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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

La Majesté de Jésus-Christ le Fils de Dieu

20 Avril 2022 Publié dans #Divers

Nous, enfants de Dieu, par Sa seule Grâce, rachetés par le sang précieux de Jésus-Christ, Son Fils bien aimé, il nous est donné d’être renouvelé dans notre intelligence, de passer des ténèbres à Son admirable lumière, de la confusion à la clarté, de la mort à la Vie éternelle.
Dieu est lumière et il n’y a point en Lui de ténèbre. "Sa Parole est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier" (Psaumes 119 : 105). Nous donc qui possédons toutes ces grâces en Jésus-Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science, il nous faut y puiser, et que notre intelligence soit renouvelée, afin que la volonté de Dieu et Ses desseins éternels révélés par Sa Parole soient clairs dans nos cœurs et nos pensées. La Parole de Dieu nous révèle que nous étions tous morts dans nos péchés en Adam, et que, nous qui croyons en Jésus-Christ, nous avons été ressuscités et vivifiés en Lui.

Voici ce que la Bible nous révèle aussi sur Jésus-Christ, le Fils de Dieu : Elle nous révèle que Jésus-Christ est le Fils de Dieu (Marc 1. 1), le premier-né de toute la création (Colossiens 1. 15b), qu’IL est avant toutes choses, avant que le monde ne fut (v. 17), et que c’est par Lui et pour Lui qu’ont été crées toutes choses (v. 16). Qu’IL est notre Sauveur, notre Rédempteur et l’Agneau de Dieu ; qu’Il s’est dépouillé de la Gloire qu’IL avait auprès du Père (Philippiens 2. 7), en se faisant homme semblable à nous mais Saint, pour venir mourir pour nous sur la Croix, et boire pour nous la coupe de la Colère de Dieu. Par la Bible, nous savons que le Salut nous est donné par Lui, et scellé en nous par le Saint-Esprit, qui Le glorifie. Oui, la Bible révèle que Jésus est maintenant ressuscité d’entre les morts, glorifié et assis à la droite du Père (Éphésiens 1. 19-20). La Bible révèle que Jésus revient pour régner sur la terre, et qu’IL remettra le Royaume au Père (1 Corinthiens 15. 24), une fois que tous ses ennemis auront été mis sous Son marchepied (v. 25). Toutes ces choses sont claires dans la Parole de Dieu et elles doivent être claire dans notre esprit. Notre Seigneur Jésus-Christ est l’Héritier de toutes choses (Hébreux 1. 2), le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneurs, l’Agneau de Dieu, le Rédempteur, la Parole de Dieu, l’Alpha et l’Omega, le Premier et le Dernier (Apocalypse 22. 13), Il est la Vie Éternelle pour nous les rachetés, Il est nommé Fidèle et Véritable (Apocalypse 19. 11). C’est Jésus qui était au commencement avec Dieu et qui a crée le ciel et la terre et tout ce qui s’y trouve (Jean 1. 1-3), c’est Lui dont il est question dans la Genèse, et de Lui aussi dans Son Évangile quand IL rassemble Ses élus des quatre coins du monde (Marc 13. 27), c’est de Lui dont il est question dans le rouleau du Livre (Apocalypse 5. 5). Jésus est Dieu (1 Jean 5. 20), Il est notre Sacrificateur pour toujours (Hébreux 6. 20) et intercède pour nous auprès du Père (Hébreux 7. 25). Il est apparu sous forme de l’Ange de l’Éternel (Genèse 22. 15), ou tel un Homme, ou encore tel un Agneau et tel le Lion de Juda. Il apparaîtra sur un cheval blanc dans Sa Gloire et Celle du Père, quand IL reviendra sur les nuées avec ses anges pour juger la terre le jour de Son Avènement. Car il a plu au Père que toute la plénitude habite en Son Fils bien-aimé, JÉSUS-CHRIST (Colossiens 1. 19). Le dessein de Dieu est que nous soyons un en Jésus-Christ, comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un, afin que Dieu soit tout en tous (1 Corinthiens 15. 28b).
N’obscurcissons donc point les desseins de Dieu car Sa Parole est Lumière, Elle est simple est claire pour ceux qui s’humilient et viennent devant Lui semblable à des enfants. Ne négligeons pas la Parole de Dieu qui est claire et précise. Dieu est amour et Il n’y a pas d’amour quand on est seul. Oui, Dieu est Amour, le Père aime le Fils et le Fils aime le Père. Le Fils intercède auprès du Père en notre faveur. Il est notre Avocat auprès du Père
(1 Jean 2 : 1). « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (Jean 4. 15)
« Rendez grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, En qui nous avons la rédemption par Son Sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, Le Premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église; Il est le commencement, le Premier-né d’entre les morts, afin qu’Il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1. 12-18)

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A propos de la femme adultère

19 Avril 2022 Publié dans #Divers

« Tu ne commettras pas l’adultère » : C’est le septième des dix commandements de la loi donnée à Moïse et si l’on poursuit la lecture, on voit que celui ou celle qui commettait adultère devait être lapidé, c'est-à-dire mis à mort à coups de pierres. Ce commandement nous paraît aujourd’hui sévère à l'extrême, mais il prouve que ce péché est très grave aux yeux de Dieu. De nos jours, tromper son conjoint est devenu tellement courant que nous en oublions la gravité, mais n’oublions pas que pour Dieu qui « a les yeux trop purs pour voir le mal » (Habakuk 1. 3), aucun péché n’est sans gravité.

Jésus enseigne dans le temple, et les scribes et les pharisiens, autrement dit les responsables religieux, Lui amènent une femme surprise en adultère. En fait, ces juifs s’inquiètent peu de la culpabilité de cette femme ; leur but est de piéger Jésus, espérant le confondre en public et l’accuser. Piège particulièrement subtil car par Jésus sont venues ensemble la grâce et la vérité : « La loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jean 1. 17). Or s'il condamne cette femme coupable, où est la grâce ? Et s'il l'épargne, n'est-ce pas au détriment de la vérité, en contradiction avec la loi ?

Jésus se baisse et écrit sur la terre avec le doigt. Nous ne savons pas ce qu’il écrivait, mais ce qui est certain, c’est que ce fut ce même doigt qui écrivit sur une table de pierre, 15 siècles auparavant, au Sinaï, la loi donnée par Moïse et dont le septième commandement est : « Tu ne commettras pas adultère » (Exode 20. 14). Ce qui est écrit sur une pierre reste, tandis que ce qui est écrit sur la terre ou sur le sol s'efface. Les juifs insistent, croyant que, quelle que soit la réponse de Jésus, ils auront un motif pour le condamner. Jésus se relève alors et leur dit : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ».

La flèche est lancée et atteint les accusateurs plus sûrement que la pierre n’atteindrait la femme qu’ils s’apprêtaient à lapider. Remplis de confusion, ils se retirent l’un après l’autre, en commençant par les plus anciens, c’est-à-dire ceux qui ont le plus de péchés sur la conscience et qui pourtant, par leur âge et leur expérience, jouissent de la considération de leur entourage.

Jésus qui est, Lui, sans péché, pourrait jeter la première pierre à cette femme. Mais Il est venu non pour juger le monde, mais pour le sauver (Jean 3. 17), pour apporter le pardon aux pécheurs, sachant qu’il allait souffrir la croix où il porterait tous nos péchés, en subissant pour nous le jugement. C’est pourquoi Jésus dit à la femme : « Moi non plus je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus ».

Beaucoup essaient de mériter le pardon de Dieu par leur propre conduite ou leurs œuvres ; tandis que le Seigneur Jésus commence par pardonner et ensuite seulement Il commande de ne plus pécher.

Mettons en évidence deux vérités :

► La première est qu’aux yeux de Dieu, il n’y a pas de péché sans gravité. Même si l’adultère (comme bien d’autres fautes) est devenu aujourd’hui courant et non punissable par la loi humaine, il reste un péché qui, comme tout péché, mérite la mort (Romains 6. 23).

►  La deuxième vérité est qu’il n’est pas de péché trop grand que Dieu ne puisse pardonner en vertu du sacrifice expiatoire de Jésus Christ.

Peut-être dites vous ? : « Moi, je n’ai jamais commis de faute grave… » ? Sachez que même une mauvaise pensée est un péché condamnable pour Dieu. Jésus a dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit : “Tu ne commettras pas d’adultère”. Mais moi je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur ». (Matthieu 5. 28).

Peut-être y en a-t-il, au contraire, qui se considèrent trop grands pécheurs pour être acceptés de Dieu ? La Bible vous dit : « Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de TOUT péché » (1 Jean 1, v. 7b).

Peut-être y a-t-il des chrétiens sauvés par la foi au Seigneur Jésus et qui sont tourmentés par un péché qu’ils auraient commis ? La Bible nous dit : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9).

“Fidèle” parce qu’il l’a promis et “juste” parce que son Fils Jésus Christ en a payé le prix.

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Les scribes et les pharisiens amenèrent à Jésus qui était dans le temple, enseignant le peuple, une femme surprise en adultère ; l’ayant placée devant lui, ils lui dirent : « Maître, cette femme a été surprise sur le fait même, commettant l’adultère. Or, dans la loi, Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? » Ils disaient cela pour le mettre à l‘épreuve, afin d’avoir un motif pour l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils persistaient à l’interroger, il se releva et leur dit : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ! ». Puis, s’étant encore baissé, il écrivait sur la terre. Mais eux, après l’avoir entendu, sortirent un à un, en commençant par les plus anciens jusqu’aux derniers ; et Jésus fut laissé seul avec la femme devant lui. Jésus, se releva et ne voyant personne que la femme, lui dit : « Femme, où sont-ils, tes accusateurs ? Personne ne t’a condamnée ? – Personne, Seigneur. » répondit-elle. Jésus lui dit : «  Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus ». (Jean 8. 1 -11)

La Bible dit : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3. 23). « Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Romains 6. 23). « Christ est mort pour nos péchés » (1 Corinthiens 15. 3). « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8. 1).

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La fête de Pâques‏

18 Avril 2022 Publié dans #Résurrection

« Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances, et qu'il entre dans sa gloire ? » (Luc 24. 26). C'est par cette question que Jésus encourage deux de ses disciples qui étaient tristes en pensant que leur Seigneur Jésus-Christ était mort, et que toutes leurs espérances d'un Royaume pour Jésus, pour eux, pour Israël, s'étaient évanouies.
Peut-être vous aussi vous interrogez-vous sur la mort de Jésus ? Son enseignement si fort, son influence morale ne sont-ils pas déjà un apport essentiel ? Pourquoi fallait-il que Jésus meure sur une croix ?
Dans les Évangiles, la mort du Seigneur Jésus tient une place importante, centrale même. Jésus Lui-même considérait sa propre mort comme le but de sa Venue sur la terre. Jésus a pu dire : « Le fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour beaucoup » (Marc 10. 45). Sa mort n'est pas la fin d'une vie sublime et incomprise. Non, en elle s'est accomplie l'œuvre de la rédemption, de la libération, décidée par Dieu. C'est en vue de cette œuvre que Jésus est venu dans le monde. Par sa mort, Jésus a glorifié Dieu en portant pour nous la condamnation divine que méritent nos péchés ; Oui Jésus a satisfait la parfaite Justice de Dieu.

Le jour de la fête de Pâques évoque la joie de la résurrection du Christ et l'espérance de notre résurrection, pour nous vrais croyants qui nous confions en Jésus.
Chers amis, le tombeau de Jésus Christ est vide ! Notre Seigneur Jésus a souffert la mort de la croix pour expier nos péchés, mais il est sorti de la tombe ! Jésus est vivant, et c'est chaque jour qu'il nous appelle à nous en souvenir. C'est une réalité attestée par “plus de cinq cents frères à la fois” (1 Corinthiens 15. 6). Et si la mort n'a pu retenir Jésus, elle ne retiendra pas non plus tous ceux qui appartiennent à Jésus. C'est une certitude pour chaque vrai croyant en Jésus Christ : le jour vient où “les morts en Christ ressusciteront” (1 Thessaloniciens 4. 16), quand le Seigneur Jésus “transformera notre corps misérable en la conformité de son corps de gloire, en déployant le pouvoir qu'il a de soumettre absolument tout à son autorité” (Philippiens 3. 21).
Cette espérance ne nous remplit-elle pas de joie ? L'apôtre Paul pouvait dire : “J'estime... que les souffrances du temps présent ne peuvent pas se comparer avec la gloire qui va nous être révélée : tellement cette gloire sera parfaite” (Romains 8. 18). D'un côté, les difficultés, les peines, dans ce monde ; de l'autre côté, un avenir de bonheur éternel au Paradis dans un corps glorieux.

Vainqueur de Satan et du monde,
Le Fils de Dieu sort du tombeau :
Aux horreurs d'une nuit profonde
Succède le jour le plus beau.
Plus de terreurs, plus de détresse !
O vrais chrétiens, peuple racheté,
Avec une sainte allégresse,
Chantons Jésus ressuscité !

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La résurrection de Jésus-Christ

17 Avril 2022 Publié dans #Résurrection

"Et si Jésus-Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore dans vos péchés" (1 Corinthiens 15. 1).

Nous sommes rachetés "par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu" (1 Pierre 1. 19-20).

La résurrection de Jésus-Christ

Les Écritures présentent des preuves concluantes de la résurrection de Jésus-Christ. Celle-ci est racontée en Matthieu 28. 1-20, Marc 16. 1-20, Luc 24. 1-53 et Jean 20. 1 jusqu'à 21. 25.

Christ ressuscité apparaît aussi dans le livre des Actes (Actes 1. 1-11).

On peut tirer de ces passages plusieurs « preuves » de la résurrection. Il y a d’abord le changement radical qui a eu lieu chez les disciples, lesquels sont passés d’un groupe d’hommes effrayés qui se cachaient à des témoins forts et courageux de l’Évangile, parcourant le monde entier.

Qu’est-ce qui pourrait mieux expliquer ce changement radical que l’apparition de Jésus-Christ ressuscité ?

- Il y a eu aussi la vie de l’Apôtre Paul. Qu’est-ce qui l’a transformé de persécuteur de l’Église en Apôtre ?
- L’apparition de Christ qu’il eut sur le chemin de Damas
(Actes 9. 1-6). - Ensuite, il y a le tombeau vide : si Jésus n’était pas ressuscité, alors où son corps se serait-il trouvé ?
- Les disciples et d’autres ont vu le tombeau où il a été enseveli. Quand ils y sont retournés, son corps n’était plus là.
- Des anges ont dit aux disciples qu’Il était ressuscité des morts, comme il l’avait promis
(Matthieu 28. 5-7).
- Ses nombreuses apparitions sont une autre preuve de sa résurrection
(Matthieu 28. 5, 9, 16-17, Marc 16. 9, Luc 24. 13-35, Jean 20. 19, 24, 26-29, 21. 1 à 14, Actes 1. 6-8, 1 Corinthiens 15. 5-7).

L’importance qu’y attachaient les Apôtres est également une preuve de la résurrection de Jésus. Le passage-clé à ce sujet est 1 Corinthiens 15.

Dans ce chapitre, l’Apôtre Paul explique pourquoi il est crucial de comprendre et de croire en la Résurrection. Il nous donne les raisons suivantes : Si Christ n’était pas ressuscité, les croyants ne ressusciteraient pas non plus (1 Corinthiens 15. 12-15). Si Christ n’était pas ressuscité, son sacrifice pour le péché ne serait pas suffisant (1 Corinthiens 15. 16-19).

La résurrection de Jésus est la preuve que sa mort a été agréée par Dieu pour l’expiation de nos péchés. S’il était resté mort, cela aurait prouvé que son sacrifice n’avait pas été jugé suffisant. Par conséquent, les croyants ne recevraient pas le pardon des péchés et resteraient morts également (1 Corinthiens 15. 16-19). Il n’y aurait pas de vie éternelle (Jean 3. 16).

Mais en réalité, Jésus-Christ est ressuscité, précédant ainsi ceux qui sont morts. » (1 Corinthiens 15. 20)

Enfin, les Écritures disent clairement que tous ceux qui croient en Jésus-Christ seront ressuscités pour la vie éternelle, tout comme Lui (1 Corinthiens 15. 20-23).

1 Corinthiens 15 poursuit en expliquant comment la résurrection du Christ prouve sa Victoire sur le péché et nous donne le pouvoir de vivre une vie victorieuse (1 Corinthiens 15. 24-34), en décrivant la nature glorieuse de notre corps ressuscité (1 Corinthiens 15. 35-49) et en proclamant que, par la résurrection de Christ, tous ceux qui croient en lui ont remporté la victoire sur la mort (1 Corinthiens 15. 50-58).

 Quelle vérité glorieuse que celle de la résurrection !

« Ainsi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables. Travaillez de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas sans résultat dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15. 58). D’après la Bible, la résurrection de Jésus-Christ est clairement vraie : la Bible la raconte, mentionne 400 témoins qui l’ont vu ressuscité et base des doctrines chrétiennes cruciales sur l’historicité de sa résurrection.

Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils leur dirent : Pourquoi cher chez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée (Luc 24. 4).

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Bonne fête de Pâques

17 Avril 2022 Publié dans #Divers

Bonne fête de Pâques
Bonne fête de Pâques
Bonne fête de Pâques
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L'agonie de Jésus-Christ à Gethsémané

16 Avril 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus

« Pourtant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé. Et nous, nous l'avons considéré comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il était blessé à cause de nos péchés, brisé à cause de nos fautes: la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous comme des brebis égarées, chacun suivait sa propre voie; et l'Éternel a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous ». (Esaïe 53. 4-6)
« Christ aussi a souffert, et ce une fois pour toutes, pour les péchés. Lui le juste, il a souffert pour des injustes afin de vous amener à Dieu ». (1 Pierre 3. 18)

Jésus venait de prendre son dernier repas avec ses disciples. Selon sa coutume, Il s'était rendu à la montagne des Oliviers accompagné de ses disciples. Lorsqu'Il fut arrivé à cet endroit, Jésus leur dit : "Priez pour ne pas céder à la tentation". Puis Jésus s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre se mit à genoux et pria. L'endroit où Jésus se rendait pour prier s'appelait Gethsémané. Le mot Gethsémané signifie littéralement "pressoir à olives". Cela rappelle symboliquement un outil à "pression", parce que Jésus va ici subir intérieurement une énorme pression.
Ecoutons sa prière ! Jésus dit : « Père, s'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas comme je veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26. 42). Jésus allait vivre une expérience qu'Il a appelée "la coupe". Qu'y avait-il dans cette coupe pour que Jésus demande au Père, si c'était possible, de l'éloigner de Lui ?
La pollution produite par le péché, ou si vous préférez la contamination du péché, se trouvait dans cette coupe. « En effet, celui qui n'a pas connu le péché, Dieu l'a fait devenir péché pour nous » (2 Corinthiens 5. 21). Jésus est sans péché, sans tache, Il est l'Agneau de Dieu mais Il va être fait péché pour nous. Tout ce que le péché représente sur la terre, c'est-à-dire tous les péchés du monde, va être déposé sur le Seigneur Jésus-Christ.
Non seulement il y avait dans cette coupe la souillure du péché, mais il y avait aussi dans cette coupe le châtiment du péché. Il est écrit dans Ésaïe 53. 10 : "L'Eternel a voulu le briser par la souffrance...". Frères et soeurs en Jésus "Dieu n'a pas épargné son propre Fils." (Romains 8. 32). Dieu a déversé pleinement sa Colère sur Lui, lorsque Jésus-Christ accepta de prendre notre place au Calvaire.
Jésus, le Fils de Dieu qui est dans le sein du Père depuis toute éternité, non seulement Il subit sur la croix l'abandon de Dieu, mais Il devint l'objet du dégoût et de la C
olère de Dieu à l'égard du péché. Tous les péchés du monde se trouvaient dans cette coupe.
Nous ne pouvons même pas imaginer jusqu'à quel point le Seigneur Jésus-Christ a souffert intérieurement. Il n'est pas étonnant que là dans le jardin, à genoux sur le sol et saisi d'angoisse, Jésus dise : "Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe," alors que "sa sueur qui était devenue comme des caillots de sang qui tombaient par terre." (Luc 22. 44). Dieu resta silencieux à sa prière, démontrant ainsi qu'il n'y avait pas d'autre solution que celle de la croix. "Parce que les péchés ne sont pardonnés que si du sang est répandu." (Hébreux 9. 22). C'est alors que le Seigneur Jésus dit : "Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne." (Luc 22. 42).
"Jésus étant en agonie, priait avec plus d'insistance" (Luc 22. 44). Le mot "agonie" sous-entend l'idée d'un combat intense. Jésus est en agonie, c'est-à-dire qu'il est en train de lutter. Avec qui lutte-Il ? Pas avec Dieu le Père, puisqu'Il veut faire la volonté de son Père. Pas avec Satan, Satan n'a rien à voir dans cela. Avec qui lutte-t-Il donc ? Avec son humanité.
Bien-aimés, "Christ aussi a souffert, et ce une fois pour toutes, pour les péchés, lui le juste, pour des injustes." (1 Pierre 3. 18). Jésus a vu chacun de nous, Il a vu notre besoin et Il a dit : "Il n'y a pas de prix trop élevé à payer pour les sauver". Oui, Jésus est passé par de grandes souffrances intérieures pour nous sauver.

Ce que la croix nous a apporté
"Christ aussi a souffert une fois." Oui, Il "a souffert une fois pour toutes." Non pas deux fois, mais une seule fois. Ce qui signifie que cela n'arrivera plus jamais. Lorsqu'il est mort sur la croix, il a dit: "Tout est accompli." (Jean 19. 30). Ce qui veut dire que les exigences de la loi ont été remplies. Notre dette a été payée.
Qu'est-ce que Jésus a dit sur la croix avant de mourir ? "Tetelestaï," c'est-à-dire "tout est accompli", la dette a été payée." Lorsque le diable vient nous troubler, puisque Jésus est mort pour nous, nous pouvons lui dire : "Tu vois ça ? C'est le document qui confirme que ma dette a été payée." Oui, Dieu nous a pardonné tous nos péchés.
"Autrefois, vous étiez spirituellement morts à cause de vos péchés et parce que vous étiez des incirconcis, des païens. Mais maintenant Dieu vous a fait revivre avec le Christ. Dieu nous a pardonné nos péchés. Il a annulé le document qui nous accusait et qui était contraire par ses dispositions; il l'a supprimé en le clouant à la croix." (Colossiens 2. 13-14).

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Pâques : l'action de la délivrance de Dieu

15 Avril 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus

La première pâque a été instituée lors de la sortie du peuple d’Israël de l’Égypte. Dieu demanda une action de foi, personne n’avait vu ou entendu une chose pareille. Dieu donna un avertissement à Moïse, et il demanda que tout le peuple devait le faire. "Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison" (Exode 12. 3).

Il devait prendre un agneau sans défaut, un agneau ou un chevreau parfait. "Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau" (Exode 12. 5).  
Il leur demanda de mettre le sang sur leur cadre de porte. Le fait d’appliquer le sang était un geste d’obéissance et salutaire. Chaque maison devait l’appliquer. "On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux (poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera" (Exode 12. 7).

Le sang de l’agneau de la Pâque, leur permettait d’être épargnés du jugement de Dieu contre les faux dieux de ce monde. (ce que les hommes mettent leur confiance). "Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel" (Exode 12. 12).

La protection de Dieu était pourvue par le sang de l’agneau. Ceux qui le mettaient, cela leur permettait de conserver la vie. "Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez?; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Égypte" (Exode 12. 13).

Dieu voulait que ce message se perpétue, c’est pour cela qu’il en a fait une fête perpétuelle. "vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Éternel; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants" (Exode 12. 14).

Qu’est-ce que cette fête nous annonce aujourd’hui ? Nous ne sommes plus dans l’Ancienne Alliance. Par contre nous avons vu que les fêtes annoncent quelque chose du plan de Dieu. "qui sont une ombre des choses à venir ; mais le corps est du Christ" (Colossiens 2. 17).

Jean Baptiste ayant vu la colombe descendre sur Jésus annonça que Jésus est l’Agneau de Dieu. (le Messie qui ôte le péché du monde). "le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde" (Jean 1. 29).

Il parla par le Saint-Esprit, basé sur la Parole de Dieu sur la Venue du Messie décrit dans Ésaïe 53. 7-8 : "Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ?".

Jésus à été mis à mort la journée de la fête de la pâque. Le même jour que le sang avait été mis sur le cadre de porte. Jésus a versé son sang. La fête de Pâques annonçait une prophétie de la mort du Messie qu’il verserait son sang pour tous ceux qui croient en Lui afin que l’on soit sauvé. L’apôtre Pierre nous rappelle que notre rachat a été grâce au sang précieux de notre Sauveur Jésus-Christ. "Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous" (1 Pierre 1. 18-20).

Grâce au sang versé de Christ, nous avons été rachetés. Il nous a donné un nouveau départ. On Lui appartient, nous sommes pardonnés, et même Il nous délivrera de la colère à venir. "Et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir" (1 Thessaloniciens 1. 10).

Maintenant vue que le Christ, qui est notre Pâque à été immolé. Nous sommes exhortés à vivre cette nouvelle vie, en faisant disparaître ce qui est de notre ancienne vie. "Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé" (1 Corinthiens 5. 7).

Depuis 2000 ans, la fête de Pâque prend le vrai sens voulu par Dieu, il nous a présenté l’Agneau de Dieu, son Fils Jésus-Christ, mort pour nous sauvé. Nous sommes aussi exhortés aussi à célébrer la fête de la Pâque d’une manière pure et vraie. "Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité" (1 Corinthiens 5. 8).

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Jésus-Christ souffrit sur la croix

14 Avril 2022 Publié dans #La croix, #Sacrifice de Jésus

Jésus souffrit sur la croix. Ses souffrances qui avaient leur source dans son Amour, nous trouvons le Sauveur toujours avec son Père, bien que occupé avec Lui de la coupe qu’il avait à boire : son obéissance brillait dans toute sa perfection. Jésus n’est pas encore abandonné de Dieu, quoiqu’il ait à faire avec son Père au sujet de cette coupe caractérisée par le fait qu’il est abandonné de Dieu. « Père, délivre-moi de cette heure ; mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom ». Ici, Jésus reçoit la réponse à son obéissance jusqu’à la mort en jugement, dans une réelle et complète victoire, et dans l’éclatante manifestation de la révélation de l’amour ; bien que le monde, en même temps, y trouve son jugement. Mais à Gethsémané tout s’obscurcissait, c’était la puissance des ténèbres et l’agonie plus profonde du Seigneur proclamée dans ses quelques paroles si puissantes et dans cette sueur qui était comme des grumeaux de sang découlant en terre (Luc 22, 41-44). L’obéissance toutefois est parfaite. Le tentateur est entièrement vaincu et le nom de Jésus suffit pour faire reculer et pour renverser tous ses adversaires (Jean 18, 6). Pour autant qu’il s’agit de ceux-ci et de l’étendue de la puissance de Satan, Jésus est libre ; mais le Père lui avait donné la coupe à boire : Jésus s’offre lui-même volontairement pour la boire, montrant autant de puissance que jamais, afin qu’il ne perdît aucun de ceux que le Père lui avait donnés. Scène merveilleuse d’obéissance et d’amour ! Quelles que fussent ses souffrances, ce qui avait amené là le Sauveur, c’était le libre mouvement d’un cœur d’homme en grâce, mais d’un homme parfait selon l’Esprit en obéissance envers Dieu. « La coupe que le Père m’a donnée à boire, ne la boirai-je pas ? » (Jean 18, 11). Jésus rencontre la puissance de la mort, en tant qu’elle était la puissance de l’Ennemi ; il passe au travers, et l’ayant ainsi renversée, il s’avance dans le chemin béni d’une obéissance de bonne volonté, prenant maintenant la coupe elle-même de la main de son Père. Jamais nous ne pourrons trop méditer sur le chemin que Christ a suivi ici. Nous pouvons nous arrêter à le considérer sous tous ses aspects et apprendre ainsi ce qu’aucun autre moment, ni aucune autre scène ne peut nous dire, — une perfection qui s’apprend de Lui, et de Lui seul.

Le péché lui-même a dû être pour le Seigneur une source continuelle de douleur. Si Lot affligeait son âme juste de tout le mal qu’il voyait et entendait, lui si éloigné de Dieu par sa marche, que n’a pas dû souffrir le Seigneur quand il a passé au travers de ce monde ! Je ne doute pas qu’étant toujours parfaitement à la place où Dieu voulait qu’il fût, le Sauveur n’ait été, non pas dans une certaine mesure seulement, mais par la nature même de ses sentiments, plus calme que l’homme juste de Sodome : néanmoins il était angoissé par le péché. « Il les regarda tout à l’entour avec colère, étant attristé de l’endurcissement de leur cœur » (Marc 3, 5). Son Amour parfait était ici, sans doute, un soulagement pour lui, mais cet Amour n’ôtait pas la souffrance qu’il adoucissait. Si à ces mots : « Ô génération incrédule et perverse, jusques à quand vous supporterai-je ? » — il ajoute : « Amène ici ton fils » (Luc 9, 41), l’incrédulité n’en était pas moins sentie par lui. Cependant il était dans une terre aride, altérée et sans eau, et il en avait le sentiment alors même que son âme était remplie aussi comme de moëlle et de graisse. Plus il était saint et plus il aimait, et plus le péché était affreux pour lui, le péché dans lequel son peuple aussi marchait « comme des brebis sans pasteur ».

Les douleurs des hommes, également, étaient par le cœur celles de Jésus. « Il a porté leurs langueurs et leurs maladies ». Quelque affliction, quelque douleur qu’il ait rencontré dans son chemin, il n’en est aucune qu’il n’ait porté sur son cœur comme sienne : « dans toutes leurs angoisses, il a été en angoisse ». Ce n’était pas à la légère que, même comme un homme vivant, il appliquait le remède : il portait dans son âme ce qu’il ôtait par sa puissance, — (car tout était le fruit du péché dans l’homme) — seulement c’était en grâce. Il porta le péché lui-même aussi, mais ceci, nous l’avons vu, eut lieu sur la croix ; ce fut l’obéissance, et non pas la sympathie. Dieu le fit être péché pour nous, lui qui ne connut pas de péché : tout le reste, c’étaient les sympathies de l’amour bien que ce fût la souffrance. L’amour a amené Jésus à la croix, nous le savons, mais dans ses souffrances sur la croix, Il n’eut pas la joie présente d’un service d’amour. Sur la croix, il n’avait pas affaire avec l’homme, mais en obéissance, il souffrait à sa place, et pour lui, de la part de Dieu. La souffrance était donc sans mélange, sans adoucissement : la croix n’était pas pour Jésus l’activité de sa bonté, mais l’abandon de Dieu ; mais toutes ses souffrances dans ses voies envers les hommes, quelles qu’elles aient été, ont été le fruit direct de l’amour qui agissait d’une manière sensible sur son âme ; il sentait pour d’autres, et à leur sujet ; et dans un monde de péché, ce sentiment se traduisait pour lui en souffrance constamment, — mais ce sentiment, c’était l’amour. Puissent nos âmes en goûter la douceur ! En échange de son amour, le Sauveur a pu être haï ; mais l’exercice actuel et présent de l’amour a une douceur et un caractère qui lui sont propres et qu’aucune forme des souffrances dont il peut être la source, ne lui ôte jamais : et en Jésus cet exercice a été parfait. Je ne veux pas dire certainement qu’une juste indignation ne remplissait pas son âme quand l’occasion l’appelait et que cette sainte colère éclatait en malédictions telles que l’amour parfait seul peut en prononcer.

Une autre source de douleur — (car à quelle coupe d’amertume Christ n’a-t-il pas bu ?) — était peut-être plus humaine. Insultes, mépris, tromperies, efforts incessants de le surprendre dans ses paroles, brutalité et cruelle moquerie… tout cela me s’appesantissait pas sur une âme insensible, bien qu’elle fut divinement patiente. Je ne dis rien de l’abandon, de la trahison, du reniement : « il a cherché quelqu’un qui eût compassion de lui, mais il n’y en a point eu, et des consolateurs, mais il n’en a point trouvé » (Psaume 69, 20) ; mais je parle ici de ce qui a pesé de tout son poids sur tous les sentiments délicats de la nature de Jésus comme homme. L’opprobre brisa son cœur, il fut le sujet des chansons des ivrognes ; sans doute Jéhovah connaissait son opprobre et sa honte, et son ignominie ; tous ses ennemis étaient devant lui ; — mais Christ traversa tout. Aucune perfection divine me le sauva de la souffrance, mais il traversa toutes les douleurs dans sa divine perfection et par elle. Je ne pense pas qu’il y ait eu un seul sentiment humain — et en Lui demeuraient tous les sentiments délicats d’une âme parfaite — qui en Christ n’ait pas été violé et foulé aux pieds. Tout cela n’était rien sans doute au prix de la colère de Dieu : sous le poids de cette colère les hommes et leurs voies étaient oubliés ; mais les souffrances n’étaient pas moins réelles alors ; et même lorsque, anticipant la coupe de la colère, il désirait du moins avoir auprès de lui ses disciples trop confiants en eux-mêmes, afin qu’ils veillassent avec lui, il ne put que les trouver endormis à son retour. Tout était douleur, mais l’exercice de l’amour ; et celui-ci, à la fin, doit faire place pour l’obéissance dans la mort où la colère de Dieu effaça par la profondeur de la douleur dont elle était la source, la haine et l’iniquité de l’homme. Tel fut Christ. Toutes les douleurs furent concentrées dans sa mort, où, ni les consolations d’un amour actif, ni la communion avec son Père, ne pouvaient apporter aucun soulagement ou être pour un moment entremêlées avec cette terrible coupe de colère ; là, promesses, droits à la gloire royale, tout fut abandonné par Jésus, afin qu’il reçût tout de nouveau, infailliblement, en gloire de la main du Père, avec une gloire plus élevée et plus excellente que celle qu’il avait réellement jamais eue, mais dans laquelle maintenant il allait entrer comme homme.

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Jésus-Christ, sur le chemin de la croix

13 Avril 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus, #La croix

Les non-dits peuvent surprendre :
Jésus-Christ étonna Pilate, Hérode et les leaders Juifs en ne disant absolument rien lors de son procès. Jésus ne dit rien car Il ne craignait rien. Il n'implora pas la clémence ni même ne réclama la justice. Tous les mensonges des faux témoins ne purent Le décider à plaider sa cause. Jésus était Lui-même la Parole. Jésus ne dirait pas ce qu'ils attendaient qu'Il dise et n'argumenterait pas avec eux.
Pilate Lui demanda s'Il était bel et bien le Roi des Juifs mais Jésus répondit simplement : « Tu le dis » (Matthieu 27 : 11) ; Jésus lui donna une réponse en aucun cas élaborée et ne chercha pas à se justifier.
Jésus savait que l'autorité de Ses ennemis n'était que temporaire, ceux-ci pensaient avoir fait la prise du siècle. mais, en réalité ils n'étaient que des marionnettes dans les mains du diable.
De toute éternité, Jésus-Christ savait que Sa destinée pour sauver les êtres humains serait la torture, les moqueries et une mort atroce sur la Croix ; mais Jésus savait également qu'après cette bataille, Il vaincrait pour toujours la mort et le monde en serait alors transformé.
Lors du dernier souper avec Ses disciples, Jésus les choqua en leur disant que l'un d'entre eux Le trahirait. Scandalisés, ils se demandèrent qui pourrait être ce traître. Jésus l'identifia ensuite en lui offrant de Sa propre main un morceau trempé en disant: « Ce que tu fais, fais-le promptement » (Jean 13 : 27). Aucun des disciples de Jésus ne savait ce que Judas avait l'intention de faire, mais Jésus le savait. Judas le traître avait la voie libre pour sortir dans la nuit et pour planifier Son arrestation avec les prêtres. En leur faisant connaître que c'est Judas qui le trahirait, Jésus donna le signal de Sa propre arrestation. Jésus ne paniquait pas devant Ses ennemis; Il avait complètement le contrôle de la situation.
L'apôtre Jean fait un rapport étonnant du ministère final de Christ en commençant par les propos suivants: « Jésus, savait que son heure était venue de passer de ce monde au Père » (Jean 13 : 1). Jésus savait que Sa route finirait par Le conduire à Jérusalem, Gethsémané, le Prétoire et Golgotha et qu'Il irait sur ce chemin en ayant une pleine détermination et de la dignité. Avant de se diriger vers Gethsémané, le jardin où Jésus savait qu'Il serait arrêté, Jésus et Ses disciples chantèrent même des cantiques (Matthieu 26 : 30).
Le moment venu, Jésus fut arrêté par une foule conduite par Judas, armée d'épée et de batons. Ceux-ci livrèrent Jésus aux soldats romains qui le brutalisèrent. Lorsque le corps de Jésus fut réduit à une ruine ensanglantée par les flagellations et les traitements brutaux qu'Il endura des soldats, Il chancela sous le poids de la Croix qu'Il avait porter en chemin car elle était devenue trop lourde pour Lui. Et pourtant, là aussi, Jésus ne dit rien. Il était "l'homme de douleurs".
Les "femmes de Jérusalem" - pas Ses disciples, mais des femmes de la ville – émues et touchées, pleurèrent en voyant ce que Jésus-Christ devait endurer en allant vers une mort si cruelle sur la croix. Mais Jésus leur dit : "Ne pleurez pas sur moi; mais pleurez sur vous et vos enfants" (Luc 23 : 28). Jésus savait que, plus tard, Jérusalem allait passer par des tribulations inconnues jusque-là.

Jésus, essaya-t-Il d'éviter la Croix ?
Certaines personnes sont de cet avis en regardant la scène de Gethsémané où Jésus priait : « Père, s'il est possible, éloigne cette coupe de moi » (Luc 22 : 42). Jésus savait tout à fait que la fin de Sa vie terrestre serait effroyable.
Mais lorsque Jésus demanda à Dieu son Père "d'éloigner cette coupe de Lui", parlait-Il vraiment de la croix ? Jésus avait laissé la Gloire pour venir dans ce monde en devenant un être humain, tout en restant Saint et Parfait, afin de sauver la race humaine par Son sacrifice sur la croix. Alors, Jésus demandait-Il vraiment à Dieu de changer Sa volonté maintenant qu'Il était sur terre et que le temps de l'accomplissement du plan divin était venu ?
Rappelons-nous que Jésus a dit aussi : « Et moi quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12 : 32). La Bible ajoute : « En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir » (Jean 12 : 33). Jésus parla de glorifier le Père et cette gloire était Son triomphe sur la Croix. Le triomphe de Jésus sur la croix (démontré par sa résurrection) était un acte absolument nécessaire pour vaincre définitivement tous ses ennemis. La mort de Jésus sur la croix ne peut jamais être considéré comme une défaite.
A Gethsémané, Jésus dit qu'Il était "troublé dans Son esprit". Matthieu rapporte ces paroles de Jésus : « Mon âme est triste jusqu'à la mort » (Matthieu 26 : 38). Ceci n'était pas de la peur. Jésus le Fils de Dieu s'était de plein gré placé dans cet état entre la vie et la mort; Il serait élevé comme Seigneur et Sauveur du monde, et son expérience irait au-delà de tout ce que l'être humain peut comprendre
. Sur la croix, les puissances de l'enfer et de la mort confrontèrent Jésus dans une dernière tentative désespérée pour empêcher l'accomplissement de son œuvre.

Que Lui arrivait-Il maintenant ?
La mort imminente de Jésus devint de plus en plus tangible alors qu'Il se promenait dans le jardin de Gethsémané, loin des disciples, et qu'Il priait : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux mais ce que tu veux » (Matthieu 26 : 39). « Étant en agonie, Jésus priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre » (Luc 22 : 44).

Jésus y avait deux raisons à cette agonie : Premièrement, le péché du monde entier commençait à peser sur Lui, comme les Écritures l'avaient annoncé, et deuxièmement, Jésus devait porter Lui-même jusqu'à sa mort sur la croix le fardeau effroyable de nos péchés pour en subir le châtiment. C'était l'heure la plus cruciale de l'Histoire humaine. Et nous pouvons être certain que Satan attaqua Jésus physiquement et Le plongea dans une angoisse indescriptible. Rappelons-nous que Satan avait cherché de tuer Jésus dès Sa naissance et avait même essayé d'empêcher Sa naissance (Matthieu 2). Maintenant à Gethsémané, c'était l'assaut final : essayer de faire mourir Jésus dans le jardin, ce qui ferait échouer Sa victoire sur la mort, planifiée par Dieu par le biais de la crucifixion.
Jésus-Christ, Tout-Puissant, savait qu'Il devait accomplir la Parole de Dieu et donner Sa vie pour nous. Jésus est l'Agneau de Dieu qui mourut pou nos péchés. Sa mort à la croix était nécessaire. « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3 : 13).

Après Sa résurrection, Jésus dit à Ses disciples que tout – y compris Ses souffrances et Sa mort – avait été annoncé par les Écritures : « …il fallait que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes … ainsi il est écrit que le Christ souffrirait …» (Luc 24 : 44-46).
Oui Dieu soit loué ! Jésus a triomphé et remporté la victoire qui nous conduit vers le Salut éternel. Jésus a vaincu pour toujours l'enfer, la mort et Satan dans une bataille unique. Il se réjouit de tout ce qu'Il a accompli comme un guerrier se réjouit durant le combat. Il nous a dit : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et que ne peuvent tuer l'âme …" (Matthieu 10 : 28).
Lorsque dans la bataille, on sait que la Victoire nous attend, alors on ne connaît pas la peur. Ainsi notre précurseur du Salut éternel, notre Seigneur des seigneurs, c'est Jésus Christ. Amen !

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Qu’est-ce que l’infinitude et l’éternité de Dieu ?

12 Avril 2022 Publié dans #Divers

Dieu est hors de l’espace et du temps, pourtant Il est omniprésent et Il dirige l’histoire (Hébreux 1. 10-12).

Dieu existe en Lui-même et de Lui-même, infini en son être et sa perfection. (…) Lui seul est immortel et habite une lumière inaccessible aux hommes ; il est immuable, immense, éternel, incompréhensible, tout‑puissant, infini à tout point de vue, très saint, très sage, très libre, absolu.

L’infinitude et l’éternité de Dieu vont de pair avec son immuabilité et sa simplicité : Dieu ne change pas avec l’espace et le temps, car il est absolu et simple.

Lorsque nous songeons à l’infini, nous nous représentons un espace sans fin ; et lorsque nous songeons à l’éternité, nous pensons à une succession de temps qui n’arrête jamais. Nous réfléchissons ainsi, car nous sommes des créatures finies et pour nous tout est espace et temps. Qu’est-ce que le temps ? Le temps n’est que la mesure du mouvement. Tout ce qui se meut, tout ce qui change est en quelque sorte emprisonné dans le temps qui est la mesure des séquences qui se succèdent. Le temps est un continuel présent où tout ce qui se déroule arrive de manière séquentielle. Le passé n’est pas une dimension, mais des séquences antérieures de mouvements et de changements et le futur n’est que la séquence des mouvements à venir. Pour tous les êtres créés, l’éternité sera toujours une suite de présents sans fin, car nous serons à jamais des êtres de finitude.

Maintenant, il est important de comprendre que le temps et l’espace n’englobent pas Dieu, mais Dieu les transcende tous les deux. La théologie chrétienne classique affirme que Dieu n’est ni dans l’espace ni dans le temps. Lorsque nous confessons que Dieu est éternel, nous ne voulons pas dire qu’il dure toujours, mais qu’il est atemporel. Et lorsque nous confessons que Dieu est infini, nous ne voulons pas dire qu’il est très grand, mais qu’il est immense, c’est-à-dire qu’il n’appartient pas aux choses mesurables car il est incorporel.

Dieu est infini et éternel. Il existe donc deux ordres : le créé et l’incréé, le temporel et l’éternel, le fini et l’infini. Ces affirmations métaphysiques sont fondées sur la révélation biblique : "Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ; ils périront, mais tu subsistes ; ils vieilliront tous comme un vêtement, tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; mais toi, tu restes le même, et tes années ne finiront point (Hébreux 1. 10-12).

Ce texte enseigne non seulement que Dieu nous accompagnera à chaque moment pour une durée sans fin, mais aussi qu’Il transcende l’espace et le temps. L’ordre créé est sujet au changement et au vieillissement, tandis que Dieu est immuable parce qu’Il n’est ni dans l’espace ni dans le temps. Cette transcendance et cette immuabilité divines sont attribuées au Fils un peu plus loin dans l’épître Hébreux 13. 8 : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement ».

Il nous est difficile de comprendre l’éternité de Dieu parce que nous réfléchissons toujours à partir de notre finitude et nous pensons dans des catégories temporelles. Par exemple, lorsque nous disons : « Que faisait Dieu avant de créer ? », nous temporalisons Dieu. Cependant, Dieu n’est pas un Créateur temporel, mais éternel ; il n’a pas créé dans le temps, mais hors du temps. Il n’y a jamais de « avant » ni de « après » pour Dieu, Il EST simplement. Jésus nous dit que pour Dieu « tous sont vivants » (Luc 20. 38). Nous ne devons donc pas penser que parce que nous percevons les actes de Dieu dans le temps qu’Il est nécessairement dans le temps Lui-même ; pour Dieu, tout est éternité. La croyance en l’éternité de Dieu est fondée sur le fait qu’Il n’a pas de commencement. Même si Dieu se manifeste dans le temps, Dieu demeure éternel et hors du temps.

L’omniprésence de Dieu peut peut-être nous aider à comprendre son éternité. Voici ce que nous lisons concernant Dieu et l’espace  : « Mais quoi ! Dieu habiterait-Il véritablement sur la terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir: combien moins cette maison que je t’ai bâtie! » (1 Rois 8. 27). Dieu n’est pas matériel ni spatial, pourtant il est partout présent dans l’espace (Lire Psaume 139. 5-12).

Dieu n’est pas contenu par l’espace, mais Il n’est pas absent de l’espace, Dieu transcende l’espace. La même réalité s’applique pour le temps : Dieu est hors du temps, mais Il remplit le temps. Nous percevons les actes de Dieu en séquence, mais : « devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3. 8). Autrement dit, le temps n’existe pas pour Dieu ; nous connaissons ses actes passés et nous connaîtrons ses actes futurs, mais cette séquence n’existe pas pour Dieu puisqu'Il est hors du temps ; Dieu est éternel.

Sentons-nous qu’il y a quelque chose qui nous échappe dans cette doctrine ? C’est parce que notre intelligence est finie et que nous avons affaire avec un Dieu infini qui est, conséquemment, incompréhensible. Nous pouvons connaître ce Dieu éternel, comprendre que nous n’arrivons pas à saisir son éternité : l’absence d’un commencement, l’absence d’une fin et l’absence d’une succession de moments, mais Dieu demeure incompréhensible pour nous puisque « son essence ne peut être comprise par nul autre que lui-même ». Ce que nous devons faire devant un tel Dieu c’est nous prosterner et l’adorer.

Certains se sentent inconfortables devant un Dieu infini et éternel ; ils ont l’impression qu’Il est lointain et hors de portée. Dieu est effectivement inaccessible à l'être à moins qu’Il ne s’abaisse et ne s’approche de Lui. Pour se faire, Dieu n’a pas besoin de changer son essence et de cesser d’être infini et éternel, car Il peut se révéler à notre niveau sans qu’Il n’y ait en Lui de changements. C’est exactement ce que Salomon affirme après avoir déclaré que les cieux des cieux ne peuvent le contenir : "Toutefois, Éternel, mon Dieu, sois attentif à la prière de ton serviteur et à sa supplication ; écoute le cri et la prière que t’adresse aujourd’hui ton serviteur. Que tes yeux soient nuit et jour ouverts sur cette maison, sur le lieu dont tu as dit : Là sera mon nom! Écoute la prière que ton serviteur fait en ce lieu" (1 Rois 8. 28-29).

Puis jusqu’à la fin du chapitre, Salomon exprime sa certitude que le Dieu transcendant est aussi immanent et que s’Il est éternel en Lui-même, Dieu se révèle néanmoins dans le temps et dans l’histoire. Plutôt que d’opposer transcendance et immanence et de rejeter la première au profit de la seconde, Salomon nous aide à comprendre que la proximité de Dieu est fondée sur sa transcendance et sa nature. N’est-ce pas l'omniprésence de Dieu qui nous donne l’assurance que nos prières sont entendues de lui ? Si Dieu n’était pas infini et éternel, comment pourrait-Il être partout en même temps, recevoir les prières et le culte de tous ses enfants simultanément en étant bel et bien avec eux individuellement ? Sa conscience infinie absorbe totalement notre réalité finie et nous permet de réellement connaître un Dieu présent et d’être réellement connu de Lui. Si Dieu se trouvait dans la même finitude que nous, il ne pourrait pas réellement être présent avec nous puisqu’il serait soumis à la même contingence à une plus grande échelle de la finitude. Seul Dieu infini et éternel est omniprésent.

De plus, sans l’infinitude et l’éternité de Dieu il ne peut y avoir de véritable fait que Dieu soit à la fois Juste, Bon et Tout-Puissant. Dieu est éternel et infiniment Saint, cela signifie qu’Il ne laisse aucunement aller le mal. Nous percevons qu’il laisse aller le mal, mais il s’agit uniquement de notre perspective (Hébreux 2. 8), car en vérité « Dieu est un juste juge, Dieu s’irrite en tout temps » (Psaume 7. 12). En Lui-même, Dieu a déjà tout jugé (Jean 3. 18, 36). Il est le Juge éternel, le Juge d’éternité.

Notre âme peut donc réellement se reposer en l’Éternel et notre cœur peut avoir totalement confiance en Lui, car les attributs de sa gloire ne connaissent ni changement ni ombre de variation. Seul un Dieu éternel et infini est un Dieu près de nous. "Ne suis-je un Dieu que de près, dit l’Éternel, et ne suis-je pas aussi un Dieu de loin ? Quelqu’un se tiendra-t-il dans un lieu caché, sans que je le voie ? Dit l’Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre ? dit l’Éternel" (Jérémie 23. 23-24).

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