Le Triomphe de la Vie
Voici la première Épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 15, consacré entièrement à l’enseignement de la résurrection. Lisons les premiers versets de l'Épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 15 : «Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain ».
Vous remarquez que l’apôtre fait ici le rappel de ce qu’a été la prédication apostolique, le fondement de la foi et de l’expérience du salut des chrétiens du premier siècle. Il insiste sur la nécessité de garder la Parole de Dieu disant : « Si vous retenez l’Évangile, tel que je vous l’ai annoncé, autrement, vous auriez cru en vain.. » (1 Corinthiens 15. 12).
Cette conception du message de Pâques et du fait de la résurrection est assez éloignée de celle d’un grand nombre de personnes de ce siècle se disant pourtant chrétiens. Pour ceux-là, Pâques, c’est la résurrection de la nature après le long sommeil hivernal, l’occasion de reprendre la route, de s’évader vers la campagne, les arbres, la montagne ou la mer, le grand air. C’est vrai qu’il y a la tradition de Pâques, la fête religieuse, le Vendredi Saint, la Pénitence, la liturgie et puis, c’est fini pour eux. Ils ont fêté Pâques et ils en reparlerons dans un an.
Alors que la lecture de ce chapitre nous amènera à nous poser certaines questions.
- Avons-nous accompli la volonté de Dieu ?
- Sommes-nous en règle avec Lui ?
- Sommes-nous conscients que Pâques nous rappelle l'incarnation du Fils de Dieu, qu’Il a subi la honte et le châtiment au Calvaire, qu’Il est ressuscité, enfin, qu’Il est monté au Ciel pour être notre Avocat auprès du Père ?
A cela, l’apôtre Paul répond catégoriquement que pour beaucoup, la résurrection est nulle et que leur foi est vaine, vide, aussi morte qu’un corps sans âme. Bien entendu, la négation de la résurrection du Christ est le fait des non-croyants, des agnostiques, des rationalistes.
Mais il faut remarquer, en lisant cette épître, que l’apôtre s’adresse aussi aux saints de Corinthe, c’est-à-dire à des croyants, des chrétiens nés de nouveau.
En procédant par extension, on amènera ces gens religieux à tirer quelques conclusions pratiques de leur négation de la résurrection, qui est une mutilation de l’Évangile. Au verset 14, nous lisons : « Si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. » Par conséquent, ou bien votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés et ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
Cette pratique religieuse dans ces conditions, que vous apporte-t-elle, si vous n’avez ni paix, ni consolation, ni espérance ? Au verset 19, nous lisons : « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.»
La religion n’est qu’une entrave, un moralisme limitant la vie, asservissant ceux qui s’y soumettent. Le choix des nons-chrétiens est une duperie. La philosophie des païens est justifiée, ils disent ceci : « Mangeons et buvons car demain, nous mourrons. Puisque la vie est courte, tirons-en le maximum de plaisir. A quoi bon s’embarrasser de la foi, de la morale, de la crainte du jugement puisque la mort a quelque chose de définitif ».
Vous trouvez peut-être, que ce raisonnement est excessif, qu’une conception modérée de la foi et de la pratique chrétienne ne vise pas à encourager le désordre ou la licence des mœurs.
Ne voyez-vous pas que cette modération mutile l’Évangile, lui ôtant son caractère divin, miraculeux, efficace ? Qu’il ne reste que des formes de la liturgie, des préceptes et que le mot vanité, employé par l’apôtre signifie « mortellement vide » ? Votre religion est vide, votre foi est vide, votre espérance nulle.
La résurrection, celle du Christ et celle des croyants en Christ, n’est pas un à-côté de l’Évangile mais partie intégrante, essentielle de celui-ci. De plus, la résurrection appartient à un ordre divin, au dessein rédempteur de Dieu. La résurrection du Christ est un fait de Dieu en relation avec la destinée de l’humanité et de celle du croyant en particulier.
L’incarnation du Fils de Dieu, sa mort expiatoire au Calvaire, sa résurrection et son ascension sont les fondements de la Bonne Nouvelle du salut.
On ne peut recevoir partiellement l’Évangile, ôter l’un de ses fondements. Dieu est dans chacun de ces faits. L’apôtre Pierre, prédicateur du jour de la Pentecôte, l’a bien compris et proclamé, disant en particulier : « C’est la résurrection du Christ, que David, le roi prophète, a prévue et annoncée en disant qu’Il ne serait pas abandonné et que sa chair ne verrait pas la corruption. C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité. Nous en sommes tous témoins. Élevé par la droite de Dieu, Il a reçu du Père le Saint-Esprit, qui avait été promis et Il l’a répandu comme vous le voyez et l’entendez. » Actes 2. 30. C’est bien le triomphe de la vie. Le péché, la mort, Satan ont été vaincus et la Bonne Nouvelle annoncée à tous.
C’est que Dieu offre à tout pécheur, de passer de la mort à la vie. Écoutez encore l’apôtre Paul définissant l’expérience de la nouvelle naissance dont Jésus avait parlé au sage Nicodème : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés dans lesquels vous marchiez autrefois. Nous étions de leur nombre et nous étions des enfants de colère comme les autres. Mais Dieu, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ. Il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ. » Éphésiens, chapitre 2, à partir du verset premier.
Cette expérience personnelle avec le Sauveur ressuscité n’a rien d’un rite superficiel auquel on s’astreint pour l’oublier rapidement. Il s’agit de passer de la mort à la vie éternelle.
Et l’avenir ? Paul en parle encore dans cette lettre aux Corinthiens. Il dit notamment : « Christ est ressuscité. Il est les prémices de ceux qui sont morts. Tous revivront en Christ, mais chacun en son rang, Christ comme prémisse, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. » Et encore : « Ce corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible. Après avoir porté l’image du terrestre, nous porterons l’image du céleste. »
Le sujet est vaste. La destinée de ceux qui croient est glorieuse. Le message de Pâques et de la résurrection ne sont pas annoncés pour nous faire passer un moment dans la vie, mais pour vous faire passer de la mort à la vie.
Alors, croyez, recevez l’Évangile et retenez-le pour votre salut.
"Paix à son âme" ???
« Car celui qui agit injustement recevra selon son injustice, et il n'y a point d'exception de personnes » (Colossiens 3 : 25)
Après avoir parlé au sujet d'une personne qui n'est plus de notre monde, ou avant de parler d'une personne qui est décédée, plusieurs personnes ajoutent toujours la mention « PAIX A SON ÂME ». Une manière pour eux de souhaiter que l'âme de la personne concernée puisse avoir la faveur de Dieu au Ciel et profiter de la paix divine. D'autres personnes vont même jusqu'à faire des cérémonies payantes dédiées aux âmes des personnes défuntes afin que ces âmes puissent trouver paix au ciel.
La paix d'une âme après la mort physique ne dépend pas des êtres humains, ni des prières qu'ils pourront faire ; ni même des paroles qu'ils prononceront en sa faveur.
« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un être humain aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6 : 7)
Il ne faut pas se tromper dans ses pensées. L'accès au Royaume de Dieu, au Paradis, ne se fait pas au hasard, ni par coup de chance comme le pensent plusieurs. Il n'existe que deux chemins pour les êtres humains durant leur vie sur la terre : - recevoir le parfait Salut en Jésus et aller au Ciel pour l'éternité ; - oubien rejeter Jésus ainsi que son parfait salut et aller en Enfer pour l'éternité. Ce que chacun de nous sèmera pendant son passage sur cette terre déterminera la place de son âme dans l'éternité. Ce sera auprès de Dieu au Paradis dans le bonheur infini ou-bien ce sera en Enfer, dans les abîmes de ténèbres et les remords éternels. Il n'y aura pas et il n'existe pas de lieu intermédiaire comme le croient plusieurs.
Notre Salut dépendra du chemin que nous aurons pris pendant notre vie sur cette terre. Le seul chemin du Paradis est JÉSUS-CHRIST de Nazareth, et en dehors de Lui, pas de SALUT ni de PAIX pour une ÂME.
Pour ceux qui suivent des religions, des doctrines humaines ou encore des personnes, sachez qu'aucune de ces choses ne pourra vous conduire à la PAIX de l'âme après la mort. Seul Jésus Christ sauve et seul son Nom peut vous rapprocher de Dieu. Si vous recherchez vraiment le seul vrai Dieu, alors il faut ouvrir votre cœur à Dieu, à Jésus qui transforme la vie afin que vous puissiez vivre d'une manière à toujours honorer Dieu. Le vrai christianisme n'est pas une religion, c'est une relation vivante et personnelle avec le seul vrai Dieu qui s'est révélé en son Fils Jésus Christ.
« Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain » (Philippiens 1 : 21).
Sachons que notre Dieu ne perd pas son temps à regarder aux apparences. IL sait toutes choses. IL reconnait très bien ceux qui vivent selon la crainte de son Nom, se privant des souillures de ce monde. Pour nous qui sommes en Christ et qui vivons des vies qui honorent Celui que nous suivons, la mort sera un vrai gain.
Jésus dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jean 11 : 25).
Il faut se repentir, changer de vie et vivre d'une manière à honorer Dieu en tout temps en tout lieu, ne pas se laissez séduire par les choses du monde ou par la foule qui vit dans le désordre loin de la crainte de Dieu. Notre Dieu n'a pas changé, Sa Parole non plus. Et le Chemin qui mène à son Royaume de Gloire ne s'est pas élargit. Il reste étroit parce que plusieurs emprunterons la grande voie qui mène à la perdition, à l'enfer et aux tourments éternels. Recherchons dans nos vies premièrement le Royaume de Dieu. Concentrons-nous à réserver notre place au Ciel auprès du Père. Toutes les autres choses nous seront données par-dessus tout.
Doit-on dire “Il est descendu aux enfers” ?
Que s’est-il passé entre la mort et la résurrection de Jésus-Christ ? Et quel est l’intérêt théologique de cet intervalle de temps ?
Lors du week-end de Pâques, beaucoup d’églises et de chrétiens se concentrent – à raison – sur le vendredi saint, se rappelant la mort de Jésus et ses bénéfices pour les croyants. Une célébration est souvent organisée, où des textes de la Passion de Jésus sont lus et médités. Puis, l’on se dit « bonsoir et à dimanche pour célébrer la résurrection de Jésus ! » Pourtant, le Symbole des Apôtres, ou Credo, insère une phrase entre la déclaration de la mort de Jésus et celle de sa résurrection : « Il est descendu aux enfers ». Phrase étonnante et troublante s’il en est ! Nous sommes là probablement face à l’un des aspects les plus négligés et les moins compris du Credo (et de la foi chrétienne en général ?). Il mérite donc que l’on s’y attarde : que signifions-nous quand nous confessons cette phrase ? Dans ce qui suit, tentons de la comprendre à la lumière des Écritures.
Où est allé Jésus quand Il mourut sur la croix ?
La première chose à dire – et cela peut surprendre – c’est que Jésus n’était pas formellement « au Ciel » pendant l’intervalle de temps entre sa mort et sa résurrection. Quand Marie Madeleine a rencontré le Christ ressuscité dans le jardin, Jésus lui a dit : « Cesse de t’accrocher à moi, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va vers mes frères et dis-leur que je monte vers celui qui est mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20. 17). Par ce verset, nous comprenons donc que c'est l’Ascension de Jésus qui marque le Retour de Jésus au Ciel. Mais si Jésus n’était pas pour ce moment au Ciel, était-Il pour autant en Enfer ? Le Credo semble l’affirmer, mais cette déclaration contredit Apocalypse 20. 14, où nous apprenons que c’est à la fin des temps que la mort et le séjour des morts seront « jetés dans l’étang de feu », c’est-à-dire en Enfer. Ce qui veut dire que, en ce moment, personne n'est encore en Enfer, et que Dieu prépare l'Enfer pour le jour du Jugement Dernier. Donc tous les êtres humains qui quittent ce monde vont soit dans le Séjour des morts pour ceux qui ne croient pas en Jésus, donc n'ont pas le pardon de leurs péchés, soit dans le Ciel pour ceux qui sont enfants de Dieu et ont la Vie Éternelle. Ainsi, Jésus n’a pas pu descendre dans ce lieu quand il mourut sur la croix, tout simplement parce que l’Enfer ne contient pas actuellement d'âme et d'esprit humain, mais il contient la Colère de Dieu qui y attendent tous les ennemis de Dieu. L'Enfer est l'étang ardent de feu et de soufre.
Où était donc Jésus ? À mon sens, la seule solution possible est que Jésus est allé dans un endroit que la Bible appelle Hadès (en grec) ou Shéol (en hébreu), c’est-à-dire le lieu d’attente des morts, « le séjour des morts ». Hadès/Shéol, c’est le lieu où habitent les morts en attente du Jugement Dernier. Et il faut, de fait, distinguer ce lieu de l’Enfer. L’Enfer, en effet, est l’endroit où le jugement éternel prendra effet, où la séparation avec Dieu sera définitive, après le Jugement Dernier. Le « séjour des morts », lui, est présenté dans les Écritures comme comprenant deux parties distinctes : une « bonne » partie, heureuse, pour les saints, et une « mauvaise » partie, souffrante, pour les injustes. C’est la pensée que reflète par exemple la parabole de Lazare et de l’homme riche, en Luc 16. 19-31 (voir aussi Luc 23. 44).
Donc, quand le Credo dit que Jésus est descendu « aux enfers », ce qu’il veut dire, c’est que Jésus est allé au séjour des morts. Mais alors, pourquoi le Credo dit-il qu’il est descendu « aux enfers » plutôt que « dans le séjour des morts » ? La confusion vient semble-t-il d’un simple problème de traduction. En effet, si les plus anciennes versions latines de cette phrase ont desendit ad inferos, d’autres traduisent « desendit ad inferna ». Le latin inferus signifie « les profondeurs », « le monde du dessous » ou « le séjour des morts ». Par contre, infernus peut être traduit par « enfer » ou « perdition ». Cependant, dans le Moyen-Âge ancien, ces deux termes auraient très certainement été synonymiques, et il ne faudrait pas traduire infernus par enfer dans cette version du Credo. C’est « le séjour des morts » qui était aussi signifié. La traduction communément utilisée dans nos Églises est donc le fruit d’une simple erreur, mais d’une erreur fort problématique ! Jésus n’est pas allé en Enfer, mais au Séjour des morts.
Quel est donc le sens de cette affirmation ?
Mais quelle est alors la signification théologique de la présence de Jésus dans le Séjour des morts ? Premièrement, cette idée indique que Jésus a partagé pleinement avec l’humanité les conséquences de la mort physique. Il fut vraiment mort sur la croix et son âme est allée, comme tout humain, dans le Séjour des morts. Son corps a été enseveli et son âme a rejoint la compagnie de ceux qui étaient morts, en attendant la résurrection. Comme le dit l’Épître aux Hébreux, « ainsi, par la grâce de Dieu, il (Jésus) a goûté la mort pour tous » (Hébreux 2. 9).
Deuxièmement, un texte énigmatique du Nouveau Testament, 1 Pierre 3. 19-20, enseigne que Jésus a prêché la Bonne Nouvelle de sa Victoire dans le Séjour des morts : "Car le Christ lui-même a souffert une fois pour toutes en rapport avec les péchés, lui, juste, pour des injustes, afin de vous amener à Dieu. Mis à mort quant à la chair, il a été rendu vivant quant à l’Esprit. C’est ainsi qu’il est aussi allé faire la proclamation aux esprits en prison, à ceux qui avaient refusé d’obéir autrefois, lorsque la patience de Dieu attendait – aux jours où Noé bâtissait l’arche dans laquelle un petit nombre de personnes, huit, furent sauvées à travers l’eau".
Jésus est donc descendu dans le Séjour des morts pour « faire la proclamation aux esprits en prison ». Il est difficile d’interpréter ce texte car l’idée qu’il véhicule est unique dans le Nouveau Testament. Il semble que ce qui est signifié ici est que Jésus est allé faire la proclamation à tous ceux – même les impies – qui étaient retenus par le pouvoir de la mort, dans le Séjour des morts. Pierre n’explicite pas le but de cette annonce, mais il fallait simplement que tous sachent ce que Jésus avait réalisé à la croix (victoire sur la mort, réconciliation avec Dieu, pardon des péchés, etc...). Cette proclamation aurait alors été une affirmation d’espérance pour les croyants et de jugement pour les impies. Celle-ci, notons-le explicitement, n’avait clairement pas pour intention d’offrir le salut aux impies. Il ne saurait là y avoir une quelconque base pour les doctrines d’un salut universel et/ou du purgatoire.
Mais troisièmement, en descendant et en proclamant sa Victoire dans le Séjour des morts, Jésus a libéré les saints se trouvant dans le Saint d'Abraham et les a emmenés dans la présence de Dieu au Ciel. C’est ce que Paul déclare en Éphésiens 4. 8-10, quand il discute des dons offerts à l’Église par le Christ exalté : "C’est pourquoi il dit : Il est monté dans la hauteur, il a emmené des captifs, il a fait des dons aux humains. Or, que signifie : il est monté, sinon qu’il est aussi descendu dans les régions inférieures, sur la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir tout".
Paul, citant le Psaume 68, utilise l’image d’une procession victorieuse : celle du Christ conduisant fièrement hors du Sein d'Abraham les croyants en Jésus décédés avant sa Venue et son sacrifice sur la croix ; devant les yeux stupéfiants de tous les rebelles à Dieu, de tous ceux qui avaient rejeté son Salut dans le Messie (qui, eux, restent toujours dans le Séjour des morts en attendant l’aboutissement de leur destinée malheureuse au Jour du Jugement Dernier). Oui, Jésus-Christ emmena les saints, morts avant sa venue, dans la présence de son Père au Ciel. L’Épître aux Hébreux va également dans ce sens, au chapitre 11, quand elle cite celles et ceux qui sont morts sans avoir reçu ce qui était promis, c’est-à-dire une Cité céleste (Hébreux 11. 11, 13-16). Ce faisant, Dieu en Christ a été fidèle, Il a sauvé ceux qui avaient placé leur foi en Lui en les délivrant de l’esclavage de la mort.
Ainsi, selon cette interprétation, c’est depuis la descente de Jésus dans le Séjour des morts, dans l’intervalle entre sa mort et sa résurrection, que les croyants en Christ qui décèdent vont directement dans la présence de Christ et du Père au Ciel, rejoignant de la sorte l’Église triomphante. Christ est descendu dans le séjour des morts pour ouvrir la voie vers le Père. Les clefs de la mort et de son séjour sont maintenant entre les mains de Jésus notre Sauveur, AMEN ! : « Heureux ceux qui dès maintenant meurent au service du Seigneur ! » (Apocalypse 14. 13) !
Les souffrances endurées par Jésus Christ
Sans exprimer la moindre plainte, Jésus-Christ marche vers la croix, comme “une brebis muette devant ceux qui la tondent” (Esaïe 53. 7). Jésus reste muet devant ce juge inique qui Le condamne et Le fait fouetter tout en proclamant son innocence. Les chefs du peuple, remplis de haine, exigent qu'il soit crucifié ; son peuple insensé réclame sa mort, les soldats de la cohorte romaine Le brutalisent et se moquent de Lui. Pourtant Jésus pourrait, d'une seule parole, les anéantir tous, mais Jésus a devant Lui le grand dessein de Dieu : sauver l'humanité perdu.
Jésus sort de la ville sainte en portant sa croix, et se laisse conduire au Calvaire, "semblable à un agneau qu'on mène à l'abatoir" (Ésaie 53. 7). Jésus sait ce qui l'attend, la chose la plus terrible pour son âme sainte : être identifié avec le péché et connaître l'abandon de Dieu son Père au moment même où Il le glorifierait de la manière la plus excellente. Aux outrages des êtres humains, Jésus répond par une prière : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font” (Luc 23. 34). Jésus endure la croix et la honte (Hébreux 12. 2). Et puis, quand tout est accompli par Jésus, Il baisse sa tête couronnée d'épines et remet à Dieu son Esprit.
Parfait dans son service, parfait dans son sacrifice, parfait dans son amour, Jésus a glorifié Dieu, Jésus a sauvé tous ceux qui l'ont accepté comme seul Sauveur et Seigneur dans leur vie. Adorons-le (Psaume 45. 11).
Si Jésus veut que notre cœur l'aime
Sans partage ni détour,
C'est que Jésus est d'abord Lui-même
Immuable en son Amour.
L'Amour divin
"Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous" (Romains 5. 8)
"L'amour du Christ... surpasse toute connaissance" (Éphésiens 3. 19)
“L'Amour est de Dieu”. Sa source est en Lui, car « Dieu est Amour » (1 Jean 4. 7, 8, 16). Infiniment plus élevé que tout ce que nous pouvons ressentir dans nos limites humaines, l'Amour existe en Dieu avant la fondation du monde. L'Amour de Dieu est éternel et s'exerce entre Dieu le Père et Dieu le Fils. Quand le Seigneur Jésus était sur la terre, il pouvait dire à son Père : « Tu m'as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17. 24) et à deux reprises, le ciel s'est ouvert et Dieu a déclaré : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » (Matthieu 3. 17 ; 17. 5).
Mais pourquoi le Fils de Dieu a-t-il dû venir sur la terre pour souffrir, pour être crucifié, pour être abandonné de Dieu son Père sur la croix et mourir pour nous ? C'est précisément parce qu'Il aimait Dieu, son Père. Oui, Jésus venait faire la volonté Dieu son Père, Le glorifier dans sa vie, dans sa mort sur la croix et dans sa résurrection : « À cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je donne ma vie » (Jean 10. 17).
Pourquoi sur la croix, Dieu a-t-Il dû se séparer de son Fils Jésus-Christ, Celui qui était le centre de son Amour éternel ? - Par Amour pour les êtres humains qu'Il voulait sauver : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Seul Jésus-Christ pouvait être cette victime parfaite qui nous délivre pour toujours du péché et nous amène dans la sphère bénie de l'Amour divin.
Le Père et le Fils sont unis dans un même plan d'Amour envers nous. Jésus dit : « Le Père lui-même vous aime » (Jean 16. 27). « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés » (Jean 15. 9).
La résurrection : le cœur du message de l'Évangile
Le plus grand évènement de toute l’histoire de l'humanité jusqu’à ce jour est la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. C’est le cœur du message de l'Évangile. Cet évènement tourne autour de la mort de Jésus sur la croix et de sa résurrection et de son ascension.
L’Évangile de Jésus-Christ est fondé sur de simples faits historiques essentiels. Ce sont des évènements qui ont eu lieu dans l’histoire humaine et qui sont attestés par de nombreux témoins fiables. Trois faits centraux concernant Jésus-Christ forment l’Évangile : Il est mort, Il a été enseveli, Il est ressuscité le troisième jour.
Les Écritures prophétiques de l’Ancien Testament en sont la première confirmation. Tout le Nouveau Testament souligne en permanence le fait que les Écritures prophétiques de l’Ancien Testament doivent s’accomplir – « afin que s’accomplisse » ce que les prophètes ont dit. Cela signifie que la première confirmation de la vérité de la résurrection est celle qui a été prédite dans les Écritures de l’Ancien Testament (Ésaie 53 : 10-11). Jésus Lui-même a clairement annoncé sa propre résurrection (Matthieu 16 : 21).
Nous sommes identifiés à Jésus-Christ :
Jésus-Christ s’est d’abord identifié à nous en devenant homme. Il a porté nos péchés et en a payé le prix par sa mort sur la croix, où Il est devenu le parfait Substitut du pécheur. À notre tour, nous nous identifions à Jésus par la foi dans son ensevelissement, sa résurrection et son ascension. Oui, nous les enfants de Dieu, nous sommes nés de nouveau, ressuscités spirituellement et assis à sa droite dans les lieux célestes (Éphésiens 2 : 4-6, 1 : 20). Notre acte d’identification avec Jésus est le baptême. « Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts. » (Colossiens 2 :12).
Ce que signifie la résurrection de Jésus pour nous :
La résurrection de Jésus est le sceau infaillible du don du pardon de nos péchés et du salut de Dieu au travers de son Fils Jésus-Christ. Oui, Jésus est ressuscité pour notre justification (Romains 4 : 25).
Dans Romains 4 :18-22, Paul explique comment la foi d’Abraham en la promesse de Dieu « lui a été imputée à justice ». Puis, il poursuit par une application pour nous en tant que croyants (Romains 4 : 23-24). Justification = Acquittement = afin que nous soyons déclarés justes = comme si nous n’avions jamais péché = parce que la Justice parfaite de Christ nous est imputée ou créditée à travers notre foi.
La résurrection de Christ est la garantie de notre résurrection :
Sa résurrection était une renaissance vers une nouvelle vie éternelle. La résurrection de Jésus est la garantie que nous, qui sommes unis à Lui par la foi, ressusciterons comme Lui, et nous aurons chacun notre corps glorifié, semblable au sien. Jésus Lui-même le résume : « Moi, je vis et vous aussi vous vivrez. » (Jean 14 :19). Sa vie est notre vie : nous partagerons sa résurrection parce que nous sommes unis à Lui.
La victoire sur tous les ennemis :
La Victoire de Jésus-Christ nous assure la victoire sur tous nos ennemis, en particulier sur la mort. L'Évangile nous donne la réponse et la solution à la question de la mort et c’est grâce à la résurrection de Christ. Nous devons savoir que la mort est déjà vaincue, mais pas encore détruite : mais entre-temps, Jésus a déjà ôté l’aiguillon de la mort.
« La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15 : 53-57).
Quatre dimensions de la croix
La Croix est l’emblème des chrétiens. Pourquoi la Croix du Christ est-elle si importante ? Elle est porteuse d’au moins quatre révélations fondamentales :
- Premièrement, elle correspond à une intention de Dieu, et ce n’est pas par hasard si le Fils de Dieu, Jésus-Christ, est mort sur la Croix.
Le médecin, Luc, auteur des Actes, cite dans la Bible, le discours de l’apôtre Pierre à la Pentecôte, qui s’est écrié : « Cet homme, Jésus de Nazareth, a été livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu. Vous l’avez crucifié et fait mourir par la main des impies » (Actes 2. 23).
La Croix est un glorieux sommet d’un plan du Dieu d’Amour qui a créé l’Univers et donné la vie.
Lorsque l’être humain créé et toute la Création sont tombés sous le péché et la désobéissance, alors Jésus était déjà prêt à se donner jusqu’à la mort de la Croix pour nous sauver de la fatalité du mal, de la mort, et de la destruction.
La Croix où Christ est mort démontre que la volonté de Dieu est d’avoir la communion avec les êtres humains, un contact vivant avec l’être humain, et ceci au plus grand prix. Dieu, avant même de créer, était résolu à assumer toutes les conséquences de sa Création.
- Deuxième dimension : La Croix de Christ met en évidence la révolte et la méchanceté de la Créature à l’égard de son Créateur.
La mise à mort injuste d’un seul homme vraiment Saint et Juste, sans péché, Jésus-Christ, a été le plus grand crime de l’Histoire, le plus totalement injuste.
La Croix révèle donc la dépravation et l’incapacité humaine radicale de se sauver par ses propres efforts. Vouloir se sauver par ses bonnes œuvres, c’est pour quelqu’un en train de se noyer, tirer sur ses cheveux pour se maintenir à la surface de l’eau. C’est impossible.
En dehors du Dieu de Jésus-Christ, l’histoire humaine est un échec. Cet échec est particulièrement évident aujourd’hui, à une époque où la criminalité et le terrorisme sont devenus une épidémie mondiale.
- Troisième dimension : La Croix a été le lieu de la manifestation de l’obéissance parfaite de Christ, l’homme parfait, obéissant jusqu’à la mort de la Croix.
Elle révèle ce que peut être un homme nouveau en Christ. Lorsque Christ entre dans une vie et que l’on s’abandonne à lui, il fait toutes choses nouvelles.
Voulons-nous de cette puissance qui transforme l’existence en vie véritable que l’on peut écrire en lettres majuscules ?
Quel contraste entre Jésus-Christ, dont le nom est Emmanuel, qui signifie Dieu avec nous, et les fondateurs des grandes religions humaines !
Jésus-Christ a pu dire : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6). Ses disciples, qui le connaissaient bien, disaient qu’il savait toutes choses, car il est Dieu venu à nous.
Jésus-Christ a dû lancer ce défi : « Qui est celui qui me convainc de péché ? » Mais personne n’a pu le relever et trouver quoi que ce soit de mauvais en lui. Pour Jésus-Christ, il y a toujours eu un accord parfait entre ce qu’il disait et ce qu’il faisait.
- Quatrième dimension de la Croix : Elle manifeste encore l’opposition infernale de Satan, le prince des ténèbres, contre celui qui est la lumière incarnée, Jésus-Christ.
La Croix a été alors le glorieux couronnement du combat victorieux du Prince de la vie qui ressuscita sur celui qui avait le pouvoir de la mort, et de ses démons.
Le mal est condamné à la défaite par la Croix du Christ et le diable est un ennemi vaincu. Jésus a dit : « Je suis venu pour détruire les œuvres du diable. » (1 Jean 3 : 8). Il a dit aussi : « Celui que le Fils de l’homme libère, celui-là est vraiment libre » (Jean 8 : 36).
Cette liberté, cette vie, cette lumière, et cette joie sont pour nous, si nous en voulons. Tout a été accompli sur la Croix pour notre bonheur. À nous de le croire et de nous en saisir pratiquement.
Un Dieu qui te voit, un moment qui va t’échapper, une éternité qui t’attend. Un Dieu que tu oublies, un moment que tu gaspilles, une éternité que tu risques si légèrement. » Jésus-Christ a dit : « Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ? (Matthieu 16 : 26).
Et dans cet ultime moment de vérité, vous serez perdu ou sauvé pour l’éternité, suivant le choix que vous aurez devant la Croix du Christ. Dieu n’a rien de meilleur à nous offrir que son propre Fils. Jésus-Christ nous dit maintenant : « Je me tiens à la porte de votre cœur et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3 : 20).
Le Christ vivant nous offre maintenant son Salut, son amitié et son aide. En voulons-nous ? En voulez-vous ? C’est à chacun de répondre en sachant toutefois que cette réponse a un poids d’éternité.
Le Salut en Jésus-Christ par le moyen de la foi (2)
Le Salut peut se comprendre par les deux réalités suivantes :
- Le besoin d'être sauvé, car le salaire du péché c'est la mort, et que le péché nous sépare de Dieu notre Créateur qui est la source de la vie
- La nécessité d'une vie nouvelle par le don gratuit de Dieu qui est la vie éternelle que nous recevons lorsque nous sommes réconciliés avec Dieu et que nous avons un libre accès auprès de Lui qui est la source de la vie.
Être perdu c'est être séparé de Dieu et être sauvé, c'est être réconcilié avec Dieu et avoir une relation vivante avec Lui. L'œuvre du Salut a été accomplie à la croix par le Seigneur Jésus-Christ et le moyen d'y accéder c'est la foi en Jésus. Si bien que nous pouvons dire que nous sommes sauvés par le parfait sacrifice du Christ à la croix, par le moyen de la foi.
Le salut comporte deux phases :
1) Le salut présent, reçu dès le moment où nous croyons en Jésus.
2) le salut à venir, c'est à dire son accomplissement définitif et irréversible, lors de la résurrection de ceux qui appartiennent au Seigneur Jésus-Christ, lors du Retour glorieux de Jésus. « Nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car c’est en espérance que nous sommes sauvés » (Romains 8 : 23, 24).
- Nous sommes sauvés dès à présent lorsque par la foi en Christ, nous sortons du royaume de Satan pour entrer dans le Royaume de Dieu, lorsque nous passons des ténèbres à la lumière de Dieu, lorsque nous passons de la mort à la vie. « Afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés" (Actes 26 : 18).
- Notre salut sera pleinement révélé lors du Retour du Seigneur Jésus-Christ, quand nos corps ressusciteront. « Nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8 : 22-23). « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps! » (1 Pierre 1 : 3-5).
L'œuvre de notre salut : Elle a été parfaitement accomplie dans les souffrances et la mort de Christ à la Croix et confirmée et proclamée par sa résurrection. Cette œuvre comprend notre rédemption, l'expiation de nos péchés et notre justification, le don de la vie éternelle.
Notre rédemption : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1 : 7).
L'expiation de nos péchés : « Dieu, par amour pour nous, a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 4 : 10). « C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire » (Romains 3. 25).
Notre justification : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3. 23-24)
Le don de la vie éternelle : Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. (1 Jean 5 : 13)
Jésus, le Sauveur unique : Nous avons bien compris, que le Seigneur Jésus-Christ, annoncé par les prophètes de l'Ancien Testament, nous est présenté dans le Nouveau Testament comme l'unique Sauveur. L’ange dit à Joseph: « Tu lui donneras le nom de Jésus (Yahvé sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». Il n’y a de salut en aucun autre » (Actes 4. 12), mais en Jésus seul. « Jésus est l’auteur d’un salut éternel » (Hébreux 5 .9)
Le Salut en Jésus-Christ par le moyen de la foi (1)
« Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1 : 18)
« Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens 2 : 13-15)
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2 : 8-9)
« Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle » (Tite 3 : 4-7)
A eux seul, ces passages suffisent à nous persuader de la valeur du sacrifice de Christ et de la gratuité du salut que Dieu accorde à quiconque croit en Jésus-Christ. La seule chose qui a de la valeur pour être sauvé, c'est la croix du Seigneur Jésus-Christ et le seul moyen pour recevoir le salut c'est la foi : « Parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi » (1 Pierre 1 : 9). Cependant, de nombreuses personnes se demandent en quoi consiste ce salut et comment le recevoir.
Nous savons par les Écritures que le salut concerne l'être tout entier, l'esprit, l'âme et aussi le corps. Il est fait mention de "la rédemption de notre corps" (Romains 8. 23). Donc notre corps participe aussi au salut. Le mot "salut" dans la Bible recouvre toutes les interventions de Dieu en faveur de ceux qui ont besoin d'être secourus. Il désigne à la fois l'auteur du salut et le salut lui-même.
Avant d'être une œuvre accomplie par Jésus-Christ, le salut est d'abord une personne : Jésus-Christ Lui-même. Jésus est le Salut de Dieu, dans le sens que c'est en Lui que toute l'œuvre de rédemption qui nous sauve est accomplie et qu'il n'y a de salut en aucun autre : "Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4 : 12). Lorsque nous parlons du Salut, nous comprenons l'Auteur de ce salut, Celui qui nous sauve, Christ et l'œuvre de notre salut, la croix de Christ. Le salut, la Personne même du Sauveur, comme dans l'œuvre qu'Il a pleinement accomplie à la croix, recouvre tout ce dont Dieu nous sauve, par Jésus-Christ.
Ce salut comporte d’ailleurs toutes les délivrances, aussi bien terrestres que spirituelles. Jésus a sauvé, Zachée de ses péchés, Marie de Magdala des démons qui la tourmentaient, la femme atteinte d'une perte de sang de sa maladie, Pierre de la noyade, Lazare de la mort, etc... Nous pouvons affirmer que l'élément principal du salut, c'est la réconciliation de l'être humain pécheur avec le seul Dieu trois fois Saint, c'est le pardon des péchés. C'est la raison essentielle du sacrifice du Seigneur Jésus-Christ à la croix, de sa résurrection et de son intercession pour nous auprès du Père.
Nous pouvons donc dire avec certitude que, par le moyen de la foi, nous sommes sauvés par le sacrifice du Seigneur Jésus-Christ, par sa vie offerte en sacrifice sur la croix, par son sang répandu. Le salut c'est la réponse de Dieu au besoin fondamental de l'être humain et cela par amour pour les perdus. « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 8). « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16)
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Irons nous tous au Paradis ?
Vous connaissez certainement cette fameuse chanson : « Nous irons tous au paradis » ? Elle fut fredonnée par beaucoup, en permettant à un grand nombre de ne plus s’inquiéter de leur avenir, de leur éternité.
Pensez-vous sincèrement que tous vont aller au paradis ? Pensez-vous y aller vous-même ?
Il serait insensé de penser qu’après la mort tout est terminé, et que l’on peut se séparer par un sinistre « adieu ».
La pensée de l’éternité existe dans le cœur de tous les êtres humains. Vous y avez déjà songé, mais vous n’avez pas toujours essayé de résoudre ce problème angoissant.
La Bible, qui est la Parole de Dieu, a fait ses preuves au travers des siècles, et nous éclaire aujourd’hui sur ce sujet : « Non, nous n’irons pas tous au paradis ! ».
Dans Luc 16. 19-31, le mauvais riche n’y est pas. Ses frères ne semblent pas en prendre le chemin. Le livre de l’Apocalypse déclare, au chapitre 21, verset 8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort ».
Ainsi, nous n’avons pas le droit de nous nourrir d’illusions, de déclarations insensées, glanées à droite ou à gauche et de chercher ce qui abonde dans notre sens. Il faut revenir à la source, à la vérité. La Bible parle de « Ceux qui ont l’amour de la vérité pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2. 10).
Pourquoi tous ne vont-ils pas au Paradis ? Dieu serait-Il injuste ? N’aimerait-Il plus les êtres humains ? Les places seraient-elles limitées ? Non ! Il est écrit que Dieu ne fait aucune différence entre les êtres humains et qu’Il est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Alors pourquoi ? La Bible déclare, dans Jérémie 5. 3 : « Ils refusent de se convertir ». Jésus dira aussi : « Si vous ne vous convertissez pas, vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu » (Matthieu 18. 3).
Bien sûr, ceux qui veulent persévérer dans la mauvaise direction s’amassent un trésor de colère pour le jour du juste jugement de Dieu. Ce que nous semons, il nous faut, tôt au tard, le moissonner.
Dans Ézéchiel 16. 49, nous apprenons que : « Sodome vivait dans une insouciante sécurité ». Paul déclare, dans Romains 1. 28 : « Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé ».
Quand la priorité n’est pas donnée à Dieu, le chemin de la facilité nous est largement ouvert, mais son issue, c’est la ruine éternelle. Dieu nous tient responsables de nos actes : « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra » (Ézéchiel 18. 20), dit Dieu. Nous ne sommes pas victimes des circonstances, ce serait une excuse trop facile. Nous sommes tous capables d’un choix, mais il s’agit de faire le bon et de confier sa vie à celui qui nous aime.
En Enfer, il n’y a pas de fêtes ni de rires. Le mauvais riche de la parabole l’expérimente maintenant. Mais alors, comment échapper à cette ruine, à la colère divine ? Comment sortir de notre ornière ? Que faut-il faire pour être sauvé ? Il faut tout d’abord vouloir être sauvé. Par amour, Dieu nous pressera, mais Il ne s’imposera pas. Il respecte notre liberté.
L’adversaire de nos âmes vole et égorge. Mais si un malheureux crie à Dieu, Il l’entend et le sauve de ses détresses. Il est dit : « Cherchez, demandez et frappez, et une réponse positive sera apportée » (Voir Matthieu 7. 7).
Demandez à Dieu de vous sauver aujourd’hui. Tournez-vous vers Lui et Il confirmera sa Parole à votre égard. Ensuite, il existe un chemin que vous devez emprunter, c’est celui de la repentance, car Paul déclare : « … J’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu… » (Actes 26. 20). « Dieu annonce à tous les hommes qu’ils aient à se repentir, parce qu’Il a fixé un jour où Il jugera le monde » (Actes 17. 30).
Soyez convaincu. Demandez-Lui pardon et changez de voie. Tournez-vous vers la Croix où Jésus-Christ fut mort pour vous : « Il a été blessé pour tes péchés, brisé pour tes iniquités, le châtiment qui te donne la paix est tombé sur Lui » (Ésaïe 53. 5).
Résolument, tournez-vous vers Lui, invoquez-Le et Il mettra en vous le témoignage de son pardon, de sa vie : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 3. 36), dit Jésus. À partir de maintenant, servez Dieu en vous laissant guider par sa Parole, car nous sommes sauvés pour servir le Dieu vivant et vrai. Cela affermira votre vie et vous permettra de gagner des âmes à Jésus-Christ et glorifiera Celui qui nous a aimés le premier. Acceptez Jésus comme votre Sauveur aujourd’hui !