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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

salut

L'oeuvre de la croix de Jésus-Christ

20 Décembre 2021 Publié dans #La croix, #Salut

"C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: Voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question de moi Pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord: Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit ensuite: Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes" (Hébreux 10. 5-10).

La croix de Jésus-Christ est une œuvre de rédemption, d'expiation, de justification et de réconciliation :

- Un sacrifice de rédemption :
C'est le prix payé par Jésus pour notre rachat. Nous étions vendus, esclaves du péché auquel nous nous sommes livrés. "Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché" (Romains 7. 14). "Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres…" (Éphésiens 2. 1).
Nous étions, par le péché, tombés sous le pouvoir du diable et des puissances des ténèbres. Nous étions destinés au châtiment éternel. Alors par son sacrifice sur la croix, Jésus nous a rachetés, délivrés de nos péchés, du diable et de toutes les puissances de l'enfer. "En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce..." (Éphésiens 1. 7). "A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen !" (Apocalypse 1. 5).
La rédemption est un acte de délivrance, de libération. Jésus nous a réellement délivrés, libérés du pouvoir de condamnation et de domination du péché et de ses conséquences. Il y a dans les souffrances de Christ un pouvoir infinie de restauration pour celui qui croit en Lui. "Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Ésaïe 53. 4-5). "Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris" (1 Pierre 2. 24-25).
La croix de Christ a été le lieu où Jésus a détruit tout ce qui nous condamnait, tout ce qui nous oppressait, nous liait, nous asservissait, nous courbait : le pouvoir du péché, le pouvoir de la maladie et des infirmités, le pouvoir démoniaque, la crainte de la mort et finalement la mort elle-même.

- Un sacrifice d'expiation :
Nous devons encore comprendre que les fautes doivent être expiées, un châtiment doit être infligé au coupable. Sur le plan spirituel, nos péchés doivent aussi être expiés par un châtiment et ce châtiment que nous devrions subir est tombé sur Jésus-Christ. C'est le principe de la substitution : "Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous." (Ésaïe 53. 3-6) "Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix" (Colossiens 2. 13-15). Si nous doutons encore de l'Amour de Dieu, rappelons cette parole : "Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous" (Romains 5. 8).
La croix de Jésus-Christ est le moyen choisi par Dieu pour faire l'expiation de nos péchés, afin de purifier par son sang ceux qui croient en LUI. C'est l'unique moyen de salut… on ne peut pas le remplacer ou lui associer quelque chose d'autre. "Il n'y a de salut en aucun autre qu'en Jésus. Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4. 12). Les œuvres et les offrandes que nous pourrions faire, les sacrifices ou les souffrances que nous pourrions endurés, ne peuvent nous sauver. "Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie" (Éphésiens 2. 8). Nous l'avons compris le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix est l'œuvre unique de salut, de rédemption, de délivrance, de justification, de réconciliation avec Dieu, dans laquelle il nous faut croire ; et cette glorieuse réalité est offerte à tous. "Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier" (1 Jean 2. 2). "Nous avons été été lavés, mais nous avons été sanctifiés, mais nous avons été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu" (1 Corinthiens 6. 11). C'est pourquoi la prédication de Jésus-Christ crucifié est une puissance de Dieu car elle produit dans le cœur de ceux qui l'entendent la foi au moyen de laquelle nous recevons le salut
(Romains 10. 10-17).

- Un sacrifice de justification :
Nous sommes toujours dans le principe de la substitution : "Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit" (1 Pierre 3. 18). "Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Corinthiens 5. 21). Nous savons ce qu'est "être justifié", lorsque le coupable est blanchi de la faute qui lui était imputée. En ce qui concerne notre situation devant Dieu, nous sommes réellement coupables à cause de nos péchés et il est pratiquement impossible de paraître justes. Être justifié, c'est être blanchi, lavé. Or Dieu nous dit que nous sommes justifiés au moyen du Sang de Jésus-Christ. "Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ" (Romains 3. 24). A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère" (Romains 5. 9). "Le sang de Jésus Christ, le fils de Dieu, nous purifie de tout péché" (1 Jean 1. 7). "Le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !" (Hébreux 9. 14). "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ…" (Romains 8. 1).

- Un sacrifice de réconciliation :
Il faut savoir que le péché rend ennemi de Dieu : "Dieu a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel" (Colossiens 1. 20-23). Par sa nature souillée, le péché nous sépare de Dieu qui est Saint. C'est une notion dont nous devrions être conscients, celle de la Sainteté de Dieu et de notre propre souillure. "Souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ" (Éphésiens 2. 12, 13). "Nous pouvons maintenant nous approcher de Dieu avec confiance, car nous avons au moyen du sang de Jésus une libre entrée dans la présence de Dieu" (Hébreux 10. 19).
Tant que nous demeurons fondés et inébranlables dans la foi, et que nous ne nous détournons pas de l'espérance de l'Évangile, nous sommes assurés de trouver dans le sacrifice du Seigneur Jésus-Christ, une parfaite réconciliation avec Dieu afin qu'il puisse "nous faire paraître devant lui, saints, irrépréhensibles et sans reproche" (Colossiens 1. 20). Que le Seigneur ouvre les yeux de notre cœur afin que nous comprenions le sens et la valeur de son sacrifice sur la croix et dire avec l'apôtre : "Si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi" (Galates 2. 20).

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(2) Le trésor des enfants de Dieu

16 Décembre 2021 Publié dans #Salut

C’est un véritable miracle venant de Dieu notre Père Céleste : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui ; dans son amour nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1 : 4-6). Ayant été choisis personnellement par Dieu, et ayant accepté Son appel, nous sommes donnés à Christ pour grandir en Lui. Jésus le dit si bien dans Jean 6 : 44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » Et, aux versets 37-38, Jésus nous assure en nous disant ceci : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé »
« C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1 : 10-11). Malgré cette connaissance nous n’avons aucun droit de nous glorifier. Au contraire c’est l’humilité qui doit primer dans notre vie, sachant fort bien que : « Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1 : 28-29).
En tant qu'enfants de Dieu, nous avons déjà des possessions réservées au ciel, et cette connaissance additionnelle nous aide à mettre nos possessions terrestres dans la bonne perspective. Gardons en mémoire que certains de ceux à qui ces épîtres furent destinées étaient emprisonnés, d’autres dépourvus de leurs biens à cause de leur foi. « Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents » (Hébreux 10 : 34).

L’apôtre Pierre nous dit que Dieu, le Père de notre Seigneur, selon Sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus d'entre les morts : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1 : 4-5). Ces possessions sont accessibles à nous. Jésus le véritable témoin nous l’assure par ces paroles : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6). Et nous savons que Sa parole est véritable et au-delà de tout doute. Ces possessions ont une valeur inestimable. « N'abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu'après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l'effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10 : 35-37).
« Frères, attendez donc patiemment jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu'à ce qu'il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5 : 7-8). Le plus grand encouragement dans tout cela, c’est que la réalisation de ces promesses est imminente. Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Jésus le Fidèle Témoin nous le confirme dans Apocalypse 22 : 20 en déclarant : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, Je viens, bientôt. Amen ! ». Donc cette promesse repose entièrement sur la résurrection des Élus pour l’immortalité lors du Glorieux Retour de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

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(1) Notre trésor en Jésus-Christ assis à la droite de Dieu

15 Décembre 2021 Publié dans #Salut

Dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références où Jésus est assis à la droite du Père :
- La première se trouve dans Romains 8 : 33-34 où Paul déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »
- La deuxième se trouve dans Éphésiens 1 : 19-20 où Paul dit : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes ».
- À partir de notre immersion lors du baptême, nous avons accepté publiquement d’être crucifiés avec Christ pour ensuite être ressuscités avec Lui en sortant de l’eau. Paul utilise cette circonstance pour nous rappeler d’avoir les yeux fixés constamment sur le Royaume, lorsqu’il nous dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3 : 1).

Dans le seul livre aux Hébreux, l'apôtre Paul complète cette série de sept références en nous rappelant à quatre occasions le grand poste d’autorité qu’a Jésus-Christ à la droite du Père.
- La première se trouve dans Hébreux 1 : 3 qui rend gloire à Jésus retourné vers Dieu au ciel : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts »
- La deuxième se trouve dans Hébreux 8 : 1, où Paul dit : « Or, le point capital de ce que nous avons dit, c’est que nous avons un tel souverain Sacrificateur, qui est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux. »
- Vient ensuite la référence au sacrifice de Jésus pour nos péchés : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que Ses ennemis deviennent le marchepied de Ses pieds » (Hébreux 10 : 12-13).
- Finalement, nous arrivons à la quatrième occasion, dans Hébreux 12 : 2-3, où Paul dit : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. »

Le trésor des enfants de Dieu :
Pour confirmer Son autorité, l’apôtre Pierre nous parle de Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3 : 22). Nous voyons donc la grande puissance de Jésus-Christ où, à la droite du Père, les anges, les principautés et les puissances Lui sont assujettis.
En parlant des Saints, Paul nous dit : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’Amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la boucherie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8 : 34-37).
Le ministère ininterrompu d’intercession de Jésus pour les élus est un rappel de la présence incessante de Jésus, surtout durant cette époque difficile dans laquelle nous vivons. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7 : 25). Et si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2 : 1-2). Bientôt, lors de son Retour, « nous, les vivants qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec les élus ressuscités sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4 : 17)
Jésus sera alors le Puissant bras droit de Dieu le Père afin d’amener tous Ses ennemis à la soumission pour qu'ils deviennent Son marchepied
(Matthieu 22 : 44) ; tandis que les élus se régaleront de bonheur et de joie dans la gloire de Dieu pour l’éternité. Car qui osera accuser les élus de Dieu ? Sûrement pas Ses ennemis puisque c’est Dieu qui les justifie.

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Le Salut avant la venue du Christ dans le monde

14 Décembre 2021 Publié dans #Salut

Alors que le prix de la rédemption n’ait été payé par le Christ qu’après l’incarnation, les bénédictions qui en découlent ont été successivement communiquées aux élus de tous les temps. (voir Hébreux 9. 15 ; 1 Pierre 1.10-11).

Si nous croyons, comme tout le Nouveau Testament l’enseigne clairement, qu’il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ (Actes 4. 12) et que pour être sauvé il faut avoir la foi en Lui (Actes 16. 31) ; comment les êtres humains qui ont vécu avant Jésus pouvaient-ils croire « en celui dont ils [n’avaient] pas entendu parler ? » (Romains 10. 14). L’Écriture est claire : le Fils de Dieu a paru au temps marqués par Dieu et pas avant ; l’expiation des péchés n’a pas été faite dès le commencement, mais longtemps après que le péché soit entré dans le monde et que des pécheurs soient morts (Romains 5. 16 ; Galates 4. 4 ; Hébreux 9. 26). Néanmoins, l’unique médiation du Christ s’est étendue sur les élus avant l’incarnation et l’expiation. Mais comment ?

Bien que le prix de la rédemption n’ait en fait été payé par le Christ qu’après l’incarnation, les avantages, l’efficace et les bienfaits qui en découlent ont été successivement communiqués aux élus de tous les temps, dès le commencement du monde. Cela s’est fait dans et par des promesses, des types et des sacrifices qui révélaient et signifiaient que le Christ, qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement, est la postérité qui écraserait la tête du serpent, et l’Agneau immolé depuis la fondation du monde.

L’apôtre Paul fait une importante déclaration qui nous permet de comprendre comment Dieu a pu être miséricordieux au temps de l’Ancienne Alliance avant la Venue du Christ et avant l’expiation des péchés : "C’est lui [Jésus] que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus" (Romains 3. 25-26).

Dieu a manifesté sa miséricorde à de nombreux pécheurs alors qu’il n’avait pas encore manifesté sa Justice contre leur péché (Psaume 32. 1-2). David avait reçu le pardon de ses péchés et la vie éternelle alors que son péché demeurait impuni. Cela pouvait sembler être une injustice (Genèse 18. 25 ; Proverbes 17. 15), cependant l’apôtre attribue cette disposition au temps de la patience divine, c’est-à-dire l’époque où Dieu faisait grâce sans avoir puni le péché : c'est la grâce avant la croix. Dieu a maintenant exécuté sa Justice en punissant ces péchés jusque-là impunis. Dieu n’était donc pas injuste en n’imputant point le péché aux coupables ; au contraire, il était juste lorsqu’il justifiait tous ceux qui avaient déjà la foi en Jésus, comme ce fut le cas d’Abraham et de David (voir Romains 4. 3, 6).

L’Épître aux Hébreux explique cette même vérité sous un autre angle : « Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis » (Hébreux 9. 15). Tout d’abord ce verset affirme que Jésus est le Médiateur de la Nouvelle Alliance et non de l’Ancienne. De tout temps, ce fut uniquement en vertu de la Nouvelle Alliance que les croyants reçurent l’héritage éternel. Ceci implique que la médiation du Christ par la Nouvelle Alliance a été efficace avant que le sang de l’alliance ne soit versé. Il fallait donc que les saints de l’Ancienne Alliance participent à la Nouvelle Alliance. C’est exactement ce que ce verset enseigne : ceux qui furent appelés, et ceux qui sont appelés, reçurent, et reçoivent, l’héritage promis (la vie éternelle) en vertu de la mort du Christ qui allait venir, et qui est venue et tout cela par la médiation de la Nouvelle Alliance.

Comment les êtres humains qui ont vécu avant Jésus pouvaient-ils croire en celui dont ils n’avaient pas entendu parler ? En fait tous ceux qui furent sauvés avant la Venue de Jésus entendirent parler de Lui et crurent en Lui avant qu’Il ne vienne. Abraham ne s’est-il pas réjoui en voyant de loin le jour de Christ (Jean 8. 56) ? David n’a-t-il pas eu la foi en son Fils à venir qu’il appelait son Seigneur (Matthieu 22. 45) ? Tous les bénéfices de la rédemption du Christ « ont été successivement communiqués aux élus de tous les temps, dès le commencement du monde ». De quelle manière cela leur fut-il communiqué ? La confession identifie trois choses qui révélaient Jésus-Christ dans l’Ancien Testament : des promesses, des types et des sacrifices.

Les promesses en questions sont en fait une seule et même promesse qui fut répétée à divers moments dans la révélation biblique en apportant divers aspects, mais ayant toujours le même objet : Christ. La première apparition de la promesse dans l’histoire de la rédemption remonte à la Genèse immédiatement après l’entrée du péché dans le monde. Dieu déclare au diable : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3. 15). Une postérité est promise, un Fils doit écraser la tête du serpent. Il s’agit de la toute première révélation de l’alliance de grâce qui permit aux croyants de placer leur foi en Christ. Non seulement était-il révélé qu’un Fils devait venir délivrer les hommes de la puissance du diable, mais qu’il le ferait par sa propre souffrance (Hébreux 2. 14).

Plus tard la promesse fut réitérée à Abraham, puis à Isaac et à Jacob : le salut viendrait sur la terre par leur postérité (Genèse 22. 18, 26. 4, 28. 14). Cette postérité n’était nul autre que le Christ (Galates 3. 16). Dieu fit encore la promesse à David en lui jurant que le Fils attendu naîtrait dans sa maison (Actes 13. 23). Cette promesse fut continuellement rappelée au cours de l’histoire du peuple de Dieu, elle fut précisée par des prophéties concernant la vie et la mort du Messie. Cette promesse était l’espérance d’Israël, l’Évangile révélé dans l’Ancien Testament et toutes les alliances furent au service de cette promesse (Éphésiens 2. 12 ; Romains 9. 4).

En plus des promesses directes qui annonçaient Christ et qui permettaient aux croyants d’espérer en Lui, il y eut de nombreux types qui préfiguraient Jésus. Le mot type vient du grec tupos qui signifie préfiguration (Romains 5. 14) ou exemple (1 Corinthiens 10. 6) ou encore modèle (Philippiens 3. 17). Par exemple, l’alliance des œuvres qu’Adam devait accomplir était une figure du second Adam et de son obéissance (Romains 5. 12-19 ; 1 Corinthiens 15. 22, 45-49). L’arche de Noé était une typologie de la rédemption qui est en Jésus-Christ (1 Pierre 3. 21). Le sacrifice d’Isaac était un type de celui de Jésus et de sa résurrection (Hébreux 11. 19). L’histoire de Joseph rejeté par ses frères et ensuite sauveur de sa famille est sans aucun doute une typologie de la rédemption (Genèse 45. 5). L’Ancien Testament est rempli de types qui révélaient Christ par l’Esprit aux élus de Dieu d’une manière suffisante pour qu’ils puissent être sauvés.

La confession précise que la typologie par excellence résidait dans les sacrifices qui révélaient « l’Agneau immolé depuis la fondation du monde » (Apocalypse 13. 8). Tous les sacrifices annonçaient le Sacrifice de Jésus et leur inefficacité réclamait année après année le sang de Jésus (Hébreux 10. 1-5). Cette remarque est des plus importantes puisqu’elle permet de comprendre le rapport entre le type et l’antitype, entre l’ombre et la réalité. Le type ne possède aucune efficacité propre pour communiquer la réalité céleste qu’il préfigure. L’ombre offre la réalité du Christ, mais indirectement ; tandis qu’avec l’établissement visible de la Nouvelle Alliance les réalités célestes sont communiquées directement (Colossiens 2. 17 ; Hébreux 8. 5-6). Cela implique que l’alliance de grâce fut révélée sous l’Ancienne Alliance, mais celle-ci n’était que l'ombre de l’alliance de grâce révélée à nous sous la Nouvelle Alliance.

Il était possible d’être membre de l’Ancienne Alliance sans discerner Christ et tout en y demeurant endurci (1 Corinthiens 10. 1-5 ; Romains 11. 7-8, 20). Cela est cependant impossible sous la Nouvelle Alliance car elle n’offre pas Christ de manière médiate, mais immédiate. Seul un reste élu selon la grâce était en communion avec Christ sous l’Ancienne Alliance (Romains 11. 4-5), tandis que le moindre des membres de la Nouvelle Alliance est en communion avec Christ et reçoit de Lui la vie éternelle (Jérémie 31. 34). Tous ceux qui sont dans la Nouvelle Alliance, qu’ils aient vécu avant ou après Christ, sont sauvés ; tous ceux qui sont sauvés sont au bénéfice du Médiateur et de l’unique alliance dont Il est le garant (Hébreux 7. 22, 9. 15).

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Le Salut que Dieu offre aux êtres humains‏

4 Décembre 2021 Publié dans #Salut

Chaque être humain non converti, qui n'a pas reçu le pardon de ses péchés en Jésus Christ, a un cœur pécheur non lavé, non sanctifié. La Bible, la Parole de Dieu dit : Car du cœur viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les forniciations, les vols, les faux témoignages, les injures (Matthieu 15 : 19). Personne ne peut dire qu'il n'a jamais péché. Les enfants aussi ont fait du mal, ils ont menti, volé ou n'ont pas obéi à leurs parents. Ainsi, chaque être humain, petit ou grand, jeune ou vieux, riche ou pauvre, considéré ou méprisé, est coupable devant Dieu. Dieu est Saint, il ne peut voir le péché sans le punir, le péché est quelque chose d'affreux pour Dieu et à cause de cela, Dieu condamne tous les êtres humains car tous ont péché.
Mais lorsque Dieu vit que les êtres humains ne pouvait aller au Ciel à cause de leurs péchés, Il envoya sur la terre son Fils Jésus Christ qui est mort sur la croix de Golgotha pour les êtres humains coupables d'avoir péché. Le Seigneur Jésus a pu être puni pour nos péchés, Lui qui est Saint et n'a jamais péché. Dieu a mis tous nos péchés sur Lui et ainsi, nous pouvons dire avec Ésaïe : "Jésus a porté nos langueurs et s'est chargé de nos douleurs. Il a été blessé pour nos transgressions, Il a été meurtri pour nos iniquités. Le châtiment de notre paix a été sur Lui et par ses meurtrissures, nous sommes guéris" (Ésaïe 53 : 4)
Quiconque accepte le Seigneur Jésus comme son Sauveur, sait que son coeur pécheur est lavé par le sang du Seigneur Jésus, versé sur la croix de Golgotha et est rendu plus blanc que la neige (Psaume 51 : 7). En effet, 1 Jean 1 : 7 dit « Le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché ». Plus encore, Dieu est aussi devenu notre Père, comme nous le voyons dans Jean 1 : 12, « A tous ceux qui l'ont reçu, à ceux qui croient en son nom, Jésus leur a donné le droit d'être appelés enfants de Dieu ». N'est-ce pas une offre merveilleuse ? Non seulement nous sommes délivrés de nos péchés, mais en même temps, Dieu devient notre Père et prend soin de nous chaque jour. Il nous aime chacun comme personne ne peut nous aimer, et personne ne peut nous arracher de ses mains. (Jean 10 : 28-29)
C'est pourquoi, chaque être humain doit se reconnaître pécheur, s'agenouiller devant le seul vrai Dieu, Lui confesser ses péchés et s'en repentir.
Le Seigneur Jésus a expié tous nos péchés. Sachons que c'est pour chacun de nous qu'Il est mort à la croix du Calvaire et qu'Il est ressuscité. Croyons aussi que, par la foi en Jésus-Christ notre Seigneur et notre Sauveur, nous avons le pardon de nos péchés, nous sommes sauvés, notre coeur est lavé et nous avons la vie éternelle. "Qui croit au Fils a la vie éternelle" (Jean 3 : 36).

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La seule voie vers le Ciel est par la foi en Christ

26 Novembre 2021 Publié dans #Salut

« Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16. 31).

La voie qui mène au Ciel, ami lecteur, est par la foi en Christ. Vous ne pouvez pas être sauvé par vos bonnes actions, mais vos mauvaises œuvres vous condamnent si vous ne placez pas votre foi en Christ. Rien de ce que vous pouvez faire ne vous sauvera. Une fois sauvé, le cœur considère comme un privilège merveilleux que de marcher dans les voies de Dieu et d’obéir à sa volonté. Pourtant, avant que Dieu nous donne la foi, tous nos efforts à garder ses commandements ne feront que nous plonger plus profond dans la boue et ne contribueront en rien à notre salut.

La seule voie vers le Ciel est par la foi en Christ. Simplement expliquée, la foi signifie croire en Christ. Nous voyons que Christ nous ordonne de croire en Lui, ou de nous confier en Lui. Nous ne ressentons en nous aucune raison qui nous permette de faire cela. Mais Il nous l’ordonne. Aussi, sans prendre en compte notre caractère ou la moindre préparation que nous puissions ressentir en nous, nous obéissons à cet ordre. Nous nous lançons sur Christ, et nous nous confions entièrement en Christ.

Voici ce qu’est la foi. Nous fermons les yeux à toutes les preuves d’un espoir présent en nous et nous nous élançons dans les bras tout-puissants du Rédempteur. Les Saintes Écritures parlent de se reposer sur Christ, de s’en remettre à Lui, ou de placer tout notre poids sur sa croix. Nous cessons de chercher à nous tenir debout par nos propres forces et nous nous confions entièrement à la stabilité du Rocher éternel. Abandonner notre âme entre les mains de Jésus est l’essence même de la foi. C’est recevoir Christ dans le vide de notre être. Par la foi, nous amenons notre vase dont nous avons compris le vide et nous le plaçons là où l’eau coule. Nous recevons alors la plénitude de Christ, grâce sur grâce. La beauté ou la propreté de notre vase ne nous désaltèrent pas, mais c'est simplement le fait que nous le plaçons là où coule l’eau de la vie.

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2. 8-9).

Notre part dans notre salut est d’avoir la foi. Mais même cette foi ne vient pas de nous, elle est le don de Dieu. Nous n’avons pas la foi de nous-mêmes et ne l’exprimons pas par notre propre force. Premièrement, nous n’avons pas en nous-mêmes ce qui est nécessaire. De plus, même si nous l’avions, Dieu ne voudrait pas que nous l’utilisions. Sinon, le salut dépendrait en partie de nos œuvres, et nous aurions certaines raisons de nous en glorifier. Paul insiste ici sur le fait que même la foi ne vient pas de nous si Dieu ne nous la donne d’abord.

Pour les versets d'Éphésiens 2. 8-9, certains s’opposent à cette interprétation et disent que le terme foi (pistis) est féminin alors que cela (touto) est neutre. "Cela" ne pose pas de problème, pour autant qu’on comprenne que "cela" ne renvoie pas précisément à foi, mais à l’acte de croire. De plus, cette interprétation est celle qui donne le meilleur sens au texte, puisque si "cela" renvoie à c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi (donc la phrase complète), l’addition de "cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu" est superflue, puisque la grâce est par définition un don immérité de Dieu. Si le salut est par grâce, il faut qu’il soit un don immérité de Dieu. La foi est présentée comme un don dans 2 Pierre 1. 1, Philippiens 1. 29 et Actes 3. 16.

On raconte l’histoire d’un vieil homme qui arriva avec empressement mais très en retard à une réunion de réveil et trouva les ouvriers en train de démonter la tente dans laquelle la réunion avait eu lieu. Hors de lui d’avoir manqué l’évangéliste, il décida alors de demander à l’un des ouvriers ce qu’il pouvait faire pour être sauvé. L’ouvrier, qui était chrétien, lui répondit : « Vous ne pouvez rien faire. Il est trop tard. » Horrifié, l’homme demanda alors : « Comment ça ? Comment peut-il être trop tard ? » L’ouvrier lui répondit : « Tout a déjà été fait. Tout ce qu’il vous reste à faire, c’est le croire. »

Tout le monde vit par la foi. Quand nous ouvrons une boîte de conserve ou buvons un verre d’eau, nous avons foi qu’ils ne sont pas contaminés. Lorsque nous traversons un pont, nous avons foi en sa solidité. Quand nous mettons notre argent en banque, nous avons foi en sa sécurité. La vie est une suite ininterrompue d’actes de foi. Aucun être humain, aussi sceptique et auto-suffisant soit-il, ne pourrait vivre un jour sans poser des actes de foi.

Les faits d’appartenir à une Église, d’être baptisé, confirmé, de faire la charité et d’être un bon voisin ne peuvent pas procurer le salut. Non plus que prendre la communion, observer les Dix Commandements ou vivre en obéissant au Sermon sur la montagne. La seule chose que quelqu’un puisse faire qui joue un rôle quelconque dans le salut, c’est de mettre sa foi en ce que Jésus-Christ a fait pour lui.

Lorsque nous acceptons l’œuvre complète de Christ pour nous, nous agissons par la foi que nous a donnée la grâce de Dieu. C’est là l’acte suprême de foi humain, l’acte qui, bien qu’il soit fait par nous, vient premièrement de Dieu — c’est le don qu’il nous fait par sa grâce. Lorsque quelqu’un s’étouffe ou se noie et arrête de respirer, il n’y a rien qu’il puisse faire. S’il se remet jamais à respirer, ce sera parce que quelqu’un a réactivé sa respiration. Celui qui est spirituellement mort ne peut même pas prendre une décision par la foi à moins que Dieu n’introduise d’abord en lui le souffle de la vie spirituelle. Avoir la foi, c’est tout simplement exhaler le souffle que procure la grâce de Dieu. Pourtant, ce qui est paradoxal, c’est que nous devons avoir cette foi ou être jugés coupables de ne pas l’avoir (voir Jean 5. 40). Évidemment, s’il est vrai que le salut est entièrement le produit de la grâce de Dieu, il n’est point par les œuvres. L’effort humain n’y est pour rien (voir Romains 3. 23 ; Galates 2. 16). Et ainsi, personne ne [peut] se [glorifier] comme s’il avait fait quelque chose. Il n’existe aucune cause d’orgueil dans le fait d’être sauvé (voir Romains 3. 27 ; 4. 5 ; 1 Corinthiens 1. 31). Pourtant, les bonnes œuvres ont une grande importance, comme Paul s’empresse de l’affirmer.

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Le si grand Salut de Dieu

25 Novembre 2021 Publié dans #Salut

Être perdu c'est être séparé de Dieu, c'est-à-dire être mort dans le péché. Être sauvé, c'est être réconcilié avec Lui, rétabli dans sa communion et ainsi avoir la vie éternelle. L'œuvre du salut a été accomplie à la croix par le Seigneur Jésus-Christ et le moyen d'y accéder c'est la foi. Si bien que nous pouvons dire que nous sommes sauvés par la croix de Christ, par le moyen de la foi.

Le salut de Dieu est appelé "un si grand salut" pour deux raisons :
- Premièrement, il est universel, il s'adresse à tous les êtres humains. "Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée" (Tite 2:11). "Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes" (Romains 5. 18). De nombreux autres passages des Écritures affirment que l'Amour de Dieu se manifeste envers tous sans distinction, que Jésus est la victime expiatoire pour les péchés du monde entier. "Il est lui–même l’expiation pour nos péchés ; non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier" (1 Jean 2. 2). Les Écritures dans leur ensemble rendent témoignage de l'accès au salut et de sa gratuité, pour tous les êtres humains. C'est une grâce, un don gratuit de Dieu : "Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu" (Éphésiens 2. 8). L'œuvre de rédemption accomplie par Christ va même au delà des êtres humains il est une espérance pour toutes les créatures. "Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité ; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance c’est que la création elle–même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire" (Romains 8. 20-21).
- Puis Il englobe toutes les choses dont Dieu nous sauve : nos péchés, nos maladies, nos infirmités, nos détresses, le pouvoir du diable et des esprits méchants. C'est un grand salut, dont nous devons connaitre et comprendre toute la dimension. "Afin que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu" (Éphésiens 3. 18-19). La hauteur, il s'élève jusqu'au Ciel, jusqu'au Trône même de Dieu, où Jésus-Christ s'est assis à la droite de son Père, il pénètre au delà du voile, dans le lieu très saint de la présence de Dieu. La profondeur, Il descend jusque dans l'abîme, afin de nous en faire remonter et nous faire asseoir avec lui dans les lieux célestes. Il nous délivre des abîmes du péché, du pouvoir du malin et de ses puissances de ténèbres. La longueur, c'est un salut éternel qui se situe dans le temps éternel de Dieu et dans la distance infinie de son amour, atteignant le pécheur le plus éloigné. La largeur, Il s'étend à tous les êtres humains et il couvre tous les péchés, même ceux qui nous paraissent les plus graves, les plus odieux…

Le salut apporté par le Seigneur Jésus-Christ concerne notre être entier…notre esprit, notre âme, notre corps. Jésus dit lui-même : J'ai guéri un homme tout entier (Jean 7. 23b). Le salut de Dieu comprend la restauration spirituelle, morale et même physique de notre être. L'apôtre Paul écrit : "Or le Dieu de paix lui–même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus Christ" (1 Thessaloniciens 5. 23). Il se situe dans notre présent et dans notre futur éternel (1 Timothée 4. 8). "Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses." (Philippiens 3. 20-21). Le salut, c'est l'expression de l'Amour du Père, de son Fils Jésus-Christ et de l'Esprit Saint dans toutes les choses pour lesquelles nous avons besoin d'être secourus et sauvés, délivrés.

Nous pouvons énumérer avec la Bible tout ce dont Jésus nous sauve :
- "Il nous a délivrés de nos péchés par son sang" (Apocalypse 1. 5). "En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce" (Ephésiens 1. 7).
- Il nous a acquis la guérison de nos maladies et de nos infirmités par ses meurtrissures. "Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies" (Matthieu 8. 17b). "Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Esaïe 53. 3-5).
- Il nous a délivrés du pouvoir du diable, des démons et de tout esprit méchant
(Colossiens 1. 13).
- Il nous sauve de nos malheurs, de nos ennemis et de toutes nos détresses
(Jérémie 30. 7, Psaumes 44. 8, Esaïe 63. 9).
- Il nous sauve surtout du châtiment éternel.
- Il nous réconcilie avec Dieu afin que nous nous devenons les enfants de Dieu, citoyens du royaume de Dieu, héritiers de toutes les promesses divines.

Oui, ce salut comporte toutes les délivrances, aussi bien terrestres que spirituelles. Jésus a sauvé Zachée de ses péchés (Luc 19. 1-10), la femme samaritaine de sa confusion (Jean 4. 1-42), Marie de Magdala des démons qui la tourmentaient (Marc 16. 9) , la femme atteinte d'une perte de sang (Luc 8. 43-48), des multitudes de leurs maladies et infirmités (Matthieu 15. 30), Pierre de la noyade (Matthieu 14. 28-31), Lazare de la mort (Jean 11. 43-44), etc... Dans l'Ancien Testament, le principal mot hébreu utilisé pour "salut" a le sens premier de "mettre au large" (Psaumes 18. 36), libérer de toute servitude. Exemple : Dieu a sauvé les Israélites de l'esclavage de l'Égypte. Jésus a utilisé le terme "sauver" et d’autres mots semblables pour décrire sa mission : "Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Luc 19. 10). "Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs". (Luc 5. 31). Jésus se présente lui-même comme le salut en disant à Zachée qui le recevait chez lui : "Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu" (Luc 19. 9-10). L'apôtre Pierre répondant à la menace des chefs d'Israël affirme : "Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4. 12). L'apôtre Jean lui rend témoignage en ces termes : "Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde" (1 Jean 4. 14). C'est aussi ce que constataient ceux qui l'entendaient : "... nous l’avons entendu nous–mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde" (Jean 4. 42). Enfin l'auteur de l'épitre aux Hébreux a écrit : "Il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel" (Hébreux 5. 9). Conscients de la vérité proclamée par la Parole de Dieu, concernant notre Sauveur et le salut qu'il a accompli pour nous, nous devons mettre notre foi en lui, et en lui seul, pour être sauvés. Notre part, c'est de recevoir, d'accepter le salut de Dieu et le moyen c'est la foi en Christ. "Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu" (Jean 1. 12).

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Savoir avec certitude que nous sommes sauvés

20 Novembre 2021 Publié dans #Salut

Comment pouvons-nous savoir avec certitude que nous sommes sauvés ?
Considérons 1 Jean 5 : 11-13 : « Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit tout cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu ». Qui a le Fils de Dieu en lui ? C'est celui qui Le reçoit et qui croit en Lui (Jean 1 : 12).

Si nous avons le Seigneur Jésus-Christ dans notre vie, nous avons la Vie, oui la Vie Éternelle ; et le Saint-Esprit vit éternellement en nous. Dieu veut que nous ayons l’assurance de notre salut en son Fils Jésus-Christ. Nous ne pouvons mener nos vies chrétiennes en nous questionnant et en doutant quotidiennement de notre salut. C’est pourquoi, la Bible nous expose si clairement le plan du Salut. « Croyez au Seigneur Jésus et vous serez sauvés » (Jean 3 : 16 ; Actes 16 : 31).
Pour être sauvés, repentons-nous de tous nos péchés. Croyons que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est Seigneur et Sauveur, qu’Il est mort sur la croix pour payer le prix de nos péchés (Romains 5 : 8 ; 2 Corinthiens 5 : 21) ? Croyons qu'Il est ressuscité pour notre justification ? Mettons en Lui seul notre confiance pour notre salut ? Si en tout cela, notre réponse est oui, alors nous pouvons avoir l'assurance d'être sauvés ! Assurance signifie “sans aucun doute”. Oui, en prenant la Parole de Dieu à cœur, nous pouvons “mettre au-delà de tout doute” le fait et la réalité de notre salut éternel en Jésus-Christ.
Jésus Lui-même déclare ceci concernant ceux qui ont cru en Lui: « Et moi, je leur donne la vie éternelle ; elles (mes brebis) ne périront jamais et personne ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tout, et nul n'a le pouvoir d'arracher quelque chose de la main du Père. » (Jean 10 : 28-29). À nouveau, l’accent est mis sur “l’éternité”. La vie éternelle est simplement éternelle. Personne ne peut nous retirer le don du salut offert par Jésus-Christ le Fils de Dieu.
Mémorisons les passages parlant de l'assurance du Salut. Enfouissons ces Paroles dans notre cœur (Psaumes 119 : 11). Réjouissons-nous de ce que nous dit la Parole de Dieu : au lieu du doute, vivons dans la confiance ! Nous pouvons avoir l’assurance des Paroles même du Christ que notre salut ne sera pas remis en question. Notre assurance repose sur l’Amour parfait de Dieu pour nous dans le Christ Jésus et sur son oeuvre parfaite accomplie à la croix. « À celui qui peut vous garder de toute chute et vous faire tenir sans tache devant sa gloire dans l'allégresse, au Dieu unique notre Sauveur par Jésus Christ notre Seigneur, soit gloire, grandeur, puissance et autorité, avant tous les temps, maintenant et à jamais. Amen » (Jude 24-25)

NB : LE MESSAGE SUR LA VIDÉO COMMENCE A PARTIR DE LA PREMIÈRE MINUTE.

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Pour aller dans la maison de notre Père céleste

13 Novembre 2021 Publié dans #Salut

Jésus dit : « ... II y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père... » (Jean 14, 2).
En s'exprimant ainsi, Jésus a tout simplement voulu faire comprendre à ses disciples que la maison de Dieu, notre Père Céleste, est assez vaste pour que tous les êtres humains qui se repentent de leurs péchés, qui croient et qui placent leur confiance en Jésus, y trouvent place. Depuis la mort de Jésus-Christ sur la Croix de Golgotha, suivie de sa glorieuse résurrection ; les élus, les rachetés, sont ceux qui, s'étant reconnus coupables, pécheurs, perdus et ne pouvant pas se sauver par eux mêmes, se sont repentis de leurs fautes et de leurs péchés, puis ont accepté par la foi, le merveilleux Salut que Dieu offre gratuitement en Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur.
La Bible parle de repentance
(Actes 17, 30), de conversion (Matthieu 18, 3 ; Actes 3, 19), de foi (Actes 16, 31). Elle parle non seulement de vie éternelle, mais aussi de châtiment éternel (Matthieu 25, 46), réservé à ceux qui refusent ou négligent le salut offert (Hébreux 2, 3). La Bible est formelle : Pour être sauvé, c'est-à-dire pour être reçu dans la maison du Père, il faut se repentir de tout mal, accepter Jésus dans sa vie comme Seigneur et Sauveur personnel, naître de nouveau et de se donner à Lui sans retour pour L'aimer, Le suivre et Le servir pour toute la vie.
Le seul chemin qui conduit au Ciel passe par la Croix du Calvaire. Bien plus : Jésus-Christ est Lui-même ce chemin
(Jean 14, 6). Les deux versets suivants nous montrent clairement qu'en dehors de Jésus-Christ, il n'y a pas de salut possible pour les êtres humains, donc pas de possibilité d'entrer dans la maison du Père : « II n'y a de salut en aucun autre (mais en Jésus-Christ seul) ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4, 12). « Car il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ ...» (1 Timothée 2, 5).

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Jésus Christ seul est le Chemin du Salut‏

10 Novembre 2021 Publié dans #Salut

"Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie" (1 Jean 5:12)
Jésus lui dit : "Moi, je suis le Chemin, et la Vérité, et la Vie ; nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14:6)
Plusieurs chemins peuvent mener au Christ, mais un seul et unique chemin mène à Dieu, à la Vie Éternelle : Jésus-Christ Lui-même, Lui seul.
"Dieu est un, et le seul Médiateur entre Dieu et les hommes est un, c'est Jésus-Christ fait homme" (1 Timothée 2 : 5)
"Il n'y a de salut en aucun autre ; car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel nous pouvons être sauvés" (Actes 4 : 12)
Être mené à Dieu ne suffit pas : Dieu est Saint et aucun être humain pécheur ne peut L'approcher sans mourir.
Or si nous vivons selon notre vieil homme, selon notre vielle nature, nous mourons d'une mort éternelle.
Par contre, le fait que ce soit Jésus-Christ (la Vie, l'Homme nouveau) qui vit en nous et qui nous mène à Dieu, ce fait nous assure la Vie éternelle, et lorsque notre vieil homme (notre vieille nature) meurt face à Dieu, cela n'est pas une perte, mais un gain : "Pour moi, vivre c'est Christ - et mourir, un gain" (Philippiens 1 : 21)
Parce que Christ est la réalité, la Vérité : "Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous affranchira" (Jean 8 : 32). "Sanctifie-les par la Vérité ; ta Parole est la Vérité" (Jean 17 : 17)
"Personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui est posé : Jésus Christ" (1 Corinthiens 3 : 11).

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Oui, Jésus est le seul Chemin vers le Ciel. Une telle revendication d’exclusivité a de quoi choquer les mentalités post-modernes, mais c’est la vérité. La Bible dit qu’il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ. C’est Lui-même qui a dit, en Jean 14. 6 : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi ». Jésus n’est pas seulement un chemin parmi d’autres : Il est le Chemin, le seul Chemin. Personne, quels que soient ses exploits, sa réputation, ses connaissances ou sa sainteté personnelle, ne peut venir à Dieu le Père autrement que par Jésus.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles Jésus est le seul Chemin. Il a été « choisi par Dieu » pour être le Sauveur (1 Pierre 2. 4). Il est le seul qui est descendu du Ciel et y est remonté (Jean 3. 13). Il est le seul homme à avoir vécu une vie parfaite (Hébreux 4. 15). Il est le seul sacrifice pour le péché (1 Jean 2. 2 ; Hébreux 10. 26). Lui seul a accompli la Loi et les Prophètes (Matthieu 5. 17). Il est le seul homme à avoir vaincu la mort pour toujours (Hébreux 2. 14-15). Il est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2. 5). Il est le seul homme que Dieu ait « élevé à la plus haute place » (Philippiens 2. 9).

En plus de Jean 16. 6, Jésus s’est aussi décrit lui-même comme le seul Chemin vers le Ciel dans plusieurs autres passages. Il s’est présenté comme l’objet de notre foi en Matthieu 7. 21-27. Il a dit que Ses paroles sont la vie (Jean 6. 63). Il a promis que tous ceux qui croient en Lui ont la vie éternelle (Jean 3. 14-15). Il est la porte des brebis (Jean 10. 7), le pain de vie (Jean 6. 35) et la résurrection (Jean 11. 25). Personne d’autre ne peut revendiquer ces titres.

La prédication des Apôtres se concentrait sur la mort et la résurrection du Seigneur Jésus. Pierre, s’adressant au Sanhédrin, a proclamé clairement que Jésus est le seul Chemin vers le Ciel : « Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4. 12). Paul, prenant la parole à la synagogue d’Antioche, a décrit Jésus comme le seul Sauveur : « Sachez-le donc, mes frères : c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé et c’est par lui que toute personne qui croit est libérée de toutes les fautes » (Actes 13. 38-39). Jean, écrivant à l’Église mondiale, ajoute que nous sommes pardonnés en Christ : « Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom » (1 Jean 2. 12). Seul Jésus peut pardonner les péchés.

La vie éternelle au Ciel n’est possible que par Christ. Jésus a prié : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17. 3). Pour recevoir le don gratuit du salut de Dieu, nous devons regarder à Jésus, à Lui seul. Nous devons croire en sa mort sur la croix pour nos péchés et en sa résurrection. « C’est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient » (Romains 3. 22).

Un jour, pendant le ministère de Jésus, beaucoup de ceux qui le suivaient se sont détournés de Lui et L’ont laissé, espérant trouver un autre sauveur. Jésus a demandé à ses douze disciples : « Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? » (Jean 6.67). Pierre a répondu exactement de la bonne manière : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant » (Jean 6. 68–69). Que nous tous, comme Pierre, croyons que la vie éternelle ne se trouve qu’en Jésus-Christ.

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