Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

salut

Être justifié pour toujours‏

6 Novembre 2021 Publié dans #Salut

Job, un croyant de l'Ancien Testament, a posé cette question : “Comment l'homme sera-t-il juste devant Dieu ?” (Job 9. 2). Redoutable interrogation ! Mais la Bible répond : « Il n'y a pas de juste, non pas même un seul » (Romains 3. 11). “Sur la base des oeuvres de loi, personne ne sera justifié” (Galates 2. 16). N'y a-t-il donc pas d'espoir ? Si, il y en a.
Le seul espoir pour les êtres humains, c'est l'Amour de Dieu. “Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui !” (Romains 5. 8, 9). Ceux qui sont justifiés par le Seigneur Jésus seront sauvés de la terrible colère de Dieu. Ce que l'être humain ne peut jamais faire pour se sauver lui même, Dieu l'a fait : comme Substitut, Jésus a pris la place des coupables que nous sommes. Sur la croix, Il a subi le châtiment de tous nos péchés. Alors Dieu est Juste, non seulement en pardonnant les péchés, mais en déclarant juste celui qui croit
(Romains 3. 25-26). La Justice de Dieu a été si parfaitement satisfaite par le sang de Jésus versé à la croix que rien ne pourra plus être redemandé au vrai croyant en Jésus Christ.
La conséquence, c'est la paix avec Dieu, un accès ouvert jusqu'à Dieu dans le Paradis, la connaissance d'une joie que rien ni personne ne pourra nous ôter
(Romains 5. 1) et le désir de vivre à la gloire de Dieu. Pour le vrai croyant en Jésus, cette merveilleuse vérité de la justification peut se résumer ainsi :
– Je reçois cette Justice de Dieu
(Romains 8. 33)
– gratuitement par sa grâce (Romains 3. 24).
– Son prix est le sang de son Fils
(Romains 5. 9).
– Cette Justice m'est attribuée par la foi
(Romains 3. 25, 28).
– Ma conduite doit le montrer
(Jacques 2. 24).

Lire la suite

Ce que nous sommes en Jésus-Christ

29 Octobre 2021 Publié dans #Salut

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 : 17).

Dans le verset biblique ci-dessus, le mot traduit par « nouveau » est kainos, qui signifie « quelque chose qui vient d’être fait mais qui ne ressemble à rien d’autre de déjà existant ». En Jésus-Christ, nous sommes entièrement une nouvelle création, tout comme Dieu le fit lorsqu’il créa à l’origine les cieux et la terre - Il les créa à partir de rien, et il fait de même avec nous. Il ne se contente pas de nettoyer notre ancien ‘moi’, mais Il nous fait totalement nouveau. Quand nous sommes en Christ, nous sommes « participants de la nature divine » (2 Pierre 1 : 4). Dieu Lui-même, en la personne de Son Esprit Saint, vient résider dans nos cœurs. Nous sommes en Christ et Christ est en nous.
En Jésus-Christ, nous sommes régénérés, renouvelés, nés de nouveau et cette nouvelle création est de nature spirituelle, tandis que notre vieille nature est charnelle. La nouvelle nature a une vraie relation avec Dieu, elle obéit à Sa volonté et se consacre à Son service et cela la vieille nature est incapable de le faire ni même de le désirer. La vieille nature est morte aux choses de l’esprit et elle ne peut pas se vivifier elle-même. Elle est « morte à cause des offenses et des péchés » (Éphésiens 2 : 1). Au moment où nous venons à Christ et que nous sommes habités par Lui, Jésus-Christ nous donne une nature complètement nouvelle et sainte ainsi qu’une vie incorruptible. Notre ancienne vie, préalablement morte aux yeux de Dieu à cause du péché, est enterrée ; nous sommes alors ressuscités « pour vivre en nouveauté de vie » avec Lui (Romains 6 : 4).
Si nous appartenons au Christ, nous sommes unis à Lui et nous ne sommes plus esclaves du péché ; nous sommes rendus vivants avec Christ
(Éphésiens 2 : 5) ; nous sommes rendus conformes à Son image (Romains 8 : 29) ; nous sommes libres de toute condamnation et nous marchons désormais non selon la chair, mais selon l’Esprit (Romains 8 : 1) ; et nous faisons partie du corps de Christ avec les autres croyants (Romains 12 : 5). Le vrai croyant en Jésus possède maintenant un nouveau cœur (Ézéchiel 11 : 19) ; et il a été béni « de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ Jésus » (Éphésiens 1 : 3).
Nous pouvons alors nous demander pourquoi si fréquemment nous ne vivons pas comme le décrit la Bible, même lorsque nous avons donné nos vies au Christ et que nous sommes sûrs de notre salut. Parce que notre ancienne nature (la chair) et notre nouvelle nature en Jésus résident encore dans nos vieux corps charnels et que ces deux-là sont en guerre l’un contre l’autre. La vieille nature est morte, mais la nouvelle nature doit encore se battre contre la vieille « tente » dans laquelle elle réside. Le mal et le péché sont toujours présents, mais les enfants de Dieu les voit maintenant avec une perspective nouvelle et par conséquent ils ne peuvent plus être contrôlé comme par le passé. Car en Jésus-Christ, nous pouvons maintenant choisir de résister au péché, alors que la vieille nature ne le pouvait pas. Désormais, nous avons le choix : soit de nourrir notre nouvelle nature par la Parole de Dieu, la prière et l’obéissance, soit de nourrir notre chair en négligeant toutes ces choses.
Quand nous sommes en Jésus-Christ, « nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » (Romains 8 : 37) et nous pouvons nous réjouir en notre Sauveur Jésus, qui rend toutes choses possibles (Philippiens 4 : 13). En Christ nous sommes aimés, pardonnés, et en parfaite sécurité. En Christ, nous sommes adoptés, justifiés, rachetés, réconciliés et élus. En Christ nous sommes victorieux, remplis de joie et de paix, et assurés d’une vie qui a pleinement du sens. Quel merveilleux Sauveur est le Christ !!!

Lire la suite

Avoir la foi dans le Salut en Jésus-Christ

26 Octobre 2021 Publié dans #Salut

Bien-aimés, il y a une espérance pour tous ceux qui se trouvent dans une situation difficile, et le Seigneur veut nous révéler de quelle manière nous pouvons recevoir la bénédiction dont nous avons besoin ! Nous savons tous que les bénédictions de Dieu ne peuvent être reçues que par la foi, pour que ce soit par grâce.

Toutes les bénédictions divines nous sont assurées par le sacrifice de notre Seigneur Jésus à la croix. Toutes les promesses de Dieu sont OUI et AMEN en Christ ! Mais nous ne pouvons les recevoir que par la foi !

Comprenons bien ceci : il ne s’agit pas de pointer du doigt ceux qui n’arrivent pas à saisir ces bénédictions, ou cette guérison dont ils ont besoin, en les accusant de manquer de foi. Cela ne ferait que les plonger encore plus dans leur désespoir. Il faut plutôt les aider à régler leur problème.

Tout d’abord, il est complètement faux de dire à un chrétien né de nouveau qu’il manque de foi, ou qu’il n’a pas la foi pour être guéri ! En effet, puisqu’il est sauvé, il n’a pu l’être que par la foi en l’œuvre de Christ ! Il a donc bien eu la foi pour être sauvé. Il a été convaincu de péché par le Saint-Esprit, et il a cru que Jésus était mort sur la croix pour expier ses péchés. C’est ce qui lui a permis de recevoir un plein pardon, et de passer par une nouvelle naissance spirituelle.

Toutefois, l’ennemi essayera toujours de nous faire douter de notre salut, en nous faisant penser à quel point nous sommes un mauvais chrétien, à cause de ce que nous venons de faire ou de dire.

Et si nous écoutons ses accusations, si nous les acceptons, Satan pourrait alors plonger notre âme dans des affres d’inquiétude, bien que nous soyons effectivement né de nouveau. Il peut nous faire « ressentir » que nous ne sommes pas sauvés au point de nous envahir d’un esprit de condamnation et de culpabilité.

Le Saint-Esprit doit alors s’employer à nous rappeler que le salut ne s’obtient que par la foi seule, sans aucune autre condition que de croire que Dieu sauve tous ceux qui s’approchent humblement de Lui en confessant leur péché, et en recevant Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur.

Bien-aimés, nous ne sommes pas sauvés parce que nous « sentons » que nous sommes sauvés, ou parce que nous éprouvons quelque émotion exaltante. Nous sommes sauvés simplement parce que nous avons cru en Christ et en Son œuvre. « Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3. 16).

La foi véritable, c’est tout simplement avoir une certitude dans notre cœur, certitude qui ne s’appuie que sur la Parole ou sur la promesse de notre Dieu.

Par conséquent, puisque nous avons utilisé notre foi pour croire que nous sommes sauvés par la seule foi en Christ, pourquoi n’utilisons-nous pas notre foi de la même manière, pour croire que nous sommes guéris, ou pour obtenir toute autre bénédiction promise par Dieu, par la seule foi en Christ ?

La seule chose que nous devons faire, et RIEN d’autre, c’est croire que ce que Christ a accompli et acquis pour nous sur la croix nous appartient déjà ; et c’est la volonté de Dieu que nous le recevions.

La première chose que nous devons donc vérifier est la suivante : ce que nous demandons au Seigneur est-il conforme à Sa volonté pour nous ? C’est d’abord la Parole de Dieu qui nous révèle quelle est la volonté de Dieu pour nous, et particulièrement tout ce qui est inclus dans ce que le Seigneur Jésus-Christ nous a acquis par Son sacrifice à la croix.

Voici un résumé non exhaustif de tout ce que Christ nous acquis à la croix : un plein pardon et la rémission de tous nos péchés (Éphésiens 1. 7), la nouvelle naissance ou la résurrection de notre esprit, ce qui fait de nous un être nouveau en Christ (Colossiens 2. 13 ; Éphésiens 4. 24), l’accès à la plénitude de l’Esprit et aux dons spirituels (Actes 1. 5 ; 2. 4), la possibilité de marcher selon l’esprit, et non plus selon la chair (Galates 5. 24-25), la délivrance de toute oppression démoniaque (Colossiens 1. 13 ; Actes 10. 38), la victoire sur tous nos ennemis spirituels (Luc 10. 19 ; Marc 16. 17), la guérison de nos maladies et de nos infirmités (Matthieu 8. 16-17 ; 1 Pierre 2. 24), le rachat de toutes les malédictions qui étaient la conséquence du péché (Galates 3. 13, qui annule Deutéronome 28. 15-68), l’accès à la pleine bénédiction d’Abraham (Galates 3. 14), la prospérité à tous égards, mais pas le faux évangile de la prospérité (3 Jean 2), et le salut pour nos familles (Actes 16. 31).

Le faux évangile de la prospérité consiste à dire que nous ne sommes pas de vrai chrétien si nous ne possédons pas toutes sortes de richesses financières et matérielles. Certes, Dieu peut rendre certains chrétiens très riches, mais Il nous demande de ne jamais être attachés aux richesses. Toutefois, la vraie prospérité selon le Seigneur, c’est de savoir que nous avons dans le Ciel un Père aimant, qui veut pourvoir avec abondance à tous nos besoins. « Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est écrit : Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; sa justice subsiste à jamais » (2 Corinthiens 9. 8-9).

Tout cela signifie que si, dans l’un des domaines que nous venons d’évoquer, nous trouvons un verset qui nous donne la solution du problème que nous traversons, nous pouvons alors nous approcher du Seigneur avec confiance, en invoquant devant Lui Sa propre Parole, pour nous emparer par la foi de ce que Christ a acquis pour nous tous à la croix, tout simplement parce que Dieu a dit que cela nous appartient déjà.

Nous n’avons pas besoin de supplier Dieu de nous donner ce qu’Il nous a déjà accordé en Son Fils Jésus-Christ. Nous devons donc bien connaître tout ce qui est compris dans l’héritage que Christ nous a acquis, afin de savoir ce qui nous appartient déjà.

La foi est une pleine assurance dans notre cœur, qui ne s’appuie que sur la Parole de Dieu, sans tenir aucun compte des choses visibles contraires. Ces choses visibles ou sensibles disparaîtront, si nous persévérons dans la foi. Et c’est Dieu qui se chargera Lui-même de les faire disparaître, cela ne doit plus être notre problème.

Si nous espérons que nous « recevrons un jour » notre guérison, ce n’est pas de la foi, cela reste de l’espérance. La foi, c’est la ferme assurance que nous possédons maintenant la guérison que nous espérons, et que nous la verrons s’accomplir. Oui la foi véritable, répétons-le, c’est croire que nous possédons MAINTENANT ce que nous avons demandé, ou ce que nous avons saisi par la foi, sans aucune autre condition que croire que nous l’avons déjà reçu.

Lire la suite

L'être humain est destiné au bonheur

25 Octobre 2021 Publié dans #L'être humain, #Salut, #Paradis

Dès ses premières pages, la Bible nous raconte comment Dieu a tout fait pour que l'être humain soit heureux. Dieu l'a créé et l'a mis dans un environnement merveilleux, avec tout à sa disposition, et la possibilité de communiquer librement avec Lui son Créateur. Dieu a même laissé à l'être humain la responsabilité d'obéir ou de désobéir à sa volonté ; mais l'être humain a désobéi à Dieu et c'est ce qu'il fait encore aujourd'hui. Et depuis ce jour, l'être humain est devenu pécheur. C'est pour cela que l'être humain libre et heureux voulu par Dieu, ayant fait le choix de désobéir, est devenu l'être humain malheureux d'aujourd'hui, assujetti aux larmes, à la mort, au deuil, aux cris, aux peines…
Mais la Bible dit aussi que celui qui veut vivre en prenant pour guide la Parole de Dieu, avec le Dieu Créateur et Sauveur à ses côtés, peut trouver aujourd'hui le véritable bonheur. L'être humain reste dans un monde où le malheur est présent partout. Mais s'il se repend de tous ses péchés et se confie entièrement à Dieu, Dieu devient son Père céleste. Alors l'être humain trouve les ressources pour être véritablement heureux, malgré tout.
La Bible se termine avec une espérance merveilleuse pour tous ceux qui sont délivrés de leur péché par le parfait sacrifice de Jésus Christ. Ils seront un jour débarrassés du mal sous toutes ses formes, et de ses conséquences. Dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, Dieu habitera avec les êtres humains rachetés par le parfait sacrifice de Jésus à la croix.
Amis, quels sont les soucis et les peines de votre vie ? Ne voulez-vous pas les vivre avec Dieu à vos côtés, pour être, malgré tout, heureux ? Car, ne l'oubliez jamais, c'est à cela que vous êtes destiné !


Au Ciel, au Paradis « le tabernacle de Dieu est avec les êtres humains, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toutes larmes de leurs yeux, et la mort ne sera plus : il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées" (Apocalypse 21. 3, 4)
La vie des êtres humains pourrait-elle être mieux résumée que par cinq mots qui se détachent du verset cité ci-dessus : larme, mort, deuil, cri, peine ?
Des larmes de faim du bébé aux larmes de regret du vieillard, il y a toutes celles que, les uns et les autres, nous versons à tout âge. Jésus a vu tous les ravages du péché dans ce monde. Il a pleuré (Jean 11 : 35). Il est allé à la croix pour nous délivrer de l'esclavage du péché, et il essuiera bientôt toute larme de nos yeux.
La mort ! L'être humain fait tout pour l'oublier, alors que la mort fait tout pour se rappeler à notre souvenir. Jésus dit : “Ne crains pas ; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j'ai été mort, et voici, je suis vivant aux siècles des siècles ; et je tiens les clefs de la mort” (Apocalypse 1. 17-18).
Le deuil. Quand nous ne sommes pas tenaillés par la peur de notre propre mort, nous sommes accablés par celle d'un voisin ou d'un proche. Mais pour le vrai croyant en Jésus, à la croix “la mort a été engloutie en victoire” (1 Corinthiens 15. 54).
Les cris, les peines : ceux que l'on entend dans notre entourage, dans notre quartier, ceux qui se devinent dans le regard des malheureux de la terre que les médias nous montrent à flots, ou que nous croisons chaque jour. Jésus veut porter nos douleurs et se charger de nos langueurs : “Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos” (Matthieu 11. 28).

Mais tout cela va passer car le jour vient où “Dieu sera tout en tous” (1 Corinthiens 15. 28b). Oh Bonheur infini, inexprimable, ineffable !

Lire la suite

Colère détournée

16 Octobre 2021 Publié dans #Salut

Il est juste de la part de seul vrai Dieu trois fois Saint de ressentir de la colère envers les êtres humains pécheurs, mais Dieu est aussi miséricordieux et Il ne veut pas punir les êtres humains comme ils le méritent, Dieu désire leur faire grâce.
Quand Adam et Eve ont chuté, la colère de Dieu est venue sur l'être humain et celui-ci a été puni ; chassé du jardin, ayant des problèmes avec la flore et la faune dorénavant, lire
Genèse 3. Le sacrifice d'Abel fut le premier acte propitiatoire répertorié dans la Bible.
Mais tous les sacrifices initiés par les êtres humains n'avaient qu'une valeur ponctuelle pour les péchés déjà commis et devaient être recommencés pour chaque nouveau péché, tandis que le sacrifice de Jésus est valable pour expier tous les péchés présents, passés et futurs.

Dès le début de son histoire, l'être humain s'est détourné de Dieu son Créateur : rebelles, désobéissants, « nous étions par nature des enfants de colère » (Éphésiens 2. 3). A cause de cette nature de péché, « la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance » (Colossiens 3. 6). L'être humain est donc pécheur et coupable devant le seul vrai Dieu trois fois Saint. Sa condamnation a été formulée : “Tu mourras certainement ” (Genèse 2. 17). La chose s'est confirmée, car “ la mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché ” (Romains 5. 12). Mais Dieu est un Dieu de pardon : « Toutes ensemble mes compassions se sont émues. Je ne donnerai pas cours à l'ardeur de ma colère… car je suis Dieu, et non pas un homme… » (Osée 11. 8, 9).
Mais comment la Sainte Colère de Dieu pourrait-elle se détourner, puisque tout être humain est pécheur ? Pour cela, il fallait un sacrifice parfait, ayant une valeur
éternelle. Ce sacrifice d'une victime parfaite, c'est celui de Jésus Christ, le Saint Fils de Dieu, qui s'est offert pour les pécheurs, Il a enduré la mort pour donner la vie éternelle à quiconque croit. Oui, c'est sur Jésus-Christ que la Colère de Dieu est tombée quand, à la croix, Jésus portait le poids des péchés du monde entier : «Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous… Maintenant que nous sommes justifiés par son sang, nous serons sauvés de la colère par Lui» (Romains 5. 8, 9).
“Christ est mort pour nous tous”… Personne n'est exclu, mais pour être aujourd'hui à l'abri de la juste Colère divine, il faut accepter ce don gratuit de Dieu : « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit (ou ne croit pas) au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3. 36).

Lire la suite

(2) Se préparer pour l'Enlèvement de l'Église

14 Octobre 2021 Publié dans #Salut, #Retour de Jésus

Que faut-il à chaque être humain pour être prêt pour l'enlèvement de l'Église, pour le Retour du Seigneur Jésus-Christ :

- NAÎTRE DE NOUVEAU :
Jésus lui répondit : « Oui, je te le déclare, c'est la vérité : personne ne peut voir le Royaume de Dieu s'il ne naît de nouveau » (Jean 3. 3)
« Cependant, certains l'ont reçu et ont cru en lui ; il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas devenus enfants de Dieu par une naissance naturelle, par une volonté humaine ; c'est Dieu qui leur a donné une nouvelle vie » (Jean 1. 12-13, français courant)
Voilà une étape essentielle pour s'en aller au Ciel avec Jésus : la Nouvelle Naissance. Non seulement, Jésus est maintenant notre Sauveur mais Il est aussi notre Seigneur. À partir de ce jour où nous avons reçu Jésus dans notre vie, nous sommes devenus des enfants de Dieu. Maintenant, nous ne vivons plus pour nous-mêmes mais pour Dieu. Nous apprenons à vivre selon la Parole de Dieu, à être des disciples de Jésus.
Alors, une fois qu'un être humain devient un enfant de Dieu, comment faire pour être sûr d'être prêt à rencontrer Jésus dans les airs ?

- VEILLER ET ESPÉRER
Les croyants du Nouveau Testament anticipaient le Retour de Jésus pour leur époque. La Bible nous encourage à attendre avec anticipation le Retour de notre Seigneur Jésus. Aujourd'hui, les enfants de Dieu doivent toujours veiller et espérer dans le Retour de Jésus-Christ qui viendra les chercher. « Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru » (Romains 13. 11)
Pour nous êtres humains, c'est l'heure de se réveiller du sommeil spirituel car la FIN est proche. Le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. L'apôtre Paul croyait tellement au Retour de Jésus à son époque qu'il pensait que sa propre génération allait assister à l'Enlèvement de l'Église. C'est l'attitude à développer chers frères et sœurs en Christ. Il faut s'attendre à ce que Jésus revienne à n'importe quel moment car la FIN est proche. En attendant, il faut espérer ET veiller sur nos vies, en évitant de s'adonner aux péchés, en se donnant à l'Amour parfait de Dieu et manifester l'Amour de Dieu aux autres. AMEN !!!
Nous devons unir notre vie à celle de Jésus et nous identifier à Lui. Que nous puissions adopter ses principes et obéir à ses commandements, bref, Lui ressembler et vivre comme Lui. Cela implique de rejeter le mal, sous toutes ses formes. AMEN !!!

CONCLUSION
La prochain grand
Évènement à venir est l'Enlèvement de l'Église. Nul doute que la FIN est proche. Nous êtres humains, sommes-nous chacun prêts à rencontrer Jésus dans les airs ? - Sommes-nous chacun nés de nouveau ? Il faut veiller et espérer pour son Retour en s'aimant les uns les autres, en aimant Dieu de tout notre cœur, en s'éloignant du mal sous toutes ses formes. AMEN !!!
« Ainsi, mes chers frères, montrez-vous fermes et inébranlables. Soyez toujours plus actifs dans l'œuvre du Seigneur, puisque vous savez que la peine que vous vous donnez dans la communion avec le Seigneur n'est jamais perdue » (1 Corinthiens 15. 58)
« Restez éveillés, gardez une foi solide ! Soyez courageux, soyez forts ! Faites tout avec amour » (1 Corinthiens 16.13-14)
La FIN est proche. Tout est là pour vivre comme Jésus jusqu'à la fin et être prêt à rencontrer Jésus dans les airs. La réponse pour chacune de nos vies nous appartient personnellement. Soyons prêts !!!

Lire la suite

Se repentir et croire à l'Évangile

11 Octobre 2021 Publié dans #Salut

L'être humain est pécheur, méritant la condamnation éternelle (la mort éternelle en Enfer) qui est la conséquence du péché. Mais Dieu a réglé ce problème en envoyant Jésus-Christ, son Fils unique, pour sauver parfaitement quiconque met sa confiance en Lui et dans son parfait sacrifice à la croix. Ainsi, chaque être humain peut échapper à cette condamnation en croyant en Jésus, qui est l'Agneau parfait de Dieu, qui a payé totalement et a expié tous nos péchés. C'est pourquoi :
Voilà la seule capitulation qui soit digne d'un être humain, la seule faillite dont on sorte enrichi : tomber sur ses genoux et tendre les mains vers Dieu. Si nous abandonnons notre propre chemin pour faire un pas vers Lui, nous rencontrons le seul vrai Dieu : c'est son Amour qui nous appelle et nous attire, c'est sa Bonté qui nous pousse à la repentance parce qu'il a un plan de salut pour nous. Dieu veut nous tirer du néant et nous mener au bonheur et à la gloire. Pourquoi douter de son parfait Amour ? Dieu a fait le premier pas, à nous de faire le suivant.
Dieu attend notre retour, parce qu'Il ne veut pas que nous vivions dans le chaos produit par le péché du premier homme. D'ailleurs, livrés à nous-mêmes, nous ne faisons que poursuivre cet immense gâchis. La repentance est le seul chemin qui nous sorte de la confusion et de l'angoisse, et nous conduise à une vie authentique, dans la paix et la sécurité d'un Dieu qui pardonne. Dieu ne traite pas le péché à la légère, mais Il pardonne sur la base du sacrifice de son Fils Jésus Christ. Désormais, tout change.
Jésus Christ est venu du Ciel, Lui, le Fils du Dieu vivant ; Il s'est anéanti. Il est descendu volontairement dans la mort (Lui seul en avait le droit) pour nous libérer de l'esclavage de la mort spirituelle. Il en est sorti dans la puissance d'une vie de résurrection pour nous donner cette vie. Mépriserions-nous ce don ?

Il faut se repentir :
Dans la Bible, Dieu montre à tous les êtres humains ce qui est selon sa volonté. Ce qui s’y oppose s’appelle : « LE PÉCHÉ ». En la lisant, nous pourrons comprendre combien
nous avons offensé Dieu par nos fautes, c'est-à-dire nos actes ou nos pensées contraires à ses caractères d’amour, de vérité, de justice, de sainteté.
Le premier péché dont l'être humain s’est rendu coupable est une désobéissance. Puis le « péché » s’est manifesté sous d’autres formes : le meurtre, l’orgueil, le mensonge,
l’adultère …
Nous sous-estimons souvent la gravité de nos péchés car l’absolue Sainteté de Dieu et sa pureté parfaite nous échappent. Mais la sanction qui pèse sur nous comme
conséquence de nos fautes est à la mesure de l’outrage qui Lui est fait. « L'âme qui a péché, celle-là mourra. » (Ézéchiel 18. 20). « Ceux-ci s'en iront dans les tourments éternels » (Matthieu 25. 46).
La Sainteté de Dieu exige que ceux qui ont péché soient condamnés, mais son Amour nous invite à nous réconcilier avec Lui. « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme
inique, ses pensées, et qu’il retourne à l’Éternel, et il aura compassion de lui, — et à notre Dieu, car il pardonne abondamment » (Ésaïe 55. 7).

Qu’est-ce que se repentir ?
La repentance est le résultat d’une prise de conscience de notre état moral personnel. C’est reconnaître sincèrement devant Dieu que nous avons péché. C’est donc un acte
individuel. La question n’est pas de se repentir peu ou beaucoup, mais de le faire avec vérité. Ce n’est pas le regret d’avoir commis une faute qui nous amène à nous repentir, mais la conviction profonde d’avoir offensé Dieu. Pour se repentir, chacun doit personnellement s’adresser à Dieu par la prière et Lui confesser ses péchés.
« J’ai horreur de moi, et je me repens. » (Job 42. 6).
« Repentez-vous donc et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés. » (Actes 3. 19).
« Qui peut pardonner les péchés, sinon un seul, Dieu ? » (Marc 2. 7).

Pourquoi est-ce impératif de se repentir ?
« Dieu… ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a fixé un jour où il doit juger avec justice la terre habitée, par l’Homme (Jésus
Christ) qu’il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous, en le ressuscitant d’entre les morts. » (Actes 17. 30-31).
« (Ignores-tu que) la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » (Romains 2. 4).
Parce qu’il s’agit de notre avenir éternel, Dieu, dans son Amour infini, non seulement nous avertit mais Il nous donne un ORDRE. Un jour, sa grâce et sa patience prendront fin.
C’est pourquoi, il faut aujourd’hui même se repentir, confesser ses péchés et croire à l’évangile, car demain il sera peut-être ÉTERNELLEMENT TROP TARD !
Trop souvent notre orgueil et nos raisonnements sont des obstacles considérables à une véritable repentance. Acceptons de les mettre de côté et humblement approchons-nous
de Dieu.

« Croyez à l’évangile. »
Par elle-même, la « repentance » n’efface aucun de nos péchés. Ce serait terrifiant si, après avoir reconnu notre culpabilité, nous devions en rester là, et attendre le jugement !
Le mot « évangile » signifie : « bonne nouvelle ». L’évangile nous montre pourquoi Dieu accepte d’effacer tous nos péchés sans que sa Justice et sa Sainteté ne soient bafouées. Sur la croix, Jésus Christ a enduré de la part de Dieu et pour nous, tout le châtiment que méritaient nos péchés.
« Certainement, lui (Jésus), a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs… il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses
meurtrissures nous sommes guéris » (Ésaïe 53. 4-5).
« Christ a souffert pour vous… lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois (de la croix). » (1 Pierre 2. 21-24).
Dieu nous demande de croire que le sacrifice et la mort de Jésus sur la croix apaisent définitivement sa Colère envers nous. Dieu accorde un pardon immédiat, complet et
définitif à quiconque croit cette « Bonne Nouvelle » du Salut en Jésus. C’est cela : « Croire au Seigneur Jésus » ou « Croire à l’évangile ». « Quiconque croit en lui reçoit la rémission des péchés » (Actes 10. 43).

Lire la suite

Qui a raison, Dieu ou l'être humain ?

10 Octobre 2021 Publié dans #Salut

Si les êtres humains pouvaient gagner le ciel par leurs qualités naturelles, Dieu n'aurait pas dit : “Il n'y a pas de juste... personne qui ait de l'intelligence... aucun qui pratique la bonté” (Romains 3. 11-12).
Si les êtres humains pouvaient acquérir le salut par leurs oeuvres, Dieu n'aurait pas dit : “C'est par la grâce que vous êtes sauvés... cela ne vient pas de vous... afin que personne ne se glorifie” (Ephésiens 2. 8, 9).
Si les êtres humains pouvaient être sauvés en obéissant aux dix commandements, Dieu n'aurait pas dit : “Personne ne sera justifié devant lui par des oeuvres de loi” (Romains 3. 20).
Si les êtres humains pouvaient acheter leur salut, Dieu n'aurait pas dit : “Un homme ne pourra en aucune manière... donner à Dieu sa rançon"  (Psaume 49. 7).
Si les êtres humains pouvaient s'améliorer, obtenir le salut par leurs propres efforts, Dieu n'aurait pas dit : “Le coeur est... incurable” (Jérémie 17. 9).
Si, en quelque manière, le salut pouvait dépendre des êtres humains, à la question des disciples : “Qui peut donc être sauvé ?”, Jésus n'aurait pas répondu : “Pour les êtres humains, cela est impossible... Mais tout est possible pour Dieu” (Marc 10. 26-27).
“Tous ceux qui croient... sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus” (Romains 3. 22-24).

Lire la suite

Être ni jugé, ni condamné, mais récompensé

9 Octobre 2021 Publié dans #Salut

Jésus leur dit : “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit en celui qui m'a envoyé (Dieu), a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie” (Jean 5. 24).

Jugement et condamnation ont un sens différent. Le jugement précède une éventuelle condamnation. Le Jugement dont nous parle ce verset ci-dessus, c'est lorsque chaque être humain, qui n'a pas reçu le parfait Salut que Dieu offre en Jésus, comparaîtra devant Dieu comme un accusé. La condamnation, c'est le verdict du jugement, définitif, sans appel possible puisque c'est Dieu qui le prononce.

Le vrai croyant en Jésus, né de nouveau, enfant de Dieu, comparaîtra devant le Tribunal de Christ, mais non pas comme accusé pour être jugé. Au contraire, il se présentera comme déjà gracié, plus encore, comme un juste, parce que ses péchés sont pardonnés et il est couvert par le sang précieux de Jésus-Christ. Mais, toute sa vie repassera devant lui, sous l'éclairage de la Sainteté et de la Grâce de Dieu. “Il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien soit mal” (2 Corinthiens 5. 10).

Le vrai croyant en Jésus ne viendra donc jamais en jugement, que ce soit en raison de sa nature mauvaise ou de ses péchés, car il est justifié, sanctifié, enfant de Dieu... Mais qui fait une telle déclaration ? Le Juge suprême ! (Jean 5. 22). Jésus dit : “Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé (Dieu), a la vie éternelle et ne vient pas en jugement” (Jean 5. 24).

Comme victime expiatoire, sur la croix, le Seigneur Jésus-Christ “a porté nos péchés en son corps” (1 Pierre 2. 24). Jésus acquitte sans jugement ceux pour lesquels Il est mort et ressuscité et qui l'ont reçu dans leur vie. “Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus” (Romains 8. 1). Oui, nous avons la certitude que ni maintenant, ni dans l'avenir, il n'y a ni condamnation ni même jugement pour nous qui avons mis notre confiance en Jésus. Mais au tribunal du Christ, nous serons récompensés pour la vie dont nous avons vécu sur la terre, soit en bien, soit en mal.

Lire la suite

L’aspect substitutif de la rédemption de Christ

7 Octobre 2021 Publié dans #Salut

Quand nous parlons de l’aspect substitutif de la rédemption de Christ, deux mots techniques reviennent encore et encore : expiation et propitiation. Ces mots ont entraîné toutes sortes de débats au sujet de la juste traduction de tel ou tel mot grec, et certaines versions de la Bible utilise l’un tandis que d’autres utilise l’autre. La difficulté d’expliquer les différences entre propitiation et expiation vient du fait que, bien que ces termes soient dans la Bible, nous ne les utilisons pas dans notre vocabulaire de tous les jours, et nous ne savons pas complètement ce qu’ils communiquent à travers la Bible. Car nous manquons d’un point de référence pour comprendre ces termes.

Expiation et Propitiation :

Réfléchissons un instant au sens de ces mots, en commençant par expiation. Le préfixe ex signifie « sortir de » ou « de », donc l’expiation a un lien avec l’idée de retirer quelque chose, de l’éloigner. En langage biblique, ce terme est lié à l’idée d’éloigner la culpabilité par le versement d’une peine ou par l’offrande d’une rédemption. En contraste, propitiation concerne celui qui est l’objet de l’expiation. Le préfixe pro signifie « pour », donc la propitiation amène un changement dans l’attitude de Dieu, afin qu’il ne soit plus en inimitié avec nous mais devienne notre allié. Par la propitiation, nous sommes rétablis dans la communion avec Dieu et nous retrouvons sa faveur.

Dans un certain sens, la propitiation est liée à l’idée d’apaiser Dieu. Nous savons comment un tel apaisement fonctionne dans les domaines militaires et politiques entre nos pays. Nous parlons parfois de la « politique de l’apaisement ». Tel pays essaie d’apaiser la colère de l'autre en lui donnant quelque chose qui puisse le satisfaire afin qu’il ne vienne pas dans son pays pour tout ravager.

Le même mot grec est parfois traduit par expiation parfois par propitiation. Mais il y a une légère différence entre les deux. L’expiation est l’acte qui résulte en un changement de disposition de Dieu envers nous. C’est ce que Christ a fait à la croix, et le résultat de cette œuvre est la propitiation : la colère de Dieu est détournée. La distinction entre les deux est la même que celle entre la rançon payée et l’attitude de celui qui reçoit la rançon.

L’œuvre de Christ était un acte de réconciliation :

Considérées ensemble, l’expiation et la propitiation constituent un acte de réconciliation. Christ a accompli son œuvre sur la croix afin de pacifier la colère de Dieu. Cette notion de pacifier la colère de Dieu n’a pas tellement contribué à pacifier la colère de nombreux êtres humains ! En fait, ils sont devenus plutôt en colère à l’idée d’apaiser la colère de Dieu. Ils pensent que cela est contraire à la dignité de Dieu de devoir être pacifié, que nous ayons à faire quelque chose pour l’apaiser ou le calmer. Nous devons être très prudent dans la façon dont nous comprenons la colère de Dieu, mais rappelons-nous que l’idée d’apaiser la colère de Dieu n’est pas liée à un sujet périphérique et secondaire en théologie, il s’agit de l’essence même du salut.

Qu’est-ce que le Salut ?

Posons-nous une question très simple : qu’est-ce que signifie salut ? Sachons que le mot salut est utilisé de près de 70 manières différentes dans la Bible. En d’autres termes, chaque expérience de délivrance d’un danger immédiat et présent peut être décrite comme une forme de salut.

Quand nous parlons du salut bibliquement, nous devons être prudent et préciser de quoi nous sommes sauvés ultimement. L’apôtre Paul nous le dit en 1 Thessaloniciens 1 :10, où il dit que Jésus « nous a délivré de la colère à venir ». Ultimement, Jésus est mort pour nous sauver de la colère de Dieu. Nous ne pouvons pas comprendre les enseignements et la prédication de Jésus de Nazareth sans cela, car il avertit constamment le peuple que le monde tombera un jour sous le Jugement de Dieu. Voici quelques-uns de ses avertissements au sujet du jugement : « Je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause sera passible du jugement » (Matthieu 5. 22) ; « Je vous dis que pour chaque parole vaine qu’ils auront proféré, les hommes devront rendre compte au jour du jugement » (Matthieu 12. 36) ; et « les hommes de Ninive se lèveront au jour du jugement contre cette génération et la condamneront, car ils se sont repentis à la prédication de Jonas ; et voici, il y a ici plus grand que Jonas » (Matthieu 12. 41). La théologie de Jésus était une théologie de la crise. Le mot grec crisis signifie « jugement ». Et la crise que Jésus annonçait était celle d’un jugement imminent du monde, au cours duquel Dieu déversera sa colère sur les impies et les impénitents. Le seul espoir d’y échapper est d’être couvert par la rédemption du Christ.

Ainsi, l’accomplissement suprême du Christ sur la croix est d’avoir pacifié la colère de Dieu, qui nous consumerait si nous n’étions pas couverts par le sacrifice de Christ. Ainsi donc, si quelqu’un argumente contre l’apaisement ou l’idée que Christ a satisfait la Colère de Dieu, soyez sur vos gardes, car l’Évangile est en jeu. Il s’agit de l’essence du salut : que, en tant que peuple couvert par la rédemption, nous soyons rachetés du danger suprême auquel toute personne est exposée. C’est une chose terrible que de tomber dans les mains du Dieu Saint et courroucé. Mais il n’y a plus de colère pour nous tous qui croyons en Jésus, pour tous ceux dont les péchés et les dettes ont été payés. Voilà ce qu’est le Salut.

Lire la suite