La puissance de la croix de Jésus-Christ
La croix de Jésus Christ, où Il mourut pour nos péchés, a une puissance infinie. Jésus est infini ; Il est le Tout-Puissant.
Le Diable ne voulait pas que Jésus meure sur la Croix :
Dès la première prédication de Jésus à Nazareth, les religieux de sa ville voulurent déjà se débarrasser de Lui en Le faisant mourir. Ils l’ont mené de force sur une montagne escarpée afin de le précipiter en bas. Mais Jésus passant au milieu d’eux s’en alla. (Voir Luc 4. 29-30). S’ils avaient réussi, Jésus serait mort en martyr, alors il n’y aurait pas eu de croix dressée pour nos péchés, donc point de salut pour nous.
Une autre fois, une tempête violente s’est levée sur le lac de Galilée. Pendant que Jésus dormait au fond de la barque, les disciples le réveillent à temps pour Lui dire : "Seigneur, sauve-nous, nous périssons !" (Matthieu 8. 24). Si la barque avait sombré, quelle triste fin pour notre Seigneur Jésus. Le Diable aurait réussi son plan : pas de mort en croix, pas de résurrection, donc pas de salut pour nous.
Même Pierre ne concevait pas que la Croix était une puissance de Dieu. Quand Jésus commence à parler de sa mort suivie de sa résurrection, Pierre se permet de reprendre Jésus ; il n’accepta pas une telle mort pour Celui qu’Il reconnaît être le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! Et quand Pierre dit à son Maître : Cela ne t’arrivera pas ! Jésus savait qui est derrière cette pensée et Il dit à Pierre : "Arrière de moi, Satan, car tes pensées sont pas les pensées de Dieu !" (Matthieu 16. 23). Comme lors de la tentation dans le désert, au moins à trois reprises, le Diable a tout fait pour empêcher que Jésus ne passe par la Croix ! Quel était l’intérêt du Diable ? Il savait qu’il y avait une telle puissance dans la Croix, puissance pour sauver éternellement, pour guérir les malades, puissance pour nous rendre agréables et justes devant Dieu, puissance pour ébranler les autorités de l’Enfer et pour vaincre éternellement le Diable.
Notre acte de condamnation a été cloué à la Croix :
Avant de connaître la Grâce de Dieu et le pardon de nos péchés, notre condamnation était écrite comme l’affirme Jude 4 : "certains hommes dont la condamnation est écrite depuis longtemps". Nous étions de ce nombre, mais à la Croix, quelque chose de glorieux s’est passé dans le Ciel : "Jésus a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous et Il l’a détruit en le clouant à la croix" (Colossiens 2. 14). À la croix, il y a eu vraiment une destruction, non pas du corps de Christ qui est ressuscité plein de vie, mais de l’acte qui nous condamnait. Quand nous avons cru dans la puissance de l’œuvre de Christ à la croix, l’acte de condamnation qui était écrit contre nous, a été détruit pour toujours. Par contre, un livre a été ouvert, le Livre de la Vie. Et le Seigneur Jésus a écrit notre nom dans ce Livre de vie. Au jour, où le Christ reviendra, Il fera l’appel de tous ses biens aimés dont leur nom est écrit dans le Livre de Vie.
Sur la Croix, c’est le Christ devenu péché qui fut cloué, ce sont nos péchés portés dans le corps de Christ qui ont été cloués, publiquement devant les hommes mais aussi devant Dieu et devant Satan l’accusateur de nos âmes. Ne nous laissons plus accuser pour notre passé, ni pour nos péchés si nous avons demandé pardon ; croyons que l’acte d’accusation qui nous condamnait, a été détruit définitivement et éternellement à la Croix. Jouissons de la paix infinie que nous offre le Christ au travers de la Croix.
La croix est un lieu de réconciliation et de paix :
À la Croix, les mains du Christ sont étendues et ouvertes. Une main est tendue vers Dieu le Père : Jésus est Fils de Dieu et Il a parlé de Dieu comme étant son Père. Une autre main est tendue vers l’être humain, vers toi, vers moi, car Jésus s’appelait souvent le Fils de l’Homme. Cela signifie clairement que Jésus prend la main de l’être humain et la main de Dieu pour qu’il y ait réconciliation. A cause du péché, à cause de notre négligence de Dieu, de Sa Parole, il y a un gouffre entre l’être humain et Dieu, gouffre que l’être humain a créé. Cela explique nos craintes, nos égarements et nos insatisfactions. Mais en saisissant la main crucifié du Christ, nous sommes réconciliés avec Dieu et nous trouvons une paix divine : "Car Dieu a voulu que toute plénitude habite en Lui (en Christ) : il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui (par Christ) par le sang de sa croix" (Colossiens 1. 19, 20).
Réconciliés par la Croix, nous devenons des amis de Dieu, mieux même, nous sommes des enfants de Dieu et nous aussi pouvons l’appeler Père. Nos relations avec Dieu sont des relations nouvelles, enrichissantes, sécurisantes ; à cause de la Croix, nous sommes devenus Ses enfants.
Paul dira : "Etant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ" (Romains 5. 1).
La croix est un triomphe sur nos ennemis :
Trop d’enfants de Dieu vivent dans un esprit de défaite, s’arrêtant sur les combats et les coups reçus. Il faut revenir à la Croix et contempler le Christ en train d’écraser la tête du serpent ancien. La promesse fut faite déjà en Eden : "La postérité d’Eve t’écrasera la tête, tu lui blesseras le talon" (Genèse 2. 15). Certes à la Croix, notre Sauveur a été sévèrement blessé, mais l’adversaire, Satan a eu sa tête écrasée. Satan est vaincu, il le sait bien ! Rappelons-le lui ! "Jésus a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrés publiquement en spectacle, en triomphant d’elle par la croix" (Colossiens 2. 15). C’est pourquoi, par la foi dans le message de la Croix, nous sommes délivrés de toute passion, de tout esclavage, de toute oppression quelque ait été notre passé. Nous sommes délivrés de nos rancunes, de nos mauvaises pensées, des blessures de notre passé, des démons etc... Nous avons la victoire suprême sur l’Enfer grâce à Jésus Christ.
C’est vrai que l’enfant de Dieu reçoit encore des coups et que les tribulations ne manquent pas ; mais ces choses ne sont pas anormales dans la vie d'un enfant de Dieu. Le Seigneur Jésus l’a prévu mais écoutons ce qu’il dit : "Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde" (Jean 16. 33). Dans cet esprit de la Croix, regardons nos tribulations comme un signe d’appartenance au Seigneur Jésus et une manière de communier aux souffrances mais aussi à la Victoire de la Croix.
La croix nous libère de toute malédiction :
Par ignorance et par égarement, certains se sont placés sous la malédiction en faisant confiance à des agents de Satan tels que les guérisseurs, les voyants de tout genre. Certains ont peut être pratiqué les arts magiques. Pourtant "Christ nous a racheté de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus" (Galates 3. 13, 14). L’Ecriture l’affirme : Maudit est quiconque est pendu au bois ! Lorsque le Christ était sur la Croix, le Père Céleste a détourné son regard de cette croix, la terre a tremblé, les ténèbres ont couvert la terre ! Mais que se passait-il ? Toutes les malédictions des êtres humains étaient tombées sur Jésus notre bien aimé Sauveur. Sur la croix, Jésus débarrassait les êtres humains de toutes les malédictions afin que la bénédiction promise à Abraham puisse se répandre sur tous ceux qui croiraient dans l’œuvre de la Croix. Certaines vies, certaines familles vivant loin de Christ, n’ont connu que des déboires, des malheurs à répétitions, des drames ! En venant à Christ, en tournant les regards vers la Croix, toute cette suite d’évènements tragiques s’arrête, et c’est alors que la bénédiction de la croix se manifeste. Soyons sans crainte, même si le passé fut dramatique. Croyons sans réserve que nous participons à la bénédiction promise à Abraham et devenue réalité à cause de Celui qui a pris nos malédictions sur la Croix.
La croix est la source de notre Salut :
La seule possibilité d’être sauvé des peines éternelles de l'Enfer se trouve dans la folie de la puissance de la Croix. La multitude de personnes qui se retrouvera dans le Ciel pour l’éternité s’écriera d’un même cœur : "Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau" (Apocalypse 7. 10). Le vêtement blanc qui revêtira tous les sauvés rappellera durant toute l’éternité que c’est par le sang du crucifié que nous avons la vie éternelle : "ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau" (Apocalypse 7. 14).
A ce fidèle serviteur qu’était Timothée, Paul lui rappelle ceci : "Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité des morts" (2 Timothée 2. 8). Dans les moments de joie, dans les combats les plus rudes, dans la communion fraternelle, dans la solitude, dans la faiblesse comme dans la louange, souviens toi de Jésus Christ, l’Agneau de Dieu cloué sur la croix et ressuscité. Le Message de la croix est une puissance de Dieu pour le temps présent et pour l’éternité. AMEN !!!
Qui sont les saints ?
Dans la religion, le mot « saint » est employé à de nombreuses reprises et placé devant de nombreux noms propres. Par exemple Saint Matthieu, Saint Marc, Saint Luc, Saint Jean, Saint Pierre, Saint Paul, Saint Augustin, Saint Vincent, etc...
Il s’agit souvent de personnes ayant été, après leur mort, canonisées par un responsable religieux pour avoir commis une ou des actions exemplaires. Mais la déclaration de sainteté faite par un homme a-t-elle une validité absolue ?
Le dictionnaire donne, comme définition du mot "saint" : "ce qui est pur, parfait, digne de vénération…". Alors qui est pur, parfait ? Alors que la Parole de Dieu dit expressément que « tous ont péché » (Romains 3. 23), et que « il n’y a certes pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas péché » (Ecclésiaste 7. 20) ?
Élie était un prophète en Israël. Il parlait de la part de Dieu. Il a été enlevé au Ciel sans passer par la mort (2 Rois 2. 11). Il est apparu avec Moïse, 9 siècles plus tard, sur la montagne de la transfiguration (voir Matthieu 17. 3). Il pourrait être considéré à nos yeux comme un saint, un homme parfait. Et pourtant, la Bible nous dit que cet « Élie était un homme ayant la même nature que nous » (Jacques 5. 17).
Qui donc peut prétendre être saint parmi les êtres humains ?
Remarquons que, dans la Bible, ce mot n’est jamais employé au singulier si ce n’est en parlant de Dieu ou de Christ. Le seul Homme Saint ayant vécu sur la terre est Jésus Christ : Il a accompli parfaitement la loi divine (Matthieu 5. 17) : Il a aimé son prochain comme Lui-même jusqu’à donner sa vie pour les pécheurs que nous sommes tous. Il s’est livré Lui-même à la croix où Il a pris sur Lui le Jugement divin et la condamnation de nos péchés qu’Il a entièrement expiés.
Qui sont donc les saints ?
Ce sont tous ceux et toutes celles qui, reconnaissant leur état de pécheurs méritant la condamnation divine, se repentent et croient au Seigneur Jésus. Ils sont sanctifiés (déclarés saints) par l’œuvre expiatoire de notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ, sur la croix.
L’apôtre Paul écrit aux croyants de Corinthe : « Vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été justifiés au Nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6. 11).
La sanctification est une action de Dieu qui voit les croyants comme parfaits à travers l’œuvre de son Fils qui « par une seule offrande, a rendus parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10. 14).
Beaucoup pensent que pour être saint, il faut marcher d’une manière très sainte, avoir une conduite parfaite, irréprochable. C’est en effet ce que nous devrions faire, non pas pour devenir saints, mais parce que nous sommes déjà sanctifiés par l’œuvre de Christ. Oui en Jésus-Christ, nous sommes déclarés saints.
Hélas, le chrétien a toujours en lui la chair, l’ancienne nature pécheresse qui le suit tout le temps qu’il est sur la terre. Mais ce n’est pas notre marche chrétienne qui fait de nous des saints ; c’est en étant devenus des saints en Jésus-Christ que nous devons adapter notre marche à notre nouvelle nature divine dont Dieu nous a revêtus en son Fils Jésus-Christ.
Bientôt Jésus reviendra et enlèvera de ce monde tous les saints : « Les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité et que ce corps mortel revête l’immortalité. » (1 Corinthiens 15. 52 et 53).
C’est alors que tous ceux et toutes celles qui auront été sanctifiés par l’œuvre rédemptrice du Seigneur Jésus Christ, par le moyen de la foi en Lui, iront Le rejoindre dans le Ciel et Le loueront d’une manière parfaite et durant l’éternité.
Chers lecteurs, chères lectrices, ferez-vous partie de cette immense foule de saints glorifiant notre admirable Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, au Ciel, au Paradis ?
Dieu veut que tous soient sauvés
"Dieu notre Sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme qui s'est donné Lui-même en rançon pour tous" (1 Timothée 2. 4-6). "Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16).
Nous voyons par là que c'est la volonté de Dieu que tout être humain soit sauvé, pour cela Dieu l'a prouvé en payant le prix du rachat de tout être humain par son Fils unique Jésus-Christ ; Dieu nous appelle à croire en Jésus-Christ, à accepter son sacrifice, son précieux Sang qui nous pardonne tous nos péchés et nous purifie de toute souillure, nous lave plus blanc que la neige. Matthieu 22. 14 dit "car il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus". Nous sommes tous appelés à être sauvés par Jésus-Christ mais tous ne veulent pas. Dieu a donné à chaque être humain la liberté d'accepter ou pas, Dieu nous donne le libre choix. Comme il est écrit dans Josué 24. 15 : "Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir". Ce n'est pas une obligation, Dieu n'oblige personne, mais son grand Amour, sa grande miséricorde et sa bonté nous pousse quand même à L'accepter, à Le servir et vivre pour Lui. Jésus-Christ dans l'Évangile a toujours demandé aux malades ceci : "que veux tu que je te fasse, Jésus n'a jamais refusé d'aider, de délivrer et de guérir, à ceux qui en faisaient la demande, mais Il ne s'est jamais imposé. Dieu nous a aimé le premier comme c'est écrit en 1 Jean 4. 19 : Pour nous, nous l'aimons parce qu'Il nous a aimé le premier.
Dieu veut faire de nous ses propres enfants, participer à l'héritage de son Fils unique Jésus-Christ. "Or si nous sommes enfants nous sommes aussi héritiers; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ" (Romains 8. 17), "Jésus-Christ ressuscité le premier d'entre les morts" (Actes 26. 23).
Nous savons que Jésus-Christ est assis à la droite de Dieu son Père. Il a reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre et "c'est Lui le Seul qui est ressuscité d'entre les morts, qui n'a pas vu la corruption" (Actes 13. 37). La volonté de Dieu, c'est que par Jésus-Christ, nous ayons la grâce de parvenir à la première résurrection. "Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection" (Apocalypse 20. 6), c'est à Jésus-Christ que Dieu a donné le pouvoir de ressusciter les morts.
Jésus dit dans Apocalypse 3. 21 : "Celui qui vaincra, je le ferait asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône".
Dieu veut que nous arrivions à être semblable à son Fils Jésus-Christ. 1 Jean 3. 2-3 dit : "Bien aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que lorsqu'Il paraîtra nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu'Il est, quiconque a cette espérance en lui, se purifie comme Lui-même est pur".
Dieu veut que nous arrivions à ce stade, à la sanctification, pour pouvoir avoir part à la première résurrection, 1 Thessaloniciens 4. 3 dit : "ce que Dieu veut c'est votre sanctification", et 1 Thessaloniciens 5. 23-24 dit : "Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entier , et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps soient conservés irréprochables lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ".
Toutes choses se sont accomplies, mais nous attendons encore ce grand moment, la première résurrection comme le décrit l'apôtre Paul dans 1 Thessaloniciens 4. 13-18 : "Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligés pas comme ceux qui n'ont point d'espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'Il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec Lui ceux qui sont décédés. Voici en effet ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés. Car le Seigneur Lui-même à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite nous les vivants qui seront restés nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez vous donc les uns, les autres par ces paroles".
L'apôtre Paul écrit encore dans 1 Corinthiens 15. 51-53 : "Voici je vous dis un mystère, nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette, la trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés".
Le monde n'a pas connaissance de ce grand avènement, même pas tous ceux qui se disent chrétiens, seulement un petit nombre ont connaissance de ce mystère et croient que Jésus va revenir bientôt pour chercher ceux qui Lui appartiennent. Pourtant, Jésus nous a tout dit d'avance, dans l'Évangile Jésus a parlé de cela, aussi dans la prophétie du Livre de l'Apocalypse. Lisons la Bible qui est la Parole de Dieu, car Dieu nous a tout révélé d'avance, lisons et relisons et méditons la Parole de Dieu, faisons de la Bible notre Livre préféré, car elle a les promesses de la Vie Éternelle.
Vrai repos
"Sur Dieu seul mon âme se repose paisiblement" (Psaume 62. 1)
Notre vie sur la terre est trop souvent incertaine et agitée : troubles et ennuis ne manquent pas. Il est aussi bien souvent marqué d'évènements qui apportent fatigue et lassitude, et nous aspirons après un vrai repos, une stabilité que nous ne trouvons pas ici-bas… Il y a bien longtemps déjà, un prophète, homme de Dieu, a écrit : “Ce n'est pas ici un lieu de repos, à cause de la souillure qui amène la ruine” (Michée 2. 10).
Ce désir et cette aspiration profonde de repos que les êtres humains ont, ne peuvent être satisfaits que par Dieu Lui-même qui s'est révélé dans la Personne de son Fils, Jésus-Christ.
Dieu est intervenu autrefois pour son peuple, retenu en esclavage en Égypte. Il a déclaré : “J'ai vu l'affliction de mon peuple… et j'ai entendu le cri qu'il a poussé… car je connais ses douleurs. Et je suis descendu pour le délivrer” (Exode 3. 7-8). De même, Dieu intervient encore aujourd'hui pour ceux qui sont fatigués du chemin de la vie sur la terre. Dieu a envoyé son Fils unique Jésus-Christ qui est venu du Ciel pour nous délivrer de la servitude du péché et de ses conséquences.
Si l'unique Sauveur Jésus-Christ peut décharger notre cœur du poids du péché, c'est parce qu'il en a porté Lui-même le fardeau, à la croix, en subissant pour nous le Jugement de Dieu que nous méritions à cause de tous nos péchés.
Écoutons alors cette invitation du Seigneur Jésus Christ : “Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos. Vous trouverez du repos pour vos âmes” (Matthieu 11. 28-29).
Nous comprenons ce que signifie le repos : c’est la cessation de toute activité pour reprendre des forces. C’est exactement ce que Jésus promet ici. Par Lui, nous pouvons arrêter de porter nos fardeaux trop lourds, et retrouver une nouvelle énergie divine pour avancer dans la vie. Ce repos est adressé à notre âme. Jésus veut que nous ayons une âme apaisée : nos pensées, nos émotions, nos sentiments, nos réflexions, etc... Notons les verbes utilisés : Donner et Trouver. La responsabilité du Seigneur c’est de donner le repos, la nôtre, c’est de trouver ce repos. Nous ne trouvons pas le repos, si Jésus ne nous le donne pas. Or, il ne donne du repos qu’à ceux et celles qui viennent à Lui (conversion et apprentissage de sa Parole) et qui s’unissent à Lui comme à un nouveau maître (soumission).
Il ne nous reste qu’une chose à faire : mettre en pratique ce que Jésus nous dit dans ces versets cités plus haut : Avons-nous TOUT lâché aux pieds de Jésus ? Que gardons-nous sous notre contrôle ? Les Saintes Ecritures (la Bible) sont-elles notre règle de vie ? Prenons-nous le temps de lire la Parole de Dieu, de la comprendre et de l’accepter dans sa totalité et son intégralité ? A qui sommes-nous unis : à Jésus-Christ et à son Évangile, ou à Satan le diable et à nos propres opinions ?
Le vrai repos ne vient que vers ceux qui se sont abandonnés sans réserve à Jésus-Christ le Seigneurde l'Univers ! Un manque de repos est parfois le résultat d’un manque d’abandon, d’une poche de résistance persistante. Jésus nous appelle à une capitulation, c'est-à-dire à un renoncement complet de notre vie devant sa Seigneurie.
Ayons foi en Dieu : Foi, amour, espérance !
AYONS FOI EN DIEU :
« SI JE NE VOIS PAS JE NE CROIRAI PAS » (JEAN 20. 25).
L'apôtre Jean écrit : « L’un des douze disciples, Thomas [n’était pas avec eux quand Jésus vint. Les autres disciples dirent : “Nous avons vu le Seigneur”. Mais Thomas leur répondit : “Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous et ma main dans son côté, je ne croirai pas”. Une semaine plus tard, les disciples de Jésus étaient de nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Il dit à Thomas : “Mets ton doigt ici et regarde mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté. Cesse de douter et croit”. Thomas lui répondit : “Mon Seigneur et mon Dieu !” » (Jean 20. 24-28, BFC).
Jésus-Christ a choisi pour disciple Thomas, surnommé le sceptique à cause de son incrédulité face à la résurrection. Lorsque Thomas a douté, Jésus ne l’a ni condamné, ni rejeté, au contraire, Il lui est apparu afin qu’il croie. Elisabeth Elliot affirme : « La vraie foi entre en action lorsqu’il n’y a pas de réponse ». Dieu dit : « Mes pensées ne sont pas vos pensées » (Esaïe 55. 8). Dieu ne pense pas comme l’être humain. Il a une vision d’ensemble et œuvre dans un but bien précis. Jésus a dit : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les comprendre maintenant » (Jean 16. 12).
Alors, quand pour nous enfants de Dieu, il nous arrive de douter, prions ainsi : « Seigneur, il n’est pas facile d’avoir la foi lorsque je suis blessé(e) et troublé(e), et que Tu es silencieux. Comme Thomas, je voudrais la preuve que tu m’aimes. Aide-moi à voir au-delà de mon désir de paix et de bien-être, de mes doutes et de mes questions sans réponse. Aide-moi à saisir la réalité de ton Amour indéfectible et de ta Grâce infinie. AMEN !!! »
FOI, AMOUR, ESPÉRANCE :
« Nous rappelant sans cesse l’œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père » (1 Thessaloniciens 1. 3).
Quand l'apôtre Paul évoque le souvenir des chrétiens de Thessalonique, trois points ont marqué sa mémoire.
1) L'œuvre de votre foi :
La foi en Jésus-Christ n'est pas statique et passive. Elle n'est pas non plus une vague croyance superstitieuse. Au contraire, elle opère et implique un dynamisme. Il s'agit d'obtenir ce que nos yeux naturels sont encore empêchés de voir. C'est une ferme garantie reçue sur la base des promesses divines contenues dans sa Parole, la Bible. C'est l'absolue conviction de l'existence des réalités invisibles qui appartiennent au Royaume de Dieu.
À la question de ses disciples : « Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus répondit : « Ce qui est l'œuvre de Dieu, c'est que vous croyez en celui qu'il a envoyé » (Jean 6. 28-29). Il ne s'agit pas de tomber dans un activisme fébrile, mais de mettre en lumière notre foi en Jésus par nos actes (Jacques 2. 17-18).
2) Le travail de votre amour :
Certainement, l'amour est le facteur primordial pour préparer le terrain d'une réconciliation ou encore pour repérer dans notre entourage les affligés afin de leur parler de Jésus-Christ. En effet, l'amour travaille en profondeur, tisse des liens fraternels riches et durables. Cette qualité d'amour n'est pas à puiser dans nos faibles ressources, mais il provient d'une source inépuisable : la croix (Romains 5. 6-8). Il est déversé dans nos cœurs par l'intermédiaire du Saint-Esprit.
3) La fermeté de votre espérance :
« Christ en vous, l'espérance de la gloire ! » (Colossiens 1. 27). Parfois, par forte tempête, l'ancre dont on n'a pas vérifié la bonne tenue au fond marin peut déraper et le navire partir à la dérive. S'il existe des tempêtes dans notre vie présente, nous voulons venir auprès du Seigneur Jésus pour s'appuyer sur la fermeté de notre espérance. « Cette espérance, nous l'avons comme une ancre solide et ferme pour nos âmes » (Hébreux 6. 19).
La foi, l'amour, l'espérance sont des valeurs éternelles. Amen !!!
Connaître Jésus-Christ personnellement
Nous êtres humains, connaissons-nous chacun personnellement Jésus le Fils de Dieu ? Venu parmi les êtres humains pour leur faire tout le bien possible, Jésus a rencontré de leur part le mépris, la haine, jusqu'à être finalement cloué sur une croix. Mais Jésus est ressuscité, Il est Vivant, et Il appelle chaque être humain à avoir une relation personnelle et vivante avec Lui.
Les êtres humains de notre temps se détournent de Jésus comme ceux de l'époque où Il était sur la terre. C'est la raison pour laquelle l'état du monde est désespéré. Science, technique, progrès sociaux, tous les efforts de l'incontestable génie humain, ne peuvent rien contre le mal moral qui mine l'humanité et l'entraîne à sa ruine. L'égoïsme, la violence, l'immoralité, mènent les êtres humains pécheurs de ce monde.
Et cela les mènent où ? Au jugement qu'annonce la Parole de Dieu (Hébreux 9. 27). Mais celle-ci nous dit aussi que « Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu'il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Jésus, n'est pas jugé... » (Jean 3. 17, 18)
CONNAÎTRE LE NOM DE JÉSUS-CHRIST :
Le nom de Jésus signifie "Dieu sauve", Christ signifie "Messie".
Tous les êtres humains sans exception ont besoin d'être sauvés, parce qu'ils sont des pécheurs méritant la mort éternelle en Enfer. Mais Dieu a envoyé dans ce monde un seul et unique Sauveur, c'est son Fils Jésus-Christ. Par Jésus, tout être humain qui abandonne ses péchés et qui place sa confiance en Jésus seul est pardonné et sanctifié, il est rendu heureux dés maintenant et pour l'éternité.
Le vrai christianisme n'est pas une religion, mais une relation vivante et personnelle avec le seul vrai Dieu. Des fondateurs de religion ont prêché le bien et formulé de sages préceptes, mais aucun d'eux n'étaient pas capables de soulager les êtres humains du poids de leurs fautes, ni de les délivrer de la puissance du péché. Cela, aucun moraliste, philosophe ou mystique ne peut le faire.
Jésus n'enseigne pas aux êtres humains comment ils peuvent se délivrer, mais c'est Jésus qui délivre Lui-même du péché, du jugement et de la condamnation tous ceux qui se repentent et croient en Lui.
« Il y a un seul médiateur entre Dieu et les êtres humains, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2. 5, 6).
« Par son nom, quiconque croit en lui reçoit la rémission (le pardon) des péchés » (Actes 10. 43).
CONNAÎTRE L'OEUVRE DE JÉSUS-CHRIST :
Venu par Amour s'occuper de sa créature souffrante, le Seigneur Jésus-Christ sur la terre a été continuellement confronté avec les conséquences du péché, Lui qui est Saint et Pur. Jésus fut l'Homme de douleurs. Mais cette sympathie à elle seule, si grande qu'elle fût, ne pouvait améliorer notre nature déchue, faire disparaître la cause de tous nos malheurs et ôter notre péché. C'est pourquoi, allant plus loin dans son œuvre d'Amour infini, Jésus a porté tous nos péchés et les a expié en subissant sur la croix l'horrible châtiment de nos péchés. « L'Éternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous ». (Esaïe 53. 6)
Sur la croix, Jésus a donné sa vie sainte pour nos vies coupables, Il s'est chargé de nos péchés comme s'ils étaient les siens et Il est mort pour nos péchés et est ressuscité. Jésus a été « fait péché pour nous » (2 Corinthiens 5. 21). « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
C'est pourquoi le Seigneur Jésus offre maintenant une délivrance complète à quiconque Le reçoit comme Seigneur et Sauveur de sa vie et se confie en Lui seul. Jésus l'a acquise au prix de son sacrifice sur la croix.
CONNAÎTRE L'OFFRE DE JÉSUS-CHRIST :
Jésus offre la vie éternelle à quiconque croit en Lui, le reçoit et se confie en Lui seul pour le Salut de son âme. Le monde poursuit sa route comme si Jésus n'existait pas, comme si sa Résurrection, sa Seigneurie, son prochain Retour, n'étaient que pure imagination.
Libre à chacun d'avoir ses idées, diront certains, dans le temps présent, peut-être. Seulement le monde ne pourra pas être toujours incrédule, et c'est pourquoi Jésus s'adresse à tous avec tant d'insistance pour que tous se repentent et viennent à Lui avec foi. Hélas ! Pour ceux qui auront voulu rester incrédules à cet appel tandis que la Grâce de Dieu leur était offerte, il sera trop tard lorsqu'ils devront se présenter devant le seul vrai Dieu Saint et se rendre à l'évidence.
Il n'y aura pas d'incrédules quand Jésus Christ, investi par l'autorité du Souverain Juge, se lèvera pour juger tous ceux qui ne lui appartiennent pas. Il n'y aura pas d'incrédules lorsque au Retour de Jésus pour le jugement Dernier, « tout œil le verra », et qu'il sera demandé compte à ce monde de son mépris de Dieu. Il n'y aura pas d'incrédules lorsque les morts, ressuscités pour le Jugement Dernier comparaîtront devant le Grand Trône Blanc d'Apocalypse 20. Il n'y aura plus d'incrédules en Enfer...
Mais il y aura en Enfer, dans ce lieu horrible, l'éternel regret d'avoir négligé, méprisé et rejeté la grâce de Dieu en Jésus ! Justement cette immense grâce de Dieu est offerte aujourd'hui à tous. À chacun de la saisir par la foi.
« Voici, c'est maintenant le temps favorable, voici, c'est maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6. 2)
Les Victoires de Jésus-Christ
"Quand l’homme fort, équipé de ses armes, garde son palais, ses biens sont en sûreté ; mais s’il en survient un plus fort que lui qui le vainque, il lui ôte l’armure dans laquelle il se confiait, et fait le partage de ses dépouilles" (Luc 11. 21-22).
L’état dans lequel l'être humain a été entraîné par son péché le rend esclave de Satan. Alors que Dieu avait confié à Adam la gestion de la terre, Satan s’en est emparée après avoir fait tomber nos premiers parents (Adam et Ève) sous son pouvoir.
Il fallait donc un Libérateur pour délivrer les êtres humains et la création elle-même de son emprise. Ayant pris la forme humaine, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, vint sur la terre pour accomplir parfaitement cette libération. Satan l’a compris, aussi emploie-t-il tous les moyens pour empêcher Jésus-Christ de réaliser le plan divin du Salut.
La violence ne réussit pas à empêcher la réalisation du plan de Salut, quand Hérode entendit l'annonce de la naissance d'un Roi (du Messie) et qu'il fit massacrer les enfants de Bethléem ; parce que Joseph et Marie emmenèrent Jésus en Égypte.
La ruse est une autre tactique de Satan. Il l’utilisa lors de la tentation au désert, mais Jésus triompha par sa dépendance de Dieu et son obéissance. Ensuite, Satan employa ses propres agents - des hommes possédés de démons - en leur faisant proclamer la vérité ! Ils déclaraient que Jésus est le Saint de Dieu, le Fils du Dieu Très Haut (Marc 1. 24 ; 5. 7). Si Jésus avait accepté leur témoignage, il se placerait sous la dépendance de l’ennemi. Là aussi, le triomphe de Jésus fut total, car il chassa immédiatement ces démons.
Alors, Satan changea complètement de tactique : les détracteurs de Jésus l’accusèrent d’utiliser la puissance de Satan pour chasser les démons (Luc 11. 15). Après ce mensonge, le Seigneur Jésus expliqua l’allégorie du verset cité en tête : L’homme fort est Satan, le prince des ténèbres. Le palais de l’homme fort est la mort. Les biens de l’homme fort sont les hommes non encore régénérés. Le plus fort que Satan est Jésus-Christ. L’armure et les armes de l’homme fort sont les tentations et les séductions de Satan. Le partage des dépouilles est la délivrance des êtres humains par Jésus.
Lors de la tentation au désert, le Seigneur Jésus a ôté toute efficacité aux armes de Satan, de sorte qu’il peut délivrer ceux qui sont prisonniers de Satan et les sauver parfaitement. Bien d’autres victoires succéderont à ce premier triomphe, jusqu’à la Victoire définitive, à la fin des temps, qui conduira Satan dans le feu éternel de l'Enfer.
"Puisque les enfants ont eu part au sang et à la chair, lui aussi (Jésus) de la même manière y a participé, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable" (Hébreux 2. 14, 15).
Le Ministère de Jésus sur la terre allait bientôt se terminer, mais où sont les fruits de la Victoire ? Est-ce un petit nombre de disciples qui l’ont suivi. Mais jusque là, aucun n’a vraiment compris le sens de son ministère.
La dernière soirée se termine par un parcours bien mystérieux pour les disciples, jusqu’au-delà du torrent du Cédron. En entrant dans le jardin de Gethsémané (le mot signifie : « pressoir à huile »), Jésus est saisi de tristesse jusqu’à la mort (Marc 14. 34). Il le dit à ses disciples et leur demande de veiller avec Lui, mais ils s’endormirent (Matthieu 26. 38). Satan semble se tenir aux aguets, prêt à saisir l’occasion qu’il attendait depuis la tentation au désert (Luc 4. 13).
Personne ne peut comprendre l’intensité de cette scène où dans l’angoisse du combat, la sueur de Jésus devint comme des grumeaux de sang qui tombaient sur la terre (Luc 22. 44). L’âme de Jésus est comme broyée, à l’image des olives quand on en extrait l’huile. Mais Jésus y sortit vainqueur par sa prière instante. Satan avait voulu faire mourir le Seigneur, mais maintenant il changea de stratégie: il voudrait que Jésus refuse de mourir et d’accomplir le plan divin. Satan utilisa Pierre qui choisit de tirer l’épée pour défendre Jésus son Maître. Le Seigneur Jésus lui demanda de ranger l'épée à sa place. Jésus dit : "La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?" (Jean 18. 11).
Satan, ensuite, voulut que Jésus utilise son pouvoir pour descendre de la croix, afin que sa perfection se trouve annulée par un acte contraire à la volonté de Dieu. Comme si la moquerie de la foule ne suffisait pas, les auxiliaires de Satan lancèrent un défi outrageux à l’adresse de Dieu Lui-même en disant : "Il s’est confié en Dieu, qu’il le délivre maintenant s’il tient à lui" (Matthieu 27. 43).
Mais notre Sauveur Jésus a décidé d’aller jusqu’au bout de l’œuvre que le Père Lui a confiée. Aucune parcelle de victoire n’est laissée à Satan. Le "Tout est accompli" du Sauveur Jésus sur la croix met un point final à son œuvre rédemptrice.
L'apôtre Jean raconta sa vision de Jésus : "Lorsque je le vis (le Fils de l’homme), je tombai à ses pieds comme mort. Il mit alors sa main droite sur moi et dit: Ne crains pas; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles; et je tiens les clefs de la mort et de l’hadès" (Apocalypse 1. 17, 18).
Pour que la Victoire du Sauveur Jésus soit complète, il fallait encore que la forteresse de Satan, la mort soit attaquée et que ses clefs lui soient enlevées (voir Hébreux 2. 14). Jésus entra dans ce domaine ténébreux qu’est la mort. La création même s’en émeut, car la terre tremble, les rochers se fendent et des sépulcres s’ouvrent (Matthieu 27. 51, 52). La mort de Jésus sur la croix n’est pas une fin, mais ce fut un passage obligatoire avant le triomphe du jour de sa résurrection.
Mais pourquoi ce triomphe n’a-t-il pas été rendu public ? Nous pensons à la conclusion de la parabole du riche et de Lazare, où le Seigneur déclare : "S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas persuadés non plus, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts" (Luc 16. 31). Cette affirmation s’est vérifiée lors de la Résurrection de Jésus: il est revenu d’entre les morts et pourtant les êtres humains pécheurs refusent toujours de croire !
Ayant été rejeté et condamné par le peuple et ses chefs, Jésus n’est apparu après sa résurrection qu’à ses amis et à ses disciples (1 Corinthiens 15: 4-7) comme il l’avait dit dans Jean 14. 19. Il viendra un jour qu’il sera vu de ses ennemis, mais cette manifestation publique sera pour eux un jugement (Matthieu 24. 30 ; Apocalypse 1. 7).
Jusqu’à ce moment-là, "la repentance et la rémission des péchés doivent être prêchées à toutes les nations au Nom de Jésus" (Luc 24. 47). Les résultats de l’œuvre de Christ dans le temps de la grâce dépassent infiniment ce qu’ils auraient pu être à la faveur d’une manifestation publique en jugement, le jour de sa résurrection.
Oui, Jésus est Victorieux : Dans son humiliation durant sa vie, Dans sa souffrance à Gethsémané, Dans sa mort à Golgotha,
Jésus-Christ a tant souffert par Amour pour nous
Dans ce monde, personne n'a jamais vécu comme Jésus-Christ dans l'Amour et dans la faveur infinies de Dieu. Car Jésus fut le seul à avoir le Saint-Esprit sans mesure, Lui qui est Saint et qui n'a jamais commis de péché ! Jésus jouissait constamment d'une paix, d'une onction de joie, de la bénédiction privilégiée et d'amour infini comme aucun homme n'a jamais expérimenté ! Jésus était constamment dans cette force spirituelle et dans la présence de Dieu !
Pourtant, dans son Amour infini pour nous, Jésus-Christ a le plus souffert comme personne d'autres dans ce monde. Et parmi toutes les souffrances de Christ, aucune ne se compare au moment où, sur la croix, Il fut séparé de Dieu son Père. Ce qui fut le plus souffrant pour Jésus ne fut pas d'avoir les mains et les pieds percés par des clous, mais c'est le fait qu'Il a eu le cœur brisé d'être séparé de Dieu son Père ! Oui, ce fut l'Enfer que Jésus a subi sur la croix pour nous êtres humains qui avons péché contre Dieu !
Ce jour-là, étant cloué sur la croix à neuf heures du matin, ce fut vers midi que Dieu plaça sur Jésus tous nos péchés ainsi que les péchés les plus crapuleux, les plus ignobles et les plus répugnants que l'humanité ait put enfanter. Jésus-Christ, Innocent, devint l'être le plus laid de l'Univers en portant TOUS les péchés du monde pour les expier. Oui, Jésus, le Saint Fils de Dieu, s'est fait péché pour nous sur la croix
À ce moment-là, le ciel s'obscurcit et Dieu le Père, qui est Saint, se sépara de son Fils bien-aimé. Alors Jésus s'écria : « Mon Dieu, mon DIeu pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27. 46).
Le Psaumes 88 nous décrit ce que Christ a pensé et vécut à ce moment-là.
Cher(e)s lecteurs/lectrices, ne banalisez-pas ce moment. Ne lisez pas ces lignes rapidement. Ne vous précipitez pas à chercher ce que cela signifie pour vous. Intéressez-vous à ce que Jésus a vécu pour vous et vous verrez ! Arrêtez-vous sur ce qu'Il a éprouvé. Pensez à Jésus et prenez un peu de temps pour vous concentrer sur ce qu'Il a vécut sur la croix pour nous tous.
Le Psaumes 88 nous révèle les pensées secrètes de Jésus suspendu sur la croix pendant plusieurs heures ! Là, abandonné de tous, de ces amis, des anges et de Dieu Son Père, Jésus-Christ va démontrer une foi surhumaine ! À la croix, entouré de meurtriers et de moqueurs, couvert d'injustice et chargé de tous les péchés du monde, Jésus a continué à croire, oui croire en Dieu Son Père ! Quel déploiement de foi ! Dieu se détourna de Jésus à cause de tous nos péchés qu'Il porta sur Lui, mais Jésus croit qu'Il ne l'abandonnera pas.
Sur les trois dernières heures de vie de Jésus sur la croix, Jésus ne ressentait plus la présence de Dieu mais Il croit quand même en Son Amour ! Et là sur la croix, Jésus a vécu ce que l'éternité sans Dieu (l'Enfer) réserve à ceux qui Le rejettent : « tu as éloigné de moi mes intimes. À leurs yeux tu as fais de moi une horreur. Je n'ai plus d'issue. Mes yeux sont épuisés par la misère. Seigneur pourquoi me rejeter, me cacher ton visage! Tes fureurs ont passés sur moi. Je frôle les enfers, me voici comme un homme finit! » (Psaumes 88).
Là sur la croix, complètement seul au monde et abandonné dans les horreurs de l'Enfer, Jésus résiste à ce qu'Il voit et ressent. Il refuse le flot de doutes qui l'assaillent et s'en remet à Dieu son Père. Il croit en l'Amour infini de Dieu et non ce qu'il vit dans l'instant présent.
Le cœur de Jésus est tourné vers Dieu son Père comme la brebis à l'abattoir fixe les yeux sur son berger : « Mais moi, je crie vers toi SEIGNEUR » (verset 14). WOW ! Oh voyez quel Amour Jésus a déployé à la croix ! Dans cet état déplorable, Jésus rend son dernier souffle en disant à son Père : « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23. 46).
C'est pourquoi aujourd'hui ressuscité, Jésus-Christ nous offre son secours et son aide. Puisque sur la croix, Jésus le Champion de la foi, se confia totalement en Dieu son Père, envers et contre tous, au moment le plus noir de l'humanité, Lui seul est apte à nous aider, connaissant tout ce que nous traversons. Même si des pensées de découragement nous assaillent, Jésus-Christ le sait et nous pouvons nous confier entièrement en Lui.
CE QU'IL EN EST MAINTENANT DE NOUS :
En tant qu'enfants de Dieu, tout ce que nous désirons, c'est d'être proche de Lui. De savoir que nous avons de la valeur à Ses yeux. Nous savons que Jésus-Christ est là pour nous guider et nous conduire dans sa volonté. C'est pourquoi, nous voulons vivre dans l'obéissance à sa volonté ; nous voulons sentir sa présence quotidiennement, pouvoir expérimenter une relation profonde et particulière avec Lui.
Si les souvenirs du passé nous empêchent de vivre pleinement la Grâce et l’Amour de Dieu, saisissons cette vérité par la foi : "Dieu récompense ceux qui le cherchent !" (Hébreux 11. 6). Ses promesses sont pour nous qui sommes Ses enfants.
Dieu nous aime ! Il nous aime passionnément. Et son Amour ne dépend pas de ce que nous avons fait ou ferons mais de ce que Jésus-Christ a fait pour nous.
• Jésus est mort pour nous sur la croix.
• Jésus a porté tous nos péchés.
• Jésus a tout accompli.
• Jésus a tout payé !
Son Amour est un cadeau merveilleux qu'Il nous suffit d'accepter.
Le plus grand désir de Dieu pour nous êtres humains est d'être notre Père et d'avoir une relation VIVANTE avec nous. Nous les enfants de Dieu avons une valeur incroyable à Ses yeux. Il est fier de nous. Croyons que Dieu est notre Père Céleste et que nous sommes ses enfants.
Reconnaître nos erreurs et les confesser à Dieu nous fait entrer dans son Amour : "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toutes iniquités" (1 Jean 1. 9).
Dieu est là. Il veut nous faire sentir sa présence et nous répondre. Et si nous éprouvons encore des difficultés à l’expérimenter, alors demandons-Lui de tout notre cœur qu’Il nous révèle les dimensions de son parfait Amour.
Approchons-nous avec assurance de notre Père et plongons-nous profondément dans son Amour. Dieu désire que nous soyons remplis jusqu’à sa plénitude.
La nature humaine et notre monde déchu
Savez-vous ce que Dieu a dit lorsqu’il a crée Adam et Ève dans le jardin ? Après avoir tout considéré, il trouva sa création « très bonne ». Dieu était fier de sa création. « Dieu vit tout ce qu’Il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour » (Genèse 1. 31).
Alors, comment Dieu considère-t-Il sa création maintenant ? Que s’est-il passé ?
Dans son état de déchu, l’être humain a tout gâché… maintenant qu'il est pécheur et qu’un autre esprit mène sa vie. Les êtres humains auraient été retenus dans le bien par Dieu s’ils l’avaient écouté, mais en se détournant de Lui, ils ont été enchaînés dans leur nature pécheresse. « Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1. 23-24).
Sans l’action bénissant et salvatrice de Dieu le Créateur et de sa Parole, ils deviennent égarés, étrangers à la vie de Dieu. « Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur » (Éphésiens 4. 18).
Comme Jésus l’a dit : ne pas écouter Dieu nous amène à marcher dans les ténèbres. « Jésus leur parla de nouveau, et dit : je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8. 12).
L’être humain, sous le contrôle de l’esprit de rébellion, se laisse entraîner dans les volontés perverses de sa chair. Le diable excite les passions de la chair. « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres…» (Éphésiens 2. 1-3).
Le fait de ne pas rechercher Dieu fait que l’état moral des êtres humains pécheurs dégénère.
La Biboe nous dit : « Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde. Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de morts ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font » (Romains 1. 28-32).
Lorsqu’une personne est tentée, elle a comme réflexe de dire que c’est Dieu qui me tente, ce n’est pas Dieu, mais leur propre convoitise. « Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort » (Jacques 1. 13-15).
Le monde qui nous entoure n’est pas pur et saint. Leur morale, leur idéologie, leur philosophie, leurs religions idolâtres amènent les êtres humains loin du chemin de Dieu. « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde » (Jacques 1. 27).
Notre chair et nos pensées sont corrompues par ce que nous laissons entrer dans nos pensées. « L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » (Matthieu 6. 22-23).
Notre chair dans ce monde corrompu est attirée par ce qui nous entoure, tenté à faire comme ceux qui ne connaissent pas Dieu. Mais nous sommes avertis par Dieu. La Parole de Dieu nous dit : « N’aimez point le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2. 15-17).
Il faut apprendre à se soumettre à la volonté de Dieu ! « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4. 7).
Tous ont le même combat, celui de marcher par le Saint-Esprit. En marchant dans la chair, nous sommes perdus ; en étant fermement attaché à l’Esprit Saint de Dieu et à Sa Parole, nous sommes éternellement sauvés : « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix » (Romains 8. 5-6).
La Bible dit de ne pas se livrer à nos passions charnelles. Ce monde n’a rien a offrir de salutaire : « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice » (Romains 6. 12-13).
C’est cela qui a été le sujet de l’appel de l’apôtre Pierre à la Pentecôte : « Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : sauvez-vous de cette génération perverse » (Actes 2. 40).
L’avertissement de Dieu au jardin d’Éden a été sérieux, l’appel de Dieu est de même aussi sérieux : « Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » (Galates 6. 8).
N’oublions pas qu’il n’entrera personne de souillé dans le Royaume éternel de Dieu. « Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau » (Apocalypse 21. 27).
Continuons à nous purifier de toute souillure de ce monde : « Ayant donc de telles promesses, bien-aimées, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7. 1).
Comment devenir un véritable chrétien ?
La véritable foi chrétienne est la foi dans le seul vrai Dieu de l'Univers qui est notre Créateur. Ce seul vrai Dieu s'est révélé à nous par la création, dans sa Parole écrite (la Bible) et en la Personne de son Fils Jésus-Christ qui vint dans ce monde. Nous avons, par le moyen de la foi en Jésus, le pardon de nos péchés. Cela est rendu possible par la mort de Jésus sur la croix et par sa Résurrection d’entre les morts. Ainsi, nous avons en Jésus l’espérance de la résurrection à venir. Notre devoir envers le monde est de leur annoncer l'Evangile en leur parlant de la réconciliation possible avec le seul Dieu Saint. Nous cherchons à montrer que ce message d’espoir est de la plus haute importance et qu’il répond aux besoins véritables de tout être humain. Mais, que répondrons-nous à quiconque veut savoir comment faire s'il veut y croire ? S'il veux devenir un véritable chrétien enfant de Dieu ? En bref, voici comment se positionner pour devenir un disciple de Jésus-Christ, c’est-à-dire un véritable chrétien.
Il faut d'abord la repentance et la foi :
En soi, devenir chrétien n’est pas une démarche compliquée. L’apôtre Paul résumait ce qu’il annonçait en parlant de « la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus » (Actes 20. 21).
La repentance, c’est reconnaître que nous avons péché, que nous agissons mal envers Dieu et envers les autres, et c’est décider de changer d’attitude en abandonnant tous nos péchés. Cela ne veut pas dire qu'il faut croire que l’on peut changer par nos propres efforts, mais il faut vouloir ce changement en acceptant de changer avec l’aide de Dieu.
La foi, c’est mettre sa confiance en Dieu, reconnaître et accepter ce qu’Il a fait pour nous sauver. Comme dans les mots de l’apôtre Paul : « Si, de ta bouche, tu affirmes devant tous que Jésus est le Seigneur et si tu crois de tout ton cœur que Dieu l’a ramené d’entre les morts, tu seras sauvé. C’est par le cœur, en effet, que l’on croit, et Dieu rend juste celui qui croit ; c’est par la bouche qu’on affirme, et Dieu sauve qui fait ainsi » (Romains 10. 9-10).
Cette démarche est toute simple, mais il ne faut pas sous-estimer ce qu’elle représente. Affirmer que Jésus est Seigneur, cela veut dire Lui reconnaître toute autorité sur notre vie ; cela veut dire que ce que Jésus demande, ce qu'Il veut et ce qu'Il nous enseigne aura désormais la priorité sur nos désirs propres.
La résurrection de Jésus d'entre les morts est le signe par excellence que c’est Dieu qui agissait par Jésus, que la mort de Jésus sur la croix accomplissait parfaitement la volonté de Dieu. Sans la foi en la résurrection de Jésus, il n’y a pas de foi chrétienne (voir 1 Corinthiens 15).
Devenir chrétien n’est donc pas si compliqué ; il faut volontairement se repentir de nos mauvaises actions, paroles et pensées, reconnaître Jésus comme Seigneur et Sauveur, et croire à sa résurrection d'entre les morts. Mais bien sûr, il faut en arriver au point où l’on peut faire ces choses. Le moment où l’on prend position dans ce sens est un point d’arrivée, mais c’est aussi un point de départ : une fois devenu chrétien, il faudra découvrir et vivre concrètement ce que cela signifie d’être chrétien.
Voici maintenant quelques éléments qui participent autant à la démarche de recherche qui peut amener quelqu'un à devenir chrétien ainsi qu’à la vie chrétienne qui s’ensuit.
La communauté chrétienne : l’Église
Dieu n’a pas seulement voulu sauver quelques individus isolés. Il a voulu créer un peuple de croyants, rassemblés par la foi en Jésus-Christ. Ceux qui croient en Jésus forment ce que l’on appelle l’Église. L’Église se manifeste sous des formes très diverses selon les temps et les lieux. On parle de différentes « Églises locales » pour la réunion de groupes de chrétiens en des lieux donnés, mais fondamentalement tous ceux qui croient en Jésus forment une seule Église.
Participer aux rencontres d’une Église locale est un des meilleurs moyens d’apprendre plus sur la foi chrétienne, et de voir quelles sont ses conséquences dans la vie des croyants. C’est aussi un lieu où s’encourager mutuellement à cheminer vers la foi ou dans la foi.
Lorsque l’on devient chrétien, on est aussi appelé à le marquer par le baptême, qui est un acte de confession publique de la foi chrétienne. C’est généralement au travers d’une Église locale que le baptême peut être demandé.
La prière :
La vie chrétienne est en bonne partie une question de relation vivante et intime avec Dieu. La manière par excellence de vivre cette relation, c’est la prière. Cela signifie simplement s’adresser à Dieu. Il n’y a pas besoin de recourir à un vocabulaire ou à des formules particulières, Dieu comprend ce que nous voulons Lui dire. On peut demander à Dieu de se faire connaître, de nous donner la foi à laquelle Il nous appelle. En tout temps, on peut aussi Lui présenter nos besoins, Le remercier, Lui demander de l’aide pour soi ou pour un proche, Lui demander également qu’Il nous montre comment Lui être agréable.
La lecture de la Bible :
La Bible est la Parole écrite de Dieu, c'est le livre de référence pour les chrétiens. Elle témoigne de Jésus-Christ, elle montre comment Dieu a préparé et annoncé sa Venue, et indique comment traduire dans la vie personnelle et communautaire la foi en Jésus. Il est très bon de lire la Bible pour savoir en priorité ce que propose la foi chrétienne et comment la mettre en pratique. Il est possible de la lire seul, de se faire accompagner par un croyant, ou de participer à un groupe qui lit la Bible et en discute.
Un bon point de départ pour un nouveau croyant est la lecture des évangiles où se trouvent les récits de la vie de Jésus. Essentiellement la lecture de l'évangile de Jean où l'on trouve les enseignements de Jésus à propos de qui Il est. Les évangiles se trouvent dans la Bible, au début de la section « Nouveau Testament ».
Le Saint Esprit :
Un dernier point, c’est que Dieu est présent auprès de nous par son Saint-Esprit venu habiter nous qui avons reçu et accepté le Seigneur Jésus Christ dans notre vie. Si quelqu'un cherche Dieu, Dieu l'aidera à Le rencontrer. Si quelqu'un devient chrétien, le Saint-Esprit de Dieu agira en lui pour le transformer et renouveler sa vie. Oui, nous les enfants de Dieu, nous ne sommes pas laissés seuls sur le chemin de la foi.
Conclusion :
Devenir chrétien est la décision la plus importante qu'un être humain puisse prendre durant sa vie sur la terre. SI vous n'avez pas encore décidé et si vous y pensez, ne vous laissez pas détourner de cette question jusqu’à ce que vous ayez fait votre choix véritable pour Jésus. Si vous êtes prêts à faire ce pas, maintenant peut être le moment. Il n’y a pas de mauvais moment pour le faire, osez faire le pas de la foi en Jésus ! AMEN !