Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)
Articles récents

Le Paradis existe réellement

20 Mars 2023 Publié dans #Paradis

Qu’est-ce que le paradis ?
De la même façon qu’il y a un endroit appelé l'Enfer pour ceux qui sont perdus, il y a aussi un lieu appellé le Paradis pour ceux qui sont sauvés. Mais avant d’aller plus loin, il est important de différencier trois termes que beaucoup recouvrent sous le mot ciel, qui sont le jardin d’Éden, le paradis ou les cieux et enfin la Nouvelle Jérusalem.
- Le jardin d’Éden est le tout premier lieu évoqué dans la Bible dans le livre de la Genèse, dans lequel vivaient Adam et Eve. Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce jardin était non pas céleste mais terrestre.
- Le paradis (ou les cieux) est la demeure actuelle de Dieu et des êtres célestes (comme les anges ou les 24 vieillards), ainsi que les morts en Christ. Il peut également designer le lieu dans lequel vivront Dieu, les anges et tous les enfants de Dieu à la fin du millénium.
- La Nouvelle Jérusalem, quant à elle, descendra du Ciel sur la Nouvelle terre et le nouveau Ciel sur laquelle nous vivrons pour l’éternité avec Dieu.

Le Paradis est inévitablement lié à la vie après la mort. Bien plus qu'un lieu merveilleux, c'est un état de bonheur parfait et de plénitude infinie réservé à tous les élus de Dieu qu'Il aura parfaitement sauvés. Même si ce mot "paradis" n'apparait pas dans l’Ancien Testament, il est utilisé par Jésus Lui-même dans le Nouveau Testament : "Amen je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le paradis" (Luc 23. 42).

Où se trouve-t-il ?
Comme expliqué précédemment, le paradis du jardin d’Éden était situé sur terre (certains pensent qu'il se trouvait au Proche Orient). Nous retrouverons ce paradis terrestre avec la Nouvelle Jérusalem, comme expliqué en Apocalypse 21. 1 : "Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier Ciel et la première terre avaient disparu et la mer n‘existait plus. Je vis descendre du Ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem [...]"

A quoi cela ressemblera ?
A quoi ressemblera le Paradis ? Il faudra y être pour le découvrir ! Mais nous pouvons nous baser sur la description du jardin d’Éden pour l'imaginer. La Nouvelle Terre sera verdoyante, les animaux y vivront en liberté et les êtres humains rachetés et glorifiés ne pourront plus commettre de mal. Le péché, la méchanceté, les maladies, la souffrance, la mort et toutes les conséquences du péché n'existeront plus. Dieu offrira la vie éternelle à tous. L’unité et la paix régneront. Les élus de Dieu pourront profiter pleinement des merveilles de la nature. De nombreux versets d’Ésaïe décrivent ce qui nous y attend dans les Nouveaux Cieux et sur la Nouvelle Terre :
— « Ils bâtiront des maisons et les habiteront; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu’un autre les habite, ils ne planteront pas des vignes pour qu’un autre en mange le fruit ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. Ils ne travailleront pas en vain, et ils n'auront pas des enfants pour les voir périr; car ils formeront une race bénie de l’Éternel, et leurs enfants seront avec eux ». (Ésaïe 65. 21-23).
— « Le loup et l’agneau paîtront ensemble; le lion, comme le bœuf, mangera de la paille, et le serpent aura la poussière pour nourriture Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte » (Ésaïe 65. 25).
—  « Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, s'ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert et des ruisseaux dans la solitude. » (Ésaïe 35. 5-6).
La conscience humaine ne peut imaginer un lieu d'une telle perfection ! Néanmoins, les quelques descriptions que la Bible nous offre présentent un lieu merveilleux et exceptionnel qu'il ne faudra pas manquer !

Quelles sont les activités qui s’y font ?
La Nouvelle Jérusalem ou le Paradis biblique est un lieu spirituel avant d‘être matériel ! Romains 14. 17 déclare que « le Royaume de Dieu n'est pas manger et boire, mais justice, et paix, et joie dans l‘Esprit Saint ». C'est donc un lieu où les êtres célestes ont pour principale activité de louer et d'adorer Dieu. C'est pourquoi beaucoup se trompent en pensant aller au Paradis pour mener la belle vie. Il est vrai que notre quotidien y sera exceptionnel, mais il se résumera principalement à passer du temps avec Dieu ! Par ailleurs, la Bible évoque qu'il y aura différentes demeures
(Jean 14. 2), ainsi que des temps de festivités (Luc 22. 18). Les noces de l’Agneau qui auront lieu après l'Enlèvement de l’Église peuvent en témoigner. Luc 22. 30 évoque les grands buffets qui attendent les sauvés, mais aussi le fait qu'ils pourront rencontrer tous les élus de Dieu  de tous les temps (Matthieu 8. 11).

Conserverons-nous le même corps ?
Notre corps terrestre, qui n'est pas capable de supporter la Sainteté de Dieu, ressuscitera et sera transformé et glorifié lors du Retour de Jésus pour enlever son Église. Ainsi, au Ciel, nous tous seront dotés d'un nouveau corps glorieux semblable à celui de Jésus notre Sauveur. L'apôtre Paul parle de corps célestes ou glorieux en Philippiens 3. 21 : "qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire".
Oui, lorsque nous irons à la rencontre de Jésus dans les airs, notre corps sera transformé en un nouveau corps glorieux et éternel, nous conserverons aussi notre identité propre qui sera sanctifiée.

Comment être sûr d’hériter du Ciel ?
Beaucoup pensent qu’il suffit d'être une bonne personne pour hériter du Paradis. Pourtant, la Parole de Dieu insiste sur le fait que nous sommes sauvés non pas par nos actes, mais par notre foi en Jésus. Il faut ainsi se repentir, accepter Jésus comme Seigneur et Sauveur et vivre dans la sanctification au quotidien, afin de développer sa relation vivante et personnelle avec Dieu. Le Paradis est un lieu de sainteté parfaite, et nous ne pourront y vivre que si nous sommes nés de nouveau par le Saint-Esprit et si nous vivons dans la sanctification. La vie sur terre n'est ni plus ni moins qu‘une préparation à la vie céleste.

Le Paradis : notre unique objectif ?
Le Paradis ? Beaucoup en rêvent. Pourtant, le fait de vivre sa foi en ayant cet unique objectif peut donner l'impression d'une relation intéressée. Aimez-vous le Seigneur pour ce qu'Il est ou pour ce qu'Il peut vous offrir ? C'est une question qu‘il faut se poser au quotidien. En effet, nous ne devons pas suivre Dieu par peur d'aller en Enfer, mais par amour véritable pour Lui.
"La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ" (Jean 17. 3).
Nul ne peut imaginer véritablement ce à quoi ressemble le Paradis. Comme la Parole de Dieu le dit en 1 Corinthiens 2. 9 : « ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues ». Mais une chose est sure : il ne faut pas le rater ! Ainsi, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour être sauvés. Une fois dans la Nouvelle Jérusalem, nous réaliserons que tous les sacrifices sur terre en valaient la peine !

Lire la suite

L'appel de Dieu

19 Mars 2023 Publié dans #Choix

Dieu nous interpelle très clairement dans la Bible : « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur » (Hébreux 3. 7). Mais on peut être touché par le message de l'Évangile, et résister en invoquant de mauvaises raisons. Pourtant, il n'y a qu'une seule déclaration de faillite dont on sorte enrichi : c'est de tomber sur ses genoux et de prier Dieu de tout son cœur. Si nous abandonnons notre propre chemin pour faire un pas vers Lui, si nous nous repentons de tous nos péchés et plaçons notre confiance en Jésus, alors nous rencontrons un Dieu qui nous accueille favorablement. C'est son Amour qui nous appelle, c'est sa bonté qui nous pousse à la repentance (Romains 2 : 4).

Dieu a un projet de paix et de bonheur éternel pour chacun de nous, Il veut nous tirer de notre indifférence et de notre égoïsme pour nous mener à la paix et à la vérité. Pourquoi douter de son Amour ? Dieu a fait le premier pas en nous donnant Jésus son Fils ; à nous maintenant de faire le pas suivant en plaçant notre foi en son Fils Jésus-Christ mort sur la croix pour le pardon de nos péchés et ressuscité pour notre justification. Le seul vrai Dieu de l'Univers, le Dieu d'Amour, attend patiemment quiconque n'a pas encore accepté son Fils Jésus-Christ dans sa vie comme seul Seigneur et Sauveur. Jésus a dit : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. (Apocalypse 3 : 20).

Dieu désire notre retour afin de nous libérer du chaos moral produit par le péché. Or la repentance est le seul chemin qui nous sorte de la confusion et nous conduise à une vie authentique, dans le repos et la sécurité du seul vrai Dieu qui pardonne.
Dieu ne traite pas le péché à la légère, mais Il pardonne sur la base du sacrifice de Jésus Christ. Faire le mal, et même seulement ne pas faire le bien, c'est pécher, c'est en réalité offenser Dieu.
Mais un prix infini a été payé par Dieu pour effacer l'offense de nos péchés : Dieu a donné son Fils unique. Jésus est mort sur la croix pour nos péchés, et la Grâce de Dieu nous est offerte gratuitement. Si nous la refusons, nous ajoutons la plus grave des offenses et il n'y a plus de remède ! Ouvrons donc notre cœur à la foi au Seigneur Jésus qui est l'unique et le parfait Sauveur de l'humanité.

Lire la suite

L'Amour parfait de Dieu !

18 Mars 2023 Publié dans #Amour de Dieu - de Jésus

Dieu nous aime d'un Amour parfait et infini Il et ne peut nous aimer plus qu'Il ne nous aime maintenant, car son Amour ne change pas ! Laissons cette affirmation atteindre les parties les plus profondes de notre être !

- A quoi ressemble l'Amour de Dieu ? : Regardons à la croix ! S'il y avait une seule personne au monde à être pardonné, Jésus serait allé à la croix rien que pour lui.

- Quelle sorte d’amour est l'Amour de Dieu ? La réponse : un Amour inconditionnel. Nous ne pouvons rien faire pour le mériter. Aussi, quand nous commettons un péché, nous ne le perdons pas ! Dieu ne cessera jamais, jamais, jamais de nous aimer ! "Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur" (Romains 8. 38-39).
La première Épître de Jean nous dit que, puisque l'Amour de Dieu est le seul Amour "parfait", "il chasse toute crainte !" (1 Jean 4. 18). De quoi avons-nous peur aujourd'hui ? Peur de ne pas recevoir ce dont nous avons besoin ? Peur de perdre quelque chose de nécessaire ? Nous devons demander à Dieu aujourd'hui de nous donner une fraîche compréhension de la mesure de son Amour pour nous. Nous sommes attirés par les personnes qui nous aiment et qui nous le montrent, alors pourquoi est-il donc souvent si difficile d'aller vers Dieu dans la prière ou de passer du temps en Sa présence ?

Nous avons toujours besoin de recevoir une révélation fraîche de l'Amour de Dieu ! Écoutons cette prière de l'apôtre Paul en forme de paraphrase : "Je Lui demande que vous soyez capables de comprendre les dimensions extraordinaires de l'Amour de Christ. Tendez les bras et expérimentez sa largeur ! Testez sa longueur ! Mesurez sa profondeur ! Levez la tête vers sa hauteur ! Vivez dans la plénitude de Dieu." (Paraphrase de Éphésiens 3. 18-19).

Que Dieu nous aide tous les jours à expérimenter son parfait Amour !

Lire la suite

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés (2)

17 Mars 2023 Publié dans #Divers, #Choix

"Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance" (1 Pierre 1. 14).

L'ignorance nous est présentée, ici, comme un contenant qui nous limite, nous maintient dans les ténèbres. Ne vous laissez pas modeler : modeler signifie : façonner un objet en lui donnant une forme déterminée par exemple avec une substance molle.

La Bible nous demande de ne pas nous laisser façonner comme cette pâte, par notre environnement, par la mode du moment, par l'influence de ceux qui veulent nous dominer. Dieu nous a créés avec une volonté, c'est à nous de réagir.
Certains se laissent modeler suivant l'image de leur idole : chanteur, vedette sportive en adoptant leurs looks, coiffures, lunettes, langages, etc.

Transformer signifie : métamorphoser (metamorpho en grec), changer dans une autre forme, être transfiguré. L'apparence de Christ fut changée et il resplendit d'un éclat divin sur la montagne de la transfiguration.
Dans transformer, nous trouvons deux mots « trans » et « former »
« Trans » signifie aller au-delà du modèle, au-delà de la forme actuelle, d'une forme déterminée, établie, imposée ou encore changer en forme, en nature, en apparence et en structure.

Pour être transformé, comme la chrysalide en papillon, nous avons besoin d'élever notre regard, notre espérance vers les choses d'en haut, c'est-à-dire vers Dieu, vers la vie et la marche par le Saint-Esprit.
Nous avons besoin d'aligner nos pensées sur les pensées de Dieu. Comme la chrysalide, c’est à nous que revient la décision de sortir du cocon, dans lequel le monde nous enferme.
Nous devons exercer toute notre énergie avec persévérance, afin de fortifier nos muscles de la foi. Par-dessus tout, nous exposer aux rayons du soleil de justice : Jésus.

La Bible NBS dit : « Soyez transfigurés », cela signifie être transformés, changés dans une autre forme ou une autre nature.
"Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants et d'une telle blancheur qu’il n'est pas un foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi" (Marc 9. 2-3).

En réalité que s'est-il passé ?

La véritable personnalité de Jésus cachée à l'intérieur de son corps ou de son enveloppe est apparue d’une manière visible.
Cette expérience de Jésus démontre que cela est possible pour nous aussi. C'est le but vers lequel nous devons tendre. Notre regard doit être fixé sur cet objectif : Nous laisser transformer par le renouvellement de notre intelligence, de nos pensées, avec la Parole de Dieu et le Saint-Esprit.

Cette expérience de Jésus nous montre que nous avons besoin de revenir au modèle original.

Renouveler veut dire rendre neuf de nouveau. Cela veut assurément dire que ce fut le modèle initial qui était en nous à la fondation du monde, mais qui a été endommagé, corrompu par le péché.
Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Nous avons juste besoin de revenir au modèle original qui est celui de Christ. Jésus-Christ est le modèle parfait de l'être humain, que Dieu avait à l'esprit lorsqu'Il créa l'être humain à son image selon sa ressemblance.

Jésus est ce qu’Adam n'a pas pu être. C’est la raison pour laquelle il est appelé le « dernier Adam ». C'est pourquoi il est écrit : "Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant" (1 Corinthiens 15 : 45).

Jésus-Christ est le moule dans lequel nous voulons être coulés pour devenir conformes à Lui. Rejeté par les hommes, Jésus ne s'est jamais rejeté Lui-même, car Il savait qui Il était. Il n'avait pas besoin de l’appréciation des êtres humains de son époque.
Jésus est le modèle parfait d'amour, d'intégrité, de sainteté, de pureté, d'excellence, de puissance, de force, de sagesse, d'abondance, de paix, de domination et de souveraineté.
Jésus a manifesté la domination sur toute la création : la tempête, les esprits mauvais, la végétation, les animaux, et même sur la mort, puisqu'Il est ressuscité.
Il n'a jamais manqué de rien. Sa mentalité, ses valeurs, ses habitudes et ses œuvres (actions) sont celles que chacun de nous désire imiter et pratiquer, afin de vivre sur terre une vie accomplie et épanouie.

Le défi est le suivant, pour devenir conformes à Jésus, nous devons être transformés en ramenant nos pensées à leur état d'origine c'est-à-dire en pensant comme Dieu pense, en voyant comme Dieu voit, en vivant comme Dieu a vécu sur terre par Jésus avec la mentalité et les principes du Royaume de Dieu.

Comment penser comme Dieu pense ? En nous laissant imbiber chaque jour par la Parole de Dieu. Sans la lecture assidue de la Parole de Dieu, il nous sera difficile de changer de mentalité et d’être transformés à l’image de Jésus.

Lire la suite

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés (1)

16 Mars 2023 Publié dans #Divers, #Choix

"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait" (Romains 12. 2).

NBS : Ne vous conformez pas à ce monde-ci, mais soyez transfigurés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréé et parfait.

Semeur : Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez vous transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.

Dans ce verset, selon les traductions bibliques actuelles, nous retenons plusieurs verbes dans une forme active et permanente : Ne vous conformez pas, soyez transformés, afin que vous discerniez, ne vous laissez pas modeler, laissez-vous transformer, afin de pouvoir discerner, soyez transfigurés, ne suivez pas les coutumes du monde, laissez Dieu vous transformer en vous donnant une intelligence nouvelle ou en renouvelant vos pensées.

Chacun de ces verbes dénote une action continue, (pas une action d'un moment) pour nous emmener vers un but, une destination : être capable de discerner la volonté de Dieu pour chacune de nos vies : ce qui est bon, agréable et parfait, ou ce qui est bon, ce qui lui fait plaisir, ce qui est parfait.
Chacun de ces verbes mérite un développement pour mieux en comprendre le sens, la substance et qu'il porte du fruit dans nos vies.

Nous constatons également que le résultat de l'action de ces verbes dépend de chacun de nous, de notre participation, de notre obéissance à la Parole de Dieu, de notre désir actif de lui plaire.
Dieu nous donne tous les ingrédients nécessaires, avec le mode d'emploi pour que nous ayons le succès : sa Parole, le Saint-Esprit, sa grâce, et toutes ses directives.
Dans ces verbes, nous notons deux attitudes :
1- ne vous laissez pas modeler, c'est-à-dire tenons-nous en éveil constamment.
2- la deuxième attitude nous demande l'abandon entre les mains de Dieu : Laissez Dieu vous transformer.

Quand nous acceptons Jésus, comme notre Seigneur et notre Sauveur, notre esprit reprend vie, mais la conversion de notre âme reste à faire et cela dépend de nous, de notre prise de conscience de cette situation.

Pendant la première période de notre existence, au cours des années passées sans Dieu, nous n'avions ni la présence de Dieu, ni la connaissance de ses voies. Par conséquent, nous avons appris à mener une vie sans Dieu, c'est-à-dire sans tenir compte de Lui dans les décisions que nous prenions. Nous étions sous l'influence des ténèbres de ce monde, ou du dieu de ce monde, c'est-à-dire Satan.

Quand nous venons à Jésus, il ne suffit pas d'appuyer sur la touche « effacer » ou « supprimer » pour que tout ce passé disparaisse. Tout ce que nous avons appris, expérimenté, cru, avant de connaître Jésus est encore enregistré dans nos mémoires.
Avant de venir à Jésus, notre cerveau a été programmé avec de mauvais logiciels. Ces logiciels ne nous permettent pas de développer tout le potentiel que Dieu a mis en nous.

"Cette espérance nous la possédons comme une ancre de l'âme  sûre et solide, elle pénètre au-delà du voile" (Hébreux 6. 19).

À l'image de cette ancre de l'âme dont nous parle ce verset, ces logiciels sont comme des ancres du diable qu'il essaie encore de manœuvrer, ou qu'il manœuvre à sa guise selon notre ignorance, notre complaisance, ou la liberté que nous lui accordons en cédant à la séduction, à ses mensonges, ou à la convoitise.

Le diable agit de la même manière avec notre âme en nous bombardant de pensées négatives, impures, d'injustice, de vengeance, de rejet, etc. pour bloquer notre développement spirituel,  notre intimité avec Dieu, notre communion fraternelle, notre maturité spirituelle, etc.

Se conformer signifie : accepter de se rendre conforme, être semblable au modèle du milieu de vie, au modèle proposé par le monde, la mode, se calquer sur... Imiter, devenir conforme, se comporter de manière à être en accord, de manière à être accepté, s'accommoder, se plier, se régler, suivre, s'accorder.
Devenir conformiste : c'est le fait de se conformer aux normes, aux usages. l’attitude passive de celui qui se conforme aux idées, aux usages de son milieu, aux traditions, à la culture, à la mode, aux coutumes, nous parlons de conformité aux usages établis, à la religion dominante.
Se conformer signifie aussi « prendre la forme de » d'un modèle, un contenant, un moule. Se conformer signifie donc se tenir à l'intérieur d'une forme d’un modèle déterminé, ou encore agir et réagir en accord avec les standards, les attitudes et pratiques qui existent ou qui prévalent autour de nous. Par exemple un liquide prend la forme où se conforme aux récipients dans lesquels nous le versons : un verre, une bouteille, un arrosoir, etc.

A SUIVRE...

Lire la suite

L’Intercession de Jésus-Christ

15 Mars 2023 Publié dans #Divers

Intercéder veut dire essentiellement plaider au nom d’un autre. L’intercession (ou l’intervention) de Christ reste un thème fondamental de la foi chrétienne (1 Jean 2. 1, 2 ; Romains 8. 34). Ses soins, Son Amour et Sa compassion pour l’Église se manifestent dans la provision de grâce qu’Il accorde à l’Église, son Épouse, et qui découle de son œuvre d’intercession.

L’intercession comprend deux aspects. Premièrement, elle implique des requêtes ou des arguments qui convainquent un autre du bien-fondé de la requête. Voici de quelle manière Jésus priait pendant son ministère terrestre : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété » (Hébreux 5. 7). Jésus a demandé beaucoup de choses à son Père, comme nous le lisons dans Jean 17. Ses prières terrestres étaient un avant-goût de son Intercession céleste qui dépend, à son tour, de sa mort volontaire sur la croix et de sa Résurrection.

La mort de Jésus sur la croix et sa résurrection d’entre les morts nous amènent au deuxième aspect de son Intercession : l’offrande de sa personne comme sacrifice expiatoire. Jésus se présente aujourd’hui, devant le Père, comme l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. Ce que Jésus a demandé dans sa prière de Jean 17, pendant son séjour terrestre, Il Le reçoit dans le Ciel en se présentant devant le Père.

Nous lisons dans Hébreux 8. 1 que Jésus est le Souverain Sacrificateur qui est « assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux ». Jésus n’aurait pas pu s’asseoir à côté du Père Majestueux et accomplir son rôle sacerdotal s’Il était resté sur la terre (Hébreux 8. 4). Il devait monter aux cieux afin d’entrer au Paradis comme le Souverain Sacrificateur pour nous. Quand Christ a dit : « tout est accompli » (Jean 19. 30), Il parlait de son œuvre sacerdotale sur la terre (à savoir, son sacrifice). Mais ces paroles posent aussi le fondement pour son œuvre continue au Ciel. Le théologien John Owen l’a bien exprimé ainsi : « On reconnaît généralement que les pécheurs ne pourraient pas être sauvés sans la mort du Christ. Mais, on ne réfléchit pas souvent au fait que les croyants ne seraient pas sauvés sans la vie du Christ depuis sa crucifixion ».

En tant que Souverain Sacrificateur, « Jésus peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7. 25). Jésus prie, non pas seulement en tant que Sacrificateur, mais aussi en tant que Roi et Prophète : car Jésus parle au peuple de la part de Dieu son Père, et Il parle à Dieu son Père au Nom de son peuple. Mais Jésus reste toujours Roi dans son activité prophétique, ce qui Lui confère une autorité absolue à ses paroles. Jésus prie non pas seulement en tant que Prophète-Roi, mais aussi comme le Seigneur de gloire ; et il prie non seulement comme le Seigneur de gloire, mais aussi comme le Fils de Dieu, ressuscité avec puissance (Romains 1. 4). Autrement dit, Jésus prie comme Quelqu’un dont les requêtes ne peuvent pas être refusées ; Il est donc le Souverain Sacrificateur suprême, qui représente son peuple (l’Église) afin que l’Église puisse s’approcher du Trône de la grâce de Dieu avec assurance (Hébreux 4. 16).

Puisque Jésus-Christ « vit toujours », il intercède toujours. Il n’y a aucun enfant de Dieu dont Christ n’ait pas mentionné le nom personnellement auprès de Dieu notre Père. En effet, si vous êtes enfant de Dieu, c’est précisément parce que Jésus, le Fils de Dieu, a présenté votre nom à son Père, qui est désormais votre Père.

Devant le Trône du Très-Haut,
Mon Défenseur saura plaider ;
Cet Avocat s’appelle Amour,
Il intercède pour moi toujours.
Mon nom est gravé sur ses mains,
Mon nom est inscrit sur son coeur ;
Puisqu’Il défend ma cause au Ciel,
Nul ne pourra me condamner.

Jésus-Christ « reçoit » parce qu’Il « présente ». Au Ciel, Il a reçu le Saint-Esprit de manière renouvelée (Psaumes 45. 8 ; Actes 2. 33). « L’huile de joie », qui coule de sa tête sur l’Église, coule plus abondamment et plus richement qu’avant (Jean 7. 39). Jésus intercède pour son Église et Il le bénit de toutes bénédictions spirituelles. Et ce faisant, Jésus remplit son Église du Saint-Esprit afin d’œuvrer dans ce monde à travers elle. Jésus sanctifie son Église (Jean 14. 12) et Lui communique des dons spirituels (Éphésiens 4. 8-12). Jésus est entré dans la maison de son Père pour préparer une place à ses enfants (Jean 14. 3). Et Il plaide notre cause, dans la maison de son Père : « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean 2. 1). Il peut accorder toutes bénédictions à son peuple, puisqu’Il les reçoit Lui-même.

Les requêtes que Jésus présente au Père pour Son Église n’atténuent en rien sa dignité. Maintenant dans son état d'être humain glorifié et exhalté dans le Ciel, Dieu le Père accorde à son Fils Jésus des bénédictions qu’Il n’a jamais reçues pendant son humiliation (c'est-à-dire pendant sa Venue dans ce monde). Jésus a eu, par exemple, à nous révéler de nouvelles révélations afin de bénir l’Église (Voir Apocalypse 1).

"Jésus-Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous !" (Romains 8. 34).
C’est réconfortant de savoir que pour nous tous qui sommes enfants de Dieu, quand nous avons besoin de secours, Jésus, notre précieux Sauveur, se tient devant le Père et plaide en notre faveur ! Il intercède pour nous, Il prie, de tout son cœur, pour notre bien. Cela nous réconforte, car nous pouvons être sûr que nous ne sommes jamais seul... Il y a Jésus notre Sauveur qui veille sur chacun de nous, qui ne nous quitte pas des yeux, et qui agit dans l’invisible chaque fois que nous en avons besoin : par exemple pour nous protéger, pour qu’une bénédiction soit activée pour nous, pour que nous soyons encouragé, etc.
Chre(e)s lecteurs/trices, enfants de Dieu, sachez avec certitude que Jésus veille sur vous, et il intercède pour vous. Le Fils de Dieu vous aime et prie avec ferveur pour vous, aujourd’hui encore. Soyez assuré(e) de son secours en votre faveur.

Lire la suite

(2) La Justification

14 Mars 2023 Publié dans #Salut, #Justice de Dieu

Comment un être humain pécheur peut-il être justifié devant le seul vrai Dieu trois fois Saint, qui est le Seigneur et le Juge suprême ?

Cette question est d'une suprême importance pour tous les êtres humains sans exception. Cette question touche à la raison d'être de notre espérance. Aussi longtemps qu'un être humain est en état de révolte contre Dieu, il ne peut y avoir pour cet être humain ni paix véritable, ni joie solide, ici-bas ou dans l'éternité. Nous êtres humains, quelle peut être notre paix, si notre cœur nous condamne ; si surtout Dieu nous condamne, Lui qui « est plus grand que notre cœur et connaît toutes choses » (1 Jean 3. 20) ? Quelle joie peut régner dans un être humain, si « la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36) ?

Ce qu'est la Justification :
— Que signifient ces termes : « Être justifié, justification ? ». D'après ce que nous venons de dire, ces termes n'expriment pas le fait de la victoire sur le péché, de la vie de justice. Ceci est proprement la sanctification. Sans doute, la sanctification est le fruit de la justification, mais elle est cependant, un don spécial de Dieu et d'une nature différente du premier. La justification représente l'œuvre parfaite du Salut accomplie une fois pour toutes par Jésus-Christ en nous ; la sanctification est l'œuvre accomplie en nous par Son Esprit-Saint.

Pour que nous soyons justifiés, Jésus-Christ, Saint et Parfait, a été fait péché pour nous sur la croix, c’est-à-dire que puisque Jésus porta tous nos péchés sur la croix, Dieu l’a traité comme un pécheur, en Le punissant sur la croix pour tous nos péchés dont Il y subit tout le châtiment. Ainsi, du moment où nous croyons et plaçons notre confiance en Jésus et en son œuvre parfaitement accomplie sur la croix, Dieu nous considère et nous tient pour justes à ses yeux, c’est-à-dire que Dieu ne nous punit pas pour nos iniquités. Dieu nous traite, au contraire, comme si nous étions justes et sans culpabilité devant Lui.
— Oui, la justification est essentiellement, d'après la Bible, le pardon total et parfait de tous nos péchés. La justification est l'acte par lequel Dieu le Père, à cause de la propitiation accomplie par le sang précieux de son Fils Jésus, manifeste sa Justice, envers nous qui croyons en son Fils Jésus, en nous accordant la rémission de nos péchés passés, présents et futurs. « Heureux sont ceux dont les iniquités sont pardonnées, dont le péché est couvert ; heureux est l'homme à qui le Seigneur n'impute point son péché » (Romains 4 : 7-8). Dieu ne condamnera point celui qui est justifié, pardonné ; Il ne le condamnera ni ici-bas, ni dans le siècle à venir (Romains 8 : 1). Tous ses péchés passés, présents et futurs (péchés de pensée, de paroles ou d'actions) sont effacés ; ils ne lui seront plus reprochés. Dieu ne veut pas qu'un être humain justifié souffre ce qu'il mériterait de souffrir à cause de ses péchés, car Jésus le Fils de Dieu, le Fils de son amour, a déjà souffert pour ce pécheur à la croix du Calvaire. Dès le moment où, par la foi, nous sommes reçus en son Fils Bien-aimé et que nous sommes réconciliés avec Dieu par le sang précieux de Jésus ; Dieu nous régénère, nous justifie, nous sanctifie et nous considère maintenant comme si nous n'avions jamais péché.

Qui sont les justifiés ? :
L'apôtre Paul nous le dit : Ce sont les impies. « Dieu justifie l'impie » (Romains 1. 5), quel qu'il soit, quel que soit le degré de son impiété. Dieu justifie l'impie qui se reconnaît pécheur, qui se repent et qui admet le besoin d'être pardonné. Le pardon est en relation directe avec le péché. C'est à l'égard des injustes que le Dieu compatissant veut déployer sa grâce ; c'est de notre iniquité dont Il ne veut plus se souvenir.

Jésus le Bon Berger cherche-t-il ceux qui sont déjà sauvés et rachetés par Lui, non certes ; Jésus cherche ceux qui sont perdus. Il sauve ceux qui ne Lui appartiennent pas encore ; ceux en qui ne réside aucun bien, mais qui sont esclaves d'une multitude de péchés. Ce sont les malades qui ont besoin de médecin. Ceux qui sont condamnés, non seulement par Dieu, mais par leur conscience, et qui ont le vif sentiment de leur corruption profonde et de leur incapacité à faire ou penser le bien. Ce sont ceux-là qui crient à Dieu pour obtenir la délivrance. Ils reconnaissent que leur cœur est mauvais, profondément mauvais. Ils savent que le « mauvais arbre ne peut porter de bon fruit » (Matthieu 7. 18b).

La foi en Jésus-Christ est la condition de la justification, sans elle il n'y a pas de justification. Celui qui ne croit point est déjà condamné ; et aussi longtemps qu'il ne croit point, la condamnation ne peut être ôtée, mais « la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36b). Comme il n'y a point sous le ciel d'autre nom donné aux hommes que celui de Jésus de Nazareth, point d'autres mérites que les siens, qui puissent sauver de sa culpabilité tout pécheur condamné, ainsi il n'y a aucun autre moyen d'obtenir une part dans ses mérites si ce n'est que par la foi dans le Nom de Jésus-Christ, le seul et unique Sauveur du monde.

Lire aussi : LA BASE DE LA JUSTIFICATION 

Lire la suite

(1) La base de la Justification

13 Mars 2023 Publié dans #Salut, #EVANGILE, #Justice de Dieu

« Pour celui qui ne fait point d'œuvre, mais qui croit en Celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice ». (Romains 4 : 5).

Quelle est la base de la Justification ?

1. — Dieu créa l'être humain à son image et le plaça au jardin d'Éden, Oui, Adam et Éve furent créés saints comme Dieu est saint ; compatissants comme Dieu est compatissant : parfaits comme Dieu est parfait. Dieu est amour ; de même l'être humain, demeurant dans l'amour, demeurait en Dieu et Dieu en lui. Dieu fit de lui « une image de sa propre éternité » , une représentation de sa gloire. Au jardin d'Éden, l'être humain était pur, comme Dieu est pur, sans aucun péché. Il ne connaissait point le mal, mais il était irrépréhensible dans ses pensées comme dans ses actes. Il « aimait le Seigneur, son Dieu, de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force, de toute sa pensée ».

2. — Dieu donna à l'être humain parfait une loi parfaite, que l'être humain devait accomplir parfaitement. Il exigea une obéissance loyale à la loi toute entière, une obéissance totale. Aucune indulgence pour la moindre faute n'était tolérée. Au reste, rien n'obligeait l'être humain à commettre de faute puisqu'il était capable d'accomplir la tâche qui lui avait été confiée. Il avait reçu de Dieu toutes les énergies nécessaires pour que dans ses paroles et dans ses œuvres, il vive selon la volonté de Dieu son Créateur.

3. — A la loi d'amour pour Dieu, qui était gravée dans le cœur de l'être humain (et qu'il ne pouvait pas, sans doute, violer ouvertement), Dieu jugea nécessaire, dans sa sagesse souveraine, d'ajouter ce commandement précis : « Tu ne mangeras pas du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2. 17a). Et Il ajouta à cet ordre cette avertissement : « Au jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2. 17b).

4. - Tel était l'homme Adam dans le jardin d'Éden. Dieu, dans son amour, l'avait créé saint et heureux. Adam connaissait Dieu et se réjouissait en Dieu. Il possédait ainsi la vie, la vie éternelle. Il était destiné à vivre toujours cette vie d'amour. Mais il devait, pour cela, obéir à Dieu en toutes choses. Du jour où il désobéirait, il entrerait dans la mort.

5. — Le jour arriva où Adam et Ève désobéirent à Dieu. Il « mangèrent du fruit de l'arbre dont Dieu lui avait parlé en disant : tu n'en mangeras pas » (Genèse 3. 6). Ce jour-là, ils furent condamnés par le Dieu Juste et Saint. Le châtiment dont ils étaient menacés les frappa. Dès qu'ils eurent mangé le fruit, il moururent spirituellement. Leur âme mourut, fut séparée de Dieu, séparée de Celui qui est aussi indispensable à la vie de l'âme ; que l'âme à la vie du corps. Aussi, leur corps devint mortel. Étant mort spirituellement, mort dans leur péché, ils sentirent venir sur eux la mort éternelle.

6. — Ainsi « par un seul homme le péché est entré dans le monde et, par le péché, la mort. Et la mort s'est étendue sur tous les hommes » , comme un prolongement de la mort d'Adam, le père et le représentant de toute la race humaine. « Par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes » (Romains 5 : 18).

7. — Nous étions tous dans cette situation lamentable. Mais Dieu aima tellement le monde ; et au temps fixé par Lui, Il donna son Fils unique Jésus qui s'est fait homme, le Représentant de l'Humanité tout entière. Alors Jésus-Christ, Saint et Parfait, s'est chargé volontairement de nos péchés. « Il a été frappé pour nos transgressions, brisé par nos iniquités » (Ésaïe 53. 5a). « Il a livré son âme en sacrifice pour le péché » (Ésaïe 53. 10). Il a versé son sang pour les coupables ; « Il a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24) et « par ses meurtrissures nous avons la guérison » (Ésaïe 53. 5b). — Par son sacrifice, le sacrifice de Jésus, offert une fois pour toutes, Il nous a rachetés, tous, ayant ainsi expié le péché du monde.

8. — Parce que le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a souffert la mort pour tous, Il nous a réconciliés avec Lui-même. « Comme par la désobéissance d'un seul homme, tous ont été condamnés, ainsi, par l'obéissance d'un seul, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes » (Romains 5. 12). A cause des souffrances de son Fils Bien-aimé, de ce qu'Il a fait et enduré pour nous tout au long de sa vie sur terre et sur la croix, Dieu s'engage à une condition qu'Il a Lui-même fixée : à nous pardonner nos offenses, à nous réintégrer en sa faveur, et à rendre la Vie, la Vie Éternelle à nos âmes mortes, et à faire de nous ses enfants d'adoption, ses élus.

9. — Telle est la base essentielle de la doctrine de la justification : Par la faute du premier Adam, qui était notre père mais aussi notre représentant à tous, nous nous sommes privés de la faveur de Dieu ; nous sommes devenus enfants de la colère. Mais, d'autre part, par le sacrifice accompli par le second Adam, Jésus-Christ notre Représentant, Dieu nous a donné une alliance nouvelle. Il n'y a plus de condamnation pour nous ; nous avons été justifiés par grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ.

Lire aussi : LA JUSTIFICATION 

Lire la suite

Notre foi éclaire notre raison

12 Mars 2023 Publié dans #Divers

« Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu » (Hébreux 11. 3). « Ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit (le Saint-Esprit). Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2. 9, 10). « La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1. 18).

Le seul Dieu éternel, infini, s'est fait, en son Fils Jésus-Christ, un petit enfant puis un modeste charpentier. Il a souffert une mort atroce sur une croix et il est réellement revenu à la vie. Et c'est par ce moyen que le seul vrai Dieu trois fois Saint pourrait nous déclarer juste : par la mort sur la croix de son Fils Jésus pour nous et par sa résurrection.
Et pourtant, notre raison ne va pas se révolter, car ces affirmations attestent au contraire l'existence d'un Dieu digne de ce nom. Le seul vrai Dieu de l'univers n'est pas à notre mesure, le produit de nos idées, mais Il est le Dieu dont les pensées dépassent totalement ce que nos pouvons imaginer. Nous abandonnons alors notre prétention de faire de notre raison le juge final. Nous nous mettons humblement à l'écoute du seul vrai Dieu. Il parle dans la Bible, et propose même des preuves à notre intelligence : le miracle de la Création, celui de la résurrection de Jésus Christ, et tant de prophéties accomplies...
Ainsi notre foi éclaire notre raison. Elle remodèle nos pensées profondes, nos croyances secrètes, et transforme tout notre comportement affectif ou intellectuel. Nous ne croyons pas sans comprendre mais nous croyons afin de comprendre et d'accepter les pensées de Dieu. Ainsi, notre intelligence est active dans la découverte du plan de la grâce de Dieu qui se concentre en Jésus Christ. Jésus est tout à la fois l'homme humilié pour nous sauver, et le Fils de Dieu. Bientôt Jésus Christ étendra son règne sur le monde entier. Déjà, sa présence d'amour nous éclaire et nous console chaque jour.

Lire la suite

L'Évangile est pour les vivants‏

11 Mars 2023 Publié dans #EVANGILE, #La mort

« Il est réservé aux hommes de mourir une fois... et après cela le jugement » (Hébreux 9. 27). « Il y a une saison pour tout... Il y a un temps de naître, et un temps de mourir » (Écclésiaste 3. 1, 2).

Bien des gens s'attendent à ce qu'on s'occupe de leur âme après la mort. Quelques uns même, qui ne se sont guère occupés d'elle pendant leur vie, conscients d'une fin prochaine, laissent des instructions au sujet de leur enterrement et même de la cérémonie religieuse. Au cours de celle-ci, il sera tout à fait convenable qu'on évoque les grands sujets habituels : Dieu, l'éternité, le pardon des péchés, la grâce, la vie éternelle. Hélas, de cette prédication, le défunt ne pourra plus profiter. Quant à ceux qui seront venus l'accompagner jusqu'à la tombe, pourquoi raisonneraient-ils autrement que le faisaient autrefois leur ami disparu ? En se disant : "Nous sommes vivants, Dieu soit loué, l'au-delà ne nous concerne pas encore ! l’Évangile, c'est l'affaire des morts ; nous nous en inquièterons quand ce sera notre tour, le plus tard possible, de passer de l'autre côté".
Mais que personne ne s'y trompe, il sera alors trop tard. On lit souvent sur les faire-part mortuaires : "Priez pour lui" ou " Priez pour son âme". C'est une illusion, car si celui qu'on enterre n'a pas accepté le Salut par la Grâce  de Dieu, de Jésus, pendant le temps de sa vie sur la terre, il ne lui sera plus donné l'occasion de le faire dans l'au-delà.
L’Évangile n'est pas pour les morts, il est pour les vivants, donc pour vous et pour moi, pour que nous soyons sauvés pour toujours de tous nos péchés en plaçant toute notre confiance en Jésus. Oui, écoutons-Le ; c'est bien à nous que Dieu parle.

Lire la suite