Venez à Jésus ; Venez avec Moi ; Venez à Moi
VENEZ A JÉSUS !
"Jésus leur dit : Venez, suivez-moi" (Marc 1. 17).
L’un des arguments que nous invoquons le plus volontiers pour ne pas suivre Jésus, c’est notre tempérament, nos dispositions naturelles. Mais, quand une fois nous allons à Lui, la première chose dont nous nous rendons compte, c’est qu’Il n’attache aucune importance à nos dispositions naturelles. Nous nous imaginons que nous pouvons consacrer à Dieu nos dons et nos capacités. Mais comment consacrer à Dieu ce qui ne nous appartient pas ? Il n’y a qu’une chose que nous puissiez Lui consacrer, notre personne même (Romains 12. 1), tous nos droits sur nous-mêmes. Si nous faisons cela, Dieu se servira de nous pour faire une de Ses divines expériences. Les expériences de Dieu réussissent toujours.
Ce qui caractérise un enfant de Dieu, c’est le rayonnement moral qui résulte d’un abandon total à Jésus-Christ. La vie n’est plus alors qu’une source limpide et toujours jaillissante, alimentée sans cesse en nous par le Saint-Esprit. L’enfant de Dieu se rend compte que c’est son Père céleste qui règle Lui-même toutes les circonstances de sa vie, aussi jamais il n’est disposé à se plaindre, il sait que Jésus est là, il s’abandonne à Lui sans aucune réserve.
Mais gardez-vous d’ériger votre propre expérience en règle universelle. Laissez Dieu agir à sa manière avec votre prochain, comme il l’a fait pour vous. Si vous savez obéir à l’appel de Jésus : « Viens à moi », il se servira de vous pour renouveler cet appel. Votre vie sera l’expression de l’appel même de Jésus.
« Viens à moi » Mon frère, ma sœur, es-tu venu(e) ?
VENEZ AVEC MOI !
"Rabbi, où demeures-tu ? – Venez, leur dit-il, et vous verrez. Ils allèrent, et… restèrent auprès de lui ce jour-là" (Jean 1. 38-39).
« Venez avec moi » , nous dit Jésus. Parfois, nous restons auprès de Lui ce jour-là, et puis c’est fini ; nous retournons à nos affaires, à nos intérêts personnels. Nous ne comprenons pas qu’on peut rester avec Jésus en toute circonstance.
« Tu es Simon; on t’appellera Céphas » (Jean 1. 42). Dieu ne peut écrire notre nouveau nom que là où Il a effacé notre orgueil, notre suffisance, notre égoïsme. Il y en a parmi nous qui ne sont enfants de Dieu que par-ci par-là. Si vous nous regardez seulement sur tel point, ou bien sous telle lumière, quand nous sommes tout à fait bien disposés, vous croiriez que nous sommes des modèles de piété. Mais pas toujours.
Pourtant, le vrai disciple de Jésus porte son Nom sur toute sa personne ; l’égoïsme, l’orgueil, la suffisance ont partout disparu. L’orgueil est l'adoration du moi. Et cet orgueil peut être chez plusieurs d’entre nous. Nous dites : « Oh ! je ne suis pas ce que je devrais être ». Notre orgueil d’homme s’en accommode, mais au fond, nous faisons mal à Dieu. Certains pensent même que Dieu ne peut pas les transformer et disent : « Je suis trop faible, trop découragé, dites-vous; le salut n’est pas pour moi ».
Ainsi, ils ne croient pas à la Puissance de Dieu. Il faudrait, disent-ils, que Dieu vienne les prendre et les emporter au Ciel. Mais Dieu est prêt à le faire.
Allez à Jésus, restez auprès de Lui, sans rien exiger d’autre. Jésus vous prendra avec Lui, non pas pour un jour, mais pour toujours.
VENEZ A MOI !
"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos" (Matthieu 11. 28).
Est-ce que nous sommes vraiment désireux de trouver le repos et la sérénité ? Les problèmes qui ont une véritable importance dans la vie ne sont pas nombreux.
Et tous trouvent leur solution dans cette parole : « Venez à moi ». Jésus ne nous dit pas : « Faites ceci, ne faites pas cela. », mais Il nous dit : « Venez à moi ». Si nous venons à Lui, nous serons déchargés de notre péché, notre vie deviendra ce que nous sentons bien qu’elle devrait être ; nous pourrons chanter de joie.
Avons-nous jamais consenti à cet acte si simple, si enfantin de venir à Jésus ? Mais notre cœur est si obstiné ! Et cependant, si nous voulons être libérés de notre péché, c’est le seul moyen.
La réponse que nous faisons à Jésus est ce qui nous juge. Au moment où nous nous y attendons le moins, sa voix murmure à notre oreille : « Viens à moi ». Si nous nous laissons attirer, alors tout en nous se transforme. Ne raisonnons pas, mais jetons-nous dans ses bras. Fions-nous à Jésus seul, abandonnons tout le reste. Jésus dit : « Je vous donnerai du repos ». C’est-à-dire qu'Il nous délivrera de notre inquiétude, qu'Il nous soutiendra en toute chose. Jésus n’a pas l’intention de nous mettre au lit, pour que nous nous y endormions en Le tenant par la main. Oh ! Non, Il veut nous tirer hors du lit, hors de notre langueur, de notre épuisement, de notre sommeil spirituel. Il veut nous donner l’énergie, l’activité, la vie. Nous parlons du fait d'accepter la volonté de Dieu sans protester ! Jésus veut nous donner l’énergie divine et Sa Toute-Puissance.
Le sacrifice d'Abraham : Sa vraie signification
Abraham avait obéi à Dieu bien des fois pendant sa vie, mais aucun test ou épreuve n'aurait pu rivaliser avec la sévérité de celle décrite en Genèse 22. Dieu dit à Abraham : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t-en au pays de Morija, et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai » (Genèse 22. 2). C'était une demande stupéfiante parce qu'Isaac était le fils de la promesse (promis).
Comment Abraham a-t-il répondu ? Avec une obéissance immédiate : de bonne heure le lendemain matin, Abraham prit la route avec deux serviteurs, un âne et son fils bien-aimé Isaac, et avec le bois pour l'holocauste. Son obéissance absolue à ce commandement si déconcertant et si troublant, rendit gloire à Dieu et demeure un exemple qui nous enseigne comment glorifier Dieu dans nos vies en Lui obéissant.
En chemin, Isaac pose à son père cette question pertinente : “Mon père, voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? Et Abraham dit : Mon fils, Dieu se pourvoira de l'agneau pour l'holocauste” (v. 7, 8).
Dieu avait demandé à Abraham de sacrifier son fils Isaac sur le mont Morija. Le fils d'Abraham était condamné à mort par Dieu et à vrai dire, il le méritait, car il était pécheur. Abraham lia son fils et le plaça sur l'autel. Il était incapable de se libérer.
Voici le message que Dieu voulait faire passer : de même qu'Isaac était incapable de se sauver lui-même, de même nous sommes tous liés par le péché et incapables de nous libérer nous-mêmes de ses conséquences.
Abraham avait pris le couteau et était sur le point de transpercer son fils. Abraham avait confiance que Dieu, dans sa bonté, fournirait une solution au problème de la mort. Au dernier instant, l'ange de l’Éternel appela Abraham du ciel pour l'empêcher de passer à l'action. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. Parce qu'Abraham a cru, le Seigneur Dieu a pourvu à son besoin d'un substitut qui allait mourir à la place de son fils.
Un bélier est offert à la place d'Isaac, mais ni le bélier, ni Isaac, ne pouvaient répondre aux exigences divines. Ils n'étaient pas “l'Agneau” qui, par son sacrifice, glorifierait Dieu dans tous ses attributs. Par la foi, Abraham, enseigné par Dieu, a pu dire avec certitude : “En la montagne de l'Éternel, il y sera pourvu” (22. 14).
Il y a eu une mort, mais c'était celle du bélier que Dieu lui a fourni plutôt que celle du fils d'Abraham. Le fils d'Abraham a été délivré parce que le bélier est mort à sa place. Dieu avait fourni un substitut. Cet événement a tellement marqué Abraham qu'il a donné à cette montagne un nom qui lui rappellerait la nature de Dieu.
Abraham a nommé la montagne : "l'Éternel pourvoira". On peut se demander pourquoi il ne l'a pas appelée "l'Éternel a pourvu". C'est comme si Abraham anticipait un temps où un autre sacrifice serait offert, un sacrifice qui procurerait le salut au monde entier. Les siècles passent, et l'Agneau promis est annoncé comme celui qui doit souffrir pour nous sauver. Deux mille ans plus tard, dans ces mêmes montagnes, Jésus-Christ le Messie, le Fils de Dieu et l'Agneau de Dieu, a accompli la prophétie d'Abraham en donnant sa vie en sacrifice parfait sur la croix.
Si le bélier n'était pas mort, le fils d'Abraham serait mort. De même que le bélier est mort à la place du fils d'Abraham, de même Jésus-Christ, qui est l'Agneau de Dieu, est mort pour nous sur la croix. Nous aurions dû mourir éternellement en Enfer pour payer pour toujours la dette liée à notre péché, mais Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous, prenant notre châtiment que méritent nos péchés. Il est notre Substitut, notre Remplaçant, une fois pour toutes. Oui Alléluia, nous rendons grâce à Dieu, car Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, est ressuscité, Il est vivant éternellement et Il sauve parfaitement tous ceux qui croient en Lui et le reçoivent comme seul Seigneur et Sauveur de leur vie. Amen !
Dieu considéra la foi (la confiance) d'Abraham comme un exemple du seul moyen de salut pour tous ceux qui viendraient après lui. Genèse 15. 6 déclare : « Abraham eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice »
Cette vérité est la base de la foi chrétienne, tel que réécrite en Romains 4. 3 et en Jacques 2. 23. La justice qui fut créditée à Abraham est la même justice que celle qui nous est créditée aujourd'hui lorsque nous acceptons par la foi le sacrifice que Dieu a pourvu pour nos péchés : Jésus-Christ son Fils unique mort sur la croix et ressuscité.
“Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils Jésus Christ, né d'une femme, né sous la Loi, afin qu'il rachète ceux qui étaient sous la Loi” (Galates 4. 4, 5).
En voyant Jésus, Jean-Baptiste a dit : “Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” (Jean 1. 29). C'est Jésus qui, à Golgotha, fut sacrifié, en mourant sur une croix pour nous délivrer de nos péchés et de la mort éternelle en Enfer.
Jésus est appelé l’Agneau de Dieu en Jean 1. 29 et en Jean 1. 36 parce que seul sa mort constitue le sacrifice parfait et ultime pour le péché. Pour comprendre qui est Jésus-Christ et ce qu’Il a accompli, il faut étudier l’Ancien Testament, qui contient des prophéties sur sa venue en « sacrifice de culpabilité » (Ésaïe 53. 10). En fait, tout le système sacrificiel établi par Dieu dans l’Ancien Testament constitue le cadre de la venue de Jésus-Christ, qui est le sacrifice parfait auquel Dieu a pourvu, pour l’expiation des péchés de tous les êtres humains qui croient (Romains 8. 3, Hébreux 10). « Celui qui n'a point connu le péché, il (Dieu) l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5. 21).
Par la mort de Jésus sur la croix en sacrifice parfait offert à Dieu pour le péché et par sa résurrection le troisième jour, nous avons maintenant la vie éternelle en croyant véritablement en Jésus. Le fait que Dieu Lui-même ait pourvu au sacrifice pour l’expiation de nos péchés fait partie de la glorieuse Bonne Nouvelle de l’Évangile, exprimée clairement en 1 Pierre 1. 18-21 : « Vous le savez en effet, ce n’est pas par des choses corruptibles comme l’argent ou l’or que vous avez été rachetés de la manière de vivre dépourvue de sens que vous avaient transmise vos ancêtres, mais par le sang précieux de Christ, qui s’est sacrifié comme d’un agneau sans défaut et sans tache. Prédestiné avant la création du monde, il a été révélé dans les derniers temps à cause de vous. Par lui, vous croyez en Dieu qui l’a ressuscité et lui a donné la gloire, de sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. »
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L'histoire du sacrifice d'Abraham dans l'Ancien Testament est la base de l'enseignement de l'expiation du Nouveau Testament : l'offrande en sacrifice parfait du Seigneur Jésus-Christ sur la croix, pour le péché de l'humanité.
Voici quelques parallèles entre ces deux récits bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testaments :
- « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac… » (Genèse 22. 2a) ; « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique… (Jean 3. 16).
- « Va-t-en au pays de Morija, et là offre-le en sacrifice… » (v. 2) ; Il est reconnu que c'est dans cette région que la ville de Jérusalem fut construite de nombreuses années plus tard, et où Jésus fut crucifié, hors des murs de la ville (voir Hébreux 13. 12).
- « Et là, offre-le en holocauste… » (v. 2) ; « …Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15. 3).
- Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac… » (v. 6) ; « Jésus, portant sa croix… » (Jean 19. 17).
- « … mais ou est l'agneau pour l'holocauste ? » (v. 7) ; Jean a dit « Voici (Jésus) l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1. 29).
- Isaac, le fils, répondit avec obéissance à son père en acceptant d'être le sacrifice (v. 9) ; Jésus pria : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Mathieu 26. 39).
- La résurrection – Isaac (symboliquement en ne passant pas par la mort) et Jésus (en réalité en passant par la mort et en ressuscitant) : « C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : « en Isaac tu auras une postérité appelée de ton nom. Abraham pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi il retrouva son fils qui ne mourut pas ce jour-là, ce qui est une préfiguration » (Hébreux 11. 17-19) ; Jésus mourut sur la croix « a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15 : 4).
(2) Le Jugement du Grand Trône Blanc
La Parole de Dieu enseigne que le Jugement du Grand Trône Blanc est le moment où Dieu jugera finalement selon leurs mauvaises oeuvres tous ses ennemis, tous ceux qui ont vécu sur la face de la terre et qui l'ont rejeté (les vivants et les morts, petits et grands). Cela se passera après le règne de mille ans. En ce temps-là aura lieu le dernier jugement connu sous le nom du Jugement du Grand Trône Blanc. Tous ceux qui, dès le commencement n’ont pas reçu le pardon de leurs péchés par la foi en Dieu, en Jésus. (Jean 5 : 24 ; 3 : 17-19) se tiendront devant le seul vrai Dieu de l'univers. Le diable et ses anges seront aussi jugés et jetés dans l’étang ardent de feu pour l’éternité (2 Pierre 2 : 2-9 ; Apocalypse 20 : 1-15).
La doctrine sur "Le Jugement du Grand Trône Blanc" ouvre nos yeux pour voir un temps futur où tous les méchants/impies (les vivants et les morts, les petits et les grands qui ont rejeté le salut de Dieu) comparaîtront au Jugement final du seul vrai Dieu Vivant (Romains 14 : 12).
A la fin du règne millénaire, le diable sera relâché de l’abîme (Apocalypse 20 : 3b) et il séduira des milliers de gens et les rassemblera pour combattre contre le Roi (Jésus-Christ) et Ses Saints. Ce sont la bataille de Gog et Magog. A la fin de cette bataille, quand les rebelles auront été exterminés et détruits par le feu de la colère de Dieu qui tombera du Ciel, Satan sera jeté dans l’étang ardent de feu et de souffre (Apocalypse 20 : 7-10). Après cela, le Jugement du Grand Trône Blanc commencera. Dieu sera assis sur Son Trône si Blanc, alors, tous ceux qui sont morts dans leurs péchés, sans repentance, depuis le temps d’Adam jusqu’au moment du Jugement du Grand Trône Blanc ressusciteront (Daniel 12 : 2 ; Jean 5 : 28-29 ; Actes 24 : 15). C’est la seconde résurrection. Et ils se tiendront devant Dieu pour rendre compte de leurs œuvres. Ce Jugement Dernier des pécheurs (les vivants et les morts, les petits et les grands) est appelé Jugement du Grand Trône Blanc (Apocalypse 20 : 11-15).
Le monde est corrompu et pollué. L’être humain s’est rebellé et est coupable de désobéissance envers le seul Dieu trois fois Saint. L’être humain continuera-t-il dans sa désobéissance et dans sa rébellion volontaire contre Dieu ? Non. « … Parce que Dieu a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice …» (Actes 17 : 30, 31). Aucun véritable croyant en Jésus dont le nom est écrit dans le livre de vie ne comparaîtra au Jugement du Grand Trône Blanc, puisque son jugement en tant que pécheur a été déjà accompli par Jésus-Christ sur la croix. (Jean 3 : 17-19 ; Romains 8 : 1 ; Jean 5 : 24). Car, « Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5 : 9).
« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de souffre ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 : 8).
Cette multitude sera constituée de :
a) Toutes les catégories de pécheurs (les morts et les vivants), depuis Adam jusqu’à cette époque-là. Ils seront condamnés pour avoir refusé ou négligé le parfait salut de Dieu en Jésus-Christ (Hébreux 2 : 3).
b) Tous les rétrogrades de toutes les dispensations qui ont renié la foi en celui qui les avait rachetés (Exode 32 : 33).
c) Tous ceux qui nient la divinité de Jésus-Christ (Jean 3 : 18, 36) : tels que les sceptiques, les athées, les idolâtres et tous ceux qui ne dépendent pas de l’expiation de Christ comme sacrifice final (définitif) pour le péché, ou qui n’ont aucune considération pour la Seigneurie de Jésus-Christ.
d) Tous les religieux hypocrites ressemblant «… à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au-dehors et qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toutes espèces d’impureté » (Matthieu 23 : 17).
La mort a été un ennemi odieux de longue date pour la Création de Dieu. C’est le messager principal de destruction et l’instrument de cruauté envoyé par Satan. Au Jugement du Grand Trône Blanc, la mort sera dépossédée de sa puissance et jetée dans l’étang ardent de feu et de soufre qu'est l'Enfer éternel. Par conséquent, il n’y aura plus de mort (Apocalypse 20 : 14 ; 1 Corinthiens 15 : 26). Le séjour des morts, qui est la demeure temporelle des âmes des méchants, sera aussi jeté dans l’étang ardent de feu et de souffre (Apocalypse 20 : 14). "Notre vieille terre polluée par le péché, souillée par Satan, les démons et les pécheurs, sera consumée. Les cieux atmosphériques, qui ont été aussi pollués par Satan, les démons et les esprits méchants, passeront avec fracas ; les éléments embrasés se dissoudront" (2 Pierre 3 : 7, 10-12).
Au Jugement devant le Grand Trône Blanc, Dieu jugera avec justice :
a) Toutes les œuvres injustes des hommes (1 Jean 5 : 17). Tout acte, tout sentiment ou toute pensée injuste qui n’aura pas été purifiée par le sang de l’Agneau, seront condamnés au Jugement du Grand Trône Blanc.
b) Les œuvres secrètes des êtres humains (Matthieu 10 : 26 ; Romains 2 : 16 ; Hébreux 4 : 13). Toute corruption secrète tels que l’immoralité, la pornographie, l’ivrognerie, l’avortement, etc... seront révélés. “Les livres (livres d’enregistrement) furent ouverts … et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était “écrit dans ces livres”. Sachons bien qu'il y a un enregistrement pour tout ce qui est fait sous le soleil “soit le bien ou le mal” (2 Corinthiens 5 : 10).
c) Les paroles des êtres humains (Matthieu 12 : 3-37 ; 5 : 22 ; Éphésiens 4 : 29, 31 ; 5 : 4). « Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée ». Chaque commérage, chaque médisance, chaque calomnie contre les autres sera exposée au Jugement du Grand Trône Blanc. « Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12 : 37).
Dieu jugera tout impénitent ou rétrograde selon Sa volonté divine et Sa justice parfaite (Proverbes 11 : 21a). Le Jugement de Dieu sera juste, impartial et sans acception de personnes (Romains 2 : 2-12 ; Job 34 : 18-22). Dieu jugera le petit comme le grand, le riche comme le pauvre, l’intellectuel comme l’illettré, la haute personnalité comme la personne la plus méprisée. « Car l’Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait acception de personnes et qui ne reçoit point de présent » (Deutéronome 10 : 17). Rien ne pourra pervertir le Jugement Dernier au grand jour de la Colère de Dieu le Juste Juste de l'univers. « Dieu juge et combat avec justice » (Apocalypse 19 : 11). Sans partialité « QUICONQUE ne fut pas trouvé ÉCRIT dans le LIVRE DE VIE sera jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20 : 15).
L’étang de feu qu'est l'Enfer est un lieu de souffrance indescriptible et de Châtiment pour tous ceux qui seront condamnés au Jugement du Grand Trône Blanc. Oui, en Enfer, le châtiment du diable, des démons, des êtres humains pécheurs et morts dans leurs péchés, sera pénible, horrible, sans consolation, et sans fin dans l’étang ardent de feu et de soufre. « Et la fumée de leur tourment monte au siècle des siècles; et ils n’ont pas de repos jour ni nuit » (Apocalypse 14 : 11).
(1) Le Tribunal de Christ sous cinq aspects
« Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. » (Romains 14 : 10)
Le terme Tribunal vient du mot « Bema » en grec, ce qui signifie un lieu élevé où l’on monte par des marches, c’est-à-dire une plateforme, une tribune qui symbolise le siège officiel d’un juge. La perspective de se présenter devant le Seigneur Jésus, au Tribunal de Dieu, doit représenter pour tout enfant de Dieu un aboutissement réjouissant, une heureuse espérance.
Il est important de comprendre que le Tribunal de Christ n’a pas vocation à déterminer notre Salut, puisque nous savons que le sang de Jésus nous purifie de tous nos péchés. Le salut a été acquis sur la base du sacrifice accompli par Christ. Ce sacrifice a permis que nos péchés soient effacés et que nous recevions le pardon de Dieu, la réconciliation avec Lui et une vie nouvelle implantée en nous par la Parole régénératrice de Dieu, dynamisée par la puissance de son Esprit. Cependant, il nous faudra rendre compte de nos œuvres à partir du moment où nous aurons fait de Jésus notre Seigneur et notre Sauveur personnel.
1) Qui sera concerné par le Tribunal de Christ ?
Une fois recueillis auprès du Seigneur Jésus, tous les rachetés de Jésus, sans exception, devront être "manifestés" devant le Tribunal de Christ. Oui, tous les saints de tous les temps se retrouveront au Tribunal de Christ. En d’autres termes, seront présents tous ceux qui appartiennent à Dieu, tous ceux qui auront reconnu et déclaré Jésus-Christ comme seul Seigneur et Sauveur de leur vie. Car Il sont devenus l’Épouse, la Bien-Aimée de Christ. Dès lors que nous avons, pour fondement principal, la foi en Jésus-Christ à travers Son œuvre sur la croix, il nous appartient de construire notre vie sur ce fondement et de bâtir dessus. « Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. » (1 Corinthiens 3 : 14).
Lire aussi dans 1 Corinthiens 3 : 10-13 où nous voyons que l'apôtre Paul insiste sur le fait que le fondement, la pierre d’angle de l’édifice qu’est l’Église, c’est Jésus et rien d’autre. Notre prédication doit donc concerner Jésus-Christ crucifié, ressuscité et qui revient bientôt.
2) À quel moment aura lieu ce Tribunal ?
Puisque ce moment ne concerne que les Saints en Christ, ce Tribunal interviendra après un évènement qui aura permis le rassemblement des croyants en Jésus : l’Enlèvement de la Vraie l’Église. Cet enlèvement des croyants doit être suivi de leur comparution devant le Tribunal de Jésus-Christ, le Juste Juge. Et Dieu étant un Dieu de justice parfaite, Il est sous l’obligation divine de juger tout être humain selon la façon qu’il a vécu sur la terre sous le règne souverain de son Créateur. Pour cela, il faut attendre le Retour du Seigneur Jésus qui nous dit : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre. » (Apocalypse 22 : 12)
3) Quelle est la nature de ce Tribunal ?
Ce Tribunal sera gouverné par Christ, qui sera le Juge : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. » (Jean 5 : 22)
Le Tribunal de Christ correspond à un jugement, à une évaluation. Cette évaluation concerne ceux qui servent le Seigneur Jésus, qui contribuent à l’avancement du Royaume de Dieu selon les dons qu’ils ont reçu de Dieu. Ce que nous faisons sur terre pour la gloire de Dieu a donc une portée au Ciel concernant l’édifice de Dieu.
Les enfants de Dieu se présenteront devant le Tribunal du Christ pour être personnellement jugés à propos de leurs œuvres menées sur la terre. Chacun devra rendre compte à Jésus de ce qu’il aura fait, puisque tout ce que nous faisons doit servir à Lui rendre Gloire. Oui chose étonnante, le Seigneur Jésus mettra en lumière ce qui pourrait être le plus caché dans notre intérieur voir même oublié. Tous nos péchés, tous nos manquements, même les plus secrets, seront dévoilés, mis à nu dans leurs moindres détails, devant tous. Oui, il faudra que nous soyons manifestés devant Son tribunal, afin que nous reconnaissions une fois clairement, dans la lumière de Dieu, ce que nous étions par nous-mêmes, et ce qu’étaient en réalité nos actes, nos paroles, nos pensées, tels que le Seigneur les a vus et jugés. Alors seulement nous aurons pleinement conscience de ce qu’est la Grâce infinie de Dieu
4) Sur quels critères seront nous jugés ?
Notre âme est sauvée par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus, et par ceci nous devenons des citoyens célestes. Nos œuvres détermineront notre valeur. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. » (2 Corinthiens 5 : 10). Nous serons donc jugés sur nos œuvres mais également sur les motivations de nos œuvres. En effet, les motivations de nos œuvres seront évalués. Bien des actes apparaîtront, à la lumière de ce tribunal, sous un jour entièrement différent de celui où nous les aurons appréciés ici-bas.
5) De quelle utilité auront les récompenses ?
Comprenons que la finalité de ce Tribunal est très positif, d’autant qu’il existera plusieurs types de récompenses : la louange de Jésus, la couronne de vie (Apocalypse 2. 10, Jacques 1. 12), la couronne de gloire (1 Pierre 5 : 2-4), la couronne incorruptible (1 Corinthiens 9 : 25-27), la couronne de justice (2 Timothée 4 : 8), la couronne de joie (Philippiens 4. 1, 1 Thessaloniciens 2. 19-20) . Les positions que nous aurons dans l’Éternité dépendront très certainement des œuvres que nous auront fait pour le Seigneur, et donc des récompenses reçues. C’est en ce sens que nos récompenses impacteront notre position dans le Royaume éternel de Dieu.
Tout ce que la lumière divine projetée sur nos vies aura manifesté produira de la louange dans nos cœurs ! Nous aurons beaucoup mieux conscience de l’étendue de cette grâce, dont nous sommes continuellement les objets. Nous apprécierons enfin à sa juste valeur l’amour, la patience, la condescendance du Seigneur Jésus à notre égard.
Pour conclure, le Tribunal de Christ correspond au Jugement ultime des Saints (des enfants de Dieu). Il ne doit plus être un sujet de peur, mais une incitation personnelle à une marche sainte qui glorifie notre Seigneur Jésus. Le Tribunal de Christ ne remet pas en question notre salut.
Penser au Tribunal de Christ devrait « stimuler » tous les rachetés du Seigneur Jésus et augmenter en eux un désir ardent de Lui être agréable, à tous égards ! Cet exercice doit être continuel dans leurs cœurs.
Celui qui croit en Jésus-Christ a la Vie Éternelle
- Celui qui croit a la vie éternelle
« Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3. 36).
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16).
« En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5. 24).
Ces trois passages sont convaincants en eux-mêmes, mais certaines personnes sont troublées et n’arrivent pas à s’appuyer sur ces vérités pour avoir la paix. Aussi pour expliquer leur riche portée, nous devons examiner ce que signifie « la vie éternelle ». En effet il existe plusieurs conceptions insuffisantes de la vie éternelle. Pour certaines personnes, elle implique seulement une existence éternelle. Pour d’autres, elle signifie qu’un croyant, s’il persévère dans la foi, vivra pour l’éternité dans un état de perfection avec le Seigneur Jésus. Enfin quelques-uns considèrent la vie éternelle comme un don, que l’on reçoit ici-bas, et que l’on doit garder jusqu’au jour de sa mort, pour en expérimenter toute la gloire. Examinons en détail ces trois conceptions.
a- Vie éternelle et existence éternelle
Depuis la chute de l’être humain, la vie naturelle est marquée par la mort (Romains 5. 12 ; Genèse 2. 17). Celle-ci ne concerne pas seulement notre condition spirituelle, mais aussi notre corps (Romains 5. 14 ; Hébreux 9. 27). Aucun être humain ne peut vivre éternellement en tant que pécheur sur cette terre. Nous sommes ainsi soumis à la mort du corps. Ensuite les être humain inconverti doit comparaître devant Dieu pour être, après son Jugement, jeté dans l’étang de feu qui est la seconde mort, la mort éternelle (Apocalypse 20. 11-15). Il continuera éternellement d’exister en Enfer (Matthieu 10. 28 ; Luc 16. 23) bien qu’il soit éternellement mort spirituellement. La vie éternelle n’est donc pas la même chose qu’une « existence éternelle », elle est beaucoup plus que cela.
b - La vie éternelle, notre part présente
La vie éternelle est également davantage qu’une vie future dans la perfection auprès du Seigneur Jésus, bien qu’elle comporte aussi cette signification. L’Écriture parle dans ce sens-là de « l’espérance de la vie éternelle » (Tite 1. 2) et cela concerne le plein accomplissement de tout ce que Jésus Christ a opéré pour le croyant. Notre âme est déjà sauvée par la foi, mais le salut de notre corps est encore à venir (Romains 8. 22-25). En ce qui le concerne, il est « sauvé en espérance » et nous attendons encore la rédemption. Lorsque Jésus Christ reviendra, il transformera nos corps misérables pour les rendre conformes à son corps glorieux (Philippiens 3. 21). Alors nous recevrons la vie éternelle dans sa plénitude, car même notre corps y aura part. Bien d’autres passages, essentiellement dans les écrits de l’apôtre Paul, présentent la vie éternelle comme une possession à venir (Romains 2. 7 ; Galates 6. 8 ; 1 Timothée 1. 16 ; 6. 12, 19 ; Tite 3. 7).
Cependant la vie éternelle est aussi notre part présente. L’apôtre Jean nous la montre ainsi dans son évangile et dans ses épîtres. L’Esprit témoigne par lui, que le croyant possède déjà maintenant la vie éternelle. Les trois passages de son évangile cités plus haut le montrent clairement.
c - Celui qui a le Fils a la vie
Il n’est pas juste de comparer la vie éternelle avec un cadeau précieux, que nous emportons avec nous et sur lequel nous devons veiller soigneusement, afin de ne pas le perdre. La vie éternelle n’est pas quelque chose qui est ajouté à la vie naturelle, mais elle est de nature entièrement nouvelle par rapport à celle-ci. L’Écriture présente le croyant comme un être humain qui est dans une condition toute nouvelle : Il est « passé de la mort à la vie » (1 Jean 3. 14). Le croyant ne possède pas la vie d’une façon indépendante : il est « en Christ », lié à Lui, participant de sa vie (Romains 6. 23 ; 1 Jean 5. 11 ; 2 Corinthiens 5. 17).
La vie naturelle d’un être humain commence à sa naissance et se manifeste dans toute son existence. De même, la vie éternelle commence à la nouvelle naissance du croyant et se manifeste tout au long de sa nouvelle existence d’enfant de Dieu. Nous ne transportons pas notre vie naturelle avec nous comme un paquet. De même, nous n’avons pas la vie éternelle comme un cadeau que l’on pourrait perdre.
De plus, cette vie éternelle ne peut avoir de fin. Ce serait une contradiction en soi que la vie éternelle ait une fin. Elle ne serait plus la vie éternelle. Elle serait semblable à la vie naturelle qui est assujettie à la mort.
d - La vie éternelle est la vie divine
Supposons qu’il y ait sur la terre un être humain qui puisse vivre perpétuellement. Cet être humain ne posséderait pas pour autant la vie éternelle. Il n’aurait que la vie naturelle qu’il a reçue d’Adam à sa naissance. La vie naturelle de cet être humain n’aurait simplement pas de fin.
La vie éternelle n’est pas seulement une vie qui n’a pas de fin, mais c’est aussi une vie de caractère divin : « Lui (Jésus) est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jean 5. 20). Le Seigneur Jésus a dit aussi : « C’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17. 3).
La vie éternelle consiste à connaître Dieu et Jésus Christ, à être dans une relation vivante avec le Père et le Fils. Cela signifie donc avoir la vie de Christ. La Vie Éternelle est la vie divine. Celui qui a la vie éternelle, participe à la nature divine, comme l’apôtre Pierre l’écrit (2 Pierre 1. 4). Cette vie peut-elle avoir une fin ? Peut-elle mourir en nous, cette vie qui a vaincu la mort dans la résurrection de Christ ? Impossible. C’est pourquoi, tous les passages parlant du fait que le croyant possède la vie éternelle sont des preuves certaines qu’aucun croyant ne peut être perdu. AMEN !!!
Les deux chemins
Jésus dit : « Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent ; mais étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. » (Matthieu 7. 13-14)
Le chemin spacieux est celui qu’un grand nombre de personnes emprunte malgré le poteau indicateur sur lequel est inscrit ce mot terrible : PERDITION. Il se franchit sans difficulté car la porte d’accès est large. Il suffit de se laisser aller par le courant entraînant de ce monde comme le chantait Edith Piaf : « Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne... ». On s’y trouve à son aise, se laissant mener par les penchants naturels du cœur, jouissant des plaisirs qu’offre le monde, évitant de penser à la destination finale : la perdition ! Tel est l’avenir de tout pécheur non repenti : « Car le salaire du péché, c’est la mort » nous dit la Bible (Romains 6. 23) et « après la mort vient le jugement » (Hébreux 9. 27)
Grâce à Dieu qui ne veut par la mort du pécheur, « mais plutôt qu’il se détourne de sa voie et qu’il vive » (Ézéchiel 33. 11) un autre chemin est ouvert : celui qui mène à la vie.
Étroite est la porte s’ouvrant sur ce chemin qui mène à la vie, car on ne peut y passer qu’après s’être débarrassé des bagages du moi, de la propre justice, de la religion, etc... et après avoir déposé le fardeau de ses péchés à la croix où Jésus s’en est chargé. Peu nombreux sont ceux qui le trouvent parce que peu nombreux sont ceux qui le cherchent. « Cherchez et vous trouverez », dit Jésus ; « Celui qui cherche trouve. » (Matthieu 7. 7-8)
Ami(e) lecteurs/lectrices, vous êtes placé aujourd’hui à un croisement : le chemin large qui mène à la perdition et le chemin resserré qui mène à la vie. Lequel allez-vous suivre ? « Que vous alliez à droite ou que vous alliez à gauche, vos oreilles entendront une parole derrière toi disant : C’est ici le chemin, marchez-y. » (Ésaïe 30. 21). C’est la voix de Dieu qui nous dit en cet instant même : « Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur ... J’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin que tu vives » (Deutéronome 30.15 et 19)
Quel est ce chemin qui mène à la vie ? C’est Jésus Christ. Lui-même a dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi. » (Jean 14. 6)
La seule condition nécessaire et suffisante pour avoir la vie éternelle et avoir accès au Ciel, dans la maison du Père, est de venir à Jésus Christ le Sauveur, lui confessant notre état de pécheur et croyant qu’Il a souffert et est mort sur la croix pour expier nos péchés.
Jésus est le chemin, il est aussi la porte. « Moi, je suis la porte, a-t-il encore dit ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. » (Jean 10. 9). Le lourd et encombrant fardeau de nos péchés qui nous empêche d'accéder au chemin par la porte étroite, Jésus l'a porté à notre place à la croix.
Ami(e), peut-être êtes-vous encore sur le chemin large. Jésus, le vrai Chemin, se tient au carrefour et vous invite à suivre le Chemin resserré qui mène à la vie. Si ce n'est pas encore fait, répondez maintenant à l’appel de Celui qui vous aime et veut vous sauver de la perdition éternelle. Il nous offre la vie, la vie éternelle, un héritage incorruptible dans le Ciel (1 Pierre 1. 4)
Cela ne vaut-il pas beaucoup mieux que la perdition éternelle en Enfer ? Choisissez des maintenant.
Dieu, pleinement satisfait de Jésus-Christ
« Dieu le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde » (1 Jean 4. 14). Voilà donc l’œuvre qui était devant Jésus-Christ, le Fils de Dieu, lorsqu'Il est venu sur la terre. Et, en effet, Jésus « s'est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2. 6).
Mais la question qui se pose maintenant est celle-ci : L'œuvre de Jésus a-t-elle été reconnue par Dieu le Père ? Dieu a-t-il été satisfait par le parfait sacrifice de son Fils Jésus sur la croix ? Il ne s'agit pas de notre appréciation de ce qu'a fait Jésus. Seule compte celle de Dieu.
Eh bien, Dieu a montré son entière satisfaction de l'oeuvre de son Fils Jésus. D'abord, Dieu a ressuscité son Fils Jésus du milieu des morts, preuve que tous les péchés de l'humanité que Jésus porta à la croix ont bien été expié.
Ensuite, Dieu a fait monter son Fils Jésus au Ciel dans la gloire sous les yeux de ses disciples émerveillés. Deux anges étaient présents pour leur annoncer que : « Ce Jésus, qui a été élevé d'avec vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller au ciel » (Actes 1. 11).
Enfin, Dieu le Père a donné à son Fils Jésus-Christ une place d'honneur à sa droite, ce qu'attestent une vingtaine de passages du Nouveau Testament. « C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2. 9-11).
Si Dieu est ainsi satisfait de l’œuvre accomplie parfaitement par son Fils Jésus-Christ à la croix, ne le serions-nous pas aussi ? Pourrions-nous mettre en doute la perfection du Salut que Dieu nous offre en Jésus Christ et dont la preuve nous est donnée d'une telle manière ?
« Ce Jésus, Dieu l'a ressuscité : nous en sommes tous témoins. Que toute l'humanité le sache donc avec certitude : Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2. 32, 36).
Sauvés par le Seigneur Jésus-Christ
La Bible déclare que tout être humain qui ait jamais vécu a péché (Ecclésiaste 7. 20 ; Romains 3. 23). Pécher, c'est de faire quelque chose - que ce soit en pensée, en parole ou en œuvre - qui contredit le caractère Parfait et Saint de Dieu. En raison de notre péché, nous méritons tous le Jugement de Dieu (Jean 3. 18, 36). Oui Dieu est parfaitement Juste et Saint, Il ne peut pas accepter que le péché, que le mal, restent impunis. Puisque Dieu est infini et éternel, et que tout péché est finalement contre Dieu (Psaume 51. 6), seul un châtiment infini et éternel est suffisant. Oui, la mort éternelle dans les horibles tourments en Enfer est la seule punition juste pour le péché. C'est pourquoi nous avons tous besoin d'être sauvés.
Nous avons péché contre le seul vrai Dieu infini. Nous êtres humains qui avons péché, devons payer pour nos péchés pour un temps infini ; mais une personne infinie (Jésus le Fils de Dieu) a du payer pour nos péchés une fois pour toutes. Il n'y a pas d'autre option. Jésus nous sauve en mourant sur la croix pour nous et en ressuscitant. En la personne de Jésus-Christ, Dieu s'est sacrifié pour notre compte en payant le salaire infini et éternel du péché (qu’est la mort) que Lui seul pouvait payer ainsi (2 Corinthiens 5. 21 ; 1 Jean 2. 2). Jésus a pris la punition que nous méritons, afin de nous sauver du destin horrible, éternel et juste qu'est l'Enfer. En raison de son grand Amour pour nous, Jésus a donné sa vie (Jean 15. 13), a payé la rançon que seul Lui pouvait payer. Jésus est ressuscité, démontrant ainsi que sa mort était en effet suffisante pour payer le salaire de tous nos péchés (1 Corinthiens 15).
Jésus sauve tous ceux qui reçoivent son don du salut. Jésus sauve tous ceux qui ont pleinement confiance en Lui, en son sacrifice parfait comme le paiement pour le péché (Jean 3. 16 ; Actes 16. 31). Bien que le sacrifice de Jésus était parfaitement suffisant pour payer les péchés de l'humanité tout entière, Jésus ne sauve que ceux qui ont personnellement reçu son parfait Salut par la foi, ses plus précieux cadeaux ; ainsi que tous ceux qui placent leur confiance en Lui seul (Jean 1. 12).
Il n'y a de Salut qu'en Jésus seul. « Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 : 12). « Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10 : 13)
Avons-nous bien pris conscience que Jésus-Christ sauve l’humanité et aussi toute sa création ? Jésus nous sauve parce qu’Il est la source même de l’Amour du seul vrai Dieu Sauveur venu habiter et demeurer parmi les êtres humains.
Jésus nous sauve car Il nous libère du joug de Satan, l’Ennemi, qui lui aussi est au milieu de nous et se déchaîne aujourd’hui, cherchant qui tenter, vaincre et dévorer. Dieu avait donné pouvoir à l’être humain sur toute la création afin de lui faire porter du fruit et de la protéger. Or l’être humain dans sa folie (le péché et l’idolâtrie) a donné son pouvoir à l’Ennemi (Satan). C'est une folie, plus forte que la raison, qui se traduit aujourd’hui par la destruction de toutes les formes de la vie.
Dieu le Père a envoyé son Fils Jésus pour sauver tout être humain qui se détourne du péché, qui s'en repent, qui accepte et reçoit Jésus Christ dans sa vie comme seul Seigneur et Sauveur personnel. En effet, souvent on entend dire : pourquoi, bien que Jésus nous ait sauvés, sommes-nous encore submergés par le mal ? Nous avons une part active dans notre liberté pour parcourir ce chemin de salut et de bonheur vers la vie éternelle. C’est par la prière, la louange et l’adoration, que l’amour déposé par Dieu au fond du cœur de chaque être humain racheté par Jésus pourra vaincre le péché, pourra grandir spirituellement et porter des fruits de bonheur, de la vie éternelle reçue en Jésus.
Les êtres humains créent des dieux, mais Dieu seul sauve
Un jour, alors qu'il fouillait dans un magasin de disques, Il a vu la pochette d’un album de rock du groupe Jethro Tull qui proclamait : « Au commencement, l’homme créa dieu ».
Le message derrière le titre l’a irrité, mais en réfléchissant, il a réalisé que c’est souvent vrai. Les hommes créent des dieux. Mais ils n’ont pas créé le seul vrai Dieu.
Souvent, les dieux reflètent ce que les êtres humains imaginent pouvoir devenir s’ils pouvaient se libérer des interdits de la société. Les gens ont créé des « dieux » à leur image à partir d’or, d’argent et de bois. Ensuite, ils se sont inclinés devant eux et leur ont offert des sacrifices. Intelligent, n’est-ce pas ? Ils s’adoraient eux-mêmes. Et si l'on veut connaître le caractère des gens d’une certaine société, étudions leurs divinités.
Dieu est à l’opposé de ces divinités égoïstes qui n’acceptent de répondre aux prières qu’en étant payées, qui les foudroient s'ils les prennent à rebrousse-poil et qui manipulent le monde à leur avantage. Dieu a contré ces mensonges en envoyant la Vérité – Jésus-Christ. Au lieu d’exploiter les êtres humains, le seul vrai Dieu les aime et désire entrer dans une relation personnelle avec Sa création. Plutôt que d’en faire des esclaves, Il en a fait des fils.
Quand ceux que Dieu aimait Lui ont craché à la figure en choisissant de se rebeller et de vivre dans l’égoïsme, Dieu aurait pu les détruire, Lui qui a créé l’Univers par une parole puissante aurait pu tout simplement nous effacer et recommencer. Mais Il nous aime toujours, même quand nous ne répondons pas à Son amour.
Dieu a trouvé un moyen
Cet amour a mené au sacrifice le plus incroyable qu’on puisse imaginer. Dieu a envoyé Son Fils Jésus-Christ pour porter la conséquence de notre nature pécheresse et rebelle. Il a chargé tous nos péchés sur Jésus et, sur la Croix, Il L’a puni pour nous. « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Ésaïe 53. 4-6).
La souffrance que Jésus a éprouvée quand Il était sur la Croix n’était pas seulement physique, la conséquence des coups qu’Il avait reçus et des clous qui Le transperçaient. Celui qui n’avait jamais péché a ressenti la honte des pires actes de l’humanité parce qu’Il portait nos iniquités. Notre péché méritait une punition éternelle, mais Dieu se souciait de nous. Son Amour et Sa Justice exigeait un châtiment éternel dont Dieu le Père a trouvé la parfaite Solution.
Jésus était le moyen
Oui Dieu a trouvé un moyen. Il a chargé nos péchés sur Jésus et l’a puni pour nous. Le troisième jour, Il a ressuscité Son Fils Jésus d’entre les morts et Il est maintenant assis dans les lieux célestes, à la Droite de Dieu, prêt à intercéder pour tous ceux qui viennent devant le Père en Son Nom. Le Seigneur Dieu est prêt à pardonner et à effacer nos péchés, à faire de nous Ses enfants. Il est prêt à être notre Père.
Maintenant que Jésus Christ a payé le prix pour nos péchés, Dieu le Père peut faire preuve de miséricorde envers nous. Quand nous nous repentons de nos péchés, Il change notre cœur et nos pensées et nous déclares justes, comme Lui.
Nous ne gagnons pas le salut. Nous le recevons librement.
Cher(e)s lecteurs/trices, si vous n'avez encore jamais reçu le Seigneur Jésus, ou que vous vous êtes détournés de Lui, la Bible dit que c’est aujourd’hui le jour où il faut venir à Lui et recevoir le pardon et le salut éternel. Priez ainsi personnellement : « Seigneur Jésus, je Te remercie d’être mort sur la Croix pour moi. Je te demande pardon pour mes péchés et je me détourne d’eux pour Te suivre de tout mon cœur. Pardonne-moi. Sauve-moi. Je me donne à Toi. Merci pour tout. Je t’aime ».
« Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation » (Romains 5. 6-11).
Notre foi en la résurrection de Jésus-Christ
Si nous croyons à la résurrection de Jésus-Christ, telle que rapportée dans le Nouveau Testament, et que nous en avons la foi, cela signifie que :
1) La résurrection de Christ témoigne que Dieu est fidèle.
Notre Dieu s’appelle le Fidèle car Il honore toujours sa Parole et Il tient ses engagements. L’apôtre Paul nous enseigne que Jésus-Christ est venu dans le monde pour accomplir le plan éternel de Dieu. L’Éternel avait annoncé ce plan longtemps d’avance à son peuple Israël. Voilà pourquoi Paul est émerveillé quand il atteste sans cesse « selon les Écritures » : "Je vous ai transmis, avant tout, ce que j’avais aussi reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures" (1 Corinthiens 15. 3-4).
2) La résurrection de Jésus-Christ, nous montre clairement la puissance du vrai Dieu.
L'apôtre Paul dit dans Éphésiens 1. 19-21 que c'est par la puissance de notre Père Céleste que Jésus-Christ a été ressuscité des morts. Il définit la résurrection de Jésus comme un acte souverain du Père qui nous révèle que Dieu est Tout-Puissant. Alors qu’il rend grâce à Dieu pour l’Église d’Éphèse, il affirme aussi la Toute-Puissance de Dieu : "et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes (Éphésiens 1. 19-20).
Dieu le Père a ramené Jésus-Christ à la vie. Voilà la preuve que notre Dieu peut tout.
3) La résurrection prouve que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
La résurrection de Jésus-Christ témoignage que notre foi est placée dans le Fils du Dieu Vivant. C'est exactement ce que Dieu le Père voulait nous communiquer dans Romains 1. 4 : « Il a été manifesté Fils de Dieu avec puissance quand il est ressuscité d'entre les morts ». Les Juifs livrèrent Jésus-Christ aux romains pour qu'Il soit crucifié parce que pour eux, Jésus blasphémait lorsqu'Il disait qu'Il était le Fils de Dieu, l'égal du Père. La résurrection de Jésus-Christ démontre qu'Il est vraiment ce qu'Il disait être. Aussi, les quatre évangiles énoncent plusieurs preuves attestant que Jésus-Christ, pendant son ministère terrestre, était réellement le Fils de Dieu. Sa résurrection vient ajouter une preuve irréfutable que ce Jésus, qui a vaincu la mort, est réellement le Fils de Dieu.
4) La résurrection de Jésus-Christ prouve que tout ce que Jésus a enseigné est la vérité, incluant sa grande promesse qu'il a faite dans Jean 6. 4 : «... Tous ceux qui croient au Fils ont la vie éternelle, et je les ramènerai de la mort à la vie au dernier jour ». Tout ce que Jésus a enseigné concernant sa Personne, son œuvre, le Ciel, l'Enfer, et le Jugement futur, toutes ces choses sont vraies.
5) La résurrection de Christ marque son couronnement.
Dans son premier sermon le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre affirme que "Jésus s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a accordé le nom qui est au-dessus de tout nom, pour qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur à la gloire de Dieu, le Père" (Philippiens 2. 8-11).
La résurrection de Jésus est le signe que Jésus Christ est entré dans son Règne. Il est assis à la Droite du Père. Cela signifie qu’Il est au-dessus de toute autorité, principauté et souveraineté ; tout lui est soumis. Jésus-Christ ressuscité signifie qu’Il est le Chef suprême de l’Église. Par sa résurrection, Jésus-Christ entre dans le sanctuaire céleste.
6) Notre salut dépend de notre foi dans la résurrection de Jésus-Christ.
Dans Romains 10. 9, Paul dit comment nous sommes sauvés. Il écrit que « si nous confessons de la bouche le Seigneur Jésus, et si nous croyons que Dieu l'a ressuscité des morts, nous serons sauvés ». Cela signifie que nous ne pouvons pas être enfant de Dieu si nous ne croyons pas que Jésus-Christ est ressuscité. Cela signifie que même si certaines personnes fréquentent les églises, si elles rejettent la résurrection de Jésus-Christ, elles ne sont pas de vraies chrétiennes.
7) La résurrection de Jésus-Christ confirme que nous sommes déclarés justifiés. « Christ a été livré à la mort à cause de nos péchés et il a été ramené de la mort à la vie pour déclarer justes devant Dieu ceux qui croient véritablement en Lui » (Romains 4. 25).
8) La puissance de la résurrection de Jésus est la puissance que nous avons besoin pour notre vie chrétienne,
C'est ce que Paul écrit dans Éphésiens. 1. 19-21 et dans Romains 6. 4 : « Par le baptême, donc, nous avons été enterrés avec lui pour être morts avec lui, afin que, tout comme le Christ est ressuscité des morts par la puissance glorieuse du Père, nous aussi nous vivions d'une vie nouvelle ». Comment pouvons-nous vivre cette vie chrétienne ? Nous pouvons la vivre en s'appuyant sur la même puissance qui a ramené Jésus-Christ de la mort à la vie.
9) Notre propre résurrection dépend entièrement de la résurrection de Jésus-Christ.
Lisons 1 Thessaloniciens 4. 14 : « Si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, ceux qui sont morts en croyant en lui » Il y a de nombreux autres versets qui traitent de ce sujet, y compris 2 Corinthiens 4 : 14 et beaucoup d'autres encore.
10) La résurrection de Jésus-Christ démontre que Jésus est le Juge désigné pour juger tous ceux qui ont négligé ou refusé de se repentir.
Dans Actes 17. 31, Paul dit aux Athéniens, « Dieu a fixé un jour où il jugera le monde entier avec justice, par un homme qu'il a désigné. Il en a donné la preuve à tous en le ressuscitant des morts ». Nous voyons la même idée ressortir dans Jean 5. 22 où Jésus dit, « Le Père ne juge personne mais il a donné au Fils le pouvoir entier de juger ». Dans les versets 27 et 29 il continue en disant, « Il a donné au Fils le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne vous étonnez pas de cela; car le moment vient où tous ceux qui sont morts entendront sa voix... Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour recevoir la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour être condamnés ».