la croix
Jésus-Christ le Messie devait être crucifié
Le message fondamental de la Bible, celui que nous retrouvons dans la bouche de tous les prophètes de l'Ancien Testament, comme dans la prédication des apôtres, et disciples de Christ dans le Nouveau Testament, c'est : Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié (1 Corinthiens 1. 17-25).
La réalité historique de la crucifixion de Jésus-Christ ne fait aucun doute.
Les religieux d'Israël n'ont pas compris le sens de la mort de Jésus-Christ sur la croix, et ils ne reconnaissaient pas Jésus comme étant le Messie. Ils attendaient un Messie-roi et non un Messie souffrant. Ils ont perçu sa crucifixion comme scandaleuse. La croix était en effet un instrument de malédiction, selon qu'il est écrit dans la loi de Moïse : "celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu" (Deutéronome 21. 23).
Ils n'ont pas compris que Jésus venait effectivement accomplir la prophétie, comme le Serviteur de l'Éternel, annoncé par le prophète Ésaïe : "Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas" (Ésaïe 53. 1-3).
Scandale pour les juifs, folie pour les grecs, la croix de Jésus-Christ est une puissance de Dieu pour ceux qui croient. "Nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs" (1 Corinthiens 2. 23-24).
Ce qui peut nous étonner, c'est le choix de Dieu pour cette forme de supplice. Pourquoi la crucifixion ? Le Fils de l'homme, Jésus, aurait pu subir la lapidation, châtiment courant pour le peuple juif. Il aurait pu être décapité ou subir une autre mort. Mais Il a fallu qu'il subisse l'ignominie, la souffrance terrible, physique et morale de la croix, que les romains utilisaient pour supplicier les malfaiteurs et ceux qu'ils considéraient comme opposés au régime. La crucifixion est le choix délibéré de Dieu pour le sacrifice de son Fils Jésus, car elle comporte plusieurs aspects concernant l'œuvre de notre salut et elle a été clairement annoncée par les prophètes, et tout particulièrement par David dans le Psaume 22. Nous trouvons dans les paroles du psalmiste une prophétie bouleversante de ce qui s'est produit lors de la crucifixion de Jésus. D'autres prophètes ont aussi annoncé la manière dont le Messie de Dieu devait mourir en expiant les péchés des êtres humains.
Lorsque nous considérons les souffrances de Christ : moqueries, humiliations, coups, flagellation, couronne d'épine, foule haineuse et déchaînée, abandon de ses disciples et finalement la honte de la crucifixion, supplice habituellement réservée aux pires malfaiteurs, nous comprenons les paroles des prophètes qui parlent d'ignominie, d'humiliation, d'abaissement, d'un visage défiguré, de malédiction.
La croix, avec tout ce qui a précédé la crucifixion, a été l'instrument de supplice qui pouvait le mieux convenir à un tel sacrifice pour le salut des pécheurs. Un sacrifice par lequel les péchés les plus horribles peuvent trouver leur expiation.
Le message des apôtres
Jésus dit : « Je suis venu chercher et sauver ce qui était perdu… » (Luc 19. 10). Par cette parole, Jésus nous révèle que la croix n’a pas été un accident de parcours, mais qu’elle faisait partie du PLAN rédempteur, et que Jésus est venu du Ciel précisément pour expier nos péchés…
Maintenant : Comment les apôtres ont-ils vu la mort de Jésus ? Dans les Actes des apôtres, qui sont des récits historiques et d’expériences des premiers chrétiens, nous avons les témoignages, en particulier de Pierre et Paul.
Luc nous rapporte ce que ces hommes ont dit sur le moment de la confrontation. Les apôtres annonçaient que c’étaient des hommes méchants qui l’ont crucifié, MAIS en même temps cela accomplissait ce que Dieu avait annoncé dans les Écritures.
Il ne faut pas s’attendre à trouver, dans les Actes des apôtres, une énumération systématique des doctrines évangéliques. Mais les apôtres proclamaient que la mort de Jésus-Christ était selon les Écritures. « Christ est mort pour nos péchés SELON les Écritures… Il est ressuscité… » (1 Corinthiens 15. 3).
Sans doute que les apôtres citaient les paroles de Jésus, et d'autres paroles de l’Ancien Testament. « Paul y entra, selon sa coutume. Pendant trois sabbats, il discuta avec les Juifs, d’après les Écritures, expliquant et établissant que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts » (Actes 17. 2).
Pourquoi les apôtres parlaient-ils du « bois » quand ils citaient la Croix ?
— « Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au BOIS » (Actes 5. 30).
— « Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont tué, en le pendant au BOIS » (Actes 10. 39). L’apôtre Pierre état ici devant le Sanhédrin et devant Corneille.
— « Et après qu’ils eurent accompli toutes les choses qui sont écrites de Lui (Jésus), ils Le descendirent du BOIS et Le mirent dans un sépulcre » (Actes 13. 29). Ici c’est Paul qui parlait aux Juifs d’Antioche.
Pierre dit : « le PENDANT » au bois. Pourquoi cette insistance à employer un tel langage ? Lisons Deutéronome 21. 22 : « Si l’on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu l’enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage ».
Des Juifs s’adressant à d’autres Juifs, savaient bien ce que l’expression "pendu au bois" voulait dire. Cela voulait dire que Jésus avait pris sur Lui, la malédiction divine. Non pas que Jésus l’eut mérité, mais c’était pour nous, ; c’était la malédiction que nous méritions de subir.
Plus tard, les deux apôtres l’enseigneront comme doctrine :
— « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3. 13).
Et Pierre dira : — « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
Quel est l’évangile de Paul ? — C'est La prédication de la CROIX
— « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1. 18).
— « Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés » (1 Corinthiens 1. 22-24).
— « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2. 1).
Quelle est la prédication de l'apôtre Pierre ?
— « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui… participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ, que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » (1 Pierre 1. 2).
— « vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. » (1 Pierre 1. 18).
— « Lui (Jésus) qui a porté Lui-même nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
— » Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3. 18).
Et l’apôtre Jean ?
— « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7).
— « Il est Lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2. 1).
— « Nous avons connu l’amour, en ce que Jésus a donné sa vie pour nous » (1 Jean 3. 16).
— « Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 4. 9).
— « (Jésus Agneau de Dieu), Tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » (Apocalypse 5. 6).
— Dans l’Apocalypse, Jésus est appelé l’Agneau (28 fois). » ils ont lavé leur robe dans le sang de l’Agneau. »
— Dans Apocalypse 5. 8-14, les 4 êtres vivants, les 24 vieillards et des multitudes d’anges ADORENT l’Agneau : « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or. Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône, des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte, L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient, à celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, soit la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient, Amen ! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent ».
Dès à présent après leur mort et à la fin des temps, les incrédules auront à subir la Colère de l’Agneau de Dieu : — « Cachez-nous de la colère… » disent-ils (Apocalypse 6. 15). Mais pour tous ceux qui auront placé leur confiance en Jésus — « ce sera les noces, le festin » — (Apocalypse 19. 7).
— « Le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. Elle n’aura besoin ni du soleil ni de la lune, car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau » (Apocalypse 21. 22-23).
En répétant maintes fois, « Dieu et l’Agneau », l’apôtre Jean met sur un même pied d’égalité Dieu et Celui qui n’est autre que Jésus-Christ, qui a donné sa vie afin de nous racheter.
La puissance de la croix de Jésus-Christ
La croix de Jésus Christ, où Il mourut pour nos péchés, a une puissance infinie. Jésus est infini ; Il est le Tout-Puissant.
Le Diable ne voulait pas que Jésus meure sur la Croix :
Dès la première prédication de Jésus à Nazareth, les religieux de sa ville voulurent déjà se débarrasser de Lui en Le faisant mourir. Ils l’ont mené de force sur une montagne escarpée afin de le précipiter en bas. Mais Jésus passant au milieu d’eux s’en alla. (Voir Luc 4. 29-30). S’ils avaient réussi, Jésus serait mort en martyr, alors il n’y aurait pas eu de croix dressée pour nos péchés, donc point de salut pour nous.
Une autre fois, une tempête violente s’est levée sur le lac de Galilée. Pendant que Jésus dormait au fond de la barque, les disciples le réveillent à temps pour Lui dire : "Seigneur, sauve-nous, nous périssons !" (Matthieu 8. 24). Si la barque avait sombré, quelle triste fin pour notre Seigneur Jésus. Le Diable aurait réussi son plan : pas de mort en croix, pas de résurrection, donc pas de salut pour nous.
Même Pierre ne concevait pas que la Croix était une puissance de Dieu. Quand Jésus commence à parler de sa mort suivie de sa résurrection, Pierre se permet de reprendre Jésus ; il n’accepta pas une telle mort pour Celui qu’Il reconnaît être le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! Et quand Pierre dit à son Maître : Cela ne t’arrivera pas ! Jésus savait qui est derrière cette pensée et Il dit à Pierre : "Arrière de moi, Satan, car tes pensées sont pas les pensées de Dieu !" (Matthieu 16. 23). Comme lors de la tentation dans le désert, au moins à trois reprises, le Diable a tout fait pour empêcher que Jésus ne passe par la Croix ! Quel était l’intérêt du Diable ? Il savait qu’il y avait une telle puissance dans la Croix, puissance pour sauver éternellement, pour guérir les malades, puissance pour nous rendre agréables et justes devant Dieu, puissance pour ébranler les autorités de l’Enfer et pour vaincre éternellement le Diable.
Notre acte de condamnation a été cloué à la Croix :
Avant de connaître la Grâce de Dieu et le pardon de nos péchés, notre condamnation était écrite comme l’affirme Jude 4 : "certains hommes dont la condamnation est écrite depuis longtemps". Nous étions de ce nombre, mais à la Croix, quelque chose de glorieux s’est passé dans le Ciel : "Jésus a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous et Il l’a détruit en le clouant à la croix" (Colossiens 2. 14). À la croix, il y a eu vraiment une destruction, non pas du corps de Christ qui est ressuscité plein de vie, mais de l’acte qui nous condamnait. Quand nous avons cru dans la puissance de l’œuvre de Christ à la croix, l’acte de condamnation qui était écrit contre nous, a été détruit pour toujours. Par contre, un livre a été ouvert, le Livre de la Vie. Et le Seigneur Jésus a écrit notre nom dans ce Livre de vie. Au jour, où le Christ reviendra, Il fera l’appel de tous ses biens aimés dont leur nom est écrit dans le Livre de Vie.
Sur la Croix, c’est le Christ devenu péché qui fut cloué, ce sont nos péchés portés dans le corps de Christ qui ont été cloués, publiquement devant les hommes mais aussi devant Dieu et devant Satan l’accusateur de nos âmes. Ne nous laissons plus accuser pour notre passé, ni pour nos péchés si nous avons demandé pardon ; croyons que l’acte d’accusation qui nous condamnait, a été détruit définitivement et éternellement à la Croix. Jouissons de la paix infinie que nous offre le Christ au travers de la Croix.
La croix est un lieu de réconciliation et de paix :
À la Croix, les mains du Christ sont étendues et ouvertes. Une main est tendue vers Dieu le Père : Jésus est Fils de Dieu et Il a parlé de Dieu comme étant son Père. Une autre main est tendue vers l’être humain, vers toi, vers moi, car Jésus s’appelait souvent le Fils de l’Homme. Cela signifie clairement que Jésus prend la main de l’être humain et la main de Dieu pour qu’il y ait réconciliation. A cause du péché, à cause de notre négligence de Dieu, de Sa Parole, il y a un gouffre entre l’être humain et Dieu, gouffre que l’être humain a créé. Cela explique nos craintes, nos égarements et nos insatisfactions. Mais en saisissant la main crucifié du Christ, nous sommes réconciliés avec Dieu et nous trouvons une paix divine : "Car Dieu a voulu que toute plénitude habite en Lui (en Christ) : il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui (par Christ) par le sang de sa croix" (Colossiens 1. 19, 20).
Réconciliés par la Croix, nous devenons des amis de Dieu, mieux même, nous sommes des enfants de Dieu et nous aussi pouvons l’appeler Père. Nos relations avec Dieu sont des relations nouvelles, enrichissantes, sécurisantes ; à cause de la Croix, nous sommes devenus Ses enfants.
Paul dira : "Etant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ" (Romains 5. 1).
La croix est un triomphe sur nos ennemis :
Trop d’enfants de Dieu vivent dans un esprit de défaite, s’arrêtant sur les combats et les coups reçus. Il faut revenir à la Croix et contempler le Christ en train d’écraser la tête du serpent ancien. La promesse fut faite déjà en Eden : "La postérité d’Eve t’écrasera la tête, tu lui blesseras le talon" (Genèse 2. 15). Certes à la Croix, notre Sauveur a été sévèrement blessé, mais l’adversaire, Satan a eu sa tête écrasée. Satan est vaincu, il le sait bien ! Rappelons-le lui ! "Jésus a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrés publiquement en spectacle, en triomphant d’elle par la croix" (Colossiens 2. 15). C’est pourquoi, par la foi dans le message de la Croix, nous sommes délivrés de toute passion, de tout esclavage, de toute oppression quelque ait été notre passé. Nous sommes délivrés de nos rancunes, de nos mauvaises pensées, des blessures de notre passé, des démons etc... Nous avons la victoire suprême sur l’Enfer grâce à Jésus Christ.
C’est vrai que l’enfant de Dieu reçoit encore des coups et que les tribulations ne manquent pas ; mais ces choses ne sont pas anormales dans la vie d'un enfant de Dieu. Le Seigneur Jésus l’a prévu mais écoutons ce qu’il dit : "Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde" (Jean 16. 33). Dans cet esprit de la Croix, regardons nos tribulations comme un signe d’appartenance au Seigneur Jésus et une manière de communier aux souffrances mais aussi à la Victoire de la Croix.
La croix nous libère de toute malédiction :
Par ignorance et par égarement, certains se sont placés sous la malédiction en faisant confiance à des agents de Satan tels que les guérisseurs, les voyants de tout genre. Certains ont peut être pratiqué les arts magiques. Pourtant "Christ nous a racheté de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus" (Galates 3. 13, 14). L’Ecriture l’affirme : Maudit est quiconque est pendu au bois ! Lorsque le Christ était sur la Croix, le Père Céleste a détourné son regard de cette croix, la terre a tremblé, les ténèbres ont couvert la terre ! Mais que se passait-il ? Toutes les malédictions des êtres humains étaient tombées sur Jésus notre bien aimé Sauveur. Sur la croix, Jésus débarrassait les êtres humains de toutes les malédictions afin que la bénédiction promise à Abraham puisse se répandre sur tous ceux qui croiraient dans l’œuvre de la Croix. Certaines vies, certaines familles vivant loin de Christ, n’ont connu que des déboires, des malheurs à répétitions, des drames ! En venant à Christ, en tournant les regards vers la Croix, toute cette suite d’évènements tragiques s’arrête, et c’est alors que la bénédiction de la croix se manifeste. Soyons sans crainte, même si le passé fut dramatique. Croyons sans réserve que nous participons à la bénédiction promise à Abraham et devenue réalité à cause de Celui qui a pris nos malédictions sur la Croix.
La croix est la source de notre Salut :
La seule possibilité d’être sauvé des peines éternelles de l'Enfer se trouve dans la folie de la puissance de la Croix. La multitude de personnes qui se retrouvera dans le Ciel pour l’éternité s’écriera d’un même cœur : "Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau" (Apocalypse 7. 10). Le vêtement blanc qui revêtira tous les sauvés rappellera durant toute l’éternité que c’est par le sang du crucifié que nous avons la vie éternelle : "ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’Agneau" (Apocalypse 7. 14).
A ce fidèle serviteur qu’était Timothée, Paul lui rappelle ceci : "Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité des morts" (2 Timothée 2. 8). Dans les moments de joie, dans les combats les plus rudes, dans la communion fraternelle, dans la solitude, dans la faiblesse comme dans la louange, souviens toi de Jésus Christ, l’Agneau de Dieu cloué sur la croix et ressuscité. Le Message de la croix est une puissance de Dieu pour le temps présent et pour l’éternité. AMEN !!!
(2) La crucifixion de Jésus et sa puissance
Le jour où Jésus le Roi des rois fut crucifié fut un jour d’une grande infamie parce qu’il montre jusqu’à quel point le coeur de l’étre humain est corrompu et qu’il n’a aucune limite à faire le mal. Ce fut un jour infâme parce “que Jésus est venu parmi les siens et que les siens ne l’ont pas reçu” (Jean 1. 11). Si ce fut un jour infâme, c'est parce que Jésus le Créateur fut mis à mort par sa créature. Mais, ce fut quand même un grand jour dans l’histoire de l’humanité parce que ce jour là, la puissance que le péché exerçait sur l’humanité a été vaincu, “ensuite celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, a été réduit à l’impuissance” (Hébreux 2. 14).
2) JÉSUS A SUPPORTÉ LE SUPPLICE DE LA FOULE (Matthieu 27. 35b-44)
Pendant que Jésus supportait le supplice de la croix, ceux qui se trouvaient au Calvaire, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour augmenter ses souffrances. Les soldats qui l’avaient cloué sur la croix “se partageaient ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait” (Marc 15. 24). “Le peuple se tenait là, et regardait” (Luc 23. 35a). “Les passants l’injuriaient et secouaient la tête, en disant : “hé ! Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, en descendant de la croix!” (Marc.15. 29). “Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu !” (Luc 23. 35). “Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient : il a sauvé les autres, et il ne peut pas se sauver lui-même !” (Marc 15. 29). “Les soldats aussi se moquaient de lui; s’approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient : si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !” (Luc 23. 36). “Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière” (Matthieu 27. 44).
La seule marque de compassion que Jésus a reçu ce jour-là est venue d’un petit groupe de personnes rassemblées au pied de la croix qui attendaient sa mort : Sa mère, sa tante, le disciple bien-aimé, et une femme qu’Il avait libérée de sa vie de péché. Ils étaient tous là pour Lui montrer qu’ils l’aimaient et pour pleurer sa mort.
Pourtant Jésus cloué sur cette croix, n’avait qu’un mot à dire et ses bourreaux auraient disparus de la surface de la terre. Pourtant, il n’a pas répondu à leurs supplices ou à leurs attaques. Lorsque Jésus ouvrit la bouche, ce fut pour prier pour eux et pour demander à son Père de leur pardonner : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font” (Luc 23. 34). Quelle grâce Jésus a démontré ! Pourquoi a-t-Il agi ainsi ? Parce qu’Il nous aime d'un amour infini !
3) JÉSUS A SUPPORTÉ LE SUPPLICE DU CONDAMNÉ (Matthieu 27. 45-46)
Lorsque je dis que Jésus a supporté le supplice du condamné, je fais référence à cet événement étonnant qui est survenu pendant les trois heures de ténèbres qu’il y a eu sur toute la terre (Matthieu 27. 45). Je fais référence à cette période de temps où Jésus-Christ le Fils de Dieu est “devenu péché pour nous sur la croix; afin que nous devenions en lui justice de Dieu” (2 Corinthiens 5. 21). Si en désobéissant dans le jardin d'Éden, le premier Adam a ouvert la porte au péché et à la mort à toute l’humanité ; Jésus, le dernier Adam, est devenu péché pour nous et Il fut jugé par Dieu le Père pour nous, car tous nos péchés ont été transférés sur Jésus alors qu’Il était suspendu sur la croix.
Oui, le Seigneur Jésus a apporté le salut et la vie éternelle à tous les êtres humains qui croient en ce qu’Il a accompli sur la croix du Calvaire. En portant tous nos péchés, Dieu a jugé Jésus sur la croix comme s’Il représentait chaque pécheur. Par amour pour chacun de nous, Jésus a payé le prix pour chacun de nous afin que nous puissions être sauvés du châtiment de nos péchés en plaçant toute notre confiance en Lui.
4) LA PUISSANCE DE LA CRUCIFIXION DE JÉSUS (Matthieu 27. 50-54)
4.a) la puissance de la rédemption. (verset 50a)
Lorsque Jésus notre Sauveur poussa son dernier cri sur la croix et rendit l’esprit, Il confirmait ainsi que le rachat avait été obtenu pour tous ceux qui placeraient leur confiance en Lui. Il n’y a pas de plus grandes paroles qui ont été prononcées que celles que Jésus a prononcées juste avant de mourir, lorsqu’Il a dit : “tout est accompli” (Jean 19. 30). A travers sa mort, Jésus a satisfait aux justes exigences de Dieu pour le péché : “car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur” (Romains 6. 23). Jésus a pris la place du coupable devant le trône du Jugement de Dieu et Il a obtenu le rachat des péchés à travers son sang pour tous ceux qui mettraient leur confiance en Lui comme seul Seigneur et Sauveur de leur vie : “vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache” (1 Pierre 1. 18-19).
La mort de Jésus sur la croix a satisfait pour toujours la Justice de Dieu : “il est non seulement la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier” (1 Jean 2. 2). “c’est Lui que Dieu a destiné à être par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice” (Romains 3. 25a). Par sa mort sur la croix, Jésus a libéré ceux qui avaient été pris au piège et étaient devenus esclaves du péché. Oui; Jésus nous libère du péché lorsque nous Le recevons par la foi.
4.b) la puissance d’une restauration (verset 50b)
Par la mort de Jésus sur la croix, celui qui croit, voit sa relation rétablit avec Dieu. Par la mort de Jésus, tous ceux qui Le reçoivent par la foi sont justifiés : “ceux qui sont justifiés par le sang de Jésus, ce sont ceux qui sont sauvés par lui de la colère de Dieu” (Romains 5. 9). Le mot justifié signifie, “être déclaré juste, être considérer juste”. Le sang de Jésus accomplit pour nous ce que nous ne pourrons jamais faire par nous-mêmes. Il lave nos péchés et il nous justifie aux yeux de Dieu. C’est le sang de Jésus qui permet à ceux qui placent leur confiance en Lui d’être trouvés dignes d’entrer dans le ciel (Philippiens 3. 9).
4.c) La puissance de réconciliation (verset 51)
Lorsque Jésus est mort sur la croix, il est écrit que le voile du temple s’est déchiré en deux, de haut en bas. Le voile se tenait comme un mur entre le lieu saint et le lieu très saint dans le temple. Derrière ce voile se trouvait l’autel. Le grand prêtre entrait derrière ce voile une fois par année, le jour de l’expiation et il plaçait le sang du sacrifice sur l’autel pour expier les péchés du peuple et réconcilier le peuple avec Dieu. Ce voile rappelait à l’être humain qu’Il était séparé de Dieu à cause de ses péchés et qu’il n’était pas digne de s’approcher de Dieu (Esaïe 59. 2).
Cependant, lorsque Jésus est mort sur la croix, ce voile s’est déchiré en deux, signifiant que le chemin pour aller à Dieu avait été ouvert. L’être humain n’avait plus besoin d’être séparé plus longtemps de Dieu à cause de ses péchés. Il peut maintenant se présenter devant Dieu à travers le sang de Jésus qui a coulé sur la croix (Ephésiens 2. 12-16). Car tous ceux qui reçoivent Jésus comme Sauveur et Seigneur, reçoivent le pardon de leurs péchés et sont réconciliés avec Dieu.
(1) La douleur de la crucifixion
La crucifixion a été inventée par les Perses entre 300 et 400 avant Jésus-Christ. Elle a été ensuite « perfectionnée » par les Romains au premier siècle avant Jésus-Christ. La mort par crucifixion sur la croix est sans doute la mort la plus douloureuse jamais inventée par l'être humain. Elle était réservée principalement pour les criminels les plus vicieux.
Le dispositif le plus couramment utilisé pour la crucifixion était une croix en bois, qui se composait d'un poteau vertical fixé de façon permanente dans le sol avec une barre transversale placé vers le haut, pesant ensemble entre 35 et 45 kilogrammes.
1) JÉSUS A SUPPORTÉ LE SUPPLICE DE LA CROIX (Matthieu 27. 35a)
Matthieu écrit simplement : “après l’avoir crucifié”. Pourtant, ces paroles ne communiquent pas toute l’horreur de ce que Jésus a supporté sur cette croix. Considérons le fait qu’avant même que Jésus arrive au Calvaire, Il est resté éveillé toute la nuit. De plus, avant d’être crucifié, Jésus a été éprouvé à au moins quatre reprises : - Il a été battu par les Juifs, - Il a été battu par les soldats romains, - Il a supporté toute l’horreur du fouet romain, - Il a supporté les moqueries de tous. Jésus a été ridiculisé, on Lui a craché au visage et on Lui a demandé de porter sa croix jusqu’au Calvaire, pour ensuite Le crucifier.
Ceci est une brève description de ce que Jésus a pu supporter en allant au mont Golgotha pour être crucifié. Il nous est difficile d’imaginer tout ce que Jésus a pu subir, et ce que cela implique d’être cloué sur une croix.
Un médecin a fourni une description physique de la crucifixion :
La croix était placé sur le sol, et l’homme épuisé était rapidement rejeté vers l’arrière, les épaules immobilisées contre le bois. Le soldat romain plaçait son pouce sur le poignet du condamné à l’endroit où l’on prend le pouls. Il enfonçait un énorme clou en fer à travers le poignet du condamné et il le fixait solidement dans le bois. Rapidement, il se dirigeait de l’autre côté, et il répétait la même opération avec l’autre poignet, tout en prenant soin de ne pas trop tendre les bras, afin de permettre une certaine flexibilité dans les mouvements du crucifié. Ensuite, on prenait le pied gauche qu’on ramenait contre le pied droit. Les orteils pointés vers le bas, on enfonçait un énorme clou à travers l’arche de chaque pied, laissant les genoux fléchis. Finalement, on levait la croix en fixant la base dans un trou qui avait été creusé auparavant. C’est à ce moment-là, qu’on considérait la victime comme étant crucifiée.
Lorsque le crucifié s’affaiblissait, le poids de son corps menaçait de déchirer ses poignets qui étaient retenus par les clous. Une douleur atroce partait des doigts, parcourait les bras pour ensuite éclater dans le cerveau. Les clous plantés dans les poignets exerçaient une pression sur les nerfs.
Lorsqu’il cherchait à se redresser pour éviter d’être tourmenté davantage, tout le poids de son corps se reportait sur les clous enfoncés dans ses pieds. Il sentait alors la douleur aigue des clous qui déchiraient les nerfs qui se trouvaient entre les os de ses pieds.
Lorsque les bras étaient fatigués, des crampes ravageaient ses muscles, les tordants ensemble au point où la douleur était atroce et insoutenable. Lorsque ces crampes apparaissaient, il n’était plus capable de se redresser vers le haut pour respirer. Il pouvait aspirer l’air dans ses poumons, mais il ne pouvait l’expirer. Il essayait de se redresser de toutes ses forces afin de pouvoir reprendre son souffle. Ensuite, le bioxyde de carbone s’accumulait dans les poumons et dans les vaisseaux sanguins, et les crampes diminuaient légèrement. De façon irrégulière, le crucifié était capable de se redresser pour expirer et aspirer de l’air afin de rester en vie.
Il y avait alors une autre douleur qui apparaissait. Une profonde douleur écrasait la cage thoracique tandis que le péricarde se remplissait lentement avec un sérum et commençait à comprimer le coeur. C’était maintenant presque la fin. La perte de tissus sanguins et de liquide atteignait maintenant un seuil critique. Le coeur qui était comprimé faisait des efforts supplémentaires pour pomper le sang dans les tissus sanguins. Les poumons torturés faisaient un effort hors du commun pour haleter des petites bouffées d’air. Alors le crucifié pouvait sentir la froideur de la mort envahir ses tissus et puis finalement, il rendait l’âme.
Tout ce que nous venons de décrire, Marc l’écrit dans ces simples paroles, “ils le crucifièrent” (Marc 15. 24). Quel merveilleux Amour Jésus a manifesté n’est-ce pas ! “Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous” (Romains 5. 8).
J’aimerais vous rappeler qu’au moment où Jésus-Christ était suspendu sur la croix, Il était toujours Dieu le Créateur. Il aurait pu invoquer son Père afin qu’Il Lui envoie “plus de douze légions d’anges” (Matthieu 26. 53), mais Jésus a supporté en silence le supplice de la croix, exactement comme le prophète l’avait annoncé : “Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert la bouche” (Esaïe 53. 7). Pourquoi Jésus a-t-Il supporté tout cela ? Parce qu'Il nous aime vous et moi d'un Amour parfait et infini.
LIRE AUSSI : (2) La crucifixion de Jésus et sa puissance
Le scandale de la croix
"Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens" (1 Corinthiens 1. 23). « Et moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? C'est donc que le scandale de la croix a cessé » (Galates 5. 11).
Il est parfaitement évident que partout où la Croix du Seigneur Jésus-Christ a été prêchée et présentée le plus fidèlement, (tout en apportant l'espoir et une vie nouvelle à beaucoup), elle a presque invariablement été la cause de problèmes.
Partout où la croix de Jésus a été prêchée, elle a suscité une forte opposition. De même que la croix a été une pierre d'achoppement pour les Juifs, et une absurdité pour les Grecs dans les premiers temps, de même, depuis lors, la croix a été inacceptable, non seulement pour les hommes du monde en tant que tels, mais aussi pour les communautés religieuses.
Nous affirmons sans hésiter que cela est toujours aussi vrai aujourd'hui, bien qu'il s'agisse du symbole le plus populaire au monde qu'est la croix. Il n'y a quasiment pas de cité dans la Chrétienté où l'architecture, les galeries d'art, les collections de littérature, les conservatoires de musique et les institutions religieuses ne témoignent pas au monde d'un certain respect, et d'un certain honneur pour la croix.
Aujourd'hui, on voit que dans certaines entreprises ou institutions missionnaires qui se disent chrétiens, il est même conseillé d'éliminer la mention de la Croix, de peur qu'elle n'offense la communauté. Nous voyons aussi qu'une grande partie de la prédication et de l'enseignement dans des églises qui se disent chrétiennes se limite au « Jésus Historique » qui présente un Christ sans Croix, et où l'on donne une signification très modifiée à sa mort.
Et pourtant, la Bible, dont ils disent croire, s'unit dans tout Son message pour déclarer que la Croix est la voie du Salut, la seule voie qui mène vers Dieu. Il est en outre très clair que la Croix est le moyen sur lequel Dieu a fait reposer tout le poids de sa Toute Puissance salvatrice.
Nous nous demandons maintenant pourquoi la Croix a toujours été un tel facteur de trouble, et une telle cause d'offense pour le monde. Et pourquoi est-elle aujourd'hui à l'origine d'une grande partie des bouleversements, même dans des institutions et dénominations se disant chrétiens, dans les foyers Chrétiens, dans les églises locales, et dans les vies chrétiennes individuellement ?
1) La Croix condamne le monde
Par sa Croix, le Christ a créé un grand fossé entre l'ancien monde et le nouveau monde, un fossé qui ne peut être comblé. Deux systèmes distincts, des échelles de valeur, des critères de jugement, des ensembles de lois, prévalent des deux côtés de la Croix, le système de chacun étant non seulement entièrement différente, mais irréconciliable et à jamais opposé de l'autre.
La Croix exige une distinction absolue des intérêts, des objectifs, des relations et des ressources. Elle établit la distinction finale entre les sauvés et les non sauvés, entre les vivants et les morts.
La Parole de Dieu déclare avec insistance que l'époque est mauvaise, que « le monde entier git dans le méchant » (1 Jean 5. 19), que ses voies, ses motifs, ses buts, ses idées, ses imaginations sont tous opposés à ceux de Dieu, et qu'il est totalement incapable de recevoir la révélation de l'Esprit divin, de grandir de lui-même à l'image divine, de jouir et d'apprécier une véritable communion avec Dieu, ou de se voir confier le privilège de coopérer avec Dieu.
Il s'agit là uniquement de la conscience, des capacités et des relations de l'âme nouvellement née ou régénérée. C'est ce verdict, cette condamnation et cette exigence de la Croix qui sont inacceptables et irritants pour ceux qui appartiennent au monde, et même pour un très grand nombre ceux qui se disent chrétiens. En outre, c'est la présence de ce que l'on appelle la « mondanité » dans leur vie qui neutralise absolument leur efficacité dans la réalisation des objectifs essentiels de la Croix.
2) La Croix condamne la chair.
Par la croix, la Parole de Dieu déclare que « notre vieil homme a été crucifié avec le Christ » (Romains 6. 6). « Un seul est mort pour tous, c'est pourquoi tous sont morts en lui, afin que ceux qui vivent vivent désormais non plus pour eux-mêmes, mais pour lui » (2 Corinthiens 5. 15).
L'histoire de la race déchue s'est achevée, en ce qui concerne Dieu, au Calvaire, sur la croix de Jésus. À partir de ce moment-là, Dieu s'est entièrement consacré à la nouvelle création créée en Christ. Même pour nous enfants de Dieu, nos capacités humaines comme nos infirmités, ce que nous appelions notre meilleur côté humain comme notre pire, notre bonté et notre méchanceté ont été incluses dans cette mort. Désormais, nous sommes appelés à vivre non pas sur le plan humain, mais sur le plan divin. Humainement, nous ne possédons rien qui soit acceptable pour Dieu.
Considérer non seulement nos péchés, mais aussi nous-mêmes, comme ayant été portés à la Croix par le Christ, est le seul moyen par lequel les desseins de Dieu peuvent s'accomplir dans nos vies. Nous devons accepter notre crucifixion avec le Christ, et le fait que nous portions la Croix jusqu'à notre mort, afin que la vie du Christ puisse se manifester en nous.
3) La Croix chasse le diable.
Nous touchons là, peut-être, la cause la plus profonde de l'offense, car le monde et la chair ne sont que les instruments et les armes par lesquels la grande hiérarchie de Satan maintient son emprise et son existence en tant que force dominante.
En s'approchant de la Croix, le Christ a dit : « Maintenant, le prince de ce monde est jeté dehors » (Jean 12. 21b). Paul, réfléchissant à cette Croix, a dit que par elle « le Christ a dépouillé les principautés et les puissances, en les montrant ouvertement, et qu'il a triomphé d'elles » (Colossiens 2. 16).
Il est donc parfaitement naturel que la grande hiérarchie du diable cherche par tous les moyens et toutes les ressources à rendre la Croix sans effet. Par la « pensée », elle diluera le message de la Croix ; en adoptant les méthodes, les moyens et l'esprit du monde, elle ébranlera la vitalité spirituelle de l'Église ; en attisant la chair, le moi et le vieil Adam, elle provoquera le schisme, la tension et la désintégration ; ou en faisant grand cas de l'élément humain dans son aspect artistique, esthétique, héroïque et humanitaire, elle s'aveuglera sur le besoin de régénération.
La réputation, la popularité, la grandeur, les critères mondiaux de réussite sont tous contraires à l'Esprit du Christ, mais ce sont les jouets avec lesquels l'ennemi absorbe l'esprit de beaucoup, même de ministres chrétiens.
Si donc la Croix est prêchée dans sa pleine Victoire sur le monde, sur la chair et sur le diable et dans son affranchissement de ceux-ci, il faut s'attendre à ce que les forces intelligentes du mal ne laissent aucune pierre non retournée pour l'arrêter, et qu'elles suscitent toutes les causes d'offense pour le porter au compte de la Croix.
En conclusion, n'oublions pas que la jouissance de la pleine vie de Dieu, l'expérience de la victoire et la coopération exécutive avec Jésus, Celui qui est assis sur le Trône dans la réalisation sûre que Ses desseins éternels sont les nôtres dans la mesure où nous sommes un avec la signification pleine et essentielle de la Croix telle qu'elle est exposée dans la Parole de Dieu. « J'ai été crucifié avec le Christ, désormais... ce n'est plus moi qui suis crucifié, c'est le Christ » (Galates 2. 20). « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas considéré leur vie comme chère jusqu'à la mort » (Apocalypse 12. 11).
Jésus-Christ au centre, l'obéissance de Jésus
JÉSUS AU CENTRE
"Ils le crucifièrent, et avec Lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu" (Jean 19. 18).
“Le soir de ce jour-là, le premier de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient fermées par crainte des Juifs, Jésus vint et se tint au milieu d’eux. Il leur dit : Paix à vous !” (Jean 20. 19).
“Je vis, au milieu du trône et des quatre Vivants, et au milieu des Anciens, un agneau qui se tenait là, comme immolé”. (Apocalypse 5. 6).
"L’Agneau qui est au milieu du trône prendra soin d’eux comme un berger, IL les conduira vers les sources d’eaux vives, et Dieu Lui-même essuiera toute larme de leurs yeux" (Apocalypse 7. 17).
Trois fois dans ces versets, Jean présente le Seigneur Jésus “au milieu” : sur la croix au milieu des malfaiteurs, à Jérusalem au milieu de ses disciples et dans le Ciel au milieu des adorateurs.
Dans le récit de la crucifixion, Jean ne précise pas, comme les autres évangélistes, que ceux qui subissent le même supplice que le Seigneur Jésus sont des malfaiteurs.
Nous pouvons voir en cela une intention du Saint Esprit : les deux “autres” ne sont pas seulement des hommes que la société réprouve et qu’elle condamne ; ils sont les représentants de tous ceux qui, à cause de leurs péchés, méritent la mort au regard de la Justice de Dieu.
Le Saint Fils de Dieu est placé entre ces représentants de l’humanité coupable. Il est “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” (Jean 1. 29).
Une fois son œuvre accomplie, le Seigneur Jésus ressuscite le troisième jour. Il apparaît “au milieu” des disciples, comme le premier accomplissement de sa promesse : “Là où deux ou trois sont assemblés à mon nom, je suis là au milieu d’eux” (Matthieu 18. 20).
En vertu de la résurrection, nous avons aussi le privilège d’être présents à ce rendez-vous que le Seigneur donne aux siens pendant qu’ils sont encore dans ce monde qui l’a rejeté. Comme les disciples, mais avec les yeux de la foi, nous nous réjouissons de voir Jésus comme le centre de notre rassemblement auprès de Lui dans le Ciel.
Jésus vient bientôt nous chercher pour nous introduire dans le Ciel. Là, nous entourerons Jésus-Christ l’Agneau de Dieu et nous Le verrons “au milieu du trône”.
Jésus s’est acquis le droit d’ouvrir le livre des jugements et des projets de Dieu envers cette humanité au milieu de laquelle Il a consenti à venir et à être placé sur une croix.
L’OBÉISSANCE DE CHRIST
“Bien qu’il fût Fils, (Christ) a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert” (Hébreux 5. 8).
“Trouvé quant à son aspect comme un homme, il (Jésus) s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix” (Philippiens 2. 8).
Dieu envoya Jésus son Fils unique qui fut obéissant au milieu d’un monde peuplé d’hommes désobéissants. Jésus fut semblable à nous, corps, âme et esprit, mais sans que rien dans son être ne soit souillé par le péché.
Venu ainsi sur la terre, Jésus vit d’une manière parfaite aux yeux de Dieu : son obéissance absolue à son égard témoigne de sa perfection. Pensons un peu à la joie du Père de voir enfin, au milieu d’un monde de rebelles, Jésus-Christ, Dieu fait Homme, qui lui est parfaitement fidèle.
Où Jésus trouve-t-Il la motivation de son obéissance si totale ? Dans son Amour pour Dieu son Père.
Quelle satisfaction et quelle joie pour Dieu ! Aucun motif personnel ne se mêle à cet Amour. Du commencement à la fin de sa vie, il n’y a pas l’ombre d’un fléchissement dans le comportement de Jésus-Christ Homme.
Donner sa vie est aussi un commandement de Dieu son Père (Jean 10. 18). C’est pourquoi, dans son obéissance, Jésus avance résolument vers le lieu où Il sait qu’Il sera crucifié.
À Gethsémané, Jésus fut parfaitement sensible aux douleurs qu'Il va endurer sur la croix, Il manifeste sa perfection d’Homme par son attitude et ses paroles. Il fut obéissant jusqu’à la mort, et à la mort terrible de la croix.
En effet, ce n’est pas une simple mort qui met fin au chemin de Jésus-Christ, l’Homme obéissant, c’est la mort sur la croix.
Chez les Romains, la croix était le supplice infligé aux esclaves et, chez les Juifs, être pendu au bois était une malédiction de Dieu. L’homme Christ Jésus pouvait dire prophétiquement : “L’homme m’a acquis comme esclave dès ma jeunesse” (Zacharie 13. 5).
Jésus Christ, qui fut parfaitement obéissant, prit ainsi notre place de désobéissants et il devient sur la croix malédiction pour nous.
Enfin, Jésus Christ, dans la perfection de son Amour pour son Père dont Il a ressenti l'abandon, expie les péchés de tous ceux qui croient.
Dans son obéissance totale, Jésus est l’offrande parfaite qui permet de sauver du Jugement la multitude de ceux que la Parole de Dieu appelle “des enfants d’obéissance” (1 Pierre 1. 14), et de leur donner la vie éternelle. Oui, quiconque se repent de ses péchés et obéit à Jésus reçoit le parfait Salut en Jésus-Christ.
La Passion de Jésus-Christ sur la croix
Luc nous dit que Jésus s’est “présenté vivant à Ses disciples après Sa passion” (Actes 1. 3). Notons le mot passion : il vient d’un mot latin qui veut dire souffrir, mais qui est à l’origine des mots français passion et patience. Quand nous pensons à la croix du Christ, nous voyons Sa souffrance. Quand Dieu y pense, Il voit Sa passion. Passion et souffrance sont inextricablement liées à la croix. Jésus est allé à la mort parce qu’Il nous aimait avec passion. Nous entendons dire que l’Amour ne peut pas faire souffrir, mais aimer son prochain quand il nous déteste, s’approcher de son ennemi quand on sait qu’il va nous rejeter, se rendre vulnérable pour aider les autres, tout cela ne se fait pas sans sacrifice et sans souffrance. La croix est le lieu de rencontre entre souffrance, passion et relation avec Dieu.
Dieu, qui connaît le pire de nos secrets et l’étendue de nos péchés, ne cesse de nous répéter combien Il nous aime, combien Il souhaite nous voir venir à Lui et nous combler de bénédictions. Si nous ne comprenons pas quel degré de passion animait le coeur de Jésus pour le pousser à mourir d’une mort aussi cruelle et humiliante sur la croix, nous trouverons difficile d’accepter ce que Jésus a vraiment souffert pour nous. Paul écrit que Dieu “L’a fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21).
Sachons que Jésus est Saint, Il n’avait jamais menti, mais Dieu L’a fait menteur à notre place ; Il n’avait jamais commis d’adultère, mais Dieu l’a fait adultère à notre place. Oui, imaginons n’importe quel péché que nous êtres humains sommes capables de commettre, Jésus a symbolisé ce péché le jour où Il fut cloué et qu'Il est mort sur la croix. Pensons aux crimes les plus vils de l’Histoire de l'humanité, Jésus, ce jour-là, en a endossé la responsabilité, afin que ceux qui les avaient commis puissent échapper au Jugement de Dieu en acceptant de recevoir le parfait Salut en Jésus-Christ. Une autre traduction de ce verset donne : “Lui qui n’avait pas connu de péché, Dieu L’a identifié au péché”. Comme si Dieu avait mis votre carte d’identité de pécheur dans la poche de Jésus ! En retour, Dieu a placé celle de Jésus, en tant que Fils de Dieu, héritier du Royaume et pur de tout péché, dans notre propre poche ! Incroyable, n’est-ce pas ?
Mourir sur la croix était tellement horrible à imaginer que Jésus, à trois reprises, pria : “Mon Père, si c'est possible, que cette coupe s'éloigne de Moi ! Toutefois, non pas comme Moi, Je veux, mais comme Toi, Tu veux” (Matthieu 26. 42). Jésus avait-Il peur de la mort ? Il venait de ressusciter Lazare et savait qu’Il avait pouvoir sur elle. Avait-il peur des clous qui allaient s’enfoncer dans Sa chair ? Il avait guéri tant de souffrances physiques et mentales ! Les clous n’étaient que du fer qu’Il avait un jour créé Lui-même! Il n’a pas prié : “Père, pas ces clous, Je ne pourrai pas les supporter !”Mais juste avant de rendre l’âme, Il s’est écrié : “Eloï, Eloï, lama sabachthani ? Ce qui signifie: Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-tu abandonné ?” (Marc 15. 34).
Pourquoi ? Parce que, vu du Ciel, Jésus était devenu le symbole de chaque convoitise, mensonge, manipulation, trahison, adultère, acte satanique, meurtre, viol, abus d’enfant, génocide que la terre ait jamais connus au cours de l’Histoire. Non seulement passés, mais aussi futurs. Jésus est devenu le bouc émissaire que Dieu a dû frapper pour nous, afin que nous soyons libérés de tous nos péchés. Et c’est la Bonne Nouvelle de l’Evangile : “Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus, [qui marchent non selon la chair mais selon l'Esprit]” (Romains 8. 1). Du fait que Jésus a pris sur Ses épaules tous les péchés de notre vie, et du fait que Dieu l’a jugé pour nos propres péchés, nous ne pouvons plus être condamnés pour ces péchés. La justice ne condamne pas deux fois le criminel pour un même crime ! Dieu ne peut nous juger pour ces péchés qui ont été jugés il y a deux mille ans ! Jésus n’a pas oublié un petit péché que nous commettrons un jour. Il les a tous pris sur la croix ! Sa passion c’est maintenant que chaque être humain viennent à Lui et accepte Son salut !
Les souffrances de Jésus-Christ qui prit notre condamnation
Comment Jésus-Christ a-t-il pu se retrouver cloué sur une croix ? Quel crime a-t-il commis pour que les autorités romaines Le mettent à mort et que Jésus subisse une telle injustice ? La question la plus importante de notre siècle, c’est la suivante : "Pourquoi Jésus-Christ a t-Il du venir sur la terre pour mourir de cette façon ?"
« Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous » (Ésaïe 53. 4-6)
Ce que Jésus a fait sur la croix, Il l’a fait pour nous tous. Jésus est mort pour nous. Ce que Jésus a souffert, il l’a souffert pour nous. La douleur, la brutalité et l’outrage de la croix, tout cela, Jésus l’a subi pour nous. De ce que nous comprenons déjà, nous pouvons dire que Jésus a été trahi, moqué, humilié, couronné d’épines, condamné par un tribunal bidon, accusé faussement, battu jusqu’à voir sa peau être déchirée, forcé de transporter sa propre croix, et subir finalement la forme d’exécution la plus brutale à cette époque : la crucifixion.
Jésus n’est pas mort sur la croix par accident mais dans un but bien particulier et précis : afin que les pécheurs comme vous et moi, nous puissions être éternellement sauvés. Jésus est Saint et Il a souffert pour nous à cause de nos péchés, à cause de nos fautes.
1- JÉSUS S’EST CHARGÉ DE NOS DOULEURS
« Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié » (Ésaïe 53. 4)
Lorsque le prophète Ésaïe parle de ce que Jésus a fait pour nous, il ne commence pas par parler de notre péché et de notre culpabilité, il le fera plus tard. Ésaïe commence par parler de “nos souffrances”.
En Jésus-Christ, nous n’avons pas un Dieu lointain, mais nous découvrons un Dieu qui se fraye un chemin jusqu’à nous. En venant dans ce monde, en se faisant homme comme nous mais tout en étant Saint, Jésus a voulu se charger pour nous de nos douleurs. Notre souffrance n’aura pas le dernier mot, nos douleurs ne dureront pas éternellement parce que Jésus a porté nos souffrances et qu'Il s’est chargé de nos douleurs.
2- JÉSUS A PRIS SUR LUI NOTRE CHÂTIMENT
« Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (ÉsaÏe 53. 5)
Jésus a été blessé, c’est-à-dire qu’Il a été brisé, mis en pièces à cause de nos péchés. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui. Il a été battu à coups de fouet. Pensons à ses meurtrissures. Jésus a vu son corps être taillé et sa peau être écorchée sous les nombreux coups de fouet qu’il a reçus.
Nous devons saisir jusqu’à quel point le Seigneur Jésus a supporté des douleurs terribles avant de mourir. Si nous calculons le temps qui s’est écoulé entre le moment de son arrestation à Gethsémané et l’heure de sa mort sur la croix, nous allons découvrir que Jésus a vécu environ quinze heures de torture.
Jésus a été arrêté au beau milieu de la nuit. Il a été giflé et bousculé. On s’est moqué de Lui, on lui a enfoncé une couronne d’épines dans son cuir chevelu. Il a été flagellé avec un fouet parsemé de morceaux d’os et de métal. On Lui a arraché la barbe. On L’a encore battu. On L’a ensuite forcé à porter sa croix, on Lui a planté des clous dans ses pieds et dans ses mains, puis on L’a crucifié.
Jésus a terminé sa vie en étant crucifié comme un vulgaire criminel. Les souffrances qu’Il a supportées pendant les dernières heures de sa vie furent indescriptibles.
3- JÉSUS A PRIS NOTRE CONDAMNATION
« Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous » (Ésaïe 53. 6)
Remarquons le “tous” au début et à la fin du verset 6. Nous avons “tous” péché. Nous étions “tous” errants. Nous suivions “tous” notre propre voie et l’Éternel a fait retomber sur Jésus l’iniquité de nous “tous”. Mais voilà, c’est ici que nous découvrons le message de l’Évangile qui nous dit que Dieu est intervenu pour nous sauver. « Dieu nous aime d’un amour éternel » (Jérémie 31. 3). Dieu a un plan, et ce plan est de nous sauver afin de nous permettre de vivre avec Lui dès maintenant et dans sa Gloire pour l’éternité à travers son Fils Jésus-Christ.
C’est Lui Jésus qui est venu du Ciel pour nous secourir et pour nous sauver parfaitement de nos péchés. Ainsi, Dieu a fait retomber sur Jésus tous nos péchés sans exception. C’est là le cœur de l’Évangile. Jésus a souffert pour chacun de nous sur la croix. Dieu a déposé sur Lui nos péchés.
Oui, Ésaïe 53 contient la Bonne Nouvelle que nous avons besoin d’entendre pour notre Salut. “Jésus était blessé pour nos péchés, il a été brisé pour nos iniquités”. Il a été battu, Il a été trahi, on s’est moqué de Lui, Il a été couronné d’épines et Il s’est laissé crucifier pour nous tous. Ce sont nos péchés qui ont conduit Jésus sur la croix, et Il s'y est rendu volontairement. Si ce sont nos péchés qui L’ont conduit à cet endroit, c’est l’Amour qu’Il avait pour nous qui lui a permis de demeurer sur la croix.
Chers amis, il y a une Bonne Nouvelle pour tous les êtres humains, parce que “l’Éternel a fait retomber sur Jésus l’iniquité de nous tous”. Jésus-Christ a payé pleinement le prix de nos péchés afin que nous puissions aller au Ciel. Il a donné sa vie pour vous et moi. Cela importe peu qui nous sommes, ce que nous avons fait ou l’état de notre dossier. Si nous reconnaissons que nous avons péché, si nous nous repentons de tous nos péchés, si nous plaçons notre confiance en Jésus, nous sommes sauvés dès maintenant et pour l'éternité.
Comment pouvons-nous être certain de cela ? Parce que « Jésus était blessé pour mes péchés, brisé pour mes iniquités; le châtiment qui me donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que je suis guéri ». Quel Sauveur merveilleux nous possédons en Jésus.
Le plus grand "pourquoi"
« Jésus... a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12. 2). « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
Si nous désirons voir dans toute sa réalité l'attitude de Dieu face au péché, et le vrai caractère de sa Sainteté, nous n'avons qu'à contempler la croix, à écouter ce cri d'angoisse qui retentit au milieu des ténèbres du Calvaire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 : 46). Jamais semblable question n'avait été posée auparavant, jamais il n'en sera posé une pareille. Quand nous considérons Jésus-Christ celui qui l'a exprimée, et Dieu le Père celui à qui la question était adressée, elle demeure unique dans l'éternité. La croix donne la mesure de la haine de Dieu contre le péché, oui du seul vrai Dieu trois fois Saint ; tout comme elle est la mesure de son parfait Amour pour le pécheur. C'est sur cette base divinement Juste que Dieu fait grâce, pardonne nos péchés et considère comme parfaitement justes tous ceux qui se repentent de leurs péchés et qui acceptent Jésus comme seul Seigneur et Sauveur de leur vie.
Mais, si les êtres humains méprisent la croix et persistent dans leur haine contre Dieu, ou disent que Dieu est trop bon pour punir les méchants, que deviendront-ils ? Voici la réponse que donne la Bible, la Parole de Dieu : « Qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 : 36).
Mais sachons avec certitude que Dieu ne veut pas que les êtres humains soient indifférents au parfait sacrifice de Jésus sur la croix, puisque Dieu a dû donner, abandonner et frapper son Fils bien-aimé Jésus afin de sauver les êtres humains qui se repentent de leurs péchés et qui placent toute leur confiance en Lui. Le Seigneur Jésus-Christ est mort sur la croix pour expier nos péchés, et il est ressuscité. "Jésus a été blessé pour nos transgressions, meurtri pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix, Dieu l'a fait tomber sur lui..." (Esaïe 53)