Le pardon se reçoit pendant notre vie sur la terre
Là où le péché abondait, la grâce a surabondé. (Romains 5. 20)
Maintenant… la justice de Dieu est manifestée…, la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient. (Romains 3. 21, 22)
On raconte qu'un prince parcourait les rues de sa ville, en Inde, lorsqu'il aperçut un attroupement. On lui amena alors un homme surpris en flagrant délit de vol afin qu'il le punisse. Le prince répondit simplement : “En ce moment, je ne suis pas au tribunal, c'est pourquoi je fais grâce à cet homme”. Puis il conseilla au voleur de changer de conduite. Cet homme, heureux d'être laissé en liberté, avait une belle occasion de devenir honnête, mais il préféra continuer à voler et finit même par tuer. Arrêté et emprisonné, il fut à nouveau conduit devant le prince qui était le juge, mais au tribunal cette fois-ci. Il avait espéré avoir encore le pardon, mais il fut condamné à la pendaison. Peut-être comprit-il, malheureusement trop tard, qu'il avait abusé de la grâce dont le prince lui avait déjà bénéficié.
La Bible déclare que nous sommes tous injustes et pécheurs devant le Dieu Saint (Romains 3. 10, 23). Mais Dieu est aussi Amour (1 Jean 4. 8) et il nous révèle sa grâce merveilleuse accordée par Jésus, mort pour nos fautes et pour nos péchés (1 Corinthiens 15. 3). Ne méprisons pas sa bonté. Dieu nous assure que "celui qui entend sa parole et qui croit en Jésus-Christ le Sauveur, a la vie éternelle. Il ne viendra pas en jugement, mais il passe de la mort à la vie" (Jean 5. 24). Jésus Christ est le seul Sauveur du monde, et c'est pendant notre vie sur la terre que l'on peut recevoir le pardon de tous nos péchés. Si un être humain meurt sans avoir reçu le pardon de ses péchés par la foi en Jésus-Christ, après la mort, ce sera trop tard. Bientôt, le Seigneur Jésus-Christ reviendra pour prendre avec Lui tous ceux qui l'on accepté et reçu comme seul Seigneur et Sauveur de leur vie ; et Il les fera entrer au Paradis. Par contre, au Retour de Jésus à la fin des temps, Jésus sera le Juge de tous ceux qui auront refusé ou négligé son parfait pardon et le Salut qu'Il offre gratuitement. “Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue attente, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?” (Romains 2. 4)
Jésus-Christ mourut sur la croix
A) L'IMPORTANCE DE LA MORT DE JÉSUS-CHRIST
La mort de Jésus-Christ est mentionnée plus de 175 fois dans le Nouveau Testament. L’Ancien Testament contient aussi de très nombreuses références prophétiques de cette mort. « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi, d’une manière semblable y a participé, afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable...» (Hébreux 2 : 14). La mort de Jésus-Christ n’était pas fortuite. C’était le but suprême de sa vie. Jésus s'est fait Homme afin de pouvoir mourir pour les êtres humains en tant qu’Homme Saint et parfait (Matthieu 20 : 28).
B) LE BUT DE LA MORT DE JÉSUS-CHRIST SUR LA CROIX
Ésaïe 53 : 5 ; Ésaïe 53 : 8-12 ; 1 Pierre 3 : 18 ; Romains 4 : 25 ; 1 Corinthiens 15 : 3 ; 1 Pierre 2 : 24.
Jésus-Christ mourut sur la croix pour pour porter nos péchés et effacer le péché du monde. Ce sont les péchés des êtres humains qui a rendu cette mort nécessaire. Jésus-Christ s’est substitué a nous : Lui le Saint et Juste qui méritait de vivre, mourut pour nous des êtres humains injustes et pécheurs qui méritaient de mourir. Jésus-Christ a donné sa vie en rançon. Par sa mort sur la croix, le prix a été payé pour racheter de la mort les êtres humains qui croient (Ésaïe 53 : 10). Jésus-Christ s’est offert en ablation. À travers sa mort, le pardon a été accordé aux pécheurs qui se repentent sincèrement (Hébreux 9 : 22 ; 9 : 29 ; 1 Jean 4 : 10 ; Romains 3 : 25). Jésus-Christ a été destiné par Dieu pour être la victime expiatoire par son sang. Par l’effusion de son sang précieux, pour nous pécheurs, nous obtenons le rachat, le rédemption. Le pécheur doit donc subir les conséquences de son péché, mais Jésus-Christ s’est substitué à nous en mourant sur la croix. Pour quiconque place toute sa confiance en Jésus, Il le rachète de la malédiction de la loi, en portant Lui-même cette malédiction (Galates 3 : 10-13). Jésus-Christ est devenu par sa mort notre sacrifice pascal.
Le sang de Jésus versé nous a épargné le châtiment divin réservé à tout pécheur non-repentant. Jésus-Christ est mort pour racheter ceux qui étaient sous la loi, afin que nous puissions être adoptés comme enfants de Dieu. La mort de Jésus-Christ est la base sur laquelle les êtres humains peuvent être délivrés des exigences de la loi et ainsi devenir enfants de Dieu par la foi (Colossiens 2 : 14-15 ; Galates 4 : 4-5). Nous étions esclaves de ce siècle présent par le péché et la loi, mais par la mort de Jésus-Christ nous avons été libérés pour devenir les citoyens des cieux (Philippiens 3 : 20). Jésus-Christ est mort pour nous emmener à Dieu. Sa mort a effacé l’infranchissable gouffre qui séparait le seul vrai Dieu trois fois Saint de l’être humain pécheur (Matthieu 27 : 50-51 ; Hébreux 10 : 19-20 ; Hébreux 9 : 1- 10).
C) POUR QUI CHRIST FÛT-IL MORT ?
a. Jésus-Christ mourut pour chacun de nous qui croyons en Lui.
b. Jésus-Christ mourut pour l’Église qui est son Épouse (Ephésiens 5 : 25-27).
c. Jésus-Christ mourut pour chaque croyant individuellement ; non simplement pour l’Église en tant que Corps, mais pour chaque individu de ce corps. Tout croyant en Jésus peut dire : « il m’a aimé et s’est donné Lui-même pour moi ». (Galates 2 :20).
d. Jésus-Christ mourut pour le monde entier (Jean 1 : 29). La dette du péché de tous les êtres humains a été acquittée par Jésus sur la croix. Chaque être humain au monde peut être pardonné, tout ce qui leur reste à faire c’est d’accepter par la foi en Jésus ce pardon et d’en prendre possession. Par la mort de Jésus Christ, la séparation entre les juifs et « gentils » n’existe plus. C’est la loi qui sépare le juif du gentil. Mais Jésus a aboli cette loi en sa chair et maintenant en Jésus-Christ, "il n’y a ni juif ni grec (...) mais tous sont un en Jésus-Christ" (Galates 3 : 28). Son sang est le lien qui réunit toutes les nations en une seule (Colossiens 1 : 20-22 ; Ephésiens 1 : 7).
Par le sang de Jésus, les croyants en Jésus ont déjà la rédemption, le pardon de leurs offenses. C’est quelque chose que le sang de Jésus leur a acquis et qu'ils se l'ont approprier par la foi (1 Jean 1 : 7 ; Romains 5 : 9).
Par le sang ou dans le sang de Jésus-Christ, les enfants de Dieu sont justifiés (2 Corinthiens 5 : 21 ; Romains 8 : 33-34). Ils ne sont plus condamnés car Jésus-Christ a payé le prix; (Romains 8 : 1-3 ; 1 Corinthiens 6 : 20).
Nous appartenons désormais à Dieu : ni le diable, ni le monde ni nous mêmes n’ont plus le droit sur nous (1 Pierre 2 : 9). Son sang nous a sanctifiés (Hébreux 10 : 14). La mort du Christ et Sa résurrection a été la fin du pouvoir de Satan sur les enfants de Dieu. Il ne peut plus se servir de la puissance de la mort sur ceux qui se sont mis au bénéfice de la mort du Christ (Colossiens 2 : 14-15 ; Hébreux 2 : 14).
La réalité de l'Enfer et du Jugement
Jésus-Christ affirme que la réalité du Jugement et de l’Enfer constitue un véritable sujet d’inquiétude. Quant à « craindre » quelque chose ou quelqu’un, il vaut mieux craindre Dieu, Celui qui tient entre ses mains notre destinée éternelle : « Craignez celui qui a le pouvoir de jeter dans la géhenne » (Luc 12. 5).
Cet enseignement soulève de nombreuses questions pour plusieurs d’entre nous. L’idée qu’un Dieu d’amour puisse envoyer des individus dans un lieu de tourments infinis est difficile à comprendre. Qu’en est-il de la paix, de l’amour et de la compassion ? À quoi Jésus pensait-Il en tenant de tels propos ? La réponse est simple et fondamentale. Jésus enseigne que chaque être humain a une destinée éternelle et passera l’éternité dans l’un ou l’autre de ces deux lieux (dans le Paradis ou dans l'Enfer). Dans ces versets, Jésus insiste sur ce que les Écritures appellent l’Enfer. Ses paroles incitent à la réflexion. Jésus affirme que chaque être humain qui ne croit pas en Lui, a une raison légitime d’être profondément inquiet et angoissé quant à son avenir éternel. Jésus dit cela parce qu’il nous aime.
En dépit de la corruption évidente en nous et de la mort présente partout autour de nous, les êtres humains ont tendance à nier leur propre finitude et la réalité de la mort. Ils sont même passés maîtres dans l’art de nier ou d’étouffer le fait qu’ils vivent dans un monde moral créé par un Dieu personnel et parfait, à qui chacun devra rendre compte. Cette vérité est énoncée dans des termes très simples dans les Écritures : « […] il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement […] » (Hébreux 9. 27). Cette manière de penser n’est pas très répandue de nos jours. La plupart des gens comptent échapper au Jugement ou ils ont complètement éradiqué cette croyance de leur esprit et la traitent comme la relique dépassée d’une superstition culturelle, fausse et culpabilisante.
Or, l’Être le plus aimant qui ait vécu sur la terre, c’est-à-dire Jésus, est aussi celui qui, dans la Bible, parle le plus souvent de la réalité de l’Enfer (voir Luc 13. 22-28 ; Matthieu 13. 47-50 ; Matthieu 25. 30, 46).
Jésus atteste l’existence réelle d’un lieu au-delà de la mort où l’on est complètement séparé de Dieu : c'est l’Enfer, un lieu horrible avec une condition irréversible. Dans un sens littéral, le terme « enfer » désigne une décharge située à l’extérieur de Jérusalem où les cadavres et les ordures brûlaient jour et nuit. En hébreu, ce lieu porte le nom de « géhenne ».
Jésus-Christ parle de l’Enfer sans détour, et cela est salutaire pour nous. Car sans l’honnêteté de la Bible, nous pourrions supposer que tout va bien et que nous n’avons pas à nous inquiéter quant à l’éternité. Mais Jésus nous aime trop pour nous laisser dans l’ignorance. Notre délivrance de l’Enfer lui importe plus que notre tranquillité d’esprit.
Pour quelle raison Jésus tient-Il absolument à enseigner à ce sujet ? D’abord, l’existence de l’Enfer nous rappelle que Dieu s’est engagé à régler tous les torts et toutes les injustices commises au cours de l’histoire de l’humanité. Le jour viendra où chacun devra rendre compte à Dieu. Aucune œuvre mauvaise n’échappera à son Jugement et ce Jugement sera en complète harmonie avec son caractère. Sachons que Dieu qui est Amour est également Juste, Compatissant et Parfait.
En outre, la nature même de l’Enfer entre en ligne de compte. Avez-vous déjà réfléchi au fait que tous les êtres humains qui vont en Enfer choisissent eux-mêmes l’Enfer comme destination ? Ce lieu dépourvu de l’Amour de Dieu est réservé à ceux qui choisissent de vivre sans l’Amour de Dieu en Jésus durant leur vie sur la terre. L’existence de l’Enfer révèle, en réalité, la trajectoire finale de la vie d’une personne chargée de ses propres péchés et qui est déterminée à vivre pour elle-même.
Jésus-Christ veut nous donner un sujet légitime d’inquiétude causé par nos péchés ! Le jour viendra où chaque être humain se présentera devant le seul Dieu de l’univers qui est trois fois Saint pour Lui rendre compte de ses actes. L’existence de l’Enfer n’est pas une doctrine sans valeur d’un christianisme que les non-croyants estiment ancien et dépassé. Mais, sachant que nous avons péché, l’Enfer est une réalité qui devrait nous causer une angoisse profonde, nous garder éveillés, et nous pousser à nous repentir en plaçant toute notre confiance en Jésus. Sachons que notre destinée finale à cause de tous nos péchés serait l’Enfer si nous n'étions pas sauvés par le moyen de notre foi en Jésus. Désormais, ce ne sera plus le cas pour nous enfants de Dieu, mais autrefois sans Jésus, la destination pour l'Enfer était réelle.
L’enseignement de Jésus sur l’Enfer contient-il au moins une bonne nouvelle ? Bien sûr ! Jésus révèle un sujet d’inquiétude réelle causé par nos péchés, mais Il donne également le moyen d’en être délivré une fois pour toutes. Jésus expose son enseignement sur l’Enfer, mais Il ajoute du même souffle les préceptes de la bonne nouvelle de la grâce rédemptrice de Dieu. Jésus ne veut pas que nous finissions comme l’homme riche, c'est pourquoi Il rappelle à ses auditeurs que Dieu se soucie d’eux et qu’Il aime son peuple bien plus qu’Il n’aime les passereaux. Dieu nous connaît au point de compter le nombre de cheveux sur notre tête ! Il affirme enfin que le pardon des péchés se trouve à notre portée. Jésus affirme clairement ceci : "Je vous le dis, quiconque se déclarera publiquement pour moi, le Fils de l’homme se déclarera aussi pour lui devant les anges de Dieu" (Luc 12. 8).
Comprenons-nous le sens de ces paroles ? Les mêmes anges qui jetteront les méchants en Enfer (Matthieu 13. 47-50) accueilleront également dans la présence de Dieu ceux qui auront reconnu que Jésus-Christ est le Roi éternel, Souverain et Sauveur.
Revenons à l’épître aux Hébreux citée brièvement auparavant : "Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d’hommes, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut" (Hébreux 9. 27-28). En d’autres termes, la Venue de Jésus avait pour but de résoudre deux problèmes : l’angoissante réalité du Jugement de Dieu sur le péché et la nature horrible de l’Enfer. Jésus explique ce qu’on doit craindre, puis Il enlève la nécessité de s’inquiéter. Grâce à Jésus, Il est donc très bien possible d’être délivré de toutes ces inquiétudes concernant la mort et l’Enfer.
Notre grande et vivante espérance en Jésus-Christ
Nous avons une grande et vivante espérance en Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur ! Le Seigneur Jésus-Christ prendra avec Lui tous les élus (tous les enfants de Dieu de tous les temps sauvés par la foi) pour les introduire éternellement au Paradis, dans la joie et la gloire célestes. Par contre, le Seigneur Jésus-Christ jettera tous ses ennemis (Satan, ses anges, la mort et tous ceux qui rejettent ou négligent le Salut en Jésus) dans la damnation éternelle en Enfer.
Nous qui n'étions pas un peuple, nous sommes maintenant le peuple de Dieu. Bien-aimés, Dieu veut nous faire voir combien tout cela est précieux. Toute lassitude de la vie sera alors enlevée; nous le trouvons là, présent au-dessus de toute autre chose. Jésus a tout donné pour ce trésor. Notre héritage est dans le Ciel, c'est un héritage incorruptible. Par la grâce de Dieu, nous sommes transformés et nous sommes plus que vainqueur "pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir" (1 Pierre 1. 4). L'héritage est en nous enfants de Dieu, quelque chose qui est fait pour nous, accompli par Dieu pour nous. C'est une œuvre de Dieu forgée par Lui pour nous.
La grâce évoque la faveur de Dieu, son amour immérité pour nous. Espérer parfaitement dans la grâce, c'est éprouver, sans inquiétude ni hésitation, la certitude qu'elle va être apportée et qu'elle nous est donc acquise dès maintenant. Il faut, pour espérer ainsi, être comme des voyageurs qui se sont bien rendu compte qu'ils ne sont plus de ce monde (Exode 12. 11 ; Luc 12. 35). Il faut être « sobres ».
La grâce qui nous sera ainsi apportée est le couronnement de toutes les grâces que nous avons reçues de Christ (Jean 1. 16). Elle fait un tout avec la grâce qui assure déjà le salut de notre âme et avec la faveur (ou la grâce) dans laquelle nous sommes (Romains 5. 2 ; 1 Pierre 5. 12). Elle les complète par la résurrection de nos corps.
L'espérance de la résurrection :
« Pour l'espérance et pour la résurrection des morts » (Actes 23. 6). Déjà, du temps du Seigneur Jésus, les Juifs pieux croyaient et espéraient en la résurrection des morts. Nous, enfants de Dieu, attendons aussi notre résurrection. Elle aura lieu lorsque le Seigneur Jésus reviendra. Quelle consolation (1 Thessaloniciens 4. 15).
C'est la force et la beauté du message chrétien de dire que la mort a été vaincue par Jésus Christ qui a été mort et qui est vivant aux siècles des siècles (Apocalypse 1. 18). Chaque vrai chrétien qui meurt et dont le corps connaît la corruption, ressuscitera en gloire. Lorsque nous mettons au tombeau le corps d'un bien-aimé, c'est comme si nous déposions une semence dans la terre, alors que son âme est auprès de son Seigneur (1 Corinthiens 15. 38, 42). A la voix du Seigneur Jésus, ce corps sera ressuscité, glorieux, hors d'atteinte du péché et de la mort. « Nous serons tous changés » (1 Corinthiens 15. 51) par la même puissance de la résurrection, pour être avec Christ dans des corps semblables au sien.
L'espérance de la gloire :
« Nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5. 2).
La gloire de Dieu exprime la présence agissante et lumineuse de Dieu. Elle est son excellence, ce qui lui appartient en propre. Elle se compose de l'ensemble de ses perfections dans une splendide harmonie : amour, sainteté, justice, bonté …
Jésus est le resplendissement de la gloire de Dieu, « l'empreinte de ce qu'il est » (Hébreux 1. 3). Il est en nous « l'espérance de la gloire » (Colossiens 1. 27). Quand Jésus reviendra, Il introduira son Église dans la présence de Dieu pour qu'elle contemple la gloire de Dieu, rendu visible par Lui et en Lui (2 Corinthiens 4. 6).
Non seulement nous verrons la gloire du Seigneur Jésus, sa beauté, mais nous la refléterons (2 Thessaloniciens 1. 10). La gloire à venir ne sera pas seulement individuelle, elle sera aussi collective. Ce sera la part de l’Église, recueillie auprès de son Époux, le Seigneur Jésus ; les croyants seront unis à leur Seigneur, et tous ensemble, par des relations continuelles d'affection mutuelle et de joie.
Nous les enfants de Dieu, notre espérance c'est que nous serons éternellement dans l’abondance, la paix, la joie et le bonheur infinis au Ciel. Et nous louerons et glorifierons le seul vrai Dieu aux siècles des siècles. Dans la joie et la gloire célestes, il n’y aura plus ni larme ni deuil. Il ne manquera pas de nourriture. Les élus de Dieu rachetés vivront dans la paix et "ils régneront avec Jésus pendant mille ans" (Apocalypse 20. 6b). Après cela, Jésus-Christ purifiera la création actuelle et établira un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice et la paix régneront éternellement (Ésaïe 65. 17-25 ; Apocalypse 21-22). Et nous y règnerons éternellement avec Dieu.
Comment vivons-nous en sachant tout cela ? Sommes-nous conscients de l’immense et glorieuse richesse qui nous est promise ? Le Retour de Jésus nous encourage-t-il dans nos luttes quotidiennes ? Attendons-nous ardemment son Retour ? Avons-nous hâte de nous réjouir avec Lui dans le Ciel au "festin des noces de l'Agneau" (Apocalypse 19. 7-9) ? Ou bien préférons-nous nous attacher aux richesses et aux trésors de ce monde présent, espérant que le Seigneur ne revienne pas trop vite pour pouvoir profiter au maximum de ce que la terre actuelle nous offre ? Rappelons-nous que Jésus-Christ reviendra pour juger les vivants et les morts. Les bénédictions qu’Il accordera à ceux qui croient en Lui seront infiniment plus riches et bien plus abondantes que toutes les bénédictions que nous pouvons déjà recevoir de Dieu en ce moment sur la terre. Oui, Jésus-Christ revient bientôt, mais personne ne sait quand Il reviendra. Alors, ne ratons pas la plénitude des bénédictions de l’alliance que le Seigneur notre Dieu a promises à ceux qui L’aiment. Soyons chacun prêts dès maintenant ; son alliance dure à toujours, aussi bien ses promesses de bénédictions dans cette vie et dans la vie à venir.
L’amour de Dieu, sa sainteté, sa patience
Lorsque dans la Bible, nous lisons l’histoire du peuple d’Israël prenant possession du pays de Canaan, cette question peut se poser – et certainement beaucoup se la posent – : comment Dieu qui est amour (1 Jean 4. 8, 16) peut-il permettre, et même ordonner le massacre de tant de personnes innocentes, hommes femmes et enfants ?
Innocentes ? Ce n’est pas ce que Dieu dit, loin de là. Écoutons la parole que Dieu prononça par la bouche de Moïse au moment de l’entrée dans le pays promis :
« Écoute Israël ! Tu passes aujourd’hui le Jourdain pour venir prendre possession de nations plus grandes et plus fortes que toi… Sache aujourd’hui que l'Éternel ton Dieu est celui qui passe devant toi, un feu dévorant. Lui les détruira et les abattra devant toi, et tu les déposséderas et tu les feras périr subitement, comme l'Éternel te l’a dit. Ce n’est pas à cause de ta justice ni à cause de la droiture de ton cœur que tu entres pour prendre en possession de leur pays. Car c’est à cause de la méchanceté de ces nations que l'Éternel ton Dieu les dépossède devant toi… » (Deutéronome 9 v.1, 4, 5).
« Tout ce qui est en abomination à l'Éternel, ce qu’il hait, ils (les cananéens) l’ont fait à leurs dieux. Car ils ont même brûlé au feu leurs fils et leurs filles pour leurs dieux » (Deutéronome 12. 31).
N’est-il pas évident que le Dieu Saint qui a les yeux trop purs pour voir le mal (Habakuk 1. 13) doit punir de telles odieuses abominations telles que, entre autres, brûler ses propres enfants pour des dieux inventés ? Mais avant d’user ses droits de justice, Dieu a usé de patience. Déjà au temps d’Abraham, plus de 400 ans plus tôt, Dieu parlait de l’iniquité des Amoréens, habitants de Canaan (Genèse 15. 16).
Encore maintenant, Dieu est patient envers les pécheurs, ne voulant qu’aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance (2 Pierre 3. 9).
Oui, Dieu est Amour et Il « prouve son Amour à Lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5. 8). Son Amour infini qui est allé jusqu’à donner ce qu’Il avait de plus grand et de plus cher à son cœur (son Fils unique et bien-aimé), n’enlève rien de sa Sainteté. Dieu, dont les yeux sont trop purs pour voir le mal se doit de punir le péché, à cause de sa parfaite Justice.
N’oublions pas que, étant tous pécheurs et privés de la gloire de Dieu (Romains 3. 23), nous méritons tous la juste condamnation du seul Dieu trois fois Saint. Mais « Dieu a tant aimé qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Comment ce Dieu Saint et Jaloux qui ne donnera pas sa gloire à un autre pourrait-Il "fermer les yeux" sur ceux et celles qui méprisent son Amour en refusant sa grâce qu’Il offre en son Fils Jésus Christ qui, à la croix, a subi pour nous le Jugement que nous méritions tous ?
Dieu est patient envers le pécheur mais un jour viendra où le temps de sa patience prendra fin « parce qu’Il a fixé un jour où Il doit juger avec justice la terre habitée, par l’Homme (Jésus) qu’il a destiné à cela » (Actes 17. 31).
« Le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu de flammes de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu, et ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de notre Seigneur Jésus Christ. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, quand il viendra en ce jour-là… » (2 Thessaloniciens 1. 7-8).
Maintenant – mais jusqu’à quand ? – nous sommes dans le temps où Dieu fait grâce à tout pécheur repentant et croyant au Seigneur Jésus qui est le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père si ce n’est par lui (Jean 14. 6).
Empruntez ce Chemin aujourd’hui, venez au Seigneur Jésus et vous connaîtrez Dieu comme votre Père. Autrement, vous le connaîtrez plus tard comme votre Juge.
Trois étapes de la vie chrétienne
"Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ (Tite 2. 11-13).
La grâce de Dieu est la source de notre salut (Tite 2. 11). Mais on oublie souvent que c’est aussi là grâce qui est à l’œuvre dans notre sanctification. Non seulement la grâce de Dieu se manifeste à notre conversion, mais elle se manifeste tous les jours de notre vie, c’est elle qui nous transforme. Dans ce passage, Paul articule trois mouvements de la vie chrétienne (voir aussi 1 Thessalonicens 1. 9-10).
1) Renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines (12a)
S’attacher à Dieu, c’est se détacher du monde. Se tourner vers Dieu, c’est se détourner des idoles de notre vie. Peut-être certaines sont moins évidentes que d’autres. On aurait tort de penser que « renoncer à l’impiété » est un acte unique dans notre vie. C’est plutôt une dynamique que l’on devrait cultiver. Mais parfois, nous faisons vite de retourner à ce qui nous a asservi autrefois, en oubliant le prix que Christ a payé pour nous en délivrer.
Dans la perspective de l’éternité, devenir chrétien, c’est perdre peu pour gagner beaucoup. Mais c’est une illusion – peut-être en vogue aujourd’hui – qu’on peut devenir chrétien sans renoncer à quoi que ce soit. On ne peut pas devenir disciple de Christ sans renoncer aux choses contraires à sa volonté. On ne peut pas aimer Dieu et le monde en même temps (Matthieu 6. 24).
Dans la perspective de l’éternité, devenir chrétien, c’est perdre peu pour gagner infiniment beaucoup.
2) Vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété (12b)
Notons d’abord que nous sommes appelés à vivre dans le siècle présent, même s’il est mauvais. Nous ne sommes pas appelés à nous séparer du monde, mais à nous séparer de ses mauvaises oeuvres. Nous devons être des lumières dans le monde (Matthieu 5. 13-16 ; Philippiens 2. 15). C’est utile de le rappeler, surtout quand le monde dans lequel on vit devient de plus en plus mauvais. Notre manière de vivre dans le monde doit contraster vivement avec les valeurs du monde. Pour faire la différence, il faut être différent. Notre piété doit contraster avec l’impiété à laquelle nous renonçons.
On retrouve le contraste entre les choses que nous devons abandonner, le côté négatif et les choses à cultiver, le côté positif. Être chrétien, ce n’est pas seulement arrêter de faire le mal mais c’est arrêter de faire le mal ET AUSSI faire le bien que Dieu veut que nous fassions (Éphésiens 4. 25-30 ; Galates 5. 16-24).
3) Attendre la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ (13)
Vivre dans le siècle présent fait mal. La maladie, l’injustice, la misère et le péché en général rend notre vie pénible. C’est normal, nous sommes dans un monde qui souffre des effets du péché. Jésus n’a pas promis la belle vie à ceux qui le suivraient, au contraire ! Une chose qu’on retrouve dans le Nouveau Testament, c’est le lien entre souffrances et eschatologie. C'est-à-dire qu'au milieu des épreuves, la Gloire à venir est une délivrance qui nous permet de tenir bon. Dans une perspective éternelle, notre vie sur terre est passager (Romains 8. 18 ; 2 Corinthiens 4. 17-18). Dans les temps difficiles, savoir que tout cela est passager (mais qui peuvent durer toute la vie) nous aide à supporter sachant que tout ça finira bientôt.
Cette attente de la gloire à venir nous soulage mais nous donne aussi un nouveau regard sur notre conduite. Notre attente n’est pas passive, elle est active. Attendre le Retour de Jésus, c’est aussi être diligent, dans notre manière d’administrer notre vie (Matthieu 24. 42-51). Enfin, attendre c’est se rendre compte de l’urgence et l’imminence de la fin des temps et par conséquent de la teneur de notre mission. Attendre, c’est annoncer le Retour de Jésus-Christ le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.
Quiconque cherche l'Éternel Dieu, le trouve
Cherchez l'Éternel tandis qu'on le trouve; invoquez-le pendant qu'il est proche. (Ésaïe 55. 6)
Un être humain est-il déçu par la vie, fatigué de ses échecs, désespéré ? Recherche-t-il l'amour véritable ? Où le trouver, sinon à sa source ? “Dieu est amour”, dit la Bible (1 Jean 4. 8), et Il l'a démontré : “Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle” (Jean 3. 16). Son Amour embrasse toute l'humanité, et en même temps il concerne chaque être humain personnellement. Pour les êtres humains, Dieu a donné son Fils, Jésus Christ. Il a enduré sur la croix le Jugement de tous nos péchés, afin que quiconque puisse connaître son Amour parfait et soit sauvé de tous ses péchés en croyant et en mettant sa confiance en Jésus. Dieu a tout fait, tout donné pour cela. Il suffit pour chaque être humain de le croire et de s'en bénéficier par la foi en Jésus.
Nous êtres humains, aspirons-nous à la paix véritable ? Elle est aussi fondée sur Jésus-Christ, qui a tellement souffert sur la croix pour nous. Répondons à sa voix qui nous invite : “Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos” (Matthieu 11. 28). Jésus désire vivre en chacun de nous et conduire notre vie jusque dans l'éternité. Avant la crucifixion, Jésus a dit à ses disciples : “Je vous laisse la paix”. Jésus allait prendre sur Lui toute la charge de nos péchés, et nous donner la paix de la conscience et du coeur. Jésus dit ensuite : “Je vous donne ma paix”, celle qu'Il donne à chaque être humain qui croit en Lui et qui met sa confiance en Lui. Et Jésus ajoute : “Je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif” (Jean 14. 27).
Jésus-Christ vint dans ce monde
"Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie:…c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur... Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !" (Luc 2. 10-14).
C’était il y a 2000 ans : "… aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur" (Luc 2. 11). Il vous est né un Sauveur… Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs.
La naissance de Jésus n’a pas été un sujet de joie pour tous ses contemporains. La paix proposée ne fut pas acceptée, elle rencontra l’hypocrisie et la colère au point qu’un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph pour lui dire de fuir en Égypte et que les mages furent avertis divinement, de ne pas retourner vers Hérode.
Cette échappée provoqua la colère du roi Hérode qui, en représailles, fit assassiner tous les enfants de 2 ans et au-dessous qui vivaient à Bethléem et dans tout son territoire ! (Matthieu 2. 16).
Jésus est né dans une crèche le conduisant jusqu’à la croix du calvaire. Comprenant alors que la crèche ne va pas sans la croix, ni Noël sans Pâques, et que la naissance du Seigneur Jésus ne sert à rien sans sa mort et sa résurrection !
Dieu a voulu offrir la paix à l’humanité ; mais cette paix a été refusée par la majorité des êtres humains qui, aujourd’hui, s’étonne de ce que le monde soit continuellement en guerre. Ils ne connaissent pas Jésus, Celui qui est venu apporter la paix dans le monde.
Jésus, le Fils de Dieu, qui s’est offert Lui-même pour mettre à notre disposition le plus grand et le plus royal des cadeaux que la terre ne pourra jamais donner : Jésus nous offre le pardon de nos péchés, Il nous offre la vie éternelle ! Pourquoi refuserions-nous ce don parfait donné par Amour et sans calcul ? Pourquoi, en cette période des fêtes ne prendrait-Il pas la première place dans notre vie et celle de nos enfants ?
Jésus est venu dans le monde pour sauver les êtres humains qui veulent bien croire en Lui.
Alors que le monde, sans aucun doute, profitait de faire la fête lors du recensement ordonné par César Auguste, le Fils de Dieu est né dans la simplicité, dans l’humilité; là dans une étable qui, assurément n’avait pas été préparée pour sa venue.
Voici maintenant notre Sauveur qui arrive…! Cela se passera en un clin d’oeil !
Il ne sera présent dans aucune des crèches, aussi somptueuses soient-elles. Aujourd’hui Jésus est dans les cieux, peut-être en marche pour venir à ta rencontre et parler à ton cœur en cette période particulière. peut-être que, dans quelques secondes, il viendra sur les nuées du ciel afin d’enlever ceux qui lui appartiennent véritablement !
Voici notre Sauveur qui arrive…!
Le monde religieux a raté la première venue du Seigneur Jésus. Peut-être avez-vous, vous aussi, refusé certaines rencontres avec Lui lorsque votre cœur vous poussait à aller dans sa direction !
Sans aucun doute, il n’est pas trop tard pour vous tourner vers Jésus qui a les mains percées, vers le Fils de Dieu qui, il est vrai, est né dans une crèche, dans la simplicité afin que vous ne soyez pas incommodé par sa Majesté.
Qu’au travers de toutes les festivités que le monde propose, vous sachiez trouver le trésor que Dieu veut vous offrir en cadeau, ce sera alors le plus beau des cadeaux même s’il est passé dans la solitude, dans la simplicité.
Les 10 commandements établis par Dieu
Dieu a mis dix règles bien claires que l’être humain doit suivre (les 10 commandements) :
1) « Je suis l’Éternel ton Dieu… Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20 : 2a, 3).
Dieu ne voulait pas que son peuple adore quoi que ce soit d’autre que Lui car il est écrit : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre, à part moi, il n’y a point de Dieu » (Ésaïe 45 :5a).
Certaines personnes croient respecter ce commandement en n’adorant pas d’autres dieux. Cependant, Jésus nous indique bien clairement dans le Nouveau Testament que transgresser ce commandement veut aussi dire : accorder plus d’importance à son argent qu’à Dieu. Tout ce qui est possible à l’être humain de mettre avant Dieu peut être une transgression de ce commandement : l’argent, le sport, le travail, l’apparence, le prestige, la famille, etc.
2) « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point » (Exode 20 : 4, 5a).
Suite à la première règle qui nous dit de ne pas adorer d’autres dieux, la seconde nous défend de rendre un culte à une image ou à une idole. Quoi que ça puisse être, Dieu ne désires pas que l’être humain se prosterne devant des images, des statues ou quelques autres portraits qui le représente. Aucune représentation faite de main d’homme n’est digne d’adoration ; seul le vrai Dieu en est Digne.
3) « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. » (Exode 20 : 7).
L’être humain doit du respect à Dieu puisqu’Il est Dieu. Dieu ne désire pas que son Nom soit prononcé à la légère. En tant que Roi, il est digne des plus grands honneurs.
As-tu déjà pris le Nom de Dieu en vain ? As-tu déjà employé son Nom à tort et à travers ? Si tu as une fois utilisé le Nom de Dieu comme juron, tu as enfreint ce commandement et tu as péché devant Dieu.
4) « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage… » (Exode 20 : 8-10a).
Dieu a demandé à son peuple de conserver le septième jour comme jour de repos appelé le sabbat. En mettant à part une journée par semaine, le peuple juif démontrait que Dieu avait établi une relation spéciale avec lui. C’était ce signe qui distinguait les juifs des non-juifs.
Aujourd’hui, les chrétiens mettent à part une journée par semaine pour Dieu. Souvent, cette journée est le dimanche. Dieu, dans son plan, accorda beaucoup d’importance à la journée de repos.
Cher lecteur/trice, Occupes-tu tout ton temps pour tes loisirs ? ton travail ? As-tu pensé à mettre une journée par semaine pour Dieu ? C’est le quatrième commandement.
5) « Honore ton père et ta mère… » (Exode 20 :12a).
Par ce commandement, Dieu a dit aux enfants de respecter leurs parents. Dieu désire voir la famille dans un environnement où la paix règne et non l’hostilité.
Faire la sourde oreille, contester, critiquer sont des manières par lesquelles on manque de respect.
6) « Tu ne tueras point » (Exode 20 :13).
Lorsqu’on entend ce commandement, on pense tout de suite aux meurtres gratuits commis dans la société. Dieu a donné la vie ; Il ne désire pas que qui que ce soit l’enlève.
Dans le Nouveau Testament, ce sixième commandement est repris lorsque Jésus s’adresse à la foule :
« Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point ; celui qui tuera est passible de jugement. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement… que celui qui lui dira: Insensé! mérite d'être puni par le feu de la géhenne » (Matthieu 5 : 21a, 22).
Ce commandement qui semblait à l’origine difficile à transgresser devient maintenant transgressé par plusieurs. Et la conséquence : l’Enfer (ou la géhenne).
7) « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14).
Dieu a dit que les relations sexuelles étaient réservées aux couples mariés et que les conjoints se devaient d’être fidèles l’un à l’autre.
Nous vivons dans un monde où corruption et infidélité sont à l’honneur. Il n’est pas rare d’entendre des histoires d’infidélité de couples. Les feuilletons télévisées en font la promotion, ce qui rend la chose encore plus banale. Malgré tout, Dieu ne s’arrête pas là.
Dans le Nouveau Testament, ce septième commandement est repris lorsque Jésus s’adresse à la foule :
« Vous avez appris qu'il a été dit: Tu ne commettras point d'adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur » (Matthieu 5 : 27, 28).
Non seulement Dieu ne désire pas que des situations d’adultère se commettent dans les couples, mais Il appelle adultère les convoitises de la chair. Quiconque regarde une femme (ou un homme) pour la convoiter, celui-ci vient de commettre l’acte de l’adultère dans son cœur. Dieu condamne donc aussi les pensées impures.
8) « Tu ne déroberas point » (Exode 20 :15).
Dieu ne veut pas qu’on prenne ce qui appartient à autrui. C’est Lui qui donne à chacun le droit de posséder certaines choses. Un vol ne peut donc pas être considéré juste devant Dieu.
Emprunter un objet à une personne sans jamais le lui remettre, tricher à un examen ou dans les impôts constituent aussi un vol.
9) « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain » (Exode 20 : 16).
Dieu est Vérité et ne peut par conséquent tolérer la tromperie. Lorsque Dieu dit quelque chose, on peut être certain que c’est vrai. Satan est appelé Père du mensonge ; quiconque ment se range de son côté.
Le mensonge, les fausses accusations, la calomnie, … sont alors tous des péchés.
10) « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartient à ton prochain » (Exode 20 :17).
Dieu a demandé à l’être humain de ne pas convoiter ce qui appartient à autrui.
Nous savons que la convoitise déplaît grandement à Dieu. À l’origine, la Bible dit que Satan était le plus bel ange dans le ciel. Cependant, rempli de convoitise, Satan désira la position de Dieu. Dieu rejeta donc Satan du ciel car c’était un comportement tout à fait inadmissible.
La convoitise est aussi appelée le péché du siècle. De nos jours, toutes les publicités incitent les gens à convoiter les produits ou services offerts. Elle affirme que nous le méritons bien, ce qui fait que flatter un autre péché : l’orgueil. Aussi, la société matérialiste dans laquelle nous vivons incite à un niveau de vie très élevé ce qui influence négativement les comportements des gens.
Chers lecteurs/trices, avez-vous observé toutes ces règles sans jamais en transgresser une ? Vous considèrez-vous irréprochable ? Pourtant, la Bible est très claire sur le fait qu’aucune personne reprochable n’ira au Ciel.
La Bible dit : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 23). La Bible dit aussi que « le salaire du péché c’est la mort… » (Romains 6 : 23a).
Pour tous ceux qui transgressent une des dix règles établies par Dieu Lui-même, l’enfer est la conséquence et ils ont besoin d'être sauvés en plaçant toute leur confiance en Jésus.
De nos jours, un faux sentiment de sécurité s’empare des gens en les laissant croire qu’ils ne sont pas si pires que ça. Pourtant, remarquez que la mort est réservée à celui qui comment un péché tout comme à celui qui en commet plusieurs car il est question DU péché.
La puissance du sacrifice de Jésus à la croix pour l'humanité
On entend souvent les gens parler de la croix de Jésus Christ. Certains en parlent mais il ne savent pas réellement ce qui s'est passé ou ils ne saisissent pas l'étendu immense des possibilités que nous pouvons bénéficier grâce à ce sacrifice à la croix.
Ce message peut changer notre vie surtout si nous sommes actuellement dans une situation délicate.
Sachons que rien n'est impossible pour Dieu et que Dieu dans son intelligence infinie a déjà tout préparé. Dieu a largement la capacité et la puissance pour renverser la vie de quiconque met sa confiance en Lui.
Il y une chose fondamental à savoir et qui sauve de toute situation même les plus graves :
Dieu le Créateur de l'Univers et de toutes choses, a fait un DON extraordinaire à l'humanité : Il a fait un sacrifice qui comble tout.
Dieu s'est donné Lui-même pour sauver l'humanité. Il a vécu parmi nous et Il a ouvert une porte de sortie pour tous les êtres humains sans exception qui veulent bien croire en Lui. Mais beaucoup d'entre nous sous-estimons cette porte de sortie, nous ne la prenons pas ou nous ne la comprenons pas. Pourtant c'est la seule porte pour être transformé dans sa vie et pour avoir une seconde chance en repartant totalement de zéro avec Dieu notre Créateur.
Voici le don de Dieu a l'humanité :
Jésus, par sa mort sur la croix et sa résurrection a permis à Dieu :
1) de prendre les péchés de chaque humain qui croit que Jésus-Christ est mort pour lui et ressuscité pour lui,
2) de faire mourir les pulsions de la chair de l'être humain,
3) de purifier notre cœur et d'insuffler une dynamique nouvelle par le Saint-Esprit,
4) Le don de la vie éternelle aux êtres humains car Dieu nous dit que la vie ne s'arrête pas à cette mort physique.
Tout cela est accessible pour chacun d'entre nous. Il faut le saisir par la confiance en Dieu et il ne faut pas rester bloqué sur les mauvais actes que l'on aurait pu faire dans le passé. Dieu est Amour, et Dieu pardonne pourvu que nous nous repentons de nos péchés et que nous délaissons nos péchés .
Pour pouvoir recevoir le salut de Dieu, encore faut-il savoir qui Il est... le seul vrai Dieu révèlé en son Fils Jésus Christ. Plus vous êtes proche de Dieu, plus de mal et les ténèbres disparaissent, car ils ne peuvent se tenir en la sainte présence de Dieu.
DIEU A UN PLAN QUI SURPASSE TOUTE INTELLIGENCE HUMAINE QUAND IL A SACRIFIE SON FILS.
Dieu s'est donné Lui-même en nous envoyant son Fils Jésus-Christ. Dieu a donc choisi de se faire Homme, Saint et sans péché, par l'intermédiaire de son Fils Jésus.
Jésus est Dieu. Il est né Saint et Parfait. Il a été parfait dans toute sa vie sur Terre. Aucun mal ne pouvait l'atteindre car Il n'avait pas de péché. (nous savons d'après les lois de Dieu que la mort et la malédiction proviennent des transgressions que l'on commet).
Comment se fait-il que le Dieu parfait qui est l'Amour infini et la bénédiction même soit mort, meurtri, abandonné sur une croix ? Et bien, parce que sur la croix, Jésus-Christ a porté pour nous notre malédiction.
Cette malédiction suprême, ça n'est pas la sienne puisque Jésus est Saint et Parfait...cette malédiction sur Dieu, c'est CELLE DE L’HUMANITÉ ! C'est celle de chaque être humain qui décide le remettre à Jésus !
En outre, quand la chair de Jésus Christ a été enseveli, c'est la chair de l'Homme naturel qui a été enterré !. Enfin, quand Jésus a ressuscité, il nous a donné la possibilité d'une nouvelle vie en son Esprit Saint.
Dieu a donc instauré un échange divin entre la vie parfaite de Jésus et la vie imparfaite de chaque être humain qui met sa foi en Lui. L'échange divin concerne aussi la nature spirituelle de Jésus et la nature charnelle de l'être humain.
Dieu nous demande une seule chose pour être au bénéfice de cet échange : il faut y avoir foi. Il ne suffit pas de Le croire seulement intellectuellement, il faut aussi marcher et agir pour Dieu. Le principe de substitution avec Jésus est rendue possible par la foi.
Jésus nous dit ceci dans Jean 11. 25-26 : "C'est moi (Jésus) qui suis la résurrection et la vie. Celui qui met sa foi en moi, même s'il meurt, vivra et quiconque vit et met sa foi en moi ne mourra jamais".
DIEU NOUS PERMET DE PASSER DU ROYAUME TERRESTRE DOMINÉ PAR SATAN AU ROYAUME DES CIEUX DANS LA PRÉSENCE DE DIEU LUI-MÊME, AINSI JÉSUS NOUS DONNE LA VIE ÉTERNELLE.
Jésus nous a donné un bien extrêmement précieux à la croix. Il nous a donné la vie éternelle en Lui car Dieu nous dit que la vie ne s'arrête pas après cette vie terrestre. Ceux qui auront accepté l'unique chemin de Dieu seront sauvés car l'être humain naturel est sous une malédiction (il suffit de voir l'état du monde et les injustices pour s'en rendre compte) et la direction que prend l'être humain naturel, c'est malheureusement l'Enfer. Car le Maître de l'être humain naturel et charnel, c'est Satan.
Il y un seul moyen de Dieu pour sauver les êtres humains, c'est Jésus Christ crucifié et ressuscité. Au fait, pourquoi Dieu nous demande de l'accepter par la FOI ? Premièrement, parce que Dieu nous dit dans sa Parole qu'Il a créé le monde par la foi. La foi est l'assurance des choses qu'on ne voit pas avec nos yeux « physiques ». Lorsque l'on a la foi, cela revient à dire à Dieu: « Oui je crois en toi, je te fais confiance, je sais que tu existes et que tu es au dessus de tout ». On reconnaît l'existence et la supériorité de la nature spirituelle de Dieu et on se soumet entièrement à cette supériorité.
JÉSUS NOUS A ENVOYÉ LE SAINT ESPRIT POUR NOUS AIDER SUR TERRE
Saisir les choses de Dieu dans toute sa vérité sans se tromper est impossible pour tout être humain. Car Dieu est notre Créateur et notre intelligence et notre perception est limité par rapport à ses plans.
Pour éviter que l'on tombe dans les pièges mais aussi pour nous accompagner, pour nous, guider, nous conduire, nous fortifier, nous consoler, Jésus nous a envoyé son Esprit: le Saint Esprit.