécheurs. Dans la réprobation, Dieu laisse simplement les pécheurs agir selon leur propre nature. De plus, nous confessons une réprobation après la chute d'Adam, ce qui augmente la culpabilité des réprouvés qui, appelés à la vie, choisissent la mort au mépris de l’appel de Dieu (Actes 17. 30).
Témoignage d'un chrétien âgé de 109 ans
Témoignage d'un chrétien âgé de 109 ans :
« J'approche du moment où j'entrerai dans le palais de Jésus, le Roi des rois, que j'ai eu le bonheur de connaître depuis 93 ans (à l'âge de 16 ans) comme mon Sauveur, mon Seigneur et mon Dieu.
Ce sera déjà un émerveillement d'y rencontrer d'illustres hommes de foi tels que Noé, Abraham, Joseph, Moïse et tant d'autres, dans leurs corps glorifiés au Retour de Jésus. J'apprendrai probablement de leur bouche combien ils ont goûté la Grâce de Dieu dont j'ai moi-même fait si longtemps l'expérience. J'y rencontrerai aussi tous les enfants de Dieu de tous les temps.
Oui, j'aurai là une place avec eux ; mais Celui que je contemplerai le plus dans ce lieu de gloire, ce sera Jésus-Christ le Roi Lui-même dans son éclatante beauté.
Bien qu'autrefois pécheur par mes actes et par ma nature, mais sauvé par Jésus Christ qui s'est sacrifié pour moi sur la croix et est ressuscité, je peux me réjouir dès maintenant du moment, certes impressionnant, où je serai introduis dans la sainte présence de Dieu, dans son Royaume de gloire. Y serai-je mal à l'aise ? Non du tout, car mes péchés ont été complètement effacés par Jésus, Celui même qui occupe le trône. Et j'en aurai la preuve en remarquant dans ses mains, ses pieds et son côté la trace des souffrances qu'il a traversées par amour pour moi, à la croix ».
James A. Harrow (21 Novembre 1866 – 14 Décembre 1976)
Introduit par Jésus dans la gloire éclatante du Paradis
Où dès l'éternité Dieu voulait des humains,
Je pourrai contempler sa beauté ravissante,
Et les marques de blessures des mains de Jésus
Me rappelant le prix immense
Qu'il a payé pour moi à la croix pour me sauver.
Préparons-nous à rencontrer l'Éternel Dieu
« Prépare toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4.12).
La Bible décrit clairement ce qui se passe après la mort et les deux destinations possibles et éternelles pour chaque être humain sont : soit le Ciel, soit l'Enfer. À la mort, l'âme/esprit d'un être humain est séparée du corps et va immédiatement dans l'éternité, tandis que le corps physique reste dans la tombe.
La Bible évoque deux résurrections : la « résurrection de vie » pour les vrais croyants en Jésus, et la « résurrection de jugement » pour ceux qui auront refusé ou négligé de croire en Jésus (Jean 5. 29). A l'époque où Jésus était sur la terre, les croyants savaient qu'il y aurait une résurrection de tous les humains, « tant des justes que des injustes ». Le Seigneur a confirmé cela sans faire de distinction de temps entre les deux résurrections.
Pour les croyants en Jésus-Christ, après la mort de leurs corps humains, leurs âmes/esprits s'en vont au Ciel parce que leurs péchés sont pardonnés du fait qu'ils ont reçu Christ comme Seigneur et Sauveur et qu'ils ont la vie éternelle (Jean 3 : 16, 18, 36). Pour les enfants de Dieu, la mort est d'être « loin du corps et d'être au Ciel avec le Seigneur » (2 Corinthiens 5 : 6-8, Philippiens 1 : 23).
Lors de la résurrection de vie, la première résurrection, le corps du vrai croyant en Jésus sera rendu semblable à celui du Seigneur Jésus. Il sera uni de nouveau à son esprit pour jouir pleinement d'une vie céleste, pour goûter la pureté et le bonheur du Ciel (Apocalypse 20. 6). Le Seigneur Jésus a inauguré Lui-même cette résurrection (1 Corinthiens 15. 20). En effet, à son Retour, tous les vrais croyants morts durant l'époque chrétienne, et même avant, seront ressuscités pour être avec Jésus dans sa Gloire. Oui, dans un temps à venir, ceux qui laisseront leur vie par fidélité au Seigneur Jésus auront part aussi à cette première résurrection.
Pour ceux qui ne reçoivent pas Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, la mort signifie le châtiment éternel de leurs âmes/esprits en Enfer. Cependant, à la mort de leur corps humain, ils vont immédiatement vers un lieu de détention provisoire (le séjour des morts) en attendant la résurrection de leurs propres corps pour une éternité dans d'horribles tourments en enfer. Luc 16 : 22-23 décrit un homme riche tourmenté immédiatement après la mort.
Apocalypse 20 : 11-15 décrit tous les incrédules, morts ressuscités, jugés au Jugement du Grand Trône Blanc, puis être jeté dans l'étang de feu. Oui, la seconde résurrection est une résurrection de jugement. Elle se déroulera en une seule fois et concernera ceux qui n'auront pas eu part à la première résurrection. Tous les morts qui n'auront pas reçu, par la foi, le don de la Vie Éternelle en Jésus-Christ, seront rappelés à l'existence par un acte de puissance divine, et seront jugés. Toute leur vie sera mise en lumière devant le Juge suprême et ils seront alors tous condamnés en Enfer.
Quelle vérité impressionnante ! Mais aujourd'hui est encore un jour de grâce pour chaque être humain vivant sur la terre. Si un être humain n'est pas encore prêt à rencontrer le seul vrai Dieu de l'univers, alors qu'il vienne sincèrement à Jésus-Christ pour recevoir le pardon de ses péchés, pour être réconcilié avec Dieu pour toujours et avoir dès ici-bas la Vie Éternelle.