Être libéré de la crainte, de la peur
Qu’est-ce que la crainte, appelée aussi la peur ?
La crainte, c’est un ennemi sournois qui envahit les êtres humains de tout âge et de tout milieu de vie. C’est subtil et dévastateur, empoisonnant nos pensées, enlevant notre paix intérieure et écrasant notre zèle pour la vie. Ça nous rend nerveux, inconfortables, alarmés, troublés, bouleversés et découragés. Quels sentiments déplaisants et indésirables !
Nous craignons les conflits et les changements, les échecs et les frustrations. Certaines personnes craignent la maladie et la souffrance. D’autres craignent que le mal touche leurs bien-aimés. D’autres craignent les autres et leurs opinions. D’autres craignent la noirceur ou la solitude. Plusieurs ont la crainte de mourir et de faire face à l’inconnu. Ils n’ont pas seulement la crainte de mourir, mais aussi celle de vivre. Même parmi les chrétiens, il y a ceux qui craignent que leur salut ne soit pas assuré ou que Dieu n’ait pas pardonné leurs péchés.
La crainte entre dans nos pensées si lentement et silencieusement que nous ne nous rendons presque pas compte que nous devenons victimes de ses influences dommageables. Même un peu de crainte, comme une goutte de teinture dans un verre d’eau, décolore tout. Quand ce mince filet de crainte n’est pas arrêté, il fait que d’autres pensées sont déviées.
La vie est complexe, le monde est violent, mais les troubles externes ne doivent pas perturber notre paix intérieure. C’est à la crainte intérieure que nous devons nous adresser. La crainte entre quand notre besoin le plus important n’a pas été satisfait. Nos âmes, faites à l’image de Dieu, crient à Dieu. Quand nous sommes éloignés de Dieu notre Créateur, nous pouvons nous attendre à être remplis de phobies, de complexes et de craintes.
Satan prend avantage de nos craintes. À chaque opportunité, il les intensifie et les fait paraître encore plus vraies et logiques. Notre chemin devient de plus en plus sombre et le fardeau de notre cœur devient de plus en plus pesant, jusqu’à ce que nous perdions toute espérance de délivrance.
Satan travaille dans la noirceur. Il ne peut pas travailler dans la lumière parce que « Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres » (1 Jean 1. 5). Satan connaît nos faiblesses et il nous présente des pensées et des craintes. Il cherche à détruire la vérité et à nous confondre avec le mensonge. Si nous gardons ces choses cachées dans nos cœurs et nos pensées, Satan continuera son méchant travail de découragement et de crainte. Mais Satan est vaincu et sa puissance contre nous est anéantie si nous l’exposons à la lumière de Dieu.
La crainte du futur :
L’inconnu mystérieux du futur rend certaines personnes craintives. Chaque matin, ils se réveillent à un jour imprévisible. Ils font face à des questionnements troublants pendant que leurs pensées courent vers des chemins noirs de craintes imaginaires. Pourtant, Jésus le Sauveur du monde nous dit : « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces » (Philippiens 4. 6). En confiant l’avenir aux mains du seul vrai Dieu qui s'est révélé à nous en son Fils Jésus, nous pouvons Lui remettre le fardeau de l’inconnu.
Beaucoup ont peur du futur parce qu’ils manquent de direction dans leurs vies. Ne sachant pas où ils vont, ils ont un sens de mauvais présage. Dieu sait ce qui arrivera et lorsqu’ils laisseront le seul vrai Dieu les diriger, leur vie ne sera plus un voyage sans but, mais plutôt un chemin vers la maison.
Dieu a promis d’être fidèle envers ceux qui Lui font confiance même s’ils font face à un futur inconnu. Est-ce que vous croyez cela ? Quelle que soit la force de la tempête, la noirceur de la nuit ou la hauteur de la montagne, Dieu vous accompagnera toujours.
La crainte de l’échec :
Nous avons un désir d’accomplissement, mais nous craignons d’échouer, d’échouer à nous-mêmes, d’échouer à notre famille, d’échouer notre vie. Nous craignons de faire de mauvais choix et d’accomplir un mauvais plan.
Dieu a commandé à Josué : « Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1. 9). Quand nous remettons nos vies sous la direction de Dieu notre Maître, les manquements passés ne sont pas le but final ; ils peuvent être les pierres angulaires du succès futur.
La crainte de souffrir :
Nous craignons tous la pensée d’une douleur physique, la douleur de la critique, les douleurs de la solitude et de la tristesse. Dieu ne nous préservera pas de toute souffrance, mais il pourvoira la grâce pour la supporter. Il a promis la paix et l’assurance au milieu de nos problèmes. « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte » (Psaumes 46. 2, 3). Si nous aimons le Seigneur Jésus, Il utilisera la souffrance pour notre bien. La souffrance donne l’occasion de connaître sa présence et sa puissance qui nous soutient. Elle apporte aussi une profondeur de caractère et un cœur compréhensif. La souffrance peut nous construire ou nous détruire. Quel sera alors votre choix ?
La crainte de la mort :
La crainte de la mort est très commune parmi les êtres humains. Dire adieu est une chose très pénible.
Jésus est venu pour nous délivrer de la crainte de la mort (Hébreux 2. 14, 15). C’est pour cela que Jésus est mort et ressuscité et c’est pour cela qu’Il nous a promis : « car je vis, et vous vivrez aussi » (Jean 14. 19). Avec Jésus, la mort n’est pas une porte vers le néant, mais un chemin glorieux à une nouvelle vie éternelle. « Que votre cœur ne se trouble point . . . Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père . . . Je vais vous préparer une place » (Jean 14. 1, 2). Ce sera une place préparée pour un peuple préparé.
Voilà la clé pour nous pour être délivrés de la peur :
Nous devons apprendre à bien connaître notre Père céleste. À mesure que nous vivons une relation vivante et personnelle avec Dieu, nous Lui remettons complètement le sort de notre vie, plaçant notre main en sécurité dans la sienne. Nous Lui parlons humblement des questions qui tourmentent nos pensées et de ces tristesses qui nous désespéreraient souvent. À mesure que nous cherchons à être libérés de la crainte et que nous plaçons notre confiance en Dieu, son Esprit Saint nous parle par un murmure doux et léger. À mesure que nous regardons vers Dieu et non à nos craintes, la tempête se calme. Dieu peut alors répondre à nos questions perplexes, remplacer nos doutes par la confiance et prendre notre main avec réconfort dans la sienne. Nous pouvons, par sa grâce, vaincre les effets paralysants de la crainte.
Êtes-vous prêts ? Vous êtes-vous repentis de votre vie de péchés ? La repentance apporte un regret des péchés passés et un éloignement de la vielle vie. Quand a été la dernière fois que vous vous êtes approchés du Seigneur par la prière et que vous Lui avez remis vos soucis, vos inquiétudes et vos craintes ? Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11. 28). Quelle invitation ! Quelle promesse !
Venez, avec confiance, en prière, avec espérance et vous aurez la tranquillité d’esprit. Venez, vous connaîtrez les joies douces d’une vie paisible. Dieu vous invite à faire confiance à son Fils Jésus-Christ et à être libérés de la crainte sous toutes ses formes. Venez !
La Venue de Jésus dans ce monde qui l'a rejeté
Jésus-Christ, le Fils de Dieu et le Messie, est venu dans ce monde pour sauver parfaitement les êtres humains tous perdus dans leurs péchés et méritant la mort éternelle. Et alors que Jésus étaient dans ce monde, le monde ne reconnurent Jésus ni étant le Fils de Dieu, ni étant le Messie. Et parce que la seule présence du Seigneur Jésus-Christ mettait en évidence leurs œuvres mauvaises, les êtres humains ne l'ont pas reçu non plus ; au contraire, ils l'ont mis à mort sur la croix comme un malfaiteur. Non seulement ils rejetèrent Celui qui, par Amour, était venu du Ciel pour les sauver de tous leurs péchés, mais ils le clouèrent sur une croix après l'avoir couvert d'outrages et de coups de fouet.
Le Seigneur Jésus-Christ, Celui dont la puissance est infinie, qui avait accompli tant de miracles, n'aurait-Il pas pu se défendre et anéantir ceux qui mettaient la main sur Lui ? Certainement ! Mais Jésus s'est offert volontairement à l'horrible supplice de la croix, parce qu'Il savait qu'Il allait subir pour nous, là sur la croix, le Jugement divin de tous nos péchés qu'Il porta volontairement sur Lui. Ainsi Dieu pourrait pardonner au coupable repentant et faire de Lui son enfant. Jésus-Christ est venu au milieu de son peuple qui ne l'a pas reçu et qui l'a crucifié. "Mais à tous ceux qui l'ont reçu, à tous ceux qui croient en son nom, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jean 1 : 12), avec toutes les conséquences de cette relation : les soins gratuitement assurés, l'éducation, la vie éternelle, l'héritage...
De même qu'un nouveau-né est inscrit de plein droit à l'état civil de sa ville natale, la nouvelle relation, qui unit le vrai croyant en Jésus à son Père céleste, est enregistrée au Ciel dans le "Livre de vie". Sommes-nous chacun sûr que notre nom se trouve inscrit dans le "Livre de vie" ?
Jésus-Christ peut sauver le pire des pécheurs
LIRE Luc 7. 36-50
Ta foi t’a sauvée. Va en paix !
Dans l’esprit de ces gens-là, cette femme ne pouvait pas avoir accès au salut car son péché d'adultère était trop grand. Dans le monde, quand tu as pratique l'adultère, cela te reste à vie, quand tu fais des films impurs, cela te reste à vie. Tu peux devenir directeur d’agence, ou ingénieur, cela te poursuit.
Mais la vérité que nous prêchons aujourd’hui c’est que Jésus a pris tout cela à la croix. Jésus a pris tous nos péchés, tous les péchés des humains sans exception.
Pourquoi cette femme ne devait-elle pas être sauvée ? Puisque quelqu’un allait prendre ses péchés à la croix. Les gens perdent la notion du salut gratuit. En fonction des agissements plus ou moins graves des humains, ils présupposent le salut ou pas. Quand ils sont devant une personne gentille, qui a une certaine bonté humaine, ils supposent qu’elle est plus près du salut qu’un méchant qui ne pense qu’à faire le mal. Ils vont porter leur attention sur celle qui semble plus ou moins chrétienne sans l’être. C’est une grave erreur, cela revient à hiérarchiser la puissance du Salut. Il n’y a pas de hiérarchie dans le Salut qui est la Bonne Nouvelle que nous annonçons aujourd’hui. Le plus vil des pécheurs peut-être sauvé par Jésus-Christ qui a pris tous les péchés à la croix.
Jésus sauve tout être humain qui se tourne véritablement vers Lui
Jésus peut sauver quelqu’un qui est dans le couloir de la mort. Il peut sauver et pardonner à un condamné à mort pour quinze meurtres, vingt meurtres. Seulement, Jésus veut que chacun se repente de tous ses péchés et qu'il s'en détourne. Connaissez-vous l’histoire de Sam, ce meurtrier condamné à la prison à perpétuité, aux États-Unis ? Jésus l’a sauvé et il prêche maintenant la parole en prison. L’Amour du Seigneur Jésus le remplit. Jésus peut sauver n’importe qui. Cet homme faisait de la magie. Il tuait sous l’emprise des esprits démoniaques. Mais, à la croix, Jésus avait pris aussi ses péchés. Et parce qu'il s'est repenti des ses péchés et a cru en Jésus, Jésus l'a sauvé.
C’est la message d’aujourd’hui : il n’y a pas de hiérarchie puisque c’est gratuit pour tous. Jésus offre le Salut à tous ceux qui veulent bien le recevoir. Dans notre tête, nous avons une habitude : mettre des rangs, des priorités dans les choses, un prix à chaque chose. Nous avons du mal à concevoir un salut identique pour tous. Voilà la vérité de l’Évangile. Les pharisiens voient la prostituée entrer, ils pensaient certainement : Nous sommes avec un homme saint, un homme pur, Jésus. Que vient-elle faire ici ? Jésus a dit : Je ne suis pas venu pour les bien-portants, je suis venu pour les malades (Marc 2. 17b).
La gratuité du salut
Jésus est mort à la croix pour nos péchés. Pourquoi hésiter ? Nous n’avons pas à hésiter. Cette femme adultère a pensé : C’est l’occasion ou jamais pour que je sois pardonnée et que je commence une nouvelle vie. C’est l’occasion ou jamais pour que j’aille au ciel, pour que je sois à nouveau dans la joie, pour que je sois une nouvelle personne. Elle est venue, elle a bravé toutes les personnes qui étaient là parce qu’elle savait que Jésus allait lui pardonner ses péchés. Elle a pris son courage à deux mains, elle est entrée dans cette salle remplie d’hommes orgueilleux, qui se croyaient purs. Mais elle savait que dans cet endroit, il y avait l’Homme Saint du monde, l’Homme le meilleur, le Prince de la vie, l’Agneau de Dieu. Elle s’est dit : C’est mon jour de salut aujourd’hui. Puisque le salut est gratuit, elle en a profité
Toi qui traînes. Elle, elle est entrée et s’est dit : Lui, il ne me demande pas de payer quelque chose. Jésus ne lui demande rien, elle vient saisir gratuitement le salut.
Il fallait la Venue, la mort et la résurrection de Jésus
Pourquoi a-t-il fallu que le Seigneur Jésus-Christ vienne sur la terre, qu’Il meure sur une croix et qu’Il ressuscite le troisième jour ?
Jésus-Christ est venu sur terre pour donner Sa vie en rançon, selon Marc 10. 45 : « car le fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup ».
Pour nous enfants de Dieu, Jésus-Christ est Celui qui « efface » tous nos péchés, Il est la victime expiatoire qui nous libère de la condamnation. Jésus est venu sur la terre pour accomplir cette œuvre de rédemption à la croix. Lui (Jésus) qui est Saint et Innocent a payé notre dette pour nous, mais Il l’a payée d’une mort totale : physique et spirituelle. Sur la croix, Jésus a crié : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27. 46 ; Marc 15. 34). Oui, durant ses trois dernières heures sur la croix, Jésus a été séparé de Dieu Son Père pour nous sauver parfaitement en subissant entièrement dans son Esprit les horreurs de l'Enfer, c'est-à-dire de la séparation éternelle d'avec Dieu que nous mêmes aurions dû subir à cause de nos péchés. Oui, Jésus a terriblement souffert pour nous sur la croix.
La mort de Jésus le Fils de Dieu a été investie d’une valeur infinie. C’est ainsi que Dieu a résolu le problème de notre humanité déréglée et condamnée par sa révolte contre l’autorité divine. Dieu a choisi, non de nous détruire, mais de continuer à nous aimer en trouvant la solution parfaite : Dieu Lui-même s'est fait homme en son Fils Jésus-Christ pour venir vivre dans ce monde, nous révéler qui Il est, et ainsi, nous dévoiler Son caractère, Sa pensée et Son plan de Salut pour nous.
Dieu s’est servi de l'état d’humanité de son Fils Jésus-Christ pour connaître la mort, non pas en tant que Dieu, mais en tant qu'être humain Saint (sans péché) ; et cela pour tous les êtres humains pécheurs que nous sommes. Ainsi, sur la croix, Dieu le Père a châtié pour nous son Fils Jésus-Christ pour que nous soyons parfaitement sauvés des conséquences éternelles de nos péchés. Ce fut un déchirement absolu, la mort atroce de la crucifixion, image de Ses souffrances devant la perdition de Ses créatures qui ont péché et que Dieu veut sauver.
Oui Dieu, par la croix de son Fils Jésus, nous ouvre infiniment Son cœur. Il nous montre Son amour illimité pour le pécheur, et en même temps, Sa haine pour le péché. Dieu nous montre personnellement Son parfait amour pour nous ; quelle est alors notre réponse à ce merveilleux Don de Dieu ?
Et puis - événement formidable -, Jésus-Christ est ressuscité. Après sa résurrection, Jésus se présenta à une variété de personnes et en différentes circonstances. Les témoins n’avaient pas tous le même tempérament. Il y a eu des hommes et aussi des femmes qui l’ont vu. Il s’est présenté à des individus et des groupes. .
La résurrection est la réponse à notre problème le plus effrayant : la mort à laquelle nous sommes tous confrontés. La résurrection est bien réel, elle est dans la pensée de Dieu pour nous, les êtres humains. D’ailleurs, Jésus l’a promise dans Jean 6. 40 : « La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en Lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour ».
En attendant le Retour de Jésus, la résurrection et le temps où il n’y aura plus de larmes (Apocalypse 21. 3-4), que chaque être humain ouvre donc son cœur à la Parole de Dieu en se laissant imprégner par l’Esprit Saint de Jésus-Christ, pour renaître à la vie nouvelle et éternelle que nous annonce l’Évangile. « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3. 3).
Si Dieu peut dès maintenant ressusciter notre esprit, notre âme, à plus forte raison Il le peut de nos corps.
Cherchons et acceptons la vérité ultime qui ne se trouve qu'en Jésus-Christ notre Sauveur. Il est le Fils de Dieu mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification. Pour nous enfants de Dieu, Jésus est notre Avocat pour nous auprès du Père, et un jour Il reviendra nous prendre avec Lui et nous serons éternellement avec Lui dans sa Gloire…
Evangeliser, c'est confesser que nous croyons en Jésus-Christ
Comment voir la profondeur de notre foi, c’est lorsque nous sommes prêts à parler de Jésus. Parler de Jésus, c’est de confesser que nous croyons Dieu. Jésus a dit : "Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges" (Luc 9. 26).
Savez-vous ce que la Bible dit sur la « parole de foi » ? "Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l’Écriture : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ! nous aussi nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons" (2 Corinthiens 4. 13).
Cela a premièrement rapport à ce que nous prêchons dans l’évangélisation. "Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé" (Romains 10. 8-9).
Les apôtres ont été envoyés par Jésus parler de ce qu’ils avaient vu et ce qu’ils croyaient. Au départ les apôtres n’avaient qu’une vision du peuple juif à évangéliser. Jésus avait dit : "Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël" (Matthieu 15. 24).
Après sa résurrection, Jésus a agrandi le territoire à atteindre : "Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre" (Actes 1. 8).
Pierre avait reçu une prophétie par Jésus qu’il ouvrirait la porte du salut aux nations par la réception du Saint-Esprit. "Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux" (Matthieu 16. 19).
À la Pentecôte pour les juifs, Pierre a ouvert la porte aux Juifs. "Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes 2. 38).
Ensuite Pierre a ouvert la porte aux Samaritains : "Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit" (Actes 8. 14-17).
Ensuite Pierre a ouvert la porte aux païens : Corneille et sa famille et ses amis. "Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole" (Actes 10. 44).
Les apôtres ont réalisé par après que Pierre avait été choisi pour ouvrir les portes. "Après leur arrivée, ils convoquèrent l’Église, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi" (Actes 14. 27).
Autant que Dieu soit Souverain pour le Salut des âmes, Il a quand même remis à ses disciples les clés du royaume de Dieu. Maintenant c’est à notre tour, lorsque nous répandons la Bonne Nouvelle, nous ouvrons la porte du Salut à tous ceux que nous en parlons. Avec le partage de ce que nous savons, nous les dirigeons vers la porte du Ciel qui est Jésus. Lorsque nous les rencontrons, nous devons prier pour les gens en prêchant la Bonne Nouvelle. "Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. 8 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement" (Matthieu 10. 7-8).
QUELS SONT LES MEILLEURS ENDROITS POUR PARLER DU SEIGNEUR ? Prenons encore l’exemple des apôtres.
— Dans le temple et dans les maisons.
Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. (Actes 5. 42).
— Dans les synagogues.
Ensuite Paul entra dans la synagogue, où il parla librement. Pendant trois mois, il discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu, s’efforçant de persuader ceux qui l’écoutaient. (Actes 19. 8).
— Publiquement et dans les maisons.
"Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ" (Actes 20. 20-21).
— Chemin faisant…
"Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous au milieu desquels j’ai passé en prêchant le royaume de Dieu" (Actes 20. 25).
- Et même dans son logis.
"Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L’entretien dura depuis le matin jusqu’au soir" (Actes 28. 23).
Dans la fin des Actes des apôtres, on voit comment Paul a poursuivi son ministère ?
"Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu’il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, en toute liberté et sans obstacle" (Actes 28. 30-31).
La croix : une double preuve
Dieu est Droit, Juste Saint et Pur. Il ne pouvait pas accepté le mal qui était entré dans le monde par Satan, pas plus qu'il ne pouvait accepter le mal qui était entré dans l'humanité par Adam. Agir ainsi aurait conduit Dieu a trahir son caractère et à corrompre sa nature : ce qui ne peut jamais arriver.
Mais Dieu est aussi Amour. Il a crée l'être humain pour l'aimer et être aimé de lui. Alors pour Dieu, juger l'être humain pour le mal qui habite en lui reviendrait à détruire l'objet même de son amour. C'était là un dilemme de portée divine mais selon son histoire, ce moment avait été prévu avant la création et prédit au travers des âges.
La croix sur laquelle Jésus Christ a été cloué révèle tout à la fois la preuve de la haine de l'être humain et de l'Amour de Dieu.
En effet, lorsque Jésus était sur la terre, Il a passé de lieu en lieu en faisant du bien (Actes 10 : 38). Mais, au lieu que l'être humain reconnaisse Jésus-Christ comme étant Celui qui est venu lui révéler le Chemin du Salut pour le sauver parfaitement, l'être humain L'a haï et a cherché à se débarrasser de Lui. Ainsi, Jésus a été condamné, et cloué sur une croix entre deux malfaiteurs. Aucune voix ne s'est élevée pour dénoncer cet acte odieux. Jésus-Christ crucifié est la terrible démonstration de ce dont les êtres humains sont capables du fait de leur nature pécheresse.
Pourtant, à la croix, Dieu nous révèle son Amour infini pour les êtres humains, qui pourtant, se sont rebellés contre Lui. Dieu est le Dieu de grâce, et à la fois, le Dieu Saint et parfaitement Juste qui ne peut voir le mal sans le punir. Dieu nous l'a démontré en nous offrant son propre Fils Jésus qu'Il abandonna sur la croix pour nous pendant trois heures terribles.
Mais pourquoi Dieu le Père a-t-il fait passer son Fils Jésus-Christ par ces trois heures d’abandon à la croix ? Pour que Dieu puisse à la fois révéler son Amour, sa Grâce, sa Justice et sa Sainteté, une victime acceptable, c'est-à-dire sans péchés (seul Jésus était capable de l’être) devait subir la condamnation que nous méritons à cause de nos péchés. Mais pas seulement pour les actes commis, mais la racine qui produit ces péchés devait être aussi jugée et mise à mort. Et elle l’a été, car Jésus-Christ s’est identifié sur la croix, dans sa mort, à notre nature pécheresse, cette racine de mal. Et pour nous sauver, Jésus porta sur Lui tous nos péchés et Il a subi pour nous sur la croix l'horrible condamnation de Dieu. Oui, le Seigneur Jésus, notre Sauveur, a entièrement payé notre dette. Dieu en est parfaitement satisfait, car sa Sainteté l’est, sa Justice a été rendue en la Personne de notre Sauveur Jésus notre Rédempteur (celui qui nous a rachetés). Dans sa Grâce et son Amour infinis, Dieu nous donne alors la vie éternelle en son Fils Jésus. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16).
Oui, c’est à la croix que l’on voit que ce qui est incompatible est rendu compatible !
Devant un tel acte de la part des êtres humains qui ont crucifié Jésus le Fils de Dieu, Dieu le Père est resté silencieux, Il n'a pas jugé définitivement ceux qui s'en sont rendus coupables. Même cloué sur la croix, Jésus Christ a demandé à Dieu le Père de pardonner à ceux qui Le crucifiaient : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font” (Luc 23. 34). Ce pardon s'étend aussi à tous les êtres humains qui allaient se repentir de leurs péchés et recevoir l'offre de la Vie Éternelle en Jésus.
Oui, alors que la haine des êtres humains se déchaînait, Jésus a donné sa vie par Amour pour sauver tous ceux qui se repentent de leurs péchés, qui s'en détourne, et qui croient à son parfait sacrifice. A la croix, Jésus prit nos péchés sur Lui-même, Il subit le châtiment pour nos péchés et Il mourut pour nous. A la croix, la Justice de Dieu fut satisfaite et son Amour fut pleinement manifesté. Jésus a donné la preuve que rien ne pouvait altérer son parfait Amour pour les êtres humains : Jésus a accepté que Dieu fasse tomber sur Lui le châtiment que méritaient tous nos péchés. Sur la croix, Jésus a dit : “Tout est accompli” (Jean 19. 30).
Le cœur humain ne s'est pas amélioré au fil des siècles, mais l'Amour de Jésus reste parfaitement efficace et inchangé. Jésus nous aime tous et Il désire sauver quiconque accepte et reçoit ce grand Salut qu'il offre encore aujourd'hui.
Nous sommes des ambassadeurs de Jésus-Christ
« NOUS SOMMES DONC AMBASSADEURS POUR CHRIST » (2 CORINTHIENS 5. 20).
Notre travail dans le Royaume de Dieu est celui d’un « ambassadeur », quel privilège ! Et quelle responsabilité ! Pour être ambassadeur, il faut être citoyen du pays que l’on représente. Paul dit : « Notre citoyenneté est dans les cieux » (Philippiens 3. 20, NBS). En exil, Jean écrit : « J’étais dans l’île appelée Patmos. Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur » (Apocalypse 1. 9–10).
Pour Jean, peu importe où il se trouvait, ce qui comptait, c’était de représenter son Seigneur.
Ma vie est la seule Bible que beaucoup ne liront jamais. Par ma bouche, ils recevront le seul Évangile que jamais ils entendront. Et mon attitude peut faire bien plus pour les gagner à Christ que tous mes arguments.
Avant d’être crucifié, Jésus a fait cette prière pour ses disciples : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin. Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par la vérité : ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde (Jean 17. 15–18).
Avant de nommer un ambassadeur, il est soumis au plus minutieux des examens. Son intégrité morale, ses actions financières, sa vie de famille, ses antécédents professionnels : ses moindres paroles, ses moindres actions sont passées au crible
Et c’est encore plus vrai pour les ambassadeurs de Jésus-Christ le Roi des Rois ! N’oublions jamais de quel côté nous sommes. Nous savons à quel Royaume nous appartiens. N’oublions jamais qui nous représentons. Nous sommes ambassadeurs de Christ !
FORTIFIEZ-VOUS DANS LE SEIGNEUR ET PAR SA FORCE SOUVERAINE (ÉPHÉSIENS 6. 10).
Représenter son pays en zone de guerre n’est pas donné à tout le monde ! Il faut être une personne spéciale, et c’est précisément ce que l’on est en Christ. Paul écrit : « Fortifiez-vous dans le Seigneur. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, les pouvoirs, les dominateurs des ténèbres, les esprits du mal dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Évangile de paix ; prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin ; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de supplications, pour tous les saints. Veillez‑y avec une entière persévérance » (Éphésiens 6. 10–18).
En tant qu’ambassadeur de Christ, notre loyauté doit être envers Lui seul ; sinon, on est coupable de trahison. Vous dites : « La barre est haute ! » Oui, c’est un « appel élevé » (voir Philippiens 3. 14). Mais c’est aussi la vie la plus gratifiante qui soit
« POUR NOUS, NOTRE CITÉ EST DANS LES CIEUX » (PHILIPPIENS 3. 20)
En résumé, pour être ambassadeur, il convient d’avoir les qualifications suivantes.
1) Être citoyen du pays que l’on représente : « Notre cité est dans les cieux. »
2) Avoir un caractère et une conduite qui reflètent les plus hautes valeurs de son pays : « Afin que notre Dieu vous rende dignes de son appel » (2 Thessaloniciens 1. 11).
3) Être équipé pour le travail : « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit » (1 Corinthiens 12. 4).
4) Être loyal envers sa patrie. Maintenant, voici deux autres aptitudes indispensables.
5) Savoir communiquer efficacement, parler et comprendre la langue du pays qui l’accueille. Pour répondre avec sagesse, il faut bien comprendre la question et celui qui la pose, afin de percevoir son point de vue : « Soyez toujours prêts à vous défendre contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous : mais faites-le avec douceur et crainte » (1 Pierre 3. 15–16). Il est important d’être toujours prêt !
6) Se montrer bon diplomate. Les ambassadeurs sont mieux écoutés lorsqu’ils sont courtois et raffinés dans l’exercice de leurs fonctions.
Qui voudrait d’un représentant arrogant et acerbe ? Jésus dit : « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13. 35).
Notre message est l’Évangile, et notre stratégie est l’amour ! Paul dit : « Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5. 20).
La question de nos péchés a été réglée
L’Ancien Testament, déjà, annonçait cette glorieuse vérité concernant nos péchés. Non seulement sous forme de figures (par exemple : Lévitique 16. 21, 22), mais aussi sous forme de prophéties claires. On lit en Ésaïe 53. 11-12 : « Par sa connaissance mon serviteur juste enseignera la justice à plusieurs, et lui, "il portera leurs iniquités". C’est pourquoi je lui assignerai une part avec les grands… parce qu’il aura livré son âme à la mort… et "qu’il a porté le péché de plusieurs" ».
Dans l'Ancien Testament :
- Dieu EFFACE les péchés : « J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée ; reviens à moi, car je t’ai racheté » (Ésaïe 44. 22).
- Dieu ÉLOIGNE les péchés : « Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions » (Psaume 103. 12). Il sont éloignés.
- Dieu JETTE les péchés au fond de la mer : « Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités ; tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés » (Michée 7. 19).
- Dieu COUVRE les péchés : « Tu as pardonné l’iniquité de ton peuple, tu as couvert tous ses péchés » (Psaume 85. 2-3, Romains 4. 7-8). Ce qui est couvert…peut-être découvert !
Dans le Nouveau Testament :
Le Nouveau Testament nous montre une alliance meilleure que l’ancienne alliance ! « Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29). « Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés » (1 Jean 3. 5).
Jésus (l’Agneau de Dieu) est mort sur la croix : - à cause de nos péchés (victime expiatoire), - pour nos péchés (Il est mort pour nous au Calvaire : Jésus est notre Substitut). Non seulement Il efface nos péchés, non seulement Il les éloigne, non seulement Il les jette au fond de la mer, non seulement Il les couvre …. mais Jésus les ôte ! Oui, Jésus a pris sur Lui nos péchés, il les a expiés. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui. Jésus l’innocent est mort pour le coupable.
Dans l’Ancien Testament, le souvenir des péchés était constamment rappelé, dans le Nouveau Testament, Dieu ne s’en souvient plus. « C’est moi, moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés » (Ésaïe 43. 25). « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? Mais le pardon se trouve auprès de toi, Afin qu’on te craigne » (Psaume 130. 3-4)
Jésus est à la fois notre Agneau et notre Pâque : Son sang versé nous purifie, son corps meurtri nous nourrit.
L’AGNEAU : L’une des plus belles images pour désigner le Seigneur Jésus ! (bonté, innocence, pureté…sacrifice !).
Jésus n’est pas seulement notre Sacrificateur, Il est aussi notre sacrifice. L’être humain est pécheur ; Dieu est Saint : il y a entre les deux un fossé infranchissable. Infranchissable par des œuvres méritoires, par des souffrances, par des sacrifices, par des dons. « Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, Mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu » (1 Pierre 1. 18-21).
La réconciliation a donc eu lieu au Calvaire par la mort de Jésus. Des milliers d’agneaux étaient offerts. Mais Jésus est le seul Agneau, le seul sacrifice (qui n’a pas besoin d’être renouvelé). Il l’a fait une seule fois et une fois pour toutes ! « Il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29).
L’Agneau fut donc sacrifié : « Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C’est là qu’il fut crucifié » (Jean 19. 17-18). Il doit être l’objet de notre adoration : « Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange » (Apocalypse 5. 11-12).
Oui, sachons qu'en croyant véritablement en Jésus, la question de nos péchés a été réglée à la croix une fois pour toutes ! Un jour, nous serons débarrassés à tout jamais de la question du péché !
RETENONS QUE :
Le but essentiel de la Venue de Jésus Christ ici-bas a été de régler devant Dieu la question de nos péchés. Nous étions perdus, coupables, et nous aurions dû subir le châtiment éternel que la Justice de Dieu exigeait. Mais Christ « a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24). Il a « été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs » (Hébreux 9. 28). Ces « plusieurs », ce sont « ceux qui croient » (Jean 1. 12 ; Romains 3: 22). Pour nous tous qui croyons en Lui, le sacrifice parfait de Jésus est le fondement du Salut éternel. Jésus est notre Substitut, ou notre Remplaçant, sous le Jugement de Dieu qu’Il a subi durant les heures de ténèbres de la croix. Nos péchés ont été alors sur Lui, ils ne sont plus sur nous.
Que nos cœurs méditent davantage cette œuvre merveilleuse accomplie par notre Sauveur, et des souffrances indicibles qu’Il a dû supporter en l’accomplissant ! C’est l’œuvre que Dieu le Père Lui avait donnée à faire, et qu’Il a réalisée dans une obéissance parfaite, par Amour pour son Père, et par Amour pour ses rachetés (Jean 17. 4 ; Philippiens 2. 8 ; Jean 14. 31 ; 15. 13). Ses résultats pour nous sont inestimables. Nous avons la paix avec Dieu et l’immense bonheur d’être introduits dans sa faveur comme étant ses enfants bien-aimés (Romains 5. 1, 2 ; 8. 16).
Jésus a porté nos péchés et les a expiés. Lui seul pouvait accomplir une telle œuvre. À cet égard, nous n’avons rien à porter.
Un avenir et une espérance vivante
« Qui est l'homme qui vit et qui ne verra pas la mort ? » (Psaume 89. 48). « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts. » (1 Pierre 1. 3)
“Rue de l'avenir” : voilà le nom que le maire voulait donner à la rue qui conduisait au cimetière du village. On imagine la polémique au conseil municipal ! La mort est-elle donc l'avenir de tout être humain ? Si l'on s'en tenait à ce que l'on voit, on devrait répondre par l'affirmative.
Mais le plan de Dieu pour l'être humain est différent. Il nous le dit dans la Bible : “Moi je connais les pensées que je pense à votre égard, dit l'Éternel, pensées de paix et non de mal, pour vous donner un avenir et une espérance” (Jérémie 29. 11). L'avenir préparé par Dieu pour les êtres humains n'est pas la mort, mais la Vie Éternelle avec Jésus Christ dans Sa gloire au Ciel. L'espérance présentée par l'Évangile ne s'arrête donc pas au bord d'une tombe : car le tombeau de Jésus est vide. Jésus-Christ est mort sur une croix voici près de deux mille ans pour sauver tous ceux qui croient en Lui et Le reçoivent comme seul Seigneur et Sauveur de leur vie. Jésus est aussi ressuscité trois jours après et Il est maintenant assis à la droite de Dieu le Père dans le ciel (Hébreux 10 : 12). Jésus est le Précurseur, et Il entraînera à sa suite tous les vrais croyants en Lui, sauvés de la mort éternelle par son sang versé sur la croix du Calvaire.
Voilà l'avenir des vrais croyants en Jésus ; ils sont soutenus par cette “espérance de la vie éternelle… promise avant les temps des siècles” (Tite 1. 2). Ils savent que le cimetière n'est pas une fin, mais seulement un passage, et ils attendent le jour glorieux où Jésus reviendra pour prendre auprès de Lui tous ceux qui lui appartiennent, tous ceux qui sont sauvés de tous leurs péchés et qui soient vivants sur la terre ou déjà décédés au moment du Retour de Jésus Christ.
Encore aujourd'hui le Dieu Sauveur invite chacun à “saisir l'espérance proposée” (Hébreux 6. 18).
Le Salut en Jésus-Christ est gratuit
Bien des personnes désirent acheter le salut, pas seulement avec de l’argent, mais par leurs efforts, leurs œuvres, leurs mérites ou leurs prières toutes faites souvent formulées machinalement. Elles ne comprennent pas que le Salut de Dieu est gratuit. Le Roi des rois ne vend rien à personne. Quel prix pourrions-nous d’ailleurs payer ? Si même nous possédions toutes les trésors du monde entier, ceux-ci ne seraient pas suffisants. Dieu ne vend pas, mais il donne à tous libéralement.
Écoutons sa Parole :
« Le salaire du péché, c’est la mort, mais le DON GRATUIT DE DIEU, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Romains 6. 23).
Le prix inestimable de notre salut a été payé entièrement par Jésus à très grand prix : le prix de sa vie qu’il a donnée sur la croix. « Vous avez été achetés à prix » nous dit l’apôtre Paul (1 Corinthiens 6. 20 et 7. 23).
Et l’apôtre Pierre de confirmer : « Vous avez été rachetés… non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le précieux sang de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde » (1 Pierre 1. 18-19).
« Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans rien payer du vin et du lait » (Ésaïe 55. 1).
« A celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine, de l'eau de la vie » (Apocalypse 21. 6).
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Le péché tient tout être humain. Le problème est que Dieu est Saint et Il ne supporte pas le péché, Il est Juste et en même temps Amour. Dieu ne veut pas notre perte ; mais aussi dans sa Sainteté, Dieu ne peut pas nous supporter à cause de nos péchés. Ainsi donc à cause de sa Justice, nous méritons d’aller dans le feu éternel, en Enfer, à jamais. Mais à cause de son Amour parfait pour nous, Dieu est intervenu pour nous sauver parfaitement.
Qu’a fait Dieu pour nous sauver ? Il a donné Jésus son Fils unique pour nous, pour qu’on Le condamne. Jésus-Christ est venu, il a pris tous nos péchés sur Lui et les a expiés de sorte que tous ceux qui croient en Jésus sont considérés comme innocents, saints et justes. Oui Jésus a porté nos péchés et a reçu pour nous la condamnation à la croix.
L’Évangile annonce à tout être humain que nous ne sommes plus obligés de subir le châtiment du péché en allant dans le feu éternel qu'est l'Enfer. Puisque Jésus a pris tous nos péchés à la croix et les a tous expié, en croyant pleinement en Lui, nous sommes pardonnés et lavés de tous nos péchés, nous pouvons commencer une nouvelle vie par sa Résurrection. C’est la Bonne Nouvelle, et le Seigneur Jésus nous rappelle aujourd’hui, que tout cela est gratuit. Il n’y a rien à donner en échange, il faut simplement l’accepter et le recevoir par la foi.