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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

salut

Dieu nous sauve par son Fils Jésus-Christ

28 Mars 2021 Publié dans #Salut

Je suis l'Éternel, ton Sauveur, et ton Rédempteur. (Ésaïe 49. 26)

Notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ… s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité. (Tite 2. 14)

 

« Dieu est Sauveur » : Comme un fil d'or, cette expression traverse toute la Bible. Elle témoigne de toute la Grâce immense de Dieu et de tout l'Amour parfait de Dieu pour les êtres humains.

Dire que Dieu sauve, c'est dire qu'il libère du péché et du jugement. L'esclavage du péché peut être décrit comme cette force d'égoïsme qui nous empêche de nous soumettre à Dieu et nous enferme en nous-mêmes. Le péché nous sépare de Dieu et pèse sur notre conscience. Or, depuis Adam, il caractérise chacun de nous. Combien de paroles, à peine exprimées, nous regrettons ! De combien d'actes nous avons honte, combien de situations nous aimerions changer…

Mais, voici une Bonne Nouvelle pour tous les êtres humains : Dieu veut nous sauver parfaitement de tout ce qui nous enchaîne et qui trouble notre conscience. Oui, le seul vrai Dieu nous sauve de l'esclavage du péché et de son châtiment.

 

Comment Dieu fait-il pour nous sauver ? Il le fait par son Fils, Jésus Christ. “Le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde” (1 Jean 4. 14). Non pas le Sauveur des “gens bien”, où de ceux qui ont une bonne réputation morale, mais la Parole de Dieu nous affirme que Jésus-Christ est le Sauveur pour le monde entier, pour les êtres humains de tout peuple et de toute condition. Chaque être humain a le devoir de mettre sa confiance en Dieu, en son Fils Jésus-Christ, pour être sauvé de tous ses péchés et avoir la vie éternelle.

En hébreu, le nom de “Jésus” signifie “Dieu sauve”. Non seulement Jésus a été envoyé pour annoncer la délivrance, mais Il est Lui-même ce Salut, Il est Lui-même le Sauveur.

Dieu veut sauver chaque être humain. Mais il ne veut pas le faire sans notre accord. Il nous appartient donc à chacun de répondre à son offre, en nous repentant de tous nos péchés et en recevant le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ dans notre vie, dans notre coeur.

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La Rédemption

26 Mars 2021 Publié dans #Salut

La Rédemption est l'oeuvre grâce à laquelle Dieu rachète l'être humain pécheur en le délivrant d'un joug d'esclavage. La délivrance du peuple d'Israël hors du pays d'Égypte, libéré de la domination du Pharaon, en est, dans l'Ancien Testament, la plus éloquente image.
Par la suite, Dieu s'est souvent présenté à l'égard de son peuple comme étant le Rédempteur. Job déjà pouvait dire : « Moi, je sais que mon rédempteur est vivant, et que, le dernier, il sera debout sur la terre » (Job 19 : 25). Plus tard le psalmiste déclare : « Il y a rédemption en abondance auprès de lui » (Psaume 130 : 7). Le prophète Ésaïe, plus que tout autre, ne cesse de répéter que l'Éternel est le Rédempteur d'Israël : « Ainsi dit l’Éternel, ton rédempteur... je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t'enseigne pour ton profit, qui te dirige dans le chemin par lequel tu dois marcher » (
Ésaïe 48 : 17).
Et c'est le même prophète qui, parlant de l'avenir d'Israël, annonce la venue d'un Rédempteur : « Et le rédempteur viendra à Sion et vers ceux qui, en Jacob, reviennent de leur rébellion ». On les appellera alors « le peuple saint, les rachetés de l'Éternel » (Esaie 59 : 20 ; 62 : 12). Un seul Rédempteur, un seul Libérateur pourra accomplir une telle oeuvre envers le peuple de Dieu : le Seigneur Jésus, le Christ, le Messie.

L'oeuvre de la Rédemption est le fondement de notre Salut. Seul le sang de Jésus-Christ, qui a été répandu à la croix du Calvaire, peut racheter l'être humain pécheur : « par la rédemption par son sang » (Romains 3 : 24-25). Il est dit ailleurs : « le Bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang » (Éphésiens 1 : 7) ; le Fils de l'amour du père, « en qui nous avons la rédemption » (Colossiens 1 : 14) ; « vous avez été rachetés... par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1 : 18, 19).
Une telle œuvre répond à l'état de l'être humain naturel que la Parole de Dieu présente comme un esclave asservi. Jésus-Christ seul peut le délivrer de toutes les servitudes : de Satan, du péché, de la loi, du monde, de la mort : « Jésus Christ, qui s'est donné lui-même pour nous », est-il écrit, « afin qu'il nous rachetât de toute iniquité » (Tite 2 : 14).

La Parole de Dieu nous parle de deux rédemptions : celle de l'âme et celle du corps. Pour le temps présent, le vrai chrétien (enfant de Dieu) est un être racheté quant à son âme. La rédemption de son corps est encore à venir : « nous soupirons en nous-mêmes, attendant... la rédemption de notre corps » (Romains 8 : 23). Le Christ Jésus, est-il dit, « nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption » (1 Corinthiens 1 : 30). La Rédemption est citée en dernier lieu, parce qu'il s'agit du couronnement de ce que Jésus-Christ est pour nous, c'est-à-dire de la rédemption de nos corps mortels. Ajoutons que c'est pour ce jour-là que nous avons été scellés du Saint Esprit, « pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4 : 30).

Une rédemption éternelle ! C'est ce que Christ a obtenu par la valeur infinie et à jamais efficace de son sang. L’œuvre de la rédemption est définitivement accomplie : « Christ étant venu... avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9 : 11, 12). C'est là la part à toujours de tous ceux qui lui appartiennent. « Cette rédemption n'est ni temporelle ni passagère ; c'est une rédemption pour l'éternité ».

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Ce qu'est l'être humain

21 Mars 2021 Publié dans #L'être humain, #Salut

Au commencement, Dieu a créé le monde. Il a aussi créé l'être humain, unique, avec une dimension spirituelle ; c'est pourquoi ce qui est matériel ne suffit pas à le combler. Dieu l'a créé pour qu'il vive harmonieusement pour Lui, avec Lui et avec ses semblables. Mais cela n'a pas duré, parce que l'être humain a désobéi à Dieu, a douté de sa Parole et de son Amour, il a voulu vivre indépendamment de Dieu son Créateur. Sa relation avec Dieu fut donc été rompue, et sa relation avec ses semblables gâchée. L'être humain est désormais tiraillé entre le bien qu'il entrevoit, parce que créé à l'image de Dieu, et le mal que sa tragique expérience lui fait connaître. De plus, il s'est attiré un jugement irrévocable : la mort, salaire du péché. Il essaie alors, par tous les moyens, de s'en sortir : par la technique, les arts, les loisirs ! Mais, rien n'y fait. L'être humain est désespérément perdu s'il s'obstine à rejeter le seul vrai Dieu son Créateur.
C'est la Bible qui nous dit tout cela. Mais à ce terrible constat, elle ajoute une merveilleuse nouvelle : celle du Salut par grâce accompli par Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur.

Oui l'histoire humaine ne s'achève pas sur un constat définitif et sans espoir. Dieu Lui-même est intervenu en faveur des êtres humains. Oui, le seul vrai Dieu qui nous aime n'a pas voulu nous abandonner, mais Il a envoyé son Fils unique, Jésus Christ, pour nous sauver parfaitement de tous nos péchés et nous offrir la Vie Éternelle. Quelle preuve d'Amour !
Par sa vie parfaite, Jésus-Christ a démontré qu'Il est
véritablement le Fils de Dieu. Des foules ont pu témoigner à son sujet : « Tout ce qu'il fait, il le fait bien » (Marc 7 : 37). Jésus a été parfait aussi en se laissant punir et clouer sur une croix comme un malfaiteur alors qu'Il n'avait fait que du bien, et puis, Jésus mourut sur la croix. Oui, Jésus a bien voulu subir le châtiment de nos péchés pour chacun de nous. Voilà encore une preuve d'amour !
Maintenant grâce à Jésus, nous êtres humains pouvons être réconciliés avec Dieu parce que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a subi la sanction que nous méritions. Nous pouvons avoir une relation vivante et personnelle avec Dieu notre Créateur comme un enfant avec son père, grâce à Jésus. Nous pouvons être acquittés, guéris et recevoir une nouvelle vie, la Vie Éternelle. Nous pouvons être assurés que tout ce que nous faisons, ou tout ce qui nous arrive, a un sens. Nous pouvons avoir la paix, la joie, l'espérance vivante. Oui, nous trouvons un Véritable Ami en Jésus-Christ qui est éternellement Vivant.

Qui suis-je ? Qu'est-ce que je fais ici ? Tout n'est-il pas absurde ? Non ! Dieu Lui-même, le grand Dieu Créateur de l'Univers, s'est approché de l'être humain pour répondre à toutes ses questions. Aujourd'hui, sans plus tarder, que chaque être humain accepte ce que la Bible révèle sur Dieu notre Créateur et notre Sauveur, et ce qu'elle dit sur nous-mêmes. Trois mots résument ce qu'est l'être humain : perdu, mais aimé, alors un autre s'y ajoute : sauvé.

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Notre parfait Sauveur Jésus-Christ

19 Mars 2021 Publié dans #Salut

« C'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Mathieu 1 : 21)

Qu'est-ce que le péché ?
Commettre un péché, c'est faire sa propre volonté, refuser toute contrainte venant de Dieu ou des hommes ; c'est manquer la cible, ne pas pouvoir atteindre le standard de perfection de Dieu, en pensées, en paroles ou en actes. C'est ne pas faire ce que l'on sait juste (Romains 3. 23 ; Jacques 4. 17 ; 1 Jean 3. 4).
Le premier péché a eu lieu dans le ciel, quand Lucifer, le chef des anges, a voulu prendre la place de Dieu. Chassé loin de la présence de Dieu, il est devenu Satan
(Ésaïe 14. 12-15).
Le péché est entré dans le monde avec Adam, alors qu'il a désobéi à Dieu en mangeant du fruit défendu dans le jardin d'Éden
(Genèse 3. 1-13).
Dieu a créé l'être humain libre, un être moral, capable de choisir entre le bien et le mal. Le désir de Dieu était que ses créatures choisissent volontairement de l'aimer et de l'adorer, qu'elles préfèrent le bien au mal. Mais si une créature a le pouvoir de choisir le bien , elle a nécessairement aussi la possibilité de choisir le mal
(Genèse 2. 15-17).
Qu'est-il arrivé à Adam après son péché ? - Il est mort spirituellement devant Dieu. - Il est devenu sujet à la souffrance physique, à la maladie et à la mort. - Il a perdu son innocence, il est devenu injuste, impie, coupable et perdu, un ennemi et un étranger
(Genèse 3. 7 ; Éphésiens 2. 1-3). - Si un être humain meure dans son péché, il souffrira la perdition éternelle.
La nature pécheresse d'Adam s'est transmise à toutes sa descendance . « Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde , et par le péché la mort, et ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché... »
(Romains 5. 19). à cause du péché d'Adam, nous naissons tous pécheurs.
Dieu ne trouve rien de bon en l'être humain qui puisse l'aider à gagner une place au ciel. Pour Dieu, personne n'est assez juste ou jugé apte pour le ciel. L'être humain est complètement corrompu
(Ésaïe 1. 6). Cela signifie que le péché a affecté chaque partie de l'être humain. Même s'il n'a pas commis tous les péchés, il en est tout de même capable (Jérémie 17. 9 ; Romains 3. 10-18 ; Romains 7. 18). De plus, cela veut dire qu'il est incapable de plaire à Dieu et de se sauver lui-même (Romains 8. 8).

Jésus-Christ est notre parfait Sauveur :
Dieu sait que nous êtres humains sommes tous pécheurs et que nous méritons le mort éternelle en Enfer, mais ce n'est pas ce que Dieu veut ! C'est pourquoi, Dieu a envoyé Jésus-Christ, son Fils unique, sur la terre pour nous sauver de nos péchés, de la mort éternelle, et pour que nous allions dans sa Gloire au Ciel.
Jésus-Christ est mort sur la croix pour nous racheter de nos péchés et Il est ressuscité. La vérité est que, c'est nous qui devions mourir et aller en Enfer à cause de nos péchés, mais Jésus est notre Rempla
çant et est mort pour nous tous ! En fait Jésus-Christ est mort et ressuscité pour que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
Beaucoup pensent qu'ils iront au Ciel parce qu'ils sont bons ou parce qu'ils fréquentent une certaine église ou encore parce qu'ils ont des parents croyants. Tout cela ne les amènera pas au Ciel. Le simple fait de mettre sa confiance en Jésus seul fait de nous un enfant de Dieu, parce que Jésus-Christ est le seul qui peut nous donner la rémission de nos péchés et le pouvoir de devenir enfants de Dieu ! Nous devons mettre notre confiance en Jésus pour que nous soyons purifié de nos péchés, pour être déclarés justes devant Dieu.
La Bonne Nouvelle est que Jésus-Christ est ressuscité le troisième jour et a vaincu la mort. Cela veut dire que Jésus a le pouvoir de nous sauver parfaitement et de nous amener au Ciel avec Lui quand nous quitterons cette terre.
La Bible dit que Dieu a fait tout cela parce qu'il nous aime parfaitement. Jean 3 : 16 dit : « car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle ».
Dieu veut pour nous la vie éternelle au Ciel avec Lui, et Il nous offre gracieusement ce merveilleux don de la vie éternelle. Chaque être humain peut faire partie de la famille de Dieu aujourd'hui en plaçant sa confiance en Jésus-Christ pour qu'il être sauvé de tous ses péchés.

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Jésus, l'unique Sauveur de l'humanité‏

14 Mars 2021 Publié dans #Salut

Chaque être humain doit savoir que si ses péchés n'ont pas été pardonnés par Dieu à travers le parfait sacrifice de son Fils Jésus-Christ à la croix, il ne peut pas avoir accès dans la sainte présence du seul vrai Dieu trois fois Saint ? Jésus dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14. 6). Jésus seul est le Chemin vers Dieu, Il a ouvert le Chemin, en déblayant tous les obstacles. Et le plus grand obstacle qui barrait l’accès, c’était le péché.

Comment Jésus a-t-il fait ? Il a pris sur Lui nos péchés, nos misères et Il nous en délivre pour toujours si nous acceptons son sacrifice parfait à la croix, si nous L'acceptons comme Seigneur et Sauveur de notre vie. Pour cela, Jésus est venu sur la terre, Lui le grand Dieu de l’univers, sous la forme d’un bébé. Il a grandi, Il a souffert parmi les êtres humains. Mais la Bible dit que Jésus est Saint, Pur, sans péché. Après une vie parfaite, dévouée à Dieu et à ses semblables, où Il allait de lieu en lieu faisant du bien à tous, Jésus-Christ a été cloué sur une croix. Les êtres humains n’ont pas voulu de Lui. Mais Jésus s’est donné volontairement. « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24). « Par Jésus, nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père » (Éphésiens 2. 18). « Nous avons la paix avec Dieu par le Seigneur Jésus Christ et, de plus, par lui nous pouvons nous approcher du Dieu d’amour » (Romains 5. 2). « Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jean 3. 1).

Nous devons regarder vers notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui a tant souffert pour nous tous et Lui dire : “Notre Seigneur, nous venons à toi avec nos mains sales, notre cœur déchiré et pécheur, nos chagrins, nos blessures. Sans toi nous sommes perdus. Reçois tes enfants se repentant sincèrement…”
A ce moment-là, nous pouvons crier : « Abba, Père ! » Le Saint Esprit (qui vit en nous) rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfant de Dieu (Romains 8. 16). Nous les enfants de Dieu, nous savons que nous sommes des enfants biens-aimés de Dieu.

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L'oeuvre de Dieu en l'être humain pour le Salut

11 Mars 2021 Publié dans #Salut

L’action du Saint-Esprit :

Déjà avant leur conversion, le Saint-Esprit agit dans le cœur des êtres humains. « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi » (Jean 15. 26). « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement » (Jean 16. 8).

a) Une mort :

Jean-Baptiste prophétise que le Messie baptiserait du Saint-Esprit. Il compare l’œuvre de Christ en l’être humain à l’acte symbolique qu’il accomplissait lui-même au Jourdain. Les Israélites qui venaient confesser leurs péchés étaient baptisés par Jean le Baptiste dans l’eau ; ils acceptaient le jugement de Dieu et mouraient symboliquement. Si nous allons à Jésus-Christ, animés de dispositions comparables à celles de ces Israélites, Jésus fait mourir et disparaître aux yeux de Dieu le « vieil homme » pécheur dont nous ne pouvions être débarrassés nous-mêmes.
Par la puissance du Saint-Esprit, Jésus nous place au bénéfice de sa mort. Il nous incorpore à Lui ; nous sommes ainsi identifiés par Dieu avec son Fils Jésus qui mourut sur la croix. C’est ce dont parle l’apôtre Paul dans
Romains 6. 3-7. Voir aussi Jean 5. 24 ; Colossiens 2. 11 ; 2 Corinthiens 5. 14.
Les effets de cette mort : Le pardon et la justification. Le décès d’un coupable arrête son procès et lève toute condamnation contre lui. Ainsi Dieu pardonne au pécheur qui accepte de mourir avec Jésus-Christ sur la croix. Voir
Luc 24. 46- 47 ; Actes 2. 38, 5. 31 ; Hébreux 9. 22, 10. 18 ; Éphésiens 4. 32.
Dieu va même plus loin : Il justifie le pécheur, c’est-à-dire Il le déclare juste.

b) Une résurrection :

L’apôtre Paul dans Romains 6. 4-11 parle aussi de ce deuxième aspect de l’action du Saint-Esprit :

- La nouvelle naissance :

a) L’enseignement biblique.
L’Ancien Testament annonçait pour les temps messianiques, des transformations individuelles et radicales. Voir
Jérémie 31. 29-34 ; Ézéchiel 11. 19-21, 36. 26-27.
Jésus insiste auprès de Nicodème sur la nécessité d’une nouvelle naissance pour entrer dans le Royaume de Dieu : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu… En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu… Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3. 3, 5, 7).
Car « ce qui est né de la chair est chair » (v. 6) ; or « la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15. 50). Nous trouvons maintes autres allusions à la nouvelle naissance dans l’enseignement de Jésus : Voir
Matthieu 9. 17 ; 10. 38 ; 16. 26 ; 18. 3 ; Marc 8. 34 ; Luc 9. 23 ; Jean 5. 24, 26, 12. 24.

Les auteurs du Nouveau Testament emploient une dizaine d’expressions différentes pour évoquer les aspects variés de la nouvelle naissance. Certaines d’entre elles soulignent son aspect unique, une fois pour toutes, d’autres la présentent comme un processus continu de renouvellement. Les apôtres présentent la nouvelle naissance sous forme d’une nouvelle création, d’une vie nouvelle, d’une résurrection spirituelle, d’un homme nouveau qu’on revêt, de la circoncision du cœur. C’est une œuvre de Dieu qui nous rend « participants de la nature divine » (2 Pierre 1. 4).

b) Les conséquences de notre régénération.

Nous sommes réconciliés avec Dieu, rapprochés de Lui, adoptés comme ses enfants, scellés du Saint-Esprit ; nous devenons l’habitation du Saint-Esprit.

c) Les fruits de la vie nouvelle.

- l’assurance du salut : voir 1 Jean 5. 10-13, 3. 14 ; Romains 8. 10.
- une marche progressive sur le chemin de la sanctification : voir
1 Jean 5. 18, 3. 6, 2. 9
- un esprit de prière : Romains 8. 26
- la faim de la Parole de Dieu : Jean 10. 3 ; 1 Jean 4. 6 ; 1 Pierre 2. 2

- l’amour de Dieu et de Christ : Luc 7. 36-50 ; Romains 5. 5 ; 1 Jean 4. 18-19 ; Jean 21. 17 ; 1 Pierre 1. 8 ; Éphésiens 6. 24

- Le désir de servir Christ : Jean 1. 40-45 ; 1 Jean 4. 2, 15 ; Romains 10. 9-10

- l’amour des frères et la recherche de la communion fraternelle : Jean 13. 35 ; 1 Jean 3. 14 ; 1 Jean 4. 7 ; 1 Jean 5. 1, 2. 11

- Comment appliquer ces critères ?

Il faudrait, bien entendu, se garder d’appliquer ces critères légalement, concluant de l’absence de l’un ou de l’autre fruit à l’absence de la vie nouvelle. Certains fruits sont plus tardifs que d’autres, et l’évolution de chaque chrétien n’a rien de stéréotypé.
Si toutefois on ne discerne aucun changement dans la vie de celui qui se dit converti, s’il n’a aucune assurance de son salut, aucune envie de prier, ni de lire la Bible, aucun désir de témoigner de Christ ou de rencontrer les autres chrétiens, on est en droit de douter de la réalité de sa nouvelle naissance.
Émettre un tel doute ce n’est pas « juger » dans le mauvais sens du terme, puisque la Parole de Dieu elle-même nous donne les marques de la vie nouvelle et nous dit de « juger ceux du dedans » (1 Corinthiens 5. 12).
Si, comme nous essaierons de le montrer, l’église selon le plan de Dieu ne devrait comprendre comme membres effectifs que ceux qui sont nés de nouveau, il faut bien que ceux qui ont la responsabilité de « veiller aux portes », possèdent quelques critères qui leur permettront d’accorder ou de refuser l’entrée dans l’église locale.
Le signe le plus important sera bien entendu la profession de foi du candidat-membre lui-même, mais il faut aussi que cette profession de foi soit confirmée par le témoignage d’une vie changée…

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Sauvés par la grâce de Dieu et non par nos oeuvres

8 Mars 2021 Publié dans #Salut

"Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie" (Éphésiens 2. 8).

Les êtres humains essaient de se rendre meilleurs par eux mêmes :
La plupart des gens autour de nous savent qu’ils sont pécheurs. Si vous interrogez l'un d'eux, il répondra peut-être : "Je sais que je ne suis pas parfait". Mais lorsque le Saint-Esprit de Dieu opère dans le cœur d'un être humain pour l'amener à la repentance, Il lui enseigne qu’il est un pécheur perdu, étant dans un état désespéré et coupable devant Dieu et méritant l'Enfer. Mais, beaucoup de ceux qui se reconnaissent pécheurs ne pensent pas qu’ils sont nés dans le péché, qu’ils sont pécheurs des pieds à la tête, morts dans leurs péchés, enfants de colère... (Éphésiens 2. 3). Ne connaissant pas leur véritable état, ils essaient tel ou tel remède, traitement ou moyen, espérant ainsi une amélioration pourtant vaine. Ils courent çà et là, abandonnent de vieilles habitudes, se revêtent d’un “manteau” respectable, rompent avec certaines traditions ou mentalités tolérées depuis longtemps pour adopter une autre ligne de conduite. De cette façon, ils espèrent s’attirer la faveur de Dieu et mettre leur conscience à l’aise.
Plusieurs, sachant qu’ils ont transgressé la loi de Dieu, s’efforcent d’expier leur péché par une réforme de leur conduite. Mais, en pensant qu'ils peuvent encore agir à l’avenir pour étouffer plus ou moins le passé, ils s’aveuglent eux-mêmes. En revanche, nous pouvons être sûrs que si l’Esprit de Dieu travaille dans le coeur d'une personne, elle ne se sentira meilleure par aucun de ces moyens. Bien au contraire, son malaise s’accroîtra, car le Saint-Esprit lui révélera si clairement l’état désespéré de son cœur, sa méchanceté et sa fausseté. Après toutes ces vaines tentatives, elle ressentira davantage qu’auparavant la gravité du péché.
Chers lecteurs, si peut-être vous essayez de vous rendre meilleur, vous êtes en train d’établir votre propre justice en pensant attirer la faveur de Dieu par quelque moyen… Il faut alors dès maintenant que vous comprenez la folie de votre raisonnement et que vous soyez sérieusement saisi par cette vérité : aux yeux du seul Dieu trois fois Saint, vous avez péché !

Le danger qu'apporte le péché :

Le péché est dans notre nature humaine et a comme conséquence la mort et la séparation d'avec Dieu. Le mot "Péché", c'est le mot que la Bible utilise encore et encore pour décrire notre condition sans Dieu et le danger que cela fait peser sur nous.
Voilà le danger suprême du péché. Il séduit la pensée et le cœur. Nous avons de la difficulté à le considérer pour ce qu'il est. Un autre danger encouru, c'est le danger de la mort éternelle qui est d'être séparé de Dieu POUR L'ÉTERNITÉ en Enfer. Ce danger guette tous ceux qui, parce qu'ils négligent ou refusent le Salut en Jésus, ne sont pas sauvés par Jésus. Oui, la mort éternelle est la destinée de tous ceux qui rejettent ou négligent Jésus et son grand salut.
Jésus veut nous sauver de la mort éternelle, de l'enfer. Jésus veut nous sauver du danger d'une vie gâchée. Jésus veut nous sauver d'une telle tragédie, comme celle d'une vie gâchée. Jésus nous sauve de la culpabilité du péché. Quand Dieu nous pardonne il ne se souvient plus. Les péchés non pardonnés seront punis, seul Jésus nous sauve de la colère à venir !
Quand Dieu nous sauve il nous donne une vie nouvelle…!

Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu :

"Revenu à lui-même, il (le fils prodigue) dit : Combien d'ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim ! Je me lèverai, je m’en irai vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes ouvriers. Il se leva et vint vers son père" (Luc 15. 17-20).

Le fils prodigue pensait qu’il serait bien humble de sa part de dire : “Traite-moi comme l’un de tes ouvriers”. Mais c’était là un reste d’orgueil et de légalisme dans le cœur, et non de l’humilité. La véritable humilité se voit chez celui qui s'abaisse, comme le publicain de Luc 18. 13, confessant qu'il n’est pas digne de “lever les yeux vers le ciel”. Le fils prodigue n’avait pas plus de titres à faire valoir pour être reçu comme ouvrier que comme fils. Sur la base de la justice, il avait perdu tout droit. Il n’avait qu’un seul motif à avancer : l’urgence de la situation où il se trouvait. Il ne pouvait être reçu que par grâce. Ainsi, les paroles qu'il avait préparées sont interrompues. Il ne pourra pas dire : “Traite-moi comme l’un de tes ouvriers”, car son père “courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers”(v. 20).
Le pécheur ne peut être accueilli que par la grâce de Dieu. S’il avait affaire avec la justice humaine, il devrait être condamné à jamais. Nous voyons que le père ne dit rien des péchés de son fils prodigue, parce que la question du péché a été réglée une fois pour toutes entre Dieu et son Fils Jésus-Christ à la croix du Calvaire. Le péché a été expié devant Dieu à la croix. Ainsi, tout croyant en Jésus sauvé par la grâce de Dieu, qui autrefois était un pécheur déchu, ruiné et perdu, est désormais élevé à la position de fils et d’héritier – “héritier de Dieu, cohéritier de Christ”
(Romains 8. 17). Voilà ce qu’est la grâce de Dieu en Jésus-Christ envers tous ceux qui croient en son Nom. De plus, dans ce fils et cet héritier de Dieu brillera la grâce ; Dieu fera resplendir cette grâce à travers les âges sans fin de l’éternité.
Oh ! merveilleuse grâce de Jésus notre Sauveur ;
Seul remède efficace au péché de mon cœur !
Grande était notre misère, mais le sang de l’Agneau,
De l’indigne poussière fit un être nouveau.

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Le Salut et la Grâce de Dieu sont glorieux

5 Mars 2021 Publié dans #Salut

Le Salut est par la grâce de Dieu. Notre salut est donc une faveur décidée en avance par Dieu, que nous n’avons pas mérité ; car tous ont péché, donc sont coupables ; et sans la grâce de Dieu, les êtres humains sont déjà sous la condamnation de la mort et du jugement éternel. Mais Dieu a décidé de faire grâce à tout être humain qui accepterai de confesser tous ses péchés, de s'en repentir et de suivre son Fils Jésus-Christ. "Celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3. 36).

Jésus a tout accompli pour sauver nos âmes en mourant volontairement au Calvaire. "Le salaire du péché, c’est la mort" (Romains 6. 23) mais pour satisfaire à la justice divine, Dieu a choisi de nous faire grâce pour toutes nos offenses en envoyant son Fils Jésus mourir pour nous sur la croix pour nos fautes. Nous, des pécheurs coupables, pouvons être pardonnés et graciés, parce que Jésus a subi notre condamnation, Lui qui était sans péché. Jésus est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, immolé depuis avant la fondation du monde. En d’autres termes, Dieu dans son omniscience avait le plan de notre rédemption avant la création de l’être humain.
Nous recevons cette grâce en croyant et en confessant notre foi en Jésus-Christ, étant prêt à suivre ce qu’Il a enseigné. Nous le confessons en tant que Fils de Dieu, mort et ressuscité pour nos péchés pour recevoir cette grâce. Voir
1 Jean 4. 15 et Romains 10. 9-13.

Mais attention, un être humain n’a pas saisi le vrai message du Christ s’il n’a pas décidé de suivre le Christ en mettant ses commandements en pratique ou en décidant d’abandonner le péché. Et selon Luc 14. 25-33, nous devons compter le prix avant de nous engager avec le Christ.
Jésus prêchait la repentance : une vie de sainteté et d’obéissance à ses commandements. Et dans
2 Pierre 3. 9, Pierre a écrit : Dieu use de patience envers nous, ne voulant qu’aucun périsse mais que tous arrivent à la repentance. Nous devons donc nous repentir, changeant pleinement de mentalité et de vie. Sans la sanctification (séparation, sainteté, pureté), personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12. 14-17 et 1 Thessaloniciens 4).

Proverbes 28. 13 déclare : "Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse trouvera miséricorde". Après la mort, il n'y aura donc pas de miséricorde pour une personne qui n'abandonnera pas le péché. Au niveau de nos pensées, nos paroles, nos actions, nos réactions et même notre apparence, tout doit changer. Jacques 1. 26 dit que si quelqu'un ne contrôle pas sa langue sa religion est vaine. Jésus a dit dans Matthieu 5. 27 que par la convoitise, on peut devenir adultère aux yeux de Dieu. Tous les adultères seront jetés dans l'étang de feu (Apocalypse 21. 8). Il y a toutes sortes d'avertissements et nous devons toujours chercher à nous purifier davantage (1 Jean 3. 1-3).

Mais, analysons ce qui semble être une contradiction pour certaines personnes (le salut sans les oeuvres et le salut par les oeuvres). En premier, nous savons que le salut est par la grâce sans les œuvres afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2. 8-10).
Et Romains 3. 23-24 déclare : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ". Et encore : Romains 11. 6 : "Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les oeuvres ; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les oeuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'oeuvre n'est plus une oeuvre".

Nous devons comprendre que, pour nous enfants de Dieu, Jésus a tout accompli au Calvaire pour nous gracier de nos fautes passées, présents et futurs ; et Jésus agit comme notre Avocat si nous trébuchons aujourd’hui ou dans l’avenir (1 Jean 1. 9, 2. 1).

Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, Et dont les péchés sont couverts ! (Romains 4. 8)

Nous devons donc permettre que la Parole et l'Esprit de Jésus-Christ nous libèrent du pouvoir du péché. Jésus a dit dans Jean 8. 31-36 : "Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira...quiconque se livre au péché est esclave du péché...Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres".

Jésus parlait d'obéissance à Dieu, de soumission totale à Dieu, et de libération du pouvoir du péché. Jésus était Lui-même la manifestation de la grâce de Dieu, Il a dit à une femme prise en flagrant délit d'adultère qui devait être lapidée selon la loi de Moïse :  je ne te condamne pas, MAIS il a ajouté : Va et ne pèche plus. Jésus a dit à un malade qu'Il avait pardonné et guéri : Va et ne pêche plus de peur que quelque chose de pire ne t'arrive. Le péché a des conséquences ici-bas et pour l'éternité.

Le Seigneur Jésus sera toujours présent pour pardonner et relever toute personne repentante, c'est cela la grâce de Dieu ; si nous sommes sincère et que nous voulons vaincre le péché avec son aide en confessant nos fautes. Mais Dieu voit nos coeurs et ne pardonnera pas à quelqu'un d'hypocrite ou de rebelle contre sa Parole ou contre son Esprit Saint. David a commis un adultère et indirectement à causé un mort, mais Dieu lui a pardonné voyant son coeur repentant (Psaume 51). Par contre, constatant la désobéissance répétée et la rébellion du roi Saül contre sa Parole, Dieu lui a retiré son Esprit-Saint et a permis qu'un démon entre en lui. N'oublions jamais non plus ce qui est arrivé aux deux croyants dans l'Église primitive : Ananias et Saphira sa femme (Actes 5).

La Grâce de Dieu est glorieuse même pour le pire des pécheurs qui se repent ! Elle s’offre à tous les êtres humains et est accessible à tous par le moyen de la foi en Jésus ! Elle est la faveur non-méritée de Dieu ! Nous devons aussi la recevoir par la foi ! Nous devons marcher avec et par cette grâce ! Mais nous pouvons nous priver de cette grâce.
"Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié : C'est celui dont j'ai dit : Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ" (Jean 1. 14 - 17).

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Croire dans le seul vrai Dieu pour être sauvé

3 Mars 2021 Publié dans #Salut

"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" (Jean 5. 24).

Que signifie croire ?

Dans le langage courant, le mot croire revêt plusieurs sens. Il peut signifier supposer, comme lorsqu’on dit : « je crois qu’il va pleuvoir ». Il peut aussi vouloir dire « faire confiance » et montrer que l’on accepte la parole de l’autre. « Je te crois » signifie « je reçois ce que tu dis », « je le tiens pour vrai et j’agis en conséquence ».  Ma réaction montre la confiance que j’ai en mon interlocuteur. Quand on entend parler de Dieu, on retrouve cette diversité de sens. Pour l’un, dire : « je crois en Dieu » signifie : « je crois que Dieu existe », ou peut-être : « je suppose son existence mais je n’en suis pas certain », ou : « mais en quoi cela me concerne-t-il ? ». Pour un autre, dire : « je crois en Dieu » a un sens bien plus profond, qui l’engage vraiment. C’est dire : « je lui fais confiance et je crois ce qu’il dit ». « Je crois Dieu ». C’est la foi.

Dans la Bible, l’expression « avoir foi » signifie effectivement « donner sa confiance, placer sa confiance en quelqu'un ou en quelque chose », « s’appuyer sur », avec la pensée de solidité, de stabilité. Cette solidité résulte du fait que la foi me lie à Dieu qui est vrai, immuable, tout puissant. Elle forme une relation vivante établie entre Dieu et l’être humain croyant.

La foi chrétienne n’est donc pas une simple croyance floue et vide, elle produit cette conviction au plus profond de notre être : ce que dit la Bible est la Parole de Dieu. Une telle certitude ancrée dans l’âme s’obtient par une authentique foi au Fils de Dieu qui est mise en pratique. La foi plaît à Dieu et Il répond toujours lorsqu’un être humain s’approche de Lui avec foi et humilité. Écouter et croire la Parole de Dieu ne relève pas simplement d’une connaissance intellectuelle : c’est recevoir ce que Dieu dit. Croire, ce n’est pas entrer seulement dans un domaine de connaissances nouvelles, mais dans une relation vivante avec Dieu. Dieu veut premièrement s’adresser à la conscience et au coeur de chacun, éclairer tout être humain sur son état, sur ses besoins, et lui faire connaître à la fois le Créateur et le Sauveur de l'humanité.

Il n'y a qu'un seul Sauveur pour être sauvé du juste Jugement de Dieu et avoir la Vie Éternelle

Pourquoi un Sauveur ? De quoi l’être humain doit-il être sauvé ? Du juste jugement de Dieu. Dieu connaît la noirceur du coeur de tout être humain sur cette terre. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre et si vous pensez que c’est faux, analysez votre coeur, regardez autour de vous, regardez les infos et constatez par vous même. Le péché qui réside en nous est une réalité et Dieu veut nous en délivrer mais avant tout, Il veut nous en convaincre. Toute cette méchanceté, ce mal, cette égoïsme, cette cupidité, cet orgueil, cette rébellion, Dieu le voit parfaitement et nous en sommes tous atteint d’une manière ou d’une autre. Si Dieu est Amour, Il est aussi Justice. Sa Justice est parfaite et complète. Face à son immense Sainteté, nous méritons tous une juste condamnation. Si Dieu était seulement Amour et Miséricordieux, Il ne serait pas juste. Si Dieu était seulement juste sans être Amour et miséricordieux, alors nous serions tous condamné par sa seule Justice. Mais Dieu veut pardonner en usant de sa miséricorde infinie tout en étant juste. Comment va-t-il s’y prendre ? Tout réside en Jésus-Christ son Fils unique. C’est en Jésus que Dieu a placé sa Justice et sa Miséricorde. Parce que nous avons péché,

Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est notre seul Sauveur :

Quelqu’un devait payer pour nous pour satisfaire la Justice parfaite de Dieu et donner en même temps le pardon des péchés et la Vie Éternelle à ceux qui croiraient dans cette œuvre. Quelqu’un devait payer la rançon.
La seule personne parfaite volontaire et capable de payer pour nous le salaire de tous nos péchés est Jésus le Fils de Dieu qui existait de tout éternité aux côté de Dieu. La Bible dit que Jésus est sorti du sein de Dieu le Père pour venir dans le monde en se faisant homme afin d’accomplir cette difficile mission. Il est venu du Ciel pour venir dans le monde vivre une vie parfaite et mourir sur une croix subissant le Jugement pour nous nous tous qui avons péché. Jésus est ensuite vraiment ressuscité démontrant sa Victoire sur le péché et la mort.
Reconnaitre son péché devant le seul Dieu Saint ouvre les portes du Ciel et permet de comprendre la raison profonde de la Venue de Jésus sur terre et de son sacrifice volontaire pour porter pour nous le poids de nos fautes en subissant la condamnation que chacun d’entre nous auraient mérité face à un Dieu si Grand, si Juste et si Saint. Il y a un immense acte d’amour de la part du Seigneur Jésus qui a sacrifié et donné sa vie pour chacun d'entre nous, pour offrir à quiconque croit en Lui la Vie Éternelle qui ne se trouve qu'en Lui seul. Grâce à Jésus, une nouvelle relation peut démarrer avec Dieu dans laquelle, par son Saint-Esprit, Dieu pourra nous aider chaque jour à se rapprocher de l’Amour et de la Sainteté de Dieu. La foi en Jésus libère du juste Jugement et assure un Salut éternel dans le Royaume de Dieu à venir. Elle donne un accès à Dieu pour une relation vivante et réelle.

Une telle certitude produit un changement radical : ceux qui croient se tournent vers Dieu. Ils découvrent alors Dieu non pas comme étant leur Juge, comme certains le pensent, mais étant Celui qui sauve et fait de nous ses enfants bien-aimés.

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La part de l'être humain dans le Salut

25 Février 2021 Publié dans #Salut

1. « Repentez-vous » (Matthieu 3. 2 ; Actes 2. 38)

Le mot « métanoïa », traduit dans nos Bibles françaises par repentance signifie : changement d’avis de mentalité, d’attitude. Celui qui se repent examine son passé d’un œil critique ; il regrette ses fautes et décide de changer de conduite.

Avant la repentance, le « moi » est le centre de nos vies. La repentance est tout d’abord une rencontre avec Dieu. Placé en face de la sainteté divine, l’être humain découvre qu’il a péché en négligeant d’accorder à Dieu la place qui Lui revient.

A partir de là tout change de valeur : les « choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ » (Philippiens 3. 7).

L’histoire du fils prodigue est l’illustration biblique la plus suggestive de la repentance. Elle nous montre que chez un être humain qui se repent, la pensée, les sentiments et la volonté conjuguent leurs efforts pour amener un acte précis : le retour à Dieu. On peut dire que la repentance est la porte du salut.

2. « Convertissez-vous » (Actes 3. 19)

Le verbe « se convertir » (epistrephein) se trouve 40 fois dans le Nouveau Testament. Il signifie « se tourner vers », se convertir à Dieu, au Seigneur (Actes 9. 35 ; 11. 21 ; 15. 19 ; 1 Thessaloniciens 1. 9) : c’est, qu'après avoir reconnu son erreur et les dangers d’une situation fausse, s’engager par un mouvement de tout l’être dans une nouvelle situation, juste. C'est lorsqu'un être humain se détourne de son chemin et se tourne vers la volonté et vers le chemin de Dieu.
La conversion n’est pas le but essentiel de la vie du chrétien ; elle n’en est qu’une étape ; c’est le moment où celui-ci réalise l’unité de sa volonté avec celle de Dieu, qui veut que tous se repentent, croient en Jésus et se confie en Lui.
La conversion est le tournant décisif d’une vie, lent ou brusque, peu importe, mais il faut qu’il ait eu lieu car « on ne naît pas chrétien, on le devient ».

3. « Croyez ».

Les termes hébreux traduits par croire signifient : se reposer sur, s’attendre à, se fier et se confier. Le mot grec « pistis » (utilisé 235 fois dans le Nouveau Testament) désigne aussi cet élan de confiance qui porte les êtres humains à s’adresser à Dieu ou à son Fils, Jésus-Christ. Rencontrer Jésus-Christ, faire connaissance avec Lui, Lui faire confiance et L’aimer, Le recevoir et se donner à Lui, Le suivre, c’est-à-dire Lui obéir et Lui rester fidèle : voilà ce qu’est la foi.
C’est un engagement aussi total et définitif que celui qui lie un homme à une femme dans le mariage. La confiance est le centre de l’acte de foi.
Croire en Jésus, c’est se confier en sa Puissance, en sa Personne et en son témoignage. Paul illustre la foi par l’exemple d’Abraham, justifié par Dieu parce qu’il Lui fit confiance.
La foi produit une révolution, un renversement de pouvoir. Le moi est détrôné, Jésus devient Seigneur. Dieu règne par son Esprit. La foi est une communion personnelle avec le Dieu vivant et présent.
Loin d’être un simple acte intellectuel, c’est un demi-tour qui engage toute la vie. Le mot « pistis » dit la même chose que les mots « métanoïa » ou « epistrephein », il évoque ce même changement complet d’attitude envers Dieu, envers soi-même et la vie que fait naître en nous la rencontre de Jésus-Christ.

Malheureusement, dès le siècle présent, on appelle « foi » l’adhésion au credo proposé par l’Église. La perspective biblique, cependant, comme celle des Réformateurs, en fait une attitude nouvelle, personnelle et consciente vis-à-vis de Dieu ; croire, c’est se reposer, pour son salut, sur l’expiation accomplie par Christ sur la croix.

Repentance, conversion et foi sont donc trois termes de sens très voisin : ils expriment une seule et même réalité ; chacun en souligne un aspect : la repentance met l’accent sur la renonciation au passé et le changement de direction, la foi définit les relations nouvelles avec Dieu, la conversion embrasse le revirement total, visible et caché.

Il s’agit beaucoup moins d’expériences que d’une transformation de l’attitude intérieure devant la vie et vis-à-vis de Dieu.
Celui qui se repent, se convertit, croit et se fait baptiser veut dire par là qu’il se considère comme mort à son ancienne vie et ressuscité à une vie nouvelle.

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