La miséricorde de Dieu
La miséricorde est un aspect de l'amour divin qui vient au secours du misérable. La miséricorde de Dieu s'exerce envers l'être humain pécheur et se poursuit à l'égard des enfants de Dieu. C'est grâce aux entrailles de miséricorde de notre Dieu que le soleil levant nous a visités (Luc 1 : 78), car Dieu est riche en miséricorde (Éphésiens 2 : 4). Sauvés par sa propre miséricorde, nous sommes amenés à Le bénir pour sa grande miséricorde (Tite 3 : 5 ; 1 Pierre 1 : 3).
Le vrai croyant en Jésus-Christ, lui aussi, a besoin de la vigilance du seul vrai Dieu, Celui qui est le « Père des miséricordes » (2 Corinthiens 1 : 3). Notre état attire la miséricorde divine qui nous vient en aide, nous avertit, s'intéresse à tous les détails de notre vie. Elle est nécessaire à tout enfant de Dieu.
« Vases de colère que nous étions autrefois, Dieu en a donc fait des vases de miséricorde » (Romains 9 : 23). Soutenus dans le temps présent par l'activité de notre miséricordieux souverain sacrificateur (Hébreux 2 : 17), nous attendons encore « la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 1 : 21). Cela en sera l'ultime manifestation : notre introduction dans la vie éternelle, lorsque notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ viendra nous chercher.
Dans cette attente nous avons nous-mêmes à réaliser de tels sentiments. Le Seigneur, lors du discours sur la montagne, n'a-t-il pas dit : Soyez miséricordieux, comme aussi votre Père est miséricordieux » (Luc 6 : 36) ? Et l'apôtre ne nous exhorte-t-il pas à nous revêtir tout d'abord d'entrailles de miséricorde (Colossiens 3 : 12) ? C'est là en effet l'un des fruits de la sagesse d'en haut : elle est pleine de miséricorde (Jacques 3 : 17).
Le Salut parfait offert par Dieu en son Fils Jésus
"C'est par le nom de Jésus Christ… que cet homme est ici devant vous plein de santé... Et il n'y a de salut en aucun autre" (Actes 4. 10, 12).
Toute pratique religieuse qui prétend apporter une réponse à la conscience tourmentée de l'être humain à cause de ses péchés et à la paix avec Dieu, est illusoire si elle propose à l'individu d'y parvenir par ses propres moyens. Elle ne fait alors que flatter son orgueil en lui faisant croire qu'il est capable de mériter son salut. Or le Salut dont l'être humain a besoin ne peut venir que de Dieu Lui-même.
Dieu est Saint, Il a le péché en horreur et Il le condamne ; mais Dieu est aussi Amour, Il aime le pécheur et Il veut le réconcilier avec Lui. Parce que Dieu est Juste, Il ne peut pas simplement fermer les yeux sur nos péchés et “passer l'éponge”. La Justice divine condamne le péché et exige sa juste rétribution. L'être humain est coupable, il doit en subir les conséquences puisque personne ne peut donner à Dieu la rançon de ses propres péchés. La Bible dit qu'il faut qu'il y renonce à jamais (Psaume 49. 8).
Mais voila que Dieu, dans son Amour parfait et infini, nous a donné un Sauveur parfait : c'est Jésus Christ, son Fils Bien-Aimé. Sur la croix, Jésus-Christ a été notre Substitut, notre Remplaçant. Il a enduré pour nous notre peine, Il a payé le prix pour nos péchés. Oui sur la croix, Jésus a subi pour nous l'horrible Colère de Dieu que nous méritions à cause de nos péchés. Si nous nous repentons de nos péchés et que nous croyons en son Fils Jésus-Christ, Dieu nous accorde son parfait pardon et nous libère de toute condamnation. Dieu nous offre gratuitement le Salut car le prix en a déjà été payé par son Fils Jésus-Christ.
Le sacrifice de Jésus et quelques uns de ses résultats
« C’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres » (Luc 22 : 53).
Jésus le Fils de Dieu, prosterné, demeurait en prière dans le jardin de Gethsémané. Étant à l’agonie, sa sueur devint comme des grumeaux de sang. Environné par d’effroyables ténèbres spirituels, Jésus commençait à ressentir le poids des péchés du monde qu'Il allait porter et souffrir pour nous tous qui avons transgressé la loi de Dieu son Père. C’est ici que se place la scène de la tentation. La lumière divine fut retirée à la vue du Christ et il fut livré aux puissances des ténèbres. L’âme angoissée, Jésus demeurait prostré sur la terre. Il se rendait compte de la désapprobation de Dieu son Père contre nos péchés. Jésus avait pris des lèvres des hommes coupables la coupe de la souffrance pour en boire le contenu tandis que Jésus leur tendait la coupe des bénédictions. La colère qui aurait dû s’abattre sur l’humanité s’abattait sur Jésus.
Le Seigneur Jésus s’était souvent retiré à Gethsémané avec ses disciples pour y méditer et y prier. ... Jamais auparavant il n’avait pénétré dans ce lieu le cœur rempli d’une telle tristesse. Ce n’était pas physiquement que le Christ souffrait d’une manière si atroce. Les péchés du monde, voilà ce qui l’accablait. Le sentiment de la désapprobation de son Père, dont il était momentanément séparé comme conséquence du péché, lui brisait le cœur. ...
Nous ne pouvons concevoir que très imparfaitement l’inexprimable angoisse de Jésus à Gethsémané lorsqu’il se rendit compte qu’une séparation s’était produite entre Lui et son Père à cause des péchés des hommes. Jésus se fit péché pour l’humanité déchue. Le sentiment qu’il ressentit en perdant le contact avec l’Amour de son Père augmenta l’angoisse de son âme et c’est alors qu’il poussa cette plainte déchirante : “Mon âme est triste jusqu’à la mort” (Matthieu 26 : 38).
Jésus le divin Fils de Dieu était sur le point de mourir sur la croix. Le Père envoya alors un messager pour fortifier le douloureux martyr et pour le soutenir afin qu’il puisse marcher dans le chemin teinté de sang. Si les mortels avaient pu apercevoir l’étonnement et la douleur de l’armée angélique, tandis qu’elle regardait en silence cette scène poignante (le Père ôtant à son Fils ses rayons de lumière, d’amour et de gloire), ils comprendraient mieux la gravité que revêt le péché aux yeux de Dieu.
"Jésus-Christ, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu" (Hébreux 10. 12).
Le chemin pour entrer dans les lieux saints a-t-il été ouvert ? Oui, absolument, “par le sang de Jésus… à travers le voile, c’est-à-dire sa chair” (Hébreux 10. 20). En fait, qu'est-ce que l'Écriture nous présente comme résultats liés à la valeur de la mort de Christ pour nous ?
– Nous avons la rédemption : “Nous avons la rédemption par son sang” (Éphésiens 1. 7), une rédemption éternelle, car “Christ… non pas avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang –, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle” (Hébreux 9. 11, 12).
– Nous avons le pardon : Cette rédemption que nous avons par son sang, c’est le pardon des péchés – oui, car “sans effusion de sang il n’y a pas de rémission” (Hébreux 9. 22).
– Nous avons la paix : Jésus a “fait la paix par le sang de sa croix” (Colossiens 1. 20).
– Nous sommes réconciliés avec Dieu : Nous qui étions pécheurs, il nous a “toutefois maintenant réconciliés dans le corps de sa chair, par la mort”, pour nous présenter “saints, irréprochables et irrépréhensibles devant lui” (Colossiens 1. 21, 22). Alors que nous étions ennemis, “nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils” (Romains 5. 10).
– Avons-nous besoin de propitiation ? Dieu a présenté Christ “pour propitiatoire, par la foi en son sang” (Romains 3. 25).
– Nous sommes justifiés, déclarés justes : Nous avons été maintenant “justifiés par son sang” (Romains 5. 9).
– Nous avons une part éternelle avec Christ : Il a fallu qu’il meure, car “à moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit” (Jean 12. 24).
Comment la malédiction de la Loi a-t-elle été ôtée de dessus tous ceux qui se trouvaient sous sa condamnation ? Par Christ qui est “devenu malédiction pour nous – car il est écrit : “Maudit est quiconque est pendu au bois” (Galates 3. 13).
Pourquoi l’Amour de Dieu et la crainte du Seigneur nous poussent-ils à persuader les êtres humains ? Car “nous avons discerné ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts… afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité” (2 Corinthiens 5. 14, 15).
Abandonné de Dieu le Père sur la croix
«Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?» (Matthieu 27. 46)
Ce cri déchirant au sommet d’une colline appelée « Golgotha » fut celui de Jésus le supplicié qui, un jour vers la troisième heure (à 9 heures), fut cloué à la croix. Et il fait étrangement nuit depuis midi ; le ciel s’étant obscurci de manière incompréhensible, les ténèbres règnent toujours. Il est environ 15 heures. Moment d’angoisse et de terreur, moment de jugement, moment de mort... Jésus-Christ, le Seigneur de la Vie, entra dans la mort après avoir porté tous nos péchés et après les avoir expiés sur la croix en étant abandonné de Dieu son Père. Pourquoi ?
Nous sommes au cœur même du message de l’Évangile. Comment se fait-il que Jésus, pleinement Dieu et pleinement homme, a t-il pu être abandonné de Dieu le Père ?
La vérité de l’Incarnation dépasse notre imagination et sa mort est la véritable pierre d’achoppement du christianisme. C’est sur cette vérité historique de la mort de Jésus de Nazareth que butent juifs, musulmans, et bien des sectes. Mais voilà, Jésus, le Fils Immortel de Dieu s’est soumis volontairement à l’épreuve d’une mort effroyable pour endosser nos péchés pour nous, nous offrir la réconciliation avec Dieu et la vie éternelle. Jésus était le seul à pouvoir accomplir cela et Il l’a fait par Amour pour l’humanité, pour moi, pour vous, pour toi.
Jésus-Christ relatait toujours sa relation avec Dieu en l’appelant « mon Père » (21 fois) et parlait du « Père » (170 fois) dans les évangiles. Mais sur la croix, voilà Jésus qui l’appelle en ce moment noir de l’humanité : « Mon Dieu »... et ce sera la seule fois...
Pourquoi ?
Parce que en ce moment précis sur la croix, Jésus a considéré sa relation avec Dieu comme une relation judiciaire, et non comme une relation parentale. En d’autres termes, Jésus (qui est Dieu et qui n'a jamais commis de péché) se voyait maintenant devant Dieu son Père comme un homme portant sur Lui les péchés du monde, mais non comme le Fils éternel devant Son Père. Ce cri de Jésus sur la croix n'était pas un manque de confiance, mais c'était un cri de détresse car Dieu le Père s’était détourné de Lui. Au milieu de la désolation la plus terrible causée par le Jugement divin, la confiance de Jésus, l’Homme parfait, en Dieu son Père n’a jamais vacillé.
Le mot « abandonné » montre le sens de la croix. Il exprime de manière déchirante la séparation entre Dieu le Père et son Fils Jésus de Nazareth, Lui qui a revêtu pleinement notre humanité sans perdre sa divinité. Cette séparation est la mort spirituelle. Elle représente le salaire du péché payé pour nous par Jésus-Christ. Ce cri ne peut se comprendre qu’à la lumière de 2 Corinthiens 5. 21 : « Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme pécheur pour nous ». Jésus ne s’est pas seulement senti abandonné, Il l’a réellement été, parce que Dieu ne peut rien avoir de commun avec un homme chargé de péchés.
Cette substitution était exigée par la Justice de Dieu. La Sainteté de Dieu demandait l’expiation du péché, et aucun être humain ne pouvait l’accomplir pour soi-même. C’est pourquoi, le seul vrai Dieu de l'Univers s'est chargé Lui-même de le faire parfaitement : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde par Lui-même » (2 Corinthiens 5. 19). Mais cet abandon n’était que temporaire, car peu de temps après sur la croix, Jésus s'est écrié : « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Luc 23. 46). Oui, Jésus a de nouveau appelé Dieu : « Père »... Le prix était payé, une fois pour toutes (Hébreux 10. 10).
La Bible dit : « car le salaire du péché c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ » (Romains 6. 23). Le lot des pécheurs, c’est-à-dire de celles et ceux qui auront ignoré ou négligé l’œuvre rédemptrice de Christ, c’est la mort et l’abandon éternels en Enfer. Or, ceux qui acceptent Jésus et reçoivent son parfait Salut sont appelés enfants de Dieu (Jean 1. 12). Forts de l’oeuvre rédemptrice de Jésus, les enfants de Dieu peuvent à présent compter sur Sa promesse « je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13. 5).
Si Jésus a été abandonné de Dieu, c’est pour que nous ne le soyons jamais. La Bible a dit : « Si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs » (Hébreux 3. 15), aussi, venez à Jésus qui a payé pour vous le prix ultime en prenant vos péchés sur la croix. Confessez-les et demandez-lui pardon. Une vie nouvelle s’ouvre devant vous !.... et elle durera pour l’éternité. Oui, c’est avec assurance que nous pouvons croire la Parole du Ressuscité : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6. 37). Plus jamais abandonné... Le croyez-vous cher(e)s lecteurs/trices ?
Ce que nous sommes réellement en Jésus-Christ (2)
Avant la Nouvelle Naissance de notre esprit, celui-ci était plongé dans la mort spirituelle, car il était uni à l’esprit de Satan. C’est pour cela qu’il est appelé le « vieil homme ».
Lorsque au niveau de notre âme, nous avons entendons l’Évangile, et que nous avons accepté de nous repentir de nos péchés en recevant Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur, non seulement tous nos péchés passés furent effacés, mais le Seigneur Jésus fit passer notre esprit par une nouvelle naissance. Jésus fit alors mourir en nous le « vieil homme » et Il le ressuscita immédiatement en « homme nouveau », recréé à neuf à l’image de Celui qui l’a recréé, c’est-à-dire Jésus-Christ.
Pourquoi le Seigneur Jésus peut-Il faire cela ? Parce que, en réalité, il y a près de 2.000 ans, sur la croix du Calvaire, Il nous a d’avance placés en Lui, afin que nous puissions passer, ensemble avec Lui, par Sa mort, par Son ensevelissement, par Sa résurrection et par Son ascension.
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Romains 6. 3-11).
« Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses » (Colossiens 2. 12-13).
Voici encore comment l’apôtre Paul définit notre esprit régénéré, cet « homme nouveau » que nous sommes en Christ : « L’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4. 24) ; « L’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3. 10).
« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5. 21). Quelle est la partie de notre être qui est devenue, en Christ, justice même de Dieu ? Notre esprit régénéré. Il a été recréé « selon Dieu, » c’est-à-dire à l’image de Dieu, qui est Christ, dans une justice et une sainteté qui sont celles de Dieu Lui-même.
Notre esprit se renouvelle en permanence à l’image de Celui qui l’a créé, Jésus-Christ. Cela signifie qu’il est parfaitement uni à l’Esprit de Christ, et qu’Il reçoit en permanence la vie éternelle de Christ. « Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit » (1 Corinthiens 6. 17).
Quelle est la partie de notre être qui est avec Christ un seul esprit ? Notre esprit régénéré. Notre esprit régénéré est en Christ, scellé par le Saint-Esprit. Cela signifie que rien d’impur ne peut pénétrer à l’intérieur de notre esprit régénéré, de ce qui est en Christ, scellé du Saint-Esprit.
« En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1. 13-14).
« Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2. 4-7). Quelle est la partie de notre être qui est actuellement assise en Christ dans les lieux célestes ? Notre esprit régénéré.
Réalisons que notre esprit régénéré, qui est un avec Christ, est absolument semblable à Christ. « Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde » (1 Jean 4. 17).
Quelle est la partie de notre être qui est actuellement telle que Christ est, dans ce monde ? Notre esprit régénéré.
Et Jean ajoute : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3. 9).
Nous savons bien qu’un chrétien né de nouveau peut encore pécher, tant qu’il n’a pas atteint la perfection. Mais quelle est la partie de notre être qui ne peut pas pécher, parce qu’elle est née de Dieu ? C'est notre esprit régénéré. C’est lui seul qui est né de Dieu en nous, sachant aussi que notre âme, comme notre corps, ne sont pas passés par une nouvelle naissance à notre conversion.
Oh ! Combien il est vital, pour chacun de nous, de comprendre que l’ancienne identité dont nous pouvons encore avoir conscience dans notre âme n’est pas, et n’a rien à voir avec notre nouvelle identité spirituelle en Christ.
Combien nous devons apprendre à changer d’identité, c’est-à-dire, au niveau de notre être conscient, de notre âme, apprendre à renoncer à la personnalité que nous avons héritée de tout notre passé de péché, pour nous revêtir par la foi de la nouvelle personnalité que Christ a créée en nous, dans notre esprit régénéré !
Comment le faire le plus simplement du monde ? En arrêtant de croire que nous sommes toujours la personne que nous avons été dans le passé, pour CROIRE que nous sommes la nouvelle personne que le Seigneur Jésus dit que nous sommes en Lui!
Cette nouvelle personne, nous devons la découvrir dans la Parole de Dieu, et en elle seulement.Car nous ne pourrons jamais la découvrir par l’expérience de nos sens, ou par ce que nous ressentons dans notre âme.
C’est notre étude de la Parole Dieu qui nous permettra de découvrir la nouvelle personne que nous sommes en Christ et, l’ayant découverte, de croire que nous sommes réellement cette nouvelle personne. Et, en le croyant, nous la verrons se manifester!
Comment le Seigneur Jésus a-t-il découvert qui Il était réellement? Croyez-vous vraiment qu’Il le savait quand Il était dans le berceau, ou quand Il était un petit bébé ? Non ! Il l’a découvert progressivement, en étudiant la Parole de Dieu, en réalisant tout ce qui y était écrit à Son sujet. Et, déjà à l’âge de douze ans, Il savait qui était Son véritable Père!
Comment allez-vous découvrir qui vous êtes réellement dans votre nouvelle nature en Christ? En étudiant la Parole de Dieu, et en réalisant, dans toutes les Ecritures, tout ce qui y est écrit au sujet de l’homme nouveau que vous êtes en Christ!
Dans Sa bonté, Dieu a déjà créé en vous un homme nouveau, semblable à Christ! Et cet homme nouveau est parfaitement capable de faire la volonté de Dieu, de marcher sur cette terre comme Christ a marché, et de faire les mêmes oeuvres que Lui, et de plus grandes encore!
Pour le savoir, nous devons absolument travailler avec Dieu à renouveler notre intelligence, et à purifier notre âme de toute fausse conception de nous-mêmes.
C’est en méditant la Parole de Dieu, et en priant avec foi que Dieu nous accorde de recevoir une pleine révélation de la Vérité, en ce qui concerne la nouvelle personne que nous sommes en Christ, que nous pourrons voir les choses changer dans notre vie pratique! Parce que nous aurons enfin compris QUI nous sommes réellement, quelle est notre nouvelle et véritable identité, et quelle est notre position spirituelle en Christ.
C’est notre Seigneur qui a fait le plus dur et le plus difficile! Il nous demande d’entrer simplement, par la foi, dans Son oeuvre parfaitement accomplie! Est-ce si difficile?
Ne comprenez-vous pas que le diable essayera toujours de vous rappeler votre passé, qui vous étiez, et qui vous êtes encore, dans votre âme encore au moins partiellement contrôlée par la chair, dans vos échecs et vos chutes? Il ne veut surtout pas que vous découvriez votre identité réelle!
Ecoutez plutôt ce que le Saint-Esprit ne cesse de nous dire: « Tout ton passé de pécheur est mort et enseveli en Christ! Il a fait de toi une nouvelle créature à Son image! Découvre-la dans Ma Parole, et installe-toi par la foi dans cette réalité toute neuve! Tu es à présent, dans ton esprit régénéré, le lieu très saint de la Présence divine! Tu es l’enfant bien-aimé de ton Père Céleste! Il t’aime exactement comme Il aime Son Fils Jésus! Il t’a acquis un héritage glorieux! Tu es appelé à régner avec Christ! C’est la Nouvelle Jérusalem qui t’attend! »
Merci, Seigneur, pour ta grâce et pour ton plan parfait! Merci pour ce que Tu as fait de nous en Christ! Quelle gloire!
Ce que nous sommes réellement en Jésus-Christ (1)
La plupart des vrais chrétiens (des enfants de Dieu) ne savent pas réellement quelle est leur véritable identité dans le Seigneur Jésus-Christ. Voulons-nous chacun savoir qui nous sommes réellement, en tant que nouvelles créations en Christ ? En le sachant, et en le croyant, nous tenons la solution à tous nos problèmes !
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature (le grec dit: nouvelle création). Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5. 17).
La plupart des chrétiens, en lisant ce verset, ne se doutent absolument pas de la puissante réalité qui s’y trouve cachée. Pour eux, ce verset n’est qu’une belle image d’une réalité future qu’ils s’efforcent en vain d’atteindre. En effet, ils voient bien que ce verset ne correspond à aucune réalité tangible dans leur vie de tous les jours. Ils savent, au mieux, qu’ils sont pardonnés et sauvés, mais ils sont obligés de constater que la « nouvelle créature » annoncée par la Parole de Dieu est bien loin de ce qu’ils peuvent constater dans leur existence concrète !
Ce que nous sommes, lorsque nous passons par la Nouvelle Naissance, n’est pas quelque chose que nos sens, ou ce que nous ressentons dans nos pensées ou nos émotions, peuvent nous révéler. C’est une révélation que seuls l’Esprit et la Parole de Dieu peuvent nous donner, et qui doit donc être reçue par la foi, avant de pouvoir être expérimentée.
C’est pour cela que nous devons absolument comprendre où se situe notre Nouvelle Naissance, et comment marcher concrètement dans cette vie nouvelle que Dieu nous annonce.
La première étape de notre libération commence par une claire compréhension de la différence entre notre âme et notre esprit.
La Bible nous révèle que nous sommes composés de trois parties distinctes : l’esprit, l’âme et le corps. « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera » (1 Thessaloniciens 5. 23-24).
La plupart des êtres humains pensent qu’ils ne sont composés que de deux parties : le corps, et l’âme. Leur âme étant le siège de leur personnalité consciente, de leur être intérieur conscient, caractérisé par un intellect, des émotions, et une volonté. Cette personnalité peut nous renvoyer une bonne ou une mauvaise image de nous-mêmes, image qui va à son tour conditionner notre comportement futur.
A cela s’ajoute le fait que la Bible nous apprend que nous sommes tous nés dans le péché. Nous sommes tous des pécheurs par nature, en grandissant dans ce monde contrôlé par Satan. Cette nature de péché, que nous avons héritée de nos premiers ancêtres, Adam et Eve, est fondamentalement caractérisée par des traits de caractère qui sont les suivants, à des degrés divers : égoïsme, orgueil et haine, etc...
Voici comment l’apôtre Paul définit la nature humaine non régénérée : « Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont nous l’empire du péché, selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, pas même un seul; Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se servent de leurs langues pour tromper; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume; Ils ont les pieds légers pour répandre le sang; la destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin de la paix; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux » (Romains 3. 9-18).
Voici un portrait qui n’est pas très flatteur. Certains peuvent penser qu’ils ne se sentent pas concernés par cette description, parce qu’ils se considèrent comme « assez » justes. Cependant, c’est ainsi que Dieu voit les pécheurs que nous sommes tous devant Lui.
Toutefois, Dieu, dans Sa bonté, nous offre une porte de sortie et une solution radicale : « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3. 19-24).
Ce sont en effet la repentance et la foi en Jésus-Christ qui nous permettent d’avoir accès à la grâce de la justification et de la rédemption qui est en Jésus-Christ.
La justification, c’est bien plus que le pardon de nos péchés. C’est le fait d’être déclarés justes devant Dieu, au moyen de la Nouvelle Naissance qu’Il nous accorde, lorsque nous recevons Son Fils Jésus comme notre Sauveur et Seigneur.
Mais nous devons absolument comprendre que ce n’est pas notre âme ou notre personnalité consciente, qui passe par cette nouvelle naissance. Notre âme ne change pas quand nous nous convertissons à Christ. C’est notre esprit seul qui passe par une nouvelle naissance.
Nous devons donc connaître la différence entre notre âme et notre esprit, afin de bien comprendre où se situe notre nouvelle naissance.
Notre esprit est notre « homme intérieur » réel. C’est lui qui constitue notre véritable personne, celle qui continue d’exister après notre mort physique.
C’est notre esprit qui communique la vie à notre corps physique et à notre âme. Un corps sans esprit est un corps mort.
Si la Bible nous révèle que notre esprit est notre « homme intérieur » invisible, c’est qu’il est réellement un homme, ou une femme, constitué de « substance » spirituelle invisible, dont notre corps physique n’est que l’enveloppe extérieure visible.
Notre esprit possède une forme semblable à celle de notre corps. Il a des yeux, des oreilles, une bouche, des bras, des jambes, un tronc, etc… Notre esprit pense, réfléchit, a des émotions et une volonté.
Lorsque l’apôtre Jean est enlevé en esprit dans les lieux célestes, nous constatons qu’il continue à voir et à entendre ce qui se passe dans le Ciel, il peut interroger l’ange qui l’accompagne, et il essaye de comprendre ce que le Seigneur lui révèle dans ses visions.
Pour chacun de nous êtres humains, la Bible appelle notre esprit « l’homme nouveau » ou « le vieil homme » selon qu’il soit passé ou non par la Nouvelle Naissance.
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Qu'est-ce-que "se repentir" ?
Le péché est le problème fondamental de l’Homme. La Bible nous montre comment nous devons le traiter : avec la plus grande fermeté.
En regardant la vie d’hommes comme le Roi David, Dieu nous rappelle que nous ne sommes pas fondamentalement bon, mais corrompus. David était un homme extraordinaire et pourtant il commit de terribles crimes. La grande vérité du Psaume 51, est que la repentance est le moyen que Dieu utilise pour transformer notre vision du pêché : Nous pouvons nous repentir car nous sommes au bénéfice de sa grâce (1 Jean 1. 9).
Nous pouvons être purifié parce que Jésus a porté notre souillure. Nous pouvons être délivré de nos péchés parce que Jésus a versé son sang pour nous. Dieu détourne son regard de notre péché parce qu’Il le tourne vers Christ qui l’a porté pour nous à la croix.
Se repentir, c’est reconnaître l’ampleur de notre pêché et reconnaitre notre culpabilité :
David décrit son péché en disant : "Je reconnais mes transgressions et mon péché est constamment devant moi" (Psaumes 51. 5).
David est obsédé par ses torts et par sa culpabilité. Le péché nous blesse dans notre conscience, crée en nous un trou béant. Le péché est une anomalie. Dieu, dans sa grâce, permet qu’il ait pour nos péchés des conséquences dramatiques pour que nous comprenions sa Sainteté et notre état de faillite morale.
Se repentir, c’est reconnaitre l’offense qui est faite à Dieu :
"J’ai péché contre toi seul, j’ai fait ce qui et mal à tes yeux en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement" (Psaumes 51. 6).
Avant toute autre chose, le péché est une transgression de la Loi de Dieu. Le péché est donc premièrement une attaque envers Dieu. Le péché est le contraire de tout ce qui est bon dans le caractère de Dieu, et tout comme Dieu prend nécessairement et éternellement plaisir en Lui-même et en tous ses attributs, Dieu hait totalement et éternellement le péché.
Se repentir, c’est reconnaitre notre nature de pécheur :
"Voici je suis né dans l’iniquité et ma mère m’a conçue dans le péché" (Psaumes 51. 7). Le péché est transmis à toute l’humanité qui est en Adam (Romains 5. 12-21). Adam était notre représentant devant Dieu et lorsqu’il a chuté, il a fait entrer le péché dans le monde et donc en nous. Ce n’est donc pas parce qu’on pèche que l’on devient pécheur devant Dieu, mais parce qu’on l’on nait pécheur que naturellement on n’est incapable de ne pas pécher. Lire Romains 7. 14-20.
David comprend déjà que nous héritons de cette nature qui, avant même notre naissance, fait de nous des pécheurs. David est certes dévasté par ses actes, mais sa tristesse vient d’un constat encore plus fort : ses actes ne sont que les symptômes d’un mal bien plus grand et bien plus grave : il est par nature pécheur.
Se repentir, c’est reconnaitre la puissance du péché en nous :
Comment est-il possible qu’un homme si droit que David ait pu en arriver jusque là ? Il a fallu que Dieu le confronte par la bouche du prophète : « tu es cet homme-là ». (2 Samuel 12. 13).
Voilà le drame : le péché est capable d’obscurcir notre conscience au point d’anesthésier notre culpabilité. Et nous-nous lançons dans toutes sortes de raisonnements d’auto-justification perverse.
Se repentir, c’est vouloir être sauvé de son pêché pas simplement de ses conséquences :
Tout au long de Psaumes 51, David dit : Ô Dieu ! aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions… Lave-moi complètement de mon iniquité, purifie-moi de mon péché… Purifie-moi ; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige… Détourne ton regard de mes péchés, Efface toutes mes iniquités… Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton esprit saint… Délivre-moi du sang versé… »
David nous enseigne que la repentance c’est vouloir être sauvé de son péché, pas simplement de ses conséquences préjudiciables.
Se repentir, c’est vouloir être sauvé de tous nos péchés, pas simplement de ceux qui nous gênent :
Si nous haïssons le péché en tant que péché, nous devrions être attentifs à tout ce qui attriste l’Esprit de Dieu et pas seulement ce qui nous attriste nous ! Pensons-nous que Dieu va nous aider si nous ne faisons que rechercher hypocritement notre bien-être en cherchant à éliminer l’angoisse où nous plonge notre péché ? Pensons-nous que l’Esprit-Saint va soutenir notre esprit dans son hypocrisie et sa duplicité ? Pensons-nous qu’Il va nous délivrer de ce péché sachant que nous allons en commettre un autre, par lequel Il sera de nouveau attristé ?
Nous ne devons pas lutter uniquement contre ce qui nous attriste, mais contre tout ce qui, en nous, attriste Dieu. L’œuvre de Dieu c’est que nous parvenions à une obéissance totale, et pas seulement à vaincre une convoitise. Quand nous haïssons seulement les péchés qui ont des retombées négatives dans notre vie, nous ne faisons que montrer que nous méprisons les meurtrissures qu’ils ont infligés à Christ. Si nous ne voulons pas livrer une guerre au pêché dans notre vie, c’est que nous ne voulons pas de Dieu dans notre vie. Ces deux désirs ne peuvent cohabiter en paix en nous.
Se repentir, c’est demander un changement qu’on ne peut produire nous même :
"O Dieu ! Crée en moi un coeur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé… Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne !" (Psaume 51. 12, 14)
Quelle message libérateur pour nous ! Non seulement Dieu pardonne mais Il crée Lui-même en nous ce qu’Il veut voir. Dieu est la source de notre salut et la source de notre transformation. C’est la garantie pour nous que Dieu produit son oeuvre divine par la puissance de son Esprit ! Sans lui, nous ne pouvons rien faire (Jean 15. 1-14). La repentance ne vise pas simplement le pardon de Dieu mais notre restauration en vue de l’adoration. Dieu nous sauve et nous pardonne pour que l'on puisse l'adorer.
Le cœur de la vie chrétienne n’est pas la recherche simplement de l’abstinence du péché, mais c’est vivre pour glorifier Dieu. La grâce est le moyen que Dieu utilise pour montrer sa gloire.
La repentance, c’est un mode de vie par le Saint-Esprit :
"Demandons à Dieu nous donner par son Esprit d’affectionner les choses de l’Esprit et de faire mourir par lui vos désirs charnels" (Romains 8. 5-13). Demandons à Dieu qu’Il nous permette de traiter le pêché jusqu’à sa racine. Que le Saint-Esprit nous donne le dégout du pêché pour ce qu’il est. Qu’il transforme nos pensées, nos désirs et nos valeurs. Soyons prêt à faire des choix radicaux.
Le seul Nom qui sauve : Jésus-Christ
“Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.” (Actes 4. 12)
Toutes les options possibles d’accéder à Dieu, à la vie et au salut, en dehors de Jésus-Christ, sont exclues. C’est Dieu seul qui a établi le seul Chemin du salut. Les êtres humains ne peuvent espérer le Salut en aucun autre qu'en Jésus-Christ seul.
Dieu seul est capable de nous sauver parfaitement de tous nos péchés et nous donner la Vie Éternelle. Cela signifie qu’il est absolument nécessaire que nous mettions notre confiance en Jésus-Christ seul, Celui que Dieu nous a offert pour que nous soyons sauvés. Jésus-Christ est le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père que par lui (Jean 14. 6).
Il n’y a qu’un seul Chemin qui nous permet d’entrer au Ciel, au Paradis. Il n’y a qu’un seul Nom, il n’y a qu’un seul Chemin et il n’y a qu’un seul Dieu qui est capable de sauver. C’est le Nom de Jésus-Christ.
Voilà le Message de l'Évangile, il n’existe aucun autre message pouvant procurer la Vie Éternelle et le Salut. Il n’existe pas d’autres messages de Salut que celui du Message de l'Évangile, car il n’y a pas d’autre Nom que Jésus par qui nous pouvons être sauvés. Seul le précieux Nom Jésus-Christ nous sauve parfaitement.
Faire un choix dès maintenant
Moïse déclara au peuple d’Israël :
: « J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, » (Deutéronome 30.19).
Choisissons la vie pour que nous vivions et notons bien que notre descendance en profitera aussi. Rappelons-nous que Moïse avait lui aussi dû faire un choix, il était le fils de la fille du pharaon et il avait tous les droits et pouvoirs sur quiconque en Égypte. Mais il préféra rester avec son peuple souffrir avec lui et subir l’humiliation plutôt que de servir les dieux d’Egypte. Il est entré dans l’histoire sans le savoir à cause de son choix et tout cela sur la base de la foi en Dieu.
Nous ne pouvons pas changer notre passé, mais notre destinée, notre futur oui, simplement en acceptant Christ. Et Il va même entrer dans notre passé pour effacer tous nos péchés par son sang qu’il a versé sur la croix pour nous pour que nous obtienions son pardon.
En ce moment le Saint-Esprit met en lumière dans notre esprit nos nombreux péchés qui sont comme un fardeau sur nous. Choisissons Christ, alors il n'y aura plus de jugement, plus aucune condamnation sur nous.
Jésus offre le pardon à quiconque l’accepte, et même plus que le pardon. Il nous justifiera devant le Père comme quelqu’un qui est sans péché. Quel bonheur, quelle joie de repartir chez soi sans péché ! Être pardonné, lavé, justifié, voir ses fautes effacées, et Dieu ne nob les rappellera plus jamais….
Oui ce choix est très important, remettre à plus tard nous donnera plus de difficulté, l’indécision est déjà un choix. Ne pas décider, c’est décider de ne pas le faire, de ne pas choisir. Choisissons maintenant ! Choisis Christ !
Nulle part dans la Bible il n'est dit que la promesse est pour demain, ou alors viens quand tu veux, ou bien le temps choisira pour moi si je n’agis pas.
Alors que devons-nous faire ? Et bien il nous faut faire 3 choses.
1. Reconnaître que nous pécheurs, et te repentir. Décider de faire de Jésus ton unique Sauveur et Seigneur. Et de marcher en nouveauté de vie. Que tu entendes ce message pour la première fois ou que tu fréquentes l’Eglise ; que tu sois même un responsable dans l’Eglise et que tu n’as pas la certitude du salut totalement. Choisis de faire Jésus ta priorité. Maintenant.
2. Reçois par la foi Christ dans ton cœur, remts-lui toutes tes anciennes voies. Renonce à tous tes dieux qui n’en sont pas. Et fais-lui confiance.
3. tu dois le suivre, le servir, lui obéir devenir un vrai disciple de Jésus.
Je te demande de faire ce choix maintenant. Là ou tu te trouves, viens à la croix, Jésus t’attend pour te sauver, te pardonner. Ce choix que tu fais aujourd’hui a pour conséquence : une place dans l’Eternité.
Le nouveau ciel et la nouvelle terre
La vie présente résonne dans l’éternité. Il y a relation entre l’Évangile et les nouveaux cieux et la nouvelle terre. La Bonne Nouvelle de la mort sacrificielle et de la glorieuse résurrection de Christ a des ramifications éternelles pour le destin de chaque être humain. Votre réponse à ce message – que ce soit par une humble confiance ou par une incrédulité défiante – sera votre point de basculement entre une béatitude sans limites au-delà de vos rêves les plus fous ou un tourment implacable au-delà de vos pires cauchemars.
Le Dieu Vivant, Souverain sur chaque atome de son Univers et sur chaque nanoseconde de son histoire, dirige le cosmos vers une consommation qui montrera la Majesté de sa sagesse, de sa puissance, de sa justice et de sa miséricorde à toute créature où qu’elle se trouve. Le ciel et la terre actuels, souillés par le péché humain et la malédiction qu’il engendre, « vieilliront » et « seront remplacés » (Hébreux 1. 11-12), ébranlés et puis disparaîtront (Hébreux 12. 26-27). On ne pourra plus trouver « la place » du premier ciel et de la première terre. Au contraire, à leur place, un nouveau ciel et une nouvelle terre apparaîtront (Apocalypse 20. 11 ; 21. 1).
Cette promesse est aussi ancienne que la prophétie d’Ésaïe : « En effet, je crée un nouveau ciel et une nouvelle terre. On ne se souviendra plus des premiers événements, ils ne viendront plus à l’esprit » (Ésaïe 65. 17-18 ; voir Ésaïe 66. 22-23). L’apôtre Pierre affirme que la justice habitera le nouveau ciel et la nouvelle terre que nous attendons avec espérance (2 Pierre 3. 13). Paul ajoute que toute la création, maintenant soumise à la vanité et à la décadence, se joint aux enfants de Dieu pour aspirer à la libération de sa « servitude de la corruption » lors de notre résurrection (Romains 8. 19-22).
Comment décrire les nouveaux cieux et la nouvelle terre ? Pour décrire le cosmos à venir, nous pouvons dire que les misères qui causent aujourd’hui tant de dégâts et de détresse auront disparu : le deuil, la douleur, la mort – aucun reste de malédiction ne subsistera (Apocalypse 21. 4 ; 22. 3). Il est plus difficile de dépeindre de manière positive ce que sera un monde purgé de la méchanceté et du malheur. Les prophètes et les apôtres poussent le langage jusqu’à ses limites pour offrir des aperçus de réalités glorieuses qui dépassent notre expérience. Nous pouvons dire que la résurrection de Jésus est les prémices de la nouvelle création consommée, de sorte que son corps glorieux ressuscité préfigure la résurrection qui attend son peuple (1 Corinthiens 15. 20-22 ; Philippiens 3. 21). Après sa résurrection, Jésus pouvait manger et être touché (Luc 24. 39-43), aussi la matérialité de son corps nous amène à penser que le tableau peint dans le livre de l’Apocalypse – l’arbre de la vie aux feuilles curatives et à la fécondité incessante, par exemple (Apocalypse 22. 1-5) – n’est pas entièrement symbolique. Nous pouvons au moins dire que notre foyer ultime n’est pas éthérique et immatériel, mais une solide réaffirmation du dessein originel du Créateur, car Il a déclaré le premier ciel et la première terre « très bons » (Genèse 1. 31).
La Parole de Dieu en dit assez sur le nouveau ciel et la nouvelle terre pour nous faire comprendre l’urgence de la question : « Comment pouvons-nous accéder à cette patrie promise de pur plaisir en présence de Dieu ? » Cette question nous amène à l’Évangile. Les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront peuplés par les « serviteurs » de Dieu (Apocalypse 22. 3-5), qui se sont accrochés à la Parole de Dieu et ont confessé Jésus (Apocalypse 1. 2, 9 ; 20. 4). Ils ont été rachetés par le sang de l’Agneau, et leurs noms sont écrits dans Son Livre de Vie (Apocalypse 12. 11 ; 20. 12, 15 ; 21. 27).
Pourtant, les visions de l’Apocalypse soulignent l’importance cruciale de l’Évangile d’un autre point de vue, qui donne à réfléchir. Ceux dont le nom ne figure pas dans le livre de l’Agneau seront jugés par leurs propres actions tout au long de leur vie. Sans la couverture du sang expiatoire de l’Agneau, ils seront exposés à la juste colère de Dieu, condamnés et « jetés dans l’étang de feu », la seconde mort (Apocalypse 20. 13-15). Leurs âmes seront réunies avec les corps dans lesquels ils ont accompli leur rébellion, et dans ce lac de feu, ils connaîtront non seulement une angoisse physique incessante, mais aussi une privation totale de soulagement mental et spirituel. Jésus lui-même a parlé de ce terrible destin éternel qui attend les rebelles, un lieu « où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas » (Marc 9. 43-48 ; Ésaïe 66. 24).
La perspective d’un malheur incessant, garanti par la justice inébranlable de Dieu en Enfer, vous fait-elle peur ? Elle devrait. Le temps est venu de faire confiance à l’Agneau et à son sang rédempteur.
Les délices à venir dans le nouveau ciel et la nouvelle terre aiguisent-ils les désirs de votre cœur ? Ils le devraient. Le temps est venu de faire confiance à l’Agneau et à son sang rédempteur. La vie présente résonne vraiment dans l’éternité