la venue de jesus
Dieu s'est incarné par Amour pour nous
"Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père" (Jean 1. 14).
Dieu le Créateur, connaissant la perdition qui vient sur ce monde, a tout tenté pour sauver sa création. Le récit de la Bible, c’est le récit de cette quête désespérée d’un Père qui veut sauver sa créature inconsciente et trop occupée. Par l’amitié ou par la communion, par la loi ou par les miracles, par le déluge ou en envoyant Ses prophètes, par 400 années de silence (comme pour manquer à l’être humain) ou par des déclarations d’amour : tout cela démontrait son parfait Amour pour nous.
L’être humain rejette toujours le fait de s’approcher de Dieu de la bonne manière.
Alors Dieu a décidé du sacrifice ultime, de la plus grande preuve d’Amour qui soit : celle de donner sa vie pour celui ou celle qu’on aime. Dieu a donc choisi de s’incarner Lui-même (Jean 1. 14), – pour un peu de temps – dans ce monde à travers son Fils Jésus-Christ, pour pouvoir employer le langage des êtres humains, pour vivre et souffrir comme eux, pour leur montrer la voie de l’amour, de la sainteté ; et enfin leur offrir le salut éternel. « Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître » (1 Jean 1. 17-18).
Le miracle de l’Amour de Dieu, c’est le mystère de l’incarnation.
Car si Dieu le Père est la volonté et l’âme même de la Divinité, Il agit par Son Fils Jésus-Christ. « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (2 Jean 1. 14).
Jésus-Christ est en somme l’apparence de la Divinité. Tout en Jésus reflète la Divinité. On le discerne dans la typologie de son ministère. C’est Lui qui guérit les sens affectés des malades comme lorsqu’il redonne la vue à un aveugle de naissance (Jean 9. 1-7).
Ce rôle de Jésus au sein de la Divinité est ce qui Lui permet d’affirmer qu’Il fait toujours les œuvres de Son Père (Jean 5. 36), qu’Il ne fait rien de Lui-même et encore (Jean 5. 19-20), que celui qui L’a vu, a vu le Père (Jean 14. 9).
Jésus-Christ est l’égal de Dieu parce qu’Il est Dieu (Jean 10. 30), ayant toujours préexisté en Dieu et existé avec Dieu (Jean 1. 1). Quand Dieu se révèle à Abraham, Il est l’Ange de l’Éternel (Genèse 22. 15) . Lorsqu’Il en accepte la dîme, Il est Melchisédech (Genèse 14. 18). Dans le Nouveau Testament, lorsque Dieu vint sauver le monde en son Fils Jésus-Christ, sa Lumière vint s’incarner dans les ténèbres pour un peu de temps, en Emmanuel (Dieu avec nous, Dieu au milieu de nous). « Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8. 12).
Ce mystère de l’incarnation est cette folie divine, cette grâce ultime, qui permettent à Dieu, par son Fils Jésus, de se faire réellement Homme pour s’identifier à nous, mais toujours en demeurant Saint, pour souffrir pour nous, pour mourir pour nous sur la croix, et pour ressusciter afin de nous donner le Salut éternel.
Quand Dieu le Père envoya Jésus dans ce monde qui se fit Homme, Jésus a dû renoncer à ses privilèges divins pour devenir Homme Saint et Parfait. Quand Jésus ressuscite, c’est qu’Il a affronté seul la mort pour toi et moi. Après sa Mission sur la terre, Jésus retourna alors au Ciel, « au sein du Père », « à la droite du Père ».(dans le sens Hébreux, la droite représente la force). Là, Jésus retrouve naturellement Sa position et Son rôle originels.
Aujourd’hui, c’est Lui Jésus qui donne le Saint-Esprit. « Jean rendit ce témoignage : J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint Esprit » (Jean 1. 32-33). AMEN !
L'Avênement du Seigneur Jésus
LA PREMIÈRE VENUE DE JÉSUS
« Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître» (Jean 1. 18). Jésus-Christ est venu sur la terre pour nous apprendre à connaître le seul vrai Dieu. Il y a une quantité étonnante de prophéties dans la Bible. Un certain nombre concerne l'avènement du Fils de Dieu sur la terre. Plusieurs siècles avant la naissance du Messie, les prophètes annoncèrent sa venue et sa vie ici-bas, ses souffrances et sa mort. L'accomplissement de ces prophéties est une preuve irréfutable de l'inspiration divine des Écritures. Jésus-Christ est venu montrer aux êtres humains un chemin ouvert qui mène à Dieu, une entrée gratuite au Paradis céleste, par la repentance et la foi en son précieux NOM. Ainsi, l'apôtre Pierre affirme que les prophètes de l'Ancien Testament ont rendu témoignage des souffrances et de la mort de Christ (1 Pierre 1. 11).
Voici quelques citations:
Prophétie : Accomplissement :
-Esaie 7. 14 Il est né d'une vierge -Matthieu 1. 22-25 ; Luc 2. 5-7
-Michée 5. 2 Il est né à Bethléhem -Luc 2. 5-7
-Esaie 11. 2 Il est oint de l'Esprit -Actes 10. 38
-Zacharie 9. 9 Il est trahi par un ami -Matthieu 26. 20-25
-Psaumes 34. 21 Ses os ne sont pas rompus -Jean 19. 36
-Psaumes 22. 17 Ses mains et ses pieds sont percés -Jean 19. 18
-Esaie 53 Ses souffrances et sa mort -1 Pierre 2. 21-24
LE RETOUR DE JÉSUS :
Les prophéties relatives à la première Venue de Jésus ont été déjà accomplies. Nous sommes aussi certain que son Retour, annoncé par les saintes Écritures (la Bible), s'accomplira aussi. Les prophéties concernant son Retour sont « les gloires qui suivront les souffrances de Christ » (1 Pierre 1. 11), annoncées en partie par les prophètes de l'Ancien Testament.
1. SON RETOUR EN GRACE :
Prophétie :
Jean 14. 2 Jésus viendra chercher les siens
1 Thessaloniciens 4. 16 Jésus viendra Lui-même
1 Thessaloniciens 4. 16 Jésus ressuscitera les morts en Christ
1 Corinthiens 15. 51-52 Jésus ressuscitera les morts en Christ
1 Thessaloniciens 4. 17 Jésus enlèvera les vivants en Christ
Philippiens 3. 20-21 Jésus transformera nos corps
1 Thessaloniciens 4. 17 Nous serons toujours avec le Seigneur Jésus
Apocalypse 5 Nous l'adorerons éternellement sans entraves
Cette première phase du Retour de Jésus est un « mystère » (1 Corinthiens 15. 51), qui n'a pas été révélé aux prophètes de l'Ancien Testament. Cela concerne l'Église de Jésus-Christ qui est aussi appelée « mystère » (Éphésiens 3. 3). Elle est née à Pentecôte et sera enlevée lors du Retour de Jésus-Christ « en grâce ».
2. SON RETOUR EN GLOIRE :
Prophétie Ancien Testament Prophétie Nouveau Testament
Zacharie 14. 3 Il apparaîtra Actes 1, 11
Zacharie 12, 10 Il apparaîtra visiblement, Apocalypse 1. 7
officiellement
Daniel 7, 14 Il apparaîtra en gloire Tite 2, 13
Zach. 6, 13 ; Ps. 132, 11 Il s'assiéra sur son trône Matthieu 25, 31
Esaie 63, 1-6 Il jugera les nations Matthieu 25, 32
Psaumes 47, 8-9 La terre le servira Apocalypse l. 5
Esaie 11, 9-10 Il régnera sur les nations Apocalypse 21, 22
L'apparition publique et glorieuse de Jésus-Christ le Messie, seconde phase de son Retour, était en revanche déjà annoncée par les prophètes de l'Ancien Testament. Le peuple de Dieu à l'époque de l'Ancien Testament attendaient un royaume terrestre de justice et de paix, gouverné par le Messie. Il y aura ainsi un jugement sévère pour les incrédules, puis un changement important dans les relations de Dieu avec les êtres humains sur la terre, et avec le peuple d'Israël en particulier.
Ces prophéties nous offrent ainsi une perspective des événements qui vont arriver bientôt. Chers lecteurs, Jésus revient ! Étes-vous prêt ?
Voici Noël !
Que rappelle la fête de Noël ?
« Voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie : Aujourd’hui... vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2. 10-11).
Il y a un peu plus de 2000 ans, dans une région méprisée du pays d’Israël, le Messie promis par Dieu et annoncé par les prophètes, est venu au monde dans la plus grande humilité.
Dieu s’abaisse jusqu’à nous :
« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Tout fut fait par elle ; et sans elle, pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1. 1-4).
« Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous... pleine de grâce et de vérité » (Jean 1. 14).
Le Dieu Saint et Juste, jusqu’alors inaccessible, se place à la portée de tous. Sans cesser d’être Dieu, Jésus, notre Créateur, s'est fait un homme semblable à nous à tous égards, mais sans péché. Il a voilé sa gloire car elle nous aurait anéantis. Sa conception et sa naissance restent le mystère de son abaissement.
« Or voici comment arriva la naissance de Jésus Christ : sa mère Marie était fiancée à Joseph ; avant qu’ils soient ensemble, elle se trouva enceinte par l’Esprit Saint » (Matthieu 1. 18).
« Ce qui a été conçu en elle est de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils et tu l’appelleras du nom Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1. 20-21).
Jésus est né ! Gloire à Dieu !
« Marie mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2. 6-7).
Nos cœurs sont touchés par l’abaissement profond de notre Dieu Créateur. Il a pris la dernière place dans la société.
Un don merveilleux !
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16).
Par la personne de Jésus, Dieu nous fait connaître son Amour, sa miséricorde, sa grâce et nous offre un salut gratuit.
« Après avoir autrefois... parlé... par les prophètes… Dieu nous a parlé dans le Fils » (Hébreux 1. 1-2).
Depuis le péché du premier homme, Adam, une barrière infranchissable est établie entre nous et le seul Dieu Saint. Nous n’avons pas voulu l’écouter et par nos fautes, nous sommes devenus ses ennemis, coupables et condamnés à la mort éternelle. Mais Dieu nous a toujours aimés et veut notre bonheur. Pour que nous puissions être « acceptés » dans sa présence et délivrés du jugement qui pèse sur nous, nous devions être purifiés de nos péchés. La Sainteté de Dieu exigeait une victime irréprochable !
Un Sauveur parfait !
« Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1. 29).
Jésus est le seul homme qui n’a jamais commis aucun péché, car Il est Saint. Dans son Amour infini pour nous, Il s’est laissé clouer sur la croix du calvaire et a enduré de la part de Dieu le châtiment que nous méritions. Puis, Il est mort en donnant volontairement sa vie. Mais après trois jours, Dieu Lui-même l’a ressuscité car Il est pleinement satisfait par ce sacrifice parfait.
Le péché est enfin ôté ! Dieu efface les péchés et donne la vie éternelle à quiconque croit véritablement en Jésus.
Après sa résurrection, Jésus est monté au Ciel. Selon sa promesse, Il revient très bientôt chercher tous ceux qui l’ont accepté pour leur Seigneur et Sauveur personnels. Ensuite, Jésus sera le Juge implacable envers tous ceux qui n’ont pas cru en Lui, sui l'ont rejeté ou négligé.
« Celui qui aura cru… sera sauvé ; celui qui n’aura pas cru sera condamné » (Marc 16. 16). Croyons en Lui ! Confions-nous en Lui ! Attendons son Glorieux Retour qui est pour bientôt !
Pourquoi Dieu s’est-il fait Homme ?
Seul le Dieu-Homme est le parfait Médiateur en agissant par ses deux natures distinctes (Voir 1 Timothée 2. 5 ; Hébreux 9. 14).
Concernant la Personne du Médiateur, Il y a un seul Christ, vrai Dieu et vrai homme ; existant en deux natures unies, mais sans mélange ; distinctes, mais inséparables. À présent, nous verrons le lien essentiel entre la Personne et l’œuvre du Christ. Les chrétiens croient non seulement que Jésus leur Sauveur est unique en tant que Dieu-Homme, mais encore qu’aucun autre que Lui ne pouvait être le Médiateur. Autrement dit, seul un Médiateur parfaitement Dieu et parfaitement Homme pouvait nous sauver : un ange n’aurait pas pu, ni aucun être humain. Seul le Dieu-Homme Le pouvait. Voyons l’Oeuvre et la Personne du Christ.
Le Seigneur Jésus a entrepris cet office de tout cœur ; pour le mener à bien, Il est venu sous la loi, et l’a accomplie parfaitement et Il a subi pour nous le châtiment que nous aurions dû porter et souffrir, étant devenu péché et malédiction pour nous. Jésus a enduré en son âme les tourments les plus cruels et en son corps les souffrances les plus douloureuses ; Il a été crucifié, Il est mort, demeurant dans cet état sans, cependant, connaître la corruption. Le troisième jour, Jésus est ressuscité d’entre les morts, avec le même corps dans lequel Il a souffert, avec lequel, glorifié, Il est aussi monté au Ciel. Et là, Jésus siège à la droite de son Père, intercédant pour son peuple. Il reviendra à la fin du monde pour juger les êtres humains et les anges.
C'est par sa parfaite obéissance et le sacrifice de Lui‑même que Jésus-Christ a offert à Dieu son Père un peuple racheté, et cela une fois pour toutes par l’Esprit éternel. Le Seigneur Jésus a pleinement satisfait la Justice de Dieu, et a acquis la réconciliation et un héritage éternel dans le Royaume des Cieux pour tous ceux que le Père Lui a donnés.
L'œuvre de médiation et la substitution pénale qu'a accompli Jésus est le cœur de la parfaite Mission de Jésus-Christ fait Homme. Il est important de distinguer les deux natures du Christ en particulier dans l’événement de la croix : c’est dans sa nature humaine que le Christ a été puni et mis à mort. Nous étudions l’angle complémentaire de cette vérité : l’expiation des péchés fut accomplie dans la nature humaine unie à la nature divine sans quoi elle n’aurait pas été possible. C’est lorsqu’on considère son œuvre que l’on comprend la nécessité de sa Personne unique.
Pourquoi Jésus, le Fils de Dieu, s’est-Il fait Homme ? Seul le Dieu-Homme pouvait accomplir l’expiation des péchés des êtres humains. Il devait être Homme parce que le péché, entrant dans ce monde, fut commis par un homme (Adam) et devait être puni sur l’homme (Ézéchiel 18. 20). Cependant, la valeur de la vie d’un homme, même sans péché, n’aurait pas suffi à satisfaire la Colère éternelle de Dieu ; puisque la révolte de l’être humain fini est d’une gravité infinie. C’est pour cette raison que le châtiment des pécheurs sera sans fin, c’est-à-dire infini (Ésaïe 66. 24 ; 2 Thessaloniciens 1. 9 ; Apocalypse 20. 10).
La personne offerte en sacrifice d’expiation pour le monde devait donc avoir une valeur égale à la faute : c'est-à-dire une valeur infinie. Aucun homme n’avait cette valeur à l’exception de Dieu fait Homme. L’Épître aux Hébreux, en particulier, nous révèle que la mort du Christ avait une valeur infinie parce que sa Personne était d'une valeur infinie (Hébreux 2. 10-18, 9. 14). Nous voici donc à la jonction de la Personne et de l’Oeuvre du Christ ; la seule Personne qui pouvait expier le péché en portant la Colère divine sur la croix (Ésaïe 53. 4-6 ; Hébreux 9. 28 ; 1 Pierre 2. 24).
Pourquoi doit-Il être un vrai Homme et qui soit Saint et Juste ? Parce que la Justice de Dieu exige (Romains 5. 12, 15) que la nature humaine, qui a péché, paie pour le péché ; mais un homme qui serait lui-même pécheur ne pourrait jamais payer pour les autres (1 Pierre 3. 18 ; Ésaïe 53. 3-5, 10-11).
Pourquoi doit-Il être en même temps vrai Dieu ? Pour que, par la puissance de sa divinité (Ésaïe 53. 8 ; Actes 2. 24 ; 1 Pierre 3. 18), Il puisse supporter le poids de la Colère de Dieu dans son humanité, et nous acquérir (Jean 3. 16 ; Actes 20. 28) et nous rendre la Justice et la Vie (Jean 1. 4).
En tant que Souverain Sacrificateur, le Christ représentait tout son peuple comme lorsque cela fut préfiguré par Aaron (Exode 28. 29-30). C’est en vertu de la représentation fédérale que la mort d’un seul Homme pu compter pour beaucoup d’hommes (Romains 5. 17-19). Mais c’est en vertu de la valeur infinie de cette mort que le péché fut expié une fois pour toutes sans que le Christ ne doive souffrir infiniment (Romains 3. 25, 6. 9-10 ; Hébreux 9. 26, 10. 10, 14). Tandis que ceux qui se privent de sa mort se réservent un châtiment sans fin, car il leur sera impossible de satisfaire la Colère de Dieu (Jean 3. 36).
Ajoutons, en terminant, que les deux natures du Christ n’ont pas cessé après son Ascension. Il demeure « le Fils de l’homme qui est dans le Ciel » (Jean 3. 13) qui vit éternellement pour « sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui » (Hébreux 7. 25). Parce que Jésus est Homme et qu’Il a souffert, Il est, en ce moment même, un Souverain Sacrificateur Compatissant et Miséricordieux par lequel nous pouvons nous approcher du Trône céleste (Hébreux 4. 14-16). Précisons cependant qu’en ce moment, nous connaissons personnellement Jésus-Christ en vertu des propriétés de sa nature divine qui Lui permet d’être omniscient et omniprésent. L'apôtre Paul déclare (2 Corinthiens 5. 16) : « (…) si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière ». Cela ne signifie pas que Jésus n’est plus un Homme, mais que pendant notre séjour sur terre, il n’est plus présent par sa nature humaine. Il est bel et bien présent avec nous, mais en vertu de sa nature divine (Matthieu 28. 20 ; 1 Corinthiens 10. 16). Notre espérance est de Le rejoindre également dans son humanité glorifiée : à son Retour ou à notre mort (Jean 14. 3 ; Actes 1. 11 ; Philippiens 1. 23).
La Venue de Jésus dans ce monde qui l'a rejeté
Jésus-Christ, le Fils de Dieu et le Messie, est venu dans ce monde pour sauver parfaitement les êtres humains tous perdus dans leurs péchés et méritant la mort éternelle. Et alors que Jésus étaient dans ce monde, le monde ne reconnurent Jésus ni étant le Fils de Dieu, ni étant le Messie. Et parce que la seule présence du Seigneur Jésus-Christ mettait en évidence leurs œuvres mauvaises, les êtres humains ne l'ont pas reçu non plus ; au contraire, ils l'ont mis à mort sur la croix comme un malfaiteur. Non seulement ils rejetèrent Celui qui, par Amour, était venu du Ciel pour les sauver de tous leurs péchés, mais ils le clouèrent sur une croix après l'avoir couvert d'outrages et de coups de fouet.
Le Seigneur Jésus-Christ, Celui dont la puissance est infinie, qui avait accompli tant de miracles, n'aurait-Il pas pu se défendre et anéantir ceux qui mettaient la main sur Lui ? Certainement ! Mais Jésus s'est offert volontairement à l'horrible supplice de la croix, parce qu'Il savait qu'Il allait subir pour nous, là sur la croix, le Jugement divin de tous nos péchés qu'Il porta volontairement sur Lui. Ainsi Dieu pourrait pardonner au coupable repentant et faire de Lui son enfant. Jésus-Christ est venu au milieu de son peuple qui ne l'a pas reçu et qui l'a crucifié. "Mais à tous ceux qui l'ont reçu, à tous ceux qui croient en son nom, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jean 1 : 12), avec toutes les conséquences de cette relation : les soins gratuitement assurés, l'éducation, la vie éternelle, l'héritage...
De même qu'un nouveau-né est inscrit de plein droit à l'état civil de sa ville natale, la nouvelle relation, qui unit le vrai croyant en Jésus à son Père céleste, est enregistrée au Ciel dans le "Livre de vie". Sommes-nous chacun sûr que notre nom se trouve inscrit dans le "Livre de vie" ?
L'incarnation de Jésus-Christ
"Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand, Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire" (1 Timothée 3. 16).
L'incarnation est l'acte par lequel le Fils de Dieu a revêtu volontairement un corps humain :
"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu" (Jean 1. 1).
"Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père" (Jean 1. 14).
La réalisation de l'incarnation de Jésus Christ
Elle s'est faite d'une façon miraculeuse et inexplicable par l'intermédiaire de Marie, jeune fille juive, vierge et pieuse.
Et l'ange dit : "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c'est pourquoi aussi le saint être qui naîtra sera appelé Fils de Dieu" (Luc 1. 35).
"Nier ce fait fondamental c'est être animé de l'esprit de l'antichrist" (1 Jean 4. 2-3).
Jésus est le seul homme sans péché : "Il n'a pas commis le péché" (1 Pierre 2. 22). "Il n'a pas connu le péché" (2 Corinthiens 5. 21). "Il n'y a point de péché en lui" (1 Jean 3. 5).
L'historicité de l'incarnation de Jésus Christ
Jésus est venu sur la terre "au temps convenable" (Romains 5. 6) au moment (Daniel 9. 24-26) et au lieu (Michée 5. 1) fixés par Dieu Lui-même. Sa naissance eu lieu sous l'empereur romain Auguste (Luc 2. 1).
Le but de l'incarnation de Jésus Christ
- Pour achever la révélation de Dieu à l'homme : Jésus est la pleine révélation du Père
"Personne ne vit jamais Dieu: le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître" (Jean 1. 18).
- Pour partager la condition humaine - excepté le péché - et ainsi sympathiser à nos infirmités (Hébreux 4. 15).
- Pour accomplir l'œuvre qui nous permet d'être sauvés (2 Corinthiens 5. 21).
- Pour faire l'abolition du péché par son sacrifice (Hébreux 9. 26).
La préexistence de Jésus
Dire que Jésus s'est incarné sous-entend sa préexistence. Elle est affirmée dans la Bible :
Jésus Christ est sorti "d'auprès de Dieu", "d'auprès du Père", il est "venu de Dieu" (Jean 16. 27-30). Il est "descendu du ciel" (Jean 3. 13) "où il était auparavant" (Jean 6. 62).
Trois évènements principaux concernant Jésus-Christ
Voici trois événements qui ont changé la face du monde : la naissance de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection, puis le prochain évènement qui est son Glorieux Retour.
- La naissance de Jésus-Christ :
Jésus est le Fils de Dieu qui s'est fait homme, Saint et Parfait, pleinement Dieu et pleinement homme à la fois. Jésus fut comme l'un de nous, un bébé dans le ventre de sa mère, né comme le plus pauvre, porté dans les bras, tout petit, dépendant des soins de sa mère. Oh ! Comment le grand Dieu Créateur de l'univers a-t-il daigné s'abaisser ainsi ? Quel grand jour que celui-ci, où Jésus est salué par les anges en admiration, quand la gloire céleste brille autour des bergers de Bethléem et que la multitude céleste loue Dieu : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et sur la terre : paix ; et bon plaisir dans les hommes. » Sur la terre vient de naître « un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2. 9-11).
Jésus-Christ le Messie, l'homme de paix, est venu nous apporter un message de paix. « Il est venu et a annoncé la bonne nouvelle de la paix » (Éphésiens 2. 17). Une Bonne Nouvelle pour tous les êtres humains, pour ceux qui sont loin de Lui, qui sont sans Dieu et sans espérance. Ainsi, une période extraordinaire commençait sur la terre.
- La mort de Jésus-Christ sur la croix et Sa Résurrection :
La mort de Jésus sur la croix arriva au temps fixé par Dieu : « Car Christ… au temps convenable est mort pour des impies » (Romains 5. 6), « pour nous ». Nous sommes réconciliés avec Dieu et sauvés par la mort de Jésus Christ. « Il a fait la paix par le sang de sa croix » (Colossiens 1. 20). L'être humain pécheur ne peut être sauvé de la perdition éternelle que par « la foi en son sang » (Romains 3. 24), « le sang précieux de Christ » (1 Pierre 1. 19). « Le sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7).
La mort de Jésus-Christ sur la croix est la base sur laquelle les êtres humains peuvent être délivrés de tous leurs péchés et d'en recevoir le pardon ; pour ainsi devenir fils (enfants) de Dieu par la foi (Colossiens 2. 14-15 ; Galates 4. 4-5). Nous étions esclaves de ce siècle mauvais par le péché et la loi. Mais par la mort de Jésus-Christ nous avons été libérés pour devenir les citoyens des cieux (Philippiens 3. 20). Jésus-Christ est mort pour nous emmener à Dieu. Sa mort a effacé l’infranchissable gouffre qui séparait Dieu des êtres humains pécheur (Hébreux 9. 24-28).
Jésus est ressuscité le troisième jour après sa mort sur la croix : « Jésus, notre Seigneur, a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Romains 4. 25) (pour nous déclarer justes devant Dieu). Quand nous sommes déclarés justes par le moyen de notre foi en Jésus, en croyant en son œuvre à la croix, « nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. » (Romains 5. 1)
Jésus est sorti du tombeau, vivant à toujours. N'est-ce pas trois jours qui ont bouleversé le monde en apportant la vraie paix ? Mais la paix véritable est un choix personnel, intérieur, un choix de la conscience et du cœur. En choisissant Jésus, le Fils de Dieu, nous choisissons Celui qui a apporté la paix, qui a fait la paix, qui est le Dieu de paix. Cette paix ne dépend pas des circonstances de la vie, elle garde le cœur et les pensées à travers les épreuves. « Le Seigneur de paix lui-même vous donne toujours la paix en toute manière ! » (2 Thessaloniciens 3. 16)
- Le Glorieux Retour du Seigneur Jésus-Christ :
Comme le Seigneur Jésus est déjà venu, il reviendra chercher les siens ; il l'a promis lui-même : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi. » (Jean 14. 3)
Comment ? « Le Seigneur lui-même... descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur en l'air... » (1 Thessaloniciens 4. 16) « En un clin d'œil » (1 Corinthiens 15. 52) : pas le temps de se préparer à ce moment-là !
Quand ? Personne ne le sait ! « Prenez garde, veillez et priez, car vous ne savez pas quand ce temps sera » (Marc 13). Jésus a dit (et c'est sa dernière parole) : « Je viens bientôt. » (Apocalypse 22. 20)
« Le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront : "Paix et sécurité", alors une subite destruction viendra sur eux... et ils n'échapperont pas. » (1 Thessaloniciens 5. 2).
Sachons « qu'il est patient envers vous... Il ne veut pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » (2 Pierre 3. 9). Si nous savions à quelle heure de la nuit vient le voleur, nous veillerons et garderons notre maison. « C'est pourquoi, vous aussi, soyez prêts. » (Matthieu 24. 44)
Pour qui Jésus revient-il ? Pour ses rachetés, pour les enfants de Dieu. Oui pour chaque être humain qui a placé sa confiance en Lui, qui s'est repenti sérieusement de ses fautes, qui a cru que Jésus est mort pour lui sur la croix. Mais pour les incroyants, les moqueurs ou les négligents face au parfait Salut en Jésus, pas de deuxième chance ;mais une éternité horrible dans l'Enfer éternel.
Sommes-nous chacun prêts pour ce grand rendez-vous avec le Seigneur Jésus ?
Dieu s'est manifesté humblement
Dieu s'est manifesté à nous en son Fils Jésus-Christ. Jésus est né dans la pauvreté, au milieu des plus humbles. Marie, sa mère, déclare que Dieu, son Sauveur, « a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante » (Luc 1. 48). A Bethléem, elle doit coucher le petit enfant dans la crèche parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. C'est comme si le monde ne voulait pas donner de place à son Sauveur. « Il vint chez lui ; et les siens ne l'ont pas reçu » (Jean 1. 11). Plus tard Jésus dira : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8. 20).
Dieu s'est plu à se manifester aux êtres humains de la manière la plus humble. Aucun faste royal n'entoure le petit enfant Jésus, aucune garde ne tient les hommes à distance, de sorte que même de simples bergers trouvent accès auprès de Lui. Oui, Dieu apporte la Grâce à tous et tous peuvent y bénéficier, quelque soit leur condition.
Les bergers avaient entendu un ange leur annoncer un grand sujet de joie, la naissance du Sauveur, du Messie tant attendu, celui qui devait apporter la délivrance. Quel signe leur avait été donné pour le reconnaître ? Un beau palais ? Un berceau en or ? Non, un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche ! Quoi de plus émouvant ! Et quel abaissement de la gloire du ciel à la crèche de Bethléem ! Voilà qui nous parle avec force de la grandeur de Dieu, de la grandeur de sa Grâce.
« Le Père a envoyé le Fils, Sauveur du monde » (1 Jean 4. 14). Le Nom même de Jésus en est la révélation : l’Éternel Sauveur. L'ange a annoncé aux bergers : « Un Sauveur vous est né ». Les Samaritains de Sichar en ont rendu témoignage : « Nous-mêmes nous l'avons entendu et nous connaissons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde » (Jean 4. 42). Et 2 Timothée 1. 10 en affirme toute la réalité : « Notre Sauveur Jésus-Christ a annulé la mort et a fait luire la vie et l'incorruptibilité par l’Évangile ».
Jésus-Christ est venu pour nous apporter la paix
Lorsque Jésus vint sur la terre sous la forme d’un homme naissant dans une étable où Il fut emmailloté et couché dans une mangeoire destinée au bétail, une multitude d’anges louait Dieu disant : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir parmi les hommes ! » (Luc 2. 13-14)
Un tel événement est unique dans les annales de l’éternité : Dieu le Fils, Créateur de l’Univers s’abaissant si bas en venant dans ce monde. Les anges éclatent de joie et célèbrent cet incomparable mystère : Dieu manifesté en chair … il a été vu des anges (1 Timothée 3. 16). Le Messie promis depuis longtemps par les prophètes est là ! « On appellera son nom : …Prince de paix » (Ésaïe 9. 6). Le voilà le Prince de paix ! L’enfant emmailloté et couché dans une crèche est le Fils du Très-haut, Emmanuel : Dieu avec nous !
Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ! Jésus le Fils de Dieu est venu sur la terre, donc : Sur la terre, paix ! Oui, Jésus s'est fait homme parmi les hommes pour nous apporter la paix.
Mais où sont cette paix et ce plaisir dans les êtres humains ? Rien n’a changé dans ce monde. Tout au long de l’histoire humaine, les rivalités, les violences, les guerres, etc... n’ont jamais cessé. La multitude de l’armée céleste se serait-elle trompée ? Non, car ce petit enfant couché dans une crèche était bien le Prince de paix qui, de toute éternité « se réjouissait en la terre et ses plaisirs étaient parmi les fils des hommes » (Proverbes 8. 31)
Mais les êtres humains n’ont pas voulu de Lui ! Déjà à sa naissance, il n’y avait pas de place pour Jésus à l’hôtellerie (Luc 2. 7) et plus tard, il a été haï, rejeté et crucifié ! Comment la paix peut-elle régner dans un monde ayant commis le crime le plus ignoble de tous les temps : la mise à mort du Prince de la paix ?
« Jésus vint chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu » (Jean 1. 12). Aux enfants de Dieu, Jésus dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix. Que votre cœur ne soit pas troublé ni craintif » (Jean 14. 27)
Chers amis lecteurs, avez-vous reçu cette paix que Jésus donne ? Avez-vous la paix du cœur, étant en paix avec Dieu en vertu du sacrifice sanglant de Jésus-Christ qui « a fait la paix par le sang de sa croix » (1 Colossiens 1. 20) ?
Aujourd’hui, seuls les enfants de Dieu connaissent cette paix divine que Jésus donne. Bientôt, la terre entière sera inondée de cette paix quand le Seigneur Jésus, après avoir enlevé son Église, « viendra du ciel avec les anges de sa puissance, en flammes de feu, exerçant la vengeance sur ceux qui ne connaissent pas Dieu, et sur ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus Christ. Ils subiront le châtiment d’une perdition éternelle loin de la face du Seigneur et loin de la gloire de sa force » (2 Thessaloniciens 1. 8-9) tandis que les Juifs qui reconnaîtront à ce moment-là Jésus comme étant leur Messie qu’ils ont crucifié seront pardonnés et jouiront sur la terre du règne de paix. Satan étant lié pour une période de mille ans (Apocalypse 20. 2-3).
Tandis que nous, les croyants actuels et ceux qui nous ont précédés, serons déjà avec le Seigneur Jésus jouissant de la paix éternelle, et nous régnerons aussi avec Lui (Apocalypse 5. 10)
La parfaite humanité de Jésus
"Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis" (2 Corinthiens 8. 9). "Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel" (Ésaïe 7. 14).
Voici un peu plus de deux mille ans, une mère appelée Marie prit le bébé qu'elle venait de mettre au monde, l'emmaillota et le coucha dans une crèche parce qu'il n'y avait "pas de place pour eux dans l'hôtellerie" (Luc 2 : 7). C'est ainsi que Jésus a commencé sa vie d'homme sur la terre. Par amour, le Créateur s'était fait semblable à sa créature. Il est entré dans le monde à la manière de tous les humains, par la naissance. Il l'a quitté d'abord en entrant dans la mort pour expier les péchés de tous ; mais celle-ci ne pouvait pas le retenir : il l'a vaincue, ce que proclame sa résurrection.
Jésus, dans la crèche, était sans apparence. Mais l'ange Gabriel avait déclaré : 'Il sera grand" (Luc 1 : 32). Grand, parce qu'Il est le Fils de Dieu, le Créateur, le Messie, le Sauveur du monde. Grand, parce que par amour pour nous pécheurs, Jésus a voulu quitter les splendeurs célestes, et a accepté d'être le méprisé des êtres humains. Il a franchi la distance qui séparait le plus haut des cieux de la créche de Bethléem, puis celle qui descendait jusqu'au Calvaire ! L'apôtre Paul a écrit : "Il s'est anéanti lui-même (en devenant un homme)... Il s'est abaissé lui-même (en acceptant de mourir sur la croix). C'est pourquoi aussi Dieu l'a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus se ploie tout genou... et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2 : 7-11).