La large portée du Salut en Jésus-Christ (2)
Le Salut
« Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 16 : 30). Question fondamentale pour l’être humain qui comprend soudain qu’il est perdu et qu'il mérite la condamnation et la mort éternelle en Enfer. « Être sauvé », résume bien souvent tout ce dont une âme humaine a besoin et, Dieu en soit béni, c'est tout ce que l’Évangile vient Lui offrir. Le Salut a une portée très large ; il implique tout à la fois le pardon, la justification, la rédemption, la réconciliation... C’est pour cela que la Parole de Dieu parle d’un « si grand salut » (Hébreux 2 : 3). Cette expression réunit les différentes interventions de Dieu en faveur de l’être humain.
La sanctification
La sainteté est un attribut essentiel de Dieu. Elle caractérise aussi les enfants de Dieu puisque nous sommes désignés comme les « sanctifiés dans le Christ Jésus » (1 Corinthiens 1 : 2). Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, la sanctification signifie dans son sens initial : séparation, mise à part pour Dieu. La sanctification est une action achevé et une progression quotidien. Elle a lieu une fois pour toute et elle est complète (Hébreux 10 : 10) : Elle implique d’abord une mise à part pour Dieu. De la même manière qu’on est justifié en Christ par la foi, on est aussi sanctifié, libéré de la loi du péché et de la mort. « Sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur » (Hébreux 12 : 14).
La nouvelle naissance
« Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3 : 7). Le Seigneur Jésus-Christ Lui-même a présenté cette indispensable « nouvelle naissance » tout au début de son enseignement. Elle n’est pas une œuvre extérieure au croyant comme la justification, mais une opération intérieure, impérative au début de la vie chrétienne. « Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 2 : 23-25). Si la nouvelle naissance est indispensable pour voir le Royaume de Dieu, elle l’est encore davantage pour y entrer. L’être humain naturel ne peut absolument rien faire pour naître de nouveau de par lui-même. C’est à travers l'oeuvre du Saint-Esprit qu'un être humain naît de nouveau.
La vivification (la nouvelle naissance) :
Le péché nous a plongés dans la mort spirituelle. Pour que notre vie puisse être unie Dieu, il nous faut être vivifiés (« vivifier » signifie « faire vivre »). Cet état de mort spirituelle causée par le péché est à la base de cette déclaration : « il n’y a point de juste, pas mème un seul... personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu... Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 10-11, 23). Il ne s’agit pas seulement d’absence d’actes justes, mais d’une complète incapacité spirituelle. À cette incapacité, s’ajoute encore une absence de désir : il n’y a personne qui désire comprendre ou rechercher Dieu. Dès que nous prenons conscience de ces faits solennels, nous réalisons que notre unique espérance se trouve en Dieu seul. Dans sa miséricorde, Dieu seul peut prendre l’initiative de nous relever, et c’est ce qu’Il fait. Et comment le fait-t-Il ? Par une réforme, par l’éducation, par la morale ? Rien de tout cela, car les êtres humains pécheurs sont totalement morts spirituellement. Rien ne peut être amélioré avant qu’il ne nous ait donné la vie. Alors, c'est Dieu qui nous fait naître de nouveau à travers le Saint-Esprit qui vient demeurer en nous et qui nous scelle éternellement de son sceau. Notre esprit qui était dans un état de mort spirituelle est alors passé à la Vie en une fraction de seconde. C’est cela la vivification, la nouvelle naissance, et Dieu seul peut la produire en nous.
Le don du Saint Esprit :
Sans force, sans aucune énergie pour faire le bien… tel est l’état où le péché a fait tomber l’être humain. Non seulement l'être humain est devenu esclave du péché, ce qui nécessite la rédemption, mais il est réduit à un état d’impuissance, ne pouvant ni plaire à Dieu ni le servir.
Pour compenser cette absence de force, nous devons posséder en nous le Saint-Esprit, qui est Dieu Lui-même venant habiter en nous. Le Saint-Esprit nous est indispensable, tant pour nous délivrer de notre paralysie interne produite par le péché, que pour nous permettre de servir le Seigneur Dieu. Désormais, nous appartenons à Dieu "qui nous a arrachés du pouvoir des ténébres et et nous a transportés dans son admirable lumière" (1 Pierre 2 : 9). Oui, Dieu a envoyé pour cela son Saint-Esprit afin qu’Il habite éternellement en nous.
La nouvelle Création :
« Selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre » (2 Pierre 3 : 13). Espérance suprême de tous les rachetés, la nouvelle création est le point ultime auquel l’Évangile nous conduit. Dieu introduit la nouvelle création parce qu’elle répond à sa propre nature. Nous avions besoin d’être pardonnés, justifiés, restaurés par rapport à toutes les ravages causés par le péché. Nous savons que Jésus-Christ revient bientôt nous prendre avec Lui. Ce merveilleux Événement se trouve dans le plan de Dieu pour satisfaire son cœur.
Que ces quelques lignes puissent nous aider à croître dans la connaissance du salut et de son Auteur. Ainsi nos cœurs seront toujours davantage portés aux actions de grâce et à la louange envers notre Dieu.
La large portée du Salut en Jésus-Christ (1)
« Un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur Jésus, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu. Dieu appuyait leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint Esprit distribués selon sa volonté » (Hébreux 2 : 3-4).
Le Salut en Jésus-Christ a une portée très large. Il comprend toutes les bénédictions qu’apporte l’Évangile. Non seulement le pardon des péchés, mais également tous les conseils d’amour du seul vrai Dieu pour ses enfants et pour la gloire du Seigneur Jésus-Christ.
En approfondissant une à une ces bénédictions, l’étude détaillée des aspects de ce si grand Salut nous réjouira et nous conduira à une louange renouvelée.
Lorsque nous contemplons les dégâts causés par le péché, nous voyons alors la plénitude de la réponse divine apportée par l’Évangile. Le péché a provoqué :
- la culpabilité qui demande le pardon
- la condamnation qui appelle la justification
- l’esclavage qui nous fait désirer la rédemption
- l’éloignement et l’inimitié quant à Dieu qui rendent nécessaire la réconciliation
- les dangers de toutes sortes qui requièrent le salut
- la profanation et la souillure pour lesquelles il nous faut la sanctification
- la corruption qui a affecté les ressorts les plus profonds de notre nature et nécessite la nouvelle naissance
- la mort spirituelle qui nécessite la vivification (la nouvelle naissance) pour que notre vie puisse être pour Dieu
- une absence de force qui doit être compensée par une puissance divine que nous recevons de Dieu par le don du Saint-Esprit qui habite en nous
Le pardon :
Quelle joie et quel bonheur d’être pardonné ! (Psaumes 32 : 1-2 ; Romains 4 : 7-8). Même un enfant éprouve cela très jeune lorsque sa conscience s’éveille. De même, le besoin du pardon de Dieu, résultant du sentiment de culpabilité devant Lui, est souvent le premier signe que le Saint-Esprit a commencé d’agir en quelqu’un.
Le parfait pardon de Dieu se fonde sur la parfaite Justice divine. Jésus-Christ a porté tous nos péchés sur Lui à la croix (1 Pierre 2 : 24a), Il a été abandonné par Dieu son Père (Matthieu 27 : 46), qui ne peut pas voir le péché sans le punir (Habacuc 1 : 13), et Jésus en a subi l'horrible châtiment jusqu'à sa mort. Aussi Dieu est maintenant Juste en recevant comme pardonnés ceux qui viennent à Lui par la foi en son Fils Jésus-Christ. Sa parfaite Justice est satisfaite à propos de leurs péchés.
La justification :
Dans sa Grâce immense, Dieu nous pardonne ; et même plus encore, Il nous justifie. Être justifié, c’est être dégagé de toute accusation qui pourrait être portée contre nous. Être condamné, c’est le contraire ; de même qu’être coupable est opposé à être pardonné. La justification libère donc le croyant de toute accusation et de toute sentence que devrait prononcer contre lui le tribunal divin. Mais ce n’est pas tout : la justification n’a pas seulement le caractère négatif d’être libéré de la condamnation. Mais elle enrichit le croyant de la divine et parfaite Justice de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur : Oui, nous les enfants de Dieu, nous sommes revêtus de la parfaite Justice du Jésus-Christ.
La Rédemption :
Si l’Évangile proclame le pardon et la justification, il révèle aussi Dieu comme étant le Rédempteur. Dieu veut sauver et libérer les êtres humains de toutes les formes d’esclavage dans lesquelles ils se débattent. La liste en est bien triste : passions qui les gouvernent, craintes diverses, obligations religieuses ou mondaines, et par-dessus tout, soumission à la puissance du diable... Alors que tous les êtres humains ont péché, Oh, combien chaque être humain pécheur a besoin d’être libéré de toute ces esclavages causés par le péché ! Avec la Justification, nous avons trouvé la notion de tribunal divin. Avec la Rédemption, nous voyons apparaître celle de l’esclavage de l’être humain. Des forces adverses l’assujettissent et lui font perdre ce à quoi Dieu le destinait. Être racheté, c’est être sauvé, être libéré d’un triste état duquel on ne peut sortir par soi-même. Jésus-Christ le Rédempteur, qui nous a rachetés, est Celui qui nous délivre parfaitement et qui nous permet de jouir pleinement des bénédictions divines.
La Réconciliation :
Un enfant a-t-il pris la fuite ? Il est coupable, il a besoin de pardon. Éloigné du foyer paternel, est-il tombé en de mauvaises compagnies ? Il doit en être délivré, racheté. Sous ces tristes influences, a-t-il pris en dégoût la maison paternelle ? Il a besoin d'être réconcilié. De la même manière, si le pardon et la justification nous sont nécessaires à cause de notre culpabilité ainsi que la rédemption à cause de notre asservissement au péché, la réconciliation nous est indispensable parce que, à cause de nos péchés, nous étions devenus ennemis de Dieu. Le péché nous avait éloignés du seul vrai Dieu trois fois Saint et nous étions dans une complète indifférence à son égard, ou même en opposition ouverte. La réconciliation répond à ce triste état en nous ramenant dans la présence de Dieu, goûtant une paix parfaite et jouissant de son parfait Amour illimité. La réconciliation est une des bénédictions les plus positives de l’Évangile.
À SUIVRE...
La source de l’amour
"Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux" (Jean 17. 26).
Chacun d’entre nous a le besoin fondamental d’être aimé. Nous sommes tous à la recherche de l’amour. Pourtant, notre plus grand problème est le fait que nous ne savons pas aimer de la manière dont nous désirons l’être. L’amour que nous désirons accorder à notre prochain est un amour conditionnel qui recherche à répondre à nos désirs, à nos aspirations. Par contre, nous désirons être aimés d’une manière inconditionnelle et parfaite.
Dans le monde qui nous entoure, l’amour occupe toutes les tribunes. De nombreux livres et films ont été réalisés à ce sujet. Tous recherchent le grand amour. Chacun à sa propre définition de ce qu’est l’amour. Malheureusement, plusieurs en ont une fausse conception. Une définition modelée à l’image d’une liste d’épicerie remplie de qualité telle que l’apparence physique, condition sociale et intérêts partagés. Cela démontre que ce que l’on nomme l’amour est davantage un désir égocentrique et conditionnel. On aime ceux qui nous aiment, on aime à la condition que nos besoins soient comblés. On aime au mérite, en fonction de ce dont nous pouvons en tirer profit.
L’amour que le monde nous offre est loin d’être de l’amour véritable. Il laisse un vide et ne comble pas nos besoins. Lorsque nous recherchons l’amour du monde, plusieurs ne se sentent pas aimer et à première vue ils ont raison, mais cela est sans compter sur l’Amour de Dieu qui Lui, est véritable et inconditionnel. En fait, la Bible nous dit que la source de l’Amour est en Dieu. L’Amour de Dieu remplit véritablement notre besoin d’être, il va au-delà de nos espérances.
"Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu" (Jacques 4. 4). Jacques a écrit que l’amour du monde est inimitié contre Dieu. En fait, l’amour du monde est également notre ennemi et représente un véritable danger pour chacun d’entre nous. L’amour du monde est trop souvent ce qui brise des vies. Un jour, nous aimons une personne et le lendemain, elle devient à nos yeux la pire personne. Nous sommes souvent dans des relations amour/haine. Le grand nombre de couple qui se sépare et se déchire devant un juge pour obtenir vengeance en est un parfait exemple. Un jour nous offrons un bouquet de roses et peu de temps après nous n’offrons plus que des épines. On affirme s’aimer, que nous sommes les meilleurs amis du monde, et puis, pour un malentendu ont devient des ennemis irréconciliables. Est-ce normal que nous passions de l’amour à la haine si facilement ?
Le véritable amour prend sa source en Dieu. Il nous faut comprendre que Dieu est Esprit et nous, nous sommes nés dans la chair. La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit de Dieu. (Galates 5. 17). Dieu sachant cela a pourvu par amour à tout le nécessaire pour nous réconcilier avec Lui.
Dans un premier temps, il nous faut comprendre que l’amour du monde est en totale opposition avec ce que Dieu nous offre comme amour. Le monde est charnel et ses désirs sont égoïstes. Dieu, pour sa part, désire notre bien-être et Il n’a pas une identité changeante. Aimer comme le monde, selon la chair est source de conflits, de disputes, de méchanceté pour se satisfaire. Par nos propres forces, l’amour n’y trouve pas sa place.
"Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses" (Galates 5. 22-23).
L’amour n’est accessible uniquement que par notre relation avec Dieu, c’est en Lui que nous pouvons réellement être aimés et être en mesure d’aimer. Paul affirme que le premier élément qui compose le fruit de l’Esprit est l’amour (Galates 5. 22). Et cela, tout simplement parce que Dieu est Amour. Avec Dieu, nous apprenons à aimer en suivant ses voies.
L’amour est ce qui fait agir, Dieu agit pour notre bien. L’Évangile en est la plus grande démonstration d’amour. Pour Dieu, aimer c’est de pourvoir aux besoins du monde en offrant l’espérance.
Deux versets de la Parole nous démontrent cette réalité :
- Jean 3. 16 nous dit que Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Ce verset démontre que Dieu connait notre misère et notre besoin de salut. Il pourvoit à la solution par amour pour nous en donnant son propre Fils…
Dans notre cas, nous étions séparés de Lui, Dieu a par amour pour nous donné Jésus son unique Fils. Il a vu nos besoins, il a pourvu à la solution. Il a pris les moyens, Il en a payé le prix sans nous demander de le rembourser. L’Amour de Dieu est inconditionnel. Son amour est offert sans condition. Nous n’avons tout simplement qu’à accepter son don gratuit. Et pourtant… plusieurs le rejettent, mais Dieu continue à l’offrir. Certains ont besoin d’entendre le message plusieurs fois avant d’accepter l’Amour de Dieu. D’autres refuseront son Amour et le rejetteront. Ce sera leur propre choix…
L’Amour de Dieu n’est pas d'une bonté excessive. Son Amour accomplit sa Justice. Il y a un prix à payer. Le salaire du péché c’est la mort. Jésus a tout accompli à la croix. Il a pris sur Lui le châtiment que nous méritons, et Lui Jésus le Juste a connu la mort pour nous, pour que nous puissions obtenir la Vie Éternelle.
Dans Romains 5, 8, nous voyons que Dieu n’a pas attendu que nous soyons justes, il est dit que "Dieu a prouvé son Amour envers nous lorsque nous étions encore pécheur". C’est lui qui nous aimé le premier, il s’est révélé à nous, nous déclarant justes à ses yeux au moyen du sacrifice de Jésus qui a pris sur Lui le châtiment que nous devrions subir. Personne ne peut dire qu’il est trop pécheur pour recevoir l’Amour de Dieu. Son amour ne s’attribue pas au mérite. Non ! Personne ne mérite l'Amour de Dieu, car cela est d’une valeur inestimable, mais Dieu a désiré nous l’offrir par le moyen de Jésus.
L’origine de l’amour véritable est en Dieu le Père. Jésus est Celui qui nous l’a fait connaître en nous aimant de la même manière. Il a dit dans Jean 15. 9 : « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ».
Les Écritures démontrent l’ampleur de l’Amour de Jésus lorsque nous lisons « vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8. 9). Il est dit que Jésus a délaissé la gloire céleste en s’appauvrissant à notre niveau pour venir mourir sur la croix. Il a lui-même affirmé à ce propos : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15. 13). Qui d’entre nous peut affirmer avoir fait une telle chose, d’avoir renoncé à une si grande richesse une si grande gloire afin de prendre place sur une croix ? Seul Jésus était en mesure de faire cela. Et il l’a fait par amour pour nous, ceux qu’il nomme ses amis !
"Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour" (Jean 15. 9).
C’est pourquoi il ajoute après avoir dit nous avoir aimés comme le Père de « Demeurez dans mon amour » (Jean 15. 9). Par cette exhortation, Jésus souligne l’importance de saisir cette grande bénédiction. De vivre dans son amour qui libère de tous les jougs. Se savoir aimer de la sorte nous procure un sentiment unique de bien-être et de joie.
Demeurer dans son Amour signifie également de suivre les traces de Jésus dans la manière d’aimer. De ne plus rechercher nos propres intérêts, mais d’avoir cet amour contagieux qui prend sa source dans l’amour de Dieu le Père. Nous retrouvons cette pensée d’un amour contagieux dans la prière sacerdotale que l’on retrouve dans Jean 17, Jésus exprime avoir fait connaître le nom du Père afin que son amour soit en nous.
Contrairement à l’amour du monde qui ne demande qu’à recevoir et demeure toujours conditionnel. L’amour de Dieu se veut contagieux. Celui qui reçoit l’Amour divin ne peut en être accapareur et égoïste. Cet Amour est si grand qu’il est obligatoirement partageable sans même penser à en être jaloux. L’élément important lorsque l’on parle de l’Amour de Dieu est l’intimité unique, cette communion qui dépasse les barrières physiques et qui fait en sorte que Christ vit par elle en nous.
Dieu nous a offert le seul Sauveur du monde
Pour s'être révolté contre Dieu et avoir refusé de se soumettre à Son autorité, les êtres humains sont perdus dans leurs péchés. Il leur est impossible de revenir par leurs propres moyens à Dieu leur Créateur.
Par sa révolte envers Dieu et par son péché, l'être humain a lui-même creusé un infranchissable fossé entre Dieu et lui, fossé impossible à combler. Mais Dieu, dans Son amour infini envers l'être humain, sa créature pécheresse, a conçu un merveilleux plan de salut qui nous émerveille et dépasse notre entendement : C'est Dieu Lui-même qui a comblé ce fossé, de manière à rétablir le lien, c'est-à-dire la communion avec Sa créature. Pour réaliser ce plan d'amour, Dieu a donné Son Fils unique, Jésus-Christ, son bien le plus cher et le plus précieux. Dieu l'a envoyé sur la terre non seulement pour se révéler à l'être humain par Lui, mais pour Lui confier une tâche que Lui seul pouvait accomplir : racheter l'âme perdue de chaque être humain qui croit en Lui. Jésus-Christ a payée de sa vie en mourant sur la croix de Golgotha pour nous, où Il a expié tous nos péchés. Jésus, le Fils bien-aimé du Père, est venu ici-bas comme le plus pauvre et le plus humble de tous les hommes.
Le prophète Ésaïe nous présente Jésus-Christ comme « l'homme de douleur blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, châtié pour nous donner la paix et meurtri pour notre guérison morale » (Ésaïe 53. 3-5). Oui, notre iniquité est tombée sur Jésus et Il a été brisé par la souffrance, après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché.
Jésus est venu sur la terre en sachant exactement ce qui l'attendait ; dans son parfait Amour pour l'humanité perdue, Jésus a donné librement sa vie en sacrifice pour le péché des hommes. Il n'a eu qu'un seul but et qu'une seule pensée : Faire la volonté de son Père (Hébreux 10. 7) et donner la vie éternelle au pécheur (Jean 6. 47).
Ce n'est donc que par le sacrifice à la croix du Calvaire - où Jésus-Christ a moralement et physiquement plus souffert qu'aucun autre homme de tous les temps - que Dieu accueille Sa créature auprès de Lui après la mort. Les portes du ciel sont ainsi grandes ouvertes à tous ceux qui se repentent de leurs péchés et acceptent Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur personnel. Le salut ainsi offert s'acquiert par un simple acte de foi (Actes 16. 31). Celui (ou celle) qui l'a ainsi reçu ne peut alors qu'aimer Dieu de tout son cœur, l'adorer, le servir et lui obéir ici-bas en attendant de pouvoir le faire dans la perfection céleste, non plus pour un temps limité, mais pour toute l'éternité (Apocalypse 22. 3b-4).
Mon plus cher désir est que chaque être humain se tourne sans plus tarder vers Celui qui nous donne non seulement l'assurance du salut et de la vie éternelle, mais qui nous aide, comme Lui seul peut le faire, dans la dure épreuve par laquelle nous pouvons passer.
La mort est vaincue pour toujours
Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur (Romains 6. 23)
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. (Romains 3. 23-24)
Dieu ne veut pas la mort de l'être humain qui est la conséquence du péché, ni que l'être humain soit séparé définitivement de Lui quand il quittera cette terre. Dieu veut sauver, délivrer et changer parfaitement les cœurs et les vies des êtres humains. Puisque tous sont coupables devant Dieu, Dieu, Lui, veut faire miséricorde à tous. La Bible dit que "sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon” (Hébreux 9. 22). Où trouver alors le sang qui seul peut effacer les péchés, le sang d'une victime parfaite ? Seul le sang précieux de Jésus Christ peut purifier parfaitement les péchés du monde. La Bible dit : “Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3. 16). Jésus, le Fils de Dieu, s'est fait homme pour donner, par son sacrifice à la croix, le sang précieux qui purifie de tout péché (1 Jean 1. 7). “Par une seule offrande, Christ a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés” (Hébreux 10. 14). Jésus a vaincu la mort, Il est ressuscité, vivant pour toujours. Jésus délivre de la mort éternelle quiconque qui croit et prend Dieu au mot en acceptant son don gratuit, celui de la Vie Éternelle.
« Jésus lui dit : Je suis la Résurrection et la Vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. » (Jean 11 : 25). Voilà ce que déclara Jésus-Christ devant le tombeau de Lazare, entouré d'une grande foule. En ressuscitant Lazare, mort depuis quatre jours, Jésus prouve Son pouvoir sur la mort. Ce pouvoir ne se limite pas à la résurrection corporelle, mais s'étend aussi à la résurrection pour la vie éternelle.
Voici la promesse que Jésus a dit au brigand repentant, mourant à ses côtés sur la croix de Golgotha, « Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23 : 43)
Jésus-Christ est mort par amour pour nous sur la croix de Golgotha, mais Il est ressuscité. De nombreux témoignages le confirment. C'est un événement historique. « Nous savons en effet que le Christ, depuis qu'il a été ramené de la mort à la vie, ne doit plus mourir : la mort n'a plus de pouvoir sur Lui » (Romains 6 : 9). « Je (Jésus) suis le Vivant, j'étais mort, mais maintenant je suis vivant pour toujours. Je détiens le pouvoir sur la mort et le monde des morts » (Apocalypse 1 : 18)
Dieu prend soin de répéter dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament : "Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités” (Jérémie 31. 34 ; Hébreux 10. 17).
Celui qui croit sincèrement en Jésus Christ ne mourra point mais il a déjà la Vie Éternelle. Quel bonheur !
Jésus-Christ est le Premier qui soit ressuscité d'entre les morts et Il vit pour l'éternité. Ceux qui croient en Jésus-Christ ressusciteront corporellement et vivront éternellement avec Christ dans sa Gloire. Tandis que ceux qui ont rejeté Jésus-Christ ressusciteront à la fin pour les peines éternelles en Enfer. « Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut précipité dans l'étang de feu. » (Apocalypse 20 : 15)
Jésus-Christ a été meurtri
Le chapitre 53 du livre du prophete Ésaïe est l'un des plus connus de l'Ancien Testament et nous ne saurions trop en conseiller la lecture avec respect et en méditant chaque phrase. Il nous parle des souffrances du Seigneur Jésus quand Il etait sur la terre, souffrances physiques et morales de la part des hommes, souffrances bien plus grandes encore de la part de Dieu lorsque, sur la croix, il portait lui-même l'immense poids de nos péchés en son corps (1 Pierre 2 : 24).
« Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le chatiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris... L'Éternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé... .. (v 5-7). Le verset 10 de ce chapitre nous dit : « Il a plu a l'Éternel de le briser par la souffrance » (version Louis Segond) ou, dans une autre traduction : « Il plut a l'Eternel de le meurtrir » (version Darby).
Si nous ne connaissions pas l'Évangile et que nous ôtions cette expression de son contexte, nous nous demanderions qui est ce Dieu cruel qui se plait a briser son Fils unique par la souffrance !
Par la voix du prophète Ézéchiel, Dieu pose la question : « Est-ce que je prends plaisir a la mort du méchant ? dit le Seigneur, l'Éternel ; n'est-ce pas plutôt a ce qu'il se détourne de sa voie et qu'il vive ? », « Je suis vivant, dit le Seigneur, l'Éternel, je ne prends pas plaisir à voir le méchant mourir, mais à le voir changer de conduite et vivre ! » (Ezecniel 18 : 23 ; 33 : 11)
Comment ce Dieu qui ne prend pas plaisir en la mort des méchants pourra se plaire a meurtrir son Fils unique et bien-aimé avec qui Il a toujours été en parfaite communion ?
Ce ne sont certainement pas les souffrances de Jésus qui ont plu a Dieu, loin de la ! Gardons-nous bien d'avoir une telle pensée ! Qui pourrait sonder les douleurs de son cœur de Père lorsque son Fils bien-aimé Jésus en qui Il a mis toute son affection (Matthieu 3 : 7) souffrait horriblement pour l'expiation de nos péchés ? N'oublions jamais que si Jésus-Christ s'est fait homme sur la terre, en tant que Fils unique, Il est toujours dans le sein du Père (Jean 1 : 18), dans cette relation infiniment bénie de l'Amour qui unit le Père et le Fils. « Moi et le Père nous sommes un » dit Jésus (Jean 10 : 30).
Ce qui plaisait a Dieu et réjouissait son cœur, ce sont les merveilleux résultats de ces souffrances exprimés juste après : « s'il livre son âme en sacrifice pour le péché, il verra une postérité ; il prolongera ses jours, et le plaisir de l'Éternel prospérera en sa main. Il verra du fruit du travail de son âme et sera satisfait » (Ésaïe 53 : 10 b-11).
lmaginons seulement un instant que Jésus ait été épargné des souffrances de la croix... nous resterions de misérables pécheurs perdus, n'ayant devant nous que la perspective des tourments éternels de l'Enfer. C'est parce que Dieu nous aime d'un Amour infini et qu'Il veut nous sauver qu'Il a plu à Dieu de soumettre son Fils unique et bien-aimé à la souffrance. Dieu ne veut pas la mort du méchant (la mort qui est le salaire du péché, Romains 6 : 23), mais pour que le méchant puisse être pardonné, il fallait un Substitut qui allait satisfaire pleinement la Sainteté et la Justice de Dieu. Qui pouvait s'offrir en sainte victime expiatoire si ce n'est le Seigneur Jésus qui s'est fait homme pour présenter à Dieu une vie pure et parfaite ?
« À cause de la joie qui était devant lui, il a endure la croix, ayant méprisé la honte » (Hébreux 12 : 2). « Dieu nous a tant aimés qu'il à donné son Fils unique... (Jean 3 : 16)
Mystère insondable : Dieu le Père nous a aimés comme Il a aime le Fils (Jean 17 : 23b). Pour nous sauver de la condamnation éternelle, Dieu a du condamner pour nous son Fils Jésus-Christ, le Saint et le Juste, qu'Il aimait depuis les temps éternels. Les souffrances expiatoires de Jésus-Christ à la croix ont pleinement satisfait l'Amour de Dieu en même temps que sa Sainteté et sa Justice. Ce qui a plu a l’Éternel, ce ne sont pas les souffrances auxquelles il soumettait son Fils, mais l'accomplissement de ses desseins d'amour et de grâce à l'égard des pécheurs perdus tels que nous. « Dieu prouve son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs Christ est mort pour nous. (Romains 5 : 8)
Quel Amour !
La guerre entre Satan et Jésus-Christ (2)
Il est écrit : « L’enfant fut enlevé vers Dieu et son trône » (Apocalypse 12. 5).
Cette si petite phrase désigne à la fois la Résurrection et l’Ascension de Jésus. Aucune hésitation n’est possible à ce sujet.
La garde romaine postée près du tombeau jusqu'au troisième jour n'a pas pu empêcher la résurrection de Christ, cette manifestation éclatante de sa divinité.
En sortant triomphalement du tombeau, Christ démontrait qu'il avait définitivement gagné la bataille sur Satan, le prince de la mort, et qu'il échappait ainsi à toutes ses manœuvres.
Les versets suivants sont un hymne de triomphe à la gloire de Dieu :
« Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate, et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai. Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde; allez, gardez-le comme vous l'entendrez. Ils s'en allèrent, et s'assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre. Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus. Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts… Pendant qu'elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Ceux-ci, après s'être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d'argent, en disant : Dites : Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le gouverneur l'apprend, nous l'apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l'argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s'est répandu parmi les Juifs, jusqu'à ce jour » (Matthieu 27. 62-66 ; 28. 1-4, et 11-15).
Le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a proclamé avec des accents de victoire : « Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle » (Actes 2. 24).
Parlons enfin du grand Triomphe de Christ sur Satan, après la croix et la Résurrection :
Au mont des Oliviers, le diable n'a pas pu empêcher l'Ascension de Christ : « Et son enfant [l’enfant de la femme, l’enfant d’Israël] fut enlevé vers Dieu et vers son trône » (Apocalypse 12 : 5b).
Par sa mort et sa résurrection, Christ a donc vaincu le prince de ce monde. Jésus a dit : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12. 31).
Par son ascension, toutes choses ont été mises sous ses pieds. L’apôtre Paul écrit : « Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. » (1 Corinthiens 15. 24-26).
Satan n'est pas parvenu à dévorer le « fils mâle » qui a été « enlevé » vers Dieu, ce qui consacre sa défaite totale, sans rémission.
Le verbe grec traduit par « enlever » est « arpazo » qui signifie « enlever, ravir, saisir à la hâte, s’emparer vivement de ».
On retrouve le même verbe dans Actes 8. 39, où il est écrit : « Quand ils furent sortis de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus » ; et encore dans 1 Thessaloniciens 4. 15-17 : « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la Parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ».
Nous le savons, le grand dragon rouge ne s'est pas avoué vaincu. Il s'est acharné et s’acharne à poursuivre la femme, Israël / l’Église, sachant bien que le Messie ne reviendra pas sans qu'Israël, sans que l’Église, ne soit là pour l'accueillir, et sans que Lui, le Messie, n’établisse son Trône à Jérusalem.
Dès à présent, serrons sur notre cœur les encouragements que nous donne le Seigneur Jésus dans sa Parole.
Si le diable attend pour dérober, égorger, dévorer, et détruire, Dieu a la puissance d’ « enlever » les siens de diverses manières pour les mettre à l’abri. Ce que Paul a écrit aux Corinthiens est toujours d’actualité pour tous les enfants de Dieu : « Dieu nous fait toujours triompher en Christ » (2 Corinthiens 2.14).
Grâces soient rendues à l'Eternel Dieu !
La guerre entre Satan et Jésus-Christ (1)
A Bethléhem, le diable a voulu dévorer le fils de la femme. Cette femme symbolise Israël : « Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté » (Apocalypse 12. 4b).
Ce fait est d'abord historique, mais il couvre aussi le passé, le présent et l'avenir par son action continue dans le temps. En effet, le dragon, Satan, n'a jamais cessé de harceler la femme, c’est-à-dire Israël.
Portons plus précisément notre attention sur les circonstances qui ont entouré la naissance du Fils de Dieu à Bethléhem et sur les événements qui s’ensuivirent.
Jésus venait à peine de naître que le diable persuadait le roi Hérode que cet enfant allait représenter, par la suite, un danger pour son trône, et qu’il valait mieux le supprimer sans attendre. Il ordonna donc le massacre des enfants de la région de Bethléhem. Matthieu écrit dans son Évangile : « Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages » (Matthieu 2. 16).
Autrement dit, le dragon se tenait devant la femme afin de dévorer son enfant. Mais l'enfant Jésus « fut enlevé » en quelque sorte par ses parents adoptifs et caché en Égypte conformément aux ordres de Dieu. Matthieu ajoute : « Voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte. Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J'ai appelé mon fils hors d'Égypte. » (Matthieu 2. 13-15).
Dieu sait, Dieu voit, il prévoit, il prévient, et il donne toutes ses directives pour triompher de la férocité de l’ennemi. Quel encouragement pour chacun de nous !
Plus tard, lors de la tentation au désert, le diable chercha à détourner le Seigneur du chemin de l’obéissance ; mais en vain. Le Fils de l’homme s’est attaché à l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. A chaque fois, Jésus s’est défendu en citant l’Écriture. Le « il est écrit » fut son arme défensive, et elle était pleinement efficace.
Cette fois, ce fut la Parole de Dieu qui « enleva » Jésus et le garda des desseins meurtriers du tentateur.
Apprenons à imiter notre Seigneur. Dans ce domaine, comme dans tous les autres, il nous a laissé un exemple, afin que nous suivions ses traces.
Le diable inspirera aux chefs religieux des sentiments de jalousie et de haine tels qu’il n’hésiteront pas à se servir de faux témoins. C’est le diable qui prendra possession de Judas. C’est encore lui qui sera à l’origine d’un procès dirigé au mépris de la légalité. Un historien n’y a pas relevé moins de trente irrégularités !
Plus tard encore à Gethsémané, le diable engagera un combat terrible contre Christ pour l’empêcher d’aller jusqu’à la croix et d’accomplir la grande œuvre de rédemption pour laquelle il était venu sur notre terre.
La lutte dans le jardin des Oliviers fut horrible. Jésus dit : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier.
Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. » (Luc 22.42-44).
Là, ce sont la prière intense et la ferme résolution de soumettre sa volonté à celle du Père céleste qui permirent à Jésus de l’emporter sur toute la pression satanique. Mes amis, retenons cette grande leçon spirituelle.
Les pharisiens et les scribes, véritables suppôts de Satan, avaient décidé de se débarrasser de Christ et de le faire périr; lorsque sonna l'heure de la puissance des ténèbres, ils crurent même avoir atteint leur but; mais leur triomphe ne fut qu'apparence et illusion.
Jésus n'a jamais été le jouet d'aucune volonté humaine ; c'est de son plein gré qu'il a accepté la mort à la croix, et cette mort fut le prélude de sa victoire. Jésus dit à ceux qui sont venus l’arrêter : « Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons. J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. » (Luc 22. 52-53).
Ainsi, l’attitude du dragon debout devant la femme ; ne la perdant pas de vue un seul moment ; prêt à se précipiter sur elle pour dévorer l’enfant, à peine serait-il né, est bien l’image de la réalité.
Mais dans tous ses efforts et dans toutes ses stratégies, Satan se trompait lourdement. Il est écrit : « L’enfant fut enlevé vers Dieu et son trône » (Apocalypse 12. 5).
A SUIVRE...
L'Enfer
L'Enfer est réel :
L'Enfer est un lieu réel (Matthieu 25 : 46a). La Bible est très claire au sujet de l'Enfer. Jésus est très clair dans son enseignement au sujet de l'Enfer. Jésus a enseigné que l'Enfer est un réel lieu de jugement. Oui, il y a un lieu appelé l'Enfer.
Pourquoi l'Enfer a t-il été créé ?
L'Enfer a été créé pour Satan et ses anges (Matthieu 25 : 41) lorsqu’ils se sont rebellés contre Dieu dans le ciel, Dieu les chassa du ciel et les destina à l'Enfer éternel (Ésaïe 14 : 12-15). Actuellement, Satan réside sur la terre, mais il n'y sera pas pour toujours. Jésus appelle Satan "le prince de ce monde" (Jean 12 : 31). Un jour viendra Dieu va chasser Satan, la mort et le séjour des morts dans l'Enfer, où ils y seront pour toujours (Apocalypse 20 : 10, 14). Satan ne régnera pas en enfer mais il y sera tourmenté.
Qui y aura t-il en Enfer ?
L'Enfer a été créé pour Satan et les démons, mais malheureusement ils ne seront pas les seuls à y passer l'éternité. Les êtres humains qui n'accepte pas jusqu'à leur mort le Salut que Dieu offre en Jésus seul pour le pardon de leurs péchés, y passeront aussi l'éternité.
Jésus est venu sur la terre pour sauver les êtres humains de la certitude d'une séparation d'avec Dieu (1 Thessaloniciens 1 : 10b). Seul Jésus peut nous sauver éternellement, car Lui seul peut nous accorder le pardon de tous nos péchés, qui sont la cause d'un séjour éternel en Enfer. Ceux qui croient en Jésus sont secourus de l'Enfer (Hébreux 7 : 25). Ceux qui ne placent pas leur confiance en Jésus ne sont pas secourus de l'Enfer et de la séparation d'avec Dieu, mais la "colère de Dieu demeure sur eux" (Jean 3 : 36b). Dieu n'envoie pas les êtres humains en Enfer, c'est l'être humain qui s'y condamne lui même à cause de ses propres péchés et à cause de ce qu'il n'accepte pas le parfait Salut que Dieu offre en Jésus seul.
Qu'arrivent-ils à ceux qui sont en Enfer ?
L’Enfer est un endroit totalement séparé de Dieu et privé de la présence de Dieu, c'est un lieu de tourments sans fin (Matthieu 25 : 46a). C'est horrible pour un être humain de se séparer de Dieu son Créateur. L’Enfer ne sera pas une grosse fête, c'est un lieu de séparation, de déception éternelle et de tourments physiques et spirituels (Matthieu 8 : 12). Ceux qui y seront y existeront sans fin dans la mort éternelle.
Comment être sûr de ne pas passer l'éternité en Enfer ?
Le seul crime qui envoie un être humain en Enfer, c'est de rejeter ou de négliger Jésus Christ, le Fils de Dieu, le Messie, le Sauveur dont nous avons tous besoin. Si un être humain décide par souhait ou par négligence de vivre séparé de Dieu dans cette vie sur la terre, il sera séparé de Lui dans la vie suivante dans l'éternité et ira en enfer. Mais s'il accepte l'offre gratuite de Dieu de la vie éternelle en Jésus, il vivra éternellement avec Dieu au Paradis. (Jean 3 : 16-18).
Prions :
Seigneur notre Dieu, Il y un lieu appelé l'enfer et cela nous rappelle l'importance de notre Salut, cela nous incite à parler aux autres de la Bonne Nouvelle de l'Évangile, cela nous motive à vivre la vie sainte à laquelle tu nous a appelés. Merci d'avoir envoyé Jésus sur la croix et que les êtres humains en tout lieux et en tout temps, trouvent leur espérance en toi. Au Nom de Jésus, Amen.
Le Paradis, le Ciel
Le Paradis se trouve au dessus de tout ce que nous pouvons expérimenter ou imaginer. C'est la sainte demeure de Dieu et la demeure finale des êtres humains sauvés par le moyen de la foi en Jésus Christ. On appelle aussi le Paradis, la Cité Céleste (Hébreux 11. 16). Le Paradis est au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer sur cette terre. C'est un lieu où l'amour, la joie, l'émerveillement et la paix infinis ne cesseront jamais.
Comment y aller ?
Pour aller au Paradis, il faut naître de nouveau, c'est-à-dire posséder la vie éternelle (Jean 3. 5, 7). Nous la recevons en croyant en Jésus, car « quiconque croit en Lui... a la vie éternelle » (Jean 3. 16). Il faut ensuite « marcher avec Dieu », c'est-à-dire obéir à sa Parole, la Bible, et maintenir avec Lui des relations confiantes et heureuses.
Qui sera présent au Ciel ?
Hébreux 12. 22-23 nous parle d'une grande population, ce passage nous dit qu'au Paradis, il y aura : Dieu, des anges, l'Église, les croyants de l'Ancien Testament.
Comment seront-ils ?
Au Paradis, nous serons semblables à Jésus notre Sauveur, notre corps sera glorifié et nous serons revêtus de l'immortalité (1 Corinthiens 15. 53). Nous y vivrons pour toujours, d'éternité en éternité. Nous aurons la satisfaction de tous nos besoins (Apocalypse 7. 16).
Nous serons héritiers de Dieu, nous partagerons l'héritage de Jésus Christ, le Fils de Dieu (Romains 8. 17). Nous aurons une douce intimité indestructible avec Dieu durant l'éternité. Ce sera le bonheur parfait, infini et éternel. Nous aurons une communion intime et parfaite avec Dieu et entre chacun de nous enfants de Dieu qui y serons. Nous, qui ferons partis de toute la foule innombrable de personnes rachetés par Jésus, louerons et adorerons pour toujours Jésus, l'Agneau de Dieu, qui a versé son sang pour nous délivrer de nos péchés ainsi que de la mort éternelle, et nous donner la Vie Éternelle.
A quoi ça ressemblera ?
Les deux derniers chapitres de la Bible rapportent l’aperçu du Paradis éternel où les vrais croyants de tous les temps vivront ensemble avec leur Créateur et prendront part à tous ce qu'il a préparé pour son peuple. Tout sera parfait, la Cité Céleste sera tellement glorieuse et éclatante de beauté que l'on ne peut l'imaginer. Le Paradis sera illuminé de la Gloire de Jésus l'Agneau de Dieu. Ce glorieux Paradis sera habité par Dieu avec tous ceux qui auront mis leur confiance dans le seul vrai Dieu et dans son parfait Salut. Rien du tout ne pourra plus venir les troubler.
C'est l'histoire parfaite, l'histoire de la Rédemption, que nous pourrons admirer et goûter durant l'éternité. Nous serons infiniment heureux pour toujours dans le Paradis éternel.