Est-ce normal de célébrer la Toussaint ?
« TOUSSAINT » ! Fête du souvenir... Quel douloureux souvenir que celui qu'évoque cette sombre journée. Le jour de la Toussaint, presque partout dans ce monde, de nombreuses personnes se pressent aux portes des cimetières et se dirigent lentement, le front bas, les yeux rougis par les larmes, le cœur gonflé par le chagrin, vers la tombe des chers décédés.
Pour beaucoup, dans un cimetière, terre de souffrance et du désespoir, les tombes sont alignées les unes à côté des autres, chacune portant une croix sur laquelle est inscrit un nom évoquant tout un drame de famille... La mort a passé, moissonnant ici un enfant à la fleur de l'âge, là un père de famille en pleine force, une épouse aimée, une maman précieuse à la vie du foyer... là encore, un vieillard au soir d'une vie chargée d'expérience...
Pour les êtres humains qui vivent sans Dieu, sans foi, le cimetière est le rendez-vous de la douleur. Oui, les larmes, le chagrin, les cris de désespoir... tout cela s'explique ! Et si les êtres humains réalisaient mieux la tragique situation créée par la mort (je veux parler ici des conséquences éternelles cachées derrière la mort), le chagrin serait plus intense, les larmes plus abondantes et le désespoir infiniment plus grand !
Pourquoi cela, dites-vous ? Tout simplement parce que le refus persistant de l'être humain à vivre sa vie comme il l'entend, selon ses conceptions personnelles, trouve ici son achèvement... et quel achèvement !
Pour nous enfants de Dieu, pourquoi ne devons-nous pas fêter la Toussaint ? Sur quoi repose notre foi en Jésus-Christ ? Quelles sont nos raisons d'espérer véritablement même face à la mort ? Écoutons ce que déclare la Bible, Livre de la Vie et de l'Espérance, mais aussi LIvre de la VÉRITÉ : « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6. 23a). Voilà qui est clair... et c'est cette condamnation portée sur notre vie qui donne à la mort ce caractère effrayant ! En elle, nous pressentons tout le Jugement de Dieu !
S'adressant aux chrétiens de Corinthe qui, face à la croix, s'étaient repentis de leur vie de péché et avaient ensuite saisi par la foi le pardon de Dieu et l'assurance de la vie éternelle, en s'appuyant sur les promesses de l’Évangile, l'apôtre Paul dira, dans un cri de triomphe dont l'écho est parvenu jusqu'aux extrémités de la terre : « Grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! ». (1 Corinthiens 15. 57).
De quelle victoire l'apôtre fait-il ici allusion ? De la victoire sur le péché et sur la mort ! Quel glorieux message d'espérance que celui que nous apporte la Parole vivante de notre Dieu.
Pour nous, chrétiens sauvés par grâce, aussi paradoxale que la chose puisse paraître au monde, il nous est possible, même dans un cimetière, lieu de douleur, devant une tombe renfermant les restes de nos bien-aimés endormis dans la paix du Seigneur, de parler de victoire. Oui, car pour nous enfants de Dieu, la mort est une Victoire. Et lorsqu'elle survient, elle est pour nous personnellement notre entrée dans la gloire éternelle
Ainsi, là où tout parle de mort et de désespoir, nous enfants de Dieu parlons de vie et d'ESPÉRANCE. Alléluia !
« Le jour du Vendredi Saint... il était environ la troisième heure de l'après-midi. Alors qu'il était sur la croix, Jésus poussa un grand cri et expira ! Le soir étant venu, son cadavre fut déposé par des mains amies dans un sépulcre neuf taillé dans le roc. Une pierre fut roulée en guise de porte et fut scellée. Au matin de Pâques, des femmes, puis des disciples, vinrent au tombeau. Surprise ! Ils trouvèrent la pierre roulée et le tombeau VIDE.»
Le Seigneur Jésus, Prince de la Vie, leur apparut ressuscité. « Il apparut aux apôtres isolés ou réunis. Ensuite, Il apparut à plus de 500 hommes à la fois » (1 Corinthiens 15. 5-6.). Et l’Église, forte de cette glorieuse vérité, proclame bien haut : « Ce Jésus qui a souffert... qui a été crucifié... qui est mort... Dieu l'a RESSUSCITE » (Actes 4. 10). Alors que les disciples, désemparés, pleuraient sur leurs illusions perdues, le Seigneur leur apparut Vivant.
Ainsi, Jésus s'est courbé un moment sous le joug de la mort. Il ne l'a pas évitée mais Il l'a affrontée, Jésus fut mort sur la croix, bien mort... mais, ensuite, Jésus est ressuscité. Alléluia ! Ce qui signifie qu'Il a vaincu la mort, Il a été plus fort qu'elle ; et Il vit désormais et pour l'éternité.
La Victoire de Jésus sur la mort est aussi la Victoire sur l'ennemi appelé Satan, Prince de ce monde, grand responsable de tout le désordre qui règne dans le monde, dans la famille et dans le cœur humain.
Voilà la Bonne Nouvelle de l’Évangile. L'ennemi a trouvé quelqu'un plus fort que lui.
Quand on pense à toutes les douleurs humaines que Satan a semées dans le monde, à toutes les tombes dont Il est le responsable, à travers la terre et les temps, c'est avec joie que nous apprenons qu'il a été éternellement VAINCU par Jésus-Christ.
Mais la Victoire de Jésus est infiniment plus précieuse encore pour nous, enfants de Dieu, parce que, par la foi, elle devient réellement la nôtre: En sortant du tombeau, Jésus a mis en évidence la vie et l'immortalité par l’Évangile.
N'a t-Il pas dit : « Parce que je vis, vous vivrez aussi !... » (Jean 14. 19). Notre vie n’est plus une vie de vaincu, de désespéré, qui se termine à la tombe. Notre avenir n'est pas sans issue... Nous avons un horizon merveilleux devant nous.
Par-delà le sépulcre, il y a un règne éternel, de paix, de vérité, de justice et d'amour. Le Seigneur Jésus qui est sorti victorieux du tombeau et qui est monté au Ciel le jour de l'Ascension nous prépare actuellement une place.
La prière adressée par Jésus à Son Père avant l'horrible drame de la croix est entrain d'être exaucée : « Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'il voient ma gloire » (Jean 17. 24).
Après la mort ou lors du Retour de Jésus pour ceux qui seront vivants en ce moment-là, nous connaîtrons alors une éternité de félicité au Paradis et nous serons pour toujours avec le Seigneur Jésus. Cette espérance constitue notre joie dans la souffrance, notre paix dans l'angoisse, notre consolation dans la mort, c'est pourquoi nous pouvons nous écrier aujourd'hui encore : « Grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15. 57).
Mais, à vous qui peut-être n'avez pas expérimenté le salut qui est en Jésus, cette victoire peut devenir la VOTRE. Comment ?... une seule réponse : par LA FOI. C'est en croyant au Christ dont parle l’Évangile que cette vérité peut devenir vôtre.
Croire en Jésus... Il ne s'agit pas de donner l'adhésion de votre esprit à quelque vérité ou enseignement ; l'objet de la Foi chrétienne, c'est une Personne et une Personne vivante, JÉSUS-CHRIST, Le Fils de Dieu. Croire, c'est s'unir à Jésus-Christ par un élan de son être, c'est se rendre à l'invitation de Celui qui s'est écrié : « VENEZ A MOI VOUS TOUS QUI ÊTES FATIGUÉS ET CHARGÉS » (Matthieu 11. 28).
Le prix de la Grâce de Dieu
"Par la grâce de Dieu, (Jésus) a souffert la mort pour tous" (Hébreux 2. 9)
"Vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps" (1 Corinthiens 6. 20)
Rien n'est peut-être moins compris que la Grâce de Dieu. Celle-ci n'est pas une sorte d'indulgence que Dieu aurait pour nos fautes les moins graves. Pas davantage un complément que Dieu ferait à nos efforts : "Faites pour le mieux, Dieu fera le reste". Enfin, contrairement à ce qu'on pense parfois, la Grâce de Dieu n'excuse pas le péché ; elle l'ôte, elle l'enlève complètement.
La Grâce de Dieu est un des mots clés dans le Nouveau Testament. Dieu est le Dieu de toute grâce (1 Pierre 5 : 10). Annoncer le Seigneur Jésus, c'est proclamer la Bonne Nouvelle de la Grâce de Dieu (Actes 20 : 24b).
La grâce est le caractère même de Dieu. C'est son Amour, sa faveur imméritée envers nous tous qui avons péché contre le seul vrai Dieu. La Grâce de Dieu est donc pour moi et pour vous, puisque nous avons tous péché (Romains 3 : 23). La grâce ne se borne pas à acquitter le coupable : elle donne, elle enrichit.
Quel est le prix de la Grâce de Dieu ? Pour Dieu, son coût a été immense. Il n'a pas épargné son propre Fils, qui est mort pour nous tous pour ôter nos péchés (Romains 8 : 32), et qui est ressuscité. Pour nous, elle est gratuite ; nous ne pouvons rien faire pour acquérir la faveur de Dieu ; il faut simplement la recevoir par la foi comme un pur don.
Trop facile ! direz-vous peut-être. Mais ne serait-ce pas un affront à Dieu que de vouloir payer ce qu'il nous offre gratuitement ? C'est aussi cela le prix de la grâce : renoncer à nos prétentions pour reconnaître en Jésus Christ le Fils de Dieu, notre seul Seigneur et Sauveur.
La grâce coûte, parce qu’elle appelle à devenir disciple à la suite de Jésus ; elle est grâce, parce qu’elle appelle à suivre Jésus-Christ.
La grâce coûte, parce qu’elle coûte à l’être humain le prix de sa vie ; elle est grâce, parce qu’alors seulement, elle offre la vie éternelle à l’être humain qui croit véritablement en Jésus.
La grâce coûte, parce qu’elle condamne le péché ; elle est grâce, parce qu’elle justifie le pécheur.
La grâce coûte cher d’abord parce qu’elle a coûté cher à Dieu, parce qu’elle a coûté à Dieu la vie de Jésus son Fils unique. Parce que ce qui coûte cher à Dieu ne peut être bon marché pour nous.
Elle est grâce d’abord, parce que Dieu n’a pas trouvé que son Fils fût trop cher pour notre vie, mais qu’il l’a donné volontairement pour nous.
La vivante espérance du vrai chrétien
Un des traits qui doivent caractériser tout vrai chrétien, c'est qu'il a une espérance vivante (1 Pierre 1. 3), réservée pour lui dans les cieux (Colossiens 1. 5). L'espérance chrétienne n'est pas un simple espoir, comme nous en avons souvent, des désirs dont nous souhaitons simplement la réalisation. Non, elle est une ferme certitude, qui s'appuie sur les promesses de Dieu qui ne peut mentir.
Pour ce qui est du passé, le vrai croyant en Jésus sait que ses péchés sont pardonnés. Christ les a expiés sur la croix. Le présent est pour lui une étape vécue dans la faveur de Dieu avec qui il est en paix. Sa raison de vivre est une personne, Jésus Christ, son Sauveur, qui a promis d'être avec lui “tous les jours” (Matthieu 28. 20).
L'avenir, il peut l'envisager comme un but : c'est le Retour de Jésus qui viendra enlever de la terre tous ceux qu'il a rachetés, et les introduira dans la maison du Père. Avant de quitter les siens, le Seigneur Jésus les encourageait en leur disant : « Je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14. 3). Bientôt le Seigneur Lui-même descendra du ciel pour accomplir cette promesse. En attendant ce moment, Jésus renouvelle les forces du vrai croyant pour qu'il affronte les épreuves de la vie sans être attristé comme ceux qui n'ont pas d'espérance (1 Thessaloniciens 4. 13).
Rien ne peut nous séparer de l'Amour de Christ
Lire Romains 8. 31-39
Dieu est pour nous, Il n'a pas épargné son propre Fils :
Quel amour insondable que celui de notre Dieu Sauveur ! Aussi l'apôtre peut-il s'exclamer : « Que dirons-nous donc devant tout cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8. 31). Mais n'oublions jamais qu'il y a eu un prix payé, et ce prix est inestimable : « Dieu, qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-Il pas don aussi librement de toutes choses avec Lui ? » (Romains 8. 32). Le plus grand de tous les dons, c'est bien le don du Seigneur Jésus, manifestation suprême de l'Amour de Dieu (1 Jean 4. 9-10). Et nous pouvons dire avec reconnaissance : « Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Corinthiens 9. 15).
"Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3 : 16). Dieu déclare ceci au sujet de ceux qui le craignent : « Je les épargnerai comme un homme épargne son fils qui le sert » (Malachie 3 : 17). Mais ici, il est dit que Dieu n'a « pas épargné son propre Fils, mais... l'a livré pour nous tous ». Quelle chose extraordinaire !
Dieu nous justifie et personne ne peut nous condamner :
« Qui accusera les élus de Dieu ? - C'est Dieu qui justifie ! Qui est celui qui condamne ? - C'est Christ qui est mort…ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu et Il intercème pour nous » (Romains 8. 33-34).
L'être humain naturel cherche toujours à se justifier en mettant en avant les bonnes œuvres qu'il a faites. Mais seule la grâce de Dieu nous justifie. « Dieu nous a sauvés et nous a appelés d'un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein et sa propre grâce » (2 Timothée 1. 9). Tout est de Dieu par l’œuvre de Christ, et tout est centré sur Lui. Le propos de Dieu de toute éternité, c'est de rendre des êtres humains « conformes à l'image de son Fils, pour qu'il soit premier-né parmi beaucoup de frères » (Romains 8. 29). Tout le travail que Dieu accomplit dans ce but est encore centré sur Christ. Nous sommes maintenant « justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus » (Romains 3. 24). Et pour la gloire à venir, « nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera notre corps d'abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Philippiens 3. 21).
Véritablement, et pour tous les temps, « il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus ». Les élus de Dieu sont en parfaite sécurité.
Jésus-Christ intercède pour nous :
Quant à notre marche dans ce monde, nous sommes au bénéfice de l'intercession de Christ auprès du Père. Celui qui pourrait nous accuser, Satan, « l'accusateur des frères » (Apocalypse 12. 10), est un ennemi vaincu et nous sommes du côté du Vainqueur. Si même nous venons à pécher, « nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le Juste » (1 Jean 2. 1).
Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés :
L'apôtre Paul énumère toutes les circonstances éprouvantes que peut connaître le croyant en Jésus : tribulation, détresse, persécution… (Romains 8. 35). Il les a Lui-même toutes traversées au point de désespérer même de vivre (2 Corinthiens 1 : 8). De telles expériences permettent au chrétien de goûter l'Amour de Dieu d'une manière qu'il n'aurait pas pu connaître autrement. Quelle que soit la forme de l'épreuve que traverse un chrétien, la grâce du Seigneur Jésus trouve à s'exprimer d'une manière particulière, en lui faisant éprouver son soutien, ses consolations et sa sympathie parfaite. Au travers de chaque souffrance, le croyant en Jésus est ainsi « plus que vainqueur » par Dieu qui l'a aimé ; il a été enraciné dans l'Amour de Christ et quand il quittera à jamais la terre et ses peines, il restera pour l'éternité l'objet de l'Amour infini de Dieu.
L'Amour inaltérable de Dieu :
Les deux derniers versets du chapitre terminent la partie doctrinale de l'épître ; ils expriment la certitude que rien ne peut séparer les croyants de l'Amour de Dieu.
Il y a des sphères dont nous n'avons qu'une connaissance très limitée : le mystère de la mort et celui de la vie, les puissances de nature angéliques et spirituelles, les choses présentes et futures… Aucune d'entre elles ne nous séparera jamais de l'Amour de Dieu qui repose sur nous dans le Christ Jésus notre Seigneur ; nous sommes dans cet amour parce que nous sommes unis à Jésus.
Le chapitre a commencé par la pensée qu'il n'y a aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus ; après avoir montré que nous sommes pris en main par Dieu selon son dessein qui ne peut subir aucune atteinte, le chapitre se termine par l'affirmation qu'il n'y a aucune séparation possible de l'Amour de Dieu envers nous.
Nous serons infiniment inondés de l'Amour de Dieu au Ciel, au Paradis :
Connaissez-vous une ville ou un village dans lequel il n’y a ni tombes ni cimetière ? Il n’y en a aucun. Dans chaque localité, il y a ce rappel que la mort existe. Il n’existe aucun lieu sur notre terre, même dans les îles que certains croient paradisiaques, où la mort est absente.
Pourtant, malgré tout cela, la mort ne pourra jamais nous séparer de l'Amour de Dieu. La Bible nous parle d’un lieu où la mort n’existe pas, où il n’y a aucune injustice, aucune malédiction et aucune souffrance. Il est difficile de s’imaginer un tel lieu et pourtant il existe : c’est le Ciel, là où l'Amour infini de Dieu règne dans toute sa splendeur. Oui, c'est dans cet endroit merveilleux se retrouveront tous ceux qui ont eu foi en Dieu et Lui ont confié leur vie : Abraham, Moïse, le roi David, mais aussi les apôtres et tant de croyants en Dieu du monde entier et de toutes les époques (en un mot : tous les élus de Dieu depuis la fondation du monde). Mais par-dessus tout, nous serons dans la présence de Jésus-Christ qui nous a tant aimés d'un Amour infini et a donné sa vie pour nous sauver parfaitement. Au Ciel, rien ne nous rappellera les souffrances de la terre, elles disparaîtront à jamais. Nos corps seront transformés et ne connaîtront plus ni la douleur, ni la maladie ni aucune infirmité. Beaucoup de textes dans la Bible parlent de cet endroit extraordinaire qu’est le Ciel. Si Dieu a donné toutes ces promesses, c’est pour nous aider à garder courage alors que nous voyons autour de nous toutes sortes d’injustices et de misères, alors que nous affrontons toutes sortes d’épreuves. Le jour où Dieu mettra un terme à l’histoire de notre terre, ceux qui auront accepté son parfait Salut qu’Il nous offre seront enlevés et introduits dans sa glorieuse présence. Chers lecteurs/trices, avez-vous mis votre foi en Jésus, le seul qui peut vous faire entrer dans le Ciel, dans le Paradis.
Jésus-Christ compatit à nos souffrances
Lors de sa mise en croix, Christ à connu le rejet de tous, son peuple le rejetait et le méprisait en se moquant de lui, ses disciples l’abandonnèrent et prirent la fuite et son Père se détourna de lui, car sur cette croix, Jésus prenait à son compte le péché de l’humanité. Souvenons-nous de l’une de ses dernières paroles à la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15. 34).
Sachons que la mort de Jésus a été planifiée avant même la création de la terre par Dieu le Père et son Fils. Oui, Dieu dans son omniscience avait prévu avant même la chute du jardin d’Éden à la solution pour permettre à ceux qui croiront en Christ de se réconcilier avec son Créateur (Éphésiens 1. 4-8).
Jésus a connu Lui aussi des troubles respiratoires durant son calvaire. Étant crucifié, Il devait malgré ses souffrances aux bras et aux jambes, se garder droit pour bien respirer. Pour cela, Il se devait de pousser avec ses pieds percés pour prendre une posture favorisant sa respiration Plus le temps passait, plus cela devenait pénible et selon les experts, les poumons des crucifiés se remplissent d’eau et finissent avec l’épuisement physique par noyer celui qui est ainsi crucifié. Ce n’est pas pour rien qu’après qu’un soldat romain lui perça le côté avec une lance, qu’il sortit du sang et de l’eau du corps de Jésus (Jean 19. 34).
Cela fait en sorte que même dans les temps d’épreuves, en situation de mort imminente, le salut de Dieu demeure accessible. Le brigand à la croix a été le premier à expérimenter cette vérité. Il a cru en Jésus lui demandant du haut de sa croix : « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne ». Et Il reçut du Seigneur cette parole réconfortante : « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 24. 39-43). Le brigand avait reconnu qu’il méritait sa condamnation et il savait que Jésus allait, malgré la croix, régner dans le Royaume de Dieu. Combien de personnes ont la crainte de la mort ? Qui craint de tout perdre et de se retrouver en enfer ? Le larron s’est confié en Jésus qui sans attendre Lui a offert le réconfort.
Dans le livre aux Hébreux, Jésus est le Souverain Sacrificateur compatissant, pleinement conscient de nos souffrances, car Il les a connus Lui aussi, et cela tant physiquement que psychologiquement. Jésus a connu en toutes choses la tentation et Lui seul s’en est sorti sans commettre de péché (Hébreux 4. 15). Jésus est en mesure d’apporter l’aide et le réconfort à chaque personne qui croit en Lui humblement.
Jésus a affirmé qu’Il est le seul à connaître Dieu le Père, Il est le seul à pouvoir le faire connaître. Il est le seul à pouvoir offrir une invitation qui demeure toujours accessible aujourd’hui. Considérez son appel : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Matthieu 11. 27-30). Jésus ne dit pas que ses disciples seront exemptés de passer par l’épreuve, Il dit qu’Il se charge de votre fardeau en échange de son propre fardeau, doux et léger. Jésus s’offre donc pour vous soulager et aussi de vous enseigner afin que vous trouviez le véritable repos pour vos âmes.
Lors de la sainte cène, Jésus a fait connaître au Douze sa mort imminente et les disciples en ont été sérieusement troublés, eux qui ont vécu trois ans avec le Seigneur. Ils se demandaient : Comment vivre sans que Jésus soit présent ? Jésus pris le temps de leur faire connaître plusieurs vérités afin qu’une fois sa mort et sa résurrection arrivées, qu’ils puissent être fortifié dans leur foi. Il leur promit qu’ils ne seront pas seuls, car le Saint-Esprit, le Consolateur, allait leur être donné pour représenter Christ et parler en son Nom. Jésus ajouta une promesse précieuse, Il leur dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14. 27). Les disciples de Jésus étaient troublés par l’annonce de la mort imminente du Seigneur Jésus. Ils n’étaient pas en paix. Ils ne comprenaient pas l’importance des révélations du Seigneur. C’est dans les jours qui suivirent sa Résurrection qu’ils ont commencé à ressentir cette paix unique et ce fut à la Pentecôte qu’ils ont saisi l’importance du Saint-Esprit.
Retenons fermement que Jésus est en mesure de comprendre la souffrance que nous apporte n'importe quelle crise, car Il a connu des épreuves semblables. Que ce soit l’isolement, le sentiment d’être abandonné et aussi la souffrance physique et les troubles respiratoires, Jésus se présente à nous avec la solution à nos problèmes. Il est en mesure de nous soulager de notre fardeau, de nous donner la véritable paix et nous donner des paroles de réconforts. Que vous soyez comme le larron qui n’était pas du nombre des disciples de Christ ou dans la crainte de perdre votre sécurité comme les Douze le ressentaient la veille de la mort de Jésus, Jésus-Christ vous offre la Paix, Il vous l’offre avec certitude, Il n’est pas menteur, ce n’est pas une fausse paix comme le monde peut la donner. La sécurité et la consolation sont accessibles en Jésus-Christ uniquement. AMEN !
Avoir Jésus Christ pour Avocat
L'être humain est pécheur devant Dieu son Créateur qui est Saint et qui hait le péché. C'est pourquoi, l'être humain mérite la juste colère de Dieu en Enfer. Mais chaque être humain peut échapper à la terrible colère de Dieu parce qu'il peut avoir un Avocat auprès de Dieu Lui même. C'est Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui se présente Lui-même comme étant notre Avocat par son parfait sacrifice à la croix pour le pardon de nos péchés. Jésus a expié sur la croix tous les péchés du monde entier en subissant pour nous la colère de Dieu.
Nous enfants de Dieu, sommes-nous conscients et persuadés de la réalité du ministère que notre Seigneur Jésus-Christ exerce aujourd'hui pour nous dans le ciel ? Le fait d'en avoir la certitude change profondément notre comportement dans la prière et l'approche de Dieu. Sachons que nous avons un avocat. C'est le Seigneur Jésus, ressuscité et élevé à la droite de Dieu, qui est notre Avocat parfait, permanent, éternel.
Les jours où nous nous demandons comment Dieu peut-Il nous supporter, les jours où nous pensons que Dieu nous aime moins tout à coup, relisons ces mots : « Nous avons un Avocat auprès de Dieu » (1 Jean 2. 1).
Quand nos pensées ne valent pas la peine d'être imprimées et que nos actions n'en valent pas mieux, relisons ceci : Jésus « étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur ». (Hébreux 7.25)
Voici comment cela fonctionne :
Quand la Justice de Dieu nous déclare "coupable", la Grâce de Dieu intervient et dit : "Cet être humain est couvert de la Justice de Dieu parce qu'il a fait confiance au sang versé de Jésus sur la croix !"
Dans l'Ancien Testament, le sang de l'agneau était versé journellement sur le propitiatoire. L'Arche de l'Alliance, qui contenait les tables de la loi ; la liste de notre culpabilité ; se trouvait en-dessous. Dès lors, la seule façon dont Dieu voyait nos péchés et nos erreurs était à travers le sang, et c'est encore le cas aujourd'hui !
N'est-ce pas merveilleux ?
Si nous nous demandons comment Dieu continue t-Il de nous aimer et de nous accepter malgré nos péchés, c'est parce que nous avons à nos côtés Jésus-Christ, notre Avocat, qui s'est sacrifié à la croix pour nos péchés ; et Jésus est Celui à qui chaque être humain peut venir dès aujourd'hui en l'acceptant comme Sauveur et Seigneur de sa vie, si ce n'est pas encore fait.
Considérons ses qualités :
1- Jésus est pleinement qualifié pour nous représenter. Dieu a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection ». (Matthieu 3. 17)
2- Jésus ne perd jamais un procès ! « Il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui ». (Hébreux 7. 25)
3- Jésus nous offre gratuitement ses services sans argent, sans rien payer (Ésaïe 55.1)
La Bible dit : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins ». (Hébreux 4.16)
Venons toujours à Jésus-Christ avec une pleine confiance, puisque nous avons, vous et moi, devant le Trône de la grâce de Dieu, Jésus notre fidèle Avocat. C'est en raison de sa plaidoirie constante et fervente en notre faveur que Dieu exauce nos prières, accomplit ses promesses, pardonne nos péchés, nous sauve de nos détresses, nous soutient dans nos épreuves et nous garde pour la gloire éternelle.
Je vous en prie, soyons conscients de la grâce que Dieu notre Père céleste nous accorde chaque jour, à chaque instant, par le ministère de son Fils bien-aimé. Plaçons notre confiance en Jésus seul, notre Seigneur et notre céleste Avocat, en qui les faveurs de Dieu nous sont pleinement et définitivement acquises.
La Victoire est à nous par la Nouvelle Naissance en Christ
Jésus-Christ est mort pour nous sur la croix, Il a versé son sang, et a ouvert la voie du pardon à quiconque se repent vraiment. Il affirme : « Celui qui ne naît pas de nouveau, ne peut voir le Royaume de Dieu... » (Jean 3. 3). Cela indique que même si la mort de Christ est pleinement apte à nous laver et à nous pardonner, il faut que nous « naissions de nouveau ».
Naître de nouveau, c'est recommencer à zéro, changer totalement de vie, devenir une nouvelle personne, entrer dans une nouvelle dimension spirituelle. Le monde cherche la nouvelle naissance, bien que beaucoup n'en soient pas conscients.
Dans les moments où l'être humain réfléchit sérieusement, il reconnaît que quelque chose va mal dans sa vie. C'est pour cela qu'il recherche les plaisirs, les amusements, l'argent et n'importe quelle chose qui paraisse constituer une issue, une échappatoire, et lui permette de vaincre la frustration et la routine.
L'unique solution possible est la Nouvelle Naissance. C'est une expérience merveilleuse. Quand Christ entre dans un cœur et change une vie, le passé est enterré pour toujours, les péchés sont oubliés et le Seigneur Jésus donne la paix à la conscience et l'allégresse au cœur.
Comment on naît de nouveau
Cette seconde naissance n'est pas le fruit d'un effort humain. Elle ne résulte pas du simple désir de changer de vie. Le processus de la nouvelle naissance selon la volonté de Dieu est révélé dans la Bible. Son fondement est la croix du Calvaire. La Bible nous dit : Lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu » (Jean 1. 13).
Naître de nouveau, c'est devenir un enfant de Dieu comme le dit Jean dans son Évangile. « Mais à tous ceux qui l'ont reçue (la lumière = Jésus), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu (Jean 1.12-13).
Lavés pour toujours
D'autre part, nous avons besoin de Jésus-Christ pour qu'Il nous lave et nous purifie de notre passé. Nous avons tous une longue liste de péchés, petits ou grands. Certains plus que d'autres, mais tous sans exception, nous avons péché. Nous avons besoin de Jésus-Christ si nous désirons que nos péchés soient lavés. « Le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7).
Si un être humain croit que dans son passé, il y a quelque chose que Dieu ne peut pardonner, il est dans l'erreur. Dieu pardonnera chacun de nos péchés car c'est pour cette raison que Christ est mort sur la croix.
Il y a beaucoup de personnes qui pendant des années ont cru que Dieu ne leur pardonnerait jamais. Mais quand ils ont entendu le message de l’Évangile, ils sont immédiatement venus aux pieds du Seigneur Jésus.
Dieu nous aime... peu importe notre passé. Par Jésus-Christ, nous pouvons recevoir le pardon. Nous avons besoin du Seigneur Jésus, non seulement pour qu'Il nous donne la capacité de maîtriser notre vie, mais aussi pour qu'il pardonne tout notre passé.
Comment pouvons-nous nous approprier cette capacité et ce pardon ?
La Bible dit que nous devons croire en Jésus. Nous devons croire qu'Il est mort sur la croix pour nous et qu'Il est ressuscité. Nous devons aussi Le recevoir dans notre cœur. La Parole de Dieu déclare : « Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16. 31). Tout d'abord, Jésus nous pardonnera. Puis, Il viendra dans notre cœur. Enfin, Il nous donnera le pouvoir d'agir. A partir de ce moment-là, nous serons une nouvelle personne. Nous commencerons à mener une vie différente pour Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui vivra en chacun de nous.
Si ce n'est pas encore fait, demandons-Lui à l'instant d'entrer dans notre cœur. Si nous voulons que Dieu nous utilise et si nous voulons être victorieux dans notre vie spirituelle, nous devons nous garder pur pendant notre vie sur la terre.
Oui, chers lecteurs, si ce n'est pas encore fait, viens à Christ maintenant même. N'attends pas que le péché s'empare de toi et te détruise. N'attends pas que les passions dominent ta vie et te fassent tomber. Viens à Christ maintenant sans tarder.
La décision qu'il faut prendre
Supposons que demain j’aille chez toi, que je frappe à ta porte, et que tu regardes par la fenêtre pour voir qui a frappé. Tu constates que c'est moi et tu dois prendre une décision. Vas-tu m'inviter à entrer dans ta maison ou vas-tu ignorer mon appel et faire comme si tu n'avais rien entendu, jusqu'à ce que j'en aie assez d'attendre et que je m'en aille ?
C'est un moment décisif. Soit tu ouvres la porte pour me demander ce qui se passe, soit tu l'ouvres pour me dire de m'en aller, ou peut-être tu ne l'ouvres pas et je ne peux pas entrer.
De la même façon, Jésus-Christ a dit : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3. 20). Christ frappe en ce moment même à la porte de ton cœur, ami lecteur. Il veut entrer dans ta vie. Mais il ne forcera pas la porte de ton être, l'entrée de ton cœur. Il est indispensable que tu prennes la décision. Par une prière simple, dis au Seigneur : « Seigneur Jésus, tu connais mes péchés, mes problèmes et les souillures de ma conscience. Je me repens de mes péchés et de mes échecs. Seigneur, je veux changer de vie. Seigneur Jésus, je crois que tu es mort à ma place, je crois que ton sang me lave de tout péché. Je crois que tu es vivant aujourd'hui. Entre dans mon cœur, Seigneur Jésus, lave mon passé, fais-moi naître de nouveau parce que je veux être un enfant (fils ou fille) de Dieu. Amen ».
Changement de direction
Avec la Nouvelle Naissance, la direction de la vie et le chemin à suivre changent du tout au tout.
Comme le dit Paul : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5. 17). Le Seigneur Jésus a dit aussi : « Moi je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance » (Jean 10. 10).
Une vie abondante est une vie de joie, une vie de paix, une vie d'amour. Une vie abondante est une expérience quotidienne qui va en se perfectionnant jusqu'à ce que la personne mûrisse spirituellement et moralement.
À propos de la parabole des noces
Lire dans Matthieu 22 : 1-14
La Bible est claire sur qui sera prêt pour l'enlèvement de l'Église : au moment de l’enlèvement ne seront concernés que les chrétiens qui seront prêts (que les enfants de Dieu) ; c’est pourquoi il est impossible que pendant les noces de l’Agneau, il puisse y avoir un croyant qui n’ait pas sa place (verset 12). Ainsi cette scène est décrite de façon à nous faire connaître quels sont ceux qui auront part aux noces. Au verset 11, il est souligné que seuls ceux qui se revêtiront de l’habit de noces seront à leur place et pourront assister à ce festin. La question est d’abord de déterminer avec précision de quel habit il s’agit. Car il y va de notre salut. Et c’est le verset 12 qui nous le précise par ce détail : « Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée ».
Pour savoir à qui s’adresse cette parabole, il faut identifier cet homme. Et pour la compréhension de ce verset 12, il faut aller dans Romains 3 : 19-22. Au verset 19, nous lisons : « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu ». Cet homme est celui qui a vécu sous la loi, et par conséquent il s’est investi de sa propre justice provenant de ses mérites, de ses œuvres sur lesquels il s’est reposé pour se justifier, plutôt que de tenir compte de la justification par la foi : « Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient » (Romains 3 : 20-22).
« Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient » (Romains 10 : 2-4).
La loi de Moïse a été donnée provisoirement au peuple d’Israël à cause des transgressions, jusqu’à ce que vienne la postérité (Christ) à qui les promesses d’Abraham ont été adressées (Galates 3 : 19). L’une des raisons pour lesquelles Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est venu sur la terre dans un corps de chair (Romains 8 : 3-4), est que Lui seul pouvait accomplir la loi qui est spirituelle, car nous êtres humains, nous sommes charnels issus d’Adam, donc de la terre. Dès lors, la loi conserve son ministère de condamnation (2 Corinthiens 3 : 6-11).
C’est pourquoi, en tant que nouvelle créature en Jésus-Christ, nous devons demeurer en Christ comme une même plante, conforme à sa mort (mort au péché, au monde et à nous-même) et à sa résurrection (vivant pour Dieu), de sorte à être affranchi par la loi de l’Esprit de vie en marchant par l’Esprit. Ainsi, nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce de Dieu. Désormais, la loi est accomplie en cette seule parole : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Romains 13 : 8-10).
Maintenant nous sommes dégagés de la loi de Moïse, pour appartenir à Jésus-Christ, Celui qui est ressuscité des morts pour que nous portons des fruits pour Dieu (Romains 7 : 4-6). Par conséquent, nous ne sommes plus sous la loi de Moïse, mais non pas sans loi, puisque nous sommes « sous la loi de Christ » (1 Corinthiens 9 : 19-21) qui est aussi « la loi de la foi » (Romains 3 : 27).
Maintenant que l’homme a été démasqué dans cette parabole, nous nous concentrerons sur l’habit de noces qui lui a fait défaut. Il s’agit de ce vêtement blanc immaculé que l’on reçoit du Seigneur Jésus lorsque à notre conversion nous mettons notre foi dans le précieux sang de Christ, par lequel nous avons été rachetés (Éphésiens 2 : 12-13 ; 1 Pierre 1 : 18-19…). Et c’est ce même vêtement qui sera pris en seule considération par Dieu pour l’enlèvement de l'Église que Jésus fera paraître sans tache, sans défaut devant Lui (Éphésiens 5 : 27).
Mais il est une autre chose que vous ne devez pas ignorer, bien-aimés de Dieu. C’est que cet habit blanc que nous avons reçu en Jésus-Christ doit rester, jusqu’à la fin, de cette même nature qui est définie comme le critère pour participer à l'enlèvement au jour de Christ. C’est ce qui nous conduit à la sanctification, et c’est le Seigneur Jésus qui s’en charge (Philippiens 1 : 6), avec notre accord (Éphésiens 4 : 1) par le Saint-Esprit au moyen de la Parole de Dieu (1 Thessaloniciens 5 : 23). Mais sachant que nous sommes déjà sanctifiés quant à notre position en Christ par l’offrande du corps de Christ une fois pour toutes (Hébreux 10 : 10), nous pouvons rentrer dans l’expérience de la sanctification dans notre marche avec le Seigneur.
C’est le privilège du croyant en Jésus-Christ, des enfants de Dieu. Nous ne recherchons pas à devenir saints par les œuvres ou les mérites, mais parce que nous sommes déjà saints en Christ, puisque justifiés par la foi en Lui, nous pouvons marcher de la même manière en sainteté par la foi en Christ.
La justification par la foi n’est qu’un aspect de la vie chrétienne ; elle précède obligatoirement la sanctification qui, elle, détermine notre état d’arrivée pour l’éternité et sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12 : 14), et toutes deux dépendent de la Grâce de Dieu.
En conclusion : Revêtons le bon habit, car il est des vêtements qui sont souillés, telle que la justice de l’homme (Esaie 64 : 5-6). Oui, considérons le précieux sang de Jésus-Christ comme étant le seul habit de noces acceptable aux yeux de Dieu et notre moyen de justification ; et achevons notre sanctification (2 Corinthiens 7 : 1) à laquelle nous avons été appelés (1 Thessaloniciens 4 : 7).
Accueilli par Dieu
"Confie-toi de tout ton cœur à l'Éternel, et ne t'appuie pas sur ton intelligence ; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers" (Proverbes 3. 5, 6).
"A celui qui fait des œuvres, le salaire n'est pas compté comme une grâce, mais comme un dû ; tandis qu'à celui qui, sans faire des œuvres, croit en Celui qui justifie l'impie, sa foi est comptée à justice" (Romains 4. 4, 5).
« Tant qu'un être humain estime qu'il peut se sauver par lui-même, tant que, si peu que ce soit, il se confie en lui-même, il ne peut pas trouver le Chemin vers Dieu. Celui qui ne renonce pas à ses propres capacités, qui ne s'humilie pas du fond de son cœur devant Dieu, mais choisit ses propres moyens, s'illusionne et se trompe lui-même. Alors qu'au contraire, celui qui sait que tout notre Salut est dans la main de Dieu, renoncera à ses propres forces humaines pour tout recevoir de Dieu » (Martin Luther).
Peut-être craignez-vous de ne pas être accueilli au ciel par Dieu, comme Luther lorsqu'il était jeune ? Peut-être, au fond de vous-même, la peur est là et vous dites : au dernier jour, Dieu, le Juge de tous les êtres humains, ne va-t-il pas me rejeter à cause de mes péchés ? Alors, ne tardez pas, venez à Dieu, à Jésus maintenant, tel que vous êtes. Abandonnez-vous à sa Miséricorde et à sa Grâce. Dieu ne rejette pas celui qui vient à Lui par la foi au Seigneur Jésus. En plus, Dieu le déclare juste et lui donne une Vie Nouvelle, la Vie Éternelle. Dieu l'adopte comme son enfant bien-aimé.
Le seul Chemin pour trouver Dieu, c'est de croire au Seigneur Jésus Christ. Il n'y a rien à faire, il suffit de faire confiance à Dieu. Ne nous appuyons ni sur nos œuvres, ni sur nos sentiments, ni sur notre moralité pour être en paix avec Dieu. Les bonnes œuvres (c'est-à-dire celles qui plaisent à Dieu) que nous accomplissons après que nous soyons sauvés par Jésus, sont alors le fruit de l'action de son Saint Esprit, le signe de notre foi, notre réponse à l'Amour de Dieu.
Pour être heureux dans la vie
Tout être humain est à la recherche du bonheur. Mais où et comment est-il possible de trouver le seul vrai bonheur parfait ?
Le succès, la fortune ou la santé n'apportent pas le vrai bonheur. Les plaisirs que le monde offre peuvent temporairement aider à oublier les soucis, mais ils ne donnent pas de satisfaction durable.
Pour être heureux dans la vie, il nous faut d'abord savoir que nos péchés sont pardonnés (Psaume 32. 1) si nous avons accepté l'offre gratuite de la vie éternelle par notre foi au sacrifice parfait de Jésus à la croix. Jésus Christ, le Fils unique du seul vrai Dieu, a le pouvoir sur la terre de pardonner nos péchés (Matthieu 9. 6). « En Lui (Jésus) nous avons le pardon des péchés selon les richesses de la grâce de Dieu » (Éphésiens 1. 7).
Pour être heureux dans la vie, il faut aussi être délivré de la crainte de la mort, c'est-à-dire posséder la Vie Éternelle. Nous la recevons en croyant en Jésus, car « quiconque croit en Lui... a la vie éternelle » (Jean 3. 16).
Pour être heureux dans la vie, il faut ensuite "marcher avec Dieu", c'est-à-dire obéir à sa Parole, la Bible, et maintenir avec Lui des relations confiantes et heureuses.
Être heureux dans la vie, ce n'est pas être dispensé de toute épreuve, mais c'est avoir Dieu avec soi dans ces épreuves que l'on rencontre sur la terre. L'apôtre Paul était heureux dans sa prison parce que le Seigneur Jésus se tenait près de lui. Mais Jésus ne nous accompagnera pas dans un chemin que nous aurions choisi sans Lui : Jésus pourra nous arrêter et nous ramener à Lui, mais il n'y marchera pas avec nous.
Voulons-nous vraiment être heureux dans la vie ? Alors cherchons le seul vrai Dieu, Seigneur et Sauveur, qui s'est révélé à nous en son Fils Jésus Christ, et quand nous l'aurons trouvé, donnons Lui toute notre vie et vivons avec Lui et pour Lui seul.