Que faut-il croire pour être sauvé ?
Celui qui a la foi qui sauve accepte l’entièreté de la révélation biblique et est sauvé en plaçant sa confiance dans le Christ qui y est révélé (voir Jean 5. 39).
Par cette foi, un chrétien croit que tout ce qui est révélé par la Parole est vrai, sur la base de l’autorité de Dieu Lui-même ; il y saisit une excellence supérieure à celle de tout autre écrit ou réalité dans le monde, en ce qu’elle déclare la Gloire de Dieu dans ses attributs, l’excellence de Christ dans sa nature et ses offices, la puissance et la plénitude du Saint-Esprit dans son travail et ses opérations. Le croyant en Jésus peut ancrer son âme dans les vérités ainsi crues. Il se comporte de façons différentes, en fonction de la nature des textes variés que la Parole de Dieu contient : il obéit aux commandements, il tremble devant les menaces, il fait siennes les promesses de Dieu pour cette vie et la vie à venir. Les actes principaux de la foi qui sauve ont cependant une relation immédiate à Jésus-Christ : L’accepter, Le recevoir, se reposer sur Lui seul pour la justification, la sanctification et la vie éternelle, en vertu de l’alliance de grâce.
La première composante de la foi est la connaissance. La foi est la persuasion de la véracité de la révélation de Dieu. Il ne peut y avoir de vraie foi sans une connaissance de la révélation divine. Pour pouvoir croire, il faut d’abord connaître. La confession met donc ce lien épistémologique en avant, en faisant reposer la foi entièrement sur la révélation biblique.
Ce qui sauve cependant, ce n’est pas tant la connaissance de la Bible que la connaissance de Jésus-Christ, sauf que Jésus-Christ n’est connaissable que par les Saintes Écritures. Il existe un lien organique entre le Christ, la Parole faite chair, et la Bible, la Parole écrite. Il est impossible d’avoir Jésus sans les Écritures ou encore de recevoir l’enseignement des Écritures sans recevoir Jésus (Luc 10. 16 ; Jean 5. 45-47). Christ Lui-même établit ce lien lorsqu’il déclare : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5. 39). On ne reçoit donc Jésus-Christ qu’en recevant sa Parole avec l’obéissance de la foi (Jean 8. 31 ; Colossiens 3. 16). S’éloigner des Écritures, c’est s’éloigner du Christ et de la vraie foi (2 Corinthiens 11. 3-4).
La foi n’est donc pas simplement une persuasion passive et mentale des vérités concernant Dieu et le salut, mais elle est une réponse personnelle et appropriée envers ces vérités. Même si la foi n’est pas une œuvre en soi, elle produit toujours une réponse sous la forme d’œuvres (Hébreux 11 ; Jacques 2. 17-26).
La confession ne s’arrête cependant pas à ce stade, car jusqu’ici notre définition de la foi qui sauve ne comporte pas un caractère qui soit distinctement chrétien. Autrement dit, un musulman, un juif ou encore un chrétien de nom pourraient, en théorie, avoir une foi qui accepte et répond adéquatement à des vérités au sujet de Dieu, sans pour autant avoir la foi qui sauve. Pour être complète, notre foi doit prendre en compte un élément crucial de la foi qui sauve : la confiance envers Christ pour son propre salut.
Croire à l’existence de Dieu ou aux miracles, croire à un jugement et à une vie après la mort, en un mot : croire l’orthodoxie n’est pas la foi qui sauve. La seule foi qui donne la vie éternelle est celle qui a Jésus-Christ pour objet et qui exerce une confiance personnelle en Lui pour son propre salut. Nous devons non seulement croire que Christ est le Sauveur qui est mort pour les péchés du monde et que la foi en Lui donne la vie éternelle, mais nous devons croire en Lui comme notre Sauveur, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.
En somme, ces trois composantes de la foi vu ci-dessus se rapportent toutes à Jésus-Christ. Il faut connaître et comprendre qui est Jésus, ce qu’Il a fait et pourquoi nous avons absolument besoin de Lui. Il faut croire à la véracité du vrai Évangile. Et il faut avoir confiance en Christ en invoquant son Nom pour être sauvé (Romains 10. 13). Les personnes qui ont une telle foi envers Jésus-Christ démontrent qu’elles sont nées de Dieu et ont reçu de Lui la vie éternelle : "Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu" (Jean 1. 12-13).
Les bienfaits du sang précieux de Jésus
Le précieux sang versé sur la croix par notre divin Sauveur Jésus-Christ a au moins 7 résultats bénis pour les enfants de Dieu. A ceux-là sont liés 7 titres glorieux de Jésus-Christ, ainsi que nous le verrons ci-après :
1. « En Lui (Jésus) nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés » (Colossiens 1 : 14). Quel bonheur de savoir que nous sommes pardonnés de tous nos péchés, justifiés par l'oeuvre impérissable de Jésus qui s'est donné pour nous à la croix de Golgotha. Dans cette perspective, Jésus est NOTRE SAUVEUR et nous pouvons nous réjouir de ce « qu'il n'y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Lui » (Romains 8 : 1).
2. « Celui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés dans son sang » (Apocalypse 1 : 5). « Par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Esaie 53 : 5). L'âme humaine, atteinte par le péché, est si gravement malade que dans la pensée du seul vrai Dieu trois fois Saint, elle est déjà morte spirituellement. En vertu toutefois du sang de Jésus versé à la croix du Calvaire, elle peut être éternellement régénérée, guérie et sauvée. C'est la Nouvelle Naissance. Dans ce sens, Jésus est le GRAND MÉDECIN envoyé de Dieu et son œuvre parfaite, accomplie sur la croix, est le remède divin pour l'humanité atteinte de la maladie mortelle du péché ; oui le sang de Jésus est le remède pour quiconque place sa confiance en Jésus.
3. « Vous avez été rachetés de votre vaine conduite... par le sang précieux de Christ » (1 Pierre 1 : 18-19). « Tu as racheté pour Dieu, par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation » (Apocalypse 5 : 9). L'être humain pécheur est esclave de Satan, captif de ses passions. Il a fallu les souffrances, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, le Fils éternel de Dieu, pour que la parfaite Justice de Dieu soit satisfaite à l'égard de quiconque croit et place sa confiance en Jésus. Le prix énorme de notre rachat a été payé entièrement. Jésus-Christ a bu la coupe de douleur et de la malédiction (Matthieu 26 : 39), et maintenant Il nous offre la coupe de la délivrance et de la bénédiction (1 Corinthiens 10 : 16). Cela nous fait savoir que Jésus est NOTRE RÉDEMPTEUR.
4. Jésus dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jean 6 : 56). Il faut - « manger et boire » -, c'est-à dire s'approprier personnellement Jésus-Christ et son œuvre parfaite à la croix, de telle sorte qu'ils fassent vraiment partie de nous-mêmes. Lors de l'institution de la Pâque, dans Exode 12, le verbe « manger » est répété 7 fois en rapport avec l'agneau qui devait être sacrifié. La foi qui sauve n'est pas seulement une conviction intellectuelle, mais une adhésion totale de l'être entier. Dans la communion de Jésus-Christ « L'AGNEAU DE DIEU qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29), nous recevons vie et forces spirituelles. Ainsi, chaque enfant de Dieu, c'est-à-dire l'homme nouveau créé en Jésus-Christ, peut croître et se fortifier en Lui.
5. « Nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu » (Hébreux 4 : 14). « Nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7). « Si quelqu'un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus- Christ » (1 Jean 2 : 1). N'est-il pas merveilleux de savoir que Christ est mort aussi pour nos péchés et qu'Il est ressuscité ! Il est maintenant notre SOUVERAIN SACRIFICATEUR et notre AVOCAT auprès du Père et Il plaide pour nous, alors que Satan nous accuse. Nous savons toutefois que c'est le Seigneur Jésus qui a le dernier mot, car Il a accompli l'expiation de nos fautes à la pleine satisfaction de Dieu.
6. « L'accusateur des frères (Satan) a été précipité, et eux l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et de la parole de leur témoignage » (Apocalypse 12 : 11). Il y a victoire pour tout enfant de Dieu qui se met à l'abri du sang précieux de Jésus et témoigne ardemment de Lui, même si cela implique difficultés ou persécutions. Emparons-nous donc de la Victoire remportée à la croix par Christ sur toutes les puissances des ténèbres. Dans cette perspective, Jésus est le ROI des rois et le SEIGNEUR des seigneurs.
7. « Ayant donc frères, nous avons une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu'il nous a consacré à travers le voile » (Hébreux 10 : 19-20). Oh ! Merveille de l'Amour divin qui nous réconcilie avec Dieu le Père et nous donne un accès direct jusqu'à Lui en vertu du sang versé de Christ. Jésus dit : « Le Père m'aime, c'est que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même » (Jean 10 : 17). Nul ne pouvait Lui prendre sa vie, mais Jésus l'a donnée librement. Le Fils de Dieu qui est Lui-même LA VIE mourut sur une croix et ressuscita pour rassembler en un seul corps les enfants de Dieu dispersés dans le monde. Nous sommes appelés désormais à porter du fruit à sa gloire. Si Dieu a donné son Fils unique pour nous sauver (Jean 3 : 16a), nous sommes exhortés par la Parole de Dieu à donner maintenant notre vie pour nos frères dans la foi (1 Jean 3 : 16).
Comment Dieu crée-t-il et maintient-il la foi chez les élus ?
Dieu suscite la foi dans le cœur de ses élus par l’action irrésistible de son Saint-Esprit au moyen de la prédication de l’Évangile. Il maintient et fait croître cette foi par les moyens de grâce. (voir Romains 10. 14, 17).
Si nous disons que l’être humain est sauvé par la foi seule, il est essentiel de définir ce que nous entendons par « la foi ». L’Écriture sainte présente la foi sous deux angles : objectif et subjectif. Objectivement, la foi est ce qui est cru par les enfants de Dieu et qui les sauve (Jude 3). Subjectivement, la foi est l’acte de croire (Éphésiens 2. 8). Ces deux aspects de la foi doivent impérativement aller ensemble pour que la foi puisse sauver. Connaître l’Évangile sans y croire ne peut sauver, pas plus qu’avoir la foi dans autre chose que la vérité biblique. Examinons maintenant comment Dieu crée et maintient la foi chez les siens.
Le don de la foi, par lequel les élus sont rendus capables de croire pour le salut de leurs âmes, est l’œuvre de l’Esprit de Christ dans leur cœur ; la foi, d’ordinaire, façonnée par le ministère de la Parole, s’accroît et s’affermit par le Saint-Esprit de Dieu.
La première chose qu’il nous faut remarquer est que la foi est un don (Philippiens 1. 29 ; 1 Corinthiens 12. 9). L’être humain déchu n’a pas une capacité innée ou naturelle de croire la vérité, au contraire il cherche à la supprimer (Romains 1. 18). Il ne faut donc pas concevoir l’être humain comme étant neutre et capable de croire par une simple proposition de sa volonté lorsqu’il est exposé à l’Évangile. Au contraire, la foi n’est pas une fleur qui pousse sur le fumier de la dépravation humaine, mais elle est l’œuvre miséricordieuse de Dieu. L’œuvre de Dieu consiste à créer et à maintenir la foi en Christ dans le cœur de ses enfants (Jean 6. 29).
La confession prouve cette assertion à partir de deux textes bibliques. Le premier texte est davantage une simple expression contenue en 2 Corinthiens 4. 13 où l’apôtre Paul parle de « l’Esprit de foi ». Le Saint-Esprit permet à l’être humain qui croit d’exercer une foi vivante. « L’Esprit de la foi » c’est l’Esprit qui donne la foi, de telle sorte que nous pouvons rendre la même idée en renversant l’expression de la manière suivante : « la foi de l’Esprit », c’est-à-dire la foi qui vient de l’Esprit de Dieu.
Le deuxième texte preuve affirme expressément cette vérité : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2. 8). Il va de soi que « la grâce » est « le don de Dieu » et qu’elle « n’est pas de nous », Paul n’a même pas besoin de le mentionner puisque la grâce, pour être gratuite, doit nécessairement être un don autrement elle n’est plus une grâce (Romains 4. 4, 11. 6). Paul n’essaie donc pas d’être redondant en disant simplement que la grâce est un don. Mais son intention est que nous comprenions que le moyen d’approprier la grâce est « la foi », qui est également « le don de Dieu » et qu’elle « ne vient pas de nous ».
Il est donc faux de croire que Dieu fournit la grâce et l’être humain fournit la foi. Nous avons tendance à croire que puisque c’est l’être humain qui exerce la foi, elle doit venir de lui. Mais l’Écriture enseigne plutôt que Dieu fournit et la grâce et la foi. Lorsque celle-ci est donnée à l’être humain par la l’œuvre intérieure du Saint-Esprit, il peut alors croire l’Évangile et être sauvé.
Le fait que la foi est donnée par Dieu et créée par l’Esprit dans le cœur des élus ne signifie pas qu’elle arrivera spontanément sans autre moyen. Le Saint-Esprit suscite la foi : par le ministère de la Parole. C’est ce que l’apôtre Paul veut dire lorsqu’il écrit : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1. 21). Le Saint-Esprit utilise la Parole de Dieu pour régénérer les élus (1 Pierre 1. 23). Il est possible que la simple lecture de la Parole fasse le travail, mais le moyen par excellence pour provoquer la foi est la prédication de la Parole.
"Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? […] Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ" (Romains 10. 14, 17)
Le ministère ordinaire de la prédication de la Parole est le moyen de prédilection que Dieu utilise pour amener les élus à la foi. Il n’existe pas de meilleure stratégie d’évangélisation que l’annonce continuelle de l’Évangile. Ce moyen sert non seulement à amorcer la foi, mais encore à l’accroître et l’affermir. Autrement dit, ce ne sont pas uniquement les non-croyants qui ont besoin d’entendre l’Évangile, mais les croyants eux-mêmes doivent l’entendre et l’approfondir pour pouvoir grandir dans la foi.
Il y a deux autres moyens de grâce pour l’accroissement et l’affermissement de la foi : l’usage des sacrements et la prière. Les sacrements sont des signes et des sceaux visibles de l’Évangile que notre Seigneur Jésus nous a donnés pour nourrir notre foi en plus de sa Parole. Les sacrements ne sont pas présentés comme des moyens pour causer la foi, mais pour la garder et l’entretenir. Sans la foi, les sacrements sont inutiles ; ils ne sont donc donnés qu’à ceux qui ont la foi pour bénéficier de leur efficacité.
Le baptême est une manifestation visible de l’Évangile où l’union avec Christ dans sa mort et sa résurrection est donnée au croyant de façon personnelle. Se faire baptiser ou se rappeler son propre baptême en assistant à celui d’un autre croyant est un moyen efficace pour communiquer la grâce de Dieu. De même, se nourrir régulièrement de Christ en mangeant et buvant la Cène maintient notre communion avec Lui et nourrit notre foi. De plus, les exigences d’obéissance évangélique pour pouvoir participer à cette ordonnance sacrée (1 Corinthiens 11. 27-29) préservent la soumission de notre foi envers Christ. Une foi obéissante est une foi qui grandit et qui procure l’assurance (Jean 8. 31-32 ; 1 Jean 2. 3-6).
Dieu a également prévu un autre moyen pour maintenir la foi chez ses enfants : la prière. L’Écriture nous rapporte la prière des disciples à leur Seigneur afin que nous les imitions dans leur demande : « Seigneur, augmente-nous la foi » (Luc 17. 5). Un autre homme l’implore pour sa foi en lui disant : « Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9. 24). Qui d’autre que l’Auteur de la foi peut mener la foi à la perfection (Hébreux 12. 2) ? Demandons-lui donc instamment et continuellement de garder, de purifier, d’affermir et d’augmenter notre foi, car sans Lui nous ne pouvons rien faire.
Avoir une vivante espérance en connaissant Jésus-Christ
Connaître réellement l’œuvre de Jésus-Christ, mort sur la croix et ressuscité :
Connaissez-vous Jésus le Fils de Dieu ? Quelle question ! pensez-vous peut-être. Qui n’a jamais entendu parler de Jésus ? Oui, bien sûr ! Vous savez que Jésus est venu parmi les êtres humains pour faire tout le bien possible, qu’Il a rencontré de leur part le mépris, la haine jusqu’à être finalement cloué sur une croix. Mais réalisez-vous avec conviction que c’est pour vous personnellement que Jésus a souffert et qu’Il est mort sur la croix ? Oui Jésus a aimé les êtres humains jusqu’à s’offrir Lui-même en sacrifice pour leurs péchés.
Réalisons-nous chacun que Jésus nous aime infiniment, personnellement, et que son Amour pour nous l’a amené à s’offrir Lui-même sur la croix en sacrifice pour nos péchés ? Mais Jésus-Christ est ensuite ressuscité, Il est maintenant vivant dans sa gloire au Ciel et Il cherche le contact avec nous, nous tendant la main pour nous sauver parfaitement.
Le Nom de Jésus signifie “Dieu Sauveur”. Le connaissez-vous comme votre Sauveur personnel ? Tous les êtres humains, même s'ils ne le savent pas, ont besoin d’être sauvés par Jésus parce qu’ils sont pécheurs, méritant la séparation éternelle d’avec Dieu. Mais « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Le « quiconque », c’est chacun de vous, chers(es) lecteurs / lectrices. Vous pouvez mettre votre nom à la place de ce mot. Dieu a donné au monde son Fils Jésus le seul Sauveur ; et par Lui, vous pouvez être pardonné de tous vos péchés, être heureux, dès maintenant et pour l’éternité dans le Paradis.
Venu par amour s'occuper de sa créature souffrante, le Seigneur Jésus sur la terre a été continuellement confronté, Lui Saint et Pur, avec les conséquences du péché. Il a été l'Homme de douleurs.
Mais cette bonté, si grande qu'elle fut, ne pouvait améliorer notre nature déchue, ni faire disparaître la cause de tous nos malheurs, ni ôter notre culpabilité. C'est pourquoi, allant à l’extrême dans son œuvre d'amour, Jésus a porté tous nos péchés et Il en a horriblement subi tout le châtiment de la part de Dieu son Père. La Bible dit que « L'Éternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous. » (Ésaïe 53. 6). Il a fait tomber sur son Fils Jésus les conséquences de nos iniquités à nous tous.
Sur la croix, Jésus a donné sa vie sainte pour nos vies coupables, il s'est chargé de nos péchés comme s'ils étaient les siens. Il a été « fait péché pour nous » (2 Corinthiens 5. 21). « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
Mes péchés, comme les vôtres, Jésus les a expiés comme étant les siens, Lui qui était sans péché, Puis Il est mort et ressuscité, Il est éternellement Vivant.
Cher(e)s lecteurs / lectrices, vous connaissez Jésus pour en avoir entendu parler, sans doute. Mais le connaissez-vous personnellement comme votre Seigneur et Sauveur personnel ? Pouvez-vous dire, comme l’apôtre Paul qui, pourtant, s’estimait le premier des pécheurs (1 Timothée 1. 15) : « Le Fils de Dieu m’a aimé(e) et s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2. 20) ?
Oui, c’est pour moi, oui, c’est pour chacun de nous
Que le Sauveur Jésus a souffert sur la croix.
Blessé, meurtri, Il a souffert pour nous,
Pour nous sauver, Il est mort sur la croix et Il est réssuscité
Nous sommes régénérés pour une espérance vivante en Jésus-Christ ressuscité !!!
"Béni soit Dieu, Le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon Sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts" (1 Pierre 1. 3).
Cher(e)s lecteurs / lectrices, si vous êtes enfants de Dieu (croyants véritablement en Jésus), alors quoi qu'il arrive, vous avez une espérance, et cette espérance n'est pas passive. Elle est plutôt vivante et active.
Quand Christ était à la croix, Dieu a fait venir sur Lui tout le péché du monde pour que Jésus en subisse le châtiment. Oui, Jésus subit toute la colère de Dieu contre nos péchés et mourut sur la croix.
Quand Christ était dans le tombeau, Son Esprit, qui avait été remis au Père, est allé proclamer dans le Séjour des morts la défaite et la condamnation éternelles de Satan.
Quand Dieu le Père ressuscita Jésus-Christ d'entre les morts, Il donna à tous ceux qui Lui appartiennent la Victoire sur Satan et sur les démons.
Quand Dieu ressuscita Son Fils Éternel, Dieu prit en mains notre vie entière et régla pour nous en parfaite justice et parfaite grâce la question du péché.
Quand Dieu ressuscita Christ d'entre les morts, Il nous attesta que son Fils Jésus est notre divin Substitut ; et pour cela, nous n'avons plus à porter la peine de notre culpabilité. Oui, quand Christ s'est levé d'entre les morts, le règne du péché et sa puissance étaient désormais brisés.
Quand Dieu ressuscita Jésus le Vainqueur de la mort, nous tous qui croyons en Lui sommes graciés et nous avons accès à la Vie Éternelle : "Ainsi il est écrit que Le Christ souffrirait, et qu'Il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchées en Son Nom à toutes les nations" (Luc 24. 47).
Savez-vous que Christ a souffert une fois pour toutes afin de vous donner la VIE ÉTERNELLE ET UNE ABONDANCE INÉPUISABLE de sa grâce infinie ?
Quand Christ est entré dans le Ciel, Il y présenta son Sang précieux et Les Siens à la majesté divine. La Bible enseigne que le Ciel frémit de joie lorsqu'un seul pécheur se repent ! (Luc 15. 7).
J'aimerais dire à toutes celles et à tous ceux qui me lisent, et qui n'ont pas encore pris la décision de donner leur vie au Seigneur, qu'il n'est aucune tache due au péché que le sang de Jésus-Christ ne puisse effacer ; aucun problème impénétrable aux êtres humains qu'Il ne puisse résoudre ; aucune situation, si tordue soit-elle, qu'Il ne puisse rectifier.
Tant qu'un être humain vit sur la terre, il n'est pas encore tard pour lui d'entrer dans le repos de Dieu (Hébreux 4. 6 -11). Chaque être humain peut rentrer avec assurance dans le repos de Dieu sans rien à payer (Hébreux 4. 16). Christ a déjà tout accompli (Jean 19. 30).
Cher(e)s lecteurs / lectrices, vous ne savez pas quand vous allez mourir et quitter ce monde, et puisque vous êtes encore vivant, si ce n'est pas encore fait, ouvrez votre cœur au Seigneur Jésus avant qu'il ne soit trop tard. Il veut vous régénérer et vous donner une espérance vivante dès maintenant et pour l'éternité. Et sachez-le bien : C'est gratuit.
Le prix de l'expiation des péchés
Le Psaume 22 commence par une question qui arrête aussitôt notre attention : « Mon Dieu ! mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » C'est un fidèle qui pose la question puisque Dieu est son Dieu. Qui est-il ? Est-ce David, l'auteur du psaume ? Nous relisons son histoire dans les livres de Samuel et nous le voyons traverser de grandes épreuves, commettre de graves fautes, mais jamais abandonné de Dieu. Parle-t-il donc d'un autre homme fidèle de son époque qui aurait connu l'abandon de Dieu ? Nous n'en trouvons pas. D'ailleurs, David ne dit-il pas : «J'ai été jeune et je suis vieux, et je n'ai pas vu le juste abandonné» (Psaume 37. 25).
Nous trouvons la réponse à notre question en Matthieu 27. 46 : le seul Juste qui fut abandonné par Dieu, c'est Jésus-Christ. Il fut abandonné par Dieu au moment où Il était dans la plus profonde détresse, cloué sur une croix, alors qu'Il glorifiait Dieu de la manière la plus excellente. Quel mystère insondable ! Pourquoi Dieu abandonna-t-il son Fils Jésus lorsqu'il était sur la croix ? - C'est parce que Jésus prenait sur Lui tous nos péchés, étant fait péché pour nous. Tous nos péchés et notre culpabilité ont été placés sur Jésus, et Dieu a jugé notre cas dans la personne du Seigneur Jésus qui a porté pour nous le Jugement que nous méritions. Dieu voulait nous sauver parfaitement de tous nos péchés et de ses conséquences ; et pour cela, sa Justice et sa Sainteté exigeaient un tel sacrifice. Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous et le châtiment que nous méritions est tombé sur Lui. Jésus est aussi ressuscité, Il est éternellement Vivant, prêt à sauver parfaitement tous ceux qui se confient sincèrement et entièrement en Lui.
Nous êtres humains, repentons-nous de tous nos péchés, croyons de tout notre cœur que Jésus-Christ seul est notre parfait Seigneur et Sauveur et mettons toute notre confiance en Lui. Sachons que à travers Son parfait sacrifice sur la croix et sa résurrection, nous sommes justifiés, pardonnés de tous nos péchés, et que Dieu nous considère justes à Ses yeux. Oui, nous qui sommes enfants de Dieu, nous avons la ferme certitude que, à travers l'oeuvre d'expiation de nos péchés accompli par Jésus, « il n'y a plus de condamnation pour nous qui sommes en Jésus-Christ » (Romains 8 : 1). Amen !!!
Le Dieu d'Amour n'est pas indifférent
Dieu est-il indifférent au sort des êtres humains ? Peut-être vous posez-vous la question. Des situations personnelles pénibles vous empêcheraient-elles de vous tourner vers Dieu ?
Combien de souffrances sont dues aux mauvais choix de l'être humain : la recherche effrénée du pouvoir et de sa gloire personnelle, la convoitise, la jalousie, etc… Pourtant on s'en prend volontiers à Dieu quand les choses vont mal, même si on ne pense guère à Lui le reste du temps. Pourquoi Dieu n'intervient-Il pas pour mettre de l'ordre, rétablir la paix, la justice, l'amour et la joie ?
Dans le silence apparent de Dieu, il faut reconnaître la liberté de choix que Dieu donne à tous les êtres humains. Il ne contraint personne, mais Il nous montre clairement le chemin de la vie.
Dieu aime tous les êtres humains, et il n'est pas insensible à leur condition. Au contraire, Il fait preuve de patience envers tous, « ne voulant pas qu'aucun périsse mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3. 9). Il avertit l'humanité de sa fragilité et de l'aboutissement de son chemin : la mort et le jugement. Le jour vient où Dieu interviendra pour tout mettre en ordre sur la terre. Il commencera par "juger avec justice la terre habitée”, c'est-à-dire les êtres humains, par Jésus Christ (Actes 17. 31). Sa Parole invite encore chacun de ceux qui, jusque-là, n'ont pas prêté attention à ses appels de grâce : « Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue attente, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » (Romains 2. 4).
L'amour de Dieu ne se limite pas à la liberté accordée à ses créatures. Dieu savait par avance que les êtres humains feraient un mauvais usage de cette liberté, ce qui les a placés sous l'esclavage du péché. Ainsi, avant même que le monde soit créé, Dieu a conçu un plan de rachat de l'humanité : la Bible nous révèle ce moyen de salut pour l'être humain perdu. Mystère insondable, « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16).
Quel message rassurant : Dieu aime les êtres humains ! Il a permis que son propre Fils vienne jusqu'à nous. Sa mort sur la croix a été la victoire éclatante sur le mal. Sa résurrection est pour nous un gage de notre propre résurrection et de la vie éternelle.
Dans un monde en plein désarroi, qui ne sait où il va, si nous avons accepté de suivre Jésus-Christ, nous trouvons un sens à notre vie, une réponse juste à nos questions existentielles, et nous recevons du courage dans l'épreuve.
Non, le seul vrai Dieu, notre Créateur, n'est pas indifférent à notre sort. Laissons-Le agir en nous et acceptons de L'écouter et de Le croire. Recevons simplement le don de grâce de Dieu, “la vie éternelle dans le Christ Jésus” (Romains 6. 23). Croyons en « Jésus notre Seigneur, qui a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Romains 4. 24, 25).
Pour qu'un être humain ait la Vie Eternelle
En Jésus-Christ, Dieu a payé le prix pour les péchés du monde. La vie éternelle est prête pour chaque être humain qui veut bien la recevoir avant qu'il ne soit trop tard. Tout ce qui reste à faire pour la recevoir, c'est de répondre à cet Amour parfait que Dieu a pour chacun de nous tous. Il y a quatre choses qu'un être humain doit considérer sérieusement et qui doivent déterminer ses actions s'il veut que Dieu le pardonne de tous ses péchés et le donne la vie éternelle :
- Qu'il est un pécheur de nature et par habitude ;
- Que par son effort personnel, il n'a aucun espoir d'être sauvé.
Il doit dire à Dieu qu'il a personnellement péché contre Lui en pensées, en paroles et en actes. Dans une prière sincère, Il doit Lui confesser ses péchés l'un après l'autre. Il ne doit omettre aucun péchés dont il se souvienne. En faisant tout cela, il doit sincèrement éprouver du regret pour ses péchés, puisqu'ils transpercent le cœur de Dieu. Ensuite, il doit tourner une fois pour toutes le dos à ses mauvaises voies. Dieu ne le pardonnera pas s'il n'a pas le désir de renoncer radicalement aux péchés dans tous les aspects de sa vie, mais s'il est sincère, Dieu lui donnera la force de renoncer au péché.
Chaque être humain doit CROIRE :
- Que JÉSUS-CHRIST, qui est le Fils de Dieu, est l'unique Chemin, l'unique Vérité et l'unique Vie. Jésus est le Messie. Il a dit : "je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père sans passer par moi" (Jean 14 : 6). et la Bible dit : "car il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, JÉSUS-CHRIST homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous" (1 Timothée 2 : 5-6). Si un être humain le croit, Il rejette ainsi tout autre système ou philosophie qui prétend qu'un être humain peut être liés avec Dieu en dehors d'une relation personnelle avec JÉSUS-CHRIST. Si un être humain croit en JÉSUS-CHRIST, il cherchera à le recevoir. "A tous ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, Jésus leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jean 1 : 12).
Chaque être humain doit CONSIDÉRER :
Le prix à payer pour suivre Jésus. Jésus a dit que tous ceux qui veulent Le suivre doivent renoncer à eux-mêmes. Cette renonciation implique : la renonciation aux intérêts égoïstes, financiers et sociaux. Jésus veut aussi que ses disciples prennent leur croix et Le suivent. Il faut être prêt à abandonner chaque jour ses intérêts personnels pour pourvoir suivre CHRIST. Il faut être prêt à se laisser conduire dans les nouvelles directions pour Jésus. Il faut être disposé à souffrir et à mourir pour Jésus si c'est nécessaire.
Chaque être humain a tout intérêt à choisir la vie éternelle en Jésus s'il veut échapper à l'Enfer éternelle.
Jésus ne s'intéresse pas du tout aux gens aux demi-décisions. Il exige un engagement total. Il ne recevra que ceux qui sont prêt à Le suivre à n'importe quel prix et ne pardonnera qu'à ceux-là seuls. Chaque être humain doit y penser et considérer ce que ça lui coûte de suivre Jésus. Si un être humain est décidé à tout prix de suivre Jésus, alors Il doit :
Chaque être humain doit FAIRE QUELQUE CHOSE
Inviter JÉSUS à enter dans son cœur et dans sa vie. Jésus dit : "Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte (de son cœur et de sa vie), j'entrerai chez lui, je souperais avec lui, et lui avec moi" (Apocalypse 3 : 20). Chaque être humain qui vient à Jésus pour Le recevoir fait une prière comme la suivante selon l'inspiration du Saint-Esprit :
"Seigneur JÉSUS, je suis un pécheur misérable et perdu. J'ai péché en pensées, en paroles et par actions. Pardonne-moi tous mes péchés et purifie moi. Reçois-moi ô Sauveur et fais de moi un enfant de Dieu. Viens dans mon cœur maintenant même. Je te suivrai à n'importe quel prix, comptant sur ton Saint-Esprit pour me donner la force dont j'ai besoin. Amen".
Si un être humain a fait cette prière sincèrement, alors JÉSUS l'a pardonné et a fait de lui à l'instant même un enfant de Dieu. Jésus efface tous ses péchés en le lavant de tous ses péchés par son sang précieux. Jésus l'offre aussi sa Justice et le déclare juste à ses yeux ; et cette personne est maintenant juste et saint devant Dieu comme s'il n'avait jamais péché : Il a la vie éternelle. Il est né de nouveau, il est une créature entièrement nouvelle, le passé a disparu. Il est sauvé. Alors Il n'aura qu'à se réjouir dans sa nouvelle situation devant Dieu. Il le remerciera pour son salut, son amour et son pardon merveilleux, etc. Alors il commencera à parler aux autres de sa nouvelle vie en CHRIST.
Peut-on être sauvé par Jésus sans vivre comme son disciple ?
L’offre de Jésus-Christ à Lui faire confiance pour être sauvé est indissociable de son appel à devenir son disciple. Malheureusement, beaucoup de chrétiens ne vivent pas en conséquence. Pourtant, Jésus a toujours averti du coût et des implications qu'il y a en devenant son disciple. Il n’a jamais supplié quiconque de devenir son disciple. Au contraire, Jésus a dit : "Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera" (Marc 8. 34–35).
Jésus voulait que ceux qui Le suivent mesurent le prix à payer pour être son disciple. Nous ne pouvons prétendre être sauvés sans vivre par Jésus et pour Jésus. Beaucoup veulent du Sauveur, mais pas du Seigneur. Sauf quand ça les arrange. Or la foi est plus que la simple croyance en ce qu’a fait Jésus. Elle est également le renoncement à soi-même et l’engagement à servir Christ comme Roi et Maître.
- Jésus n’est pas venu pour combler un vide ou donner du sens, mais pour régner sur notre vie. C’est Jésus qui pose les termes de notre relation avec Lui. Le suivre implique une consécration et un dévouement total. Personne ne peut être un disciple à moins qu’il ne place Jésus au-dessus de tout. Même de sa propre vie. Jésus nous appelle à une allégeance inconditionnelle à Lui et un renoncement total à nous-mêmes.
- Quel est l’appel de Jésus le Roi ? Le suivre, Lui. Jésus nous appelle à laisser derrière nous ce que nous avons été pour Le suivre et devenir ce qu’Il nous appelle à être en Lui. Pour entrer à son école, nous devons donc renoncer à notre autonomie et apprendre à vivre par foi en lui.
- Comment savoir si l’on a répondu à l’appel du Seigneur ? Ce qui le prouve en définitive, ce ne sont pas nos paroles, mais notre obéissance. Dire que Jésus nous a sauvés ne sauve pas (Jacques 2. 19). Ce qui nous sauve, c’est de L’aimer authentiquement, de vivre pour Lui et de faire confiance à son œuvre sur la croix.
Cet amour s’exprime entre autres par deux choses :
Un rejet du péché : "La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée, juste et pieuse, en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus. Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les œuvres bonnes" (Tite 2. 11-14).
Un désir d’obéissance : "Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui" (Jean 14. 21). Rien ne dit plus la vérité à propos de nous que notre façon de vivre devant Dieu. "Pourquoi m’appelez-vous « Seigneur, Seigneur! » et ne faites-vous pas ce que je dis ?" (Luc 6. 46–48). Notre obéissance est l’expression de notre amour et de notre foi. Le seul exemple biblique de quelqu’un de sauvé qui n’ait pas montré une vie de disciple (en dehors de sa repentance) est le brigand sur la croix (Luc 23. 40-43).
Tous ceux qui ont placé leur foi en Jésus-Christ et l’ont reconnu comme leur Seigneur sont appelés à vivre en disciple.
Jésus-Christ et son Église (2)
Jésus-Christ est la tête du corps de l’Église : Colossiens 1. 18
La tête, est la partie du corps la plus importante. C'est dans la tête que se trouve le cerveau où sont concentrées toutes les informations, les pensées, les décisions, etc... Il est l'ordinateur qui commande toutes les fonctions du corps. C'est là que se trouvent l'intelligence, la pensée, la réflexion, la volonté, la mémoire des choses. Tous les organes et membres de notre corps sont sous le contrôle de notre cerveau. C'est une image merveilleuse, de la façon dont fonctionne l’Église de Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité (Éphésiens 4. 16).
Nous sommes unis à Jésus et unis ensemble : Nous remarquons que souvent nous voulons vivre et agir indépendamment, chacun faisant ce qui lui semble bon. Mais l'apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit, donne, en 1 Corinthiens 12. 12-26, une description de la manière dont le corps de Christ doit fonctionner : "Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait: Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, ne serait-il pas du corps pour cela ? Et si l’oreille disait : Parce que je ne suis pas un oeil, je ne suis pas du corps, ne serait-elle pas du corps pour cela ? Si tout le corps était œil, où serait l’ouïe ? S’il était tout ouïe, où serait l’odorat ? Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps. L’œil ne peut pas dire à la main: Je n’ai pas besoin de toi; ni la tête dire aux pieds: Je n’ai pas besoin de vous. Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d’honneur, tandis que ceux qui sont honnêtes n’en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part".
Cet enseignement est très clair concernant la situation de ceux qui sont enfants de Dieu : ils appartiennent tous à un même corps, dont les membres sont unis les uns aux autres, dépendant les uns des autres, et placés sous l'autorité de son Chef suprême : le Seigneur Jésus-Christ.
L’Église attend le Retour de Jésus son Seigneur :
Le jour vient où toutes les "églises" et les "organisations chrétiennes" disparaitront pour faire place à une seule grande assemblée d'hommes et de femmes ressuscités, transformés à l'image de leur Seigneur lors de son glorieux avènement. "Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4. 16-17).
"Nous attendons celui que nous aimons sans l’avoir vu, en qui nous croyons sans le voir encore, nous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, parce que nous obtiendrons le salut de nos âmes pour prix de notre foi" (1 Pierre 3. 8). Alors se produira ce qui a été annoncé par le prophète Daniel : "Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit (Daniel 7. 13-14).
Jésus Lui-même l'a annoncé : "Alors on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire. Alors il enverra les anges, et il rassemblera les élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel" (Marc 13. 26). Puis selon la vison de Jean, décrite dans le livre de l'Apocalypse, les choses nouvelles promises par le Seigneur s'accompliront : "Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables" (Apocalypse 21. 1-5).
Pour conclure, lisons les paroles du Seigneur Jésus à l’Église entière : Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! (Apocalypse 22. 16-21).
Jésus-Christ et son Église (1)
Chaque enfant de Dieu doit expérimenter sa relation personnelle avec Jésus Christ. Cependant il y a une réalité que nous ne devons surtout pas négliger, dans le dessein de Dieu pour son Fils : Son Église. "Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous" (Éphésiens 1. 22). Prenant l'exemple de la relation d'un mari avec son épouse, l'apôtre a écrit que l'union du Seigneur avec son Église est un grand mystère : "C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église" (Éphésiens 5. 31). Situation d'autant plus mystérieuse qu'il s'agit d'unir à Christ, en un seul corps, une multitude d'hommes et de femmes qui par leur foi en Lui ont été rachetés, purifiés, lavés de toutes souillures, afin de former une immense "assemblée".
"Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau" (Apocalypse 7. 9). C'est la grande Assemblée, l'Ekklêsia, l'Église, l'épouse de l'Agneau, telle que l'apôtre Jean nous la présente : "Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu" (Apocalypse 21. 2-4). "Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal" (Apocalypse 21. 9-11). L'apôtre Jean a vu l'Église telle qu'elle sera, lorsque Dieu l'aura revêtue de sa gloire. Depuis sa création jusqu'au moment de son Enlèvement, l'Église de Christ est en construction. "Le Seigneur y ajoute chaque jour ceux qui sont sauvés" (Actes 2. 47).
La première fois que l'Église est mentionnée dans le Nouveau Testament, c'est lorsque le Seigneur Jésus dit à Simon Pierre : "Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle" (Matthieu 16. 18). Par cette déclaration, Jésus précise plusieurs choses :
- Il s'agit de son Église, c'est à dire l'assemblée de ceux et celles qu'il a rachetés par son sang, au prix de sa vie.
- C'est Lui qui la bâtit. Il choisit et y ajoute lui-même ceux et celles qui la composent.
- Rien ne pourra la détruire. C'est une construction inébranlable car Il en est le fondement.
Le terme "Église" est la traduction du mot grec "Ekklêsia", du verbe ek kaleô, "appeler hors de". Donc, la signification du mot "Église ou Ekklêsia" est "Assemblée appelée hors de", c'est à dire mise à part, dans son sens étymologique "sanctifiée", séparée. Nous avons donc l'idée précise de ce qu'est l'Église du Seigneur Jésus-Christ : une assemblée de personnes qu'il appelle, qui croient en Lui, qu'il assemble et met à part, qu'il sanctifie.
L’Église est le corps de Christ : La première chose que nous remarquons dans la relation de Christ avec son Église, c'est qu'Il la conçoit et la structure comme un corps dont Il est la tête. "Le Christ est le chef, la tête de L’Église qui est son corps et dont il est le Sauveur" (Éphésiens 5. 23). L'apôtre Paul écrit : "Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ" (1 Corinthiens 12. 12-14). Puis il ajoute : Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. (1 Corinthiens 12. 27).
Nous trouvons dans ces paroles la pensée d'une assemblée composée de nombreuses personnes différentes, mais qui sont toutes unies avec Christ et entre elles comme les membres du corps. Il faut retenir que l’Église est formée de ceux et celles qui ont accepté la Parole de Christ, qui ont été purifiés de tous leurs péchés par le sang du Seigneur Jésus et qui s'attachent à Lui de tout leur cœur.
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