Le Saint-Esprit est indispensable dans l'évangélisation
Évangéliser, c’est apporter à tout être humain perdu la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ. Pour accomplir une tâche si vaste et si difficile, la présence et l’assistance du Saint-Esprit sont indispensables. Le Seigneur Jésus dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ». Il faut l’intervention efficace de l’Esprit Saint de Dieu.
Voyons en quoi l’action de l’Esprit est tellement indispensable.
1. Le Saint-Esprit convainc de péché. Dieu a promis de parler au cœur et à la conscience de tout être humain Nous, nous agissons de l’extérieur; Il le fait, Lui, de l’intérieur. Jésus promet que l’Esprit consolateur convaincra le monde en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en Lui (Jean 16. 8-9).
2. Seul, le Saint-Esprit régénère. « C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien » (Jean 6. 63). Le fait de parler, convaincre, encourager, et évangéliser ne produit jamais le miracle de la résurrection spirituelle. Seul le Saint-Esprit produit, en chaque individu qui croit, la Nouvelle Naissance sans laquelle nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu.
3. Le Saint-Esprit baptise, en ajoutant le croyant à l’Église. Le Seigneur Jésus ajoute chaque jour à l’Église ceux qui sont sauvés (Actes 2. 47). Tous les croyants en Jésus ont été « baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps » (1 Corinthiens 12. 13).
4. Le don du Saint-Esprit est accordé à toute personne régénérée.
5. Le Saint-Esprit enrôle chaque croyant au service du Seigneur.
En réalité l’Esprit-Saint fait de nous tous des témoins de Jésus-Christ (Actes 1. 8). Nous sommes en effet un sacerdoce royal, un peuple acquis, afin que nous annoncions les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière (1 Pierre 2. 9).
Paul s’écriait : « Malheur à moi, si je n’annonce pas l’Évangile ! » (1 Corinthiens 9. 16). Nous devons inculquer cette nécessité à tous ceux que nous amenons au Christ. Avec eux, soyons pénétrés de la joie ineffable et glorieuse qu’il y a de servir Jésus le Roi des rois. Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un Esprit de force, d’amour et de sagesse (2 Timothée 1. 7).
6. Le Saint-Esprit qualifie tous les membres du corps de Christ pour une tâche particulière.
L’œuvre de Dieu est extrêmement difficile et redoutable. Nous n’avons en nous-mêmes aucune capacité. Mais, déclare Paul, notre capacité vient de Dieu. C’est Lui qui nous rend capables d’être ministres de la nouvelle alliance de l’Esprit. A chacun de ceux qu’Il a « baptisés » dans le corps de Christ, le Saint-Esprit accorde un don spirituel (1 Corinthiens 12. 7-11).
7. Le Saint-Esprit dirige toute la stratégie missionnaire. Le « Consolateur », qui doit nous conduire dans toute la vérité, ne le fait pas seulement sur le plan de la doctrine ; Il désire nous mener en tout sur le chemin de la volonté divine. Il révèle à l’Église ses plans pour l’œuvre de conquête, et tient fermement dans sa main ses serviteurs dociles.
8. Le Saint-Esprit aide l’évangéliste à délivrer son message. Parlant, non pas de prédication, mais de témoignage en temps de persécution, le Seigneur disait à ses disciples : « Quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez, ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même; car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous » (Matthieu 10. 19-20).
L’évangéliste, comme tout témoin du Christ, a besoin d’être disponible et toujours prêt à laisser l’Esprit compléter son message, s’il le faut.
9. La prière par le Saint-Esprit est le moteur de l’évangélisation. Nous oublions constamment que « nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6, 12). Nous voulons bien proclamer le message de l’Évangile et chercher à persuader les incrédules, mais nous ne savons pas d’abord « lier l’homme fort » pour pouvoir ensuite lui arracher ses victimes. (Matthieu 12. 29). Nous ayant exhortés à « prendre l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu », Paul ajoute : « Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. ..Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j’en parle avec assurance, comme je dois en parler » (Éphésiens 6. 17-20). L’intercession en faveur des évangélistes, des combattants pour l’œuvre de Dieu, voilà ce que nous voulons apprendre toujours mieux. Une intense préparation du terrain par la prière, un soutien de l’effort donné, un arrosage de la semence jetée, feront reculer l’adversaire et produiront des fruits abondants.
10. La démonstration d’Esprit et de puissance. « Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: soyez réconciliés avec Dieu!» (2 Corinthiens 5. 20-21). Il écrit aux Thessaloniciens : « Nous savons, frères bien-aimés de Dieu, que vous avez été élus, notre Évangile ne vous ayant pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit Saint, et avec une pleine persuasion » (1 Thessaloniciens 1. 5).
Voilà ce que nous souhaitons ardemment pour tous nos efforts de prédications et d’évangélisation. C’est alors que, par la foi au Seigneur et la plénitude du Saint-Esprit, des fleuves d’eau vive couleront du sein de chacun d’entre nous.
Ce jour-là, nous n’aurons pas seulement une campagne d’évangélisation, mais un réveil de l’Église et une résurrection d’âmes perdues dans leur péché. Car « ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon Esprit, dit l’Éternel des armées» (Zacharie 4. 6).
Évangeliser
Évangéliser, c'est l'ordre de mission donné par le Seigneur Jésus-Christ à ses disciples : "Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création" (Marc 16. 15).
Elle est plus que jamais à l'ordre du jour : Cette bonne nouvelle du Royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin (Matthieu 24. 14).
L'apôtre Paul écrit que pour lui "évangéliser est une nécessité", car c'est pour cela que le Seigneur l'avait appelé et envoyé. "Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile !" (1 Corinthiens 9. 16).
Évangéliser, ne se fait pas n'importe comment. C'est premièrement annoncer un message précis, ensuite il faut être attentif à la manière. il faut la teneur de son message et la façon dont il prêche : "C’est pourquoi je vous déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher" (Actes 20. 26-27).
Non seulement l'apôtre prêchait fidèlement le message de Dieu, tout le conseil de Dieu, mais aussi il se montrait plein de sagesse et d'intelligence dans la façon dont il annonçait la Parole de Dieu, en parlant comme il convenait avec assurance et à propos.
Évangéliser : pourquoi ? Comment ?
Le but de l'évangélisation, c'est d'amener ceux qui entendent à la foi en Jésus-Christ, afin qu'ils soient sauvés et deviennent disciples du Seigneur, selon ce qui est écrit : "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" (Matthieu 28. 19).
Nous évangélisons avant tout pour attirer les gens au Seigneur Jésus-Christ, afin qu'ils Le découvrent et Le connaissent pour croire en Lui. Afin que Dieu leur ouvre les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés.
Voila le but de la prédication de l'Évangile, il est toujours le même : ouvrir les yeux de ceux qui sont encore dans l'ignorance de la grâce de Dieu, afin qu'ils croient en Christ, qu'ils soient sauvés et deviennent enfants de Dieu.
Notre désir d'évangéliser sera d'autant plus grand quand nous réalisons la situation de ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ : sans Dieu, sans Sauveur, sans espérance, perdus et destinés au châtiment éternel en Enfer.
L'élément primordial de l'évangélisation, c'est le point central du message de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, qui est la croix de Christ. Christ est venu en chair, Il est mort pour nos péchés, Il est ressuscité. Or les souffrances et la mort de Jésus sur la croix, révèlent la gravité du péché et la nécessité d'en être délivré. C'est la révélation de l'Évangile : "Christ est mort pour nos péchés" voir 1 Corinthiens 15. 1-4
Il est remarquable de lire, dans les Actes des apôtres et dans les épîtres du Nouveau Testament, que tous ceux qui ont annoncé l'Évangile ont placé la mort de Christ sur la croix et sa résurrection comme le fondement de la foi de ceux qui recevaient la Parole de Dieu. C'est ce que l'apôtre Paul souligne avec force dans ses lettres : 1 Corinthiens 1. 18, 23-24
Nous comprenons la force de cette prédication en ce qu'elle fait prendre conscience à ceux qui l'entendent d'au moins deux choses :
- le péché qui est dans le cœur de tous les humains et les conséquences qui en résultent.
- l'Amour de Dieu qui s'étend à tous les hommes et qui a été manifesté par le don de son fils Jésus-Christ
La conviction de péché est indispensable au salut de l'âme, car elle nous conduit à la repentance envers Dieu, sans laquelle il est impossible d'être pardonné (Luc 13. 3).
En fait l'appel à la repentance est le premier message de l'Évangile. Nous le trouvons dans la prédication de Jean Baptiste, puis aussitôt après dans celle de Jésus et enfin dans celle des premiers disciples.
Pierre exhortait ses auditeurs : Pierre leur dit : "Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes 2. 38).
Voici donc ce que nous devons annoncer : la repentance envers Dieu et le pardon des péchés par la foi en Jésus-Christ. Jésus leur dit : "je vous le dis ... si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. (Luc 13. 3).
Tous doivent savoir qu'ils sont pécheurs et perdus, à moins qu'ils ne se repentent et croient en Jésus-Christ. Jésus enseignait l'existence d'un châtiment éternel pour les pécheurs et Il a toujours prêché que pour y échapper, il fallait se repentir et croire en Lui. "Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle." (Matthieu 25. 46).
La première et la plus grande utilité de la foi est pour le pardon de nos péchés, le salut de nos âmes et la vie éternelle. "Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme?" (Matthieu 16. 26).
Dans le livre de l'Apocalypse, le sort des perdus est bien précisé : "Quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de la vie fut jeté dans l’étang de feu" (Apocalypse 20. 15)
C'est pourquoi le message de l'Évangile exposé dans son intégrité est si important : "Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" Combien sont insensés ceux qui négligent le salut de Dieu, en refusant de se repentir et de croire en Christ, selon ce qui est écrit : "Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord
Évangéliser c'est annoncé tout l'Évangile, en commençant par le commencement, sans rien omettre.
"Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle" (Marc 1.15).
Une prédication correcte, mettra l'accent sur la situation des pécheurs afin de les amener à la repentance et à la foi en Jésus-Christ pour le salut de leurs âmes. Si nous craignons que le message soit trop sévère, souvenons nous que c'est l'Esprit de Dieu qui touche les cœurs, les convaincant de péché et les attirant au Seigneur Jésus-Christ pour être sauvés. "Plus, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. "(Matthieu 7. 13-14)
A propos de la Grâce de Dieu (3)
La grâce surabondante de Dieu :
“Or, la loi est intervenue pour que l’offense abonde ; mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé” (Romains 5. 20).
Il est évident que plus il y a de lois, plus il y a des risques d’enfreindre ces lois. La mise en place de nouveaux radars sur le bord des routes, pour faire respecter les lois, génère un plus grand nombre d’infractions. C’est donc avec raison que Paul dit : “Plus il y a de lois, plus l’offense abonde”.
Certains croyants en Jésus, ayant cru en la Grâce de Dieu au moment de leur conversion, sont entrés dans la joie du salut. Ensuite, ils ont essayé de mener une vie droite, mais il leur est arrivé ce qui arrive à tous. Ils ont expérimenté des jours difficiles et, sous la pression de la tentation, ils sont tombés dans le péché. La culpabilité les a saisis, elle a été accompagnée de la peur du jugement des autres, et cela les a amenés, bien souvent, à se replier sur eux-mêmes, et à cacher leurs fautes.
Dans les évangiles, la femme surprise en flagrant délit d’adultère, a évidemment enfreint la loi. L’offense est réelle, et les hommes religieux, selon ce que dit la loi, veulent la lapider. Jésus ne conteste pas la loi, mais Il place ces hommes devant leur propre réalité de pécheurs ayant également enfreint la loi en leur disant : “Que celui qui n’a pas péché lui jette la première pierre” (Jean 8. 7). Tous, repris dans leur conscience, quittent le terrain. Seul Jésus reste avec cette femme.
Bien qu’Il soit sans péché, Il ne jette pas la première pierre, mais Jésus fait grâce à cette femme. Le péché a été exposé mais il n’est pas traité par la justice de la loi, il est traité par la grâce de Dieu. On peut noter au passage que les accusateurs auraient pu bénéficier de cette même grâce s’ils étaient restés près du Seigneur Jésus. Le Seigneur leur aurait dit : “Je sais ce que votre conscience vous reproche, mais allez et ne péchez plus”.
L’Écriture nous dit que Jésus est venu avec : “La grâce et la vérité” (Jean 1. 14). Les deux vont ensemble. La grâce ne peut abonder que là où est la vérité. C’est ce que dit David : “Tu veux que la vérité soit au fond du cœur” (Psaume 51. 8).
Le but de la grâce de Dieu :
“Je m’étonne que vous vous détourniez si vite de celui qui vous a appelés, par la grâce de Dieu, pour passer à un autre évangile ! Non pas qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent et qui veulent pervertir l’évangile du Christ…” (Galates 1. 6-10).
Paul exprime sa surprise ; son étonnement est comme un cri du cœur dans lequel on ressent à la fois de la tendresse et une blessure. L’apôtre Paul n’accepte d’aucune manière que la grâce soit pervertie par une parcelle de légalisme. Il ne peut y avoir de compromis : un peu de grâce et un peu de légalisme. Paul va même très loin quand il dit : “Quand un évangile autre que celui de la grâce, porterait la marque apostolique ou même angélique, et même si cet apostolat devait être le mien, ne le recevez pas !”
Le but de la grâce de Dieu est de nous conduire à vivre en communion avec Jésus-Christ et non le contraire : “Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce” (Galates 5. 1-4). Chercher à être justifiés par les œuvres, nous sépare de Christ. Recevoir la grâce, et y demeurer, nous permet de vivre une relation de communion avec Christ.
Le but de la grâce n’est pas de nous donner un billet pour entrer au Paradis, et éviter l’Enfer, mais de nous faire vivre une vie d’intimité avec Dieu. Dieu ne nous accorde pas sa grâce, pour que seulement nos péchés soient pardonnés, et que nous puissions aller au Ciel. Il nous accorde sa grâce pour que nous puissions goûter à son intimité, et jouir de sa présence. La grâce nous permet d’entrer dans une relation avec Dieu, à laquelle nous ne pourrions jamais arriver, par nos œuvres, nos efforts ou nos mérites.
Le but de la grâce, c’est de nous amener à découvrir l’immensité de l’Amour de Dieu pour nous. Cette découverte enlève tout sentiment de crainte. Ceux qui servent Dieu, avec la crainte du jugement, font tout ce qui est en leur pouvoir pour lui plaire. Comme ils ne sont jamais certains d’avoir tout fait pour plaire à Dieu, ils vivent dans la culpabilité, et ont du mal à établir une relation d’intimité avec Dieu. Or, le but de la grâce, c’est de nous faire entrer dans cette relation d'intimité avec Dieu notre Créateur. Alors nous pouvons vivre cette parole de l’apôtre Jean : “Pour nous, nous l’aimons parce qu’il nous a aimés le premier” (1 Jean 4. 19).
L’infinie richesse de la grâce de Dieu :
“… Afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ” (Éphésiens 2. 4-7).
L’un des hymnes chrétiens des plus connus dans le monde est le célèbre chant anglais : “Amazing grace”. C’est un pasteur anglican nommé John Newton, qui en a écrit les paroles. Cet homme était, avant sa conversion, le capitaine d’un navire qui s’adonnait au commerce d’esclaves ; il était connu pour sa débauche morale.
Le 10 mai 1748, au cours d’une terrible tempête dans l’Atlantique, il cria à Dieu, son navire fut épargné. Après cette expérience, il se convertit, renonça à son commerce, devint pasteur anglican, et un fervent militant pour l'abolition de l'esclavage. Inspiré par l’histoire du fils prodigue qui ressemblait à son propre vécu, il écrivit ce chant dont voici la traduction des trois premières strophes :
Grâce étonnante, au son si doux,
Qui sauva le misérable que j’étais ;
J’étais perdu mais je suis retrouvé,
J’étais aveugle, maintenant je vois.
C’est la grâce qui m’a enseigné le respect,
Et la grâce a soulagé mes craintes.
Combien précieuse cette grâce m’est apparue
À l’heure où pour la première fois j’ai cru,
J’ai déjà traversés de nombreux dangers, filets et pièges,
C’est la grâce qui m’a protégé jusqu’ici,
Et la grâce me mènera à bon port.
Le mot “Amazing” traduit ici par “étonnante”, pourrait être traduit par : “stupéfiante, surprenante, immense, infinie…” Dans le texte aux Éphésiens, Paul emploie l’expression “l’infinie richesse”. Le sens est proche de ce dont parle John Newton. La grâce de Dieu est tellement inexplicable, grande, insondable, qu’elle nous laisse dans une sorte d’admiration émerveillée lorsque nous y avons goûté.
La grâce de Dieu est capable de sauver le plus vil des pécheurs, la personne la plus méprisable, pour en faire une nouvelle créature. Peut-être qu’une personne qui vous est chère, vivant à vos côtés, se comporte d’une manière abominable, alors ne dites pas qu’il n’y a rien à faire, que son cas est désespéré… croyez que la grâce de Dieu est suffisante pour opérer un changement radical.
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A propos de la Grâce de Dieu (2)
Héritiers par la grâce de Dieu :
« Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu » (Galates 4. 7).
Dans ce texte Paul dit, qu’en notre qualité de fils de Dieu, nous ne sommes plus esclaves, mais héritiers, et tout cela uniquement par la Grâce de Dieu. Notre héritage céleste, la gloire qui nous est réservée, n’est pas la récompense de quelque mérite que ce soit mais uniquement la conséquence de la Grâce de Dieu qui a fait de nous ses fils.
La notion d’héritage est fréquente dans les épîtres (Romains 8. 17). Notre héritage n’a rien à voir avec ce que nous faisons ou ne faisons pas, mais a uniquement à voir avec notre position en Jésus-Christ. En dehors de Jésus, nous ne possédons rien. Par contre, en Lui, nous avons été faits héritiers (Éphésiens 1. 11). L’héritage n’est pas un dû, mais un don. C’est une grâce qui nous est accordée.
Dans sa grâce infinie, Dieu nous confère la même part qu’à Christ, il fait de nous les cohéritiers de son Fils : « Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Galates 3. 29). Nous sommes héritiers parce que Dieu nous a élus : « afin que…ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis » (Hébreux 9. 15).
Au jeune homme qui vient lui demander ce qu’il a à faire pour hériter la vie éternelle, Jésus répond au final : « … Viens, et suis-moi » (Luc 18. 22). En d’autres mots : Prends position pour Christ, crois en la grâce qu’il offre, aime-le. C’est sur cette base que se trouve notre héritage : « Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » (Jacques 2. 5).
Dieu nous a choisis, il nous a fait grâce et nous l’aimons en retour. C’est parce qu’il nous a fait la grâce de l’adoption que nous l’aimons.
L’héritage est le résultat de la grâce que Dieu nous accorde en Jésus : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle » (Tite 3. 7). Ceux qui héritent, n’héritent pas à cause de leurs mérites, mais uniquement à cause de leur filiation.
La grâce de Dieu nous délivre du pouvoir du péché :
“Le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce” (Romains 6. 14).
L’apôtre nous dit que la grâce ne nous apporte pas seulement le pardon de nos péchés mais nous délivre du pouvoir du péché. La loi donne un pouvoir au péché, la grâce nous délivre du pouvoir du péché. La loi donne au péché le pouvoir de nous accuser et de nous accabler, mais la grâce nous apaise, nous restaure, et nous affranchit du pouvoir du péché.
Jésus savait que Pierre allait le renier, mais il savait aussi que Pierre allait s’humilier et se repentir, c’est pourquoi il lui accorde la grâce d’être le premier messager de l’Évangile, aux juifs, lors de la Pentecôte et le premier messager de l’Évangile aux païens, dans la maison de Corneille (Actes 2 et Actes 10). Jésus savait que ses disciples allaient l’abandonner, mais il les a bénis et envoyés pour qu’ils soient les messagers de l’Évangile. La grâce leur permet d’entrer dans les projets de Dieu étant délivrés de la condamnation.
Dieu sait tout de nos vies, notre passé, notre présent et notre futur. Il est prêt à nous pardonner et à nous faire confiance car il est le premier à croire à la puissance libératrice de la grâce. Comment savons-nous que nous vivons dans la grâce de Dieu ou bien que nous sommes des religieux sous la loi ? A cette question, la Bible nous donne une réponse claire : “Si je vis dans la grâce de Dieu, le péché n’a plus de pouvoir sur ma vie, par contre si le péché exerce son pouvoir sur ma vie, c’est que je ne suis pas dans la grâce, mais sous la loi” (Romains 6. 14).
Celui qui vit dans la grâce peut dire : “Autrefois j’étais égoïste, violent, coléreux, rebelle, amer, centré sur moi, alcoolique, passionné par les jeux d’argent, aimant le plaisir et la luxure… maintenant je suis une nouvelle créature”. Il y a un avant et un après.
Avant que la grâce n’opère dans sa vie, le religieux Saul de Tarse était un violent, un persécuteur, il se joignait aux meurtriers ; lorsque la grâce est venue dans sa vie, il est devenu une nouvelle créature, prêt à donner sa vie pour ses frères (Romains 9. 1-5).
Celui qui est esclave du péché a besoin de découvrir encore la puissance de la grâce qui libère du pouvoir du péché.
La grâce de Dieu nous enseigne :
“La grâce de Dieu, salut pour tous les hommes, nous enseigne à renoncer à …et à vivre… ” (Tite 2.11-12).
Lorsqu’on va à l’école, nous sommes au contact d’enseignants dont le rôle central est de nous communiquer un savoir, une connaissance. L’enseignement est essentiel pour développer les capacités d’intelligence, de compréhension, d’adaptation, de survie etc. Au sujet du développement spirituel, de la compréhension de Dieu, de l’épanouissement dans la liberté des enfants de Dieu, nous avons droit à un merveilleux pédagogue, comme le déclare Paul : “La grâce” qui nous enseigne !
Dans l’épître aux Galates, dont le thème central est celui de la grâce, l’apôtre Paul nous parle d’un autre pédagogue ou précepteur nommé la loi : “Ainsi la loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ… La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce précepteur” (Galates 3. 24-25).
Ainsi l’apôtre nous signale qu’il y a eu changement d’enseignant. Le premier enseignant – la loi – a fait un excellent travail, mais pour nous amener plus loin dans sa connaissance, Dieu nous a fourni un deuxième enseignant : la grâce.
Que nous enseigne la grâce ?
- Premièrement, la grâce nous enseigne que Dieu fait pour nous ce que nous ne pourrions jamais faire nous-mêmes : Notre salut. La grâce de Dieu nous sauve de la condamnation alors que nous sommes par nous-mêmes incapables de nous sauver. “La grâce de Dieu est salut”.
- Deuxièmement, la grâce nous enseigne que Dieu fait pour les autres ce que nous ne ferions jamais pour eux. Dieu sauve tous les hommes, sans distinction. Nous, nous sélectionnerions les moins mauvais. Or, la grâce de Dieu commence là où est le plus bas tombé. Jésus fut appelé l’ami des publicains et des prostituées. Le dernier homme auquel il offre le paradis est un brigand mourant à ses côtés. “La grâce de Dieu salut pour tous les hommes”.
- Troisièmement, la grâce nous enseigne à renoncer à des comportements et attitudes dont nous sommes incapables de nous débarrasser par nous-mêmes. La loi, et même la prison, n’ont pas pu changer les comportements d’un certain Onésime, esclave fugitif, mais la grâce de Dieu lui a permis de renoncer à sa révolte (Philémon 10. 11). Nous pourrions citer Zachée, la samaritaine, et tant d’autres, qui par la grâce de Dieu ont vu leur vie changer radicalement. “Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines”.
- Quatrièmement, elle nous enseigne à vivre une forme de vie après laquelle nous soupirions sans pouvoir y parvenir, une vie de pardon, de paix, de joie et d’amour… “Elle nous enseigne à vivre selon la sagesse, la justice et la piété”.
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A LIRE AUSSI : A propos de la Grâce de Dieu (1) ; A propos de la Grâce de Dieu (3)
A propos de la Grâce de Dieu (1)
La source de la grâce de Dieu :
“Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !” (2 Pierre 1. 2).
Ce verset souligne le fait que l’expérience de la grâce est impossible en dehors d’une relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ. La grâce découle inévitablement de la connaissance de Dieu et d’une expérience authentique avec Jésus-Christ.
S’il n’y a pas d’expérience de base, s’il n’y a pas un vécu personnel d’une rencontre avec Dieu, alors comment pourrions-nous témoigner de ce qu’Il est, de ce qu’Il fait ?
Si notre connaissance de Dieu n’est qu’intellectuelle et si elle n’est pas descendue dans le cœur, si elle n’a pas bouleversée notre vie, nous serons facilement gagnés par le légalisme religieux. Par contre une expérience qui nous permet de découvrir l’Amour de Dieu, qui nous fait entrer dans une vie nouvelle, va produire en nous une source intarissable de grâce.
Nous étions perdus, enfoncés dans notre péché, méprisables et parfois nous méprisant nous-mêmes, mais Dieu est venu vers nous, Il nous a accueillis comme le père a accueilli le fils prodigue. Il nous a tendu une main secourable et sa grâce a surabondée là où le péché avait abondé. Nous avons fait l’expérience du pardon absolu de Dieu et de son Amour sans condition ; une source de paix a commencé à jaillir dans nos cœurs, car la grâce de Dieu a envahie notre âme.
Pour que cette grâce ne tarisse pas, pour qu’elle soit multipliée, il suffit de croître dans la connaissance de Dieu et de son Fils Jésus-Christ. Or, cette connaissance découle de notre communion avec Lui.
Notre légalisme naturel, notre légalisme viscéral peut facilement étouffer la source de la grâce de Dieu. Seule notre intimité avec Jésus nous ramène constamment vers la grâce. Voyons ces religieux prêts à lapider la femme adultère. Mais auprès de Jésus leur légalisme s’éteint et la grâce de Jésus-Christ triomphe.
L’Évangile de la grâce de Dieu :
“Je ne fais aucun cas de ma vie… pourvu que j’accomplisse… le ministère… d’annoncer l’évangile de la grâce de Dieu” (Actes 20. 24).
L'apôtre Paul considère que l’annonce de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu est une priorité absolue. Il est prêt à payer de sa propre vie, pour que cet objectif soit atteint. Quelques années plus tard, lorsqu’il voit que les croyants de Galatie se sont écartés de cet Évangile, Paul leur fait part de son étonnement : “Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile” (Galates 1. 6). Il y a donc l’Évangile de la grâce et d’autres évangiles.
Parmi ces autres évangiles, il y a l’évangile de la prospérité, annonçant des choses agréables (2 Timothée 4. 2-5). Le jour viendra, dit Paul, où les gens se détourneront de l’Évangile de la grâce, car ils auront envie d’entendre des choses agréables. Ce jour est déjà là, avec ceux qui prêchent cet évangile annonçant la prospérité, la réussite matérielle, le bien-être assuré, et tout cela sans repentance. Cet évangile tourne le dos au fondement du message de la grâce de Dieu qui repose sur la prédication de la croix, laquelle conduit à la repentance.
Il y a aussi celui des œuvres et des mérites, où l’être humain cherche à se justifier lui-même. Or, la grâce ne peut opérer que si nous nous reconnaissons pécheurs.
La grâce est pour ceux qui, conscients de leurs péchés, considèrent avec humilité le prix payé par Jésus à la croix.
Certains mettent en opposition le message de la grâce avec celui de la croix. Les deux vont ensemble. Il n’y a pas la grâce là où la croix n’est pas opérante. L’évangile de la grâce ne peut être séparé du message de la croix.
Ceux qui commettent cette erreur confondent le message de la croix avec celui des œuvres, des mérites, des efforts personnels, des pénitences, du légalisme religieux, comme le faisaient les Galates.
Justifiés par la grâce de Dieu :
“Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ” (Romains 3. 24).
Dans le sermon sur la montagne, Jésus déclare : “Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux” (Matthieu 5. 20). Ici, Jésus nous rappelle qu’il y a une première forme de justice, celle des scribes et des pharisiens, basée sur la pratique rigoureuse de l’interprétation qu’ils font de la loi, et une deuxième, celle qui doit surpasser la justice des hommes religieux. Quelle est cette deuxième forme de justice ? C’est celle mentionnée par Paul écrivant aux croyants de Rome : la Justice qui est offerte par la grâce de Dieu. C’est dans cette forme supérieure de justice que nous sommes invités à entrer.
Pour être justifiés, les religieux se reposent sur leurs œuvres personnelles. C’est une justice fondée sur telle ou telle pratique religieuse observable par tous. C’est une justice que l’on peut étaler à la vue des autres. Jésus condamne cette attitude : “Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux” (Matthieu 6. 1). Cette justice, reposant sur les efforts de l’être humain, conduit à l’autosatisfaction, et donc à l’orgueil parfois teinté d’hypocrisie.
Pour être justifiés, les disciples de Christ se confient dans la Justice que Jésus leur offre et qui découle de son œuvre à la croix. Dans ce cas, c’est renoncer à se justifier soi-même, et accepter par la foi d’être revêtu de la Justice de Christ. Cette Justice est basée non sur ce que nous faisons, mais sur ce que Jésus a fait pour nous. Cette Justice est imméritée, c’est une grâce qui nous est accordée gratuitement. Elle nous conduit à l’humilité et à la transparence. Elle nous garde de juger les autres par rapport à ce qu’ils font ou ne font pas, mais elle nous conduit à les aimer en sachant ce que Jésus a fait pour eux, comme pour moi.
La promesse qui nous est faite concernant la pratique de cette Justice de qualité supérieure, c’est que nous entrerons dans le Royaume des cieux. Ne nous imaginons pas qu’il soit uniquement question, ici, du Royaume dans lequel nous entrerons au moment de notre décès ; non, il est question d’entrer, de notre vivant, dans une qualité de vie supérieure basée sur une relation de paix avec Dieu.
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A LIRE AUSSI : A propos de la Grâce de Dieu (2) ; A propos de la Grâce de Dieu (3)
La Nouvelle Naissance
LA NOUVELLE NAISSANCE :
Les prophètes avaient déjà parlé de la transformation radicale de l’être humain appelée nouvelle naissance par la suite (Jérémie 31 : 31-35 ; Ézéchiel 11 : 19-20 ; Ézéchiel 36 : 25-26). Jésus-Christ parla clairement de la nouvelle naissance à Nicodème (Jean 3 : 1-6) qui ignorait ce que c’était. On ne peut pas parler de la nouvelle naissance sans parler aussi de l’ancienne naissance.
- IL Y A DEUX NAISSANCES :
La première naissance est charnelle ou adamique, la deuxième naissance est spirituelle. Dans Genèse 2 : 7-15, la Bible nous raconte comment l’être humain a été crée. Il était parfait. L’être humain dominait sur toutes choses et pouvait communiquer avec Dieu à tout moment jusqu’au jour ou le péché a fait irruption (Genèse 3). Dans Romains 5 : 12, nous voyons que le péché et la mort (physique et spirituelle) sont entrés par Adam dans le monde. La mort spirituelle est la séparation d’avec Dieu et l’être humain possède un esprit (Job 32 : 8). Normalement, l’être humain avec son esprit pouvait rentrer en communication avec Dieu son Créateur, mais le péché a détruit cette communication. L’être humain est composé de trois parties bien distinctes : l’esprit, l’âme et le corps physique (1 Thessaloniciens 5 : 23). Esprit = conscience, intellect et subconscient ; Âme = volonté, sentiment, émotion ; Corps = chair et sang.
La naissance ancienne ou adamique a été et est corrompue (1 Corinthiens 15 : 50 ; Romains 5 : 14 ; Romains 3 : 23). Dieu aime les êtres humains d’un Amour incommensurable (Jean 3 : 16). C’est pour cela qu’après la chute d’Adam, Dieu va nous donner une solution (Genèse 3 : 15).
La solution de Dieu, c'est de nous faire naître de nouveau, c'est la Nouvelle Naissance. Pour cela, Dieu nous envoie la Parole vivante, qui est Jésus. « Mais à tous ceux qui ont reçu la Parole c’est à dire Jésus-Christ, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Lesquels sont nés ni de la volonté de la chair, ni du sang et ni de l’homme mais de Dieu » (Jean 1 : 12-13). Pour naître de nouveau et avoir la Vie Éternelle, il faut obligatoirement recevoir et accepter dans sa vie Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur (1 Jean 5 : 11-13 ; Actes 4 : 12). Il est important de préciser que l’on ne naît pas enfant de Dieu mais qu’on le devient. Pour devenir enfant de Dieu, il faut « un pouvoir » que seul Jésus-Christ peut donner. La Nouvelle Naissance est donc une affaire personnelle.
- QU’EST-CE QUE LA NOUVELLE NAISSANCE ? 2 Corinthiens 5 : 17 ; Galates 6 : 15
Naître de nouveau, c’est être une nouvelle créature ou création, une nouvelle personne (1 Jean 3 : 14 ; Éphésiens 2 :1-8). La Nouvelle Naissance est le passage de la mort à la vie, la communication de la vie à des êtres humains qui étaient morts dans leurs offenses et dans leurs péchés. Le baptême d’eau n’est pas la Nouvelle Naissance comme beaucoup le pensent. La Nouvelle Naissance et le baptême d’eau ne sont pas des synonymes. Nous en voyons la preuve dans Actes 8 :13, Simon le magicien était baptisé et ne quittait plus Philippe, mais Pierre dit dans Actes 8 : 20-23 : « Simon était sous un fiel amer et dans les liens de l’iniquité » (ce qui veut dire qu’il ne pouvait être né de nouveau) et dans Luc 23 : 43, le voleur malfaiteur fut sauvé sur la croix même sans qu’il soit baptisé dans l’eau. .
- LES AGENTS ET INSTRUMENTS PAR LESQUELS S'OPÈRE L’ŒUVRE DE LA NOUVELLE NAISSANCE (1 Pierre 1 : 23 ; Jacques 1 : 18 ; Tite 3)
Dans ces passages, nous voyons que la Nouvelle Naissance s’opère par la Parole de Dieu et par l’Esprit de Dieu. Oui, nous naissons de nouveau grâce à la Parole de Dieu et grâce à son Esprit (Jean 3 : 3-5). L’eau symbolise la Parole de Dieu (Ézéchiel 36 : 25-26 ; Jean 17 : 17 ; Éphésiens 5 : 25-26). La naissance d’Esprit, c’est l’action du Saint-Esprit dans la vie d’une personne (Romains 8 : 14 ; Galates 5 : 16-25).
La Nouvelle Naissance est donc :
- le renouvellement de l’intelligence, des sentiments et des intentions (Romains 12 : 2).
- la communication d’une nouvelle nature, la nature même de Dieu à celui qui naît de nouveau (2 Corinthiens 5 : 17).
L’être humain naturel ou non régénéré est aveugle quant à la vérité et aux « choses de l’Esprit » (1 Corinthiens 2 : 11). Il est corrompu (Galates 5 : 19-21) et perverti dans sa volonté (Romains 8 : 7). Telle est la condition de tout être humain non régénéré. À travers la Nouvelle Naissance, Dieu nous communique sa propre nature, sage et sainte (Colossiens 3 : 10). Les choses mauvaises et vieilles sont passées et voici toutes choses sont devenus nouvelles (2 Corinthiens 5 : 17).
- LES RÉSULTATS DE LA NOUVELLE NAISSANCE :
1) L’être humain, né de nouveau, est le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 3 :16, 6 : 19).
2) L’être humain, né de nouveau, ne vit plus selon la chair, mais selon l’Esprit (Romains 8 : 9 ; Galates 5 : 16-17).
Quoique l’être humain né de nouveau ne soit plus dans la chair, la chair est cependant encore en lui. La chair est là mais nous ne sommes plus sous sa domination, elle est vaincue (Romains 8 : 12-13).
3) Un être humain qui vient de naître de nouveau ne manifeste pas immédiatement la nature de Dieu et sa perfection. Il a le germe en lui-même, il commence par être un tout petit enfant et doit grandir spirituellement. (1 Pierre 2 : 2 ; Éphésiens 4 : 13-15 ; Colossiens 3 : 10).
4) L’être humain né de nouveau ne pratique plus le péché (1 Jean 3 : 9). Celui qui est né de Dieu ne peut plus vivre volontairement dans le péché. La nouvelle nature qui lui a été communiquée est la régénération, qui lui rend impossible la pratique continuelle du péché (1 Jean 2 : 29). L’être humain né de nouveau aime ses frères et sœurs en Christ.
Dieu veut sauver tous les êtres humains
"Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2. 4)
Lorsque Dieu a créé l'être humain, il était en parfaite harmonie avec Dieu. Il y avait alors une relation intime entre Dieu et l'être humain. Mais l'être humain, par orgueil, a désobéi Dieu. Cette relation intime entre l'être humain et Dieu a été brisée.
C'est pour cette raison que les êtres humains sont pécheurs et malheureux. Ils se sont éloignés de leur Créateur, chacun par ses péchés. Ils rejettent Celui qui les aime ! Ils sont ennemis de Dieu ! Ils vivent loin de ce pour quoi ils ont été créés pour être heureux.
L’être humain a été créé intelligent et responsable. Après la chute, il a acquis la connaissance du bien et du mal, c’est-à-dire une conscience qui le juge. Il sait très bien qu’il fait ce qui est mauvais : c’est cela être pécheur. Il est conscient des actes qu’il commet et il sait aussi que le jugement de Dieu est toujours selon la vérité.
Dieu est miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté (Psaumes 103 : 8). Dans sa grâce infinie, Dieu nous offre une justice, dont Lui seul est la source et Il veut que tous soient sauvés. Dieu nous a envoyé son Fils, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui (Jean 3 : 17).
Cette Justice n’apparaît pas pour juger et condamner, mais elle vient en Grâce et en Amour pour faire sortir l'être humain de son état d’angoisse et d’inquiétude, pour le prendre par la main et le conduire dans la présence même de Dieu, présence dont nous étions bannis. Dieu donc fait une offre qui répond au grand besoin de l’être humain.
Nous avons tous besoin d’un « Rédempteur » pour qu’il paye le prix qui correspond à notre état. Celui qui a cette capacité, c’est le Seigneur Jésus Christ. C’est donc par l’œuvre parfaite de Jésus Christ que la justice nous est gratuitement accordée. L'être humain n’a rien fait pour mériter cette justification. La justification lui est donnée par pure grâce.
L’Évangile est véritablement la Bonne Nouvelle de Dieu qui nous trouve dans notre état désespéré et nous offre la Justice divine qui vient du cœur de Dieu. Désormais, tout être humain peut l’avoir et être sauvé car elle est pour tous et donnée gratuitement.
La Bible le dit clairement, croyons en Jésus qui a porté nos péchés, qui est mort pour nous, qui a été enseveli et que Dieu a ressuscité. C'est le sacrifice de Jésus-Christ et sa résurrection qui nous assurent de la vie éternelle lorsque nous avons personnelement recu Jésus-Christ dans notre vie comme notre seul Seigneur et Sauveur.
Le péché est vaincu par le sacrifice de Jésus
La conviction du péché, c’est-à-dire la conviction d’être pécheur ou d'avoir péché est une des plus grandes grâces que le Seigneur puisse nous accorder. En fait, elle est la clé qui donne accès à toutes les autres grâces. Seul, son Saint-Esprit peut la produire (Jean 16. 8). Pour être justifié, l’être humain doit reconnaître ses péchés, s'en repentir et placer toute sa confiance en Jésus-Christ qui s'est sacrifié sur la croix pour le pardon de nos péchés. « Si nous prétendons n’avoir pas de péché, nous mentons » (1 Jean 1. 8, 10). Le pardon des péchés est désormais acquis pour quiconque se repent et croit de tout son cœur au parfait sacrifice de Jésus-Christ sur la croix du Calvaire. Jésus-Christ est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1. 29), Il a aboli le péché par son sacrifice unique (Hébreux 9. 26b), son sang nous purifie de tout péché (1 Jean 1. 7) et nous justifie.
Ayant ainsi donné son Fils unique pour nous, Dieu ne nous traite plus selon nos péchés (Psaumes 103. 10). La cène est le signe du sang de l’alliance répandu pour la rémission des péchés (Matthieu 26. 28). Quiconque croit en Jésus-Christ reçoit par son nom le pardon des péchés (Actes 10. 43). Pour tous les enfants de Dieu, les péchés, rouges comme le cramoisi, deviennent blancs comme la neige (Ésaïe 1. 18), Dieu les a jetés derrière Lui, et les a effacés comme une nuée (Ésaie 44. 22) ; Il les a précipités au fond de la mer (Michée 7. 19). Dieu va même jusqu’à les oublier (Michée 7. 18) ! Ils n’existent plus devant Lui (Jérémie 50. 20).
Oui Alléluia ! En Jésus-Christ, tous les méfaits de la chute en Adam ont été annulés : l’honneur de Dieu est maintenu, sa Sainteté satisfaite et sa Gloire manifestée. A la culpabilité de l’être humain, Dieu répond par la Justification, à sa corruption par la Sanctification, à sa souffrance et sa mort par la Glorification.
Croyons vraiment que par le sang précieux de Jésus-Christ versé sur la croix, nous sommes libérés de la mort et de la malédiction, et nous sommes sauvés pour l'éternité.
L'Amour éternel de Dieu
L'amour réciproque de Dieu le Père et Dieu le Fils
Le chapitre 8 du livre des Proverbes nous montre que Jésus, appelé "la Sagesse" était de toute éternité, n’ayant ni commencement ni fin. Bien avant le commencement des choses créées, la Sagesse était là, une Personne divine, le Fils avec le Père, dans une plénitude réciproque d'amour et de joie, pour concevoir, puis réaliser ensemble l'œuvre de la création. La Parole de Dieu nous dit qu'Il était à côté de Lui son nourrisson, Il était ses délices tous les jours, toujours en joie devant Lui (Proverbes 8. 30). L'Amour entre Dieu le Père et Dieu le Fils est éternel, insondable et inexprimable.
Dieu nous aime de toute éternité
Ce même chapitre du livre des Proverbes nous apprend que, avant même le commencement de la création, la Sagesse (Jésus) avait ses délices dans les fils des hommes. Mystère profond et extraordinaire : avant que n'existe un seul être humain, avant même qu'il y ait une terre pour le porter, nous avons été, vous et moi, connus et aimés de Dieu !
Tu m'as aimé Seigneur, avant que la lumière
Brille sur l’univers que ta voix a formé,
Et que l’astre du jour, parcourant sa carrière,
Verse la vie à flot sur la nature entière.
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Dieu le Père nous a aimés comme Il a aimé son Fils
Quand Jésus, la Sagesse incarnée, était sur la terre, il dit à son Père en parlant de ses disciples et de tous ceux qui croiraient en Lui : « Tu les a aimés comme tu m'as aimé » (Jean 17. 23). L'Amour de Dieu pour des êtres pécheurs tels que nous et qui sommes devenus ses enfants, est le même que celui dont Il aime son Fils unique et bien-aimé. Oui, Dieu a prouvé son Amour pour nous en donnant Celui qu'Il a de plus cher à son cœur. Rappelons ce si beau verset de l’Évangile dans Jean 3. 16 : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ».
Mon Dieu, tu m’as aimé, quand, sur la croix infâme,
On vit de Jésus-Christ le corps inanimé ;
Quand, pour me racheter de l’éternelle flamme,
Ton saint Fils a porté les péchés de mon âme,
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Mon Dieu, tu m’as aimé !
Jésus-Christ nous a aimés comme son Père L'a aimé
Par ailleurs, Jésus nous dit aussi : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés » (Jean 15. 9). L'Amour dont Jésus nous aime est le même et aussi grand que celui du Père pour Lui. Jésus a prouvé son Amour infini en s'offrant Lui-même en sacrifice pour nos péchés. Jésus a dit : « Personne n'a un plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15. 13).
Dieu nous aime tous :
Ami(e)s lecteurs/trices, savez-vous que vous et moi sommes les objets de cet Amour infini et éternel de Dieu, celui du Père comme celui du Fils ? Réalisons-nous que l’Amour de Dieu pour chacun de nous est le même que Celui dont Il aime son Fils unique et bien-aimé Jésus ?
Dieu le Père vous aime ! Jésus, Dieu le Fils, vous aime ! Cet Amour a été manifesté d'une manière éclatante à la croix où Jésus mourut volontairement pour vous et moi, pour payer le prix de nos péchés. Avez-vous répondu à cet Amour infini de Dieu en croyant simplement en Lui, en acceptant Jésus dans votre vie comme votre seul Seigneur et Sauveur ? Pouvez-vous alors exprimer ces magnifiques paroles :
Tu m’aimeras toujours ! Ni Satan, ni le monde,
N’arrêteront jamais le cours de ton Amour.
Où le mal abonda, ta grâce surabonde :
A ton amour, ô Dieu que mon amour réponde,
Toi qui m’aimes toujours !
Toi qui m’aimes toujours !