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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
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Prier pour être exaucé

18 Février 2023 Publié dans #Divers

« Quand je fermerai le ciel et qu'il n'y aura point de pluie, quand j'ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j'enverrai la peste parmi mon peuple; si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. » (2 Chroniques 7. 13-14).

Le peuple de Dieu prie pour être exaucé, c’est à cela qu’il se reconnaît depuis toujours. Le peuple de Dieu connaît son Dieu comme Celui qui entend, qui écoute et qui répond à la prière.

Prier pour être exaucé : n’est-ce pas une évidence ? Eh bien, puisque Dieu Lui-même souligne le fait que son peuple prie pour être exaucé.

C’est que d’autres personnes peuvent prier avec diverses intentions, aussi surprenant que cela puisse paraître :

On peut prier par habitude religieuse, c’est avoir la moindre attente, le moindre désir d’être entendu au Ciel. La prière devient alors un acte liturgique qui a perdu son sens premier.

On peut aussi prier pour mériter quelque chose de la part de Dieu, pour obtenir une compensation méritoire. C’est finalement très répandu et encore très présent dans le cœur humain ce type de sentiment.

On peut prier par superstition : c’est d’ailleurs souvent dans le cadre et dans la pratique une superstition parmi tant d’autres. « On ne sait jamais, ça peut marcher !»

On peut aussi prier, et là, on entre dans un autre registre en sachant que Dieu n’est pas d’accord avec nous, avec notre vie, nos choix de vie, mais on le fait quand même. Prier pour que notre péché réussisse (les exemples sont multiples malheureusement.). Évidemment que ce n’est pas logique !

On peut prier sans avoir la moindre intention de voir Dieu répondre à notre prière pour X raisons : « Béni notre ennemi », oui, mais le cœur n’y est pas du tout.

C'est avec étonnement qu'on voit dans la Bible des gens qui prient, mais qui savent qu’ils ne seront jamais exaucés : ceux qui prient le dieu Dagon, le dieu national des Philistins. (1 Samuel 5. 2 à 7). Le dieu qui n’a pas de tête, et pas de mains, un dieu qui ne tient pas debout. Le message est clair pourtant !

Le dieu Nisroc, le dieu des Ninivites adopté par Shanchérib, le dieu bon à rien par excellence, pourtant des gens intelligents le prient. Ce n’est pas le dieu de la famille, ni de la protection, ni de l’avenir, ni de la paix et pourtant des gens le prient. (Voir 2 Rois 19. 37).

Et puis enfin le dieu Baal, 1 Rois 18 : « Vous invoquerez le nom de votre dieu, et moi, j’invoquerai le nom du Seigneur : le dieu qui répondra par le feu, c’est lui qui est Dieu. », on connaît la suite.

Même si cela nous semble étrange on peut prier mais ne pas vouloir être exaucé, ne pas être préoccupé du tout par l’exaucement.

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Appellés à devenir des gagneurs d’âmes efficaces

17 Février 2023 Publié dans #Divers

Si Jésus a laissé Son Église dans le monde, c’est pour qu’elle amène le monde à Lui. Chaque chrétien est appelé à être un gagneur d’âmes efficace. Le mandat de l’Église donc est de gagner des âmes car c’est le moyen par lequel, par l'action du Saint-Esprit, nous faisons entrer les gens dans le Royaume de Dieu pour en faire des disciples. Ce mandat doit être une véritable obsession pour chaque chrétien. En réalité, il doit façonner notre identité. Mais comment devenir des gagneurs d’âmes efficaces ? Comment réussir à gagner des âmes ?

Ce que nous voyons compte. Jésus a vu les foules et Il était ému de compassion (Matthieu 9. 36). Il les a décrit comme abattus, languissants, sans direction, sans réconfort et perdus. Son cœur était touché et Il était attristé du fait qu’il y avait peu d’ouvriers pour les aider. Il a encouragé Ses disciples à prier pour que d’autres personnes puissent être envoyées par le Père pour aider (Matthieu 9. 37-38).
Qu’est-ce que tu vois quand tu regardes les gens ? Leur argent, leur orgueil, leur péché, ou leur détresse; leurs douleurs, leurs peines, leur solitude, en dépit de l’apparent confort de leur vie ? Ou est-ce que tu vois la vraie pauvreté, la séparation de Dieu, l’oppression démoniaque qui est pire que la faim physique, ou vois tu leur séparation de Dieu qui est à la racine de leurs problèmes ? Un gagneur d’âmes doit voir les gens avec les yeux de Dieu. Il ou elle doit voir leur peine, voir qu’ils sont perdus sans Dieu ; ils doivent voir leur besoin absolu de l’Évangile quelque soit leur état naturel. Et quand ils voient, ils ne peuvent qu’agir.

Il faut voir les âmes perdues. Le mandat pour gagner des âmes doit façonner l’identité et la vie du chrétien, car les gens souffrent parce que Celui qui donne un sens à l’existence est absent de leur vie. Le monde ne connait pas la puissance de Jésus Christ pour sauver. C’est vers ceux là que l’Église est envoyée.
Un gagneur d’âme doit avant tout voir la condition des gens vers qui il est envoyé et en être ému.
Comment faire pour voir ? Tous doivent et peuvent voir. Si vous ne voyez pas, vous devez en être préoccupé. Celui qui se rend compte qu’il est indifférent et peu intéressé par le sort des autres, doit aller se mettre en prière et prier : "Seigneur, ouvre mes yeux. Que je voie les gens comme Tu les vois". Et Dieu le fera. Que Dieu nous donne des yeux pour voir.

La grande tâche que Dieu nous a confié devant l’Église et par conséquent devant les serviteurs de Dieu est de réconcilier les êtres humains avec Dieu, ce que nous appelons ‘gagner des âmes’. Jésus nous a donné le ministère de la réconciliation et c’est comme ci Lui-même exhortait à travers nous, ‘Soyez réconciliés avec Dieu" (2 Corinthiens 5. 20).
La réconciliation, de par sa nature, porte, non sur une rencontre momentanée mais sur une relation de toute une vie. Des parties autrefois séparées sont maintenant réunies dans l’amour, dans l’unité, pour toujours.

Derrière les beaux arguments philosophiques, derrière les objections morales, derrière les suppositions humanistes, il y a une vraie bataille spirituelle à gagner pour que les cœurs des êtres humains soient transpercés par la vérité de l’Évangile ; et qu’ils continuent dans la foi en vivant des vies qui honorent le nom de Jésus. Il faut une intercession profonde et puissante pour briser les murs d’airain qui encerclent les cœurs des êtres humains et faire tomber les raisonnements qui s’opposent à l’œuvre de Dieu. Il faut une œuvre du Saint-Esprit pour que les êtres humains se voient comme des pécheurs qui méritent le Jugement du seul vrai Dieu Saint et envers qui ce Dieu d'amour infini a témoigné tant d’amour et de pardon. C’est ainsi qu’ils pourront L’accepter avec joie; et ensuite avec gratitude et humilité, s’employer à vivre des vies dignes du Maître. Mais, avons nous encore des hommes et de femmes de prière qui livrent combat pour les âmes dans le lieu secret ?

Devant Dieu nous avons chacun notre responsabilité dans le salut des gens que nous côtoyons, Il y a des gens dans nos familles, notre lieu de travail, nos communautés qui continuent à vivre dans la désobéissance envers Dieu parce que nous avons été trop préoccupés par nos propres vies pour labourer et nous engager dans la prière pour eux. Nous ne pouvons attendre d’être entièrement parfaits avant de s'engager dans la prière pour des personnes qui, si elles mouraient aujourd’hui séparées de Dieu pour l’éternité. Il y a urgence à réclamer les âmes des êtres humains pour le Royaume de Dieu, il y a urgence à crier pour que les ténèbres soient chassées et que la lumière de l’Évangile puisse briller dans le cœur des êtres humains.

L'Église doit de nouveau tourner ses yeux vers ceux de l’extérieur et cesser d’être si préoccupée par elle même. Que l’Église se tourne vers tous ceux que croiront s’ils entendent l’Évangile, vers ceux qui croiront si quelqu’un les aimait suffisamment pour prier, pour se rendre disponible, pour intercéder pour eux. Nous devons nous engager à faire des prières conduites par l’Esprit Saint pour le salut des âmes. Il y a urgence à regagner le lieu de prière et à apprendre aux membres de l’église à prier pour les perdus. Que l’avancement du Royaume de Dieu devienne plus capital pour nous que notre bien-être personnel.

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Demeurons en Jésus-Christ notre justice (2)

16 Février 2023 Publié dans #Justice de Dieu

« Par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes » (Romains 5. 18). Ceux qui reçoivent le don de la justice régneront dans la vie par le seul Jésus-Christ Romains 5. 17
Et il comprend la signification profonde contenue dans le mot-clé de l'épître aux Romains : « Le juste vivra par la foi ».
Il ne lui suffit plus de penser qu'il est revêtu d'une justice qui lui est imputée, il désire revêtir Jésus-Christ, s'en envelopper, que lui-même et sa vie l'habillent entièrement. Il a conscience que la justice de Dieu est bien à lui parce que le Seigneur, notre justice, lui appartient.

Avant de comprendre cela, trop souvent il trouvait difficile de porter cette robe blanche toute la journée ; il lui semblait qu'il devait surtout la revêtir quand il venait dans la présence de Dieu pour confesser ses péchés et être renouvelé dans la grâce.
Mais maintenant, le Christ vivant lui-même est sa justice ; le Christ qui veille sur nous, nous garde et nous aime comme son bien propre. Ce n'est plus une impossibilité de marcher tout le jour enveloppé de la présence aimante dont il couvre tout son peuple.
Une telle expérience conduit encore plus loin. La vie et la justice sont inséparablement liées et le croyant devient de plus en plus conscient d'une nature de justice plantée au dedans de lui : un homme nouveau, créé en Jésus Christ « dans une justice et une sainteté que produit la vérité» (Éphésiens 4. 24).

« Celui qui pratique la justice est juste, comme lui ( le Seigneur ) est juste » (1 Jean 3.7). Le fait d'être uni à Jésus a effectué une transformation, non seulement dans notre relation avec Dieu, mais encore dans ce que nous sommes devant Dieu. Notre communion intime avec Christ a ouvert la voie à ce changement et, tant que cette union demeurera, le renouvellement croissant de tout l'être aboutira à ce que la justice devienne sa nature même.
Quand un chrétien commence à saisir le sens profond de cette vérité : « Il a été fait pour nous justice », il est à peine besoin de lui dire : « Demeure en lui ».

Aussi longtemps qu'il avait l'idée d'une justice substitutive, qu'il pensait être considéré comme juste à cause de ses mérites, la nécessité absolue de demeurer en lui ne lui apparaissait pas.
Mais lorsque « l'Éternel notre justice » dévoile sa gloire à ses yeux, il comprend alors que demeurer en Christ personnellement est l'unique moyen d'être en tout temps accompli et agréable devant Dieu, l'unique moyen aussi pour que notre nouvelle nature de justice soit véritablement fortifiée par Jésus notre Tête.

Pour le pécheur repentant, la pensée principale était la justice qui vient au travers de Jésus-Christ mourant pour le péché ; pour le croyant plus avancé et plus éclairé, Jésus, le Vivant au travers de qui nous vient la justice, est tout parce qu'en le possédant nous avons aussi la justice.

Croyant, demeure en Christ qui est ta justice. Tu traînes partout avec toi une nature vile et corrompue qui voudrait toujours se dresser pour obscurcir le sentiment que tu as d'être agréé par Dieu et de pouvoir accéder à une communion ininterrompue avec le Père.

Rien ne pourra te permettre d'habiter dans la lumière divine, d'y marcher sans que l'ombre d'un nuage vienne s'interposer, sinon le fait de demeurer sans cesse en Christ, ta justice. C'est à cela que tu es appelé. Efforce-toi de marcher d'une manière digne de cet appel. Abandonne-toi au Saint-Esprit et il te révélera la grâce merveilleuse qui te permet de t'approcher tout près de Dieu, couvert de la justice divine. Prends conscience de ce que tu as revêtu le manteau royal et que, ainsi habillé, tu n'as plus à craindre de paraître en sa présence.

Cela signifie que tu es l'homme que le roi désire honorer (Est. 6.7-8). Et rappelle-toi que, si tu en as besoin dans le palais du roi, tu en as également besoin quand tu es dans le monde, envoyé par lui comme son représentant et son messager. Durant ta vie quotidienne, reste pleinement conscient de ce que tu es juste au regard de Dieu, l'objet de sa joie et de son plaisir en Christ. Discerne qu'il existe un lien entre les autres grâces que tu as en Christ et cette grâce première : « De par Dieu il a été fait notre justice » (1 Corinthiens 1. 30). Cela te gardera dans une paix parfaite.
C'est ainsi que tu entreras et demeureras dans le repos de Dieu. C'est ainsi que ton être intérieur sera transformé en un être juste, accomplissant des actions justes.
Dans ton cœur et dans ta vie, il deviendra évident que tu habites en Christ, le Juste, car cette habitation te fait partager sa position, son caractère et sa bénédiction. «
Tu as aimé la justice et tu as haï l'iniquité ; c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint avec une huile d'allégresse, de préférence à tes compagnons » (Hébreux 1. 9). Une joie et un bonheur sans mesure seront ton partage.

 

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Demeurons en Jésus-Christ notre justice (1)

15 Février 2023 Publié dans #Justice de Dieu

« Par Dieu vous êtes en Christ qui, de par Dieu. a été fait pour nous sagesse et aussi justice, sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1. 30).

La première des grandes bénédictions que Christ, notre sagesse, nous annonce comme étant préparées pour nous en lui, c'est la justice. On comprend facilement pourquoi ce doit être la première.
En effet, il ne peut y avoir de prospérité, de progrès dans une nation, une famille ou une âme, que si la paix règne.
De même qu'une machine ne peut fonctionner correctement que si elle repose sur une assise solide, notre bien-être moral et spirituel a, lui aussi, absolument besoin de paix et d'assurance.

Le péché a troublé toutes nos relations, créé une disharmonie avec nous-mêmes, avec les hommes et avec Dieu. Ce qu'on attend tout d'abord d'un salut qui apporte une réelle bénédiction, c'est la paix.
La paix ne peut venir qu'avec la justice. Là tout est conforme à la volonté de Dieu, à ses plans et en harmonie avec sa volonté, là seulement peut régner la paix. Jésus est venu rétablir la paix sur la terre et la paix dans l'âme par la justification.

Parce qu'il est Melchisédek, roi de justice, il règne comme roi de Salem, roi de paix (Hébreux 7. 2).

C'est ainsi qu'il accomplit les promesses formulées par les prophètes : « Alors le roi régnera selon la justice ... L'œuvre de la justice sera la paix, et l'ouvrage de la justice, la sécurité et la confiance pour toujours » (Esaïe 32. 1, 17). Christ a été fait pour nous, de par Dieu, justice ; de par Dieu nous sommes en Lui, notre justice ; en Lui nous avons été faits justice de Dieu. Essayons de comprendre ce que cela veut dire.

Quand un pécheur est amené à s'en remettre à Christ pour son salut, il considère d'abord, en règle générale, son œuvre plus que sa personne.
Il regarde à la croix, au Christ souffrant sur cette croix, au Juste qui a pris la place de l'injuste, il voit dans cette mort expiatoire le fondement unique et suffisant de sa foi dans le pardon miséricordieux de Dieu.
Que Christ soit mort pour les pécheurs, se substituant à eux, portant leur malédiction et expiant leurs fautes, tout cela lui a donné la paix dans son âme. 
Il comprend que la justice que Christ apporte est vraiment la sienne, qu'en vertu de cette justice il est tenu pour juste devant Dieu et, ce faisant, il sent qu'il a tout ce dont il avait besoin pour retrouver la faveur de Dieu. « Étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu » (Romains 5. 1).
Il s'efforce de porter cette robe de justice en saisissant avec une foi toute nouvelle le don glorieux de la justification qu'il vient de recevoir. Mais, à mesure que le temps passe et qu'il cherche à croître dans la vie chrétienne, de nouveaux besoins se font jour. Il voudrait comprendre plus profondément comment il se fait que Dieu justifie l'impie sur la base de la justice d'un autre.
Il trouve la réponse dans le merveilleux enseignement de l’Écriture concernant l'union réelle du croyant avec Christ, le second Adam.
Il voit que Christ s'est fait un avec les siens et que les siens sont un avec Lui et qu'il est absolument conforme aux lois de la nature et aux lois célestes que chaque membre du corps bénéficie entièrement des actions et des souffrances de la tête, tout comme il bénéficie de sa vie.
Et cela l'amène à comprendre qu'il faut que son union avec Christ, la Tête, soit réelle et totale, sans quoi il ne pourra faire l'expérience de sa Justice qui, seule, peut conduire son âme dans la communion et la faveur du Dieu saint.

L'œuvre de Christ n'en est pas moins précieuse, mais la Personne de Christ le devient bien davantage ; l'œuvre conduit au cœur de la question : l'amour et la vie du Dieu fait homme.
Et cette expérience projette un jour nouveau sur les Saintes Écritures. Elle conduit le croyant à remarquer un fait qu'il avait à peine entrevu auparavant : c'est que la justice de Dieu, qui devient la nôtre, est en relation étroite avec la personne du Rédempteur. «
Et voici le nom dont on l'appellera : Éternel, notre justice » (Jérémie 33. 16). « En l’Éternel seul résident pour moi les actes de justice et la force » (Es. 45. 24). «
Jésus-Christ qui, de par Dieu, a été fait pour nous ... justice » (1 Corinthiens 1. 30). « ... être trouvé en lui ... avec la justice provenant de Dieu » (Philippiens 3. 9). Il voit que la justice et la vie en Christ ne peuvent être séparées l'une de l'autre.

A SUIVRE...

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La gloire de Jésus-Christ dans son humilité

14 Février 2023 Publié dans #Divers

Le péché d’Adam a tant éloigné la race humaine de Dieu que l’humanité entière aurait été complètement ruinée s’il n’y avait eu QUELQU'UN digne de faire la paix entre Dieu et nous. Cette Personne c'est Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, notre Médiateur.
Néanmoins, la nécessité d’établir une paix juste entre Dieu et les hommes par le moyen d’un Médiateur s’imposait, sinon il n’y aurait jamais eu de paix. C’est pour cela que le Seigneur Christ, en tant que Fils de Dieu, a dit : « Tu n’as voulu ni sacrifice, ni d’offrande; mais tu m’as formé un corps […] Voici : je viens, […] pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10. 5-7). Comme nous le dit l’apôtre Paul : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme » (1 Timothée 2. 5). Christ s’est dépouillé et s’est abaissé de lui-même lorsqu’il « s’est dépouillé lui-même […] en devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2. 7). Cela le rend glorieux aux yeux des croyants, qui doivent chercher à manifester le même genre d’humilité dans leur vie. Examinons trois choses en particulier :

1. La grandeur de son humiliation :
« Qui est semblable à l’Éternel, notre Dieu? Il s’élève très haut pour siéger ; il s’abaisse pour regarder les cieux et la terre » (Psaume 113. 5-6). « Toutes les nations sont devant lui comme rien. Elles ont moins de valeur pour lui que néant et vide » (Ésaïe 40. 17). Il existe une distance infinie entre Dieu et ses créatures : c’est par pure grâce que Dieu considère les choses de la terre qu'Il a créé
(Philippiens 4. 6). Christ, en tant que Dieu, se suffit à Lui-même dans son propre bonheur éternel. Pourtant, combien est grande alors son humiliation, ayant de lui-même pris notre nature afin de nous amener à Dieu ! Une telle humiliation ne lui a pas été imposée, mais Il l’a librement choisie.

2. Le caractère spécial de cette humiliation :
Le Fils de Dieu n’a pas cessé d’être égal à Dieu lorsqu’il s'est fait homme. « Lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu » (Philippiens 2. 6). Les Juifs voulaient le tuer parce qu’il « disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu » (Jean 5. 18). Lorsque Jésus a pris la forme de serviteur en se faisant homme, Il est devenu ce qu’Il n’avait auparavant jamais été, mais Il n’a jamais cessé d’être Dieu, ce qu’il a toujours été dans sa nature divine. Celui qui est Dieu ne peut jamais cesser d’être Dieu. La gloire de sa nature divine était voilée aux yeux des êtres humains. Leur raison ne pouvait pas saisir quelque chose qui n’était jamais arrivé auparavant, qu’une seule et même personne soit à la fois Dieu et homme. Toutefois, ceux qui croient en Jésus savent que le Fils de Dieu Jésus s’est humilié afin de prendre sur la croix notre nature en vue de sauver l’Église, à la gloire éternelle de Dieu. Il est vrai que notre Seigneur Jésus-Christ est une pierre d’achoppement et un rocher de scandale pour plusieurs de nos jours, comme les musulmans et les juifs, qui pensent qu’Il n’est qu’un prophète. Si on supprime le fait que Jésus est à la fois Dieu et homme, toute la gloire, la vérité et la puissance du christianisme s’évanouiront aussi.

Nous pouvons penser à la vraie nature de l’humiliation divine sous trois angles :
a. Christ, le Fils éternel de Dieu, dans un acte divin et indescriptible de puissance et d’amour divin, a revêtu et s’est approprié notre nature humaine, tout comme sa nature divine était déjà sienne. Nous partageons tous la nature humaine de façon générale, mais elle devient particulière à chacun de nous à notre naissance, de sorte que nous sommes des personnes différentes de toutes les autres. De même, le Seigneur Christ a revêtu cette nature commune à nous tous, mais se l’est particulièrement appropriée, et est devenu « l’homme, Jésus-Christ ».

b. Parce que Jésus était sur la terre, vivant et souffrant dans notre nature, la gloire de sa Personne divine était voilée. « Il s’est dépouillé lui-même. »

c. Bien qu’il se soit approprié notre nature, mais sans péché, Jésus ne l’a pas transformée en quelque chose de divin et de spirituel, mais a entièrement préservé son humanité. Il a vraiment agi et souffert, ainsi qu’été jugé, tenté et rejeté comme tout être humain.

3. La gloire de Christ dans cette humiliation :
Même si nous étions des anges, nous ne pourrions pas décrire la gloire révélée dans la sagesse divine du Père et l’amour de son Fils quand celui-ci s’est humilié pour se faire homme. C’est un mystère, parce que Dieu est grand et ses voies surpassent de loin l’entendement de ses créatures. Sommes-nous accablés par le péché ? Sommes-nous frustrés par les tentations ? Un regard vers cette gloire de Dieu suffira à nous soutenir et nous soulager. « Alors il sera un sanctuaire » (Ésaïe 8. 14). Celui qui s’est tellement dépouillé et humilié pour nous, et néanmoins n’a rien perdu de sa puissance en tant que Dieu éternel, nous sauvera de toutes nos détresses. La gloire de Christ en tant que Médiateur est le refuge où celui qui est fatigué peut se reposer. « Voici le repos » (Ésaïe 28. 12).

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Qui est Jésus-Christ ? Celui qui revient bientôt !

13 Février 2023 Publié dans #Divers, #Retour de Jésus

Il n’y a pas de question plus importante que celle que Jésus a posée à ses disciples : « … qui dites-vous que je suis ? » (Matthieu 16. 15). Aucune question n’a été plus débattue, partiellement ou intégralement mal comprise, ignorée au péril de l’individu, ni n’a offert de gain plus grand à celui qui y répond justement. La bonne réponse à cette question dans toute sa simplicité peut sauver un enfant, et sa complexité préoccupera des théologiens jusque dans l’éternité. Si la vie éternelle est de connaître Jésus-Christ (Jean 17. 3), nous ne pouvons pas rester dans l’ignorance quant à Celui qui est infiniment Glorieux.

Pierre affirme que Jésus est « le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16. 16). Jean parle de « la Parole » devenue chair (Jean 1. 14). Paul le décrit non seulement comme « l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création » (Colossiens 1. 15), mais aussi comme « Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2. 5).

De la même façon, l’auteur de l’épître aux Hébreux identifie Jésus comme « le reflet de sa gloire » (Hébreux 1. 3) et comme celui qui a participé au sang et à la chair (Hébreux 2. 14). Après avoir touché Jésus, Thomas l’a déclaré comme son « Seigneur » et son « Dieu » (Jean 20. 28). Dans l’Ancien Testament, après avoir vu Christ dans une vision (voir Jean 12. 41), Ésaïe l’a appelé « le Roi, l’Éternel des armées » (Ésaïe 6. 5). Mais plus tard, il appellerait ce roi le serviteur du Seigneur qui ne possédait aucune « beauté… pour attirer nos regards » (Ésaïe 53. 2).

Les Écritures rappellent que Jésus a aussi eu des choses à dire sur sa propre Personne. Dans l’Évangile de Jean, où l’on trouve plusieurs des « je suis », Jésus se nomme Lui-même « le pain de vie » (Jean 6. 48), « la lumière du monde » (8. 12), « la porte » (10. 9), « le bon berger » (10. 11), « la résurrection et la vie » (11. 25), « le chemin, la vérité et la vie » (14. 6), et « le vrai cep » (15. 1). En somme, le Sauveur témoigne de lui-même en disant « je suis » (8. 58), faisant écho à l’auto-révélation du Dieu éternel dans Exode 3. 14.

Ailleurs, les Écritures l’appellent Enseignant (Marc 1. 27), prophète (Matthieu 21. 11), Fils de David (Matthieu 9. 27), serviteur (Matthieu 12. 18), Fils de l’homme (Matthieu 12. 8), Seigneur (Matthieu 14. 30), Agneau de Dieu (Jean 1. 36), le Saint de Dieu (Jean 6. 69), le commencement (Colossiens 1. 18), le souverain sacrificateur (Hébreux 5. 1-10), le vivant (Apocalypse 1. 18), le libérateur (Romains 11. 26) et l’étoile brillante du matin (Apocalypse 22. 16).

Compte tenu du fait que le monde même ne pourrait pas « contenir les livres qu’on écrirait » au sujet de tout ce que Jésus a fait (Jean 21. 25), nous pouvons témoigner avec certitude que les descriptions et noms cités ci-dessus effleurent à peine la réalité de qui Il est. En effet, Jean affirme que Christ a « un nom écrit, que personne ne connaît » (Apocalypse 19. 12). Il y a beaucoup de choses à propos de Jésus que nous apprendrons seulement dans l’éternité.

Jésus Christ est Celui qui revient bientôt :

Le Père a nommé Jésus-Christ comme Juge. Cela fait partie de son rôle de Seigneur et de Sauveur : « Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme » (Jean 5. 27 ; voir aussi Actes 17. 31 ; 1 Corinthiens 15. 25). Jésus est Dieu Fidèle et Véritable, et Il reçoit l’autorité pour bénir et pour maudire, pour sauver et pour détruire, pour aimer et pour haïr le mal. Jésus le Juge sera visible aux yeux de tous, et son Jugement le sera aussi.

D’un côté, Jésus-Christ sera un sujet de terreur pour ceux qui méprisent le Royaume de Dieu (Luc 19. 27), refusent la grâce de Dieu (Psaumes 81. 12), négligent son salut (Hébreux 2. 3), transforment sa grâce en débauche (Jude 4), ne demeurent pas en Lui (Jean 15. 6) et agissent méchamment (Matthieu 24. 48‑51). D’un autre côté, Jésus sera le réconfort et le Sauveur véritable pour tous ceux qui ont cru sa doctrine (Jean 11. 25), qui l’ont aimé (Éphésiens 6. 24), qui ont combattu contre ses ennemis, le diable, le monde et la chair (Apocalypse 3. 21) et qui ont obéi à ses commandements (1 Jean 2. 28 ; 4. 17). Oui, les croyants en Jésus seront consolés, car Jésus, le Juge, est leur Ami, leur Sauveur, leur Souverain Sacrificateur et Celui qui est mort et ressuscité pour leurs péchés. Jésus viendra les chercher pour les amener dans la demeure glorieuse qu’Il leur a préparée au Ciel, au Paradis.

Rien ne peut être caché aux yeux de Jésus-Christ qui, selon sa nature humaine glorifiée, connaît tous les décrets et les projets de Dieu concernant l’être humain (Hébreux 4. 13). Si Christ ne possédait pas une connaissance parfaite de nos œuvres, bonnes et mauvaises, il ne pourrait pas agir en Juge pour déterminer le destin éternel de chacun. Mais, bien que Dieu ait nommé Jésus-Christ comme Juge, les anges auront aussi leur part dans l’œuvre de Jugement en son nom (Matthieu 24. 31). Lors de la Résurrection, les anges conduiront les justes hors de leurs tombeaux vers leur avenir éternel au Paradis ; et à la fin des temps, les anges prendront les injustes ressuscités pour le Jugement du Grand Trône Blanc et les amèneront vers leur avenir éternel en Enfer (Matthieu 13. 39-41, 49-50).

Après l'Enlèvement de l’Église (des enfants de Dieu), Jésus-Christ manifestera Sa Justice à Son Tribunal car Il récompensera ses fidèles (les justes) sur la base de leurs œuvres bonnes et de leurs services pour la gloire de Dieu, et Il leur dira des paroles favorables. Jésus dit : « Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges » (Apocalypse 3. 5). Le droit à la vie éternelle vient de Jésus-Christ seul, mais nous prenons possession de cette vie éternelle en croyant véritablement en Jésus et en marchant dans sa volonté sur le chemin des bonnes œuvres. Jésus récompensera ces œuvres accomplies pour sa Gloire ; oui, ces œuvres bonnes qui ont été préparées d’avance pour nous (Éphésiens 2. 10).

Tandis que quand Jésus-Christ reviendra à la fin des temps pour le Jugement devant le Grand Trône Blanc, les méchants (ses ennemis) n’auront aucune défense (Romains 3. 19b). Ils comparaîtront tous devant Jésus le Juge Suprême, mais ils ne résisteront pas à ce jour du jugement (Romains 14. 10 ; Psaumes 1. 5). Jésus sera assis sur le Trône et tous ceux qui seront là pour le Jugement devant le Grand Trône Blanc seront condamnés dans l'Enfer éternel. Car les œuvres de chacun seront éprouvées au dernier jour (1 Corinthiens 3. 13), lorsque les livres seront ouverts : "Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu (Apocalypse 20. 12-15).

Ne soyons des chrétiens pauvres et désillusionnés en niant le jugement futur où Christ vaincra les impies et se vengera en les jetant dans l’étang ardent de feu. « C’est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10. 31). Notre Seigneur Jésus-Christ vient bientôt pour sauver parfaitement ses élus ; mais aussi pour juger et condamner en Enfer tous ses ennemis.

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La puissance de l'Amour de Dieu

12 Février 2023 Publié dans #Amour de Dieu - de Jésus

Dieu a manifesté en Jésus sa puissance d'amour qui demeure intacte, même quand elle est refusée par les êtres humains. Personne ne peut altérer l'Amour de Dieu, ni le dégrader. Cet Amour peut changer les orgueilleux en personnes humbles, les voleurs en donateurs généreux, ceux qui sont les plus dissolus en personnes intègres et pures.
Dieu est Maître et Seigneur, mais nous voici amenés à reconnaître sa Seigneurie à la lumière de son activité d'Amour parmi les êtres humains : Dieu est Seigneur ; en son Fils Jésus, Il vint vivre dans ce monde comme Serviteur. Oui, le Fils de Dieu vient servir en faveur de l'être humain. Il est venu vivre près de nous, mourir pour nous, et nous donner Sa Vie.
Dieu est le Tout-Puissant, pourtant sa Toute-Puissance apparaît à la lumière d'un Amour qui se dévoue jusqu'à la mort, plein de compassion pour nos souffrances. Cet Amour conduit Jésus à porter Lui-même le châtiment de nos fautes.

Le Docteur H. Appel, ancien ministre, donne ses impressions sur Jésus Christ. Il médite sur les deux moments extrêmes de la vie de Jésus sur la terre, la crèche et la croix :
Il dit : "Selon les critères humains, j'ai été quelqu'un d'important, de puissant. Mais que vaut cette puissance à côté de celle qui brille dans l'étable de Bethléem ? Celui que nous les chrétiens reconnaissons comme le Créateur de l'univers, est couché là dans la crèche, petit enfant sans défense. C'est encore sans défense qu'il se laissera, 33 ans plus tard, cloué sur une croix pour subir le châtiment de tous les péchés de l'humanité. Mais un Dieu qui se fait volontairement nouveau-né sans défense et se laisse plus tard crucifier pour moi, pour chacun de nous, montre une autre puissance, celle de l'Amour. Ses actes confondent la raison humaine, sur laquelle je me suis tellement appuyé dans ma carrière".
Que ce soit à la crèche ou à la croix, nos conceptions de la force et de la puissance de l'Amour de Dieu sont bouleversées. En Jésus, Dieu vient vers les pauvres et les malheureux. Jésus est venu dans notre monde, ayant compassion de notre misère et de notre pauvreté intérieures causées par le péché. Il est mort sur la croix pour expier nos péchés. Maintenant il est ressuscité, glorifié dans la présence de Père, prêt à sauver tous ceux qui le reçoivent dans leur vie comme seul Seigneur et Sauveur.
Pour Jésus l'enfant dans la crèche, le Seigneur du monde, il n'y avait pas de place dans l'auberge. A t-il une place dans nos maisons ? A t-il une place dans notre cœur ?

Oui, sachons avec certitude que Dieu nous aime d'un Amour parfait et infini : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). « Mais en ceci Dieu prouve son amour envers nous : Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs » (Romains 5 : 8). Nous comprenons par ces versets que le plus grand désir du seul vrai Dieu d'amour est que nous le rejoignions dans sa demeure, le Paradis. Il en a ouvert la voie en payant le prix de tous nos péchés. Il nous aime tellement et infiniment. Dieu veut que nous recevons dans notre vie le don merveilleux qu'Il nous offre en son Fils Jésus et que nous acceptions son parfait amour pour nous.

Dieu sera le Juge suprême de tous les êtres humains. Mais nous reconnaissons sa Justice à la lumière de sa miséricorde. À la croix de Christ, sa Justice ne nous condamne pas, elle nous déclare justes. Chacun peut maintenant s'approcher de Dieu, en se confiant en son Amour infini.
Oui, Dieu nous a cherchés et trouvés en son Fils Jésus. Lui qui est Dieu de toute éternité, a accepté de devenir un homme, Saint et sans péché, et de mourir pour nous sur la croix pour nous révéler le seul vrai Dieu d'Amour.

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Justice humaine, justice divine‏

11 Février 2023 Publié dans #Divers

Chez la plupart de nos contemporains, la justice et les magistrats qui la font appliquer suscitent à la fois respect et crainte. Tout un chacun aspire à une justice libre de toute pression où la question de l'impartialité des juges n'est plus à poser, où les citoyens, quels qu'ils soient, sont traités de façon identique.
Au fait... que nous dit la Bible, parole de Vérité, au sujet de nos rapports avec la justice des êtres humains ?
"Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien, mais si tu fais le mal, crains" (Romains 13 : 4). Mais la Bible traite d'une question bien plus importante. Elle affirme : "Il n'y a pas de différence, car tous ont péché et sont privés de la grâce de Dieu" (Romains 3 : 22-23). Il y a un jour où Dieu jugera par Jésus Christ les secrets de êtres humains" (Romains 2 : 16), et il "rendra à chacun selon ses oeuvres" (Romains 2 : 5).
A ce moment si solennel, toute bouche sera fermée. Aucune présomption d'innocence, aucune échappatoire : une sentence juste et sans appel sera prononcée.
Mais alors, Dieu est-il un Juge inflexible ? Oui, si l'être humain ne se repent pas. Mais celui qui croit à la valeur infinie du sang de Christ reçoit le plein bénéfice d'une grâce parfaite de la part de Dieu. Il est tenu pour entièrement juste face à la sainteté absolue de Dieu (Romains 3 : 4). Jésus le Rédempteur a subi pour les êtres humains le jugement inflexible de Dieu. Prenons au sérieux ces déclarations divines et ne méprisons pas la bonté de ce Dieu qui nous pousse à la repentance (Romains 2 : 4).

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Où passerons-nous l'éternité après la mort ?

10 Février 2023 Publié dans #La mort

Jésus a dit à ses disciples : « Dans la maison de mon Père il y a plusieurs demeures.., je vais vous préparer une place. Et... je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi... Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie : nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14. 2-6)
Jésus est mort sur la croix pour effacer tous nos péchés et Il est ressuscité. Quand nous mettons notre confiance en Lui, Il nous donne la Vie Éternelle. Oui pour nous les enfants de Dieu, Jésus nous a préparé notre place dans le Ciel, dans la maison de notre Père Céleste.
Nous sommes-nous posés la question à savoir où passerons-nous l'éternité après la mort de notre corps humain ?

D'après les statistiques, chaque jour en vingt-quatre heures, une immense foule de près de 200.000 êtres humains meurent et quittent cette terre . Et où vont-ils ? « Qu'est-ce que votre vie ? Elle n'est qu'une vapeur paraissant pour un peu de temps et puis disparaissant » (Jacques 4. 14). « La vie n'est qu'un souffle » (Job 7. 7)
À quel âge meurt-on ? Tu dois bien admettre qu'il n'y a pas d'âge, car même des bébés meurent. À quel âge mourras-tu ? Comment le savoir ? Si tu devais mourir aujourd'hui, où irais-tu ? Au ciel avec Jésus, le lieu du bonheur éternel ? Ou loin de lui, dans le lieu les tourments éternels de l'Enfer ? « Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3. 36)

Illustration :
Plus que dix secondes à vivre !
Il regarde sa montre : il est 9 heures. Dans moins d'une demi-heure il sera à la maison.
Ah ! s'il savait qu'il ne lui reste plus que 10 secondes à vivre, que ferait-il ?
9 secondes. Il voyage depuis des heures et se sent très fatigué. Il se frotte les yeux.
8 secondes. Il pleut. La route est détrempée. C'est à peine si on la voit dans la lumière des phares.
7 secondes. Les essuie-glaces n'arrivent plus à évacuer toute cette eau.
6 secondes. Les phares des voitures d'en face éblouissent.
5 secondes. À une vitesse de 80 km/h, la voiture parcourt presque 23 mètres par seconde.
4 secondes. Que se passe-t-il ? Une masse émerge de la pluie et de la nuit : un camion mal éclairé, qui roule lentement.
3 secondes. Il freine désespérément.
2 secondes. Que faire ? Donner un coup de volant ? Non ! des voitures de tous côtés !
1 seconde. Il heurte le poids lourd et ouvre la bouche pour crier ...
Plus une seconde à vivre ! Il meurt, il est entré dans l'éternité !

« Il est réservé à l'homme de mourir une fois, et après cela, le jugement. » (Hébreux 9. 27)
Tout être humain est pécheur, perdu. Et « le salaire du péché, c'est la mort. » La mort ? C'est l'absence de relation entre Dieu et l'être humain, comme un grand gouffre entre les deux. C'est ce que mérite celui qui, par rébellion ou indifférence, tourne le dos à Dieu. « Mais le don de grâce de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Romains 6. 23), c'est une relation d'amour et de vie avec mon Père céleste et son Fils Jésus Christ. Pour qui ? Pour celui qui croit en Jésus ; il « ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5. 24)
La mort n'est pas le dernier mot. Elle n'est pas le point final. Elle n'est qu'un passage, vers où ? Vers la lumière ou les ténèbres, selon que tu as ou non écouté et suivi Jésus, le Fils de Dieu :
- Lumière, bonheur et joie infinie pour ceux qui sont du côté de Jésus le Vainqueur, le Ressuscité d'entre les morts, « la mort ne domine plus sur lui » (Romains 6. 9). Car par Lui « la mort a été engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15. 54). « Notre Sauveur Jésus Christ a annulé la mort et a fait luire la vie… par l'évangile » (2 Timothée 1. 10)
- Mais ténèbres, nuit, jugement et horreur éternelle en Enfer, pour celui qui ne connaît pas le Fils de Dieu comme son Seigneur et Sauveur : « Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. » (1 Jean 5. 12)
Nous vous en supplions : Choisissez Jésus, choisissez la vie.

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Dix raisons qu'on ne peut pas perdre le Salut en Jésus (2)

9 Février 2023 Publié dans #Salut

6. Nous passons de la mort à la vie :
"En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui entend ma parole et croit en celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et ne viendra pas en condamnation, mais est passé de la mort à la vie" (Jean 5. 24).
Dans ce verset, Jésus nous dit qu'une fois que nous avons cru en Lui et avons la vie éternelle, alors nous ne viendrons pas en condamnation, mais que
nous sommes "passé de la mort à la vie."
Si nous n'allons pas aller en condamnation, cela prouve que nous sommes justifiés et que nous sommes donc certains d'aller au Paradis. Notons que
Jésus dit bien que "nous ne viendrons pas en condamnation", il est donc sans équivoque qu'une fois sauvé, nous sommes certains de ne pas être condamné quoi que nous fassions.
De plus, nous passons de la mort à la vie. Ceci est également essentiel à comprendre: passer de la mort à la vie signifie que notre Esprit qui était
mort devient vivant par la foi en Jésus. Si nous passons de la mort à la vie, alors la seconde mort (l'Enfer) n'a plus de pouvoir sur nous.
Jésus dit également en Jean 3. 36 : "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; et celui qui ne croit pas le Fils ne verra pas la vie, mais le courroux de Dieu demeure sur lui".
Et en Jean 11. 25-26 : "Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s’il était mort, malgré tout il vivra. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ?"
Ainsi, nous ne mourrons jamais une fois sauvé. Le fait de ne pas mourir dans ces versets ne signifie pas bien sûr que physiquement nous ne
mourrons jamais, mais ça signifie le fait que notre esprit ne mourra jamais. Nous sommes ainsi sûr d'aller au Paradis et nous éviterons la seconde mort qui mène en Enfer.
Ajoutons aussi que Jésus est le pain de vie : "Et Jésus leur dit : Je suis le pain de vie: celui qui vient à moi n’aura jamais faim; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif" (Jean 6. 35).
Nous pouvons noter ici, que le Salut est en "une seule fois". Vous venez à Jésus Christ, vous mangez du pain de vie qu'Il vous donne et Il dit :
"n’aura jamais faim; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif."
Jésus dit aussi : "Je suis ce pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et sont morts. Ceci est le pain qui descend du ciel, afin qu’un homme puisse
en manger et ne pas mourir. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel: si un homme mange de ce pain, il vivra pour toujours: et le pain que je donnerai est ma chair, laquelle je donnerai pour la vie du monde" (Jean 6. 48-51).
Ces versets marquant encore une fois le fait que le Salut ne peut pas se perdre et est éternel. En effet, celui qui mange du pain de vie vivra
pour toujours. Donc si vous croyez en Jésus et en son sacrifice parfait sur la croix, son ensevelissement, ainsi que sa résurrection ; alors vous vivrez pour toujours. Ce qui signifie que vous êtes certains d'avoir la vie éternelle et donc d'aller au Paradis.
"Et c’est ici l’attestation, que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils" (1 Jean 5. 11).

7. Nous sommes justifiés et nous ne viendrons pas en condamnation :
Nous avons abordé cela dans le point précédent en mentionnant le fait qu'une fois sauvé, nous ne viendrons pas en condamnation. Qu'est-ce qui nous permet donc de ne pas venir en condamnation ? C'est le fait d'être justifié devant Dieu.
Et comment est-on justifié ? : "Par conséquent étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ" (Romains 5. 1). "Étant justifiés gratuitement par sa grâce par le moyen de la rédemption qui est en Christ Jésus:" (Romains 3. 24). "Qui fut livré pour nos offenses, et fut ressuscité pour notre justification" (Romains 4. 25).
Nous voyons donc que nous sommes justifiés par la foi, gratuitement par sa grâce. La
justification devant Dieu ne vient donc pas de nos bonnes œuvres, mais bien de la Grâce de Dieu qu'Il nous donne par le moyen de notre foi en Lui. Son sacrifice parfait sur la croix, son ensevelissement et sa résurrection; nous justifient aux yeux de Dieu. Nous devenons ainsi des saints : "Et tels étaient quelques-uns d’entre vous : mais vous êtes lavés, mais vous êtes sanctifiés, mais vous êtes justifiés dans le nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu" (1 Corinthiens 6. 11).
Jean 3. 18 nous dit aussi : "Celui qui croit en lui n’est pas condamné: mais celui qui ne croit pas, est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru dans le nom du seul Fils engendré
de Dieu."
Ainsi, si vous avez cru en Jésus, vous ne serez pas condamnés. Quelqu'un qui est sauvé ne viendra donc pas en condamnation, il ne peut pas
perdre son Salut. Nous sommes justifiés grâce au Seigneur Jésus Christ qui a tout accomplit pour notre Salut.

8. Tous nos péchés sont pardonnés :
Lorsque nous recevons le Salut, ayant ainsi mis toute notre foi en Jésus Christ, alors tous nos péchés sont pardonnés.
Jésus a porté nos péchés sur la croix. Ainsi, par la foi en lui, nos péchés sont automatiquement tous oubliés. Tous nos péchés passés, présents et
futurs sont pardonnés.
"Par laquelle volonté nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes" (Hébreux 10. 10). "Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités" (Hébreux 10. 17)
Ces versets montrent bien que nous sommes "sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes." et que nos péchés futurs sont
pardonnés lors du Salut
Jésus ayant fait couler son sang pour nous, nous obtenons la rédemption, le pardon des péchés. "En qui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon les richesses de sa grâce." (Éphésiens 1. 7).
Le sang de Christ nous lave donc une fois pour toute, le jour de notre Salut.

9. Rien ne peut nous séparer de l'Amour de Dieu :
Une autre preuve Biblique de l'aspect éternel du Salut est que la Bible nous dit bien que rien ne nous séparera de l'Amour de Dieu  : "Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ? Comme il est
écrit, A cause de toi nous sommes tués tout le long du jour; nous sommes considérés comme des moutons pour l’abattoir. Non, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je suis persuadé que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni pouvoirs, ni choses présentes, ni choses à venir, Ni la hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne sera capable de nous séparer de l’amour de Dieu, qui est en Christ Jésus notre Seigneur" (Romains 8. 35-39).
Ces versets en Romains nous montrent que rien ne peut nous séparer de l'Amour de Dieu. Ainsi, une fois que nous sommes sauvés, rien ne peut
nous faire perdre notre Salut. Il est même dit en Hébreux 13. 5 que Dieu a dit : "(...) Jamais je ne te laisserai, ni ne t'abandonnerai."
Dieu demeure fidèle pour nous.

10. Scellés du Saint-Esprit jusqu'au jour de la rédemption :
"En qui vous aussi vous êtes confiés, après que vous ayez entendu la parole de vérité, l’évangile de votre salut: en qui aussi après que vous avez cru, vous avez été scellés de ce saint Esprit de la promesse, Lequel est le gage de notre héritage jusqu’à la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire" (Éphésiens 1. 13-14). "Qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l'Esprit en nos cœurs" (2 Corinthiens 1. 22).
La Bible dit donc : que quand nous sommes sauvés, Dieu nous scelle et nous donne les arrhes de l'Esprit dans nos cœurs. Le mot arrhes signifie une
garantie, c'est très sérieux. Pourquoi ce mot arrhes ?
Parce que nous ne sommes pas entièrement rachetés lorsque nous sommes sauvés, parce que notre corps n'a pas encore été racheté. Notre âme
et notre Esprit ont déjà été sauvées, mais pas notre corps. Cela aura lieu à la Résurrection, à l'Enlèvement, en un clin d’œil nous serons changés.

L'Enlèvement permettra la rédemption de notre corps physique. Tout ceci montrant que nous irons au Ciel et serons éternellement avec lui ! Une fois sauvé, nous sommes donc scellés pour le jour de la rédemption.
La rédemption ne peut pas être annulée. Le Salut n'est donc pas temporaire. Dieu ne peut pas revenir sur sa Parole : comme nous l'avons déjà mentionné Dieu ne peut pas mentir.
Ces versets montrent donc que nous sommes scellés du Saint-Esprit. Ainsi, nous ne perdrons jamais le Saint-Esprit.
"Et n’attristez pas le saint Esprit de Dieu, par lequel vous êtes scellés jusqu’au jour de la rédemption" (Éphésiens 4. 30).
Cependant, nous pouvons attrister le Saint-Esprit. Si vous péchez vous l'attristez, mais vous ne pouvez pas le perdre.
Ce scellage fait par Dieu et les arrhes qu'il nous a donné nous promettent que nous sommes sûr d'aller au Paradis une fois sauvé.

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