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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

salut

Un chrétien né de nouveau peut-il perdre son salut ?

18 Juin 2020 Publié dans #Salut

La réponse biblique à cette question est un retentissant, clair, joyeux et glorieux « non ». Une personne née de nouveau ne peut pas redevenir morte spirituellement, il est impossible d’annuler sa nouvelle naissance. Je vais donner ici quelques réflexions bibliques, en essayant de me concentrer sur les textes autant que possible, et de ne pas donner seulement dans le raisonnement théologique.

Aucune perte

La vie qui est donnée à la Nouvelle Naissance est précisément la vie éternelle. « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils » (1 Jean 5.11). Il ne nous a donc pas donné une vie temporaire. Il nous a donné la vie éternelle. Nous participons déjà à la vie du siècle à venir.

Un autre verset crucial à ce sujet dit : « Ceux qu’il a prédestinés. » Ceci est tiré de Romains 8. 30 : « ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Or, la glorification est l’état final de salut permanent, et ce verset dit que tous ceux qui ont été appelés – sans qu’aucun ne se perde – sont justifiés ; et que tous les justifiés – sans qu’aucun ne se perde – sont glorifiés.

La réponse est donc que : si vous avez été appelés, vous ne pouvez pas perdre votre salut. Nous sommes justifiés, et nous serons glorifiés, parce que nous avons été appelés : c’est-à-dire parce que nous sommes nés de nouveau après avoir entendu l'Évangile. L'appel crée la vie. Et c’est ce qui est arrivé à tous ceux qui sont chrétiens : l’appel Souverain de Dieu a créé la vie. Cela signifie donc qu’il y a une promesse liée à l’appel.

Voici quelques textes qui illustrent cela. D’abord Thessaloniciens 5. 23-24 dit : « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers . . . lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera. » La logique ici est donc la suivante : si vous avez été appelés, Dieu est fidèle. Vous serez préservé jusqu’aux derniers jours.

Ou encore dans 1 Corinthiens 1. 8-9 : Christ « vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur ». Ainsi, maintenant vous êtes en mesure de relire Romains 8. 30 et de comprendre pourquoi, tous les appelés sont justifiés, et tous les justifiés sont glorifiés : parce que Dieu est toujours fidèle.

La préservation des prédestinés

Beaucoup de gens pensent que la sécurité éternelle du Salut en Jésus est comme se faire vacciner. Comme si, ayant prié lorsque j’avais six ans, Dieu m’avait vacciné le bras et que donc je ne pouvais pas attraper la maladie de la condamnation éternelle. Mais ce n’est pas ainsi que les choses se passent. C’est plutôt comme si j’entamais une thérapie à vie avec un médecin qui me disait : « Tu es mon patient. Tu feras ce que je dis, et je te mènerai en entier jusqu’au bout, jusqu’aux derniers jours. »

Jérémie 32. 40 est sans doute l’un de mes versets préférés de tous les temps sur la préservation : « Je traiterai avec eux une alliance éternelle, je ne me détournerai plus d’eux, je leur ferai du bien, et je mettrai ma crainte dans leur cœur, afin qu’ils ne s’éloignent pas de moi ». La Nouvelle Alliance que Jésus a achetée par son sang est donc une alliance de préservation. Il ne s’agit pas seulement de sécurité sur le plan « mécanique ». Il s’agit d’une préservation active. Dieu est actif dans ma vie.

Voici encore quelques autres versets qui insistent sur la fidélité de Dieu : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1. 6). Paul parle ainsi parce que la fidélité de Dieu est liée à son appel, à la Nouvelle Naissance qu’il donne.

Ou Jude 24 : « À celui qui peut vous préserver de toute chute. ». « Merveilleux ! Incroyable ! Gloire à celui qui m’a préservé et qui me préservera ».

L’assurance du salut n’est pas automatique

Il ne reste, je pense, qu’une question clef que les gens se sont toujours posée et qu’ils devraient se posés : qu’en est-il des personnes qui sont dans l’Église ? Ils ont été diacres, ou anciens, et ils semblaient avoir été sauvés et, des années plus tard, ils ont tout abandonné. Et certains d’entre eux meurent dans cet état. Qu’en est-il d’eux ?

Je pense qu’il y a deux versets clefs auxquels on devrait réfléchir longuement et sérieusement. 1 Jean 2. 19 dit : « Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu’il soit manifeste que tous ne sont pas des nôtres. » Et « des nôtres » dans ce verset veut sûrement dire : « Nés de nouveau avec nous, greffés en Christ avec nous. » Mais ils ne l’étaient pas – ils semblaient l’être, ils disaient la plupart du temps ce qu’il fallait, ils avaient goûté aux pouvoirs du siècle à venir – mais ils n’étaient pas nés de Dieu.

De plus, Hébreux 6 est une grande pierre d’achoppement pour les gens au sujet du genre d’expériences spirituelles qu’une personne peut avoir et être quand même perdue. Mais Hébreux 3. 14, je pense, est un verset clef de très grande importance dans ce livre : « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement. » L’auteur ne dit pas : « Si tu gardes ta confiance jusqu’à la fin, tu participeras à Christ. » Il dit : « Nous savons que nous avons eu, dès le début de notre vie avec Christ, part à Christ, parce que nous persévérons jusqu’à la fin, ce qui signifie que la persévérance dans la foi est la preuve que nous avons été rendus participants de Christ. »

Et lorsque cette persévérance faillit, alors cela veut dire que nous n’avons jamais participé à cette assurance. Et voici la clef : l’assurance n’est donc pas automatique. C’est une assurance enracinée dans notre confiance en un Dieu absolument Souverain, qui tient ses alliances et qui a donné son Fils Jésus-Christ en faveur de pécheurs, afin que l’Esprit Saint nous témoigne que nous sommes les enfants de Dieu lorsque nous nous tournons vers Lui.

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Jésus-Christ nous sauve et nous lave de tous nos péchés

15 Juin 2020 Publié dans #Salut

Il est un virus aux conséquences bien plus grave que tout autre ! C’est le péché et nous n’avons pas besoin d’être testés ! Nous sommes tous, dès notre entrée dans ce monde, manifestés positifs ! Très tôt, l’enfant démontre les caractéristiques de sa nature pécheresse.

Le péché a brisé la communion de l’être humain avec Dieu ! Adam a été chassé du jardin d’Éden, ce lieu de délices.

Dans sa grâce, Dieu avait donné à l’être humain, par des sacrifices, la possibilité d’une approche distante, mais les conséquences de la chute sont demeurées : l’homme travaille à la sueur de son front et ses jours sur terre sont « comme la largeur d’une main, et sa durée comme un rien devant Dieu » (Psaumes. 39. 5).

Tous les sacrifices sanglants, qui ont permis aux saints de l’Ancien Testament de s’approcher de Dieu n’ont pas pu ôter un seul péché. Aussi, les êtres humains ont déployé toute leur énergie à œuvrer pour le pardon de leurs péchés. Par la Bible, nous apprenons que Dieu avait en réserve, non pas un vaccin contre le péché, mais le moyen de l’ôter parfaitement. L’Agneau de Dieu était en réserve dès avant la fondation du monde (voir 1 Pierre 1. 19-20).

Jésus-Christ, la Parole devenue chair (Jean 1. 14), est entré dans le monde sous la forme d’un bébé. Mystère que la foi seule peut accepter et croire. Au temps voulu de Dieu, notre Seigneur Jésus a débuté son ministère public en s’identifiant aux fidèles repentants dans les eaux du Jourdain. C’est alors que la voix de Dieu le Père s’est fait entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matthieu 3. 17).

Par la suite, toutes « les choses que Jésus a faites » (voir Jean 21. 25), que ce soit ses enseignements, ses miracles, ses nuits en prières, ont toutes glorifié son Père. Mais aucune de ces œuvres-là ne pouvaient nous sauver de la mort éternelle, c’est pourquoi, Jésus dit à ses disciples : « J'ai à être baptisé d'un baptême ; et combien je suis à l'étroit jusqu'à ce qu'il soit accompli ! » (Luc 12. 50).

Approchant de Jérusalem, quand l’heure fut venue, Jésus se mit à table avec ses disciples pour manger une dernière Pâque. Un moment qu’il avait fort désiré avant de souffrir.

Que ce devait être pour Celui qui avait ordonné à Moïse de prendre un agneau pour l’égorger et en placer le sang sur les linteaux des portes comme protection du jugement qui allait tomber sur l’Égypte ! La mort de ces agneaux avait anticipé pendant tant de siècles, la sienne à Golgotha.

Jésus allait connaître ce baptême qu’Il avait évoqué : être plongé dans la mort. Après avoir mangé l’agneau rôti au feu, il a donné à ses disciples un précieux souvenir de Lui. Le pain rompu et la coupe, qu’ils prirent pour la première fois, se perpétuent jusqu’à son Retour.

Avec eux, Jésus chanta une hymne (Marc 14. 26) et continua son chemin jusqu’à Gethsémané où Il livra un combat qu’aucun racheté ne connaîtra.

Puisque Jésus avait porté nos langueurs, et qu'Il s’était chargé de nos douleurs tout au long de son ministère, Il accepta de prendre sur Lui nos péchés sans nombre, « d'être fait péché pour nous » (2 Corinthiens 5. 21) ; et être jugé pour nous. Jésus, le Saint et le Juste, en qui il n’y a pas de péché, devait subir la mort de la croix. Toute l’horreur de devenir « malédiction » (Galates 3. 13) et d’être abandonné de Dieu, l’ont amené à crier à Dieu son Père pour en être préservé mais son obéissance et son Amour ont triomphé.

Jésus s’avança en disant à la foule armée d’épées et de bâtons : « Si c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci » (Jean 18. 8).

Le bon berger s’est présenté pour mourir à la place de ses brebis. « Il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui » (Ésaïe 53. 5). Pour nous réconcilier avec Dieu, il a « fait la paix par le sang de sa croix » (Colossiens 1. 20) ; « il est notre paix ! » (Éphésiens 2. 14).

Par sa mort, Jésus a rétabli le lien de communion avec Dieu qui avait été brisé par la faute d’Adam. Celui qui croit en Jésus-Christ, mort et ressuscité, reçoit la vie éternelle. Il est libéré de toute condamnation et placé dans la liberté pour s’approcher de Dieu. Il est devenu enfant de Dieu et Christ vit en lui (Galates 2. 20).

Celui qui ne croit pas en Jésus le Fils de Dieu reste sous la condamnation. Il est vu par Dieu comme mort dans ses fautes et dans ses péchés (Éphésiens 2. 1). S’il ne connaît pas la nouvelle naissance dans cette vie qui lui est prêtée, après sa mort, il ressuscitera pour être jugé selon ses œuvres et jeté dans l’étang de feu qui est la seconde mort (voir Apocalypse 20. 12-15).

Le Sauveur qu’il rejette aujourd’hui sera son Juge demain (voir Jean 3. 36 ; 5. 28-29). Nous nous conformons facilement aux appels et aux consignes de nos autorités pour éviter la maladie, voir la mort physique. À plus forte raison, écoutons l’appel de Jésus le Sauveur qui est mort pour quiconque croit. C’est une question de vie ou de mort éternelle.

En contraste, les croyants en Jésus chantent d’un seul cœur  : « À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; — et il a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1. 5-6).

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En Jésus nous avons le Salut, la vie et le pardon

9 Juin 2020 Publié dans #Salut, #La Vie, #Pardon des péchés

Le salut en Jésus est gratuit :

"Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu; Afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus" (Romains 3. 23-26).

Le péché est le plus grand drame de l’humanité. Souvenons que pour un seul péché, Adam a perdu son droit d'habitation dans le jardin d’Éden. Jusqu'à présent, Dieu ne change pas : à cause de nos péchés, nous sommes privés de la gloire de Dieu. Heureusement, Jésus-Christ est venu non seulement pour faire des miracles et nous annoncer la Bonne Nouvelle, mais surtout pour nous racheter de nos péchés au prix de son précieux sang répandu sur la croix : « Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon ! » (Hébreux 9. 22). Pourquoi Jésus, le Fils de Dieu, a-t-Il quitté son Ciel de gloire pour venir sur la terre ? Son but final était de nous justifier gratuitement. Et parce que nous sommes lavés par son sang et déclarés justes par son sacrifice, nous avons droit à la Vie Éternelle ! Quelles actions de grâces, quels remerciements mérite notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ !

Le drame de notre humanité, c’est de ne pas accepter un Salut si glorieux qui nous est offert gratuitement ! Si un commerçant mettait sur sa vitrine : « Aujourd’hui, tout est gratuit ! » Les gens accourraient de partout et feraient la queue pendant des heures pour profiter de cette aubaine. C'est pourquoi, nous voulons le crier avec force : « Le salut que Jésus offre, la vie éternelle et le pardon de nos péchés, c’est GRATUIT pour tous ! Croyez-le et croyez en Jésus ! » Le péché qui conduira les âmes en Enfer, c’est précisément le refus de ce salut si merveilleux et gratuit, payé par Jésus-Christ pour nous !

Remercions donc sans cesse le Seigneur Jésus-Christ pour ce salut gratuit et louons-Le chaque jour de notre vie, car c’est LUI qui a payé notre place au Ciel !

Jésus a donné sa vie pour nous

La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, Auquel soit gloire aux siècles des siècles! Amen. (Galates 1. 3-5).

« Jésus s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher au présent siècle mauvais » (Galates 1. 4).

La crucifixion de Jésus n’a pas été décidée par les êtres humains, mais c’est un acte volontaire de notre Sauveur Jésus. Comme tous les pécheurs, nous étions en route pour l’Enfer, et par sa mort sur la croix, Jésus nous a arrachés à cette terrible destinée qu’était la nôtre. Quelle reconnaissance infini nous Lui devons !

« Personne ne m’ôte la vie, mais je la donne de moi-même ! » (Jean 10. 18).

La mort de Jésus est un acte personnel et volontaire. Notre salut est aussi un acte volontaire et personnel. À nous de donner notre vie au Seigneur Jésus et de la donner entièrement pour son service et pour sauver d’autres âmes !

 « Nous avons connu l’amour, en ce que Jésus a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. » (1 Jean 3. 16).

En acceptant le parfait Salut qui ne se trouve qu'en Jésus, nous devenons ses disciples, donc ses imitateurs. Notre désir doit être d’amener les autres au Seigneur Jésus : notre famille, nos amis et ainsi que la foule qui nous entoure. Nous devons donner notre vie pour nos frères et soeurs, c’est-à-dire notre temps pour prier pour eux, pour témoigner. Nous devons offrir notre amour et montrer autour de nous que nous sommes différents de ce monde égoïste et méchant. Si nous « donnons notre vie pour nos frères », nous aurons la joie de les voir s’approcher et se donner au Seigneur Jésus pour être sauvés. Que Dieu nous aide donc à entrer dans cette phase où nous donnons notre vie, après avoir reçu de Jésus la vie éternelle !

Un pardon acquis :

La Parole de  Dieu enseigne que c’est le sang de Jésus-Christ qui purifie quiconque s’approche de Lui de tout péché (1 Jean 1. 7). Nous voyons également écrit dans les Écritures que notre vie est cachée en Christ (Colossiens 3. 3). Dieu le Père dans Sa bonté nous a fait don de la foi (Éphésiens 2. 3) en sorte que nous pouvons placer notre confiance en Jésus-Christ, qui a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption (1 Corinthiens 1. 30), et ainsi nous revêtir de Lui (Romains 14. 13).

Ainsi, pour ceux qui sont en Jésus-Christ, il n’y a plus aucune condamnation à venir (Romains 8. 1) car Jésus-Christ a payé pour nous le prix de notre désobéissance (1 Jean 4. 10). En effet, Il s’est donné Lui, le Juste (1 Jean 2. 1), pour nous, des impies (Romains 5. 6). Ainsi donc, tous nos péchés passés, présents et à venir, nous sont remis si nous gardons le témoignage de Jésus-Christ et persévérons dans Son Alliance qu’Il a scellé par Son propre sang (Matthieu 26. 28).

Toutefois, cela ne signifie bien sûr pas que nous devons pécher volontairement et ainsi transformer la grâce de Dieu en dissolution (Jude 1. 4) car il est écrit que quiconque est né de Dieu ne peut demeurer dans le péché (1 Jean 3. 9) mais qu’au contraire il cherche à se purifier (1 Jean 3. 3). Cependant, tant que nous restons dans cette enveloppe charnelle nous serons en proie aux faiblesses de notre vieille nature déchue. En effet, nous est-il dit que la chair et l’Esprit ont des désirs contraires, le combat entre notre vieille nature corrompue et la nouvelle nature régénérée est donc constant (Galates 5. 17). Par ailleurs, il est également écrit que si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous (1 Jean 1. 8).

Cependant, nous ne sommes pas laissés sans secours dans cette lutte, il est écrit que le Seigneur Jésus-Christ, notre Avocat, est assis à la droite de Dieu et qu’Il intercède en notre faveur (Romains 8. 34) mais également qu’il nous est toujours possible de venir au Seigneur pour confesser nos péchés et obtenir un plein pardon, car Il est Fidèle et Juste pour nous l’accorder (1 Jean 1:9). Béni soit donc le Seigneur Dieu pour Sa justice de laquelle Il nous revêt en Jésus-Christ son Fils.

Puisse-t-Il, dans Sa grâce, disposer nos cœurs à nous appuyer uniquement et entièrement sur Sa justice divine afin qu’indépendamment que nous nous trouvions dans une situation de victoire ou de défaite nous puissions tourner nos regards vers Jésus-Christ notre Sauveur afin d’obtenir de Sa part ce dont nous avons besoin nous permettant ainsi de demeurer dans Sa Paix qu’Il a promis de nous laisser (Jean 14. 27) ! Gloire à Dieu !

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Pour être sûr d'aller au Ciel, au Paradis

8 Juin 2020 Publié dans #Salut, #Paradis

Pour aller au Ciel après que nous ayons quitté ce monde, Dieu nous dit que nous devons d'abord naître de nouveau. Dans Jean 3. 7, Jésus dit à Nicodème : "Il faut que vous naissiez de nouveau". Dans la Bible, Dieu nous montre comment nous pouvons naître de nouveau, ce qui signifie aussi comment être sauvé de tous nos péchés et avoir la Vie Éternelle. Le plan de Dieu est simple et chaque être humain peut être sauvé seulement s'il se repent de tous ses péchés, croit véritablement en Jésus et place toute sa confiance en Lui seul pour son Salut !

Oui, tout d'abord, l'être humain doit réaliser qu'il est un pécheur. "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3 : 23). Parce que l'être humain est pécheur, il est condamné à mort. "Car le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 6 : 23). "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement" (Hébreux 9 : 27). La mort spirituelle, c'est être éternellement séparé de Dieu dans le séjour des morts qui aboutit en Enfer.

Mais Dieu aime tellement les êtres humains d'un Amour infini, au point qu'Il a donné Son Fils unique, Jésus-Christ, qui porta sur Lui tous nos péchés et mourut pour nous sur la croix. "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché (ou "offrande pour le péché") pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Corinthiens 5 : 21).

Il fallait donc que Jésus verse Son sang et meure sur la croix pour que quiconque croit soit parfaitement sauvé. "Sans effusion de sang il n'y a pas de pardon" (Hébreux 9 : 22). "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous" (Romains 5 : 8).

Pour que nous puissions comprendre comment Jésus l'a fait, Dieu nous dit qu'Il a placé tous nos péchés sur Jésus-Christ, et que Jésus est mort pour nous. Il est devenu notre Substitut. Oui, c'est bien la vérité.

"Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'Homme Jesus qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts..." (Actes 17 : 30-31). La repentance implique que l'on est d'accord avec Dieu pour reconnaître qu'on est un pécheur, mais aussi pour reconnaître ce que Jésus a fait pour nous sur la Croix une fois pour toute.

Dans Actes 16 : 30-31, le geôlier de Philippes a posé à Paul et à Silas la question suivante : "que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille."

L'être humain doit se confier en Jésus de tout son être et croire qu'Il a porté tous nos péchés, qu'Il est mort pour nous, qu'Il a été enterré, et qu'Il est ressuscité. Sa résurrection nous donne la puissante certitude que tous ceux qui croient ont avec certitude la vie éternelle, quand ils reçoivent Jésus comme leur Seigneur et Sauveur. "Mais à tous ceux qui l'ont reçue (la lumière), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jean 1 : 12).

"Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" (Romains 10 : 13). "Quiconque," cela inclut toi et moi. "Sera sauvé," cela ne signifie pas "pourra peut-être être sauvé," mais cela veut dire clairement que par la foi, il sera sauvé !

Oui pour être sûr d'aller au Ciel, au Paradis, l'être humain doit reconnaître qu'il est un pécheur. Il doit se repentir et croire que Jésus est son parfait Substitut par sa mort sur la Croix. Il doit croire que le sang de Jésus versé, Sa mort, Son enterrement, et Sa résurrection, tout cela, c'était pour lui. Il Le reçois maintenant comme son Seigneur et son Sauveur. Il Le remercie pour le pardon de ses péchés, pour le don du Salut et de la Vie Éternelle, par Sa grâce et Sa miséricorde.

L'être humain doit accepter ce que Dieu dit dans sa Parole, et recevoir par la foi le salut que Dieu lui offre. Aucune église, aucune philosophie, aucune bonne œuvre, ne peuvent sauver les êtres humains. N'oublions pas que c'est Dieu seul qui sauve, c'est Lui seul qui nous donne un plein salut !

Ce plan divin du Salut est simple. L'être humain est un pécheur. Si un être humain ne croit pas que Jésus est mort pour lui et ne l'accepte pas, il devra passer l'éternité en Enfer. Si un être humain se repent de tous ses péchés et croit en Jésus comme son Seigneur et Sauveur crucifié, enseveli et ressuscité, Vivant éternellement ; il recevra le pardon de tous ses péchés et le don du Salut éternel, par le moyen de la foi en Jésus.

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Jésus-Christ nous fait échapper à la condamnation

7 Juin 2020 Publié dans #Salut

Ce qui est le plus important pour chaque être humain, c'est cette parole : “Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement” (Hébreux 9. 27). N'est-ce pas solennel ? Tous ceux qui, durant leur vie, auront négligé ou n'auront pas accepté Jésus-Christ pour Seigneur et Sauveur de leur vie, devront comparaître devant le Dieu Saint et Juste, pour être “jugés, chacun selon ses œuvres” et “jetés dans l'étang de feu” (Apocalypse 20. 13, 15).

Aujourd'hui le désir de Dieu, qui aime tous les êtres humains, est d'attirer l'attention de chaque être humain sur l'avenir merveilleux qu'Il Lui offre en Jésus-Christ : un avenir éternellement heureux dans sa présence au Paradis. Tant que nous sommes en vie sur la terre, Dieu nous presse d'accepter le seul moyen d'échapper à la condamnation. "Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur" (Romains 6. 23). Ce moyen pour échapper à la condamnation, c'est la foi en “Jésus qui nous délivre de la colère qui vient” (1 Thessaloniciens 1. 10). Pour ceux qui croient et se confient en Jésus-Christ, le Sauveur du monde, Dieu fait beaucoup plus que les soustraire à sa Colère. Dieu les adopte dans sa famille et fait d'eux ses enfants. Sa paix, sa faveur, sont à eux dès l'instant où ils mettent leur confiance en son Fils Jésus Christ, et que le Saint-Esprit vient vivre en eux, "les scellant pour le jour de la rédemption" (Éphésiens 4. 30). Ils peuvent dire alors : “L'Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurai-je peur ? L'Éternel est la force de ma vie : de qui aurai-je crainte ?” (Psaume 27. 1).

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Le message de l'Évangile : Une Bonne Nouvelle

3 Juin 2020 Publié dans #EVANGILE, #Salut

Le Message central de l'Évangile
Mais maintenant que nous reconnaissons que la Bible est l'autorité qui établit le vrai Évangile, nous nous demandons quel est le message central de cet Évangile. On pourrait dire que l'Évangile est la lettre d'amour de Dieu adressée à l'être humain, nous montrant comment nous pouvons être déclarés justes devant Dieu, comment nous pouvons connaître l'Amour de Dieu, comment nous pouvons connaître une vie plus abondante, ou bien comment nous pouvons apprendre à vivre pour la gloire de Dieu. On peut penser à bon nombre de versets dans la Bible qui décrivent et même cristallisent la nature essentielle de l'Évangile.

Jean 3. 16 élimine toute confusion, et parle du message essentiel. Nous y lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle ». Nous avons l'habitude de mettre l'accent sur la première partie du verset : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique... ». Bien entendu, c'est une phrase glorieuse qui nous fait connaître la vérité extraordinaire que Dieu, dans son Amour infini, a donné le salut à tous ceux qui croient au Seigneur Jésus-Christ. Mais nous ne pouvons pas comprendre entièrement l'Amour de Dieu et le Salut qu'Il a si généreusement offert, à moins de comprendre la signification du mot « périr » que nous trouvons plus loin dans le même verset. Car la phrase « ne périsse point » fait également partie intégrante de l'Évangile.

En examinant les Écritures, nous découvrons que le mot « périr », tel qu'il figure dans Jean 3. 16, ne signifie pas « l'anéantissement. » Dans la langue de tous les jours, quand on dit « je vais périr », on pense à la mort de cette personne, au fait qu'elle n'existera plus. Mais, dans la Bible, le mot « périr » a une signification tout à fait différente. La Bible nous dit que le salaire du péché c'est la mort (Romains 6. 23a). Et la mort vivante dont Dieu parle ici, c'est l'existence à travers toute l'éternité en Enfer. Voilà la situation périlleuse des êtres humains rebelles à Dieu. Voilà le sens du mot « périr ».

Le terrible problème de l'être humain c'est que nous avons tous péché. « Il n'y a point de juste, pas même un seul ; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis. » (Romains 3. 10-11). Parce que nous avons péché, même si ce n'est qu'une seule fois, nous méritons de périr. Parce que nous avons été créés à Son image, le seul vrai Dieu trois fois Saint nous tient, chacun de nous, complètement responsables devant Lui de toutes nos actions. Dieu a fixé un jour lors de son Retour où nous serons jugés. La Bible dit dans Hébreux 9. 27 : « ...il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement... ». Et puisque chacun d'entre nous a péché, sans l'Évangile, nous sommes tous en route pour l'Enfer.

Si un être humain meurt sans l'Évangile, c'est à dire sans avoir été sauvé par le moyen de la foi en Jésus, la première chose dont il sera conscient après sa mort, c'est qu'il se tiendra devant le Trône de Jugement de Dieu, où il aura à répondre pour chacun des péchés qu'il avait commis ; et ceux-ci seront innombrables. N'importe lequel de ces péchés pourrait le condamner à la damnation éternelle. Il n'y aura pas de moyen pour lui d'y échapper ; il n'y aura pas de commutation de peine, ni de mise en liberté conditionnelle. Il n'y aura absolument aucune échappatoire. « la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles... » (Apocalypse 14. 11). Jésus dit qu'il y aura « des pleurs et des grincements de dents » (Matthieu 13. 42), que "leur ver ne meurt point" (Marc 9. 48), et Jésus parle aussi de la damnation éternelle (Matthieu 25. 46).

La Bonne Nouvelle :
Heureusement, le fait que l'Enfer attend les êtres humains pécheurs n'est pas la fin de l'histoire. Si Dieu avait écrit la Bible simplement pour nous dire que nous sommes tous en route pour l'Enfer, nous pourrions toujours Le louer pour cet avertissement. Mais le fait de le savoir ne nous aurait pas fait beaucoup de bien, car nous sommes tous pécheurs, et à cause de nos péchés, nous finirions toujours en Enfer. Mais, tissé à travers la tapisserie de l'Évangile du Seigneur Jésus-Christ, tel un fil d'or qui se retrouve dans toute la Bible, est le Message d'espoir qui nous dit que nous pouvons connaître l'Amour parfait de Dieu en mettant notre confiance en Jésus-Christ comme notre seul Seigneur et Sauveur personnel. Voilà l'autre facette de la médaille de l'Évangile, le noyau du message de l'Évangile : « Car, Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16)

Maintenant, comment cela fait-il que si nous croyons en Jésus-Christ, nous n'irons pas en Enfer ? La Bible nous dit qu'il en est ainsi parce que sur la croix, Jésus-Christ est devenu péché pour nous ! Nous lisons dans 2 Corinthiens 5. 21 : « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » ; et dans Ésaïe 53. 6 : « ...Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous » (c'est à dire de tous ceux qui veulent dépendre de Lui de tout leur cœur).

Voilà le message principal de l'Évangile. Il n'y a aucune autre nouvelle qui peut lui être comparée. Il commence par l'annonce de la terrible vérité que l'être humain est désespérément pécheur, et qu'il est en route pour l'Enfer. Mais nous avons aussi l'assurance merveilleuse que tous ceux qui appellent à la miséricorde du Seigneur Jésus-Christ, et qui dépendent ainsi de Lui de tout leur être, peuvent être délivrés de la certitude de l'Enfer parce que sur la croix Jésus est devenu péché pour nous. Ainsi, chargé de nos péchés, Jésus nous a remplacé devant le Trône de Jugement de Dieu. Il a été jugé coupable de nos péchés qu'Il porta, et Dieu L'a condamné à une peine équivalente à une éternité en Enfer pour chacun d'entre nous qui croirait en Lui. C'était de cette manière qu'Il a payé le prix de tous nos péchés. Il a satisfait à la Justice parfaite de Dieu qui exige la damnation éternelle comme châtiment du péché. Puisque nos péchés ont été ainsi expiés, l'Enfer ne nous menace plus. Nous ne sommes plus sujets à la loi qui décrète que nous devons aller en Enfer. Nous sommes désormais couverts par la grâce de Dieu et nous sommes devenus ses enfants. Nous avons quitté le royaume de Satan (dans lequel nous nous trouvions avant d'avoir été sauvés) et nous sommes devenus citoyens du Royaume du Seigneur Jésus-Christ. AMEN !!!

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L'Agneau de Dieu a accompli notre Salut

2 Juin 2020 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #Salut

« Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1. 29).

Jésus-Christ vient d’être tenté quarante jours et quarante nuits dans le désert. Le voyant venir vers lui, Jean-Baptiste s’exclame : “Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !”. Jean-Baptiste ne proclame pas la venue d’un grand rabbin ou d’un réformateur social, il annonce que Jésus est celui qui ôte le péché du monde devant Dieu. Cela ne veut pas dire que le péché va disparaître du monde, mais que le péché, barrière entre Dieu et l’être humain, sera enlevé en vertu du parfait sacrifice de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu. Dieu peut maintenant pardonner à tout être humain pécheur qui se repent de ses péchés, qui croit en Jésus et qui se confie entièrement en Lui.

Deux mille ans avant la Venue de Jésus, Abraham monta avec son fils Isaac au mont Morija. C'est vers ce mont Morija où se trouve le mont Golgotha où Jésus fut crucifié. Dieu lui demanda d’of­frir son fils Isaac en sacrifice. Abraham estima que Dieu peut le ressusciter des morts et il obéit. En marchant, Isaac demande à son père : “Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ?”… “Mon fils, répond Abraham, Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste” (Genèse 22. 7, 8). Par la suite, nous voyons qu'Abraham n’a pas eu à sacrifier son fils, car Dieu avait préparé un bélier comme substitut à Isaac.

De même, Jean-Baptiste voit venir à lui, Jésus qui est le Substitut dont Dieu s’est pour­vu pour le salut de l’humanité. Jésus est l’Agneau de Dieu, un des plus précieux titres du Fils de Dieu, “sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps” (1 Pierre 1. 19, 20).

L’accomplissement de notre salut en Jésus-Christ :

Jésus-Christ est donc descendu sur la terre pour nous amener au Ciel. Avant même le moment de sa conception, Jésus avait pour objectif de nous sauver parfaitement. Cloué sur la croix, Jésus a porté les peines de tous nos péchés afin de nous en décharger si nous croyons en Lui. Il a accompli parfaitement toute justice pour couvrir notre injustice. Il nous a révélé toute la volonté de Dieu son Père, par ses paroles et par l’exemple de sa vie, afin de nous montrer la vraie voie de Salut qui ne se trouve qu'en Lui seul.

Enfin, pour expier tous nos péchés que Jésus a pris sur Lui, Jésus a été lié pour nous délier, et condamné afin que nous soyons innocentés. Jésus a souffert un opprobre infini afin de nous mettre hors de toute confusion. Il a été cloué sur la croix pour y clouer tous nos péchés. Jésus est mort en portant la malédiction qui nous était due afin d’apaiser à jamais la Colère de Dieu par l’accomplissement de son unique sacrifice. Il a été enseveli pour rendre vraie sa mort et pour vaincre la mort jusqu’en sa racine. Jésus n’a senti là aucune corruption pour montrer que, même étant mort, Il avait vaincu la mort. Jésus est ressuscité Victorieux afin que, toute notre corruption étant morte et ensevelie, nous soyons renouvelés en Vie nouvelle, spirituelle et éternelle. Par ce moyen, la première mort n’est plus en nous une peine du péché et une entrée dans la seconde mort, mais, au contraire, c'est un parachèvement de notre corruption et une entrée dans la Vie Éternelle de Dieu. Finalement, étant ressuscité et puis ayant passé quarante jours ici-bas avec ses disciples pour faire foi de sa résurrection, Jésus est monté visiblement et réellement par-dessus tous les cieux, où Il est assis à la Droite de Dieu, son Père. Ayant pris, pour nous, possession de son Royaume éternel, Jésus est, pour nous aussi, l’unique Médiateur et Avocat, et Il gouverne son Église par son Saint-Esprit, jusqu’à ce que le nombre des élus de Dieu, son Père, soit accompli.

Désormais, "Christ est ma vie, et la mort m'est un gain" (Philippiens 1. 21).

Quelle grâce merveilleuse de posséder cette assurance du salut en Christ ! L'apôtre Paul avait la parfaite assurance qu'après la mort son âme était sauvée. Ce salut, acquis en Jésus-Christ est accessible à tous encore aujourd'hui ! Comment ? En nous repentant et en venant au Christ tels que nous sommes, tel que je suis. Le salut est un cadeau gratuit, personne n'est juste et personne ne mérite plus qu'un autre d'être sauvé, car : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu [...]" (Romains 3. 23). Le salut est donné sans rien attendre en retour, car qu'est-ce que nous pourrions offrir à Dieu, Créateur de l'Univers et de tout ce qui s'y trouve, pour "payer/mériter" notre salut ? RIEN ! À la croix Jésus a TOUT accompli ! Impossible de ne pas citer Jean 3. 16 : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle". Est-ce que nous le croyons sincèrement ? Avons-nous l'assurance du salut et de la vie éternelle ? Pouvons-nous dire comme Paul dans 2 Timothée 4. 7-8 : "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée. Le Seigneur, le juste Juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement". Que le Seigneur Jésus nous fasse la grâce de pouvoir affirmer : "Oui Christ est ma vie, Il nous a sauvé de l'Enfer ! Nous l'aimons de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ta pensée, et de toute ma force ! [...] ainsi que notre prochain comme nous-même [...]" (Marc 12. 30-31). Et par la Grâce de Dieu, nous croyons que Jésus a inscrit notre nom à chacun de nous dans le Livre de vie (Apocalypse 20. 11 à 14), et qu'après notre passage plus ou moins court sur cette terre, le jour viendra où nous pourrons rejoindre Celui qui nous a tant aimé, Celui qui nous a sauvé, Celui qui nous a sanctifié : Jésus-Christ ! Car rien n'est plus beau, rien n'a plus de valeur !"

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La Nouvelle Naissance

25 Mai 2020 Publié dans #Salut, #La Vie

LA NOUVELLE NAISSANCE :
Les prophètes avaient déjà parlé de la transformation radicale de l’être humain appelée nouvelle naissance par la suite
(Jérémie 31 : 31-35 ; Ézéchiel 11 : 19-20 ; Ézéchiel 36 : 25-26). Jésus-Christ parla clairement de la nouvelle naissance à Nicodème (Jean 3 : 1-6) qui ignorait ce que c’était. On ne peut pas parler de la nouvelle naissance sans parler aussi de l’ancienne naissance.

- IL Y A DEUX NAISSANCES :
La première naissance est charnelle ou adamique, la deuxième naissance est spirituelle. Dans
Genèse 2 : 7-15, la Bible nous raconte comment l’être humain a été crée. Il était parfait. L’être humain dominait sur toutes choses et pouvait communiquer avec Dieu à tout moment jusqu’au jour ou le péché a fait irruption (Genèse 3). Dans Romains 5 : 12, nous voyons que le péché et la mort (physique et spirituelle) sont entrés par Adam dans le monde. La mort spirituelle est la séparation d’avec Dieu et l’être humain possède un esprit (Job 32 : 8). Normalement, l’être humain avec son esprit pouvait rentrer en communication avec Dieu son Créateur, mais le péché a détruit cette communication. L’être humain est composé de trois parties bien distinctes : l’esprit, l’âme et le corps physique (1 Thessaloniciens 5 : 23). Esprit = conscience, intellect et subconscient ; Âme = volonté, sentiment, émotion ; Corps = chair et sang.
La naissance ancienne ou adamique a été et est corrompue
(1 Corinthiens 15 : 50 ; Romains 5 : 14 ; Romains 3 : 23). Dieu aime les êtres humains d’un Amour incommensurable (Jean 3 : 16). C’est pour cela qu’après la chute d’Adam, Dieu va nous donner une solution (Genèse 3 : 15).
La solution de Dieu, c'est de nous faire naître de nouveau, c'est la Nouvelle Naissance. Pour cela, Dieu nous
envoie la Parole vivante, qui est Jésus. « Mais à tous ceux qui ont reçu la Parole c’est à dire Jésus-Christ, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Lesquels sont nés ni de la volonté de la chair, ni du sang et ni de l’homme mais de Dieu » (Jean 1 : 12-13). Pour naître de nouveau et avoir la Vie Éternelle, il faut obligatoirement recevoir et accepter dans sa vie Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur (1 Jean 5 : 11-13 ; Actes 4 : 12). Il est important de préciser que l’on ne naît pas enfant de Dieu mais qu’on le devient. Pour devenir enfant de Dieu, il faut « un pouvoir » que seul Jésus-Christ peut donner. La Nouvelle Naissance est donc une affaire personnelle.

- QU’EST-CE QUE LA NOUVELLE NAISSANCE ? 2 Corinthiens 5 : 17 ; Galates 6 : 15
Naître de nouveau, c’est être une nouvelle créature ou création, une nouvelle personne (1 Jean 3 : 14 ; Éphésiens 2 :1-8). La Nouvelle Naissance est le passage de la mort à la vie, la communication de la vie à des êtres humains qui étaient morts dans leurs offenses et dans leurs péchés. Le baptême d’eau n’est pas la Nouvelle Naissance comme beaucoup le pensent. La Nouvelle Naissance et le baptême d’eau ne sont pas des synonymes. Nous en voyons la preuve dans Actes 8 :13, Simon le magicien était baptisé et ne quittait plus Philippe, mais Pierre dit dans Actes 8 : 20-23 : « Simon était sous un fiel amer et dans les liens de l’iniquité » (ce qui veut dire qu’il ne pouvait être né de nouveau) et dans Luc 23 : 43, le voleur malfaiteur fut sauvé sur la croix même sans qu’il soit baptisé dans l’eau. .

- LES AGENTS ET INSTRUMENTS PAR LESQUELS S'OPÈRE L’ŒUVRE DE LA NOUVELLE NAISSANCE (1 Pierre 1 : 23 ; Jacques 1 : 18 ; Tite 3)
Dans ces passages, nous voyons que la Nouvelle Naissance s’opère par la Parole de Dieu et par l’Esprit de Dieu. Oui, nous naissons de nouveau grâce à la Parole de Dieu et grâce à son Esprit (Jean 3 : 3-5). L’eau symbolise la Parole de Dieu (Ézéchiel 36 : 25-26 ; Jean 17 : 17 ; Éphésiens 5 : 25-26). La naissance d’Esprit, c’est l’action du Saint-Esprit dans la vie d’une personne (Romains 8 : 14 ; Galates 5 : 16-25).
La Nouvelle Naissance est donc :
- le renouvellement de l’intelligence, des sentiments et des intentions
(Romains 12 : 2).
- la communication d’une nouvelle nature, la nature même de Dieu à celui qui naît de nouveau
(2 Corinthiens 5 : 17).
L’être humain naturel ou non régénéré est aveugle quant à la vérité et aux « choses de l’Esprit »
(1 Corinthiens 2 : 11). Il est corrompu (Galates 5 : 19-21) et perverti dans sa volonté (Romains 8 : 7). Telle est la condition de tout être humain non régénéré. À travers la Nouvelle Naissance, Dieu nous communique sa propre nature, sage et sainte (Colossiens 3 : 10). Les choses mauvaises et vieilles sont passées et voici toutes choses sont devenus nouvelles (2 Corinthiens 5 : 17).

- LES RÉSULTATS DE LA NOUVELLE NAISSANCE :
1) L’être humain, né de nouveau, est le temple du Saint-Esprit
(1 Corinthiens 3 :16, 6 : 19).
2) L’être humain, né de nouveau, ne vit plus selon la chair, mais selon l’Esprit
(Romains 8 : 9 ; Galates 5 : 16-17).
Quoique l’être humain né de nouveau ne soit plus dans la chair, la chair est cependant encore en lui. La chair est là mais nous ne sommes plus sous sa domination, elle est vaincue
(Romains 8 : 12-13).
3) Un être humain qui vient de naître de nouveau ne manifeste pas immédiatement la nature de Dieu et sa perfection. Il a le germe en lui-même, il commence par être un tout petit enfant et doit grandir spirituellement.
(1 Pierre 2 : 2 ; Éphésiens 4 : 13-15 ; Colossiens 3 : 10).
4) L’être humain né de nouveau ne pratique plus le péché
(1 Jean 3 : 9). Celui qui est né de Dieu ne peut plus vivre volontairement dans le péché. La nouvelle nature qui lui a été communiquée est la régénération, qui lui rend impossible la pratique continuelle du péché (1 Jean 2 : 29). L’être humain né de nouveau aime ses frères et sœurs en Christ.

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Dieu veut sauver tous les êtres humains

24 Mai 2020 Publié dans #Salut

"Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2. 4)

Lorsque Dieu a créé l'être humain, il était en parfaite harmonie avec Dieu. Il y avait alors une relation intime entre Dieu et l'être humain. Mais l'être humain, par orgueil, a désobéi Dieu. Cette relation intime entre l'être humain et Dieu a été brisée.
C'est pour cette raison que les êtres humains sont pécheurs et malheureux. Ils se sont éloignés de leur Créateur, chacun par ses péchés. Ils rejettent Celui qui les aime ! Ils sont ennemis de Dieu ! Ils vivent loin de ce pour quoi ils ont été créés pour être heureux.

L’être humain a été créé intelligent et responsable. Après la chute, il a acquis la connaissance du bien et du mal, c’est-à-dire une conscience qui le juge. Il sait très bien qu’il fait ce qui est mauvais : c’est cela être pécheur. Il est conscient des actes qu’il commet et il sait aussi que le jugement de Dieu est toujours selon la vérité.

Dieu est miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté (Psaumes 103 : 8). Dans sa grâce infinie, Dieu nous offre une justice, dont Lui seul est la source et Il veut que tous soient sauvés. Dieu nous a envoyé son Fils, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui (Jean 3 : 17).

Cette Justice n’apparaît pas pour juger et condamner, mais elle vient en Grâce et en Amour pour faire sortir l'être humain de son état d’angoisse et d’inquiétude, pour le prendre par la main et le conduire dans la présence même de Dieu, présence dont nous étions bannis. Dieu donc fait une offre qui répond au grand besoin de l’être humain.

Nous avons tous besoin d’un « Rédempteur » pour qu’il paye le prix qui correspond à notre état. Celui qui a cette capacité, c’est le Seigneur Jésus Christ. C’est donc par l’œuvre parfaite de Jésus Christ que la justice nous est gratuitement accordée. L'être humain n’a rien fait pour mériter cette justification. La justification lui est donnée par pure grâce.

L’Évangile est véritablement la Bonne Nouvelle de Dieu qui nous trouve dans notre état désespéré et nous offre la Justice divine qui vient du cœur de Dieu. Désormais, tout être humain peut l’avoir et être sauvé car elle est pour tous et donnée gratuitement.

La Bible le dit clairement, croyons en Jésus qui a porté nos péchés, qui est mort pour nous, qui a été enseveli et que Dieu a ressuscité. C'est le sacrifice de Jésus-Christ et sa résurrection qui nous assurent de la vie éternelle lorsque nous avons personnelement recu Jésus-Christ dans notre vie comme notre seul Seigneur et Sauveur.

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Sauvés par le moyen de la foi en Jésus

20 Mai 2020 Publié dans #Salut

« Pourquoi moi aussi suis-je encore jugé comme pécheur ? » (Romains 3. 7b).

Cette importante question est posée par l’apôtre Paul. Elle amène à se demander comment Dieu voit l’être humain.
L’être humain avait été créé pur par Dieu et placé dans un état d’innocence au milieu du jardin d’Éden. L’être humain s’est alors élevé contre Dieu et a désobéi au commandement de Dieu qui était de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il a rompu les relations qu’il avait avec Dieu en Éden, relations qui ne se retrouveront jamais. Désormais, tous les êtres humains ont la connaissance du bien et du mal, sont pécheurs, et sont assujettis à la mort et au jugement qui la suit. « Tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Romains 3. 23).
Personne de la descendance d’Adam ne peut échapper à la condition de pécheur, ni retrouver l’état d’innocence perdue. La responsabilité de la créature est toujours là. L’être humain qui avait été fait à l’image de Dieu est désormais caractérisé par un esprit et une nature entièrement opposés à Dieu. Beaucoup font des efforts pour atteindre à la justice et à la gloire de Dieu. Mais ces efforts sont vains et ne sauvent pas. Pour changer de condition, il faut accepter par la foi ce témoignage de Dieu de l’état de perdition de tous les êtres humains et saisir le parfait salut qui vient de Lui. Jésus-Christ s’est chargé de notre condition : Il a assumé toute notre responsabilité d’enfants d’Adam, de pécheurs, et y a mis fin par sa mort.

« Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et… ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché » (Romains 5 v 12).
Le péché du premier homme (Adam) ne s’est pas arrêté dans ses effets à celui qui l’a commis, mais s’est étendu à tous ceux qui, comme race, sont attachés à ce premier homme. Dès les premières pages de la Bible, Dieu annonce que le péché entraînera la mort. Dieu dit à Adam : « De l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas ; car, au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2. 17).
Le Nouveau Testament nous apprend qu’après la mort, il y a un jugement. Mais, fait merveilleux, par la Grace de Dieu, Jésus Christ a donné sa vie à l’intention de tous les êtres humains : « Le fils de l'homme est venu pour sauver ce qui était perdu » (Matthieu 18. 11). Pour cela, Christ a été notre Substitut et est entré dans le jugement que nous méritions. Devant le Dieu Saint qui ne peut voir le mal, ni tenir le coupable pour innocent, Jésus répond de nos péchés dont Il s’est chargé en grâce.

« Il (Jésus) a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui » (Ésaïe 53. 5).
Le prophète Ésaïe emploie les circonstances de son temps pour parler d’évènements futurs qui auront lieu plus de 700 ans plus tard. Il parle du Seigneur Jésus à la croix, blessé pour nos transgressions. La conséquence merveilleuse en est que nos transgressions sont définitivement éloignées de nous : « Autant l'orient est loin de l'occident, autant il a éloigné de nous nos transgressions » (Psaume 103. 12). Le Seigneur Jésus a été meurtri pour nos iniquités, ces iniquités qu’Il a faites siennes : Le châtiment de notre paix a été sur lui. En effet, l’être humain qui ne connaît pas Dieu n’a pas la paix, mais celui qui connaît Dieu trouve la paix : « Nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ » (Romains 5. 1).
« Lui-même (Jésus) a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2. 24).
L’apôtre Pierre évoque l’expiation de nos péchés par le Seigneur Jésus, cloué sur le bois de la croix. Il a porté nos péchés en son corps. Cette expiation était nécessaire, afin que, partant de la croix, nous ayons Christ comme Modèle et que nous puissions l’imiter. Quel puissant motif pour ne pas faire le mal de savoir que Christ a souffert pour nous !

« Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 16. 30).
L’apôtre Paul, accompagné de Silas, séjourne à Philippes. Accusés de trouble par les maîtres d’une servante qu’ils avaient guérie, ils sont menés devant les magistrats et les prétres, puis jetés en prison. Alors que la nuit, en priant, ils chantent les louanges de Dieu, un tremblement de terre ouvre les portes de la prison et leurs liens se détachent. Le geôlier, dans une grande crainte à l’idée que tous les prisonniers s’évadent, veut se tuer. Mais Dieu, qui ne souhaite pas la mort de ce pécheur mais sa conversion et sa vie va lui enseigner le moyen de trouver le salut. Se sentant convaincu de péché, il demande à l’apôtre Paul : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

« Crois au seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16. 31).
À la question du geôlier, l’apôtre Paul répond que pour être sauvé il suffit simplement de croire au Seigneur Jésus. C’est ce que l’on appelle la foi. Sans la foi, pas de salut ! Désormais sauvé, le geôlier ainsi que sa famille, peut se réjouir de la joie du salut. « Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous » (Éphésiens 2. 8). L’apôtre Paul montre ici que tout est opéré par la grâce de Dieu. Le salut est l’œuvre de Dieu uniquement et ne dépend pas d’œuvres que l’on pourrait accomplir. Retenons que les œuvres ne sont jamais un moyen de salut : « L'homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi » (Romains 3. 28).

« Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé » (Romains 10. 9). C’est la parole de la foi, simple et positive. Les mots cœur et bouche sont importants. Dieu assure à celui qui croit de cœur c’est-à-dire réellement, avec un cœur qui s’intéresse à ce qui lui est dit, que le salut est à lui. La foi du cœur produit la confession de la bouche, et cette confession est le témoignage que Dieu attend. Si quelqu’un a dans la pensée seulement que Jésus est le Christ mais refuse de Le confesser, cette personne ne sera pas sauvée mais condamnée.

Dans Jean 3, un chef des juifs, Nicodème, vient à Jésus de nuit et le questionne : « Comment ces choses (la nouvelle naissance) peuvent-elles se faire ? » (Jean 3. 9). Le Seigneur fait cette merveilleuse réponse : « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16). Nicodème se considérait comme un disciple et voyait en Jésus « un docteur venu de Dieu ». Il va apprendre qu’il est un homme mort dans ses péchés et que Jésus, le Fils de Dieu, est son Rédempteur. Plus tard, il va prendre en public le parti du Seigneur Jésus lorsqu’on cherchait à se saisir de Lui. À la fin, il voit le Fils de l’homme (Jésus) sur la croix, et non plus de nuit mais en plein jour il lui rend hommage : « Nicodème aussi, celui qui au commencement était allé de nuit à Jésus, vint, apportant une mixtion de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres » (Jean 19. 39).

« Celui qui aura cru… sera sauvé ; et celui qui n’aura pas cru sera condamné » (Marc 16. 16).
Le Seigneur Jésus donne aux apôtres leur mission et cette mission est très large : « Allez dans tout le monde, et prêchez l'évangile à toute la création » (Marc 16. 15). L’Évangile doit être annoncé à tous, sans exception car « la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes » (Tite 2. 11). L’exécution de la sentence de condamnation est différée afin que par la prédication de l’Évangile, des pécheurs puissent encore être amenés à Dieu et être délivrés des jugements à venir.
La fin du dernier chapitre de l’Évangile selon Marc montre le Seigneur Jésus s’en allant au Ciel : « Le Seigneur donc, après leur avoir parlé, fut élevé en haut dans le ciel, et s'assit à la droite de Dieu » (Marc 16. 19). Après avoir pleinement accompli son service, le Seigneur Jésus prend la place de repos et d’honneur à la droite de Dieu, duquel Il avait accompli toute la volonté.

« Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus » (Romains 8. 1).
Romains 8 expose la position bénie du croyant scellé du Saint Esprit. Cette vérité de l’absence de condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus est un cri de triomphe. Être dans le christ Jésus, c’est être parfaitement un avec Lui, par la foi. Parce que nous sommes vivants par la vie de Christ, après l’exécution du jugement du péché sur sa Personne sainte à la croix ; donc il ne peut plus y avoir aucune condamnation pesant sur nous. Il y a une paix et une sécurité parfaite dans la présence de Dieu, car nous sommes devant Lui comme Christ est. Combien cela fait ressortir la grandeur d’être en Christ !

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