La Gloire
Il n'y a pas dans la Parole de Dieu de thème plus grandiose que celui de la gloire. La gloire de Dieu, la gloire de Jésus, la gloire à venir en sont les titres les plus élevés.
1. La gloire de Dieu est le rayonnement, l'éclat de ses perfections. Elle est révélée dans la création : les cieux racontent la gloire de Dieu (Psaumes 19 : 1, 2). Elle l'est dans la création de l'homme, qui est l'image et la gloire de Dieu (1 Corinthiens 11 : 7). Elle brille dans l’œuvre de la rédemption : le croyant a été adopté pour Dieu par Jésus Christ à la louange de la gloire de sa grâce (Éphésiens 1 : 6).
2. La gloire de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a été vue sur cette terre. Dieu, en Jésus-Christ, s'est approché de l'être humain. Dieu, Celui dont la gloire était inaccessible, insoutenable aux jours de la loi du Sinaï, a « relui dans nos cœurs pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ » (2 Corinthiens 4 : 6).
Les gloires du Seigneur Jésus sont de nature diverse : essentielle, morale, officielle. Sa gloire essentielle est celle qu'il possède de toute éternité, la gloire qu'il avait auprès du Père avant que le monde fût (Jean 17 : 5). Sa gloire morale se dégage du fait qu'Il est Parfait, Saint. Sa gloire officielle bientôt remplira l'univers, quand, revêtu de l'autorité royale, Il viendra avec puissance et une grande gloire (Matthieu 24 : 30).
3. La gloire à venir est la gloire éternelle qui, dans le ciel, sera la part de l'Église, laquelle aura été recueillie auprès du Seigneur Jésus (2 Timothée 2 : 10). Le peuple d'Israël, sur la terre, sera aussi témoin avec les nations de sa gloire, la gloire du Messie enfin reconnu : la terre sera pleine de la connaissance de la gloire de l'Éternel, comme les eaux couvrent le fond de la mer (Habakuk 2 : 14). La magnificence glorieuse de sa majesté et de son royaume sera alors l'objet de l'hommage universel (Psaume 145 : 5, 11, 12).
Le Fils de Dieu abandonné à notre place
À la fin de sa vie, le roi David a rendu ce témoignage : “J'ai été jeune et je suis vieux, et je n'ai pas vu le juste abandonné” (Psaume 37. 25).
Mille ans plus tard, le Juste, le seul Juste qui ait vécu sur la terre, a été abandonné. Sur la croix, Jésus Christ a été abandonné par Dieu, parce qu'il s'était chargé de nos péchés. C'est pourtant son Fils, son Bien-aimé ; mais Dieu est Saint et ne peut voir le péché sans exercer son jugement. Il “n'a pas épargné son propre Fils, mais... l'a livré pour nous tous” (Romains 8. 32). Il a frappé, selon sa Justice, celui qu'il aimait tant et qui était “fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21). Le châtiment qui devait nous atteindre à cause de nos péchés est tombé sur Jésus Christ qui est Saint, sans péché. De midi à trois heures, le soleil a caché sa face, des ténèbres ont enveloppé le pays, et Jésus s'est écrié : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?” Près de la croix, avec insolence, ceux qui passaient par là hochaient la tête et insultaient celui qui payait leur rançon.
Et Dieu gardait le silence. Pourquoi ne délivrait-il pas le Juste et ne frappait-il pas les coupables ? Parce qu'il voulait sauver tous ceux qui reconnaîtraient la valeur du sacrifice parfait de Jésus Christ. Il fallait alors que Jésus prononce cette parole définitive : “C'est accompli” (tout est payé) (Jean 19. 30).
Ensuite, Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, ce qui témoigne de la perfection de son œuvre.
Celui qui croit et accepte sincèrement Jésus dans son cœur sera sauvé pour la vie éternelle et ne connaîtra jamais l'abandon de Dieu en enfer, car Jésus a déjà subi pour nous la colère de Dieu à cause de nos péchés.
Le Ciel et l'Enfer
LE CIEL :
Le Ciel, c'est le domaine, la demeure de Dieu (Matthieu 6 : 9). C'est un endroit où Dieu réside avec les anges et les saints, qui sont morts en Jésus-Christ.
Le Ciel est un endroit réel où toute personne qui s'est repentie de tous ses péchés, qui croit en Jésus de son vivant sur terre et qui a marché avec Lui de tout son cœur, étant né de nouveau par l'action du Saint-Esprit en lui, se dirige droit au Ciel après la mort, dans le domaine de Dieu pour l'éternité.
Jésus-Christ Lui-même déclare être venu du Ciel (Jean 3 : 13). L'apôtre Paul aussi parlait du Ciel comme étant un lieu paradisiaque, le domaine de Dieu (2 Corinthiens 12 : 2). Jésus déclare qu'Il s'en est allé au Ciel afin de nous y préparer une demeure éternelle (Jean 14 : 2).
C'EST QUOI LE CIEL ?
Le Ciel c'est la demeure de Dieu, c'est un endroit d’une beauté indescriptible où Dieu réside dans toute sa Gloire, c'est aussi l'endroit où vont ceux qui se sont repentis de leurs péchés, qui ont mis toute leur confiance en Jésus-Christ seul et qui ont marché fidèlement avec Lui.
OÙ EST LE CIEL ?
Le Ciel se trouve dans une autre dimension, une dimension céleste. Nous ne pouvons pas aller au Ciel à notre guise. Ce n'est uniquement après notre mort en Christ ou lors de son Retour pour les enfants de Dieu qui seront encore en vie sur la terre que nous pouvons accéder à cet endroit merveilleux qu'est le Paradis.
QUI EST AU CIEL ?
Au Ciel, il y a Dieu Lui-même, les anges, les créatures célestes, et tous les Saints de tous les temps, qui ont placé leur confiance en Dieu et en Jésus-Christ son Fils bien-aimé.
COMMENT EXPÉRIMENTER LE CIEL APRÈS NOTRE MORT ?
Après notre mort, nous pourrons expérimenter pleinement le Ciel. Pour cela, ayons la foi en Jésus-Christ, plaçons notre foi en Lui, croyons fermement en Lui, en sa Parole, marchons avec Lui tout au long de notre vie sur cette terre en obéissant à sa Parole et à ses commandements. La Bible nous promet que la destination finale des enfants de Dieu, c'est le ciel pour l'éternité. Jésus est l’unique Chemin vers le Ciel (Jean 14 : 6).
AURONS-NOUS UN ENDROIT BIEN À NOUS AU CIEL ?
Oui, bien entendu au Ciel nous aurons chacun pour notre part un endroit bien à nous, une habitation, une demeure, car Jésus-Christ déclare Lui-même dans Jean 14 : 2 qu’il y a plusieurs demeures au ciel, et que Lui-même va nous y préparer une place.
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L'ENFER :
Contrairement au Ciel, l'Enfer est un lieu de ténèbres où Dieu ne réside pas, c'est un lieu de souffrance, de tourmente, d'angoisse et de désolation pour l'éternité (Luc 13 : 28). L'Enfer est le domaine du diable, de Satan lui-même et de ses démons c'est-à-dire les anges déchus qui ont été rebelles à Dieu (Matthieu 25 : 41).
Tout comme le Ciel, l'Enfer est un lieu d'éternité, c'est-à-dire que personne ne peut en sortir, c’est pour toujours et à jamais (Matthieu 18 : 8). Toute personne ayant rejeté ou négligé Dieu et son Fils Jésus-Christ durant sa vie sur cette terre n'aura malheureusement pas accès au Ciel. Car sans la nouvelle naissance et la repentance, ils seront condamnés pour l'éternité en Enfer (Matthieu 25 : 41).
Jésus-Christ est venu dans ce monde, Il est mort et ressuscité afin que nous ne soyons pas perdus en Enfer loin de Dieu. C'est par la foi en Jésus-Christ que nous sommes sauvés de l'Enfer éternel et que nous avons la Vie éternelle.
C'EST QUOI L'ENFER ?
L'Enfer est un lieu réel de condamnation, un lieu de perdition et de souffrance éternelle loin de la face de Dieu. C'est aussi un lieu de jugement où Satan, ses démons et les âmes non-sauvées seront tourmentées éternellement. Ils y seront aussi consumés par le feu et les vers. Oui, c'est un lieu de condamnation où toutes les personnes qui ont rejeté ou négligé Dieu, son Fils Jésus-Christ et sa Parole devront se rendre éternellement après leur mort.
POURQUOI L'ENFER ?
Au départ, l'Enfer a été créé pour le diable et ses anges après leur rébellion, Dieu leur avait préparé un lieu « spécialement pour eux ». Aussi malheureusement après la chute d'Adam le monde s'est retrouvé sous la malédiction du péché qui nous sépare de Dieu, car la Bible dit que le salaire du péché et la mort. C'est à cause du péché que les gens vont en Enfer, le péché est l’aiguillon de la mort et la porte vers l’Enfer (1 Corinthiens 15 : 56).
QUI IRA EN ENFER ?
La Bible déclare que toute personne ayant rejeté ou négligé Dieu et son Fils Jésus-Christ, devra malheureusement aller en Enfer éternellement. Ceux et celles qui auront délibérément refusé de croire et de mettre sa Parole en pratique. La Bible parle des incrédules, des hypocrites, des idolâtres, des menteurs, des voleurs ….
COMMENT ÉVITER L'ENFER ?
C'est par la foi en Jésus-Christ que nous pouvons éviter le châtiment éternel loin de la face de Dieu. La Bible déclare que Jésus-Christ est venu mourir pour nous sur la croix et qu'il a pris notre péché, notre malédiction, afin de nous réconcilier avec Dieu. Quiconque place sa confiance en Jésus, Le reçoit comme Seigneur et Sauveur dans son cœur et marche sérieusement avec Lui, n'ira pas dans l'Enfer éternel après sa mort, mais il ira au Paradis éternel (Romains 6 : 23).
La part de l'être humain dans le Salut
1. « Repentez-vous » (Matthieu 3. 2 ; Actes 2. 38)
Le mot « métanoïa », traduit dans nos Bibles françaises par repentance signifie : changement d’avis de mentalité, d’attitude. Celui qui se repent examine son passé d’un œil critique ; il regrette ses fautes et décide de changer de conduite.
Avant la repentance, le « moi » est le centre de nos vies. La repentance est tout d’abord une rencontre avec Dieu. Placé en face de la sainteté divine, l’être humain découvre qu’il a péché en négligeant d’accorder à Dieu la place qui Lui revient.
A partir de là tout change de valeur : les « choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ » (Philippiens 3. 7).
L’histoire du fils prodigue est l’illustration biblique la plus suggestive de la repentance. Elle nous montre que chez un être humain qui se repent, la pensée, les sentiments et la volonté conjuguent leurs efforts pour amener un acte précis : le retour à Dieu. On peut dire que la repentance est la porte du salut.
2. « Convertissez-vous » (Actes 3. 19)
Le verbe « se convertir » (epistrephein) se trouve 40 fois dans le Nouveau Testament. Il signifie « se tourner vers », se convertir à Dieu, au Seigneur (Actes 9. 35 ; 11. 21 ; 15. 19 ; 1 Thessaloniciens 1. 9) : c’est, qu'après avoir reconnu son erreur et les dangers d’une situation fausse, s’engager par un mouvement de tout l’être dans une nouvelle situation, juste. C'est lorsqu'un être humain se détourne de son chemin et se tourne vers la volonté et vers le chemin de Dieu.
La conversion n’est pas le but essentiel de la vie du chrétien ; elle n’en est qu’une étape ; c’est le moment où celui-ci réalise l’unité de sa volonté avec celle de Dieu, qui veut que tous se repentent, croient en Jésus et se confie en Lui.
La conversion est le tournant décisif d’une vie, lent ou brusque, peu importe, mais il faut qu’il ait eu lieu car « on ne naît pas chrétien, on le devient ».
3. « Croyez ».
Les termes hébreux traduits par croire signifient : se reposer sur, s’attendre à, se fier et se confier. Le mot grec « pistis » (utilisé 235 fois dans le Nouveau Testament) désigne aussi cet élan de confiance qui porte les êtres humains à s’adresser à Dieu ou à son Fils, Jésus-Christ. Rencontrer Jésus-Christ, faire connaissance avec Lui, Lui faire confiance et L’aimer, Le recevoir et se donner à Lui, Le suivre, c’est-à-dire Lui obéir et Lui rester fidèle : voilà ce qu’est la foi.
C’est un engagement aussi total et définitif que celui qui lie un homme à une femme dans le mariage. La confiance est le centre de l’acte de foi.
Croire en Jésus, c’est se confier en sa Puissance, en sa Personne et en son témoignage. Paul illustre la foi par l’exemple d’Abraham, justifié par Dieu parce qu’il Lui fit confiance.
La foi produit une révolution, un renversement de pouvoir. Le moi est détrôné, Jésus devient Seigneur. Dieu règne par son Esprit. La foi est une communion personnelle avec le Dieu vivant et présent.
Loin d’être un simple acte intellectuel, c’est un demi-tour qui engage toute la vie. Le mot « pistis » dit la même chose que les mots « métanoïa » ou « epistrephein », il évoque ce même changement complet d’attitude envers Dieu, envers soi-même et la vie que fait naître en nous la rencontre de Jésus-Christ.
Malheureusement, dès le siècle présent, on appelle « foi » l’adhésion au credo proposé par l’Église. La perspective biblique, cependant, comme celle des Réformateurs, en fait une attitude nouvelle, personnelle et consciente vis-à-vis de Dieu ; croire, c’est se reposer, pour son salut, sur l’expiation accomplie par Christ sur la croix.
Repentance, conversion et foi sont donc trois termes de sens très voisin : ils expriment une seule et même réalité ; chacun en souligne un aspect : la repentance met l’accent sur la renonciation au passé et le changement de direction, la foi définit les relations nouvelles avec Dieu, la conversion embrasse le revirement total, visible et caché.
Il s’agit beaucoup moins d’expériences que d’une transformation de l’attitude intérieure devant la vie et vis-à-vis de Dieu.
Celui qui se repent, se convertit, croit et se fait baptiser veut dire par là qu’il se considère comme mort à son ancienne vie et ressuscité à une vie nouvelle.
Justifiés par Dieu en son Fils Jésus-Christ
Voici cinq questions importantes :
“Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ? (Romains 8. 31-35).
Si vous vous sentez un peu déprimé, relisez la fin du chapitre 8 de l’épître aux Romains. “Que dire de plus ?” déclare Paul, avant de détailler cinq questions importantes :
1- “Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ?” Puisque Dieu est en vous et travaille en vous, vous disposez d’assez d’énergie pour affronter les difficultés d’aujourd’hui. “Ce jour-là, vous comprendrez... que vous vivez en Moi et Moi en vous” (Jean 14. 20).
2- “Lui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui L'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas aussi tout avec Lui, par grâce ?” (v.32). Si Dieu nous a sauvés au prix de l’abandon de Son fils, pourquoi nous laisserait-Il ensuite nous débrouiller tout seuls sur le chemin de la vie ? Cela n’aurait aucun sens !
3- “Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est Celui qui justifie !” (v. 33). Seul un fou ou un orgueilleux oserait accuser ceux que Jésus a rachetés. En fait le seul à le faire c’est Satan, mais Dieu nous justifie par Sa grâce et Jésus, le vainqueur de Satan, se tient entre l’accusateur et le juge. Aucune chance de voir ces accusations aboutir !
4- “Qui les condamnera ?... Jésus intercède pour nous” (v. 34). Jésus ressuscité est assis à la droite du Père et constitue notre Avocat. Jésus n’a jamais perdu aucun de Ses procès, car Il s’est, une fois pour toutes, substitué à nos péchés et son sang nous purifie parfaitement. Ne craignons pas le verdict. Il est déjà tombé à la Croix et certainement pas en faveur de Satan.
5- “Qui nous séparera de l'amour de Christ ?” (v. 35). Absolument rien de ce que nous pourrions imaginer déclare Paul avec la plus grande assurance : “ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d'autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l'avenir, ni les forces d'en haut, ni celles d'en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l'amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur” (v. 38-39). Comment pourrions-nous continuer à nous sentir déprimé une fois que nous avons découvert cette vérité ?
JUSTIFIES PAR LA GRÂCE DE DIEU
Pour être justifiés, les disciples de Christ se confient dans la justice que Jésus leur offre et qui découle de son œuvre à la croix. Dans ce cas, c’est renoncer à se justifier soi-même, et accepter par la foi d’être revêtu de la Justice de Christ. Cette justice est basée non sur ce que nous faisons, mais sur ce que Jésus a fait pour nous. Cette justice est imméritée, c’est une grâce qui nous est accordée gratuitement. Elle nous conduit à l’humilité et à la transparence. Elle nous garde de juger les autres par rapport à ce qu’ils font ou ne font pas, mais elle nous conduit à les aimer en sachant ce que Jésus a fait pour eux, comme pour chacun de nous.
La promesse qui nous est faite concernant la pratique de cette justice de qualité supérieure, c’est que nous entrerons dans le Royaume des cieux. Ne nous imaginons pas qu’il soit uniquement question, ici, du Royaume dans lequel nous entrerons au moment de notre décès ; non, il est question d’entrer, de notre vivant, dans une qualité de vie supérieure basée sur une relation de paix avec Dieu.
La croix
Naturellement, c'est à la Croix que le Sang fut versé; et il semble que nous restions dans le même ordre de choses, car le Sang est en rapport avec la croix, comme la croix est en rapport avec le Sang. Cependant, dans la doctrine du Nouveau Testament, la croix a une signification qui lui est propre.
Nous lisons dans le passage tiré du chapitre 6 des Romains, auquel il y en aurait d'autres à ajouter, comme Colossiens 2 et plusieurs encore, que la Croix nous libère de la chair et de l'homme naturel.
La position à laquelle nous amène la croix est la suivante : ce n'est pas seulement la question de nos péchés qui a été résolue, c'est celle de notre « moi », de ce que nous sommes en nous-mêmes; nous avons été crucifiés avec Christ.
C'est ici que nous nous exposons, si nous n'y prenons garde, à toutes sortes de contradictions, car les faits semblent démentir la vérité affirmée par la Parole de Dieu. N'est-ce pas une expérience commune que cette succession continuelle de chutes, de faiblesses et de rechutes, alternant avec un repentir sincère, un besoin de pardon et de purification, où l'on semble piétiner sur place. Cela se répétant sans cesse, la vie n'est qu'une suite de chutes et de regrets, de péchés et de repentirs, d'égarements et d'humiliations, de jour en jour et de semaine en semaine.
Mais telle n'est pas la volonté du Seigneur. Et la raison secrète de cela, c'est très souvent que nous n'avons jamais reconnu cette vérité essentielle que, dans la Croix du Seigneur Jésus, tout ce que nous sommes par nature a été mis de côté, et que, ne l'ayant pas compris, nous n’avons pas accepté cette position avec tout ce qu'elle signifie, tout ce qu'elle implique.
Tout ce qu'elle signifie, c'est que, à partir du moment où nous l'avons accepté, ce n'est plus « nous » qui vivons. « Nous avons été crucifié avec Christ, dit l'apôtre, si nous vivons, ce n'est plus nous qui vivons, c'est Christ qui vit en nous » (Galates 2 :20).
Ce n'est maintenant plus à nous-mêmes à choisir notre propre chemin, à faire les choses à notre idée, à avoir notre propre volonté, nos désirs personnels, à établir le programme de notre vie, à dresser nos propres plans pour notre avenir. Non, plus rien ne viendra de nous-mêmes, ni dans le domaine de la volonté, ni dans celui de la pensée, ni dans celui du sentiment. Tout viendra désormais du Seigneur .
Quand nous en sommes arrivés à accepter cette position, à reconnaître que, lorsque Christ a été crucifié, nous avons été crucifiés avec Lui; que, lorsqu'il a été enseveli, nous avons été ensevelis avec Lui, pour ressusciter ensemble, avec Lui, nous recevons dans notre cœur le Saint-Esprit de Christ, qui a pour but et pour objet de gouverner notre vie, de diriger notre marche et de choisir notre chemin.
« Ce n'est plus nous. » « Si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5 . 4-15), et cela grâce à la puissance et à l'énergie de l'Esprit qui demeure en nous. C'est quelque chose de très absolu, qui touche à toutes les parties de notre être et qui accomplit son œuvre jusqu'au fond de nous-mêmes : voilà ce que signifie la Croix.
Cela ne veut pas dire que nous n'aurons plus jamais de défaillances; nous pourrons encore commettre des fautes, alors nous aurons toujours recours au Sang. Mais ce que nous avons eu à apprendre, et ce que tant d'autres ont encore à apprendre, c'est que la Croix a sa propre valeur, sa valeur particulière. La Croix ne nous purifie pas du péché; la Croix crucifie la chair.
Maintenant, il se peut que nous ayons une connaissance étendue au sujet de la doctrine du Sang, que nous parlions beaucoup du Sang, tout en comprenant très mal ce qu'est la Croix. Nous pouvons dire sur le Sang beaucoup de choses très justes, tandis que notre chair se manifestera d'une façon très évidente.
La chose fondamentale et indispensable, c'est la Croix : « Notre vieil homme a été crucifié avec Christ » (Romains 6 :6).
Comprenons-nous la différence ? A quoi cela nous servira-t-il d'opposer le Sang au Diable, si notre chair n'a pas été mise de côté par la Croix ?
La Croix résout donc le problème de l'être humain, comme le Sang résout celui du péché.
Sans Jésus dans leur vie, les êtres humains sont perdus
Le prophète Ésaïe a écrit : « Nous étions tous errants comme des brebis. Chacun suivait sa propre voie ; et l'Éternel a fait retomber sur lui (Jésus) l'iniquité de nous tous. Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53. 7, 6).
Ce passage prophétique parle en images de Jésus-Christ le bon berger qui quitterait le Ciel pour nous chercher, nous qui étions perdus. Oui, Jésus a accepté de venir dans ce monde et de souffrir sur la croix volontairement pour tout être humain. C'était notre seul espoir, car selon la Bible, tout être humain est pécheur et condamné ! Jésus-Christ, qui a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péché, pouvait souffrir pour nous, mourant pour nos péchés, parce qu'Il était innocent. Il fallait un homme innocent, sans péché, pour que Dieu accepte son sacrifice pour nous, des coupables. Lui seul pouvait satisfaire à la justice divine.
Un homme qui meurt sans confesser sa foi en Christ, et qui ne devient pas un vrai disciple du Christ, n'échappera pas au châtiment éternel en Enfer ! Jésus-Christ a dit : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père » (Jean 10. 11, 17, 18). Oui, Jésus-Christ nous aime. Il s'est donné pour tous et il voudrait nous sauver tous, mais pour cela, nous devons permettre qu'il nous aide à vaincre le péché et les habitudes mauvaises (Jean 8. 30-36).
Jésus-Christ a vaincu le péché et même la mort selon les prophéties et il peut nous rendre "plus que vainqueur" selon Romains 8. La Bible déclare qu'il est mort pour nos péchés selon les prophéties et qu’il est ressuscité le troisième jour pour notre justification selon les prophéties, rendant notre réconciliation avec Dieu le Père possible.
Oui, Dieu a prouvé son amour envers nous en envoyant son Fils. « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Mais, il est indispensable de comprendre qu'il est notre seul espoir. Il a dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14. 6).
Dieu nous aime et il veut prendre soin de nous personnellement. Il veut nous sauver et nous aider à grandir spirituellement. Mais, c'est seulement celui qui confesse et suis son Fils qui sera aidé et sauvé.
Voici ce que Jésus-Christ a dit dans Matthieu 10. 32, 33 : "C'est pourquoi, toute personne qui se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour elle devant mon Père céleste ; mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père céleste. Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre! Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée, car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, et l'on aura pour ennemis les membres de sa famille. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera".
Dans Jean 5. 21-29 le Seigneur a dit : "Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l'auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. Ne vous étonnez pas de cela ; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. "
Jésus-Christ est la seule personne capable de nous délivrer du pouvoir du mal, de nous aider à faire le bien selon ses commandements, et de nous donner la vie éternelle. Dans Hébreux 7. 25 nous lisons que Jésus-Christ "peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur."
L'apôtre Pierre a écrit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5. 7)
Un message du seul vrai Dieu qui nous aime
"Celui qui croit en Jésus n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu". (Jean 3. 18)
L’Évangile, c'est cela : une Bonne Nouvelle. Jésus n'est pas venu pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui (Jean 12 : 47). "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui, ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3 : 16).
Il est parfaitement vrai que nos péchés méritent la Colère de Dieu, car Dieu est Saint et il hait le péché. Mais Dieu veut nous en délivrer parce qu'Il aime le pécheur, sa créature égarée et souffrante. C'est la bonté de Dieu qui pousse l'être humain à la repentance. Il montre à l'être humain son état de pécheur pour qu'il accepte le remède, le seul remède, que l'Amour de Dieu a préparé. Ce n'est pas nous d'abord qui avons aimé Dieu, c'est Dieu qui, par Amour, a envoyé son Fils Jésus-Christ pour que nos péchés soient expiés grâce à son sacrifice sur la croix. Mais maintenant, refuser l'Amour divin, traiter Dieu de menteur en niant que Jésus Christ, son Fils, soit venu pour nous sauver, n'est-ce-pas s'exclure de la Grâce de Dieu ? Mépriser la bonté de Dieu, c'est attirer sur soi son juste jugement.
Dieu nous appelle parce qu'il nous aime. Il nous dit qu'Il ne nous tiendra pas pour coupables de nos mauvaises actions si nous croyons à l'Évangile et si nous mettons notre confiance en Jésus, car Jésus a expié parfaitement tous nos péchés à la croix par son sacrifice. Ou bien, voulons-nous être de ceux à qui Dieu sera obligé de dire : "Selon ta dureté et ton coeur sans repentance, tu amasses pour toi même la colère, dans le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres" (Romains 2 : 5).
Ainsi tous ceux qui n'auront pas cru et accepté le Salut que Dieu nous offre en Jésus, subiront pour toujours la terrible colère de Dieu contre leurs péchés. Mais quiconque accepte de recevoir le Salut par la foi en Jésus-Christ est sauvé pour toujours et après la mort d'ici-bas, il ira au Paradis dans le vrai bonheur éternelle pour y demeurer auprès de son Sauveur Jésus-Christ.
Comprendre le Don de Dieu sur la croix
L'apôtre Paul a écrit à des disciples de Jésus : "Cet Esprit saint, Dieu l'a répandu avec abondance sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur pour que, déclarés justes par sa grâce, nous devenions héritiers de la vie éternelle que nous espérons" (Tite 3. 6-7).
Comment comprendre et donc accepter comme plausible et juste, que Dieu ait laissé mourir Son Fils sur une croix ? Comment expliquer que pour ôter le péché du monde, il faut en être victime ? Comment concevoir que pour vivre, il faut mourir ? Comment juger juste une justification par l’exécution d’un innocent ? Pour les nons croyants, tout cela n’a pas de sens ; tout cela est un non-sens ! Mais Paul explique l’inexplicable et dénoue le paradoxe : “C’est une folie pour ceux qui périssent !” Les détracteurs de la croix meurent parce qu’ils ne veulent pas discerner l’Amour infini manifesté au travers d’une faiblesse consentie par Dieu. Il y a de la dynamite dans l’action de Dieu qui ainsi renverse tout raisonnement raisonnable d’un être humain qui ne peut raisonner juste. La Croix fait voler en éclats la sagesse et les orgueils humains. Il ne faut pas chercher une logique dans le comportement de Dieu qui sauve ceux qui ne le méritent pas, qui veut se réconcilier avec ceux qui s’éloignent de Lui, qui veut offrir le meilleur à ceux qui refusent Son existence. Dieu est Amour, et il n’y a aucune équation intellectuelle qui puisse comprendre ce que l’Amour de Dieu est capable de faire. Par amour de l’autre, de la patrie, ou d’une cause, il arrive que certaines personnes se sacrifient totalement. Mais Dieu seul peut accomplir des merveilles au delà de ce que nous pouvons imaginer ou penser. AMEN !!!
Voici deux questions très importantes que chacun de nous devons nous poser : "Est-ce que je sais qui je suis en Christ ?" et "Est-ce que je marche dans la justice ?" Trop de gens n'arrivent pas à répondre correctement à ces questions et cela les empêche de vivre dans la liberté et la paix que Dieu a prévues pour eux.
Au moment où nous recevons Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur, la Bible dit que Dieu enlève notre péché et nous revêt de Sa justice. C'est un don, et nous n'avons pas besoin de le mériter. En revanche, nous devons nous en emparer pour en bénéficier, et à chaque fois que nous le faisons, nous recevons Sa paix. Lorsque nous savons réellement qui nous sommes en Christ, les obstacles du monde n'ont plus d'importance.
Lorsque nous savons que Jésus-Christ nous aime et qu'Il est mort pour nous et ressuscité, nous nous levons simplement chaque jour et faisons de notre mieux pour aimer Dieu. Lorsque nous savons qui nous sommes en Christ, nous pouvons marcher dans la justice qu'Il a acquise pour nous et nous en revêtir. Plus nous expérimenterons Son amour pour nous, plus notre réponse naturelle sera de vivre pour Lui avec tout ce que nous avons.
Seigneur, nous voulons être constamment conscients de qui nous sommes en Toi. Aide-nous à nous souvenir de tout ce que tu as fait pour nous afin que nous puissions quotidiennement revêtir Sa justice. Amen
Le Salut et l'espérance céleste
La Bible nous dit que Dieu voyait que tous ont péché et méritaient de finir en Enfer, alors Dieu entreprit son plan éternel du Salut, prévu depuis l'éternité, pour nous sauver. Dieu est venu sur terre en la personne de son Fils Jésus-Christ pour mourir pour nous sur la croix. C'est-à-dire que Jésus-Christ a accepté de subir pour nous le châtiment que nous méritions à cause de nos péchés. C'est comme si nous étions endettés et Jésus a pris la décision de venir solder notre dette.
Pour quelle raison ? Par grâce, c'est-à-dire que Dieu nous donne gratuitement ce que nous ne méritons pas (le pardon) et Il nous enlève que ce nous méritons (la condamnation). Cela montre tout son parfait Amour pour nous.
Ainsi, celui qui veut du seul vrai Dieu notre Créateur a besoin du seul Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, pour que ses péchés qui le séparent du seul Dieu trois fois Saint soient ôtés. Et c'est exactement le Salut qu'offre son Fils Jésus-Christ : Il est venu pour nous sauver de nos péchés, de l'Enfer éternel, et nous donner le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
Celui qui croit par la foi dans le parfait Salut que Dieu a parfaitement accompli par son Fils Jésus-Christ a, dès sa conversion, l'assurance d'aller vivre dans le Paradis auprès du Père pour l'éternité.
Voici la véritable foi en Dieu en Jésus, qui nous sauve :
- Croire que Dieu est le maître absolu sur notre vie.
- Croire qu'à cause de nos péchés, nous ne sommes pas digne d'être dans la présence du seul Dieu trois fois Saint.
- Croire que Jésus a enlevé nos péchés par sa mort sur la croix et est ressuscité pour notre justification.
- Croire que Jésus peut transformer entièrement notre vie par sa résurrection.
- Croire que nous pouvons Le servir le restant de nos jours et même après notre mort
Par le moyen de notre foi en Jésus, Dieu nous accorde la grâce de croire tout cela et de le mettre réellement en pratique. C'est ainsi que nous pouvons avoir l'espérance de vivre pour l'éternité au Paradis après la mort de notre corps humain. Amen !
Nés de nouveau, « régénérés selon la grande miséricorde du Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ » (1 Pierre 1. 3), après avoir été « élus selon la pré-connaissance de Dieu le Père » (1 Pierre 1. 2), nous avons reçu une vie entièrement nouvelle. Elle est à vivre pendant le temps de notre séjour ici-bas, dans un monde auquel nous n’appartenons pas. Cette vie est la vie même de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts. « Dieu nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux » (1 Pierre 1. 3-4).
Cette espérance est vivante comme l’est la Parole de Dieu par laquelle nous avons été régénérés (1 Pierre 1. 23). Elle participe de la victoire sur la mort, attestée par la résurrection de Jésus-Christ. C’est là son fondement indestructible. L’espérance chrétienne demeure dans l’âme du croyant : c'est la vie éternelle déjà possédée.
Il en est ainsi parce que l’objet de cette espérance, par delà l’héritage, est Jésus-Christ Lui-même. « Le Christ Jésus, notre espérance » (1 Timothée 1. 2). L’espérance céleste est vivante parce que Christ vit et que nous jouirons de l’héritage conservé dans les cieux parce que Christ ressuscité d’entre les morts le détient dans le Ciel et y introduira tous les enfants de Dieu, tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui. « Parce que je vis, vous aussi vous vivrez » (Jean 14. 19), cela est vrai dès maintenant et pour l’éternité.