Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

la croix

La Parole de la croix de Jésus Christ

9 Avril 2021 Publié dans #La croix

Le message fondamental de la Bible, celui que nous retrouvons dans la bouche de tous les prophètes de l'Ancien Testament, comme dans la prédication des  et disciples de Christ dans le Nouveau Testament c'est : Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. (1 Corinthiens 1. 17-25).

La réalité historique de la crucifixion de Jésus-Christ ne fait aucun doute.

Les religieux d'Israël n'ont pas compris le sens de la mort du Christ sur la croix, ils attendaient un messie-roi et non un messie souffrant. Ils ont perçu sa crucifixion comme scandaleuse, la croix était alors un instrument de malédiction, selon qu'il est écrit dans la loi de Moïse : "celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu" (Deutéronome 21. 23).

Ils n'ont pas compris que Jésus venait effectivement accomplir la prophétie, comme le serviteur de l'Éternel, annoncé par le prophète Ésaïe (Ésaïe 53. 1-3).

"Je n'ai pas honte de l'évangile, car il est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit" (Romains 1. 16)
"La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu" (1 Corinthiens 1. 18)

Beaucoup admirent la vie du Christ et la morale chrétienne, mais refusent d'accepter la rédemption, autrement dit la nécessité d'un salut. Pourtant, nous avons besoin, non de règles morales, ni d'amélioration, mais d'abord d'une nouvelle naissance, et la croix de Christ seule répond à notre état devant Dieu. Avant d'être notre modèle, Jésus Christ doit être notre Sauveur.

Dieu a tiré le monde du néant par la parole de sa puissance. “Il a parlé, et la chose a été ; il a commandé, et elle s'est tenue là” (Psaume 33. 9). Mais pour détruire les œuvres du diable, pour abolir le péché et annuler la mort, sa juste conséquence, et pour nous préserver du jugement redoutable que le péché entraîne, Oh quelle puissance a dû être déployée ! Quand Christ a été cloué à la croix, Dieu a exercé toute la rigueur de son jugement sur Lui à cause de nos péchés. Là, Jésus-Christ s'est offert pour l'abolition du péché par son sacrifice. Là, Jésus a triomphé par sa mort, et a rendu “impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable” (Hébreux 2. 14). La résurrection de Jésus est la preuve de son triomphe parfait.
C'est ainsi que Jésus Christ crucifié et ressuscité est Lui-même la Puissance de Dieu pour sauver celui qui croit et qui met sa confiance en Lui. La Parole de la croix fait connaître l'œuvre que Jésus-Christ a accomplie. Reçue dans le cœur par la foi, elle fait passer des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, de la puissance de Satan à Dieu.
Quelle œuvre étonnante ! Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant le salut des âmes, création nouvelle et spirituelle, est au-dessus de la création matérielle. Voilà pourquoi la parole de la croix est appelée “la puissance de Dieu”.
“Nous prêchons Christ crucifié, pour les Juifs occasion de chute, pour les nations folie, mais pour ceux qui sont appelés, aussi bien Juifs que Grecs, Jésus Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu” (1 Corinthiens 1. 23, 24).

Pour la race humaine, rien n'est plus important que la croix du Christ. C'est à la croix qu'aboutissent tous les plans de Dieu pour pardonner à l'humanité coupable. Là sont déployées de la manière la plus magistrale sa sagesse et sa puissance l’œuvre qui y fut accomplie est la base de toute bénédiction. La croix est et elle demeurera éternellement le monument indestructible de l'Amour de notre Dieu Sauveur.

Lire la suite

Les souffrances expiatoires du Christ, du Messie‏

2 Avril 2021 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #La croix

La Bible nous présente différents aspects des souffrances de Jésus-Christ : celles qu’Il a endurées de la part des hommes et celles qu’Il a endurées de la part de Dieu. Objet de la haine des êtres humains, Jésus a souffert pour la justice ; mais aussi, tout au long de son chemin, considérant la misère des êtres humains et leurs œuvres mauvaises. Jésus a souffert parce qu’Il est la Lumière ; et d’autre part, constatant les douloureuses conséquences du péché, Jésus a souffert en sympathie.
Mais Jésus a connu, sur la croix, des souffrances d’un caractère bien différent : là, Il a été « fait péché pour nous » et « a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes » (2 Corinthiens 5. 21 ; 1 Pierre 3. 18). À cette heure suprême, Dieu a dû détourner sa face de Lui et l’abandonner ! Les souffrances des trois heures sombres étaient nécessaires pour que fût réglée la question du péché, pour que fût posée la base sur laquelle repose l’accomplissement de tous les conseils de Dieu, pour que Dieu fût pleinement glorifié dans un monde où Il avait été déshonoré par la désobéissance du premier homme.

Les douleurs d'un crucifié sont atroces, et Jésus les a traversées comme tous ceux qui ont enduré le même supplice. Mais elles ne peuvent se comparer aux souffrances morales que Jésus a dû subir de la part de Dieu quand il “a porté nos péchés en son corps sur la croix” (1 Pierre 2. 24). Pendant les trois dernières heures où Jésus a été cloué sur la croix, une nuit surnaturelle a envahi le pays, de sorte que personne n'a pu voir ce qui se passait entre le Dieu Saint et son Fils Jésus, notre Sauveur.
Dieu a “les yeux trop purs pour voir le mal” (Habakuk 1. 13), sa nature a le péché en horreur, sa Sainteté le repousse, et sa Justice le frappe. Le roi David avait pu dire : “Je n'ai pas vu le juste abandonné” par Dieu (Psaume 37. 25); et pourtant Jésus, le seul Juste qui a vécu sur la terre, l'a été, parce qu'il se présentait chargé de nos péchés, les assumant comme les siens. Alors, Dieu a exécuté sur Jésus le jugement que nous méritions. Quelle détresse nous révèle le cri de Jésus qui marque la fin de ces heures : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?” (Matthieu 27. 46).

Jésus-Christ a souffert une mort horrible, douloureuse et inhumaine sur la croix. D’un côté, Il est le Fils de Dieu ; de l’autre il a souffert comme un être humain et a connu la douleur et la mort spirituelle en subissant le châtiment de nos péchés. À travers sa souffrance et sa mort sur la croix, Jésus nous a sauvés de la mort éternelle et a obtenu pour nous le pardon de tous nos péchés.
Avec cette mort atroce, Jésus a expié pour nous tous nos péchés qu'Il porta sur Lui et Dieu a confirmé cela à travers la résurrection de Jésus. Tout au long de sa vie, Jésus nous a montré qu’il aime l’humanité. Oui, Jésus a manifesté cet Amour pour nous tout particulièrement sur la croix, où il prît tous nos péchés sur lui-même (Hébreux 9. 28).

La croix sur laquelle Jésus innocent a été exécuté de manière cruelle est le lieu où Jésus a subi l’humiliation et l’abandon le plus total. Le Christ, notre Rédempteur, a choisi la croix afin de porter le péché du monde et de souffrir leurs conséquences infinies. Ainsi, par son amour parfait, Jésus ramene à Dieu tous ceux qui se repentent et qui croit en Lui.
Jésus a pu montrer son amour de manière plus exceptionnelle en se laissant clouer pour nous sur la croix. La croix était le moyen d’exécution le plus honteux et le plus cruel. Jésus est entré ainsi dans les souffrances les plus profondes de l’humanité.

Au pied de la croix, nous découvrons l'horreur du péché et l'inflexible Sainteté de Dieu. Nous y découvrons aussi l'Amour de Dieu envers nous et l'Amour du Seigneur Jésus qui a accepté une telle souffrance, une telle mort violente, un tel abandon, pour que nous puissions vivre avec Lui dans la gloire du Ciel, du Paradis, pendant l'éternité.
“À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles !” (Apocalypse 1. 5, 6)

Lire la suite

Les deux aspects de l'oeuvre de la croix (2)

25 Mars 2021 Publié dans #La croix

Les deux aspects de la Croix vont plus loin que la mort physique de Jésus sur la croix. Et Jésus commence donc immédiatement à leur parler, non de SA Croix, mais de LEUR Croix :

 « Alors Jésus dit à Ses disciples : Si quelqu'un veut venir après Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il Me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de Moi la trouvera » (Matthieu 16. 24, 25).

Un jour, Pierre s'est élevé contre la mort du Seigneur Jésus et a essayé d'empêcher Sa crucifixion. Le Seigneur Jésus a répondu que non seulement le Maître doit être crucifié, mais tous ceux qui désirent le suivre doivent aussi nécessairement porter leur Croix.

Pierre a finalement appris cette leçon, et il est temps que nous l'apprenions aussi. Jésus est en même temps notre Substitut et notre Exemple. Jésus est en même temps notre Sauveur et notre Seigneur. Jésus est en même temps la Porte Étroite et le Chemin Étroit.

Si nous avons un doute concernant les raisons d'un manque de puissance, d'un manque de joie, d'un manque de fidélité, d'un manque « d'Esprit-et-de-Vérité » aujourd'hui, nous n'avons qu'à examiner l'attitude réelle d'une personne vis-à-vis de la Croix. La Croix est-elle pour elle une chose DONT Jésus l'a sauvé ou une chose POUR laquelle Jésus l'a sauvée ?

La présence ou l'absence de fruits peuvent nous en dire long. Car il n'y aura jamais, et il ne pourra jamais y avoir de fruits en abondance sans une acceptation des deux aspects de la Croix.

Quelqu'un posera bien sûr la question : Jésus peut-Il être Sauveur sans être Seigneur ? Pouvons-nous accepter le salut sans accepter la vie de disciple ? Pouvons-nous entrer par la Porte mais ne pas continuer sur le Chemin ?  Et ce qui est sous-jacent c'est vraiment cela : pouvons-nous faire la prière du pécheur, vivre comme il nous plaît, et aller quand même au Ciel quand nous mourrons ?

La question en elle-même est assez révélatrice de celui qui la pose. Si l'on considère qu'il faut deux poutres pour faire une croix, on peut dire qu'une poutre ne suffit pas. Si nous n'acceptons qu'une partie des aspects de la Croix, alors nous n'avons pas réellement accepté la Croix.

Si nous continuons de prêcher un évangile facile et d'emmener les pêcheurs à un Jésus facile en leur faisant prier une prière facile, alors nous sommes coupables de propager un autre évangile, un faux évangile, une Porte sans Chemin.

Le jeune homme riche est venu vers Jésus avec la même préoccupation : que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Sa préoccupation première était d'aller au Ciel après sa mort.  Pour beaucoup de chrétiens c'est l'objectif ultime et la motivation qui sous tend tout ce qu'ils font.

En réalité, Jésus parle comparativement peu à propos « d'aller au ciel quand nous mourrons. ». Mais Il a beaucoup à dire au sujet de l'obéissance à la volonté de Dieu et au fait de porter du fruit pendant notre vie sur terre.

Au jeune homme riche qui voulait être sauvé, Jésus a proposé une vie de disciple et non le salut : « Jésus, l'ayant regardé, l'aima, et lui dit : Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-Moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s'en alla tout triste; car il avait de grands biens. Jésus, regardant autour de Lui, dit à Ses disciples: Qu'il sera difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le Royaume de Dieu! » (Marc 10. 21-23)Jésus n'a pas dit « combien c'est FACILE d'entrer dans le Royaume de Dieu », mais « combien c'est DIFFICILE».

Les deux aspects de la Croix sont quelque chose de difficile pour les riches comme pour les pauvres. Beaucoup repartent tristes et affligés à la pensée de prendre la croix en tant que disciple. C'est pour cette raison que seule une partie des deux aspects de la Croix est prêchée le plus souvent.

Le jeune homme riche aurait facilement accepté Jésus en tant que son Substitut - parce que cela implique de façon subtile qu'il n'aurait pas à mourir puisque Jésus est mort sur la Croix. Mais comme toutes les suggestions de l'adversaire, cela n'est qu'une demi-vérité. La vérité complète est que l’œuvre de la Croix a deux aspects, et nous avons à accepter les deux ou aucun, mais nous ne pouvons pas garder l'un et écarter l'autre.

Nous devons nous dire que si nous considérons le salut comme incluant la vie de disciple, alors peu de gens seraient sauvés.  C'est exactement le cas. Et c'est précisément ce que Jésus voulait dire quand Il dit : « Peu le trouvent » (Matthieu 7. 14b).

Alors, que devons-nous faire ? Devrions-nous continuer à prodiguer un faux réconfort à ceux qui n'acceptent pas de porter leur croix, à renoncer à eux-mêmes et à suivre Jésus ? En aucune façon. Au lieu de cela, efforçons-nous de montrer, par notre exemple, que le seul chemin pour accéder à la Vie est de passer à travers la Mort ; la seule façon de régner avec Christ est de souffrir avec Lui ; que ce ne sont pas ceux qui entendent, mais ceux qui entendent et mettent en pratique qui sont Ses vrais disciples.

Que le Seigneur Jésus Lui-même nous montre que ces choses sont vraies. Amen.

"Toi qui as fait de grandes choses, ô Dieu, qui est comme toi ?" (Psaume 71. 19). A toi, Jésus, nul n’est semblable, car toi seul est la vérité ; Tout, dans ta Personne adorable est amour, grandeur et beauté.

Lire la suite

Les deux aspects de l'oeuvre de la croix (1)

24 Mars 2021 Publié dans #La croix

« Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces » (1 Pierre 2. 21).

Si on demandait à des chrétiens, « Avez-vous accepté l’œuvre de la Croix ? », un grand nombre répondrait sûrement par l'affirmative. Si vous leur demandiez, « qu'est-ce que l’œuvre de la Croix ? », ils répondraient que c'est la crucifixion du Seigneur Jésus pour les péchés du monde.

Bien que ce soit effectivement vrai, cela peut nous induire en erreur. Une question plus appropriée serait, « Avez-vous accepté les deux facettes de l’œuvre de la Croix ? ».
Essayez de poser cette question à quelques chrétiens et vous les verrez rester perplexes et répondre quelque chose comme « quelles sont les deux facettes de l'œuvre de la Croix ? ». La raison en est que la plupart des gens ne connaissent qu'un côté de la Croix et non les deux.

Pendant de nombreuses années, des chrétiens peuvent savoir qu'un aspect de la Croix - celui de la croix sur laquelle Jésus est mort pour nous. C'est tout ce qu'ils enseignent aussi à d'autres. Jésus a été crucifié à la croix pour nous. Il a donné Sa vie pour nous. Son sang précieux a coulé pour le pardon de nos péchés. Et non seulement cela, mais la Bible dit que Dieu a mis sur Jésus l'iniquité de nous tous. Jean Baptiste l'appelle, « l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde entier ».

En nous identifiant à Son sacrifice, Jésus devient notre Substitut. Nous sommes au bénéfice de Son œuvre qui est achevée. Nous sommes rendus un avec Lui sur la Croix. Merci Seigneur; nous n'avons plus à payer notre dette car elle a été payée pour nous par Jésus. Et pour nous tous qui croyons en Jésus et en son oeuvre sur la croix, nous sommes crucifiés et ressuscités avec Jésus. C'est la vérité, et nous louons Dieu pour toutes les fois où la vérité est proclamée.

Mais il y a un autre aspect de la Croix, une autre dimension de la même vérité, qui n'est pas si bien connue et à propos de laquelle on prêche peu. C'est pourquoi, des milliers de croyants en Jésus se contentent d'accepter « la Croix du Pécheur »; c'est-à-dire qu'ils ont confessé Jésus comme leur Seigneur et Sauveur et qu'ils l'ont accepté comme leur Substitut. Il est tout à fait sûr que Jésus est notre Substitut et qu'Il est mort à la Croix pour nous. Mais comme nous l'avons déjà dit, il y a deux facettes à l’œuvre de la Croix.

Pierre fait allusion à cette double œuvre de la Croix quand il écrit, « Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces » (1 Pierre 2. 21). Christ aussi a souffert POUR nous; c'est le premier aspect. Mais voici le second, IL nous a laissé un EXEMPLE, afin que nous suivions Ses traces.

Ainsi l’œuvre de la Croix a deux aspects. Premièrement, Jésus est notre Substitut. Deuxièmement, Il est notre Exemple.
Dans le premier cas, Il a porté la Croix. Dans le second cas, nous avons pris la Croix. La première œuvre de la Croix est pour le Pécheur ; la seconde œuvre de la Croix est pour le Disciple.
Jésus a dit que le Chemin qui mène à la Vie passe par une Porte étroite et un sentier étroit. La Porte n'est que le commencement du voyage ; ce n'est pas la destination. Nous devons donc avoir en même temps la Porte et le Chemin. L'un n'est pas complet sans l'autre. Une fois que nous sommes passés par la Porte, il y a un Chemin que nous pouvons suivre. Passer la Porte nous permet de marcher sur le Chemin, mais la Porte est incomplète sans le Chemin. La Vie est au bout du Chemin, pas au début.

Cela correspond aux deux aspects de la Croix. La « Croix du Pécheur » est la Porte. C'est parce que Jésus est le Substitut que nous pouvons maintenant marcher le long du Chemin. La « Croix du Disciple » est le Chemin. Maintenant nous pouvons suivre Son exemple. Pouvez-vous voir la différence ?
Jésus a dit que le chemin qui mène à la Vie passe à travers une Porte Étroite et un Chemin Étroit.
Le Porte Étroite c'est Christ. C'est étroit parce qu'Il est le Seul Chemin. Mais pourquoi le Chemin est-il si difficile ? En partie parce qu'il est plus facile d'accepter Jésus en tant que Substitut que de L'accepter en tant qu'Exemple.

Exprimé différemment, il est bien plus simple d'accepter Jésus en tant que Sauveur que de L'accepter en tant que Seigneur.
Nous pouvons Le reconnaître comme notre Sauveur et Substitut par une simple prière. Mais en faire notre Exemple et notre Seigneur, marcher aussi effectivement sur Ses traces, n'est pas si attrayant.
Pourquoi ? Dans le premier cas, nous acceptons simplement « la Croix du Pécheur » et tout est accompli pour nous. Mais dans le second cas, nous devons prendre « la Croix du Disciple » et réellement suivre les pas du Maître.
Cela ne prend que quelques instants pour passer la Porte, mais marcher le long du Chemin prend toute la vie. Même si Pierre écrit au sujet de ce double aspect de la Croix, Matthieu 16 nous montre que sa compréhension du sujet n'a pas toujours été très bonne.

En Matthieu 16, nous voyons Jésus en tant que notre Substitut et notre exemple dans un même chapitre. D'abord on y voit Jésus en tant que notre Substitut. Il commence à montrer à Ses disciples qu'Il doit aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup, y être tué, et ressusciter le troisième jour. Pour Ses pêchés ? Non, pour nos péchés. Il est donc notre Substitut.

Pierre, qui s'en est offensé, a pris Jésus à part et a commencé à le reprendre. Imaginez ! Pierre est en train de reprendre le Seigneur Jésus au sujet de la Croix. Il est clair que c'est quelque chose de difficile à comprendre. Mais Jésus se tourne vers Pierre et le repousse. "Eh bien, il en sera ainsi. J'irai à Jérusalem et je mourrai pour les péchés du monde. Je dois accomplir Mon œuvre de substitution".

Mais les deux aspects de la Croix vont plus loin que la mort physique de Jésus.

A SUIVRE... / CLIQUEZ ICI

Lire la suite

La puissance de la croix : un changement énorme

16 Mars 2021 Publié dans #La croix

« A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d’annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses, afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd’hui par l’Église la sagesse infiniment variée de Dieu, selon le dessein éternel qu’il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur, en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous: elles sont votre gloire » (Éphésiens 3. 8-13).

La parole de la croix est la puissance de Dieu, pourvu qu'elle soit prononcée avec la voix du Seigneur Jésus, c'est-à-dire dans l'esprit de la croix.

UN CHANGEMENT ÉNORME

La croix du Seigneur Jésus-Christ a fait un énorme changement en Paul lui-même. Il avait été plein de fierté, en particulier de fierté spirituelle. Puis il vit un homme mourir et il entendit la parole de la croix prononcée dans l'esprit de la croix, car Étienne a dit : "Seigneur, ne leur confie pas ce péché" (Actes 7. 60).
La conscience de Paul était percée, et dès lors il passa sous le pouvoir de la croix; et le résultat a été formidable.
Il se dit « moins que le moindre de tous les saints », et ce n'était pas une pieuse hypocrisie. Parfois, nous jouons simplement à être humbles, mais Paul ne l'a pas fait. Quand il a dit : "Je suis moins que le moindre de tous les saints", ce n'était pas une exagération, car il le pensait. Le pouvoir de la croix porte un coup mortel à notre fierté.
Avez-vous vécu dans votre propre vie ce formidable changement de l'ancien au nouveau ?

UN TRAVAIL ÉNORME

Paul a fait l'expérience de ce formidable changement, mais il avait aussi un travail formidable à accomplir : prêcher les richesses insondables du Christ. Ceci, et pas seulement prêcher le soi-disant « simple Évangile », c'est l'évangélisation.
Vous ne trouverez jamais le « simple Évangile » dans le Nouveau Testament, et si vous rendez l’Évangile plus simple qu'il n'y est, vous le réduisez à néant.
Je crois qu'il n'y a pas une seule parole du Seigneur Jésus que nous ayons pleinement comprise, et si nous essayons de rendre l'Évangile compréhensible pour l'homme naturel, alors nous l'interprétons mal. L'Évangile est profond et ce que nous considérons comme la déclaration la plus simple ne peut jamais être comprise par l'homme naturel.
Paul n'a pas essayé de rendre l’Évangile compréhensible. Il a proclamé les richesses insondables du Christ; et parce qu'il n'essayait pas d'accomplir l'œuvre du Saint-Esprit, le Saint-Esprit pouvait faire sentir la puissance de la croix parmi les païens quand Paul prêchait. Beaucoup ont été sauvés, puis Paul a commencé son travail essentiel.
Paul n'était pas seulement un évangéliste, mais aussi un enseignant, et si nous avons été exposé à la puissance de la croix, nous ressentons une réelle responsabilité envers le peuple du Seigneur Jésus. Et c'est un travail difficile ! C'est un travail formidable et ne peut être accompli que par un homme qui a expérimenté l'immense pouvoir de la parole de la Croix.

UN OBJECTIF IMMENSE.

Peut-être qu'ils ont plus à voir avec la réalité que les êtres humains d'aujourd'hui. Ils peuvent pénétrer à travers toutes ces choses dans le cœur des êtres humains, et ils peuvent voir combien il y a de la sagesse et de la puissance du Seigneur en nous. Et plus cela vous vient, moins vous pouvez chercher à créer ou à organiser l'église par des moyens humains. Plus vous réalisez cela, plus vous vous appuyez sur la Croix du Seigneur et sur la puissance de cette Croix.
Un homme qui a été exposé à la puissance de la croix lui-même ne peut jamais mettre la main sur l'église et l'organiser selon ses propres lignes. Il a un travail formidable, c'est-à-dire de souffrir pour l'Église et, par des moyens spirituels, d'aider les enfants du Seigneur à voir.
Ceci, pour autant que je sache, est de nos jours la grande difficulté dans et parmi les serviteurs du Seigneur. Il y en a qui sont exposés à la Croix de telle manière qu'ils travaillent dans le sens de Paul, mais ce sont des exceptions. La plupart disent que cela ne mène à aucun résultat réel, et ils croient en eux plus qu'en la puissance de la croix.
Maintenant, je suis au tribunal et Paul est mon témoin. Il a apporté beaucoup de bonnes preuves : un changement profond de moi-même, un changement profond dans ma conception des autres hommes, une conception profonde du travail à faire, une conception profonde du sens de l'Église, une conception profonde de la vocation de l'Église, et tout cela à la suite de la puissance de la croix.
Puis, comme preuve finale, Paul dit : « Seul un changement aussi profond en lui et dans ses conceptions des êtres humains, dans ses intentions, dans sa compréhension de l'Église, correspond à l'œuvre profonde de notre Seigneur Jésus sur sa croix ».
Là, Il s'écria : "Tout est accompli". Le Seigneur n'a pas besoin de force, de sagesse et d'efforts humains, car ce qu'Il a fait est suffisant.
Dieu a accompli son dessein en Jésus-Christ notre Seigneur: en Lui, nous avons l'audace de l'accès en confiance par la foi en Lui.
Notre vocation est grande, mais Nous avons l'audace et la confiance par la foi en notre Seigneur Jésus. Nous entrons dans le plus saint des saints par la foi en Lui, et dans ce lieu il n'y a pas de place pour l'énergie humaine ou la sagesse charnelle du tout. Avec confiance, nous regardons le visage de notre Seigneur et disons : « Nous sommes à Toi, Seigneur. Nous avons foi en Toi, Seigneur. Nous n'avons aucune foi en nous-mêmes, Seigneur. Nous ne croyons pas en notre propre sincérité. Nous ne croyons pas en notre propre dévouement. Notre foi est en Toi et en Toi seul. Et maintenant nous nous identifions à Toi, et quel qu'en soit le prix, nous ne retournerons pas à nos propres voies et à nos propres idées. Utilise-nous comme Tu le veux. Nous prendrons quotidiennement notre croix, te suivrons et t’obéirons, quel qu'en soit le prix »
Alors le Seigneur a les mains libres et Il bâtit Son Église, non pour la montrer aux êtres humains charnels afin qu'ils l'admirent, mais en vérité et en réalité, afin que même les principautés et les puissances reconnaissent que cela vient du seul vrai Dieu. Cela peut être fait et cela doit être fait !

Lire la suite

La crucifixion de Jésus-Christ

4 Mars 2021 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #La croix

On a certainement vu dans un musée, dans un livre, ou dans une église, un tableau représentant Jésus sur la croix. Comment as-tu réagi ? La mort de Jésus, qu’est-ce que cela signifie pour chacun de nous êtres humains ? Qu’est-ce que cela peut changer dans notre vie ? Voilà des questions auxquelles nous allons répondre. Soyons bien attentifs.

On trouve le récit de la crucifixion à la fin des Évangiles.

LA CRUCIFIXION

Jésus vient d’être condamné à mort. Il porte une lourde croix mais Il est si épuisé qu’Il avance très difficilement. Il trébuche sur le chemin. Un homme passe par là. Il revient des champs.

– Allez ! Viens ici toi ! Lui disent les soldats. Prends la croix et porte-la à sa place !

Une grande foule les suit. Des femmes se lamentent et pleurent en voyant Jésus défiguré, le corps couvert de blessures et de sang. D’autres se moquent et L’insultent. Ils arrivent enfin à un lieu appelé Golgotha.
On met Jésus sur la croix. Les soldats plantent des clous dans Ses mains et dans Ses pieds. Ils crucifient aussi deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. On accroche un panneau au-dessus de la tête de Jésus.
- Vous écrirez « Jésus, Roi des Juifs » ! avait ordonné Pilate. Il faut que l’on sache pourquoi Il a été condamné !
Jésus regarde les soldats, ces hommes violents au cœur si dur. D’une voix forte, Il dit : - Père ! Je te prie de les pardonner. Ils ne savent pas ce qu’ils font.
Quatre soldats sont occupés à tout autre chose. - Prenons Ses vêtements ! disent-ils. Partageons-les entre nous. Un morceau pour chacun !
L’un d’eux s’apprête à déchirer la tunique. - Non ! s’écrient les autres. Elle est faite d’un seul morceau et dans un beau tissu. Elle a de la valeur. On va tirer au sort pour savoir qui la prendra.
La foule continue d’injurier Jésus. - Descends, si Tu es le Fils de Dieu ! Allez, vas-y ! Ils se moquent avec arrogance. - Lui qui a fait des miracles, qu’Il descende maintenant et on croira en Lui !
Les deux brigands L’insultent. - Si tu es le roi des Juifs, sauve-Toi et sauve-nous ! Mais l’un d’eux se ressaisit. Il comprend maintenant pourquoi Jésus est sur la croix. - N’as-tu pas la crainte de Dieu ? dit-il à l’autre. As-tu oublié que nous devrons tous Lui rendre des comptes ?

Aujourd’hui, nous payons pour les choses abominables que nous avons commises. Nous sommes coupables devant les êtres mais aussi devant Dieu ! Mais Jésus, Lui, Il n’a rien fait de mal.
Il  tourne la tête vers le Seigneur. - Jésus ! dit-il. Souviens-toi de moi quand tu entreras dans Ton règne ! - Je te l’assure, lui dit Jésus, aujourd’hui, tu seras avec Moi dans le paradis !

Au pied de la croix, il y a quelques femmes. Elles pleurent, écrasées par la douleur et le chagrin. Jésus aperçoit Marie, sa maman et à côté d’elle, Jean, Son disciple. - Voilà ton fils ! dit-Il à sa maman. - Voilà ta mère ! dit-Il à Jean.
Jean a bien compris le message de Jésus. Marie est venue habiter chez lui. Il a pris soin d’elle et Marie a été pour lui comme une maman.

En cette fin de matinée, le soleil est haut dans le ciel. Mais subitement, les gens se regardent les uns les autres apeurés. - Mais que se passe-t-il ? Il est midi et il fait nuit ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Il fait nuit en plein jour !
Oui ! Le pays est plongé dans les ténèbres. Le soleil reste entièrement caché jusqu’à  trois heures de l’après-midi. Jésus est toujours sur la croix. Il agonise.
D’une voix forte, Il s’écrie : - Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Puis, Il ajoute : - J’ai soif !

Les soldats trempent une éponge dans du vinaigre et Lui approchent de la bouche avec un roseau. Jésus le prend et dit : - Maintenant, tout est accompli ! Mon Père, je rends mon esprit entre tes mains ! Il pousse un grand cri. Il vient de mourir. L’officier romain qui est au pied de la croix, est bouleversé. Il s’écrie devant tout le monde : - C’est sûr ! Jésus est vraiment le Fils de Dieu !
- Mais que se passe-t-il encore ? s’écrient les gens effrayés. La terre tremble ! On la sent bouger !

Oui ! C’est un tremblement de terre ! Le roc se fend, des sépulcres s’ouvrent. Dans le Temple, le grand rideau haut de plusieurs mètres se fend depuis le haut jusqu’en bas. Une main invisible l’a déchiré.
Un soldat romain s’approche de Jésus. Il lui transperce le côté avec sa lance pour vérifier qu’Il est bien mort. Plus tard, un homme va voir Pilate. - Laisse-moi prendre le corps de Jésus, lui dit-il. Il prépare le corps, l’enveloppe de tissus et Le dépose dans un tombeau taillé dans le roc. On roule une grande pierre pour fermer l’entrée du sépulcre. La nuit tombe sur Jérusalem profondément bouleversée par ces événements. Tout semble bien fini.

Personne ne peut dire à quel point Jésus nous aime. Il a supporté toutes ces souffrances dans Son corps mais aussi dans Son Esprit, dans Son âme pour nous. Mais pourquoi a-t-Il accepté ? L’as-tu compris ? Benji nous a dit que dans le récit quelques personnes l’ont compris. Les as-tu trouvées ? Oui, il y a un brigand et l’officier romain ; peut-être il y en a-t-il eu d’autres mais nous ne le savons pas. Voyons ce que le brigand a compris.
Tout d’abord qu’il a des comptes à rendre à Dieu et qu’il ne peut pas aller dans le paradis car Dieu est Juste et Saint, rien de mal ne peut aller en Sa présence.
Il a compris aussi que Jésus est puni, condamné à sa place pour que Dieu puisse le pardonner. Il croit que Jésus est le Fils de Dieu et qu’après Sa mort, Il va régner dans le ciel.
Jésus est mort sur la croix pour que tous les humains qui croient en Lui puissent aller au ciel. Tous les humains, ce sont les autres mais aussi Toi et moi. Aimes-tu Jésus, crois-tu en Lui ? Crois-tu qu’Il a été puni à ta place à cause de tes désobéissances ?

Le récit de la crucifixion, qui est d’une grande discrétion sur les souffrances de Jésus, est le message central de la Parole de Dieu. Sans la croix, personne ne pourrait être sauvé.
C’est par amour pour nous que Jésus a supporté toutes ces souffrances. Ses paroles d’amour et Son attitude, jusqu’à son dernier cri, nous montrent combien Il nous a aimés.

Lire la suite

La croix

23 Février 2021 Publié dans #La croix

Naturellement, c'est à la Croix que le Sang fut versé; et il semble que nous restions dans le même ordre de choses, car le Sang est en rapport avec la croix, comme la croix est en rapport avec le Sang. Cependant, dans la doctrine du Nouveau Testament, la croix a une signification qui lui est propre.

Nous lisons dans le passage tiré du chapitre 6 des Romains, auquel il y en aurait d'autres à ajouter, comme Colossiens 2 et plusieurs encore, que la Croix nous libère de la chair et de l'homme naturel.

La position à laquelle nous amène la croix est la suivante : ce n'est pas seulement la question de nos péchés qui a été résolue, c'est celle de notre « moi », de ce que nous sommes en nous-mêmes; nous avons été crucifiés avec Christ.

C'est ici que nous nous exposons, si nous n'y prenons garde, à toutes sortes de contradictions, car les faits semblent démentir la vérité affirmée par la Parole de Dieu. N'est-ce pas une expérience commune que cette succession continuelle de chutes, de faiblesses et de rechutes, alternant avec un repentir sincère, un besoin de pardon et de purification, où l'on semble piétiner sur place. Cela se répétant sans cesse, la vie n'est qu'une suite de chutes et de regrets, de péchés et de repentirs, d'égarements et d'humiliations, de jour en jour et de semaine en semaine.

Mais telle n'est pas la volonté du Seigneur. Et la raison secrète de cela, c'est très souvent que nous n'avons jamais reconnu cette vérité essentielle que, dans la Croix du Seigneur Jésus, tout ce que nous sommes par nature a été mis de côté, et que, ne l'ayant pas compris, nous n’avons pas accepté cette position avec tout ce qu'elle signifie, tout ce qu'elle implique.

Tout ce qu'elle signifie, c'est que, à partir du moment où nous l'avons accepté, ce n'est plus « nous » qui vivons. « Nous avons été crucifié avec Christ, dit l'apôtre, si nous vivons, ce n'est plus nous qui vivons, c'est Christ qui vit en nous » (Galates 2 :20).
Ce n'est maintenant plus à nous-mêmes à choisir notre propre chemin, à faire les choses à notre idée, à avoir notre propre volonté, nos désirs personnels, à établir le programme de notre vie, à dresser nos propres plans pour notre avenir. Non, plus rien ne viendra de nous-mêmes, ni dans le domaine de la volonté, ni dans celui de la pensée, ni dans celui du sentiment. Tout viendra désormais du Seigneur .

Quand nous en sommes arrivés à accepter cette position, à reconnaître que, lorsque Christ a été crucifié, nous avons été crucifiés avec Lui; que, lorsqu'il a été enseveli, nous avons été ensevelis avec Lui, pour ressusciter ensemble, avec Lui, nous recevons dans notre cœur le Saint-Esprit de Christ, qui a pour but et pour objet de gouverner notre vie, de diriger notre marche et de choisir notre chemin.

« Ce n'est plus nous. » « Si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5 . 4-15), et cela grâce à la puissance et à l'énergie de l'Esprit qui demeure en nous. C'est quelque chose de très absolu, qui touche à toutes les parties de notre être et qui accomplit son œuvre jusqu'au fond de nous-mêmes : voilà ce que signifie la Croix.

Cela ne veut pas dire que nous n'aurons plus jamais de défaillances; nous pourrons encore commettre des fautes, alors nous aurons toujours recours au Sang. Mais ce que nous avons eu à apprendre, et ce que tant d'autres ont encore à apprendre, c'est que la Croix a sa propre valeur, sa valeur particulière. La Croix ne nous purifie pas du péché; la Croix crucifie la chair.

Maintenant, il se peut que nous ayons une connaissance étendue au sujet de la doctrine du Sang, que nous parlions beaucoup du Sang, tout en comprenant très mal ce qu'est la Croix. Nous pouvons dire sur le Sang beaucoup de choses très justes, tandis que notre chair se manifestera d'une façon très évidente.
La chose fondamentale et indispensable, c'est la Croix : « Notre vieil homme a été crucifié avec Christ » (Romains 6 :6).
Comprenons-nous la différence ? A quoi cela nous servira-t-il d'opposer le Sang au Diable, si notre chair n'a pas été mise de côté par la Croix ?
La Croix résout donc le problème de l'être humain, comme le Sang résout celui du péché.

Lire la suite

Abandonné de Dieu le Père sur la croix

28 Janvier 2021 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #La croix

«Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?» (Matthieu 27. 46)

Ce cri déchirant au sommet d’une colline appelée « Golgotha » fut celui de Jésus le supplicié qui, un jour vers la troisième heure (à 9 heures), fut cloué à la croix. Et il fait étrangement nuit depuis midi ; le ciel s’étant obscurci de manière incompréhensible, les ténèbres règnent toujours. Il est environ 15 heures. Moment d’angoisse et de terreur, moment de jugement, moment de mort... Jésus-Christ, le Seigneur de la Vie, entra dans la mort après avoir porté tous nos péchés et après les avoir expiés sur la croix en étant abandonné de Dieu son Père. Pourquoi ?
Nous sommes au cœur même du message de l’Évangile. Comment se fait-il que Jésus, pleinement Dieu et pleinement homme, a t-il pu être abandonné de Dieu le Père ?
La vérité de l’Incarnation dépasse notre imagination et sa mort est la véritable pierre d’achoppement du christianisme. C’est sur cette vérité historique de la mort de Jésus de Nazareth que butent juifs, musulmans, et bien des sectes. Mais voilà, Jésus, le Fils Immortel de Dieu s’est soumis volontairement à l’épreuve d’une mort effroyable pour endosser nos péchés pour nous, nous offrir la réconciliation avec Dieu et la vie éternelle. Jésus était le seul à pouvoir accomplir cela et Il l’a fait par Amour pour l’humanité, pour moi, pour vous, pour toi.
Jésus-Christ relatait toujours sa relation avec Dieu en l’appelant « mon Père » (21 fois) et parlait du « Père » (170 fois) dans les évangiles. Mais sur la croix, voilà Jésus qui l’appelle en ce moment noir de l’humanité : « Mon Dieu »... et ce sera la seule fois...

Pourquoi ?
Parce que en ce moment précis sur la croix, Jésus a considéré sa relation avec Dieu comme une relation judiciaire, et non comme une relation parentale. En d’autres termes, Jésus (qui est Dieu et qui n'a jamais commis de péché) se voyait maintenant devant Dieu son Père comme un homme portant sur Lui les péchés du monde, mais non comme le Fils éternel devant Son Père. Ce cri de Jésus sur la croix n'était pas un manque de confiance, mais c'était un cri de détresse car Dieu le Père s’était détourné de Lui. Au milieu de la désolation la plus terrible causée par le Jugement divin, la confiance de Jésus, l’Homme parfait, en Dieu son Père n’a jamais vacillé.
Le mot « abandonné » montre le sens de la croix. Il exprime de manière déchirante la séparation entre Dieu le Père et son Fils Jésus de Nazareth, Lui qui a revêtu pleinement notre humanité sans perdre sa divinité. Cette séparation est la mort spirituelle. Elle représente le salaire du péché payé pour nous par Jésus-Christ. Ce cri ne peut se comprendre qu’à la lumière de 2 Corinthiens 5. 21 : « Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme pécheur pour nous ». Jésus ne s’est pas seulement senti abandonné, Il l’a réellement été, parce que Dieu ne peut rien avoir de commun avec un homme chargé de péchés.
Cette substitution était exigée par la Justice de Dieu. La Sainteté de Dieu demandait l’expiation du péché, et aucun être humain ne pouvait l’accomplir pour soi-même. C’est pourquoi, le seul vrai Dieu de l'Univers s'est chargé Lui-même de le faire parfaitement : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde par Lui-même » (2 Corinthiens 5. 19). Mais cet abandon n’était que temporaire, car peu de temps après sur la croix, Jésus s'est écrié : « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Luc 23. 46). Oui, Jésus a de nouveau appelé Dieu : « Père »... Le prix était payé, une fois pour toutes (Hébreux 10. 10).

La Bible dit : « car le salaire du péché c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ » (Romains 6. 23). Le lot des pécheurs, c’est-à-dire de celles et ceux qui auront ignoré ou négligé l’œuvre rédemptrice de Christ, c’est la mort et l’abandon éternels en Enfer. Or, ceux qui acceptent Jésus et reçoivent son parfait Salut sont appelés enfants de Dieu (Jean 1. 12). Forts de l’oeuvre rédemptrice de Jésus, les enfants de Dieu peuvent à présent compter sur Sa promesse « je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13. 5).
Si Jésus a été abandonné de Dieu, c’est pour que nous ne le soyons jamais. La Bible a dit : « Si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs » (Hébreux 3. 15), aussi, venez à Jésus qui a payé pour vous le prix ultime en prenant vos péchés sur la croix. Confessez-les et demandez-lui pardon. Une vie nouvelle s’ouvre devant vous !.... et elle durera pour l’éternité. Oui, c’est avec assurance que nous pouvons croire la Parole du Ressuscité : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6. 37). Plus jamais abandonné... Le croyez-vous cher(e)s lecteurs/trices ?

Lire la suite

Tout est accompli à la croix ! Pour quel but ?

8 Janvier 2021 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #La croix

TOUT EST ACCOMPLI À LA CROIX :

“Tout est accompli“ (Jean 19. 30)

À la Croix du calvaire, Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur a tout accompli. Il a accompli parfaitement la volonté de Dieu. “[…] Il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice” (Hébreux 9. 26). Jésus est venu non pour ôter la loi et les prophètes, mais pour ôter le péché du monde et anéantir la Loi du péché et de la mort.
“Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés” (1 Jean 3. 5). Jésus-Christ est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1. 36). À la croix, Jésus-Christ a souffert et a été brisé pour nos péchés, Il a été fait péché et malédiction pour nous, Il a été puni pour nous afin que par Lui, par Son Sang Pur, Saint et Précieux, nous puissions être rachetés pour Dieu, Son Père, pardonnés et réconciliés avec Dieu ; “car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon pour les péchés” (Hébreux 9. 22b). ”Il (Jésus) est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle..” (Hébreux 9. 12). Jésus-Christ s’est offert comme sacrifice expiatoire pour nous. Il a porté tous nos péchés et nos fautes sur Sa Personne. Jésus qui est Saint, sans péché, a été fait péché pour nous, et Il s’est livré Lui-même à Dieu pour nous, afin de nous sanctifier, de nous purifier et de nous faire paraitre, devant Dieu le Père, sans tache (sans péché), ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et sans reproche.

Les derniers mots de Jésus sur la Croix sont : “Tout est accompli” (Jean 19. 30). Que veulent-ils dire ? Bien sûr nous savons qu’en disant cela, Jésus indiquait qu’Il était arrivé au point ultime de Sa destinée terrestre, qu’Il venait d’achever la mission qui Lui avait été confiée. Cloué sur le bois de cette Croix, Il avait assumé Son rôle en tant que “pleinement homme et pleinement Dieu”. Nous savons aussi que Son sacrifice allait désormais remplacer le système des sacrifices d’animaux que Dieu avait instauré pour Son peuple. L’ancienne méthode était “seulement l'ombre des biens à venir” (Hébreux 10. 1-10).
Mais un détail concernant ces derniers mots de Jésus mérite d’être mentionné : Jésus n’a prononcé qu’un seul mot. Le mot grec traduit par “Tout est accompli”, que nous trouvons sous la plume de Jean est "tetelestai" un mot grec, et n’est pas utilisé ailleurs dans le Nouveau Testament. Il veut dire “mission accomplie”. Mais saviez-vous que Jésus n’a pas prononcé ce mot ? Car Jésus ne parlait pas le grec, donc Jésus s’est exprimé soit en hébreu soit en araméen qui est un dialecte similaire. Le mot que Jésus a réellement prononcé est “nishlam” en araméen qui veut dire “payé dans son intégralité”. Ce mot était inscrit sur le document légal d’une reconnaissance de dette après le dernier paiement de remboursement. Jésus a inscrit ce mot sur notre reconnaissance de dette ! Nous n’avons plus rien à payer. Jésus a tout payé une fois pour toutes.

Une leçon importante se dégage de ce détail : les deux mots "tetelestai" et "nishlam" ont un point commun dont nous devons nous souvenir. Jésus n’avait qu’une seule mission à accomplir ! Dieu l’avait prévue ainsi : “Jésus-Christ a fait la volonté de Dieu, Il s'est offert Lui-même une fois pour toutes... Christ a offert un seul sacrifice pour les péchés, et cela pour toujours, puis Il s'est assis à la droite de Dieu” (Hébreux 10. 10-12). Nous qui sommes enfants de Dieu, notre dette a été payée, la page a été tournée une fois pour toutes, notre salut est donc garanti !

POUR QUEL BUT ? :

“Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu” (1 Corinthiens 6. 11).

Le but de l’oeuvre rédemptrice de la Croix, c'est que nous soyons sanctifiés par la Parole, purifiés par l’eau du baptême et que nous devenions l'Église glorieuse, sans péché, exempte de toute forme de religiosité, traditions et autres choses qui sont en abomination devant Dieu, afin que nous soyons déclarés saints et irrépréhensibles, comme Dieu l’a toujours voulu. C’est ici le plan de Dieu pour nous, ses saints. Christ a tout accompli à la croix, Il a accompli sa part, en versant Son sang pour le pardon de nos péchés et pour notre rédemption. Jésus nous a sanctifiés, accomplissant ainsi la Parole d’Exode 19. 10 : “Va vers le peuple; sanctifie-les aujourd’hui et demain, qu’ils lavent leurs vêtements” ; Jésus nous a consacrés à Dieu et déclarés saints, accomplissant ainsi la Parole d’Exode 19. 6 : ”vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte“. Jésus a également bâtit un Temple (l'Église) pour Dieu Son Père, une maison composée de pierres vivantes, Lui-même étant le Fondement et la Pierre angulaire de ce Temple.

Par son sang, Jésus nous a donc sanctifiés, déclarés saints, et consacrés à Dieu, Son Père, pour que nous soyons des sacrificateurs et des rois dans le Royaume et dans le Temple de Dieu, Son Père (Apocalypse 1. 6). Or le Temple de Dieu n’est autre de l’Épouse de Christ. Ainsi donc, Jésus, à la Croix a fait Sa part, Il a tout accompli, Il a achevé l’oeuvre que le Père lui avait donné de faire, Il a glorifié Dieu le Père sur la terre (Jean 17. 4). “Jésus s’est occupé des affaires de son Père (Luc 2. 49) ; Il a accompli tout ce qui est juste (Matthieu 3. 15). Il a achevé l’oeuvre que Son Père lui a donné de faire et a fait ce qui lui est agréable (Jean 8. 29 ; Jean 6. 39). Jésus est descendu du Ciel pour accomplir non pas Sa volonté, mais la volonté de Son Père. Et ce que Christ a fait, Il attend de nous que nous fassions la même chose. Comme de bons disciples, recherchons ce qui est agréable à Dieu. Christ nous a rachetés et régénérés afin que nous entrions dans Son repos (Hébreux 4. 12) et que nous pratiquions les oeuvres que Dieu  a préparé d’avance pour nous :  “Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions" (Éphésiens 2. 10).” Ainsi donc, nous sommes l’ouvrage de Dieu, le vase entre les mains du Potier, nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes, mais nous Lui appartenons en propre.

Maintenant que Jésus-Christ a tout accompli à la croix, à présent, Il nous renvoie la balle. Jésus nous dit ceci : "J’ai tout accompli. Je vous ai sanctifiés et purifiés et sanctifiés. Vous avez été déclarés saints vous qui avez cru en mon nom et en mon oeuvre rédemptrice et complète à la Croix". Oui, nous avons été déclarés saints et purs par Dieu Lui-même, sanctifiés et purifiés par le Sang de l’Agneau immolé. Notre rôle à nous, enfants de Dieu, est de résister au diable, de mortifier les oeuvres infructueuses de notre corps terrestre, de faire mourir les oeuvres mortes, et de revêtir Christ. Christ nous a donné un vêtement de justice pour pardonner nos péchés. Veillons donc sur nos âmes frères et soeurs en Christ, préparons-nous, faisons notre part, car l’heure de Son Glorieux Retour approche.
"Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ” (1 Thessaloniciens 4. 16-17).

Quelle merveilleuse promesse ! “Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu” (2 Corinthiens 7. 1), car “Sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur” (Hébreux 12. 14).

Lire la suite

L'expiation et la propitiation accomplies par le Christ

17 Décembre 2020 Publié dans #La croix, #Sacrifice de Jésus

L'EXPIATION :

L’expiation est l’oeuvre par laquelle le Seigneur Jésus-Christ a porté les péchés de plusieurs, selon qu’il est écrit : « Le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon "pour plusieurs" » (Matthieu 20. 28). Et encore : « le Christ… ayant été offert une fois pour porter les péchés de "plusieurs", apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent » (Hébreux 9. 28). Chaque être humain peut bénéficier de l'expiation de nos péchés accomplie sur la croix par Jésus-Christ, seulement s'il se repent de ses péchés et croit en l'oeuvre parfaite de Jésus sur la croix. C'est pourquoi, seul le croyant en Jésus peut dire : Jésus-Christ a porté mes péchés, Il a été mon Substitut sous les coups de la Colère de Dieu à cause de mes péchés.

Le mal doit être puni, tel est le verdict divin qui est à l'origine de l'expiation : Dieu ne tient nullement le coupable pour innocent (Exode 34. 7). L'être humain pécheur, donc coupable, doit être puni. Il devrait même être ôté de devant Dieu à cause de ses péchés, plus encore à cause de son état de péché. Mais, par le moyen de sa véritable foi en Jésus et en son œuvre sur la croix, le vrai croyant en Jésus-Christ le Fils de Dieu, sait que ce sont ses péchés qui ont été ôtés devant la face de Celui qui ne peut tolérer la mal à cause de Sainteté absolue. C'est en ce fait que réside la vérité capitale de l'expiation. Jésus, le Fils de Dieu, Victime Innocente et Sainte, s'est présenté pour accomplir en Golgotha l’œuvre par laquelle le péché du monde a été expié. La question du bien et du mal est entièrement réglée, le Dieu Sauveur et Saint est pleinement glorifié. La croix est donc la preuve de l'expiation.

Le verbe expier traduit un terme qui, en hébreu, signifie couvrir. Pour les croyants de l'Ancien Testament un péché expié était un péché couvert : « Bienheureux, dit le psalmiste, celui dont... le péché est couvert » (Psaumes 32 : 1 ; Romains 4 : 7). Il pouvait l'être en vertu du sang des victimes sacrifiées au temps de la loi, car, dit l'Écriture, « sans effusion de sang il n'y a pas de rémission » (Hébreux 9 : 22). Mais il ne pouvait pas être ôté, selon qu'il est dit aussi : « Il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés » (Hébreux 10 : 4). Seul le sang de Christ pouvait le faire. « Lui a été manifesté afin qu'il ôtât nos péchés » (1 Jean 3 : 5).

Pour ceux qui viennent à Jésus-Christ et qui mettent leur confiance en Lui, l’œuvre expiatoire de la croix les amène désormais à Dieu directement, d'une manière conforme à Sa nature, car ils sont revêtus de la Justice de Christ et ils sont purifiés pour toujours de tout péché.

LA PROPITIATION :

La propitiation est l’œuvre par laquelle Dieu est rendu propice à l’être humain. Or, comment le Dieu Saint peut-Il être rendu propice, c'est-à-dire favorable, à l’être humain pécheur ? Il n’y a qu’une réponse : par le sacrifice parfait de Jésus Christ accompli une fois pour toutes à la croix du Calvaire.

Il est écrit : « Par la bonté et par la vérité, "propitiation" est faite pour l’iniquité » (Proverbes 16. 6). La grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ, lequel est mort pour tous à cause des iniquités. Le prophète Ésaïe, jeune encore, a pu entendre ces paroles apaisantes, lorsqu’il vit la gloire terrifiante de Dieu et qu’il réalisa son misérable état : « Voici, ceci a touché tes lèvres… "propitiation" est faite pour ton péché » (Ésaie 6. 7). S’il pouvait y avoir propitiation pour lui, c’était à cause du charbon ardent, du sacrifice de l’autel, figure de la croix de Jésus.
Il est écrit : « Il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné Lui-même en rançon pour tous » (1 Timothée 2. 6). Jésus-Christ homme s’est donc livré pour tous, et c’est en cela que consiste la propitiation. Du moment que la rançon a été payée, tout être humain est invité à venir à Jésus, le Sauveur, pour qu'il soit sauvé du châtiment de ses péchés en Enfer et qu'il ait la Vie Éternelle.

La propitiation est l’œuvre qui a été faite entre Dieu et son Fils Jésus-Christ. Christ a accompli l’œuvre en vertu de laquelle Dieu peut être propice à l’égard de tout être humain qui vient à Lui. L’expiation (ou substitution) est l’œuvre qui a été fait entre Christ et le croyant. Seul en effet le croyant peut bénir Dieu de ce que le seul Sauveur du monde lui a été donné, lequel a été fait péché pour lui, afin qu’il devint justice de Dieu en lui (2 Corinthiens 5. 21).

Lire la suite
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>