pardon des peches
Nous avons tous péché
Le Salut n'est pas basé sur "combien nous sommes bons". Beaucoup de gens pensent qu'ils iront au ciel parce qu'ils sont assez bons. Mais la Bible dit : "Car tous ont péché, et n'atteignent pas à la gloire de Dieu" (Romains 3. 23). La Bible dit aussi : "Comme il est écrit, Il n'y a aucun homme droit, non pas un seul" (Romains 3. 10). Naturellement, nous ne sommes pas justes, nous sommes tous imparfaits, nous avons tous des défauts, des péchés. Si c'était notre bonté ou nos œuvres qui nous menaient au Ciel, aucun de nous n'y irait...
Les êtres humains naissent pécheurs :
De plus, un être humain ne commet pas simplement le péché. Il est né dans le péché. Nous sommes nés dans un monde tombé dans le péché. La vérité est que nous avons tous enfreints les ordonnances de Dieu. La Bible dit que "Le cœur est trompeur par-dessus toutes choses, et désespérément mauvais ; qui peut le connaître ?" (Jérémie 17. 9). "(...) et aussi le cœur des hommes est plein de mal et de la démence est dans leur cœur pendant qu'ils vivent, et après cela ils s'en vont chez les morts." (Ecclésiaste 9. 3).
Nous sommes nés avec le mal et nous devons reconnaître que tout être humain est né dans le péché. "Si nous disons que nous n'avons aucun péché, nous nous trompons nous-mêmes, et la vérité n'est pas en nous" (1 Jean 1. 8). "Parce que la pensée charnelle est inimitié contre Dieu: car elle n'est pas assujettie à la loi de Dieu, et en effet elle ne peut l'être" (Romains 8. 7).
Nous devons tous chaque souffle et chaque battement de notre cœur à Dieu notre Créateur. Beaucoup ne comprennent pas que Jésus Christ est notre Créateur, le Seigneur des Seigneurs et le Roi des Rois. Nos vies sont remplies de nos propres objectifs, de nos propres rêves, buts et volontés. Nous avons mis Dieu loin de nos pensées. Ainsi nous sommes tous pécheurs. Chaque péché que nous avons commis, nous l'avons fait contre le seul Dieu infiniment Saint.
Et le péché conduit en Enfer, l'Enfer étant pour une durée infinie, éternelle. "Quiconque commet le péché transgresse aussi la loi: car le péché est la transgression de la loi" (1 Jean 3. 4). "Et la mort et l'enfer furent jetés dans le lac de feu. C'est là la seconde mort. Et quiconque n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans le lac de feu" (Apocalypse 20. 14-15). "Mais les craintifs, et les incrédules, et les abominables, et les meurtriers, et ceux pratiquant l'impudicité, et les sorciers, et les idolâtres, et tous les menteurs, auront leur part dans le lac qui brûle avec le feu et le soufre: qui est la seconde mort" (Apocalypse 21. 8).
La Justice de Dieu :
Dieu est en colère contre tous ses ennemis qui refusent de se repentir. Chaque jour Dieu voit la cruauté de ce monde, chaque jour Il voit les obscénités, les meurtres, les péchés des êtres humains... Dieu est tellement en colère que bientôt Il viendra juger le monde rebelle à Lui. Dieu réagit avec de la haine et de la colère contre le mal, contre le péché. "Car quiconque fait de telles choses, et quiconque fait injustement, est en abomination au SEIGNEUR ton Dieu" (Deutéronome 25. 16).
Le seul vrai Dieu d'Amour infini est Saint et Juste ; et Il appliquera sa Justice sur la terre. Dieu hait le péché, ainsi chaque être humain sera jugé pour ses péchés s'il n'est pas sauvé par son Fils Jésus. Et donc si un être humain n'est pas un enfant de Dieu par Jésus Christ, il sera envoyé en Enfer. L'Enfer est la pure flamme de la Colère et de la Justice de Dieu.
Retenons que Dieu est Amour, mais le seul Dieu d'Amour déteste également le péché. Il est clément, mais Il est aussi en colère contre les péchés.
Maintenant la question est donc de savoir comment Dieu peut justifier un être humain pécheur tout en restant Juste. Et voici la réponse : La Justice de Dieu est satisfaite pour tous ceux qui croient en Jésus Christ. Nous sommes déclarés justes par le moyen de la foi : "Par conséquent nous concluons qu'un homme est justifié par la foi sans les actions de la loi" (Romains 3. 28).
Nous sommes justifiés par Jésus Christ :
"Lorsque ses disciples l'entendirent, ils furent extrêmement stupéfaits, disant : Qui donc peut-être sauvé ? Mais Jésus les regarda, et leur dit : A l'homme cela est impossible; mais à Dieu toutes choses sont possibles" (Matthieu 19. 25-26). "Mais Dieu manifeste son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ mourut pour nous" (Romains 5. 8).
Tous les péchés que nous tous avons commis, Jésus les a pris sur la croix comme si c'était Lui qui les avait fait ; et Jésus a été puni pour tous nos péchés. La Bible est très claire : Jésus est mort pour tous. Il est dit : "(...) et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour les péchés du monde entier" (1 Jean 2. 2).
Puis ils ont pris le corps de Jésus quand Il est mort, et le mirent dans un tombeau. Durant la mort de Jésus, Son Esprit partit dans le Séjour des morts ; et là par son œuvre sur la croix, Jésus désarma Satan et tous les démons de toutes leurs autorités (Colossiens 2. 15) et prit les clés de la mort et du Séjour des morts (Apocalypse 1. 18b). Ensuite, l'Esprit de Jésus partit dans le Sein d'Abraham pour prendre tous ceux qui y étaient (c’est-à-dire tous les croyants en Dieu à l'époque de l'Ancien Testament) et les amener dans le Ciel, dans le Paradis (Éphésiens 4 : 8). Ainsi, Jésus est mort pour le pardon de tous nos péchés pour que tous ceux qui croient véritablement en Lui soient sauvés.
Trois jours plus tard, Jésus est ressuscité des morts. Il a montré à ses disciples les marques des clous dans ses mains et ses pieds et Il s'est montré à plus de 500 personnes. "Après cela, il a été vu par plus de cinq cents frères en même temps; (...)" (1 Corinthiens 15. 6). Quarante jours après, Jésus monta au Ciel.
Pour être sauvés de tous nos péchés :
Ainsi, pour être sauvés de tous nos péchés, il faut reconnaître que nous avons péché. Voici trois points importants pour cela :
1- Admettre que vous êtes un pécheur :
Il est important pour chaque être humain de se reconnaitre pécheurs, perdus et condamnés, et qu'il lui est impossible de se sauver soi-même. Nous sommes tous coupables devant Dieu : "Car tous ont péché, et n'atteignent pas à la gloire de Dieu" (Romains 3. 23). Dieu est un juste Juge, il ne tolère pas le péché dans son Royaume. Personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu avec un seul péché sur lui. La Bible dit dans Apocalypse 21. 8 : "(...) et tous les menteurs, auront leur part dans le lac brulant de feu et le soufre, qui est la seconde mort".
J'ai menti, nous avons tous menti, donc nous avons tous péché et fait des choses pire que d'avoir menti. Avouons-le : nous méritons tous l'Enfer.
Soyons humbles et acceptons nos erreurs et nos limites. L'humilité est essentielle pour notre ouverture à Dieu.
L'humilité est donc essentielle pour établir une relation avec le seul Dieu Souverain.
2- Réalisez la punition que mérite votre péché :
La Bible dit : "Mais Dieu manifeste son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ mourut pour nous." (Romains 5. 8). Ainsi, Jésus Christ est venu sur cette terre par amour pour nous. La Bible dit : "Dieu a été manifesté dans la chair" (1 Timothée 3. 16). Dieu s'est fait homme en son Fils Jésus. Il a vécu dans ce monde sans commettre de péché. Et bien-sûr, les hommes l'ont battu, ils se sont moqués de lui et l'ont cloué sur une croix. Sur la croix, Jésus a subi la punition qu méritent tous nos péchés.
La Bible dit à propos de la crucifixion : "Qui lui-même a porté nos péchés en son propre corps sur le bois (...)" (1 Pierre 2. 24). "Car il a fait péché pour nous, celui qui n'a pas connu le péché; afin que nous devenions en Lui justice de Dieu" (2 Corinthiens 5. 21).
3- Se repentir et croire en Jésus :
"Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes 2. 38)
Alors "(...) Que dois-je faire pour être sauvé ?", "Et ils dirent : Crois au Seigneur Jésus Christ, et tu seras sauvé (...)" (Actes 16. 30-31). "Car le salaire du péché est la mort; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur" (Romains 6. 23). Ainsi, une fois qu'un être humain est sauvé par la grâce de Dieu, il l'est pour toujours. Le Salut est un événement qui a lieu une seule fois. Nous ne pouvons pas perdre notre Salut, il est éternel.
Conclusion
Nous sommes tous nés pécheurs. Il est impossible de se sauver soi-même. Nous sommes coupables devant Dieu. "Je vous ai donc dit, que vous mourrez dans vos péchés: car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés." (Jean 8. 24). La repentance nous permet de changer d'avis et d'être conscients que nous avons besoin du seul Sauveur du monde : Jésus Christ. Ainsi, en plaçant notre foi en Jésus, nous recevons la Vie éternelle et nous devenons enfants de Dieu ! La colère de Dieu ne sera plus sur nous et rien ne pourra nous séparer de la Vie éternelle. "Mais à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom; elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" (Jean 1. 12). Que chaque être humain accepte ce cadeau de la Vie éternelle par le moyen de la Foi en Jésus Christ, pour être sauvé de l'éternel Enfer et partir vivre éternellement au Paradis éternel.
Le pardon total des péchés
Le pardon des péchés doit être entier et total. Il doit inclure tous les péchés, quelles qu’en soient la quantité ou la gravité. Le péché est une transgression de la loi de Dieu, et chaque acte de transgression suffit pour assujettir son auteur à une terrible malédiction.
En conséquence, si la culpabilité de tout péché n'est pas ôtée et sa pénalité révoquée, la malédiction doit s'abattre sur l'être humain pécheur et la colère de Dieu être son partage.
Un pardon total est donc essentiel pour le bonheur de l'être humain ; c'est pourquoi Dieu l'accorde aux pécheurs qui se repentent de tous leurs péchés et qui reçoivent Jésus Christ comme seul Seigneur et Sauveur personnels.
Oui quand le Dieu Souverain et offensé pardonne à quiconque se repent, se détourne de ses péchés et place toute sa confiance en Jésus, Il pardonne tous ses péchés. L'Éternel Dieu affirme : « Je les purifierai de toutes les iniquités qu'ils ont commises contre moi, je leur pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils m'ont offensé, par lesquelles ils se sont révoltés contre moi » (Jérémie 33. 8).
Quelle belle déclaration de grâce ! Dieu seul possède le droit légal de pardonner les péchés et il déclare qu'il le fera.
Quand Dieu pardonne un pécheur, il ne se contente pas de le faire pour quelques péchés seulement, mais Il pardonne tous les péchés du pécheur.
Avec reconnaissance et gratitude, le prophète Michée déclare au sujet du seul Dieu éternel : « Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités ; tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés » (Michée 7. 19).
Dieu est tellement rempli de grâce et de bonté qu'Il n'ôte pas seulement quelques-uns de nos péchés. Il les chasse tous de sa vue pour toujours, pour nous tous qui sommes ses enfants.
Un autre écrivain biblique exprime cette merveilleuse vérité avec un plaisir semblable : « Mon âme, bénis l'Éternel. et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies » (Psaume 103. 2, 3).
Quel ferme fondement pour une éternelle gratitude ! Chaque fois que Dieu pardonne le péché, Il le fait si complètement qu'« il n'aperçoit point d'iniquité», et que celle-ci « n'existera plus » devant Ses yeux (Nombres 23. 21 ; Jérémie 50. 20 ; Romains 8.33).
Il n’y a donc plus aucune condamnation pour ceux qui reçoivent le pardon de Dieu.
MÊME POUR LE PIRE DES PÉCHEURS
Le pardon total des péchés est à la dimension de Dieu et répond aux besoins des pires pécheurs. Il procède de la Grâce souveraine de Dieu et atteint le plus odieux des crimes et la transgression la plus répugnante. En vertu de ce pardon de grâce, les péchés les plus écarlates deviennent blancs comme la laine, plus blancs que la neige même.
C'est ce qu'on voit dans la vie du roi Manassé, qui versa beaucoup de sang innocent à Jérusalem mais fut pourtant pardonné.
Un des brigands sur la croix avait mené une vie de péché et de crime.
Avec son compagnon, il raillait même Jésus le Fils de Dieu. Mais lui aussi fut pardonné dans les moments qui précédèrent sa mort.
Dans son amère colère, Saul de Tarse persécuta l'Église, mais il reçut le pardon de Dieu.
Le Dieu de grâce a pardonné ces péchés si horribles, et pires encore, car le sang de Jésus, le Fils incarné de Dieu, possède un pouvoir infini, capable de purifier tout péché. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7).
Oui pour quiconque se repent de tous ses péchés et reçoit le Seigneur Jésus dans sa vie, le terrible châtiment encouru par ses multitudes innombrables de péchés graves est effacé et annulé, et tout cela vient de la merveilleuse Grâce de Dieu.
Compter sur le pardon de Dieu
Le Seigneur Dieu ne se lasse pas de pardonner : c’est ce que le prophète Ésaïe nous rappelle dans Ésaïe 55 : 7b. Dieu s’empresse de pardonner à ceux et à celles qui se repentent et qui placent toute leur confiance en son Fils Jésus-Christ. Oui, par notre foi en Jésus, Dieu nous pardonne tous nos péchés alors que nous ne le méritons pas.
• Dieu pardonne les péchés. Il pardonne tous les péchés de ses enfants, de tous ceux qui Lui appartiennent ! C'est le précieux sang de Jésus qui nous purifie de tout péché. Il nous appartient de le croire et d’apporter au Seigneur Jésus notre vie entière. Il ne se lasse pas de pardonner.
• Dieu pardonne à quiconque qui croit véritablement en Jésus. Non seulement parce que la Bible déclare que tous ont péché, mais aussi parce que dans son amour, Dieu ne rejette personne. Tous sont privés de la gloire de Dieu, mais quiconque se repent de ses péchés, s'en détourne et place sa confiance en Jésus-Christ est gratuitement justifié par Dieu.
• Dieu pardonne et efface. Voilà ce qui fait souvent la différence avec notre pardon à nous. Souvent, nous gardons dans un coin de notre cœur l’offense que nous ne voulons pas oublier. Le psalmiste écrit : « Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant Dieu éloigne de nous nos transgressions (Psaume 103 : 12). Et encore : « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Psaume 130 : 3).
• Dieu pardonne et réhabilite. C’est souvent cet exemple que la Bible nous donne. À la femme pécheresse, dont les péchés ont été pardonnés, Jésus laisse un message de paix. « Alors Jésus leva la tête et lui dit : Eh bien, où sont donc passés tes accusateurs ? Personne ne t'a condamnée ? Personne, Seigneur, lui répondit-elle. Alors Jésus reprit : Je ne te condamne pas non plus. Va, mais désormais, ne pèche plus.» (Jean 8 : 11).
Encore aujourd'hui, l’être humain pécheur demeure le même devant Dieu. Mais le Seigneur Dieu reste Lui aussi le même, et Il veut pardonner à quiconque se repent de ses péchés et croit en son Fils Jésus-Christ. « Jésus peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7 : 25).
De quoi sommes-nous le plus conscient aujourd’hui ? De nos péchés ou du fait que nous avons été pardonnés une fois pour toutes ? En faite, ne soyons pas conscients de nos péchés, au lieu de cela, soyons conscients de Jésus, de Son œuvre parfaitement accomplie à la croix, du pardon de nos péchés et de ce que Dieu nous a justifiés et sanctifiés. Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu, a expié et a enlevé tous nos péchés à la croix. Alors appuyons-nous sur le fait que nous sommes chacun un enfant de Dieu pardonné éternellement en son Fils Jésus-Christ !
Peu importe ce qui s’est passé dans le passé, ou ce que nous avons fait ; Dieu veut que nous sachions qu’à cause de l’œuvre accomplie par Son Fils Jésus à la croix, Il a pardonné nos iniquités, et Il ne se souvient plus de nos péchés (Hébreux 8 : 12).
C’est la raison pour laquelle nous ne devrions pas être conscient de nos péchés passés. En fait, quand nous sommes conscients du péché, le diable apporte la condamnation, et plus nous recevons cette condamnation et plus nous nous condamnons nous-même.
Mes biens-aimés, rappelons-nous que nos péchés ont déjà été payés par Jésus à la croix du Calvaire. Nous devons compter sur le fait que nous avons le pardon de notre Père Céleste, et sur le fait qu’Il ne nous condamne pas. Car nous sommes recouverts de la parfaite Justice de Jésus ; et tout cela est possible grâce à l’œuvre accomplie par Jésus sur la croix et grâce à sa résurrection. En étant conscient de cela dans notre vie, nous marcherons alors dans une plus grande mesure de la Grâce de Dieu et de Ses bénédictions !
Appuyons-nous donc sur le fait que nous sommes des enfants de Dieu pardonnés éternellement en Jésus-Christ !
La Grâce de Dieu règne dans le pardon des péchés
Le pardon des péchés est une bénédiction d'une valeur colossale parce qu'il est absolument nécessaire pour jouir de la paix avec Dieu et d'une gloire future. Sans ce pardon, aucun être humain ne peut connaître le bonheur. Quand la culpabilité vient blesser la conscience d'un être humain pécheur et que les craintes de la colère de Dieu l'oppresse, cet être humain désire et cherche ardemment le pardon de Dieu, et il le reçoit avec joie comme la première de toutes les faveurs.
Quelle que soit la grandeur de ce bienfait qu'est le pardon de nos péchés, nous n'aurions aucune certitude quant à l'existence d'un pardon avec Dieu si la Bible ne le révélait pas. Sans la Parole de Dieu, on pourrait tout aussi bien croire que Dieu ne condamne pas finalement les créatures qui l'ont offensé. Cela, toutefois, ne serait qu'une conjecture sans preuve. Dieu s'est révélé par d'autres manières que la Bible comme un Être Saint et Parfait opposé à tout mal moral. Pourtant, ces autres manières de la révélation de Dieu ne sont pas en mesure d'assurer qu'Il pardonne le péché d'une façon qui s'harmonise avec sa propre nature sainte.
Nous sommes donc tenus d'adorer sa Majesté et sa Bonté, car Dieu ne nous a pas laissés à tâtonner dans les ténèbres pour superposer des milliers de conjectures sans fondement sur un sujet d'une telle importance !
La Parole de Dieu enseigne avec une certitude absolue que le pardon existe auprès de Lui, le Créateur Souverain. Cette révélation de grâce remonte jusqu'au début de la création, au jardin d’Éden. Les patriarches la connaissaient déjà, mais l'alliance établie avec Moïse l'exposa avec plus de clarté. Moïse proclame avec force cette grâce du pardon de l'Éternel, et elle joue une part importante dans le Nom sacré par lequel l'Assemblée de l'Ancien Testament connaissait le Nom de Dieu : « L'Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l'Éternel. Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria : L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations. qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché... » (Exode 34. 5-7).
Au Souverain Éternel appartient « la miséricorde et le pardon, car nous avons été rebelles envers Lui » (Daniel 9. 9).
La Grâce de Dieu dans le pardon de nos péchés a reçu sa plus haute confirmation et brille avec sa gloire la plus éclatante avec la Venue de Jésus le Fils de Dieu. La Bible présente ce merveilleux bienfait de la nouvelle alliance au moyen de puissantes métaphores et par une riche diversité de langage afin de décrire les différents aspects du péché et de son pardon.
Par exemple, l'homme pécheur paraît sous les traits d'un être souillé par une horrible impureté, et son pardon est représenté comme la parfaite purification de sa personne et la couverture de toute sa souillure (Psaume 14. 3 ; 32. 1 ; 85. 3 ; 1 Jean 1. 7 ; Apocalypse 1. 5). L'être humain pécheur est enfoncé dans les dettes dues à ses péchés et incapable de les payer. Son pardon en est l'effacement ou le fait qu'elles ne lui sont plus comptées (Psaume 32. 2 ; 51. 3.11; Matthieu 18.24). L'être humain pécheur est une personne dont les épaules ploient sous un très lourd fardeau. Le pardon est la disparition de ce poids pénible (Psaume 38. 5 ; 32. 2 ; Matthieu 11.28).
La Bible présente le péché comme un nuage sombre prêt à éclater en orage et le pardon comme l'effacement de cette tempête de la face des cieux (Ésaïe 44. 22). La désobéissance à la loi de Dieu est qualifiée de rébellion contre la Majesté dans les lieux célestes, et le pécheur est un condamné qui encourt la peine de mort. Le pardon consiste dans l'annulation de cette sentence et la révocation de la punition prononcée.
Dans sa grâce, Dieu déclare : « Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; j'ai trouvé une rançon ! » (Job 33. 24). Le Seigneur se plaît aussi à décrire cette précieuse bénédiction comme s'il jetait tous nos péchés au fond de la mer. Comme s'il les éloignait de nous autant que l'orient l'est de l'occident, comme ne s'en souvenant plus, comme rendant les pécheurs blancs comme la neige, d'écarlates qu'ils étaient (Ésaïe 1. 18 ; 38. 17 ; 43. 25 ; Michée 7. 19 ; Psaume 103. 12).
La grâce est souveraine et déploie ses richesses dans un pardon divin absolument parfait. Trois choses sont exigées pour qu'il en soit ainsi : le pardon doit être total (s'étendre à tous les péchés), gratuit (être accordé sans que l'homme pécheur ait à s'acquitter de la moindre condition), et éternel (absolument irréversible).
Prier pour être pardonné
« Quand je fermerai le ciel et qu'il n'y aura point de pluie, quand j'ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j'enverrai la peste parmi mon peuple; si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7. 13 et 14).
Le peuple de Dieu se reconnaît au fait de prier pour être pardonné de son péché.
Un problème avec la notion de péché
Nous avons été pardonnés de tous nos péchés au moment de notre conversion et là-dessus, il n’y a rien à ajouter, ni à retrancher. La doctrine biblique est claire. Paul ira jusqu’à dire que le péché n’a plus de pouvoir sur nous et c’est une réalité dans le sens ou le péché a perdu son influence de mort sur notre vie, il a perdu ses droits de nous faire payer les conséquences de nos errances passées. Qui plus est, il a perdu son influence première.
Ce qui pourrait faire croire à certaines personnes qu’elles n’ont plus l’occasion de pécher et par conséquent qu’elles n’ont plus à demander pardon pour quoi que ce soit. D’ailleurs, ce type de raisonnement est en soi, un péché d’orgueil pour lequel il nous appartient de demander pardon.
: « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 8 - 9).
1 Jean 2. 1 nous parle d’un Avocat auprès du Père, Jésus ! Longtemps, cette vérité biblique, théologique, doctrinale a été occultée volontairement par certains prédicateurs, au risque que les croyants considèrent cet aspect de la doctrine chrétienne comme un chèque en blanc pour le péché.
En gros, Dieu se serait trompé de casting en nous donnant un Avocat. Mais c’est se faire beaucoup d’illusions sur notre nature que d’imaginer ne plus être concerné par le péché. Tant que nous serons ici-bas, nous aurons à faire à lui.
« le péché qui nous enveloppe si facilement … ». Les choses sont bien situées en l’occurrence. Le péché nous « enveloppe », il n’est plus en nous, mais en dehors de nous, mais il ne renonce pas pour autant à chercher à nous influencer (Hébreux 12. 1). Nous avons à faire au péché ambiant, celui du monde, véhiculé par les gens, (le péché des autres), par la publicité, par le cinéma, les médias, les mentalités, la mode.
Jésus va laver les pieds de ses disciples en déclarant : « Déjà, vous êtes purs » (Jean 15. 3) auquel il faut ajouter : « Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur » (Jean 13. 10).
David écrivait : « Qui connaît ses égarements, pardonne-moi ceux que j’ignore » (Psaume 19. 12). Voilà une prière qui caractérise le peuple de Dieu depuis toujours.
Le pardon divin
"Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? (Luc 5. 21). "C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu" (Éphésiens 2. 8). Le Seigneur Jésus-Christ, qui est Dieu, a le pouvoir de pardonner les péchés (Luc 5. 24).
A) Sa nécessité et ses motifs :
Le péché, même s’il est contre le prochain, étant une offense envers Dieu, provoque la colère du Créateur et l’être humain ne peut plus rien pour sa défense : sa faute est trop importante car elle est dirigée contre le divin. Dans la parabole du serviteur impitoyable (Matthieu 18. 23-35), la somme due relève de montants invraisemblables pour un particulier. Plaider contre Dieu, mais avec quel avocat ?
Ici apparaît le caractère tragique du péché qu’aucune pénitence ne peut effacer… l’être humain est dans une position de débiteur insolvable.
S’il y a donc rétablissement de la relation normale, c’est-à-dire primitive, entre le Créateur et sa créature, cela ne peut être que sur l’initiative de Dieu; il faut, en effet, une solution indépendante de l’effort humain. Dieu seul dispose du pardon.
Le texte majeur d’Éphésiens 1 montre que Dieu pardonne, sauve l’être humain selon le bon plaisir de sa volonté. Cette volonté de Dieu de pardonner relève, d’une certaine manière, de son désir de sauver. Un autre motif est l’honneur de Dieu. Éphésiens 1. 6, 14 indique encore que Dieu veut être glorifié et que le salut de l’être humain en est une composante. Mais le motif essentiel de la démarche divine reste l’amour, car c’est ainsi que Dieu se révèle : « Je suis un Dieu miséricordieux et bienveillant… plein de fidélité et de loyauté », dit-il à Moïse (Exode 34. 6). Et cet amour s’exprime envers tous les hommes. Dieu est, par essence, amour et il le prouve en sacrifiant son Fils. Néhémie qualifie Dieu de « Dieu des pardons » (9. 17). Le pardon de Dieu est le libre jaillissement de l’amour divin.
Nous pouvons conclure ceci : Parce que Dieu possède un Amour plein de bonté et de miséricorde, Il décide par un décret irrévocable qui correspond à son bon plaisir de sauver le monde. Mais pour réparer la désobéissance du premier homme, Jésus le Fils de Dieu, de son côté, se fait obéissant et manifeste au monde son Amour suprême en se livrant volontairement sur la croix.
B) Sa modalité mystérieuse :
Dieu se met en colère parce qu’Il nomme le péché par son nom, parce qu’Il le dévoile sans détour, car Dieu ne fait pas l’économie du péché ; Il ne le regarde pas comme n’ayant pas eu lieu, mais Il « supprime l’obstacle » à travers son Fils Jésus qui a payé le prix sur la croix. Le fait que Dieu se met en colère contre le péché ne signifie nullement son éloignement, sa fermeture à l’égard de l’être humain pécheur ; mais au contraire sa proximité et sa faveur, sa volonté d’entrer en relation avec l'être humain ! Souvent quand Dieu condamne le pécheur, Il lui parle, et le fait que Dieu lui parle est un moyen de repentance pour le pécheur… mais celui qui demeure fermé obstinément à la Parole de Dieu ne trouve devant lui que la Colère de Dieu.
Mystérieusement, sans effusion de sang (sans vie donnée), il n’y a pas de pardon. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, répand son sang sur la croix et le pardon de Dieu s’opère à travers Lui et uniquement par Lui le seul Médiateur. Ce n’est pas l’être humain qui sacrifie quelque chose ou qui se sacrifie ; c’est Dieu Lui-même qui prend en charge le paiement du péché puisque l’être humain est insolvable. Aussi Paul s’écrie-t-il : "vous avez été rachetés à prix d’or" (1 Corinthiens 6. 20). La loi donnée à Moïse ne faisait que dévoiler le péché, l’incapacité de l’être humain à se sauver par lui-même. Jésus, Lui, expie véritablement nos péchés, étant victime propitiatoire, rédempteur, devenu péché pour nous et, de ce fait, Il ôte notre propre péché. Nous pouvons nous demander pourquoi était-il nécessaire que Jésus-Christ meurt pour nous pour que Dieu nous pardonne et donc nous sauve parfaitement. Il y a là un grand mystère ; pourtant, nous pouvons comprendre que si Dieu avait « passé l’éponge » sur nos péchés sans les juger, son Amour aurait été sauf, mais pas sa parfaite Justice ; et si Dieu avait exercé sa Justice sans son Amour, sa Justice aurait été satisfaite, mais pas son Amour. Ainsi par le sacrifice du Christ, les deux trouvent leur compte.
C) Ses caractères :
La dette ayant été effectivement payée, le pardon de Dieu est total et gratuit pour l’être humain. Le péché n’est plus imputé à nous qui sommes enfants de Dieu mais expié (Romains 4. 7 ; 2 Corinthiens 5. 19). Le Nouveau Testament utilise souvent un terme juridique, aphiemi, remettre, pour désigner le pardon. Déjà les prophètes de l’Ancien Testament avaient eu l’intuition, la révélation, non pas certes de la façon précise dont Dieu agirait pour pardonner, mais de la qualité du pardon divin. C’est ainsi qu’ils utilisaient des expressions imagées comme couvrir, ne plus se rappeler, enlever, effacer, laver, purifier, fouler aux pieds, mettre au fond de la mer nos péchés. Tout péché peut être pardonné sauf celui contre le Saint-Esprit. Le pardon de Dieu est « le lieu » privilégié où l’être humain se reconnaît totalement dépendant de Dieu. Le pardon de Dieu est un cadeau.
D) Ses conditions :
Bien que le pardon de Dieu soit gratuit et à son initiative, les effets de ce pardon sont conditionnés. Le pardon n’est pas un automatisme magique, un phénomène qui se passerait en dehors de l’être humain. C’est parce qu’il reconnaît son péché que le publicain repart justifié (Luc 18. 13).
Jésus-Christ déclare : « Repentez-vous, sinon vous périrez ». Quelle est la mission des douze apôtres ? Prêcher la repentance (Marc 6. 12 ; Luc 24. 47). De quelle annonce aux Athéniens l’apôtre Paul est-il chargé ? Que les êtres humains aient à se repentir parce qu’il y a un Jugement à venir (Actes 17. 31). Lors de la guérison d’un boiteux, Pierre dit au peuple : « Repentez-vous et convertissez-vous ». Et Paul agit de même devant Agrippa : cela suppose un changement de vie, le renoncement aux autres valeurs que celles de la Révélation, la production d’œuvres dignes de la repentance (Matthieu 3. 8 ; Actes 26. 20).
Repentir et conversion sont indissociables de la foi en Jésus. Pierre, dans la maison de Corneille, affirme le pardon des péchés pour quiconque croit en Jésus. Dans toute vraie conversion, il y a un acte de foi par lequel l'être humain a ce que Dieu lui demande (la foi) et Dieu lui offre le pardon des péchés, la salut, la vie éternelle, etc... Le pardon de Dieu est un cadeau ; encore faut-il ouvrir le paquet par un acte de foi en Jésus : confession des péchés, repentance, changement de vie, etc...
Si le désir de Dieu est que tous les êtres humains soient sauvés, tous ne le seront pas, car chaque être humain doit se repentir personnellement, se détourner de ses péchés et recevoir le parfait Salut offert par Dieu en son Fils Jésus-Christ, le seul Sauveur du monde.
E) Ses conséquences :
La première conséquence du pardon de Dieu est le rétablissement de la relation entre le seul Dieu trois fois Saint et l'être humain, car il y a réconciliation. Ce n’est pas l’être humain qui se réconcilie avec Dieu ; c’est Dieu qui réconcilie l’être humain avec Lui-même, grâce au Christ (2 Corinthiens 5. 18 ; Colossiens 1. 20). Dieu est de nouveau accessible ; le vrai croyant en Jésus n’est plus son ennemi. Et il n’y a plus de condamnation qui pèse sur celui qui croit en Jésus, mais justification, purification, possibilité de recommencer sa vie avec une culpabilité ôtée (Philippiens 3. 13). Le pardon de Dieu nous permet de « naître de nouveau » (Jean 3. 3).
Le pardon grâce à l'oeuvre de la croix
Lisons ensemble : dans l’Évangile selon Luc au chapitre 23 et au verset 34, Jésus prie sur la croix et dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Dans ce texte nous voyons donc Jésus sur la croix : c’est le moment même où Il est en train d’accomplir notre salut et il fallait qu’Il passe par là. Il a été jusqu’au bout sans céder à la pression et à la tentation.
L’œuvre de la croix c’est quelque chose d’extraordinaire et de merveilleux qui nous concerne tous, individuellement et en particulier, et nous voulons en profiter aujourd’hui. Nous voulons venir à la croix pour rencontrer Jésus qui prend notre place, qui meurt pour nous en portant nos péchés et qui ressuscite le troisième jour, triomphant de tout ce qui nous domine, de tout ce qui fait de nous des esclaves.
L’œuvre de la croix c’est notre délivrance, notre libération et une vie nouvelle pour nous. Mais tout doit nécessairement et obligatoirement commencer par l’obtention du pardon. Le pardon ça se reçoit pour nous-mêmes, mais aussi ça se pratique de nous envers les autres. Nous devons recevoir le pardon de Dieu, mais aussi apprendre à pardonner à ceux qui nous ont offensés, qui nous ont fait du mal, qui nous ont fait souffrir. Beaucoup de vies sont stériles et tristes parce qu’il y a un refus de pardonner.
Et là, au fond du cœur, l’amertume, le ressentiment, la rancune et la rancœur, comme le désir de vengeance, sont des choses qui rongent, qui empêchent d’avancer, qui rendent malade et malheureux.
Réfléchissez à ces choses, car vous avez besoin d’être pardonné et vous avez besoin de pardonner. Jésus a beaucoup enseigné sur le pardon parce que c’est quelque chose de très important pour Lui. Beaucoup d’histoires qu’Il raconte, qu’on appelle paraboles, parlent du pardon. Il illustre ce qu’est le pardon de Dieu et comment les hommes peuvent le recevoir, en avoir la vie bouleversée, changée, transformée. Et il nous apprend à pardonner comme Il pardonne. L’exercice du pardon est une étape vers la vraie délivrance, vers la guérison intérieure et ce sont là des choses dont vous avez besoin, car la victoire et la libération c’est ce à quoi aspire tout être humain.
Sur la croix, Jésus prie pour le pardon : Jésus était l’homme de prière. Il a enseigné sur le pardon, Il a pratiqué le pardon. Il nous a appris à recevoir et à pratiquer le pardon, mais aussi Il a enseigné sur la prière, Il a pratiqué la prière, Il nous a appris à prier. Le pardon et la prière vont ensemble. Si nous prions, mais que nous gardons du ressentiment ou de la haine contre quelqu’un alors on ne peut pas être exaucé et béni. Le pardon et la prière ne peuvent pas être séparés, car celui qui pardonne c’est celui qui est en communion avec Dieu. Le pardon est un don de Dieu, c’est une grâce.
Sur la croix du Calvaire, Jésus priait et je voudrais qu’ensemble on comprenne cette prière : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Et là, nous sommes tous concernés, chacun pour notre part, individuellement et en particulier. Jésus s’adresse au Père, le Dieu des Cieux, le Créateur de tout, car Lui seul a tout pouvoir, toute autorité et toute puissance pour agir en notre faveur. Il prie pour notre pardon, pour que nous soyons pardonnés et Il explique pourquoi nous avons besoin de ce pardon. Il dit : « Ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Cela ne nous excuse ni ne retire notre propre responsabilité, mais cela veut dire : ils sont aveugles, ils sont dans les ténèbres, finalement, ils sont esclaves de celui qui les domine, comme des pantins, des marionnettes.
Mais Dieu exaucera cette prière, en faisant jaillir la lumière dans notre vie, en se révélant à notre cœur par son Saint-Esprit. C’est cet Esprit Saint qui va nous convaincre de péché, qui va nous pousser à pleurer sur notre misère, à vouloir changer de vie et à demander grâce au Seigneur pour qu’Il transforme tout en nous. Jésus prie pour notre pardon, alors qu’il est cloué sur la croix.
Sachons aussi combien son Amour envers nous est grand, immense. Combien aussi nous avons du prix à ses yeux, combien on a de la valeur pour Lui, et combien c’est quelque chose d’important, de précieux pour Lui que de faire cette prière sur la croix, de le faire au moment où Il souffre tant, de le faire jusqu’au bout, parfaitement et publiquement, car Il sait que sans ce pardon de Dieu, on ne peut pas rentrer dans son Royaume, être sauvés. Et pourtant, nous ne méritons rien, nous ne sommes pas dignes.
Qu’est-ce qui en nous peut attirer le regard de Dieu ?
Ayant péché, nous sommes misérables, méchants, cruels, violents, adonnés à toutes sortes de choses impures et mauvaises. Et Jésus nous voit dans notre péché, dans notre abomination. Il aurait pu demander le secours des anges pour Lui-même, la fin de sa propre souffrance et revendiquer devant le Père que nous étions irrécupérables, que cela ne valait pas la peine de faire tout ce sacrifice sanglant et d’aller jusqu’au bout, puis mettre fin à cette terrible épreuve pour Lui.
Jésus priait pour ses ennemis, Il ne priait pas pour Lui-même ni pour ses amis, mais pour cette foule haineuse, méchante et méprisante qui criait : « Ô ! Crucifie-le ». Il priait pour son peuple Juif qui l’a rejeté au profit du brigand Barrabas. Il priait pour les membres de ce tribunal inique qui l’envoyait à la mort. Il priait pour les misérables bourreaux qui l’ont flagellé, qui ont tressé la couronne d’épines et qui le clouaient maintenant sur le bois de la croix.
Mais Jésus priait aussi pour les pécheurs du monde entier. Cette prière a traversé toutes les époques, elle est remontée jusqu’à Adam, elle est redescendue jusqu’à nous et elle ira jusqu’au bout des générations futures.
Jésus priait pour le pardon, comme nous l’avons vu, mais c’est parce que son cœur à Lui débordait d’amour, parce qu’Il possédait une parfaite sérénité, parce que la paix était en Lui et parce qu’Il connaissait le plan de Dieu.
Jésus priait pour notre pardon, mais Il en payait le prix : le don de sa vie. Et finalement, Jésus priait pour notre bonheur parce que le Psaume 32 verset 1 nous dit : « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! ». La prière de Jésus est vraiment une prière de compassion, mais aussi de foi et d’amour. C’est pour cela que le Père va l’exaucer.
Maintenant, pour chacun de nous, nous nous sentons concernés, car nous avons une vision réaliste de notre vie et nous pouvons peut-être faire un constat d’échec, d’autant que tous nos efforts pour nous sortir nous-mêmes de nos péchés et de notre misère ont été vains.
Peut-être qu’il y a des réticences parmi les lecteurs, mais pourtant, vous savez très bien que le prix du bonheur c’est celui-ci. Seulement, il y en a beaucoup qui malheureusement ne sont pas près de s’humilier, à reconnaître leurs torts et à les avouer devant Dieu.
Expérimenter le salut, c’est connaître la guérison intérieure, la délivrance du péché, la vie éternelle. C’est aussi ne plus ressentir cette angoisse intérieure, ce manque de paix, ce trouble et cette incertitude qui est là, en permanence dans le cœur.
La réception du pardon nous fait aller dans une vie nouvelle, différente et surtout libre à l’égard du péché. Et si vraiment nous avons reçu le pardon de Dieu, alors nous pourrons pardonner autour de nous à ceux qui nous font du mal. Dieu a un plan pour vous à cet égard. Que nous puissions alors, avec son aide, lui demander le pouvoir de pardonner comme Il pardonne.
Mais vous qui priez Dieu, peut-être en disant : « Pardonne-nous nos offenses comme nous-mêmes nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » Vous serez pardonnés à la manière dont vous pardonnez. Comment donc pardonnez-vous ?
Les deux aspects du pardon de Dieu
Tiré du livre « Si tu veux aller loin » de Ralph Shallis
Nous enfants de Dieu, Dieu nous appelle à entrer dans sa présence « parce que Jésus est notre Souverain Sacrificateur et non pas notre ennemi ». Notre pardon est déjà acquis. Dieu ne reviendra pas sur sa Parole. Mais il y a une condition qui s'attache à la libération de notre conscience. Le Nouveau Testament nous fait comprendre clairement que la seule base du pardon de Dieu est le précieux sang de Jésus ; mais il y a deux aspects de ce pardon.
LE PARDON JUDICIAIRE DE DIEU :
Avant le jour de notre Nouvelle Naissance, Dieu était notre Juge et nous étions des pécheurs coupables, les assassins de son Fils Jésus mort sur la croix pour nous, car nous étions poursuivis par la Loi divine. Mais le jour de notre Nouvelle Naissance, Dieu en tant Que Juge pardonna tout nos péchés, passés, présents et futurs. Depuis, Dieu ne voit plus notre péché ; à ses yeux, nous sommes justes comme Jésus-Christ est Juste. Dieu considère notre péché comme appartenant à Jésus et sa mort comme étant la mienne. La Justice de Jésus est devenue notre justice. Notre cœur est maintenant à Jésus et sa résurrection est devenue notre vie nouvelle. Par cet acte de Dieu, nous avons été identifiés avec Jésus-Christ dans sa mort et dans sa résurrection. Puisque Dieu nous considère maintenant comme étant mort avec Christ, Il peut enfin nous pardonner, ce qu'Il ne pouvait faire auparavant.
C'est grâce au pardon de Dieu que nous pouvons dès lors recevoir sa vie de résurrection ; elle nous est donnée à l'instant même où son Esprit est entré en nous. La nouvelle naissance est donc le résultat direct du pardon judiciaire de Dieu et ce pardon est définitif. Heureusement que notre Salut dépend d'un acte Souverain de Dieu et non pas de notre ténacité !
LE PARDON PATERNEL DE DIEU :
A partir de l'instant où on devient enfant de Dieu par le sceau du Saint-Esprit vivant en nous, Dieu n'est plus notre Juge, Il devient notre Père. Nous ne sommes plus des criminels à ses yeux, nous devenons ses enfants et nous l’appelons ABBA, PÈRE. En tant qu'enfants de Dieu, quand nous sommes conscients d'avoir péché, nous n'avons plus affaire avec Lui sur le plan judiciaire, mais nous avons affaire avec Lui comme l'enfant vis-à-vis de son père. En tant qu'enfant de Dieu, Dieu en tant que Juge ne voit plus mes péchés, mais si je pèche, ma conscience le voit bien et mon péché peut nous tourmenter. C'est alors qu'un gros nuage noir monte entre moi et le soleil de la présence de Dieu. Je suis toujours son enfant et Dieu est toujours mon Père, mais à cause de mon péché non confessé, je ne vois plus Sa face. J'ai perdu, non pas mon salut, mais ma communion avec Dieu.
Ainsi, à chacune de mes faillites, je dois revenir à Dieu mon Père céleste et Lui confesser ma faute. Satan essaie de m'en empêcher, en me faisant croire que Dieu le Père me chassera de sa présence. Alors tant que je ne crois pas au parfait pardon de Dieu, Satan me tient dans un état de dépression et d'impuissance spirituelle. Tant que ma conscience est souillée, le Saint-Esprit est attristé et cesse de me remplir.
Pour avoir le PARDON JUDICIAIRE de Dieu, il y a une seule condition, répétée plus de cent fois dans le Nouveau Testament : « Croire au Seigneur Jésus ».
Pour avoir le PARDON PATERNEL de Dieu, il y a également une seule condition : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9). Ce passage, comme toute la première épître de Jean, est adressée aux croyants en Jésus, aux enfants de Dieu.
Comme nous avons déjà obtenu le pardon judiciaire de Dieu par la foi en son Fils Jésus-Christ, ainsi nous obtenons son pardon paternel par la foi sur la base du même sacrifice de Christ qui a tout accompli une fois pour toutes. Ce que Dieu demande de nous, c'est la véracité, c'est l'honnêteté absolue.
Dieu exige donc une confession sincère. Nous devons reconnaître ce que nous avons fait de mal à Ses yeux. Ce que Dieu ne tolère pas, c'est que nous essayions de nous justifier, de nous excuser ou de nous esquiver. Il faut appeler le péché par son nom. A l'instant même de la confession sincère de nos péchés, nous recevons le pardon paternel de Dieu. Le pardon judiciaire, nous l'avons déjà ; maintenant Dieu nous pardonne aussi en tant que Père toujours pour la même raison : « le sang précieux de son Fils » qui fut versé sur la croix pour que, par le moyen de la foi en son Fils Jésus, nous recevions le pardon tous nos péchés. « Dieu est fidèle » car Il l'a promis ; « Il est juste » car Christ est mort et ressuscité ; Dieu nous pardonne et nous purifie aussi de tout péché - si nous le CONFESSONS.
La condition, la seule, pour obtenir le pardon de Dieu notre Père céleste, c'est la confession sincère du péché. Nous ne pouvons rien faire pour l'expier. Nous n'avons même pas besoin de le faire, puisque Jésus-Christ l'a déjà fait pour nous. Il nous faut simplement nous présenter devant Lui tels que nous sommes et d'un cœur repentant, car « Dieu est lumière » (1 Jean 1 : 5). A la lumière de la face et de la Sainteté de Dieu, toute imperfection est immédiatement mise à nu. « Si nous marchons dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7).
A notre sincère confession, Dieu répond : « Mais, mon enfant, la question fut déjà réglée par mon Fils, il y a deux mille ans, sur la croix ; nous n'avons plus besoin d'en parler ». Dieu tourne la page de mon dossier, Il ne revient plus jamais sur cette question. Cependant, Dieu me place à nouveau devant la croix où Jésus a totalement expié tous nos péchés. Jésus-Christ est ressuscité et la croix est vide, mais j'entends la voix de Dieu mon Père me disant : « Mon enfant, souviens-toi du sang de mon Fils Jésus versé sur la croix ! Voilà le prix de ton pardon, voilà pourquoi tu es de nouveau en communion avec moi ».
Par cette discipline, je me relève purifié après chacune de mes faillites, mais aussi avec une haine accrue pour le péché. Je comprends mieux l'Amour parfait de Dieu pour moi, son incalculable générosité, son étonnant pardon envers le misérable que je suis.
La vivante espérance du vrai chrétien
Un des traits qui doivent caractériser tout vrai chrétien, c'est qu'il a une espérance vivante (1 Pierre 1. 3), réservée pour lui dans les cieux (Colossiens 1. 5). L'espérance chrétienne n'est pas un simple espoir, comme nous en avons souvent, des désirs dont nous souhaitons simplement la réalisation. Non, elle est une ferme certitude, qui s'appuie sur les promesses de Dieu qui ne peut mentir.
Pour ce qui est du passé, le vrai croyant en Jésus sait que ses péchés sont pardonnés. Christ les a expiés sur la croix. Le présent est pour lui une étape vécue dans la faveur de Dieu avec qui il est en paix. Sa raison de vivre est une personne, Jésus Christ, son Sauveur, qui a promis d'être avec lui “tous les jours” (Matthieu 28. 20).
L'avenir, il peut l'envisager comme un but : c'est le Retour de Jésus qui viendra enlever de la terre tous ceux qu'il a rachetés, et les introduira dans la maison du Père. Avant de quitter les siens, le Seigneur Jésus les encourageait en leur disant : « Je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14. 3). Bientôt le Seigneur Lui-même descendra du ciel pour accomplir cette promesse. En attendant ce moment, Jésus renouvelle les forces du vrai croyant pour qu'il affronte les épreuves de la vie sans être attristé comme ceux qui n'ont pas d'espérance (1 Thessaloniciens 4. 13).
Être lavés de tous nos péchés
Lors de la conversion de Saul de Tarse (l'apôtre Paul), on lui dit : « Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur Jésus » (Actes 22 : 16).
Comme depuis toujours, notons ce fait : l’être humain a besoin d’être « lavé » de ses péchés. Saul de Tarse en était très concerné : blasphémateur, violent, persécuteur des chrétiens… Mais il s'est repenti de tous ses péchés et en a été lavé complétement par le sang précieux de Jésus. Sa conscience était souillée par bien des fautes, même malgré sa religion. Saul de Tarse reconnu qu'il est pécheur et l’écrit plus tard, en disant : « C’est le péché qui habite en moi (Romains 7 : 17) ».
Mais voici, Jésus-Christ s’est révélé à lui, et l’a amené à réaliser son état d’être humain pécheur, pour le conduire à en être « lavé ».
Chers ami(e)s lecteurs/trices, c’est bien là la chose nécessaire pour tous les êtres humains sans exception : être lavé de ses péchés. Jésus-Christ est venu dans le monde pour ôter le péché, faire la purification par son sang. Chaque être humain, qui se repent de ses péchés et qui accepte de recevoir Jésus Christ dans sa vie comme seul Seigneur et Sauveur, est lavé de tous ses péchés passés, présents et futurs. Ce ne sont pas les bonnes œuvres qui « lavent » le cœur de l’être humain, mais bien le sang précieux de Jésus-Christ : « Ayant purifié leurs cœurs par la foi (Actes 15 : 9), cette foi en l’œuvre parfaite de Jésus-Christ crucifié et ressuscité.
Dieu n’a pas créé l’être humain pour la honte et la misère, mais pour la gloire et l’honneur. Cependant, l’être humain a fait un mauvais usage de sa liberté pour se livrer à tous les mauvais penchants de son cœur ; mais, Dieu qui nous aime, a envoyé son Fils dans le monde pour faire la purification des péchés.
LA RELATION ENTRE LE BAPTÊME ET LE FAIT D'ÊTRE LAVÉ DE SES PÉCHÉS :
L'ordre d'être lavé de ses péchés a été faite à Saul de Tarse aussitôt après sa conversion. Il avait besoin de rencontrer personnellement Jésus-Christ qu'il avait combattu jusqu'à présent. Il avait besoin d'être lavé de ses péchés nombreux et surtout d'être purifié et débarrassé de sa mentalité d'homme religieux ennemi de Dieu malgré toutes les apparences contraires. Le baptême d'eau ne purifie pas, mais il représente la nouvelle naissance opérée par le Saint-Esprit dans la vie de ceux qui croient en Jésus et qui L'invoquent en se repentant. « Que chacun de vous soit baptisé pour le pardon de vos péchés » (Actes 2 : 38). « Il nous a sauvés par le bain de la régénération et le renouveau du Saint Esprit » (Tite 3 : 5).
Être lavé de ses péchés est indispensable et étroitement lié au salut. Jésus lui dit : « Si je ne te lave, tu n'as point de part avec moi » (Jean 13 : 8). « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie » (Apocalypse 22 : 14). « Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau » (Apocalypse 7 : 14). « Ayant purifié leurs cœurs par la foi » (Actes 15 : 9).
L'IMPORTANCE D’ÊTRE LAVÉ :
La propreté fait déjà partie du bien-être physique et corporel. Il en est de même sur le plan psychologique et mental. Traîner des impuretés intérieures est mauvais à tous les points de vue. « Un coeur joyeux est un bon remède. Mais un esprit abattu dessèche les os » (Proverbes 17 : 22).
Ces vérités sont à l'image du besoin spirituel fondamental. La paix et le salut éternel sont fondés sur la propreté intérieure.
Cette recherche de pureté était l'objet de tout le rituel des Juifs et la raison d'être de la loi de Moïse. Les sacrifices d'animaux, les ablutions et autres pratiques du même genre devaient procurer la pureté à ceux qui s'y adonnaient. Malheureusement, même si Dieu prenait en compte leur foi, ces personnes ne pouvaient pas atteindre ainsi la vraie pureté. Elle leur était donnée à crédit et leur foi leur était imputée à justice à cause du sacrifice de Christ qui paierait la totalité de la dette (voir dans Hébreux 10 : 1-22).
VIVRE SANS TACHE, TEL EST LE DÉSIR DE DIEU POUR LES ÊTRES HUMAINS :
« Faire paraître l'Église sans tache » (Éphésiens 5 : 26). « Je te recommande de vivre sans tache » (1 Timothé 6 : 14). « Appliquez-vous à être trouvés sans tache » (2 Pierre 3 : 14).
Tout péché qui n'a pas était lavé perturbera dans la conscience la vie de celui qui en est marqué. Le drame est que l'être humain ne peut pas par lui même se débarrasser de ses péchés. Aucun détachant inventé par les êtres humains ou extrait de la nature ne peut effacer les péchés.
LE REMÈDE :
« Si vos péchés sont rouges comme le cramoisi, ils deviendront plus blancs que la neige » (Ésaie 1). Le rouge est la couleur du sang. Le péché laisse une tache mortelle. Même ne pas aimer, c'est la racine du crime (Voir 1 Jean 3 : 15a). « Jésus est l'Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1 : 19). Il lave de tout péché (1 Jean 1, 2). Après nous être lavé dans le sang de Jésus, nous sommes admis dans la présence de Dieu et la paix nous est accordée (Psaumes 26 : 6).
Voilà, l’Évangile ! La vérité de l’Évangile pour tous les êtres humains. Comprenons-le et venons à Celui qui peut pardonner et purifier notre vie de tout péché.
C’est pour chaque être humain que Jésus a souffert la croix, car il nous a aimés chacun avant même que nous naissions.