sacrifice de jesus
La preuve de l'Amour de Dieu
Dieu nous a fournit la preuve de son parfait Amour. DEVANT CET AMOUR QUE DIEU A MANIFESTÉ, QUE RÉPONDRE ? Que répondre à Celui qui a tant aimé, guéri les malades, consolé, pardonné, et qui a été crucifié au milieux de deux brigands.
"A ceci nous avons connu l'amour, c'est qu'il a donné sa vie pour nous." (1 Jean 3. 16) L'apôtre Jean a l'audace d'affirmer que s'il n'y avait pas eu Jésus-Christ et la croix, le monde n'aurait jamais vraiment su ce qu'est l'Amour de Dieu.
Le don volontaire de Dieu en son Fils Jésus-Christ sur la croix pour des pécheurs indignes est un véritable acte d'amour pur, sans le moindre calcul. Si nous voulons connaître la définition de l'amour, ne cherchons pas dans un dictionnaire, mais regardons à la Croix, au Calvaire.
"Voici ce qu'est l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c'est Dieu qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime d'expiation pour nos péchés." (1 Jean 4. 10, Version Tob)
Le véritable amour, c'est l'Amour de Dieu et non le nôtre. Dans ce verset ci-dessus, nous avons l'Amour de Dieu qui fait Don de son Fils, et la Justice de Dieu. Jésus-Christ s'offre comme victime expiatoire pour que la Juste et Sainte Colère de Dieu ne tombe pas sur nous qui avons péché.
Dans ce monde, on est constamment en butte au problème du mal et de la souffrance qui semblent aller à l'encontre de l'Amour de Dieu. C'est pourquoi, à la croix, le Seigneur Jésus-Christ nous dit : "Je t'aime mon enfant, regarde ce que j'ai enduré pour toi". Oui, "Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous." (Romains 5. 8)
En quoi consiste cet Amour ?
1) Dieu a donné son Fils. Dieu nous a envoyé son propre Fils Jésus-Christ.
2) Dieu a donné son Fils Jésus pour qu'Il nous sauve parfaitement et éternellement. Dieu s'est donné Lui-même en son Fils Jésus-Christ, pour revêtir notre chair, intervenir dans nos besoins. Mais le but principal de la Venue de Jésus-Christ sur la terre était de mourir pour nous et de ressusciter pour notre justification. Oui, Jésus-Christ est venu sur la terre et Il est allé jusqu'à la mort, la mort la plus ignominieuse : Le supplice de la croix. Ainsi, Jésus-Christ est mort pour nous, et Il est aussi ressuscité.
3) Dieu a donné son Fils Jésus pour mourir pour nous pécheurs indignes qui ne le méritons pas. Les êtres humains pécheurs sont privés de la Gloire de Dieu ; ils sont des impies, des ennemis de Dieu. Ils se sont rebellés contre l'autorité de Dieu, et ont défié sa loi. Nous ne disposions d'aucune force pour plaire à Dieu. Mais Jésus nous a prouvé son Amour envers nous, en ce qu'Il est mort sur la croix pour les êtres humains pécheurs, impies, rebelles, et qu'il est ressuscité, vivant éternellement, pour sauver quiconque croit en Lui.
Golgotha
"Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris" (Ésaïe 53. 5)
Golgotha ou le Calvaire ! C'est sur cette petite colline, voisine de Jérusalem, qu'a été crucifié Jésus Christ. Depuis cet événement unique, ce nom est prononcé par d'innombrables personnes, de tous pays et de toutes langues. Il éveille un écho puissant dans le cœur des croyants en Jésus.
Mais que s'est-il réellement passé à Golgotha, au Calvaire ? Est-ce la mort d'un innocent, martyr pour ses idées ? Est-ce un échec ? Non, la mort de Jésus Christ sur la croix est une Victoire : Victoire de l'amour sur la haine, victoire du bien sur le mal, victoire de la vie sur la mort.
Tel est le message central du christianisme. Beaucoup d'êtres humains trouvent inadmissible qu'au centre de la foi chrétienne se trouve un homme crucifié. Ils ne savent pas que sans la croix de Jésus-Christ, Dieu fait Homme, l'être humain pécheur est perdu. Il fallait que le péché soit puni, et Jésus a pris sur Lui le châtiment divin que nous avions tous mérité. Ainsi Dieu, qui aime les pécheurs, fait grâce à tous ceux qui se reconnaissent pécheurs, incapables de se sauver eux-mêmes, et acceptent l’œuvre parfaite de Jésus à la croix. La Mort de Jésus-Christ pour nous sur la croix et sa Résurrection sont le témoignage éloquent de la compassion et de l'extrême miséricorde du Dieu Sauveur pour les êtres humains.
Nous ne pouvons pas connaître la Personne du Christ, tant que nous n'avons pas saisi le sens de sa mort et de sa résurrection. Pour être sauvé, il faut croire que Jésus le Fils de Dieu est mort pour nos péchés une fois pour toutes sur la croix de Golgotha, il y a bientôt deux mille ans, en subissant la terrible condamnation que nous méritons à cause de nos péchés. Il faut croire aussi que Jésus-Christ est ressuscité, Il est Vivant éternellement, et il faut Lui confier toute notre vie et vivre pour Lui.
Voici ce qui donne toute sa valeur, son efficacité à la mort de Jésus-Christ : c'est que Jésus est ressuscité, vivant éternellement. AMEN !!! Gloire à Dieu !
Tout est accompli !
"Tout est accompli" (Jean 19. 30).
Les derniers mots de Jésus Christ avant son dernier souffle de vie sur la croix ont été : « Tout est accompli ». C’est la totalité et l’intégralité de la Mission de Jésus, pour le Salut du monde, qui a été accomplie. Ce n’est pas seulement certaines choses, mais absolument tout. Le TOUT parle ici du plan de Dieu pour l’humanité, de son désir d’avoir une communion avec nous. Avant la fondation du monde, Dieu avait déjà prévu le sacrifice de son Fils Jésus-Christ.
Après la chute d’Adam et d'Ève au jardin d’Éden, Dieu démontra à nouveau son Amour en offrant aux êtres humains la possibilité de venir vers Lui au travers des sacrifices que nous voyons dans l’Ancien Testament. Ces derniers devaient être renouvelés sans cesse. Adam et Ève ont perdu non seulement l’autorité que Dieu leur avait donné, mais ils se placèrent sous l’autorité du royaume des ténèbres et de la mort. Satan avait alors un droit légal sur les êtres humains et par répercussion sur l’humanité.
Le TOUT englobe tout ce que le péché a causé en l'être humain et bien plus : À cause du péché, les êtres humains ont perdu : Leur relation avec Dieu, la protection divine donnée par Dieu, la beauté de l'image de Dieu dans leur vie, leur destinée dans les plans divins de Dieu, leur propre vie : esprit-âme-corps.
Depuis, ce n’est plus l’esprit qui dirige, mais l’âme et le corps (la chair).
Jésus a pu dire "TOUT EST ACCOMPLI" à la croix avant de mourir car, c’est exactement ce qu’Il a fait. Il annonça la fin de sa Mission sur terre lorsqu’il prononça ces derniers mots. Jésus a toujours accompli la volonté de son Père. C’était sa nourriture, un besoin vital (Jean 4. 34). C’est ce qui stimulait chaque jour Jésus à aller plus loin, à accomplir parfaitement ce pourquoi Il est venu (Jean 6. 38). Même si cela Lui a couté, Jésus s’est plié à la volonté du Père (Luc 22. 42).
A la croix, Jésus a mis pour tous ceux qui croiront sincèrement en Lui, le point final sur la race du premier Adam qui pécha au jardin d’Éden ; et Il a fait d'eux une nouvelle race d'êtres humains appartenant à la Nouvelle Création. Jésus-Christ le proclama au monde physique et spirituel. "Tout est accompli" : notre dette est payée en totalité. Ce terme parle d’achever quelque chose, non seulement pour y mettre fin, mais pour l’amener à son but, à la perfection.
C’est comme lorsque sur votre facture, vous avez le tampon payé, c’est fait une fois pour toute. Vous n’allez pas retourner voir votre fournisseur et lui demander que dois-tu faire de plus pour cette facture. Il vous répondra : c’est réglé une fois pour toute, vous n’avez rien d’autre à faire, à régler. Malheureusement, nous avons du mal à accepter ce que Jésus à fait sur la croix, et nous essayons toujours d’y ajouter quelque chose au lieu de nous reposer sur ce qu’Il a accompli.
Cela est valable pour chacun de nous et pour les générations à venir. Tout a été payé en totalité. Nous n’avons et ne pouvons rien y ajouter. C’est l’accomplissement parfait des prophéties de l’Ancien Testament. C’est la fin de la condition du monde qui a précédé la crucifixion, et le début du nouvel ordre des choses à venir.
C’est pour cela que nous avons la Nouvelle Alliance. L’Ancienne Alliance n’est plus, nous n’avons plus à sacrifier des animaux pour nous approcher de Dieu, ou à craindre Dieu et son Jugement, car tout cela est tombé sur Jésus à la croix et fait partie du « tout est accompli ».
Jésus nous a tout donné pleinement (Voir Colossiens 2. 9-13).
Satan a été vaincu. Jésus lui a tout repris. Tout ce qui donnait un accès à Satan dans notre vie n’est plus, car Jésus a effacé l’acte (la loi de Moïse) dont les ordonnances nous condamnaient. Satan a été humilié aux yeux du monde spirituel (voir Colossiens 2. 14-15).
Satan n’a plus aucun pouvoir sur nous si nous avons accepté le sacrifice de Jésus dans nos vies, si nous L’avons reconnu comme Seigneur et Sauveur de nos vies. La puissance et le pouvoir du péché sur nos vies sont annulés. (voir Romains 6. 14 , Romains 8. 2).
Nous sommes libérés de Satan et du règne de la mort (voir Hébreux 2. 14-16). Jésus a payé le salaire du péché en devenant Justice pour nous.
Cela ne nous donne pas la liberté de pécher ; car en péchant, nous produisions la mort par notre rébellion (Jacques 1. 15), et nous nous remettons sous l’esclavage, alors que Jésus nous a déjà libéré (Jean 8. 34-36).
Cela peut être notre choix et cela ne retire rien au fait que Jésus a tout accompli, nous exhortant de marcher selon l’Esprit Saint, et non pas selon nos convoitises. Si nous marchons ainsi selon la volonté de Jésus, Satan ne peut plus nous condamner, et aucune voix accusatrice ne peut nous condamner, ni nous culpabiliser. Car nous vivons en union avec ce que Jésus a accompli sur la croix (Romains 8. 1).
Le parfait sacrifice de Jésus est suffisant pour le pardon de nos péchés et pour notre réconciliation complète avec Dieu.
Le mur de séparation entre juifs et païens a été détruit afin que nous ne soyons qu’un (voir Éphésiens 2. 14-18, Galates 3. 28 ; 1 Corinthiens 12. 13). Grâce à Jésus, nous sommes un seul corps.
La pleine Justice de Dieu est satisfaite (Voir Romains 3. 21-28 ; 5. 1-11 ; 10. 4). Nous avons la rédemption et le pardon de tous nos péchés (Éphésiens 1. 7 ; Colossiens 1. 14).
Le pécheur qui ne croit pas en Jésus-Christ est celui qui doit payer et expier lui-même ses péchés en Enfer pour l'éternité. C'est la seule solution pour que la Justice de Dieu soit satisfaite. Mais, pour nous enfants de Dieu qui avons placé toute notre confiance en Jésus et en son œuvre sur la croix, Jésus a expié une fois pour toutes la dette de tous nos péchés. Ainsi, en Jésus-Christ, nous sommes justifiés aux yeux du seul Dieu Saint. C'était la seule façon pour nous d'être pardonné de tous nos péchés, c’est ce que Jésus a accompli parfaitement sur la croix.
Jésus nous a donné un libre accès auprès de Dieu notre Père (voir Hébreux 10. 19-20).
Le voile qui nous empêchait l’accès auprès de Dieu le Père n’est plus. Dans le temple, le voile se déchira de haut en bas au moment où tout à été accompli sur la croix par Jésus-Christ. Et seul Dieu pouvait le déchirer. Amen ! Gloire à Dieu !
Le voile n’est plus. Nous n’avons plus besoin de passer par d’autres personnes, ni par d'autres moyens pour avoir accès à Dieu. Nous pouvons communier avec Lui sans aucune crainte. La paix entre Dieu et les êtres humains a été rétablie. (Voir Colossiens 1. 20-23, Romains 5. 1-11).
Jésus a tout accompli pour nous en se rendant obéissant jusqu’à la mort, en s’humiliant (voir Philippiens 2. 8 ; Hébreux 5. 8-10). Jésus a porté la malédiction de la loi, et nous a donné l’Esprit Saint qu’Il avait promis (Galates 3. 13-14).
Tout est accompli ! Par ces mots, Jésus nous dit, à nous tous qui croyons en Lui, de nous reposer en Lui, qu’il n’y avait plus rien à faire pour que nous soyons acceptés par Dieu le Père, car Lui Jésus avait tout fait.
Satan veut nous faire croire que Dieu ne nous aime pas, et que lorsque nous prions, Il ne nous répondra pas. Satan essaie de nous faire douter et ainsi nous entrainer loin de Dieu, loin de ce que Jésus a accompli. Mais rappelons-lui la croix, et que même si nous ne sommes pas parfaits, Dieu notre Père nous voit au travers de son Fils Jésus, et que nous sommes déclarés saints et irréprochables devant Lui, car nous nous reposons sur l’œuvre de la croix de Jésus et non sur nos propres capacités.
Si nous péchons, nous pouvons revenir à Dieu notre Père, à Jésus, sachant qu’Il nous a pardonné dès l’instant où nous Lui demandons pardon (voir 1 Jean 1. 9). Lorsque les moments sont difficiles, demandons l’aide du Saint-Esprit de Dieu qui est là en nous, à nos côtés. Chaque jour de notre vie, soyons conscients que tout a été accompli pour nous par Jésus, et reposons-nous entièrement sur Lui. Remercions toujours Jésus de ce qu’Il a accompli pour nous, louons Le et proclamons Sa parole face aux situations que nous rencontrons dans ce monde. Rappelons-nous que : "Tout est accompli : tout a été entièrement payé". Remercions Dieu notre Créateur pour cela.
Le message des apôtres
Jésus dit : « Je suis venu chercher et sauver ce qui était perdu… » (Luc 19. 10). Par cette parole, Jésus nous révèle que la croix n’a pas été un accident de parcours, mais qu’elle faisait partie du PLAN rédempteur, et que Jésus est venu du Ciel précisément pour expier nos péchés…
Maintenant : Comment les apôtres ont-ils vu la mort de Jésus ? Dans les Actes des apôtres, qui sont des récits historiques et d’expériences des premiers chrétiens, nous avons les témoignages, en particulier de Pierre et Paul.
Luc nous rapporte ce que ces hommes ont dit sur le moment de la confrontation. Les apôtres annonçaient que c’étaient des hommes méchants qui l’ont crucifié, MAIS en même temps cela accomplissait ce que Dieu avait annoncé dans les Écritures.
Il ne faut pas s’attendre à trouver, dans les Actes des apôtres, une énumération systématique des doctrines évangéliques. Mais les apôtres proclamaient que la mort de Jésus-Christ était selon les Écritures. « Christ est mort pour nos péchés SELON les Écritures… Il est ressuscité… » (1 Corinthiens 15. 3).
Sans doute que les apôtres citaient les paroles de Jésus, et d'autres paroles de l’Ancien Testament. « Paul y entra, selon sa coutume. Pendant trois sabbats, il discuta avec les Juifs, d’après les Écritures, expliquant et établissant que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts » (Actes 17. 2).
Pourquoi les apôtres parlaient-ils du « bois » quand ils citaient la Croix ?
— « Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au BOIS » (Actes 5. 30).
— « Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont tué, en le pendant au BOIS » (Actes 10. 39). L’apôtre Pierre état ici devant le Sanhédrin et devant Corneille.
— « Et après qu’ils eurent accompli toutes les choses qui sont écrites de Lui (Jésus), ils Le descendirent du BOIS et Le mirent dans un sépulcre » (Actes 13. 29). Ici c’est Paul qui parlait aux Juifs d’Antioche.
Pierre dit : « le PENDANT » au bois. Pourquoi cette insistance à employer un tel langage ? Lisons Deutéronome 21. 22 : « Si l’on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu l’enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage ».
Des Juifs s’adressant à d’autres Juifs, savaient bien ce que l’expression "pendu au bois" voulait dire. Cela voulait dire que Jésus avait pris sur Lui, la malédiction divine. Non pas que Jésus l’eut mérité, mais c’était pour nous, ; c’était la malédiction que nous méritions de subir.
Plus tard, les deux apôtres l’enseigneront comme doctrine :
— « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3. 13).
Et Pierre dira : — « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
Quel est l’évangile de Paul ? — C'est La prédication de la CROIX
— « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1. 18).
— « Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés » (1 Corinthiens 1. 22-24).
— « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2. 1).
Quelle est la prédication de l'apôtre Pierre ?
— « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui… participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ, que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » (1 Pierre 1. 2).
— « vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. » (1 Pierre 1. 18).
— « Lui (Jésus) qui a porté Lui-même nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
— » Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pierre 3. 18).
Et l’apôtre Jean ?
— « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7).
— « Il est Lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2. 1).
— « Nous avons connu l’amour, en ce que Jésus a donné sa vie pour nous » (1 Jean 3. 16).
— « Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés » (1 Jean 4. 9).
— « (Jésus Agneau de Dieu), Tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation » (Apocalypse 5. 6).
— Dans l’Apocalypse, Jésus est appelé l’Agneau (28 fois). » ils ont lavé leur robe dans le sang de l’Agneau. »
— Dans Apocalypse 5. 8-14, les 4 êtres vivants, les 24 vieillards et des multitudes d’anges ADORENT l’Agneau : « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or. Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône, des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte, L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient, à celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau, soit la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient, Amen ! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent ».
Dès à présent après leur mort et à la fin des temps, les incrédules auront à subir la Colère de l’Agneau de Dieu : — « Cachez-nous de la colère… » disent-ils (Apocalypse 6. 15). Mais pour tous ceux qui auront placé leur confiance en Jésus — « ce sera les noces, le festin » — (Apocalypse 19. 7).
— « Le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. Elle n’aura besoin ni du soleil ni de la lune, car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau » (Apocalypse 21. 22-23).
En répétant maintes fois, « Dieu et l’Agneau », l’apôtre Jean met sur un même pied d’égalité Dieu et Celui qui n’est autre que Jésus-Christ, qui a donné sa vie afin de nous racheter.
Jésus-Christ haï malgrè tout le bien qu'Il faisait
« Considérez Celui (Jésus) qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs… » (Hébreux 12. 3).
Jésus-Christ, le Messie, est venu du Ciel où Il était de toute éternité. Oui, pour visiter sa créature rebelle à Lui et le sauver de son état de perdition, Dieu s’est fait Homme en son Fils Jésus-Christ. Sa naissance a été acclamée par une multitude d’anges disant : « Gloire à Dieu dans les lieux très-hauts ; et paix sur la terre parmi les hommes qu'Il agrée ! » (Luc 2. 14).
Quel fait extraordinaire ! Dieu, sous une forme humaine, descendit du Ciel à travers son Fils Jésus-Christ, au milieu des êtres humains pécheurs pour leur apporter la paix, le Salut, etc.... Mais, au lieu d’être accueilli comme le Sauveur du monde, Jésus-Christ est la cible de toutes les oppositions possibles. « Il vint chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1. 11). « La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3. 19).
L’opposition à la Personne de Jésus-Christ commença par le roi Hérode qui chercha à Le faire mourir, alors qu'Il était encore un petit enfant. Cette opposition se développa tout le long de sa vie terrestre ; et finit par la crucifixion sur la croix.
Oui, durant tout le Ministère de Jésus sur la terre, Jésus fut poursuivi par la haine des chefs religieux juifs qui s’attachent à des commandements d’hommes, prétendant défendre la loi de Moïse.
Lorsque Jésus a guéri un homme paralysé depuis 38 ans, les Juifs le persécutèrent et cherchèrent à Le faire mourir parce qu’Il a fait cela un jour de sabbat. (Jean 5. 16 et 18). Quand Jésus demanda pourquoi ils cherchent à le faire mourir, la foule l’accusa d’avoir un démon (Jean 7. 20).
Quand Jésus dévoila la vérité sur qui Il est (Lui qui est venu de Dieu), et qu'Il dévoila le cœur méchant de ses provocateurs, ceux-ci l’accusèrent de Samaritain et d’avoir un démon (Jean 8. 48). Puis ils prirent des pierres pour les jeter contre Lui (Jean 8. 59), mais Jésus se cacha et sorti du temple, car son heure n’était pas encore venue.
Quelques temps après, quand Jésus parla de son Amour de bon Berger qui va donner sa vie pour ses brebis, beaucoup Lui disent qu’Il a un démon et qu’Il est fou (Jean 10. 20).
Ensuite Jésus, Celui qui est la Résurrection et la Vie, a ressuscité Lazare qui était depuis quatre jours dans le tombeau. Quand les principaux prêtres et les pharisiens l’apprirent, ils décidèrent de faire mourir Jésus (Jean 11. 53). La Parole de Dieu dit : "Ils me rendent le mal pour le bien, et de la haine pour mon amour » (Psaume 109. 5). Et c'est cela que Jésus endura de ses ennemis.
Finalement, lorsque son heure arriva, Jésus se laissa prendre par ses ennemis et l’opposition s’intensifia lâchement contre Jésus, l’Homme de douleur. Oui, Jésus-Christ se laissa clouer sur une croix.
Jésus; n’aurait-Il pas pu, Lui qui a accompli tant de miracles, guérissant tant de malades, ressuscitant des morts… anéantir tous ceux qui mettaient la main sur Lui pour Le crucifier ? Si. Mais, Jésus-Christ s’est laissé faire volontairement par obéissance à Dieu son Père et par Amour pour nous, sachant que là, sur la croix, Il allait subir « le châtiment que nous méritions tous » (Ésaïe 53. 5). « Il a été maltraité et opprimé, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, Il n’a pas ouvert sa bouche » (Ésaïe 53. 7).
Étant suspendu par des clous traversant ses mains et ses pieds qui le faisaient souffrir atrocement, Jésus dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23. 34). Quel Amour infini de Jésus Christ pour chacun de nous !
Jésus-Christ a tant souffert par Amour pour nous
Dans ce monde, personne n'a jamais vécu comme Jésus-Christ dans l'Amour et dans la faveur infinies de Dieu. Car Jésus fut le seul à avoir le Saint-Esprit sans mesure, Lui qui est Saint et qui n'a jamais commis de péché ! Jésus jouissait constamment d'une paix, d'une onction de joie, de la bénédiction privilégiée et d'amour infini comme aucun homme n'a jamais expérimenté ! Jésus était constamment dans cette force spirituelle et dans la présence de Dieu !
Pourtant, dans son Amour infini pour nous, Jésus-Christ a le plus souffert comme personne d'autres dans ce monde. Et parmi toutes les souffrances de Christ, aucune ne se compare au moment où, sur la croix, Il fut séparé de Dieu son Père. Ce qui fut le plus souffrant pour Jésus ne fut pas d'avoir les mains et les pieds percés par des clous, mais c'est le fait qu'Il a eu le cœur brisé d'être séparé de Dieu son Père ! Oui, ce fut l'Enfer que Jésus a subi sur la croix pour nous êtres humains qui avons péché contre Dieu !
Ce jour-là, étant cloué sur la croix à neuf heures du matin, ce fut vers midi que Dieu plaça sur Jésus tous nos péchés ainsi que les péchés les plus crapuleux, les plus ignobles et les plus répugnants que l'humanité ait put enfanter. Jésus-Christ, Innocent, devint l'être le plus laid de l'Univers en portant TOUS les péchés du monde pour les expier. Oui, Jésus, le Saint Fils de Dieu, s'est fait péché pour nous sur la croix
À ce moment-là, le ciel s'obscurcit et Dieu le Père, qui est Saint, se sépara de son Fils bien-aimé. Alors Jésus s'écria : « Mon Dieu, mon DIeu pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27. 46).
Le Psaumes 88 nous décrit ce que Christ a pensé et vécut à ce moment-là.
Cher(e)s lecteurs/lectrices, ne banalisez-pas ce moment. Ne lisez pas ces lignes rapidement. Ne vous précipitez pas à chercher ce que cela signifie pour vous. Intéressez-vous à ce que Jésus a vécu pour vous et vous verrez ! Arrêtez-vous sur ce qu'Il a éprouvé. Pensez à Jésus et prenez un peu de temps pour vous concentrer sur ce qu'Il a vécut sur la croix pour nous tous.
Le Psaumes 88 nous révèle les pensées secrètes de Jésus suspendu sur la croix pendant plusieurs heures ! Là, abandonné de tous, de ces amis, des anges et de Dieu Son Père, Jésus-Christ va démontrer une foi surhumaine ! À la croix, entouré de meurtriers et de moqueurs, couvert d'injustice et chargé de tous les péchés du monde, Jésus a continué à croire, oui croire en Dieu Son Père ! Quel déploiement de foi ! Dieu se détourna de Jésus à cause de tous nos péchés qu'Il porta sur Lui, mais Jésus croit qu'Il ne l'abandonnera pas.
Sur les trois dernières heures de vie de Jésus sur la croix, Jésus ne ressentait plus la présence de Dieu mais Il croit quand même en Son Amour ! Et là sur la croix, Jésus a vécu ce que l'éternité sans Dieu (l'Enfer) réserve à ceux qui Le rejettent : « tu as éloigné de moi mes intimes. À leurs yeux tu as fais de moi une horreur. Je n'ai plus d'issue. Mes yeux sont épuisés par la misère. Seigneur pourquoi me rejeter, me cacher ton visage! Tes fureurs ont passés sur moi. Je frôle les enfers, me voici comme un homme finit! » (Psaumes 88).
Là sur la croix, complètement seul au monde et abandonné dans les horreurs de l'Enfer, Jésus résiste à ce qu'Il voit et ressent. Il refuse le flot de doutes qui l'assaillent et s'en remet à Dieu son Père. Il croit en l'Amour infini de Dieu et non ce qu'il vit dans l'instant présent.
Le cœur de Jésus est tourné vers Dieu son Père comme la brebis à l'abattoir fixe les yeux sur son berger : « Mais moi, je crie vers toi SEIGNEUR » (verset 14). WOW ! Oh voyez quel Amour Jésus a déployé à la croix ! Dans cet état déplorable, Jésus rend son dernier souffle en disant à son Père : « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23. 46).
C'est pourquoi aujourd'hui ressuscité, Jésus-Christ nous offre son secours et son aide. Puisque sur la croix, Jésus le Champion de la foi, se confia totalement en Dieu son Père, envers et contre tous, au moment le plus noir de l'humanité, Lui seul est apte à nous aider, connaissant tout ce que nous traversons. Même si des pensées de découragement nous assaillent, Jésus-Christ le sait et nous pouvons nous confier entièrement en Lui.
CE QU'IL EN EST MAINTENANT DE NOUS :
En tant qu'enfants de Dieu, tout ce que nous désirons, c'est d'être proche de Lui. De savoir que nous avons de la valeur à Ses yeux. Nous savons que Jésus-Christ est là pour nous guider et nous conduire dans sa volonté. C'est pourquoi, nous voulons vivre dans l'obéissance à sa volonté ; nous voulons sentir sa présence quotidiennement, pouvoir expérimenter une relation profonde et particulière avec Lui.
Si les souvenirs du passé nous empêchent de vivre pleinement la Grâce et l’Amour de Dieu, saisissons cette vérité par la foi : "Dieu récompense ceux qui le cherchent !" (Hébreux 11. 6). Ses promesses sont pour nous qui sommes Ses enfants.
Dieu nous aime ! Il nous aime passionnément. Et son Amour ne dépend pas de ce que nous avons fait ou ferons mais de ce que Jésus-Christ a fait pour nous.
• Jésus est mort pour nous sur la croix.
• Jésus a porté tous nos péchés.
• Jésus a tout accompli.
• Jésus a tout payé !
Son Amour est un cadeau merveilleux qu'Il nous suffit d'accepter.
Le plus grand désir de Dieu pour nous êtres humains est d'être notre Père et d'avoir une relation VIVANTE avec nous. Nous les enfants de Dieu avons une valeur incroyable à Ses yeux. Il est fier de nous. Croyons que Dieu est notre Père Céleste et que nous sommes ses enfants.
Reconnaître nos erreurs et les confesser à Dieu nous fait entrer dans son Amour : "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toutes iniquités" (1 Jean 1. 9).
Dieu est là. Il veut nous faire sentir sa présence et nous répondre. Et si nous éprouvons encore des difficultés à l’expérimenter, alors demandons-Lui de tout notre cœur qu’Il nous révèle les dimensions de son parfait Amour.
Approchons-nous avec assurance de notre Père et plongons-nous profondément dans son Amour. Dieu désire que nous soyons remplis jusqu’à sa plénitude.
Il n'y a rien d'impossible à Dieu !
Quand Dieu annonça à Abraham âgé de 99 ans que Sara, sa femme, aurait un fils, Sara, entendant cela, rit en elle-même et dit : « Maintenant que je suis vieille, aurai-je encore des désirs ? ». Dieu dit : « Y a-t-il quelque chose qui soit trop difficile pour l’Éternel ? » (Genèse 18. 14).
De même, quand l’ange Gabriel vint annoncer à Marie qu’elle serait enceinte du Fils de Dieu, il lui dit : « Rien est impossible à Dieu » (Luc 1. 37).
« Tout est possible à Dieu ! » (Marc 10 v.27) déclare Jésus.
Peut-il, d’ailleurs, y avoir quelque chose d’impossible au seul vrai Dieu, l'Être suprême qui, d’une seule parole, a créé les mondes et tout ce qui existe ? Et pourtant… avant que son Fils Jésus-Christ n'affronte la crucifixion, sachant que son heure était proche, Jésus se rendit au jardin de Gethsémané. Là, son âme fut saisie de tristesse jusqu'à la mort. Satan profita de Son angoisse pour L'attaquer, tentant de Le détourner du dessein de Dieu qui datait de toute éternité. Satan présenta à Jésus toutes les angoisses des souffrances terribles et de la mort qu'Il allait endurer sur la croix.
Trois fois, Jésus se jeta à genoux, tombant sur sa face et priant ainsi : « Mon Père, s'il était possible que cette coupe s'éloigne de moi, toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26. 39). Il s'agissait de la coupe de la Colère de Dieu contre nos péchés que Jésus allait expier. Dans sa perfection infinie, Jésus, le Saint et le Juste, ne pouvait désirer boire cette coupe. C'est pourquoi il suppliait son Père en disant : « Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Marc 14. 36). Jésus rappelle la Toute Puissance de Dieu à qui rien n'est impossible. Puisque rien ne Lui est impossible, Dieu le Père aurait pu faire passer cette horrible coupe souffrances loin de son Fils bien-aimé. Mais son Amour pour nous ne pouvait pas la laisser passer car, pour que nous puissions être sauvés, la Justice du seul Dieu Saint devait s'exécuter.
Imaginons un instant que la coupe soit passée loin de Jésus-Christ sans qu'Il la boive : quelles conséquences désastreuses !
- Les vœux de son Amour n'auraient pas été satisfaits.
- Le Seigneur n'aurait pas eu celle qu'il aimait tant, son Église chérie qu'il introduira bientôt dans son Ciel pour être avec Lui durant l'éternité.
- La foi des croyants en Dieu à l'époque de l'Ancien Testament tels qu’Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, David, etc. aurait été vaine.
- Et nous, nous serions restés de misérables pécheurs perdus, n'ayant devant nous que la perspective de la condamnation éternelle.
- Les prophéties de l'Ancien Testament n'auraient été qu'illusions et mensonges.
Non ! Ce n'était pas possible que cette coupe passe loin du Seigneur Jésus ! Dans son obéissance parfaite à Dieu le Père, Jésus ajouta à sa prière : « toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ».(Matthieu 26. 39b).
A cause de son Amour infini pour ses créatures que nous sommes, il fut impossible à Dieu de faire passer la coupe loin de son Saint Fils bien-aimé Jésus-Christ. A cause de son Amour infini et de sa parfaite obéissance, Jésus a bu la coupe jusqu’à la lie, coupe d’indicibles souffrances pour Lui, coupe de délivrance pour nous.
Jésus sortit victorieux de ce dur combat. Il accepta cette coupe que Dieu son Père Lui présentait et, quelques instants après, Il s'offrit volontairement à Dieu pour subir sur la croix le châtiment de nos péchés. La coupe est bue. La Justice et la Sainteté de Dieu sont satisfaites. Jésus peut donc donner libre cours à son Amour et pardonner le pécheur repentant et croyant véritablement en Lui !
Louange, honneur et gloire à Dieu dès maintenant et pendant l'éternité. Amen !
Incomparable rançon : le plan parfait de Dieu
INCOMPARABLE RANÇON :
« C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup » (Matthieu 20. 28).
Une rançon est la somme exigée en échange de la libération d’une victime d’enlèvement. C’était le prix que l’on payait pour racheter des esclaves. Amis chrétiens, n’oublions jamais notre misérable vie « d'autrefois ». Oui nous étions autrefois des captifs sans espérance, des esclaves impuissants, et nous croupissions sous la servitude du plus cruel ennemi : le diable. A moins qu’une rançon soit versée, nos rêves de vraie liberté allaient descendre avec nous dans le feu de la condamnation éternelle en Enfer.
Mais Ô, glorieux Évangile, éminente Grâce divine ! La rançon pour notre liberté, pour notre Salut, a été versée d’En Haut, du cœur même de Dieu notre Créateur. Oui, l’infinie richesse de son parfait Amour pour nous a pu payer le prix de notre affranchissement, de notre Liberté.
Considérons le caractère extraordinaire de cette rançon. D’ordinaire, n’est-ce pas le ravisseur qui fixe la somme à verser ?
Mais Dieu, seul législateur et juge, avait établi dès avant la fondation du monde toutes les lois de son Royaume : Le salaire du péché serait la mort. Tout serait purifié par le sang. Seule une victime sainte, innocente, sans tache, donnant sa vie pour des coupables serait le montant inestimable de la rançon. La Sainteté et la Justice de Dieu l’imposaient.
Et Dieu a donné Jésus son Fils. Jésus fut crucifié, prenant sur Lui le châtiment que nous tous êtres humains méritions à cause de nos péchés. Satan, le ravisseur maudit, n’eut pas son mot à dire. Dépouillé de sa puissance, il ne peut désormais retenir captifs tous ceux qui placent véritablement leur foi dans le Christ Jésus.
Les chaînes tombent, les portes d’airain sont rompues, les verrous de fer sont brisés. Le peuple racheté s’épanouit dans le Royaume de Jésus le Fils bien-aimé de Dieu. L’Adversaire voit, entend, hurle de rage. Mais il ne peut rien faire de plus.
Ô, mon âme, chante avec ferveur ce merveilleux cantique : « Jésus ! Béni soit ton Nom ! Jésus ! Ô merveilleux Don ! Jésus ! Suprême rançon ! Sois adoré pour toujours ! »
LE PLAN PARFAIT DE DIEU :
La mort de Jésus, le Fils de Dieu, sur la croix vise à donner un fondement d'espoir pour le pire des pécheurs et les circonstances qui l’entourèrent suivent un dessein sagement conçu pour confirmer cette vérité. Jésus le Prince de la vie fut « mis au nombre des malfaiteurs » (Ésaïe 53. 12). Jésus ne mourut pas simplement de la mort la plus horrible, mais aussi Il est entouré de la pire des compagnies, crucifié entre deux brigands.
Cela ne se produisit pas par hasard. L’Éternel Dieu l'avait planifié depuis l'éternité et l'avait annoncé dans l'Ancien Testament. Dans sa Grâce, Dieu l'avait voulu ainsi pour encourager les pécheurs les plus mauvais à Le chercher. La mort du Seigneur Jésus sur la croix ne visait donc pas les couches les plus respectables de l'humanité, des gens qui se pensent déjà assez bons en eux-mêmes.
Si cela était le cas, quel espoir resterait-il pour les criminels notoires et ceux qui se regardent comme coupables et dénués de tout mérite ? Il ne leur resterait plus qu’un désespoir complet. Imaginons que des hommes en possession d'une réputation de sainteté, tels que Noé, Daniel et Job, aient été crucifiés avec le Seigneur Jésus, il aurait été tout aussi vrai qu’il était mis au nombre des malfaiteurs.
Cependant, cela n'aurait été d'aucun encouragement pour ceux qui ne sont pas seulement condamnés par la loi de Dieu, mais dont les actions encourent aussi la désapprobation de la société. De telles personnes pourraient conclure que leur situation est totalement dénuée d'espoir et finir leur vie dans le désespoir et à la recherche de leurs plaisirs coupables.
La Grâce souveraine de Dieu ne veut pas que cela se produise. C’est pourquoi, Jésus, le Saint d'Israël, mourut pour les pécheurs en étant crucifié entre deux criminels. Le meilleur des êtres humains n'a aucun fondement solide pour espérer avoir le Salut en dehors du sang de la croix, et le pire des pécheurs n'a aucune raison valable pour sombrer dans le désespoir. Chacun voit Jésus-Christ, le Seigneur de la vie, mourir sur la croix entre ces deux criminels et même en emmener un avec Lui au Ciel ! Chaque être humain dans ce monde se tient au même niveau que ce brigand pour ce qui concerne son acceptation par Dieu.
En réalité, la personne la plus droite qui vive sur terre n’a rien de plus à invoquer devant Dieu son Créateur que ce brigand. Le salut est tout par grâce, et celle-ci est une faveur inconditionnelle. En conséquence, la grâce ne se soucie pas de la moindre différence, réelle ou non, entre les êtres humains pécheurs. Tous sont regardés comme des pécheurs coupables dont le Salut ne se trouve qu'en Jésus-Christ seul. "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ" (Romains 3. 23-34). Quiconque cherche le Salut par n'importe quelle autre grâce que celle qui sauva ce brigand sur sa croix sera éternellement déçu.
(2) La crucifixion de Jésus et sa puissance
Le jour où Jésus le Roi des rois fut crucifié fut un jour d’une grande infamie parce qu’il montre jusqu’à quel point le coeur de l’étre humain est corrompu et qu’il n’a aucune limite à faire le mal. Ce fut un jour infâme parce “que Jésus est venu parmi les siens et que les siens ne l’ont pas reçu” (Jean 1. 11). Si ce fut un jour infâme, c'est parce que Jésus le Créateur fut mis à mort par sa créature. Mais, ce fut quand même un grand jour dans l’histoire de l’humanité parce que ce jour là, la puissance que le péché exerçait sur l’humanité a été vaincu, “ensuite celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, a été réduit à l’impuissance” (Hébreux 2. 14).
2) JÉSUS A SUPPORTÉ LE SUPPLICE DE LA FOULE (Matthieu 27. 35b-44)
Pendant que Jésus supportait le supplice de la croix, ceux qui se trouvaient au Calvaire, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour augmenter ses souffrances. Les soldats qui l’avaient cloué sur la croix “se partageaient ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait” (Marc 15. 24). “Le peuple se tenait là, et regardait” (Luc 23. 35a). “Les passants l’injuriaient et secouaient la tête, en disant : “hé ! Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, en descendant de la croix!” (Marc.15. 29). “Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu !” (Luc 23. 35). “Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient : il a sauvé les autres, et il ne peut pas se sauver lui-même !” (Marc 15. 29). “Les soldats aussi se moquaient de lui; s’approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient : si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !” (Luc 23. 36). “Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière” (Matthieu 27. 44).
La seule marque de compassion que Jésus a reçu ce jour-là est venue d’un petit groupe de personnes rassemblées au pied de la croix qui attendaient sa mort : Sa mère, sa tante, le disciple bien-aimé, et une femme qu’Il avait libérée de sa vie de péché. Ils étaient tous là pour Lui montrer qu’ils l’aimaient et pour pleurer sa mort.
Pourtant Jésus cloué sur cette croix, n’avait qu’un mot à dire et ses bourreaux auraient disparus de la surface de la terre. Pourtant, il n’a pas répondu à leurs supplices ou à leurs attaques. Lorsque Jésus ouvrit la bouche, ce fut pour prier pour eux et pour demander à son Père de leur pardonner : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font” (Luc 23. 34). Quelle grâce Jésus a démontré ! Pourquoi a-t-Il agi ainsi ? Parce qu’Il nous aime d'un amour infini !
3) JÉSUS A SUPPORTÉ LE SUPPLICE DU CONDAMNÉ (Matthieu 27. 45-46)
Lorsque je dis que Jésus a supporté le supplice du condamné, je fais référence à cet événement étonnant qui est survenu pendant les trois heures de ténèbres qu’il y a eu sur toute la terre (Matthieu 27. 45). Je fais référence à cette période de temps où Jésus-Christ le Fils de Dieu est “devenu péché pour nous sur la croix; afin que nous devenions en lui justice de Dieu” (2 Corinthiens 5. 21). Si en désobéissant dans le jardin d'Éden, le premier Adam a ouvert la porte au péché et à la mort à toute l’humanité ; Jésus, le dernier Adam, est devenu péché pour nous et Il fut jugé par Dieu le Père pour nous, car tous nos péchés ont été transférés sur Jésus alors qu’Il était suspendu sur la croix.
Oui, le Seigneur Jésus a apporté le salut et la vie éternelle à tous les êtres humains qui croient en ce qu’Il a accompli sur la croix du Calvaire. En portant tous nos péchés, Dieu a jugé Jésus sur la croix comme s’Il représentait chaque pécheur. Par amour pour chacun de nous, Jésus a payé le prix pour chacun de nous afin que nous puissions être sauvés du châtiment de nos péchés en plaçant toute notre confiance en Lui.
4) LA PUISSANCE DE LA CRUCIFIXION DE JÉSUS (Matthieu 27. 50-54)
4.a) la puissance de la rédemption. (verset 50a)
Lorsque Jésus notre Sauveur poussa son dernier cri sur la croix et rendit l’esprit, Il confirmait ainsi que le rachat avait été obtenu pour tous ceux qui placeraient leur confiance en Lui. Il n’y a pas de plus grandes paroles qui ont été prononcées que celles que Jésus a prononcées juste avant de mourir, lorsqu’Il a dit : “tout est accompli” (Jean 19. 30). A travers sa mort, Jésus a satisfait aux justes exigences de Dieu pour le péché : “car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur” (Romains 6. 23). Jésus a pris la place du coupable devant le trône du Jugement de Dieu et Il a obtenu le rachat des péchés à travers son sang pour tous ceux qui mettraient leur confiance en Lui comme seul Seigneur et Sauveur de leur vie : “vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache” (1 Pierre 1. 18-19).
La mort de Jésus sur la croix a satisfait pour toujours la Justice de Dieu : “il est non seulement la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier” (1 Jean 2. 2). “c’est Lui que Dieu a destiné à être par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice” (Romains 3. 25a). Par sa mort sur la croix, Jésus a libéré ceux qui avaient été pris au piège et étaient devenus esclaves du péché. Oui; Jésus nous libère du péché lorsque nous Le recevons par la foi.
4.b) la puissance d’une restauration (verset 50b)
Par la mort de Jésus sur la croix, celui qui croit, voit sa relation rétablit avec Dieu. Par la mort de Jésus, tous ceux qui Le reçoivent par la foi sont justifiés : “ceux qui sont justifiés par le sang de Jésus, ce sont ceux qui sont sauvés par lui de la colère de Dieu” (Romains 5. 9). Le mot justifié signifie, “être déclaré juste, être considérer juste”. Le sang de Jésus accomplit pour nous ce que nous ne pourrons jamais faire par nous-mêmes. Il lave nos péchés et il nous justifie aux yeux de Dieu. C’est le sang de Jésus qui permet à ceux qui placent leur confiance en Lui d’être trouvés dignes d’entrer dans le ciel (Philippiens 3. 9).
4.c) La puissance de réconciliation (verset 51)
Lorsque Jésus est mort sur la croix, il est écrit que le voile du temple s’est déchiré en deux, de haut en bas. Le voile se tenait comme un mur entre le lieu saint et le lieu très saint dans le temple. Derrière ce voile se trouvait l’autel. Le grand prêtre entrait derrière ce voile une fois par année, le jour de l’expiation et il plaçait le sang du sacrifice sur l’autel pour expier les péchés du peuple et réconcilier le peuple avec Dieu. Ce voile rappelait à l’être humain qu’Il était séparé de Dieu à cause de ses péchés et qu’il n’était pas digne de s’approcher de Dieu (Esaïe 59. 2).
Cependant, lorsque Jésus est mort sur la croix, ce voile s’est déchiré en deux, signifiant que le chemin pour aller à Dieu avait été ouvert. L’être humain n’avait plus besoin d’être séparé plus longtemps de Dieu à cause de ses péchés. Il peut maintenant se présenter devant Dieu à travers le sang de Jésus qui a coulé sur la croix (Ephésiens 2. 12-16). Car tous ceux qui reçoivent Jésus comme Sauveur et Seigneur, reçoivent le pardon de leurs péchés et sont réconciliés avec Dieu.
(1) La douleur de la crucifixion
La crucifixion a été inventée par les Perses entre 300 et 400 avant Jésus-Christ. Elle a été ensuite « perfectionnée » par les Romains au premier siècle avant Jésus-Christ. La mort par crucifixion sur la croix est sans doute la mort la plus douloureuse jamais inventée par l'être humain. Elle était réservée principalement pour les criminels les plus vicieux.
Le dispositif le plus couramment utilisé pour la crucifixion était une croix en bois, qui se composait d'un poteau vertical fixé de façon permanente dans le sol avec une barre transversale placé vers le haut, pesant ensemble entre 35 et 45 kilogrammes.
1) JÉSUS A SUPPORTÉ LE SUPPLICE DE LA CROIX (Matthieu 27. 35a)
Matthieu écrit simplement : “après l’avoir crucifié”. Pourtant, ces paroles ne communiquent pas toute l’horreur de ce que Jésus a supporté sur cette croix. Considérons le fait qu’avant même que Jésus arrive au Calvaire, Il est resté éveillé toute la nuit. De plus, avant d’être crucifié, Jésus a été éprouvé à au moins quatre reprises : - Il a été battu par les Juifs, - Il a été battu par les soldats romains, - Il a supporté toute l’horreur du fouet romain, - Il a supporté les moqueries de tous. Jésus a été ridiculisé, on Lui a craché au visage et on Lui a demandé de porter sa croix jusqu’au Calvaire, pour ensuite Le crucifier.
Ceci est une brève description de ce que Jésus a pu supporter en allant au mont Golgotha pour être crucifié. Il nous est difficile d’imaginer tout ce que Jésus a pu subir, et ce que cela implique d’être cloué sur une croix.
Un médecin a fourni une description physique de la crucifixion :
La croix était placé sur le sol, et l’homme épuisé était rapidement rejeté vers l’arrière, les épaules immobilisées contre le bois. Le soldat romain plaçait son pouce sur le poignet du condamné à l’endroit où l’on prend le pouls. Il enfonçait un énorme clou en fer à travers le poignet du condamné et il le fixait solidement dans le bois. Rapidement, il se dirigeait de l’autre côté, et il répétait la même opération avec l’autre poignet, tout en prenant soin de ne pas trop tendre les bras, afin de permettre une certaine flexibilité dans les mouvements du crucifié. Ensuite, on prenait le pied gauche qu’on ramenait contre le pied droit. Les orteils pointés vers le bas, on enfonçait un énorme clou à travers l’arche de chaque pied, laissant les genoux fléchis. Finalement, on levait la croix en fixant la base dans un trou qui avait été creusé auparavant. C’est à ce moment-là, qu’on considérait la victime comme étant crucifiée.
Lorsque le crucifié s’affaiblissait, le poids de son corps menaçait de déchirer ses poignets qui étaient retenus par les clous. Une douleur atroce partait des doigts, parcourait les bras pour ensuite éclater dans le cerveau. Les clous plantés dans les poignets exerçaient une pression sur les nerfs.
Lorsqu’il cherchait à se redresser pour éviter d’être tourmenté davantage, tout le poids de son corps se reportait sur les clous enfoncés dans ses pieds. Il sentait alors la douleur aigue des clous qui déchiraient les nerfs qui se trouvaient entre les os de ses pieds.
Lorsque les bras étaient fatigués, des crampes ravageaient ses muscles, les tordants ensemble au point où la douleur était atroce et insoutenable. Lorsque ces crampes apparaissaient, il n’était plus capable de se redresser vers le haut pour respirer. Il pouvait aspirer l’air dans ses poumons, mais il ne pouvait l’expirer. Il essayait de se redresser de toutes ses forces afin de pouvoir reprendre son souffle. Ensuite, le bioxyde de carbone s’accumulait dans les poumons et dans les vaisseaux sanguins, et les crampes diminuaient légèrement. De façon irrégulière, le crucifié était capable de se redresser pour expirer et aspirer de l’air afin de rester en vie.
Il y avait alors une autre douleur qui apparaissait. Une profonde douleur écrasait la cage thoracique tandis que le péricarde se remplissait lentement avec un sérum et commençait à comprimer le coeur. C’était maintenant presque la fin. La perte de tissus sanguins et de liquide atteignait maintenant un seuil critique. Le coeur qui était comprimé faisait des efforts supplémentaires pour pomper le sang dans les tissus sanguins. Les poumons torturés faisaient un effort hors du commun pour haleter des petites bouffées d’air. Alors le crucifié pouvait sentir la froideur de la mort envahir ses tissus et puis finalement, il rendait l’âme.
Tout ce que nous venons de décrire, Marc l’écrit dans ces simples paroles, “ils le crucifièrent” (Marc 15. 24). Quel merveilleux Amour Jésus a manifesté n’est-ce pas ! “Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous” (Romains 5. 8).
J’aimerais vous rappeler qu’au moment où Jésus-Christ était suspendu sur la croix, Il était toujours Dieu le Créateur. Il aurait pu invoquer son Père afin qu’Il Lui envoie “plus de douze légions d’anges” (Matthieu 26. 53), mais Jésus a supporté en silence le supplice de la croix, exactement comme le prophète l’avait annoncé : “Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert la bouche” (Esaïe 53. 7). Pourquoi Jésus a-t-Il supporté tout cela ? Parce qu'Il nous aime vous et moi d'un Amour parfait et infini.
LIRE AUSSI : (2) La crucifixion de Jésus et sa puissance