pardon des peches
La Grâce de Dieu
On ne peut pas recommencer sa vie. Le vieillard ne peut pas refaire ce qu'il a mal fait autrefois. Mais ce qu'il peut faire, c'est revoir le passé avec le regard de Dieu, et supplier Dieu de lui pardonner ses péchés. Il le dira peut-être en pleurant, le cœur brisé, honteux d'avoir si souvent offensé Dieu. Il trouvera peut-être dans ce passé des péchés qui lui paraîtront aujourd'hui impardonnables. Mais Dieu n'a-t-il pas dit : “C'est à celui-ci que je regarderai : à l'affligé, et à celui qui a l'esprit contrit et qui tremble à ma parole” (Esaïe 66. 2) ?
Dieu est Juste et Saint, et il ne peut pas passer par-dessus le péché sans le punir ; pourtant il pardonne au pécheur. Comment concilier la Justice du Dieu Saint qui exige un châtiment, et sa Grâce qui pardonne ? C'est la gloire de Dieu de concilier l'un et l'autre. Son Fils bien-aimé Jésus a voulu subir pour nous le châtiment que nous méritions à cause de nos péchés, pour que Dieu puisse nous pardonner en toute justice.
Oui, Dieu, dans son divin Amour, dans ses plans adorables,
Pour nous soustraire à notre sort
Abandonna son Fils Jésus à notre place, aux terribles coups
Du jugement et de la mort.
Désormais, Dieu ne demande rien à l'être humain, sinon qu'il reconnaisse sa culpabilité et qu'il croie que Jésus Christ s'en est chargé, sur la croix, en mourant pour lui.
Les sept paroles de Jésus-Christ sur la croix (1)
Lorsque le Seigneur Jésus-Christ fut mené devant les tribunaux, il ne répondit rien aux fausses accusations dont on l’accablait. Le prophète Ésaïe avait dit de Lui : « Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n’a point ouvert sa bouche » (Ésaïe 53. 7). Mais étant cloué sur la croix, il prononça sept paroles sublimes dignes d’être méditées.
1) « Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Luc 23. 34)
La première fut une supplication qu’Il adressa à son Père, ce fut le pardon. Le premier besoin de tout être humain, c’est d'être pardonné de tous ses péchés pour être sauver de l’Enfer. Alors que Jésus subissait les souffrances atroces de la part de ceux qu’Il était venu sauver de l’Enfer, Jésus implore pour eux le pardon. Quel amour infini !
Jésus avait dit durant sa vie : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et qui vous persécutent » (Matthieu 5, 44). Non seulement Jésus enseignait ces choses, mais Il les pratiquait. Jésus a aimé ses ennemis, Il a fait du bien à ceux qui Le haïssaient. Sa prière a-t-elle été exaucée ? Il ne pouvait en être autrement. Déjà le brigand repentant crucifié à côté de Lui et qui L’avait auparavant injurié (Matthieu 27. 44), a été pardonné.
Depuis la mort et la résurrection de Jésus et en vertu du parfait sacrifice de Jésus, des multitudes de pécheurs reçoivent le pardon de Dieu en se repentant de tous leurs péchés. C’est une grâce qui nous remplit d'adoration et de reconnaissance puisque c'est à la Grâce de Dieu que nous devons le Salut. Nous qui avons reçu le pardon, suivons l'exemple de notre Seigneur : pardonnons à ceux qui nous font du tort, à nous ou à nos proches. Intercédons pour les membres de notre famille, nos amis, les pécheurs qui nous entourent afin qu’ils reçoivent le pardon de leur péché, c’est une grâce irremplaçable. Le pardon de nos péchés est la priorité des priorités.
2) « Je te le dis en vérité, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23. 43)
« L’un des malfaiteurs crucifié l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous. Mais l’autre le reprenant et disait : « Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subit la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes, mais lui, n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23 : 39-43)
Les deux brigands crucifiés avec Jésus étaient deux criminels. Et tous les deux l’insultaient (Matthieu 27. 44). Mais quand l’un des brigands entendit les premières paroles de Jésus à la Croix : « Père, pardonne-leur ! », il découvrit que Jésus pardonnait les péchés les plus graves, il réalisa qu’il avait besoin du pardon et il crut dans cette parole de Jésus.
Ce brigand reconnaît à haute voix, publiquement, qu’il recevait le fruit de son péché mais il a cru au pardon du Christ et il a osé demander à Jésus de se souvenir de lui dans l’au-delà. Et sur cette simple confession, Jésus lui a promis de le recevoir au paradis.
Jésus nous montre la grandeur de son parfait Amour : même les fautes les plus graves sont pardonnées instantanément et gratuitement à celui qui s'en repent, car le prix de ces fautes est payé par les souffrances de Christ à la Croix.
Jésus a voulu affirmer publiquement, que le pardon conduit immédiatement au Ciel. Par le pardon de nos péchés, nous recevons immédiatement le salut : « car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3 : 23-24).
L’Evangile nous laisse cet exemple d’un homme qui reçoit le salut quelques heures avant sa mort. N’ayons pas peur d’annoncer la Grâce de Dieu et le Salut de Dieu à tous et même à ceux qui sont en train de mourir. Quel mourant n’a pas envie d’entendre cette déclaration de Jésus : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ! »
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Le pardon des péchés
Le mot “pardonner” veut dire tout effacer, faire table rase, faire grâce, annuler une dette. Lorsque nous faisons du tort à quelqu’un, nous recherchons son pardon afin de rétablir la relation qui a été brisée. Le pardon n’est pas accordé parce qu’un coupable mérite d’être pardonné. Personne ne mérite d’être pardonné. Le pardon est un acte d’amour, de miséricorde et de grâce. Le pardon est une décision de ne garder aucune rancœur envers une personne, malgré ce qu’elle nous a fait.
La Bible nous dit que nous avons tous besoin du pardon de Dieu car nous avons tous commis des péchés contre Dieu. Ecclésiaste 7 : 20 proclame “Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais.” 1 Jean 1 : 8 déclare “Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.” Tout péché est essentiellement un acte de rébellion contre Dieu (Psaume 51 : 4). En conséquence, nous avons désespérément besoin du pardon de Dieu. Et si nous nous détournons ou négligeons le seul moyen établi par Dieu pour que nos péchés soient pardonnés, nous en subirons éternellement les conséquences en Enfer (Matthieu 25 : 46; Jean 3 : 36).
Dieu ne passe pas à la légère sur le péché et ne tient pas le coupable pour innocent (Nombres 14. 18). Saint et Juste, Dieu ne peut pardonner les péchés que s'Il a une quittance attestant le paiement de la dette. Quel est donc le prix exigé par Dieu pour le pardon des péchés ? Le voici : « Sans effusion de sang, il n'y a pas de rémission » (Hébreux 9. 22), pas de pardon. Oui, il faut le sang d'une victime parfaite qui, étant sans péché, peut expier par son sacrifice tous les péchés de l'humanité. Seul « le sang de Jésus Christ... nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7). « Par une seule offrande, Christ nous a rendus parfaits à perpétuité » (Hébreux 10. 14).
Comment puis-je l’obtenir ?
Heureusement pour nous êtres humains, Dieu est le Dieu d’amour et de miséricorde – prêt à pardonner nos péchés ! 2 Pierre 3 : 9 nous dit : « …Il use de patience envers nous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance ». Oui, Dieu désire nous pardonner, alors Il nous a donné le moyen d’y parvenir.
La seule peine juste et équitable pour le pardon de nos péchés, c’est la mort. Romains 6 : 23a nous déclare que « le salaire du péché, c’est la mort… ». La mort éternelle est la conséquence que nous méritons pour nos péchés. Mais Dieu, dans Son plan parfait, s’est fait homme – en Jésus-Christ (Jean 1 : 1, 14). Jésus est mort sur la croix, prenant sur Lui la condamnation que nous méritons – la mort. 2 Corinthiens 5 : 21 nous enseigne que « Celui qui n’a point connu le péché, Il L’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu ». Jésus est mort sur la croix, prenant sur Lui la punition qui nous était due ! Puisque Jésus est Lui-même Dieu, à travers sa mort sur la croix et sa résurrection, le pardon des péchés est disponible pour toute l’humanité ; mais il est seulement accordé à quiconque croit et se confie entièrement en Jésus pour être sauvé. 1 Jean 2 : 2 proclame que « Jésus est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier ». Jésus est ensuite ressuscité, proclamant ainsi sa victoire sur le péché et sur la mort (1 Corinthiens 15 : 1-28). Gloire à Dieu de ce que que, par la mort et la résurrection de son Fils Jésus-Christ, Romains 6 : 23b dit : « …mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur ». Personne ne peut pas gagner le pardon le Dieu. Personne ne peut pas acheter le pardon de Dieu. On ne peut que le recevoir, par la foi en Jésus, à cause de la grâce et la miséricorde infinies que Dieu nous a manifesté à travers son Fils Jésus.
Tout ce que Dieu demande au pécheur repentant, c'est qu'il croie à la valeur infinie du sacrifice de Christ. Dieu Lui-même s'est montré satisfait de la perfection du sacrifice accompli : il a ressuscité Jésus et l'a fait asseoir à sa droite. Désormais, nous ne craignons ni les attaques perfides de Satan, ni la juste colère de Dieu contre le péché.
Mais, si quelqu'un ne veut pas croire en Dieu, un jour, il rencontrera le seul vrai Dieu. Dieu le trouvera (Nombres 32. 23) et, devant le Grand Trône Blanc, Celui dont il a refusé la Grâce prononcera sur lui une juste condamnation (Apocalypse 20. 11).
« Comment échapperons-nous, si nous négligeons (ou : méprisons) un si grand salut ? » (Hébreux 2. 3).
(1) Connaître qui est l'auteur de notre Salut
Le salut d’une âme perdue est la chose la plus importante ici-bas après la gloire de Dieu. « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? » (Matthieu 16. 26a). La vie que nous menons et les choix que nous faisons sur terre déterminent notre destination éternelle.
Selon la foi chrétienne, Dieu ne nous a pas laissés seuls dans cette vie et dans ces multiples choix, car Il nous a donné l’Évangile de Jésus Christ. L’Évangile, qui signifie la Bonne Nouvelle, est le Message sacré que Dieu offre à l’humanité.
Cet article a pour but, de transmettre simplement le message que donna le Christ durant son passage sur terre. Pour comprendre ce message de pardon - l'Évangile de Jésus Christ -, il est nécessaire de se poser cinq questions essentielles :
■ I. COMMENT CONNAÎTRE CE MESSAGE ?
1. La Bible est la Parole de Dieu
Seule la Bible est inspirée par Dieu, son message est divinement donné pour nous diriger vers le salut et la piété. Si vous lisez la Bible avec un cœur ouvert à Dieu, vous vous rendrez compte sans ambiguïté que Dieu vous parle au travers de ce texte millénaire. Vous ne saurez initialement pas répondre à bien des questions que vous aurez sur la Bible, mais vous aurez foi en ce que les chrétiens appellent la Parole de Dieu.
Le moyen le plus efficace de vous convaincre sur un sujet spirituel deviendra la Bible et vous réagirez comme les chrétiens du premier siècle, au sujet de qui l’apôtre Paul disait : « C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens 2:13, emphase ajoutée). Si quelqu’un rejette cette croyance essentielle, il ne peut évidemment pas croire aux fondamentaux qui en découlent.
■ II. QUI EST VOTRE DIEU ?
2. Le Dieu de la Bible est le vrai Créateur, Il est trinitaire
Il y a un seul Dieu qui « au commencement » « créa les cieux et la terre » (Genèse 1. 1). Le Dieu unique existe mystérieusement en trois personnes distinctes, de même nature, et coéternelles. Selon les paroles du Christ : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28. 19-20). On note que beaucoup de chrétiens authentiques ont une compréhension très limitée de la Trinité, et un nouveau converti peut même l’ignorer ; cependant, le reniement de la Trinité indique une fausse conversion (Jean 5. 23, 14. 9-11, 1 Jean 2. 23 ; 2 Jean 1:9).
« Aucune action bonne pourra effacer le mal que vous avait fait devant Dieu, seule la foi au sauveur Jésus Christ peut vous permettre d'échapper au jugement de Dieu »
Le seul vrai Dieu est saint, bon et parfait dans toutes ses excellences : « L'Éternel est bon et droit : c'est pourquoi il montre aux pécheurs la voie » (Psaume 25.8), « Tu es juste, ô Éternel ! Et tes jugements sont équitables » (Psaume 119. 137), « Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen ! » (1 Timothée 1. 17).
3. Jésus Christ est l’Homme-Dieu
Jésus doit donc recevoir le même honneur que Dieu le Père et Dieu l’Esprit. Le chrétien reconnait « la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » (2:13, version Darby). Lors de sa venue sur terre, Christ est venu vers l’humanité en tant que l’Homme-Dieu. « En [Christ] habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Colossiens 2:9).
Jésus s’est fait homme, conçu en la vierge Marie par un miracle du Saint-Esprit. Cette naissance arriva « auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. […] L'ange lui répondit : Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1. 27, 35).
La double nature du Christ était nécessaire à notre salut, « existant en forme de Dieu, [Il] n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix » (Philippiens 2. 5-8).
Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon
Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon : Dieu qui agit toujours comme le meilleur des pédagogues, va d’abord demander à son peuple d’appliquer ce principe divin avec le sang des animaux en ayant foi dans ce que Dieu nous demande.
Pourquoi étudier les sacrifices demandés sous l’ancienne alliance alors que nous vivons sous la nouvelle alliance ?
- Jésus n’est pas venu abolir la loi mais l’accomplir. "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir" (Matthieu 5. 17).
- La loi : tu ne tueras pas ou tu n’adoreras pas d’autres dieux, existe toujours.
Chaque aspect des sacrifices du Lévitique annonce ce que Jésus va accomplir d’où l’importance de l’étudier.
L’animal offert variait selon la situation du repentant : S’il s’agissait d’un sacrificateur, de toute l’assemblée, d’un chef, d’une personne du peuple ou de tout le peuple. Mais les principes concernant l’animal choisi pour être sacrifié étaient toujours les mêmes : Être sans défaut, appartenir à l’Israélite repentant, être un animal pur, c’est-à-dire qui se mange.
En lisant Lévitique 4. 27 à 30, nous voyons la manière dont les Hébreux devaient verser le sang (dans lequel se trouve la vie) de l’animal. C’est pour cette raison qu’ils versaient le sang d’un animal chaque fois qu’ils commettaient un péché involontaire, pour leur rappeler ainsi que le péché cause la mort.
L’animal mis à mort, meurt à la place de l’offrant repentant et le délivre de ses péchés, par le sang versé. En fait, le sang de l’animal couvrait seulement le péché, pour le cacher à Dieu mais il n’effaçait pas la culpabilité.
D’autre part, la loi, en demandant d’offrir un animal, apprenait aux Hébreux qu’ils devaient payer un certain prix pour obtenir l’expiation de leurs péchés. Le péché correspond à une infraction avec une peine à payer ou à expier.
L’animal était choisi parmi les animaux purs, c’est-à-dire que l’offrant pouvait le manger. Aucun animal impur ne devait être offert en sacrifice. De plus, c’était toujours un animal domestique que l’offrant avait élevé lui-même, entretenu, pris soin ; un animal auquel il était attaché.
Cela devait lui représenter une valeur financière et affective également pour que l’expiation soit réelle. Pour qu’il y ait un réel sacrifice de la part de l’Israélite, l’animal devait lui appartenir en propre. Il pouvait lui servir de nourriture. Ce qui n’aurait pas été le cas avec un animal rapporté de la chasse et dont l’offrande n’aurait rien coûté ; d’autre part, il n’y aurait pas eu d’attachement.
Le sacrificateur imposait les mains à l'animal pour lui transmettre ses propres péchés. Comprenons bien la signification de l’imposition des mains, elle est double :
- Transmission des péchés à l’animal.
- Identification du pécheur à l’animal qui allait mourir à sa place.
Le sacrificateur l’égorgeait lui-même devant la porte du tabernacle sous le regard du sacrificateur, le saignait, le dépouillait, le coupait en morceaux pour constater que l’intérieur n’avait pas de défaut. Il recueillait le sang afin de le répandre devant l’Éternel à l’intérieur du temple. C’est à dire qu’il devait toujours y avoir une parfaite identification entre l’animal et l’offrant en sachant que c’est lui qui aurait dû subir cette mort. Le sang de l’animal coulait pour expier le péché. L’animal mourait comme un substitut innocent, sans en avoir conscience. Il mourait ignorant à la place du pécheur. Nous précisons que Dieu, en demandant au pécheur de choisir un animal lui appartenant, pour chaque péché, veut nous montrer que le péché conduit à la ruine, à la malédiction.
Ceci nous annonce tout ce que Jésus allait vivre comme victime expiatoire. Si nous nous identifions au sacrificateur, cela nous démontre, en réalité, que Jésus a été fouetté, cloué sur la croix et mis à mort par chacun d’entre nous.
L’animal que l’on offrait en sacrifice pour le péché devait être sans tâche et sans défaut. Cet animal devait représenter le futur et véritable sacrifice de Jésus, l’Agneau de Dieu. Il était accepté comme sacrifice pour le péché dans la mesure où il annonçait le futur et parfait sacrifice de Jésus à venir plus tard.
Car, "Il n’est pas possible que le sang des taureaux et des boucs puissent effacer les péchés’’ (Hébreux 10. 4). De plus, Il nous fallait un substitut volontaire, sans péché et décidé, qui choisisse de se faire Homme Saint et de devenir "péché" pour nous.
"Ainsi la loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi" (Galates 3. 24).
Par ces sacrifices successifs, Dieu préparait son peuple au grand sacrifice de Jésus sur la croix. Nous allons franchir une nouvelle étape avec le grand jour des expiations que nous pouvons lire dans Lévitique 16. 6 a 11. Ces versets nous révèlent que le péché a des conséquences, non seulement sur la vie d’une personne, mais également sur la vie d’une famille et d’une nation.
Chaque année, tout le pays d’Israël consacrait une journée de jeûne pour le péché collectif de la nation. Ils offraient deux boucs en sacrifice tel que le demandait Dieu dans sa parole, pour obtenir l’expiation du péché de la nation. Ces deux boucs symbolisent, chacun pour leur part, un aspect important de ce que Jésus allait accomplir par son œuvre sur la croix. Dieu parle tantôt d’une manière tantôt d’une autre. L’un de ces deux boucs sera sacrifié et l’autre envoyé dans le désert.
Dans la Bible, le bouc représente le péché à cause de son caractère, de son mauvais comportement, de son entêtement. Il sent mauvais, comme l’odeur nauséabonde du péché. Lire Matthieu 25 : 32b, 34 ; 41.
Dans ces différents versets, Jésus nous prévient de la séparation qu’il opérera, lorsqu’il reviendra avec ses anges, dans sa gloire et qu’il s’assiéra sur son trône.
Le premier bouc était offert en sacrifice, égorgé et son sang était porté au-delà du voile, là où se tenait la présence de Dieu par le souverain sacrificateur. Lui-même se sanctifiait pour ses péchés et ceux de sa famille en sacrifiant un taureau, sinon, il risquait de mourir dans la présence de Dieu.
Le deuxième bouc était chassé dans le désert pour y mourir. "Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert" (Lévitique 16. 10-11).
Il représente Jésus qui va mourir sur la croix à cause de nos péchés hors de la ville de Jérusalem, loin du temple, c’est-à-dire emportant nos péchés loin de la présence de Dieu. "Autant l’orient est éloigné de l’occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions" (Psaume 103. 12).
Le bonheur d'être pardonné
Bienheureux... ! Bienheureux... ! (Psaumes 32 : 1-2) Ainsi s'est exclamé le roi David après avoir reconnu son péché devant Dieu et reçu son pardon. Mille ans plus tard, l'apôtre Paul cite ces paroles pour faire partager ce bonheur à tous ceux que Dieu a pardonnés en Jésus-Christ (Romains 4 : 7-8). Près de deux mille ans ont passé encore et ce message est toujours d'actualité. Le vrai croyant en Jésus-Christ sait que ce bonheur n'est pas passagère, ni éphémère, c'est un sujet de joie quotidien que rien ne peut détruire, ni aujourd'hui, ni demain. C'est un trésor dont la mort même ne peut pas le priver. Au contraire, si la mort arrive, elle introduit le vrai croyant dans la présence du Seigneur Jésus-Christ qui a tout accompli pour nous donner gratuitement le pardon de nos péchés.
Pourrions-nous vivre dans la paix véritable sans connaître un tel bonheur ? Que celui qui ne connait pas encore ce bonheur d'être pardonné par le seul vrai Dieu viennent avec confiance au Seigneur Jésus-Christ pour recevoir le pardon de ses péchés. Être pardonné par Dieu implique que nous soyons conscients de nos péchés, que nous demandions pardon à Dieu, que nous acceptions le parfait sacrifice de Jésus pour nous, que nous nous détournons de nos péchés, et enfin que nous vivions notre vie d'une manière qui plait à Dieu et plus aimante envers notre entourage.
Dans les trois premiers chapitres de l'épître aux Romains, l'apôtre Paul prouve d'abord qu'il n'y a pas un seul juste et que tout le monde est coupable devant Dieu, vous et moi y compris. Puis il démontre que l’œuvre parfaite de Jésus-Christ, le Rédempteur, accomplie à la croix, répond à la culpabilité de quiconque s'approche de Dieu en Lui faisant confiance. A cause de Jésus-Christ, à cause de son sang versé sur la croix, Dieu qui est toujours parfaitement Juste, justifie des injustes : Dieu tient pour justes ceux qui, par la foi, s’approprient le sacrifice de Jésus-Christ pour le pardon de leurs péchés.
Qu'aucun être humain ne tarde à venir vers le seul vrai Dieu qui nous aime tous et qui veut nous pardonner en son Fils Jésus : Dieu accueille tout être humain qui reconnait ses péchés et qui met sa confiance en Jésus-Christ. Oui Dieu lui présente Jésus-Christ comme son seul Seigneur et Sauveur, son Grand Libérateur.
Jésus-Christ a payé la dette de nos péchés
"Lui (Jésus), après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, (Hébreux 10 : 12).
Savez-vous que nous devions une dette énorme à Dieu ? Non, ce n'était pas une dette d'argent, c'était une dette de péché. Nous devions à Dieu une dette du péché que nous n'aurions jamais pu payer. Mais, Dieu nous a tant aimés qu'Il est venu avec un plan pour rembourser la dette, Il nous a donné Son Fils pour mourir sur la croix pour nos péchés. Jésus était sans péché. Alors, quand Il est allé à la croix pour subir la punition pour nos péchés, Il a payé pour nous une dette qu'il ne devait pas.
Cher(e)s lecteurs/tices, la réalité est que la dette de notre péché a été plus que payée en entier. En fait, Jésus l’a surpayé ! Le sacrifice de Jésus était un trop grand paiement, parce que ce n'était pas seulement un homme bon, vénéré pour ses qualités saintes et bon de caractère qui est mort pour nous. C’est le Fils du Dieu vivant, le Créateur de l'univers, l'homme parfait, qui est mort pour nous ! Parce que Jésus est Dieu, Son sacrifice est plus grand que tous les sacrifices des hommes passés, présents et futurs mis ensemble. Son sacrifice est accompli pour tous ceux qui ont vécu dans le passé, tous ceux qui sont actuellement en vie et tous ceux qui vont vivre dans le futur. Et pour nous tous qui croyons en Jésus, son seul sacrifice a enlevé tous nos péchés pour toujours. Le sacrifice de Jésus était aussi surpayé parce que son sang a d'autant plus de valeur pour Dieu que le sang des taureaux et des boucs utilisé dans le passé pour expier les péchés des Israélites. Son sang est le sang de Dieu Lui-même, pas d'animaux. Parce que son sang est éternel, Son sang nous purifie pour toujours, nous avons donc le pardon éternel en croyant réellement en Jésus !
Cher(e)s lecteurs/tices, la prochaine fois que vous êtes conscient d'une mauvaise action, n'oubliez pas que Jésus, son sacrifice pour les péchés, a non seulement payé 100 pour cent de votre péché, mais Son sacrifice était aussi un sur-payement. Vous pouvez donc réellement et complètement vous reposer dans la présence de Dieu, sachant qu'Il est pleinement satisfait et complètement au repos en ce qui vous concerne. Il ne va pas trouver quelque péché que vous aviez commis que le sang de Jésus n'a pas réussi à couvrir. Bien-aimé, Dieu peut tout, en restant totalement juste, vous donner ses bénédictions et vous pouvez vous attendre à les recevoir parce que Jésus a payé en trop votre dette !
Avez-vous déjà croisé le genre de chrétiens qui se plaisent à dire que s'ils commettent n'importe quel péché grave, Dieu les rejettera ? Ces personnes n'ont pas réalisé que si elles ont été acceptées par Dieu, ce n'était pas car elles étaient acceptables. Le sang de Jésus est la seule chose qui nous rende acceptables devant Dieu. Avant même notre nouvelle naissance, Dieu nous voulait déjà, tels que nous étions avec tous nos travers. Dieu n'ignorait rien de nous. Il nous a adoptés avec toutes nos circonstances. Son plan n'est pas de nous laisser dans cet état, mais de nous restaurer.
Lorsque vous dites que Dieu n'accepte pas les gens à cause de leurs péchés, en réalité, vous êtes en train de retenir leurs péchés contre eux. Mais la Bible déclare : "Heureux l'homme à qui le Seigneur n'impute pas son péché !" (Romains 4 : 8).
Imputer aux gens leurs péchés revient à diminuer ce que Jésus a fait, ou à dire que son sacrifice n'était pas suffisant. Le sacrifice de Jésus est bien plus grand que leurs péchés.
Ne pensez pas que je prenne le péché à la légère, car ce n'est absolument pas le cas. Toutefois, je refuse de prendre le sacrifice de Jésus à la légère. Ce que Jésus a fait est bien plus puissant que n'importe quel péché ! Aucun péché, aussi grand soit-il, ne pourra annuler le sang de Jésus ! Certains diront qu'il y a des péchés impardonnables, pour lesquels on doit encore en subir les conséquences. Mais savez-vous quelle est la conséquence du péché ? C'est la mort ! "Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Romains 6 : 23).
La mort signifie être séparé de Dieu pour l'éternité. Donc la conséquence du péché est d'aller en enfer. Il n'y a rien que vous puissiez faire par vos propres forces pour payer le prix de la dette du péché. La religion a séduit un grand nombre en leur faisant croire qu'ils pouvaient s'amender par de bonnes œuvres. Mais c'est un mensonge ! Jésus a payé le prix pour le pardon de nos péchés. Acceptez ce pardon divin ! "Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation" (2 Corinthiens 5 : 19).
Une seule personne était qualifiée pour payer la dette du péché de l'humanité. Cette personne, c'est Jésus Christ. Quiconque rejette Jésus, rejette aussi le paiement de sa dette. La partie la plus tragique est que ceux qui rejettent ou négligent Jésus vont en enfer pour payer une dette qui a déjà été effacée...
Les gens ne vont pas en enfer simplement à cause de leurs péchés, mais parce qu'ils ont rejeté Jésus, le seul Sauveur du monde.
On ne peut réaliser le prix que Jésus a payé, sans tomber amoureux de Lui. Rien de ce que vous pourrez faire ne pourra annuler son sacrifice pour vous personnellement. Vous n'avez juste qu'à croire : "Parce que je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés" (Hébreux 8 : 12).
Dieu a déversé son Jugement, destinée aux êtres humains, sur Jésus. Autrement dit, Jésus nous a réconciliés avec Dieu. Il a restauré l'harmonie entre Dieu et les êtres humains. C'est fait, c'est fini et c'est payé ! La question du péché est donc réglée. La vraie question à présent est : qu'allez-vous faire de Jésus ?
Être pardonné par le seul Dieu Juste et Sauveur
Pourquoi Dieu pardonne-t-il aux vrais croyants en son Fils Jésus ? Quelqu'un répondra peut-être : parce qu'il est plein d'Amour à notre égard et qu'il a compassion de nous. C'est vrai, mais il y a une autre raison essentielle. Dieu nous pardonne aussi parce qu'il est Juste.
Vous pensez peut-être que Dieu devrait vous condamner à cause de sa Sainteté, mais qu'Il vous pardonne parce qu'Il a pitié de vous. Pourtant ce n'est pas ce que dit la Bible. Dieu nous pardonne parce qu'Il est Dieu. “Je ne détruirai pas… car je suis Dieu, et non pas un homme” (Osée 11. 9). En Dieu, la Justice et l'Amour ne s'opposent jamais.
Pour que Dieu puisse pardonner avec Justice aux êtres humains, Jésus-Christ a fait Lui-même la “purification des péchés”. Pour que Dieu puisse nous recevoir, et même nous adopter comme ses enfants, pour pouvoir nous bénir, Il devait d'abord s'occuper de nos péchés.
Aucun être humain ne peut rien faire pour la purification de ses propres péchés, car le mal commis, irréparable, constitue une offense au seul vrai Dieu trois fois Saint. La purification de nos péchés devait donc être une œuvre divine. Cette œuvre a été faite une fois pour toutes par le Seigneur Jésus Christ, Dieu fait homme. Jésus a porté sur la croix le châtiment du péché, le châtiment de chacun de nos péchés. Et maintenant victorieux, ressuscité, Jésus est assis à la droite de Dieu, son œuvre à la croix terminée. Le pardon de Dieu peut être proclamé et reçu par la foi. Chaque être humain peut donc recevoir le don de sa Grâce parfaite en Jésus-Christ.
Comment obtenir le pardon de Dieu ?
1) Comment obtenir le pardon de Dieu ?
Est-ce par nos propres efforts en essayant d’être juste ? En accomplissant des œuvres ? Non. Trop souvent, nous avons recours à notre propre justice et nous nous y réfugions même facilement.
Sachons bien ceci : Le péché nous amène à la mort et nous sommes des morts spirituels. Alors posons-nous cette question : Comment un mort peut-il produire une propre justice ou des œuvres d’expiation ou de rachat ?
Nous sommes souvent habiter par l’inconscience, l’aveuglement et l’orgueil dans nos propres vies. La propre justice n’est rien d’autre qu’un vernis que nous mettons sur un mort pour lui redonner l’apparence de la vie, mais l’intérieur reste sans vie. Jésus le dit aux pharisiens : "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au–dehors, et qui, au–dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés" (Matthieu 23. 27).
La propre justice dégage l’odeur de l’Enfer, de la mort. Elle est insupportable pour Dieu et Il s’en détourne. Dieu n’accorde pas le pardon par indulgence ou complaisance, ou simplement parce qu’il est bon ou amour. Il en est de même pour ceux qui pensent ou cherchent à obtenir la faveur ou le pardon de Dieu par les indulgences. Dieu exerce sa Justice avec miséricorde, amour, grâce, par le sang de son Fils Jésus versé sur la croix. Il nous l’offre, c’est à nous de l’accepter. Dieu ne nous à jamais demandé d’indulgence, même des indulgences achetées avec de l’argent ou des œuvres, encore moins des mortifications. Il n’y a jamais de pardon accordé sans que la Justice de Dieu soit satisfaite.
Beaucoup brandissent les versets suivants pour se donner bonne conscience et s’accorder comme une dose de tranquillisants ou de somnifères : "Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui" (Jean 3. 16-17).
Mais ils oublient de placer ces versets dans leur contexte. Ils les détachent de ses versets suivants.
Il est plus facile de croire en l’Amour de Dieu sans être obligé de s’engager ou de prendre position : "Celui qui croit en lui (Jésus) n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises" (Jean 3 : 18-19).
Beaucoup de personnes se méprennent tragiquement sur la bonté de Dieu. Elles ne la connaissent pas ou mal ou par des ouï-dire. Elles se disent : Dieu est bon, Il a donné son Fils afin que nul ne périsse. Tout cela est vrai, mais à condition que sa Justice soit satisfaite. Sa bonté n’annulera jamais sa Justice.
Dieu a accompli sa part, maintenant il nous appartient d’agir selon sa volonté et de rentrer dans Son plan de vie. Dans Son plan, Dieu nous demande de croire dans celui qu’Il a envoyé, Jésus, et dans son œuvre accomplie sur la croix.
Dieu considère tous nos efforts de propre justice comme un vêtement souillé qui sent mauvais. "Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé ; Nous sommes tous flétris comme une feuille, et nos crimes nous emportent comme le vent" (Ésaïe 64. 5).
Mais Dieu nous aime trop pour nous laisser dans cette situation, dans ce gâchis et dans les mains de celui qui est venu usurper, voler et détruire Sa famille. Car en créant Adam et Eve, Dieu désirait se donner une famille, une grande famille. Il n’a pas renoncé. Un des premiers objectifs de Jésus en venant sur cette terre est de redonner cette famille à son Dieu Père.
2) Le Salut par grâce mais non par les œuvres
Nous précisons tout de suite que, dans le péché, nous discernons deux aspects :
1-les fruits, c'est-à-dire la partie visible (mensonge, vol, adultère, colère etc.)
2- l’arbre qui produit le fruit c'est-à-dire la partie cachée, le cœur : notre nature de ténèbres ou pécheresse, de fils et de filles de la rébellion.
Avant que Dieu donne la loi de Moïse, le péché existait dans le monde mais il n’y avait pas de loi pour le sanctionner. Cette nature pécheresse existait depuis la chute d’Adam et produisait ses fruits : le péché ou de mauvais fruits dont nous rougissons aujourd’hui. En l’absence de loi, il n’y avait pas de condamnation. "Car jusqu'à la loi le péché existait dans le monde. Or le péché n’est pas imputé, quand il n’y a pas de loi." (Romains 5. 13 et 14).
Que dirons nous donc ? La loi est–elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait dit, Tu ne convoiteras point. (Romains 7. 7).
Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort. (Jacques 1. 14- 15).
C’est exactement la méthode ou le piège que Satan a employé avec Adam et Eve dans le jardin d’Éden. Avec ses paroles mensongères, il déclenche la convoitise. La convoitise conduit au péché et le péché enfante la mort : « Mais non vous ne mourrez point, mais vos yeux s’ouvriront, vous serez comme Dieu » (Genèse 3. 4-5). Dieu leur avait donné un seul interdit et Satan attire leur attention seulement sur cet interdit. Il ne vante jamais les bénédictions de Dieu à moins que ce soit pour nous souffler à l’oreille : Elles ne sont pas pour toi, Dieu ne t’aime pas assez pour cela, ou tu ne les mérites pas, tu es trop pécheur.
"Or, la loi est intervenue pour que l’offense abonde, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus–Christ notre Seigneur" (Romains 5. 20-21).
La loi précise que le sang devait être versé seulement pour les péchés commis involontairement. Pour les péchés volontaires, la sanction était la mort : "Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou trois témoins" (Hébreux 10. 28).
La loi est intervenue pour que le péché soit révélé. La loi révèle le péché ou les mauvais fruits. Elle rend le péché condamnable mais elle est impuissante pour mettre à mort notre nature pécheresse ou nous donner une nouvelle nature, c'est-à-dire retrouver notre première nature : « créés à la ressemblance et à l’image de Dieu » (Genèse 1. 27).
C'est par la loi que vient la connaissance du péché. "Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché" (Romains 3. 19-20).
"Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique" (Galates 3. 10).
C'est par la loi que nous nous reconnaissons pécheurs et incapables de l'appliquer totalement dans nos vies. La loi doit être appliquée totalement, un seul manquement amène la malédiction. "Car quiconque observe toute la loi, et pèche contre un commandement, devient coupable de tout" (Jacques 2. 10). Par la loi, Dieu veut faire prendre conscience à l'être humain, que par lui-même, il n'obtiendra jamais de réconciliation avec Dieu ni le pardon de ses péchés. Il ne changera pas nature.
"Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie" (Marc 7. 21-22).
Ces versets nous révèlent que c’est bien la nature de notre cœur, la cause de nos problèmes et c’est lui qui doit être changé. Seuls nous en sommes incapables.
Comme le pommier ne peut lui-même changer sa nature, une intervention extérieure est nécessaire pour la changer : en lui coupant la tête et en introduisant les greffons d’une autre nature.
Nous avons besoin d’une intervention extérieure pour changer la nature de notre cœur. Aucun homme, si intelligent soit-il ne pourra nous aider à changer notre cœur pervers. "Le cœur est tortueux par–dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres" (Jérémie 17. 9-10).
C’est pourquoi Dieu dit : "Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois" (Ézéchiel. 36 :26-27).
Pardonnés et pourtant responsables
Un maître envoie ses ouvriers ensemencer son champ. Supposons que ceux-ci, au lieu de semer du blé, jettent en terre de mauvaises graines. Le maître apprend la faute, les ouvriers la regrettent, et le maître pardonne, il ne renvoie pas ses ouvriers. Ce pardon généreux changera-t-il la nature de la récolte ? Quand la saison viendra, au lieu d'épis dorés, les serviteurs verront le champ plein de mauvaises herbes. Vont-ils alors douter du pardon de leur maître ? Nullement. La grâce pardonne, mais « ce qu'un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Galates 6. 7).
C'est par la Grâce de Dieu, sa faveur imméritée, que nous sommes sauvés et que nous devenons ses enfants. Nous qui sommes enfants de Dieu, nous ne pouvons pas perdre le salut une fois que nous avons cru au Seigneur Jésus qui s'est sacrifié pour nous à la croix pour nos péchés. Jésus nous a rachetés et il nous a justifiés. Quels que soient nos manquements, si grandes que soient nos fautes, nos péchés, que nous commettons à cause de notre nature humaine, nous allons subir leurs conséquences. Mais nous restons enfants de Dieu pour toujours, car nous avons accepté le sacrifice de Jésus à la croix, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.
Mais notre vie chrétienne sur la terre est faite de choix, d'engagements dont nous sommes responsables, et Dieu en tient compte. Il permet que nous subissions les conséquences heureuses ou fâcheuses de nos actes et de nos décisions.
Toutefois, selon la sagesse de Dieu qui nous aime parfaitement, “s'il afflige, il a aussi compassion, selon la grandeur de ses bontés” (Lamentations 3. 32). Ses bontés sont notre suprême ressource pour faire face à nos responsabilités.