enfer
Le dernier Jugement de Dieu sur le Diable et sur les pécheurs
La Bible parle de la suite de cette vie terrestre, de la résurrection et du Jugement que Dieu le Créateur exécutera sur toute sa création, sur toutes choses. Satan, le prince de ce monde, a déjà reçu plusieurs jugements et il recevra un jugement final à la fin des temps. Un lieu de tourment a été créé pour punir Satan le diable et ses démons. Ce sera leurs jugements finals : "Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles" (Apocalypse 20. 10).
L’Enfer éternel, appelé aussi la Géhenne, est le lieu du châtiment futur que subira tous les ennemis de Dieu. La Géhenne était à l’origine la vallée de l’Hinnon qui se trouvait au sud de Jérusalem. Les carcasses d’animaux et toutes sortes de déchets y étaient jetées et brûlées ; c'est un symbole convenant à Satan, à tous ses anges mauvais et aux perdus, pour leur châtiment futur en Enfer.
Tous les êtres humains demeurés sous la royauté du diable passeront devant le Jugement de Dieu à la fin des temps. Malgré l’indifférence des gens face à Dieu, Dieu est encore le propriétaire de chacune des âmes qui a vécu dans ce monde, et c’est Lui qui décidera, et c’est déjà décrété, du sort de chacun après la mort. L’Éternel Dieu dit : "Voici, toutes les âmes sont à moi ; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra" (Ézéchiel 18. 4).
Beaucoup de gens dans ce monde pensent que la vie s’arrête à la mort, et ils vont tous être surpris lorsqu'ils seront dans le Séjour des morts après leur décès, et lorsqu'ils ressusciteront à la fin des temps pour le Jugement devant le Grand Trône Blanc. "Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement" (Jean 5. 28-29).
Depuis le début, Dieu a averti l’humanité entière qu’Il jugera toutes les actions des êtres humains. "C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes" (Romains 2. 16). Et ainsi, tous les êtres humains pécheurs rendront compte devant Dieu. "Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi" (Romains 2. 12).
Jésus a déjà averti les êtres humains que mourir dans un état de pécheur, de non-pardonné, aura des conséquences de souffrances conscientes et de non-retour après la mort. Parce qu’ils n’ont pas cru au parfait sacrifice de Jésus pour être pardonnés de tous leurs péchés.
Les âmes des êtres humains décédés et non pardonnés sont déjà dans un état de tourment au séjour des morts, et ils sont en attente de la résurrection : "Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme" (Luc 16. 23-24).
La Parole de Dieu nous dit qu’une fois décédés, nous ne pouvons plus changer de destination : "D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire" (Luc 16. 26).
Dans le Séjour des morts, les gens qui y sont, sont très conscients, et ils se souviennent de toute leur vie ici-bas : "Le riche dit : je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments" (Luc 16. 27).
Jésus a dit à ses disciples de ne pas craindre les êtres humains, mais de craindre Celui qui a le pouvoir de juger et d’envoyer dans la géhenne : "Je vous dis, à vous qui êtes mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, c’est lui que vous devez craindre" (Luc 12. 4-5).
Jésus a expliqué qu’il est plus important de perdre un membre pour arrêter de pécher que d’aller dans la géhenne : "Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le Royaume de Dieu n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point" (Marc 9. 47-48).
Jésus a dit au chef religieux de l’époque qu’ils n’échapperaient pas du châtiment de la géhenne : "Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ?" (Matthieu 23. 33).
Le fait d’être jeté en Enfer est aussi appelé la seconde mort : "Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort" (Apocalypse 2. 11).
L'Enfer est sans lumière, et ceux qui y seront, vont pleurer et grincer des dents éternellement : "Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 22. 13).
Tous ceux qui seront jetés en Enfer constateront que ceux qui marchaient dans la foi au Messie, (c'est à dire tous ceux qui ont cru en Jésus le Messie et qui sont sauvés), entrent dans la Vie Éternelle, dans le Paradis ; tandis que eux, ils en seront privés éternellement en Enfer : "C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le Royaume de Dieu, et que vous, vous serez jetés dehors" (Luc 13. 28).
Le Jugement est déjà annoncé pour tous ceux qui adorent le diable et ses plans démoniaques, plutôt que d’adorer le seul vrai Dieu. "Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom" (Apocalypse 14. 9-11). Voir aussi cet article : "L'appel du troisième ange".
Voici l’annonce de la Résurrection et du Jugement du Grand Trône Blanc pour tous les rebelles à Dieu sans exception : "Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu" (Apocalypse 20. 11-15).
Le Jugement sera sans aucune pitié de la part de Dieu pour tous ceux qui sont demeurés sous le contrôle du diable. "Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort" (Apocalypse 21. 8).
Chers amis lecteurs et lectrices, croyez fermement au Sauveur et Seigneur Jésus-Christ et marchez fidèlement avec Lui afin de recevoir dès maintenant le Salut éternel et d’être sauvés pour l'éternité : "Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !" (Apocalypse 22. 12-14).
L'Enfer est un lieu réel (2)
3) QUI IRA EN ENFER ?
A l’origine, l’Enfer est seulement destiné à Satan et à ses anges déchus : "Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez–vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges" (Matthieu 25. 41).
Ayant tous péché, tous les êtres humains méritent aussi d’aller en Enfer : "Car il n’y a pas de distinction : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu…" (Romains 3. 23). Mais c'est par le moyen de la foi en Jésus-Christ que chaque être humain, qui croit, est sauvé, échappe à l’Enfer et va au Ciel, au Paradis : "… et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ–Jésus" (Romains 3. 24).
Dieu fait tout pour sauver le monde pécheur : "Dieu, notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2. 3-4).
Pour cela, Dieu s’est révélé à travers la création, la conscience, Ses prophètes, Sa Parole. Plus encore, Dieu a donné aux êtres humains ce qu’Il avait de plus précieux : Jésus Son Fils unique. Sur la croix, Jésus a été abandonné de Dieu le Père pour que, en plaçant toute notre confiance en Jésus, nous n’ayons jamais à connaître l'abandon de Dieu en Enfer.
Jésus convainc les pécheurs de se détourner de leurs mauvaises voies par Son Saint-Esprit. Si des êtres humains ne sont pas sauvés, ce n’est pas la faute de Dieu. Celui qui refuse obstinément la grâce de Dieu, Dieu l’abandonne à son triste sort. Et par conséquent, tous les incrédules, c’est à dire ceux qui ont refusé le salut de Dieu en Christ, finiront en enfer : "Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort" (Apocalypse 21. 8).
4) LA SOUFFRANCE EN ENFER :
Sur la terre, tout être humain, même le plus rebelle, bénéficie encore de certaines grâces divines : "… car Dieu fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes" (Matthieu 5. 45).
Mais en Enfer, la bénédiction de Dieu sera totalement absente. L’impie prendra conscience (mais il sera hélas trop tard) qu’en dehors de Dieu, il n’y a aucune vie, aucune grâce, aucune bénédiction.
Toutes les expressions décrivant l'Enfer (le feu, le ver rongeur, les tourments, etc...), parle d’une souffrance terrible, horrible. Le feu parle d’une souffrance extérieure, physique, le ver parle d’une souffrance intérieure, morale.
L’homme riche dans l’évangile de Luc exprime les souffrances de l’Enfer : "Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, en proie aux tourments, il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre dans cette flamme" (Luc 16. 23-24).
En Enfer, la conscience du condamné n’est pas abolie. Il se rend pleinement compte de tout ce qu’il endure. Cette souffrance indescriptible sera aiguisée par le fait que ceux qui seront en Enfer se rendront compte qu'ils auraient pu facilement éviter cela s’ils avaient accepté l’Évangile durant leur vie sur terre. Ils réaliseront à jamais leur folie et leur orgueil. Ils seront éternellement pris de remords et de regrets éternels.
Cette souffrance sera d’autant plus grande qu’il n’y aura plus aucun espoir. En Enfer : pas de repentance possible, pas de possibilité de se racheter, pas de deuxième chance.
En plus de tout cela, les êtres humains impies et incrédules y auront pour l'éternité la compagnie terrible du diable et de tous ses démons.
5) LA DURÉE DE L’ENFER :
Ce qu’il y a de plus terrible avec la réalité de l’Enfer, c’est sa durée.
Déjà dans ce monde, la souffrance est toujours pénible, mais si grande soit-elle, l’espoir d’en être délivré aide à la supporter. Il en est ainsi pour les souffrances ici-bas.
Mais concernant les souffrances que les perdus subissent en Enfer, la Bible est formelle en disant qu'elles ne cesseront jamais. L’Enfer n’a pas de fin ; il est éternel.
De même que les élus de Dieu, (les croyants en Jésus) vivront éternellement avec Dieu au Paradis, les incroyants et les rebelles à Dieu vivront éternellement en Enfer loin de la face de Dieu : "Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle" (Matthieu 25. 46).
"Le diable qui les séduisait fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles" (Apocalypse 20. 10).
Conclusion :
Si Dieu nous parle autant de l’Enfer dans Sa Parole, c’est qu’Il ne veut pas que nous allions dans cet endroit de tourments : "Dis–leur : Je suis vivant ! Ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de vos mauvaises voies. Pourquoi devriez–vous mourir, maison d’Israël ?" (Ezéchiel 33. 11).
Pour le croyant en Jésus, la doctrine de l’Enfer est un des motifs les plus puissants qui doit le pousser à témoigner du Sauveur Jésus. Sachant où se dirigent les incroyants, nous devons faire tout pour les en arracher : "Sachez que celui qui ramène un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés" (Jacques 5. 20).
Jésus est venu sur la terre et a souffert pour que nous soyons sauvés de la condamnation de l’Enfer. Par la foi en lui, nous sommes sauvés de la perdition éternelle : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" (Jean 5. 24).
Jésus fait preuve de patience et retarde son jugement envers toute l’humanité : "Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse, comme quelques–uns le pensent. Il use de patience envers vous, il ne veut pas qu’aucun périsse, mais il veut que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3. 9).
Dieu nous avertit aujourd’hui pour que demain nous ne soyons pas confus. C’est maintenant, c’est aujourd’hui que chacun doit décider où il désire passer l’éternité, avec Dieu (au Ciel), ou sans Dieu (en Enfer) : "C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint–Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs…" (Hébreux 3. 7-8). "Car Il dit : au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps vraiment favorable, voici maintenant le jour du salut" (2 Corinthiens 6. 2).
L'Enfer est un lieu réel (1)
1) LA REALITÉ DE L’ENFER :
L’Enfer n’est pas un lieu imaginaire ; c’est un lieu réel. Au même titre que le Ciel, le Paradis. C’est Jésus Lui-même qui en a le plus parlé pour avertir tous les êtres humains. C’est le lieu de souffrance éternelle réservée aux impies dans l’au-delà.
L’Enfer est l’expression de la Justice parfaite de Dieu qui ne peut laisser le pécheur impuni s’il ne se repent pas, s’il ne reçoit pas par la foi le parfait salut qui est en Christ : "Si quelqu’un a violé la loi de Moïse, il est mis à mort sans pitié, sur la déposition de deux ou trois témoins. Combien pire, ne pensez–vous pas, sera le châtiment mérité par celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ! Car nous connaissons celui qui a dit : A moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai. Et encore : le Seigneur jugera son peuple. Il est terrible de tomber dans les mains du Dieu vivant !" (Hébreux 10. 28-31).
L’Enfer, c’est la séparation d’avec Dieu, Celui qui est la Vie, la Paix, la Joie. Les rebelles seront éternellement séparés de Dieu dans un lieu de tourments infinis caractérisé par l’absence totale et définitive de la présence divine.
L’Enfer est la conséquence du choix de celui qui sur la terre n’a jamais accepté de vivre avec Dieu. Dieu respecte le choix de tout être humain , Il ne force personne à vivre avec Lui. Mais être privé de la présence de Dieu, être sous Sa réprobation est ce qu’il y a de plus terrible pour l'être humain.
2) IMAGES ET EXPRESSIONS BIBLIQUES DE L’ENFER :
- La géhenne : "Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache–le et jette–le loin de toi. Car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne" (Matthieu 5. 29). Ce mot vient de l’Hébreu, Vallée de Hinnom, qui désignait le lieu qui était devenu un dépotoir où l’on brûlait les ordures.
- La honte éternelle : "Beaucoup de ceux qui dorment Dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle et les autres pour la honte, pour l’abjection éternelle" (Daniel 12. 2).
- La ruine éternelle : "Ils auront pour juste châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force" (2 Thessaloniciens 1. 9).
- Le châtiment éternel : "Et ceux–ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle" (Matthieu 25. 46).
- L’étang de feu : "Quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu" (Apocalypse 20. 15).
- Le feu éternel, le feu qui ne s’éteint point : "Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez–vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges" (Matthieu 25. 41). "Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache–le ; mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt pas, et où le feu ne s’éteint pas" (Marc 9. 47-48).
- Les brasiers, les flammes éternels :
"Les pécheurs sont effrayés dans Sion, un tremblement saisit les profanateurs : qui de nous pourra séjourner auprès d’un feu dévorant ? Qui de nous pourra séjourner auprès des brasiers éternels ?" (Esaïe 33. 14).
"Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre dans cette flamme" (Luc 16. 24).
- La fournaise ardente de feu :
"Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 13. 41-42).
- Le bûcher enflammé :
"Depuis longtemps un bûcher est préparé, il est installé pour le roi, il est profond, il est vaste ; son bûcher, c’est du feu et du bois en abondance ; le souffle de l’Éternel l’enflamme, comme un torrent de soufre" (Esaïe 30. 33).
- Les ténèbres du dehors, le lieu des pleurs et des grincements de dents :
"Alors le roi dit aux serviteurs : Liez–lui les pieds et les mains, et jetez–le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Matthieu 22. 13).
- Les tourments :
"C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments" (Luc 16. 28).
- La perdition :
"Entrez par la porte étroite car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là" (Matthieu 7. 13).
"Et que servira–t–il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Ou que donnera un homme en échange de son âme ?" (Matthieu 16. 26).
- La colère de Dieu :
"Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne se confie pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3. 36).
"Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu" (Romains 2. 5).
- La seconde mort :
"La mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu" (Apocalypse 20. 14).
La première mort est la mort physique qui attend tous les hommes (sauf les rachetés qui seront vivants quand Jésus reviendra). La deuxième mort est la mort spirituelle et définitive qui attend tous les incroyants après la mort physique et le Jugement Dernier.
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Chemin large ou chemin étroit ?
Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent. (Mathieu 7. 13-14)
Il arrive qu'on entende, dans la conversation courante, des expressions du genre : "A chacun sa vérité, il a trouvé sa voie, etc...".
Quand à notre avenir éternel, la Bible nous enseigne tout autre chose. Il n'y a pas des milliers de voies possibles, il n'y en a que deux : le chemin large et le chemin étroit, c'est à dire l'Enfer et le Paradis. Être vieux ou jeune, instruit ou ignorant, riche ou pauvre, noir ou blanc, ce n'est pas ce qui compte pour Dieu. Dieu ne fait pas de différence entre les êtres humains.
Pour les êtres humains pécheurs, il est plus facile de rechercher la gloire que de marcher dans l'humilité, de se laisser aller à la jalousie que de vivre l'amour. C'est pour cela qu'on dit que le chemin est spacieux : il nous est très naturel et facile d'y entrer lorsque nous suivons nos envies humaines.
Mais, pour nous enfants de Dieu qui avons reçu Christ et qui avons trouvé la vraie Vie, nous empruntons le chemin étroit, plus difficile car fait d'abnégations, de renoncements à soi-même et de changements dans nos pensées et attitudes. Jésus-Christ nous transforme avec amour et patience pour nous dévoiler cette vie nouvelle.
Le chemin large est un chemin facile ; c'est la voie de toutes les opinions possibles où chacun fait ce qu'il veut. La porte est large pour y entrer et on n'a pas besoin d'abandonner quoi que ce soit, ni ses mauvaises habitudes, ni sa fierté, ni sa propre justice. C'est un chemin très fréquenté, mais où mène t-il ? A la perdition, loin de Dieu en Enfer. Oui, la porte large est là, attrayante, mais c’est une entrée que les êtres humains se sont forgée selon leur propre imagination. Ils pensent entrer dans le Royaume de Dieu avec leurs formes chrétiennes ainsi que leurs bagages religieux et en évitant la nouvelle naissance qui peut leur faire jouir des bénédictions du Salut en Jésus-Christ. En vérité, ils sont sur le chemin large vers la perdition, et ils y vont dans la compagnie de tous les « pécheurs impies ». N’est-ce pas une déclaration effrayante ?
En contraste, il y a un autre chemin, resserré, bien moins populaire. Ce chemin va à l'encontre de la tendance de notre époque de compromis, de conformité aux sondages d'opinion. Il n'est pas facile d'y entrer, car on doit abandonner ses prétentions pour être instruit par la Parole de Dieu sous la direction du Saint Esprit. Mais ce chemin est gratuit, ce Chemin mène à la Vie Éternelle, au Paradis, dès maintenant et pour toujours. La porte pour entrer sur ce chemin est étroite : on y entre un par un, en croyant personnellement au Seigneur Jésus, et non pas par une foi collective. Ce chemin n'est pas une philosophie, ce n'est pas une tradition, c'est une relation vivante et personnelle avec le seul vrai Dieu qui s'est révélé en son Fils Jésus Christ. Oui, Jésus est le seul Chemin qui mène au Paradis et on y goute la paix et la joie éternelles qui viennent de Dieu.
En Jean 10, le Seigneur Jésus se désigne Lui-même comme étant la ‘porte’ et Il dit : « Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10. 9). Ce n’est que par la foi en Lui, et ainsi par la nouvelle naissance, qu’on peut entrer sur le chemin de la vie (Jean 3. 3-16). Mais pourquoi la porte est-elle ‘étroite’ ? Parce qu’elle est indissociable de la « "foi personnelle" en notre Seigneur Jésus Christ » et de la « "repentance" envers Dieu » (Actes 20. 21). L’être humain doit être amené à reconnaître ce qu’est le péché aux yeux de Dieu, et il doit se reconnaître lui-même comme entièrement perdu et ruiné par ses péchés. Ce n’est pas une petite affaire. Quand Pierre présentait leur péché aux Juifs lors de la Pentecôte, « ils eurent le cœur vraiment touché [cela leur "transperça le cœur"] et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Que ferons-nous, frères ? Et Pierre leur dit : "Repentez-vous"… » (Actes 2. 37-38).
La prédication sur l'Enfer (2)
5) POURQUOI Y A T-IL DES PRÉDICATEURS QUI ONT PEUR DE PRÊCHER SUR L’ENFER ? Parce que :
5a) C’est un sujet extrême : La sagesse nous appelle souvent à la modération, mais il n’y a rien de modéré concernant l’Enfer. C’est une réalité difficile à envisager, qui plus est, lorsqu’il s’agit de l’annoncer dans une salle pleine de gens qui ne partagent pas encore notre foi chrétienne.
5b) L'Enfer a été utilisé dans le passé pour manipuler les gens : Il n’y a aucun doute sur le fait que, dans le passé, des pasteurs ont prêché sur l’Enfer afin d’entraîner leur public à prendre une décision précipitée pour recevoir Christ, ou encore comme un gourdin permettant d’imposer un mode de vie moralisateur.
Néanmoins, la difficulté du sujet et des abus potentiels à propos de l'Enfer ne sont en aucun cas des excuses pour qu’un prédicateur reste silencieux sur ce sujet de l'Enfer que Dieu a clairement révélé dans sa Parole.
6) QUELLE EST LA SOLUTION POUR NE PLUS AVOIR PEUR DE PRÊCHER SUR L’ENFER ?
6a) Il faut parler de l’Enfer comme Jésus l’a fait : Jésus enseigne souvent son public à avoir peur d'aller en Enfer et à fuir tous les chemins qui pourraient y mener (Matthieu 7. 13-14, 21-25 ; Marc 9. 42-48 ; Luc 12. 4-5, 13. 5). Ainsi, nous enfants de Dieu, enseignons ce que Jésus a enseigné à propos de l'Enfer.
6b) Il faut être fidèle à la Parole de Dieu : Si nous prêchons sur tous les livres de la Bible, nous allons rencontrer certains passages qui parlent ouvertement de la Colère de Dieu et de l’Enfer. Ne faisons pas l’impasse et n’amoindrissons pas ces passages. Au contraire, prions abondamment et avec l'aide du Saint-Esprit, faisons comprendre à notre auditoire qu'il doivent se repentir de leurs péchés, croire en Christ afin d'être sauvé.
6c) Il faut faire confiance au Saint-Esprit : Notre travail en tant que prédicateur est de fidèlement "annoncer tout le conseil de Dieu" (Actes 20. 27). Proclamons donc fidèlement, avec l'aide du Saint-Esprit, tout ce que Dieu nous a révélé dans sa Parole et soyons confiants que le Saint-Esprit produira de bons fruits au travers de notre prédication.
7) POURQUOI L’ENFER FAIT-IL PARTIE INTÉGRANTE DE L’ÉVANGILE ?
Certaines personnes pensent qu’en rejetant ou en ignorant la doctrine de l’Enfer, elles rendent Dieu plus Glorieux et plus Aimant. Loin de là ! L’horrible nature de laquelle nous avons été sauvés par Jésus ne fait qu’intensifier la Gloire de la manière dont nous avons été sauvés. En ayant cela à l’esprit, voilà quatre raisons pour lesquelles la doctrine de l’Enfer fait partie intégrante de l’Évangile.
7a) L’Enfer nous montre combien chaque péché que nous commettons est réellement abominable : Nous pourrions être tentés de minimiser notre péché ou même de l’excuser. Mais le fait que Dieu a déclaré que tous les êtres humains méritent des tourments éternels à cause de leurs péchés devrait nous rappeler qu’ils ne sont pas du tout sans importance. Ils sont extrêmement mauvais.
7b) L’Enfer nous montre combien Dieu est Juste de manière irréprochable : La Bible nous dit que lorsque Dieu condamnera ses ennemis dans l’Enfer, l’univers entier reconnaîtra que ce que Dieu a fait est juste et droit. Nous ne pouvons pas le comprendre pleinement aujourd’hui, mais un jour, l’Enfer lui-même manifestera la Gloire de Dieu. Il témoignera – même à travers son horreur – avec le psalmiste que : « La justice et l’équité sont la base du Trône de Dieu » (Psaume 89. 15a ; 97. 2b).
7c) L’Enfer nous montre l'horreur que Jésus a subi sur la croix et la véritable grandeur de la grâce divine : Pourquoi Jésus est-il mort sur la croix ? Parce que c’était le seul moyen par lequel Dieu pouvait de manière juste ne pas tous nous envoyer en Enfer (Romains 3. 21-26). Jésus a pris sur la croix ce que nous méritions, et cela signifie qu’Il a enduré l’Enfer pendant qu’Il était cloué sur la croix. Quelle incroyable manifestation d’amour et de miséricorde de la part de Jésus ! Pourtant, nous ne pouvons clairement voir et comprendre cette manifestation d’amour que quand nous comprenons, acceptons et tremblons devant l’horreur de l’Enfer.
7d) L’Enfer concentre notre esprit sur notre devoir d’annoncer l’Évangile : Du fait que l’Enfer est réel et que les êtres humains pécheurs sont vraiment en danger d’y passer sans fin leur éternité, alors il n’y a pas de tâche plus importante et urgente que de proclamer au monde la Bonne Nouvelle du pardon des péchés offert par Jésus-Christ.
8) COMMENT L’ENFER REND-IL GLOIRE A DIEU ?
De nombreuses personnes pensent que si l’Enfer existe, il doit refléter un certain défaut dans le caractère de Dieu. Cependant et bien que cela soit difficilement concevable, c’est en réalité tout le contraire : l’Enfer nous montre la Gloire de Dieu. Voici comment l’Enfer rend donc gloire à Dieu :
- En montrant que Dieu tient toujours parole.
- En montrant la valeur infinie et éternelle de Dieu.
- En montrant sa puissance à condamner tous ceux qui se rebellent contre Lui.
- En punissant tous les péchés des non-croyants et en leur faisant subir le châtiment de leurs propres péchés ; ainsi qu'en les révélant que Dieu est Saint et Juste.
- En montrant à quel point Dieu fait preuve de miséricorde pour ceux qui Lui font confiance.
- En confirmant la véracité de l’Amour de Dieu, puisque l'Enfer rend justice contre ceux qui rejettent le seul vrai Dieu qui est Amour.
- En nous montrant l’importance et la grandeur de ce que Jésus a accompli sur la croix en sauvant tous ceux qui placent leur confiance en Lui alors qu’ils méritaient l’Enfer. Si l’Enfer n’existait pas, il n’y aurait alors pas besoin de la croix.
La prédication sur l'Enfer (1)
1) QU'EST-CE QUE LA PRÉDICATION :
La prédication est l'action de parler publiquement aux non-croyants des choses de Dieu et de la Bonne Nouvelle du Salut. Elle est aussi l'action d'enseigner aux croyants en Jésus pour les fortifier et les équiper dans leur foi. La prédication n'est pas seulement réservée aux pasteurs, aux enseignants ou aux missionnaires, mais chaque enfant de Dieu est appellé à annoncer l'Évangile, là où il se trouve et partout où il peut atteindre selon les moyens que Dieu a mis à sa disposition. Jésus dit à chaque enfant de Dieu : « Allez, faites de toutes les nations des disciples... et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28. 19-20). Le thème de ce message sur la prédication est à propos de l'Enfer, car puisque Jésus a plus parlé de l'Enfer que du Paradis, nous aussi, nous ne devons pas éviter de parler de l'Enfer lorsque nous prêchons ou parlons de l'Évangile aux autres.
2) POURQUOI LES PRÉDICATEURS DEVRAIENT-ILS PRÊCHER SUR L’ENFER ?
2a) C’est dans la Bible. Malgré la difficulté de ce sujet, les prédicateurs doivent enseigner et proclamer "tout le conseil de Dieu" (Actes 20. 27).
2b) C’est une piqure de rappel pour leur ministère. Il peut être aisé pour des prédicateurs de bien prêcher sur leur sujet préféré. Mais prêcher sur l’Enfer nous rappelle qu’il n’y a rien de plus urgent que de proclamer au monde entier la Bonne Nouvelle que le pardon des péchés nous est offert par Jésus-Christ.
2c) C’est un rappel pour les chrétiens de ce qui est vraiment en jeu. Trop souvent, beaucoup de ceux qui se disent chrétiens vivent dans les plaisirs en adoptant la pensée du monde selon laquelle cette vie est longue tandis que l’éternité est courte. Les prédicateurs devraient prêcher sur l’Enfer afin de rappeler à leurs assemblées qu’il y a des conséquences éternelles à ceux qui se livrent volontairement au péché et à l’incrédulité.
2d) C’est un rappel pour les chrétiens de ce que Christ a fait à la croix. Prêcher sur l’Enfer nous montre l’amplitude de ce que Jésus a accompli pour nous sur la croix. Comment ? En révélant l’ampleur de la souffrance de Jésus sur la croix ; car c'est là qu'Il a souffert une souffrance équivalente à l'Enfer que nous méritions tous, afin de payer le prix de nos péchés en les expiant et de nous réconcilier avec Dieu.
2e) L’Enfer nous montre la Gloire de Dieu dans son Amour, son pardon et sa Justice. L’existence de l’Enfer accroît notre étonnement devant l’Amour et le pardon de Dieu : si l’Enfer est ce que nous méritons, l’Amour que Dieu nous a manifesté en sauvant des pécheurs est vraiment grandiose ! L’Enfer démontre également que Dieu est totalement Bon et Juste. Un jour, Dieu viendra rendre Justice et Il sera reconnu comme Juste en punissant comme il le mérite le péché ainsi que tous ceux qui les ont commis et ont refusé ou négligé de recevoir le parfait Salut de Dieu qui ne se trouve qu'en Jésus seul.
3) QUE FAUT-IL AUX PRÉDICATEURS POUR PRÊCHER SUR L’ENFER ?
Prêcher sur l’Enfer n’est pas une chose aisée. Donc, ce qu'il faut aux prédicateurs afin de bien accomplir cette tâche, c'est :
3a) Du courage. Car beaucoup de personnes les accuseront d’être durs et fanatiques, simplement parce qu'ils croient à l’Enfer (sans parler du fait qu'ils le prêchent).
3b) De l’engagement. Car prêcher fidèlement l’Évangile en mentionnant souvent l’Enfer dont Jésus nous a sauvé, requiert le désir de vivre pour Christ (2 Corinthiens 5. 15) et de vouloir voir des hommes et des femmes venir à Christ, cela doit être un de nos plus grands désirs.
3c) Une perspective véritablement biblique. L’humanité pécheresse et non-sensée regarde naturellement la vie par le mauvais bout des jumelles. Pour elle, le temps est long et l’éternité courte ; cette vie dure longtemps, l’au-delà à peine un instant ; ce monde est réel, le monde à venir irréel. Voilà ce que signifie vivre « selon la chair » au lieu de vivre « selon le Saint-Esprit » (Romains 8. 4). Un véritable chrétien, quant à lui, regarde la vie à la lumière de la destination qui l’attend dans l'éternité, et il voit chaque personne selon cette perspective.
3d) Une profonde prise de conscience de notre appel. Nous devons être conscients de ce que nous sommes appelés à être, afin de résister à la tentation d’arrondir les angles de l’Évangile. Le prédicateur chrétien est un débiteur (Romains 1. 14), car par Jésus-Christ, il a été lui-même délivré du Jugement à venir. Il est également un gestionnaire, car la parole de réconciliation lui a été donnée (2 Corinthiens 5. 19). Il se doit d’utiliser les ressources fournies par Jésus son Seigneur sans les amoindrir, en ajouter ou les transformer. Il est enfin un ambassadeur, ayant la tâche de représenter son Maitre et de délivrer fidèlement son message.
4) QUE DEVRAIENT ENSEIGNER LES PRÉDICATEURS A PROPOS DE L’ENFER ?
L’Enfer est une réalité affreuse et accablante. Cependant, là où l’Évangile est proclamé, les prédicateurs se doivent de ne pas rester silencieux. Voici donc quatre réalités que les prédicateurs devraient enseigner sur l’Enfer :
4a) L’Enfer est réel. C’est l’une des caractéristiques de l’enseignement de Jésus que de mettre en garde son public devant la perspective de l’Enfer, autant que de décrire les privilèges du Paradis. D’après les enseignements de Jésus et le reste de l’Écriture, l’Enfer est aussi réel que le Paradis.
4b) L’Enfer est terrible. La description de l’enfer que nous fait le Nouveau Testament inclut les caractéristiques suivantes : des ténèbres du dehors (Matthieu 25. 30), des pleurs et des grincements de dents (Luc 13. 28), la destruction du corps et de l’âme (Matthieu 10. 28), un feu éternel (Matthieu 25. 41), la condamnation (Jean 3. 18), la souffrance liée à la colère de Dieu, la destruction éternelle loin de la présence de Dieu (2 Thessaloniciens 1. 9), la mort (Apocalypse 20. 14-15), la séparation, l’obscurité la plus sombre. Qu’est-ce que le prédicateur doit faire de tout ce vocabulaire ? Exactement ce qu’il ferait avec n’importe quel vocabulaire biblique : expliquer exactement ce qu’il signifie. En particulier le mot « éternel », qui souligne l’ampleur de ce qui est en jeu.
4c) Ceux qui ne se repentent par de leurs péchés et ne placent pas leur confiance en Christ passeront l’éternité en Enfer. La Bible enseigne que ceux qui ne possèdent pas la véritable foi en Jésus-Christ subiront les conséquences de la Colère de Dieu en Enfer pour toute l’éternité. Les pasteurs ne doivent pas atténuer cette dure réalité sous couvert d’une fausse compassion.
4d) Plus important encore, en exposant et en appliquant l’enseignement biblique au sujet de l’Enfer, nous devons souligner le fait qu’il existe un parfait moyen de salut. L’Évangile n’est pas un message à propos de l’Enfer. Néanmoins nous ne pouvons pas être fidèles à la Bible sans en parler, pour la simple et bonne raison que l’Évangile ne peut être compris sans prendre en compte cette réalité de l'Enfer. Pour faire court, l’Évangile c’est ça : Christ vint dans ce monde, prit tous nos péchés, les porta sur Lui, mourut pour nous et ressuscita pour nous afin que nous puissions partager son statut, être déclarés justes et expérimenter sa vie éternelle.
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(2) Applications pratiques de cette doctrine dans notre vie
Voici ce que le fait de connaître la doctrine de l'Enfer implique dans notre vie en tant qu'enfant de Dieu :
1. La doctrine de l’Enfer nous rappelle la gravité de nos péchés :
Notre conscience ne suffit pas à mesurer la gravité de nos péchés parce qu’elle en est elle même aveuglée. Notre conscience du péché est grandissante par notre connaissance de la doctrine de l’Enfer. C’est donc aussi cela qui va nous encourager à vivre une vie sainte en conformité avec notre espérance vivante en Jésus-Christ.
2. La doctrine de l’Enfer nous rappelle que l’œuvre de la croix est le cœur de notre adoration :
Sans la révélation du Jugement Dernier, nous ne connaitrions pas Christ comme nous le connaissons aujourd’hui : notre Rédempteur, celui qui s’est offert en sacrifice parfait pour nous sauver.
C’est pour cela que Jésus est digne de toute notre adoration et que nous célébrons la gloire de sa grâce (Éphésiens. 1. 6).
3. La doctrine de l’Enfer répond à notre besoin de justice dans un monde qui ne l’est profondément pas :
S’il nous arrive parfois que notre foi soit ébranlée par toute la souffrance autour de nous, rappelons nous que : “Le fait qu’il y aura le Jugement Dernier nous assure qu’au bout du compte, l’univers que Dieu a créé est juste, car Dieu est Maitre de tout, il tient des comptes précis et rend un juste Jugement. Finalement tout rentrera dans l’ordre a la fin des temps“.
4. La doctrine de l’Enfer nous encourage à pardonner librement et pleinement :
Car dans la perspective de la fin des temps, rappelons-nous que tout péché sera payé en Enfer. Tous les comptes seront réglés pour l'honneur du seul Dieu infini : Soit déjà par le parfait sacrifice de Jésus-Christ pour tous ceux qui ont cru et accepté d'être sauvés par Jésus en Le recevant ; ou soit par le châtiment dans l’Enfer éternel pour tous les ennemis de Dieu, pour tous ceux qui ont refusé ou négligé de croire en Jésus et en son parfait sacrifice sur la croix de Golghota.
5. La doctrine de l’Enfer nous encourage à être certain du Retour de Jésus :
Jésus-Christ désire que nous soyons pleinement persuadés qu’il y aura un jour pour le jugement, à la fois pour décourager du péché tous les êtres humains (2 Corinthiens 5. 10-11), et pour grandement consoler les saints dans leurs épreuves (2 Thessaloniciens 1. 5-7). Jésus veut cependant que ce jour de son Retour reste inconnu des êtres humains, afin qu’ils rejettent toute sécurité charnelle et veillent sans cesse, puisqu’ils ignorent à quelle heure le Seigneur viendra les prendre (Marc 13. 53-57 ; Luc 12. 35-40), et pour qu’ils soient toujours prêts à dire : « Viens Seigneur Jésus, viens vite » (Apocalypse 22. 20). Amen.
6. La doctrine de l’Enfer nous pousse à annoncer l’Évangile :
Jésus-Christ était un prédicateur de l’urgence. Dans toute la Bible, personne n’a autant parlé de la Géhenne autant que Lui !
Jésus se lamentait sur Jérusalem qui ne voulait pas se repentir (Matthieu 23. 37-39), Il conjurait les villes de Chorazin et Bethsaïda de se repentir de leur incrédulité (Matthieu 11. 20-24).
Si nous voulons imiter Jésus notre Maître dans notre évangélisation, nous devons parler de l’Enfer autant que Lui et comme Lui avec amour et vérité.
Bien souvent, nous sommes mal à l’aise lorsque nous abordons ce sujet avec un non-chrétien. Nous avons peur de susciter de la haine et du rejet. Ces paroles de Jésus nous sont alors d’un grand réconfort : “Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne“ (Matthieu 10. 28).
(1) La doctrine de l’Enfer
Il ne fait aucun doute que la doctrine de l’Enfer est l’une des plus douloureuses et des plus difficiles a aborder, même au sein de nos Églises. Alors peut-on raisonnablement en parler lorsque nous annonçons l’Évangile ? A mon avis, il s’agit là du sujet le plus difficile à exposer à nos contemporains. En admettant que Dieu existe, comment, dans une société postmoderne qui prône la tolérance, pourrait-on accepter qu’un Dieu d’amour puisse condamner des personnes à un châtiment éternel ? Impensable ! Il est donc important que cette doctrine soit proclamée fidèlement par l’Église afin que la vérité soit annoncée.
Cependant, il faut le reconnaître, l'Enfer est probablement le sujet biblique le moins populaire auprès des prédicateurs.
Impossible de développer une doctrine de l’Evangile solide tout en la détachant de celle de l’Enfer. Chaque chrétien se doit d’être au clair sur cet enseignement et prêt à exposer ce que la Bible en dit. Car Jésus n’est pas venu nous sauver de nos problèmes d’argent, mais de l’enfer que nous méritons tous. Nous ne pouvons donc pas séparer la doctrine de la croix de celle de l’Enfer.
Description biblique de la doctrine de l’Enfer :
Le mot Enfer ne se trouve pas dans la Bible. Il vient du Latin infernum, “région inférieure“, mais est progressivement devenu synonyme des mots qui sont utilisés dans la Bible pour le décrire (Géhènne, étang de feu, etc...).
Le langage biblique de l’enfer est toujours très imagé, et cela est logique : il s’agit en effet d’une réalité que nous ne connaissons pas encore.
En utilisant un tel langage, l’objectif de la Parole est très clair : nous faire comprendre que l’enfer est un lieu effroyable. En voici quelques descriptions : Un ver qui ronge sans fin, un feu qui brûle sans fin. Lieu de ténèbres où il n’y a que pleurs et grincement de dents, lieu où l’on boit la colère de Dieu déversée sans dilution et où l’on mène une “existence“ marquée par la honte éternelle, etc...
L’Enfer est un lieu réservé pour Satan, ses anges et tous ceux qui n’auront pas obéi à l’Évangile seront jetés après avoir été ressuscité et jugé par Jésus-Christ devant le Grand Trône Blanc. Pour l’éternité, ils seront privés de la présence de Dieu et connaitrons un tourment conscient dans tout leur être : émotionnellement, physiquement et spirituellement…
Mais comment concilier l’Amour de Dieu avec une telle doctrine ?
- Premièrement, rappelons-nous que l’amour ne s’oppose pas à la colère. Tous ceux qui sont mariés et qui ont des enfants le savent plus que quiconque ! Nous qui sommes moralement imparfaits, nous pouvons être profondément en colère face au mal ou face à une terrible injustice. A combien plus forte raison la Colère du seul vrai Dieu, Celui qui est moralement parfait et étranger au mal, doit être infiniment grande ! La Colère de Dieu est la manifestation de sa détermination à détruire le mal. Dieu ne prend aucun plaisir dans la mort du méchant mais Il ne tolère aucun péché devant sa face : “Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ?“ (Ézéchiel 33. 11).
- Deuxièmement, rappelons-nous que la compréhension humaine de la justice est limitée. En raison de notre humanité même, nous sommes limités (nous ne sommes pas omniscients). A cela s’ajoute le fait que notre conscience est trompée par le péché en nous. Nous ne pouvons donc pas avoir par nous-même une conception parfaite de la justice et nous devons faire confiance à Dieu notre Créateur en recevant sa révélation.
- Troisièmement, posons-nous cette question : Qui a le droit de déterminer quelle est la juste rétribution d’une offense ? Le coupable ou à la victime ? A Dieu revient donc le seul droit d’établir les conditions du pardon.
- Quatrièmement, rappelons-nous à qui l’offense est faite : Pécher contre le seul Dieu trois fois Saint est grave parce que cela représente un affront à son autorité, une attaque à sa dignité, et une défiance au respect qui lui est du. Le péché est avant tout une violation de la Loi de Dieu. C’est une offense infinie parce qu’elle est faite à quelqu’un dont l’autorité, la dignité, la sainteté, l’honneur, la puissance et les perfections morales sont infinis. Le péché commis contre le seul Dieu infini est donc un mal infini.
C’est ce que le roi David comprit lorsqu’il se repentit du meurtre d’Uri et de sa relation adultère avec sa femme : “J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement“ (Psaumes 51. 6).
Nous avons beaucoup de mal à mesurer à quel point le péché est grave, laid, sombre et détestable pour le seul Dieu trois fois Saint. Devant les êtres humains, nos péchés ne sont peut-être pas si graves, mais devant Dieu, ils sont incommensurables. Dieu révèle la gravité de cette rébellion envers son autorité absolue en nous révélant la gravité de la peine que nous encourons tous sans son intervention : L’Enfer éternel.
Et c’est précisément cela qui rend si glorieuse l’œuvre de la croix de Jésus, Celui envers qui nous avons une dette infinie et qui vient Lui-même la payer pour nous sur la croix. Jésus-Christ a été envoyé dans ce monde pour être abandonné pour nous à la croix par Dieu son Père, afin d’y subir l'horrible châtiment qui nous était réservé. Jésus l’a fait volontairement pour nous sauver en acceptant que Dieu son Père déverse sur Lui toute sa Colère contre nos péchés pour nous sauver.
Dieu n’est pas que le Juge du mal, Il est aussi Celui qui a offert de prendre pour nous la peine à laquelle Il nous condamne. Dieu est le seul qui puisse nous sauver de sa propre Colère. Et Il le fait par Grâce et par Amour. Il le fait pour sa propre Gloire, parce qu’Il est Dieu.
L’Enfer est donc la mesure qui nous permet de comprendre ce que Jésus a souffert sur la croix pour nous. Car c'est là que Jésus a subi notre Enfer pour que nous soyons sauvés de l'Enfer éternel et que, après notre mort ici-bas, nous allions au Paradis éternel.
Seule la mort de Jésus-Christ pour nous et Sa résurrection, nous procure l’assurance que notre dette est totalement payée. Ainsi aux yeux de Dieu, le pécheur fait face à sa Justice à deux endroits : au pied de la croix où l'on obtient pour l'éternité le pardon total de nos péchés oubien en Enfer où l'on expie soi-même éternellement ses propres péchés. C’est le message de Jésus Christ.
Il y a une vie après la mort
La Bible nous dit : « L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Il naît, il est coupé comme une fleur; Il fuit et disparaît comme une ombre…… Si l’homme une fois mort pouvait revivre » (Job 14 : 1-2, 14)
Comme Job, nous avons presque tous été confrontés à cette question. Qu’est-ce qui nous attend exactement après la mort ? Cessons-nous simplement d’exister ? La vie est-elle une porte tournante nous permettant de quitter et de revenir sur terre jusqu’à ce qu’on atteigne un niveau de perfection personnelle ? Tout le monde va-t-il dans le même endroit, ou allons-nous dans des endroits différents ? Y a-t-il vraiment un paradis et un enfer, ou est-ce que ce ne sont que des états d’esprit ?
La Bible nous dit non seulement qu’il y a une vie après la mort, mais que cette Vie Éternelle est tellement glorieuse pour les enfants de Dieu (c'est à-dire pour ceux qui sont nés de nouveau par le Saint-Esprit à travers leur foi en Jésus-Christ). « Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2 : 9). Jésus-Christ, Dieu fait homme, est venu sur terre pour nous donner ce don de la Vie Éternelle. « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53 : 5).
Jésus-Christ est venu dans ce monde, Il a pris sur Lui la punition que chacun de nous méritait et a sacrifié Sa propre vie. Trois jours plus tard, Il a manifesté Sa victoire sur la mort en sortant du tombeau, en Esprit et en chair. Il est resté sur terre pendant quarante jours, a été vu par des milliers de témoins, avant Son ascension vers Sa résidence éternelle au paradis. Romains 4 : 25 dit « lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. »
L’apôtre Paul a invité le monde à en vérifier la validité ou à questionner les témoins oculaires, et personne n’a jamais pu en contester la vérité de la résurrection de Jésus-Christ. La résurrection est la pierre angulaire de la foi chrétienne, puisque Jésus-Christ est ressuscité des morts, nous pouvons croire que nous aussi, nous ressusciterons.
Paul a réprimandé certains chrétiens de l’Église primitive qui n’y croyaient pas, en leur disant: « Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts ? S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité » (1 Corinthiens 15 : 12-13).
Jésus-Christ a été le premier d’une grande moisson de personnes qui seront ramenées à la vie. La mort physique est venue par un seul homme, Adam, de qui nous sommes tous descendants. Mais une nouvelle vie sera donnée à tous ceux qui ont été adoptés dans la famille de Dieu, par leur foi en Jésus-Christ (1 Corinthiens 15 : 20-22). Tout comme Dieu a ressuscité le corps de Jésus, nos corps seront également ressuscités au Retour de Jésus (1 Corinthiens 6 : 14).
Même si nous êtres humains serons en fin de compte tous ressuscités, nous n’irons pas tous au Ciel. Chaque être humain doit choisir, durant sa vie sur la terre, où il désire passer l’éternité. La Bible dit qu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9 : 27). Ceux qui auront été justifiés auront droit à la vie éternelle, mais les non-croyants (c'est-à-dire ceux qui ont rejeté ou négligé le salut en Jésus) iront dans le lieu de châtiment éternel, dans l’Enfer (Matthieu 25 : 46).
L’Enfer, tout comme le Paradis, n’est pas simplement un état d’esprit, mais un endroit bien réel. C’est un endroit où les non-croyants expérimenteront sans relâche le châtiment éternel de Dieu. Ils seront tourmentés horriblement, émotionnellement, mentalement, et physiquement, souffrant consciemment de la honte, du regret et du mépris.
L’Enfer est décrit comme un abîme sans fond (Luc 8 : 31, Apocalypse 9 : 1), et un étang de feu et de soufre, où les habitants seront tourmentés jour et nuit, à tout jamais (Apocalypse 20 : 10). En Enfer, il y aura des pleurs et des grincements de dents, manifestations d’un chagrin et d’une colère intenses (Matthieu 13 : 42). C’est un endroit « où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point » (Marc 9 : 48). Dieu ne prend aucunement plaisir à la mort du méchant, mais désire plutôt qu’il change de conduite et qu’il vive (Ézéchiel 33 : 11). Mais Il ne forcera personne à se soumettre: si nous choisissons de Le rejeter, Il n’a alors aucun autre choix que de nous donner ce que nous demandons – vivre loin de Sa présence.
La vie sur la terre est un test – une préparation à ce qui doit venir. Pour les vrais croyants en Jésus, c’est la Vie Éternelle, dans la présence constante de Dieu. Alors comment pouvons-nous être déclarés justes devant Dieu de façon à recevoir la Vie Éternelle qu'Il promet à ses élus ? Il n’y a qu’un seul moyen – notre foi en Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Jésus a dit « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais… » (Jean 11 : 25-26).
Le don gratuit de la Vie Éternelle est disponible pour tous, mais il nécessite que nous délaissions les plaisirs mondains et que nous nous sacrifiions à Dieu. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 : 36). Les êtres humains n’auront plus l’occasion de se repentir de leurs péchés après la mort, parce qu’une fois devant Dieu, notre destiné dans l'éternité est scellés pour toujours soit au Paradis, soit en Enfer. Dieu veut que nous venions à Lui par amour et par la foi, dès maintenant. Si nous reconnaissons que Jésus-Christ a payé, par sa mort, le prix de notre rébellion pécheresse contre Dieu, nous sommes alors assurés non seulement d’une vie épanouie sur cette terre, mais aussi de la Vie Éternelle dans la présence de Jésus-Christ.
Dieu a-t-il décrété qui irait au Ciel et qui irait en Enfer ?
Dieu a inconditionnellement prédestiné des êtres humains à la vie éternelle en Jésus-Christ. Les autres sont laissés pour agir selon leur péché qui mène à leur juste condamnation (Voir Romains 9. 22-23).
Nous avons déjà affirmé que Dieu a décrété tout ce qui arrive. « Tout ce qui arrive » inclut certainement le salut et la perdition des êtres humains. Nous sommes donc obligés de conclure que Dieu a aussi décrété qui irait au Ciel et qui irait en Enfer. Cependant, ce n’est pas par déduction logique que nous reconnaissons le décret d’élection et le décret de réprobation, mais c’est à partir des affirmations explicites de l’Écriture sainte. Nous examinerons alternativement ces deux décrets (élection/réprobation) afin de mieux comprendre la nature de chacun d’eux.
Il y a le décret général de toutes choses et le décret spécifique de la prédestination au salut ; le premier étant au service du second. L’Écriture enseigne que l’ordre actuel des choses est maintenu pour le bien des élus afin qu’ils aient part à l’ordre éternel de la gloire (Matthieu 24. 22 ; 2 Timothée 2. 10 ; 2 Pierre 3. 9). Sans comprendre chaque chose qui arrive, nous comprenons dans quel but chaque chose arrive. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8. 28). Sans que nous comprenions exactement comment, tout ce qui arrive sert à avancer le plan de rédemption des élus de Dieu. La paix comme la guerre, les joies comme les peines, les grands événements comme les plus insignifiants, le bien comme le mal, tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ; c’est-à-dire de ceux qui sont aimés de Dieu.
Par le décret de Dieu, pour la manifestation de sa gloire, certains parmi les hommes et les anges sont prédestinés ou pré‑ordonnés à la vie éternelle, par Jésus-Christ, à la louange de sa glorieuse grâce. Ces anges et ces hommes, ainsi prédestinés ou pré‑ordonnés, sont spécifiquement et immuablement désignés. Leur nombre est si certain et défini qu’il ne peut être ni augmenté ni diminué.
Nous savons bien peu de choses concernant l’élection des anges (1 Timothée 5. 21 ; Hébreux 2. 16), mais nous en connaissons beaucoup plus concernant l’élection des êtres humains (Matthieu 25. 34 ; Éphésiens 1. 5-6 ; 2 Timothée 2. 19). Nous savons que la prédestination sert le but ultime de glorifier Dieu. Nous savons que le décret d’élection est fixe puisqu’il est inconditionnel et qu’il vient de la volonté immuable de Dieu.
Ceux des êtres humains que Dieu a prédestinés à la vie, Il les a choisis en Christ pour la gloire éternelle, avant la fondation du monde, selon son dessein éternel et immuable et le conseil secret et le bon plaisir de sa volonté. Il les a choisis par sa seule pure Grâce et son Amour, sans qu’il n’y ait rien dans la créature comme condition ou cause qui le conduirait à ainsi faire.
Une élection conditionnelle rendrait les décrets éternels de Dieu dépendant des événements temporels, ce qui est radicalement impossible pour que les décrets soient éternels. La cause de l’élection ne peut d’aucune façon être dans l’être humain, elle doit par nécessité être en Dieu. Seule l’élection inconditionnelle explique la raison ultime de notre foi : Dieu ne nous a pas élus parce que nous allions croire, mais nous croyons parce que Dieu nous a élus. Il y a bien des causes secondes qui expliquent comment nous en sommes venus à croire et à recevoir le salut, mais la cause première qui n’est causée par aucune cause ne peut être attribuée qu’à la libre grâce de Dieu manifestée dans son décret.
Maintenant, qu’en est-il du décret de réprobation ? Dieu a-t-il réellement choisi ceux qui iraient en enfer ? L’Écriture est claire, la réprobation fait partie du décret divin (Proverbes 16. 4 ; Romains 9. 22), mais l’ordre de ce décret dans l’intention de Dieu est important.
Le décret de réprobation est postérieur (infra) au décret de la chute (lapsus). Ainsi, Dieu n’a pas créé les êtres humains pour les perdre (Ézéchiel 18. 23, 32 ; Ecclésiaste 7. 29), au contraire Dieu a créé tous les êtres humains pour la vie, mais plusieurs seront effacés du livre de vie (Psaumes 68. 29 ; Apocalypse 3. 5). Comment cette réprobation s’inscrit-elle avec la première intention de Dieu de créer les êtres humains pour la vie ? Après que Dieu ait déclaré le monde comme déchu, Il a trouvé bon de manifester sa grâce en choisissant des êtres humains pour la vie éternelle et de révéler sa Justice en laissant les autres agir naturellement selon leur péché afin de les condamner. Les réprouvés n’ont pas été créés premièrement pour la réprobation, mais pour la vie, cependant Dieu les a abandonnés à leur rébellion afin de manifester en eux sa Colère en les réprouvant. Les réprouvés ne doivent pas être envisagés comme les victimes du décret de Dieu, mais comme des rebelles qui refusent de se repentir malgré la patience de Dieu (Romains 2. 4-6). Il y a ceux qui sont laissés pour agir selon leur péché qui mène à leur juste condamnation. C’est ainsi que nous devons comprendre comment Dieu endurcit le cœur d’un pécheur afin de révéler en Lui sa Colère (Romains 9. 17-18, 22) : Dieu le livre simplement à sa propre rébellion (Romains 1. 28).
Le décret de réprobation est donc différent du décret d’élection. Dans l’élection, Dieu doit activement sauver et convertir les pécheurs. Dans la réprobation, Dieu laisse simplement les pécheurs agir selon leur propre nature. De plus, nous confessons une réprobation après la chute d'Adam, ce qui augmente la culpabilité des réprouvés qui, appelés à la vie, choisissent la mort au mépris de l’appel de Dieu (Actes 17. 30).