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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Être à l'abri dans le Sang de Jésus pour être enlevé par Lui

8 Février 2021 Publié dans #Salut, #Retour de Jésus

Paix parfaite de celui qui est à l'abri dans le sang de Jésus :

"Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ" (Romains 5. 1).

Quand un être humain, par grâce, reçoit Jésus-Christ selon l'efficacité divine de son œuvre accomplie à la croix, il est éternellement couvert du précieux sang de Jésus et il devient enfant de Dieu. Dieu peut s’occuper de sa conduite en tant que son Père Céleste. Dans la position où il a été introduit, l'enfant de Dieu devient l'objet des soins et de la discipline paternelle de son Père céleste. Mais il doit veiller à ne pas confondre la question de sa marche quotidienne avec le fondement de la paix parfaite qui est la sienne dans la présence de Dieu.
Tout a été accompli par Jésus-Christ pour nous établir dans une paix parfaite quant à la Sainteté de Dieu. Plus nous le réaliserons, plus nous verrons combien sont vaines toutes nos pensées au sujet de nous-mêmes. Mettre en question la paix du croyant, c'est en réalité mettre en question l'accomplissement de l'œuvre parfaite de Christ à la croix. Si vous touchez à l'un, vous touchez à l'autre, car Christ est “notre paix” (Éphésiens 2. 14). Il est “le Même, hier, et aujourd'hui, et éternellement” (Hébreux 13. 8). Et non seulement Jésus est toujours le Même, mais l'estimation que Dieu fait de Lui, et de nous qui sommes en Lui, demeure aussi la même : “Vous êtes accomplis en lui, qui est le chef de tout pouvoir et de toute autorité” (Colossiens 2. 10). “Il (Dieu) nous a rendus agréables dans le Bien-aimé (Jésus)” (Éphésiens 1. 6).
Pour tous les enfants de Dieu, la Grâce de Dieu a effacé leurs péchés par le sang précieux de Jésus dont ils sont éternellement couverts. Dieu prend plaisir à Le faire. Oui, c'est sa gloire. “Tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos” (Ésaïe 38. 17). Cela devrait bannir toute crainte de notre cœur. Dieu ne regarde pas à notre péché, mais au sang de Jésus, son Agneau sans tache, dont Il nous a couverts. Alors si Dieu ne regarde pas notre péché, pourquoi continuer à le ressasser ? Si, en manifestant sa grâce, Dieu triomphe dans le fruit de son Amour, pourquoi ce triomphe ne serait-il pas aussi pour nous ?
Le sang de Jésus nous a lavés de toute notre offense;
La gloire de son Ciel bientôt nous recevra.
Oui, déjà notre foi triomphe en espérance.

Venue du Seigneur Jésus et notre accueil dans le Ciel :

"Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur." (1 Thessaloniciens 4. 16-17).

Combien sont douces et réconfortantes ces paroles : “Le Seigneur lui-même” ! Il n'enverra pas un messager, aussi glorieux soit-il. Jésus reviendra Lui-même. Comment pourrait-il en être autrement ? C'est Lui Jésus qui nous a révélé Dieu le Père. Sa sueur est devenue comme des grumeaux de sang qui tombaient sur la terre lorsqu'Il était angoissé au jardin de Gethsémané. Sur la croix, Jésus a donné sa vie pour son Assemblée (l'Église), Jésus a connu la mort dans toute la honte et l'amertume de la croix du Calvaire. Il a brisé la puissance du péché, de la mort et de l'Enfer. Jésus est monté au Ciel, Il est assis à la droite de Dieu le Père, et Il intercède pour ses rachetés, les assiste et les soutient tout au long de leur voyage dans ce monde. C'est Jésus Lui-même qui reviendra bientôt pour nous chercher au son de la Trompette. Oh, quel bonheur infini ce sera pour L'Église, pour ses élus toujours couverts par Son précieux sang ! Quelle plénitude de Puissance et de Majesté !

Certaines personnes dans ce monde pensent que le Seigneur Jésus est bienveillant, compatissant et tendre, et que Dieu est sévère et exige que sa majesté outragée à cause de nos péchés soit satisfaite. Mais l'Évangile consiste à nous amener à Dieu, et non pas à nous protéger de Dieu. C'est le Père, bienveillant, compatissant et tendre, qui a envoyé Jésus Son Fils unique, ayant évidemment les mêmes caractères. La Justice de Dieu doit être respectée, mais seulement pour que l'Amour de Dieu puisse se déverser par le seul canal possible. Au Retour de Jésus, Il sera aussi doux d'entendre la Trompette de Dieu, la voix de l'archange et l'appel de notre Seigneur Jésus béni éternellement. Nous serons vraiment bien accueillis dans le ciel par les anges, par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et par Dieu notre Père !

La trompette sonnera lors du Retour de Jésus
Et l'Église répondra à Sa voix connue.
Revêtus d'un corps nouveau, et faits semblables à Jésus,
Nous Le verrons, Lui le Saint Agneau de Dieu, le Sauveur adorable.

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C'est la foi en Jésus qui sauve

7 Février 2021 Publié dans #Salut

Le péché dans notre vie a provoqué une coupure entre Dieu et nous, puis a amené tout un cortège de souffrances (angoisses, dépressions, maladies, guerres, injustices, échecs, immoralité, perte des valeurs…). Ésaie 59 : 1-5 parle avec tant de vérité du péché de l’humanité et de la perdition dans laquelle il nous a précipités !

Nous avons tous besoin de salut. Dieu est le Dieu du salut et Il nous a envoyé le seul Sauveur du monde en la Personne de son Fils Jésus-Christ.
Dans le texte biblique, le mot hébreu « salut » peut aussi être traduit par « guérison ». Quand Dieu parle de nous sauver, Il parle aussi de nous guérir. Partout où le péché a produit la souffrance (que cela concerne notre esprit, notre âme ou notre corps), Dieu a le pouvoir d’apporter une parfaite guérison.

Mais comment être sauvé ? Voilà une grande question :
Non par des œuvres ni par nos efforts, encore moins par nos mérites, mais par le seul moyen de la foi en Dieu, en son Fils Jésus-Christ. La notion de la grâce, donc de gratuité et de cadeau accompagne la foi, c’est une grande vérité. L’être humain ne peut pas se changer lui-même ; aussi Dieu l’invite à se repentir et à placer sa foi dans le seul Sauveur du monde, Jésus-Christ.
En mourant volontairement sur la croix, Jésus a parfaitement payé le prix de notre salut et a fait l’expiation de nos péchés.
Enfin, Jésus est ressuscité et aujourd’hui encore, il accorde le salut à quiconque vient à Lui avec repentance et foi. Que chaque être humain viennent simplement !

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L'Agneau de Dieu

6 Février 2021 Publié dans #Divers

Nous ne pouvons pas lire ce récit de l’Agneau pascal sans penser à l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1 v.29). Chaque maison israélite devait prendre un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an qui nous parle de la perfection de Jésus Christ, de l’Agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde (1 Pierre 1. 19). Chacun devait le manger entièrement, sans en laisser de reste, comme nous devons nous approprier la Personne de Christ, nous en nourrir spirituellement pour apprendre à Le connaître toujours mieux et L’aimer toujours davantage, et cela jusqu’à ce que nous irons Le rejoindre pour l'éternité. Jésus dit : « Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jean 6. 55-56). Beaucoup se sont moqué de cette parole, mais le Seigneur parlait évidemment de nourriture et de breuvage spirituels. Quelqu’un a écrit : "Nous n’avons pas seulement besoin de connaître que nous sommes sauvés, nous avons besoin de connaître le Sauveur."

L'agneau rôti au feu :

L’agneau devait être rôti au feu, non pas à demi-cuit ou bouilli dans l’eau, mais entièrement rôti au feu avec la tête, et les jambes, et l’intérieur. Le feu représente le jugement divin. Lorsque Jésus s’est sacrifié à la croix, il a été entièrement atteint par le feu du jugement divin à notre place : la tête qui exprime ses pensées dont nous avons un aperçu dans le psaume 22, les jambes qui parlent de sa marche qui a été arrêtée par le serpent (le diable) qui lui a blessé le talon (Genèse 3. 15) et l’intérieur, c’est-à-dire les affections profondes de son cœur. Rien n’a été épargné à notre cher Sauveur et si nous sommes heureux de Le connaître, de L’avoir pour berger, nous nous souvenons aussi avec amertume de ce qu’il a souffert pour nous à cause de nos péchés. C’est ce que signifient les herbes amères qui accompagnaient le repas.

Le sang de l'agneau :

Le sang de l’agneau devait être placé sur l’encadrement de la porte de chaque maison. « Et je verrai le sang, dit Dieu, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura pas de plaie destructrice au milieu de vous quand je frapperai le pays d'Egypte ». Chaque Israélite était donc à l’abri du jugement par le sang de l’agneau comme chaque croyant est à l’abri du jugement divin par « le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache… » (1 Pierre 1. 19) car « le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1. 7b). « Je verrai le sang… » dit l'Éternel Dieu. L’Israelite à l’intérieur de la maison ne le voyait pas, mais Dieu le voyait. Notre salut ne dépend pas de notre propre appréciation de l’œuvre de Christ, mais de la pleine satisfaction de Dieu à l’égard du sang de son Fils versé à la croix, de sa vie donnée. Reposons-nous donc sur l’œuvre parfaitement accomplie par Jésus à la croix, œuvre parfaitement agréée de Dieu qui passera par-dessus tous ceux et toutes celles qui se sont mis à l’abri du jugement par la foi en Jésus Christ.

Le mémorial :

Ce jour de la Pâque devait être pour les Israélites un mémorial à célébrer comme une fête à l'Éternel, un statut perpétuel dans toutes les générations. La nuit où il fut livré, le Seigneur Jésus institua la Cène, un mémorial qui nous rappelle que son corps a été meurtri (le pain rompu, l’agneau rôti au feu) et son sang a été versé (le vin : son sang qui nous purifie de tout péché et qui nous met donc à l’abri du jugement)

Gardons-nous de prendre la Cène indignement (1 Corinthiens 11. 27) c’est-à-dire sans nous souvenir des souffrances et de la mort de notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ.

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Le film de la vie humaine

5 Février 2021 Publié dans #La Vie

Je voudrais vous faire passer le film de la vie humaine. Un film rapide, voilà l’image de notre vie. Impossible de retenir, ne serait-ce qu’un instant, la fuite inexorable des jours. La Bible nous dit que pour Dieu, « notre vie est comme une vapeur qui parait pour un peu de temps, et puis disparaît » (Jacques 4.14). Cependant, dans ce temps si court qui sépare notre berceau de la tombe, se joue notre sort éternel. Y avez-vous songé ?

Demandons à l’enfant qui vient de naître : il est trop jeune pour y penser ! Aucun souci ne vient troubler son âme innocente. Pour lui, tout est merveilleux.

Voyons cet écolier qui ne pense qu’à jouer, courir, s’ébattre : il est trop insouciant pour y penser !

Et ce jeune homme confiant dans sa force, avide de succès, comment penserait-il à l’éternité ? A cet âge, on est trop sûr de soi pour y penser !

Demandons à cette personne qui va se marier sous peu ou qui vient de se marier : seul compte le bonheur présent. L’éternité ? On aura le temps d’y songer plus tard ! Pour le moment, elle est trop heureuse pour y penser !

Voilà un homme qui peut avoir la trentaine. Les affaires sont pressantes. C’est l’heure d’agir et non de rêvasser à une éternité problématique. Il est trop occupé pour y penser !

Quelques années plus tard, accablé par les soucis de tout ordre, il évite d’y ajouter encore celui de l’éternité. Il est trop soucieux pour y penser !

Demandons aux vieillards ce qu’ils en pensent : fatigués, parfois diminués, ils s’accrochent au passé. Pourtant, ils sont arrivés à la porte de l’éternité. Ils diront qu’ils sont trop vieux pour y penser.

Voilà un cimetière. Les âmes de ceux qui s’y trouvent sont entrées dans l’éternité. Comment ? Dieu le sait. Pour eux, il est désormais TROP TARD POUR Y PENSER !

Cher ami, où passerez-vous l’éternité ? Cela ne dépend que de vous. Le film ne s’arrête pas à la tombe comme certains le disent. La mort est le seuil de l’éternité. Prenez le temps d’y penser. N’ayez pas de repos que cette question ne soit réglée. La Bible précise qu’il n’y a que deux lieux où l’on passe l’éternité : Avec Jésus dans le Ciel, ou loin de Dieu, avec Satan dans l'Enfer.

Votre péché vous condamne à la mort. Mais Dieu vous aime et Il a pourvu à votre salut en donnant son Fils unique, Jésus Christ qui, à la croix, a pris sur lui tous vos péchés et a subi la condamnation à votre place.

Si donc vous vous repentez et si vous croyez de tout ton cœur que Jésus-Christ est venu dans le monde pour VOUS sauver, vous recevez un plein pardon et la vie éternelle.

La Bible dit : « Celui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3. 36). « Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur. » (Romains 6. 23). « Voici, c’est maintenant le temps favorable, c’est maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6. 2).

Après la mort, il est trop tard, éternellement trop tard …

Le temps fuit, les jours, les heures s‘envolent.
Qui sait si tu vivras encor demain ?
Écoute et crois Jésus et sa Parole :
« Viens à moi » dit-il, te tendant la main.

Viens maintenant au Sauveur qui t’invite.
A la croix, il a payé ta rançon.
Viens aujourd’hui, car le temps passe vite,
Reçois, par la foi, le divin pardon.

Le temps s’enfuit, l’éternité s’avance ;
Du grand salut c’est encore le temps.
Lève-toi donc et, plein de confiance,
Viens à Jésus ! oh oui, viens maintenant !

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Notre devoir après que l'on soit sauvé par Jésus

4 Février 2021 Publié dans #Divers

1) La soumission et l'obéissance :

"Dieu a fait et Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié" (Actes 2. 36).
"Qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre ; et que toute langue confesse (reconnaisse) que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2. 10, 11).

Quand Jésus apparaît à Saul de Tarse, sur le chemin de Damas, Il lui dit : “Je suis Jésus que tu persécutes” et Saul demande : “Que dois-je faire, Seigneur ?” (Actes 9. 6 ; 22. 10). En s’adressant à Jésus comme Seigneur au moment de sa conversion, Saul reconnaît Son autorité et s’abandonne à celle-ci; il manifeste ainsi sa soumission à Jésus comme son Seigneur et Maître, et son empressement à Lui obéir et à Le servir.
Voici l’essentiel du christianisme : renoncer à soi-même, s’abandonner à Jésus-Christ comme son Seigneur et Sauveur, Lui être soumis et Lui obéir. Le nom de “chrétien” désigne celui qui est devenu un disciple de Christ et qui Le suit. L’obéissance et la soumission à Christ, c’est précisément ce qui accompagne le salut et devrait se voir chez quiconque se dit chrétien.
Nous ne devons pas seulement recevoir Christ comme notre Sauveur qui nous a délivrés du châtiment éternel de nos péchés ; nous devons aussi L’accepter comme notre Seigneur. Y avons-nous pensé ? Celui qui est notre Sauveur est aussi Celui auquel Dieu a donné la place de Seigneur : “Lui (Jésus) est Seigneur de tous” (Actes 10. 36). Nous nous approprions Christ comme Sauveur et nous recevons tous les bénéfices résultant pour nous de son œuvre à la croix ; mais il n’est pas juste de négliger ensuite de nous soumettre à Lui comme Seigneur et Maître pour Lui obéir fidèlement.
Nous soumettre à Jésus comme à notre Seigneur signifie reconnaître sur nous Ses droits et Son autorité, Lui céder notre volonté, nous appliquer “avec ardeur à Lui être agréables” (2 Corinthiens 5. 9), et à Le servir. Les paroles du Seigneur Jésus démontrent cela sans équivoque : “Pourquoi m’appelez-vous : Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous pas ce que je dis ?” (Luc 6. 46). Jésus s’attend à ce que nous fassions ce qu’Il désire et ses désirs sont clairement formulés dans la Bible.

2) Servir le Seigneur :

"Jésus leur dit encore :… Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie" (Jean 20. 21).

Reconnaître Jésus comme notre Seigneur et Maître signifie Le servir et faire ce qu’Il nous demande, ce qui Lui plaît. Un des traits caractéristiques de ceux qui possèdent le salut par la foi en Christ, il faut le souligner, c’est de servir le Seigneur. Dans la parabole de Marc 13. 34-37, le Seigneur Jésus montre à ses disciples qu’Il retourne au Ciel ; Il laisse ses intérêts entre nos mains et Il s’attend à ce que chacun et chacune fasse ce qu’Il lui a confié jusqu’à ce qu’Il revienne.
Après avoir appelé Simon et André, Jésus leur dit : “Venez, suivez-moi, et je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes” (Marc 1. 17). Il ne leur demande pas de l’accompagner passivement, mais de travailler pour Lui ; ils doivent devenir “pêcheurs d'hommes”, c’est-à-dire aller à la recherche des âmes perdues. Immédiatement après sa conversion, Paul “se mit à prêcher Jésus dans les synagogues” (Actes 9. 20). Les nouveaux convertis de Thessalonique étaient caractérisés par leur “travail d’amour” pour Christ : ils s’étaient détournés des idoles “pour servir le Dieu vivant et vrai” (1 Thessaloniciens 1. 3, 9).
Ainsi, Dieu attend, de ceux qui ont accepté le salut offert par son Fils Jésus, qu’ils travaillent pour Lui. Alors travaillons-nous pour Dieu seul, pour Jésus seul ? Vivons-nous sur la terre en cherchant Ses intérêts, ou nous servons-nous nous-mêmes ? Dieu ne nous a pas sauvés simplement pour que nous soyons à l’aise avec notre passeport pour le Ciel, autrement Il nous aurait pris dans la gloire dès que nous étions sauvés.
Cherchons donc à être occupés à servir le Seigneur. Ainsi nous serons gardés des tentations et de faire des choses qui ne lui plaisent pas. La joie de servir le Seigneur fortifiera nos âmes et nous élèvera au-dessus des attraits de ce monde ainsi que des convoitises de la chair. Comment ? Parce que nous jouirons de choses infiniment meilleures !
Servir Jésus, vivre en paix avec Lui, répondre à ses bienfaits,
Dépendre en tout de Lui, L'aimer,
Proclamer ses vertus,
Suivre son étendard, c'est notre part.

3) L'amour pour le Seigneur

Le Salut en Jésus-Christ n’est pas seulement reçu par l’intelligence, mais aussi par le cœur. Il provient d’une Personne vivante, divine qui est Jésus-Christ le Fils de Dieu. Par sa mort sur la croix, sa résurrection et son parfait Amour, Jésus a saisi notre cœur pour toujours. Maintenant, son Amour est “versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint” (Romains 5. 5), et il suscite la réponse de notre amour pour lui. Cela commence lorsqu’on est véritablement né de nouveau.
Pour présenter le lien d’amour existant entre Christ et celui qui a accepté son salut, la Bible emploie l'image de la relation terrestre la plus élevée et la plus intime : celle d'un époux et de son épouse. Tout homme sauvé est présenté comme fiancé à Christ
(2 Corinthiens 11. 2). De même que le cœur plein d’affection d’une jeune fiancée bat pour son bien-aimé, celui de tout croyant en Jésus brûle pour Christ ; avec un amour ardent, il attend le jour des noces pour être avec Lui. Or, ce qui est vrai dans le domaine des relations terrestres l’est bien davantage pour ceux qui se savent aimés du Seigneur Jésus Christ. La nouvelle nature désire ardemment être pour toujours avec lui. C’est pourquoi “l’Esprit et l'Épouse disent : Viens… Amen; viens, Seigneur Jésus !” (Apocalypse 22. 17, 20).
Une affection ardente pour le Seigneur Jésus et le désir de son Glorieux Retour font certainement partie des choses qui accompagnent le salut. Elles sont liées au cœur de toute personne née de nouveau et devraient être manifestées par tous ceux qui professent posséder le Salut en Christ et aimer Jésus, le Sauveur merveilleux.

Ô Seigneur Jésus, même dans la nuit sombre, nos désirs volent vers toi;
Nous goûtons les biens sans nombre dont se nourrit notre foi.
Ta tendre miséricorde nous entoure à chaque pas,
Notre cœur ému déborde…
Par la foi, ton Épouse, montant plus haut que les cieux,
Contemple et acclame son Rédempteur glorieux.
Dans l’extase elle t’adore, et désire ton Retour :
Ayant le bonheur d’être avec Toi pour toujours.

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Jésus-Christ est notre Paix

3 Février 2021 Publié dans #Divers

"Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions ; il a voulu créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et les réconcilier avec Dieu l’un et l’autre en un seul corps, par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près" (Éphésiens 2. 14-17).

Jésus seul est notre paix (voir Ésaïe 9. 6), personne et rien d’autre. Les lois, les ordonnances, les cérémonies, les sacrifices et les bonnes œuvres ne pouvaient faire pour ramener la paix entre les êtres humains et Dieu, mais Jésus l’a fait. Ces choses ne pouvaient mettre l’harmonie ni entre les êtres humains et Dieu, ni entre les êtres humains eux-mêmes. Mais par son sacrifice à la croix, Jésus a accompli les deux.

Tout comme le péché est la cause de tous les conflits et de toutes les divisions, le péché est aussi l’ennemi de la paix et de l’harmonie. L’impossibilité de la paix fait partie intégrante de la méchanceté. Le péché est la cause fondamentale de l’égoïsme, et l’égoïsme est une cause fondamentale de désunion. le constat est que l'être humain ne peut pas toujours avoir ce qu'il veut sans empiéter sur ce que quelqu’un d’autre veut ou sur ce dont il a besoin. Il ne peut pas toujours en faire à sa tête sans empêcher quelqu’un d’en faire à la sienne.

Jacques dit : « D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions » (Jacques 4. 1-3).

La paix ne vient que lorsque le moi meurt, et la seule place où il meurt vraiment est au pied de la croix. Paul dit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2. 20).

Jésus-Christ est venu sur cette terre comme un bébé, et par son sacrifice sur la croix, Il est devenu la paix de ceux qui croient en Lui. Sa paix n’est pas passagère, mais permanente. Des deux groupes, les Juifs (ceux qui étaient « près ») et les non-Juifs (ceux qui étaient « loin ») il n’en a fait qu’un, et Il […] a renversé le mur de séparation (Voir Éphésiens 2. 14).

En Jésus-Christ, un Juif n’est plus différent d’un non-Juif du point de vue religieux. En fait, depuis l’an 70, lorsque le temple a été détruit, il n’y a plus de véritable religion juive. L’endroit réservé aux sacrifices a disparu, mais aussi les registres généalogiques qui permettaient de savoir qui était de la lignée des sacrificateurs. Et de la même manière, en Christ, un non-Juif n’est plus différent en ce qui concerne sa condition spirituelle. Son paganisme est parti, son incrédulité est partie, son désespoir est enlevé et son impiété a disparu.

Aussi pour ceux qui sont en Christ, la seule identité qui compte est le fait d’être en Jésus. Il n’y a pas un christianisme juif et un autre non juif, un noir et un blanc, un masculin et un féminin, un de gens libres et un d’esclaves. Il n’y a que le Christianisme. Notre seul Seigneur n’a qu’une seule Église.

L’expression le mur de séparation est un rappel de la séparation qui existe entre le parvis des non-Juifs et le reste du temple. Entre ce parvis et celui réservé aux Juifs, il y a un écriteau sur lequel est écrit : « Aucun non-Juif ne peut pénétrer au-delà de la barricade qui entoure le sanctuaire et son enceinte. Celui qui le fait sera lui-même responsable de sa mort ». Cette barrière visible symbolise bien la barrière d’hostilité et de haine qui sépare également les deux groupes. Comme nous le voyons dans le livre des Actes, même un Juif qui ferait pénétrer un non-Juif dans la partie réservée du temple risque sa vie. Bien que Paul n’ait pas fait ça, certains Juifs d’Asie l’ont accusé d’avoir amené Trophime, un non-Juif d’Éphèse, dans le temple. Les Juifs auraient tué Paul s’il n’avait pas été sauvé par les soldats romains (Actes 21. 27-32).

C’est Dieu qui a originellement séparé les Juifs des non-Juifs (voir Ésaïe 5. 1-7 ; Matthieu 21. 33) dans le but de racheter les deux groupes, pas seulement les Juifs. Dieu a établi le parvis des non-Juifs dans le temple dans le but exprès de gagner les non-Juifs à Lui. Ce lieu devait être consacré à l’évangélisation des non-Juifs par les Juifs, c’était un endroit pour faire des prosélytes au judaïsme et les amener « près ». C’est l’enceinte, cependant, que du temps de Jésus les dirigeants juifs utilisaient comme « une caverne de voleurs » (Marc 11. 17) plutôt que comme un lieu de témoignage.

Christ a, pour toujours, renversé (le temps aoriste qui est là en grec indique une action terminée) tous les murs de séparation lorsqu’il a renversé l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions. Lorsque Jésus est mort à la croix, Il a aboli toutes les barrières qui existaient entre l’être humain et Dieu et entre les êtres humains. La plus grande barrière qui existait entre les Juifs et les non-Juifs était la loi cérémonielle, la loi des ordonnances dans ses prescriptions. Christ a anéanti les fêtes, les sacrifices, les offrandes, les lois de propreté et de purification, et toutes les autres ordonnances extérieures distinctives servant à séparer Israël des nations.

Les mots dans ses prescriptions montrent clairement qu’il n’est pas question de l’abolition de la loi morale de Dieu. Sa loi morale reflète la sainteté de sa nature et ne peut donc jamais changer (voir Matthieu 5. 17-19). C’est là la loi qui, pour les Juifs, est résumée dans les Dix Commandements, qui pour tous les êtres humains est écrite dans leur cœur (Romains 2. 15), et qui doit encore être respectée (Matthieu 22. 37-40 ; Romains 13. 8-10). Jésus a résumé encore plus la loi morale de Dieu, lorsqu’Il a dit : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13. 34). Les Dix commandements, comme toutes les lois morales de Dieu, ne sont que l’amour structuré et appliqué qu’il demande encore (Jacques 2. 8).

Toutes les prescriptions cérémonielles qui distinguaient et séparaient les Juifs des non-Juifs ont été anéanties. Avant Christ, ces groupes ne pouvaient pas manger ensemble à cause des restrictions alimentaires, des purifications et de la contamination cérémonielle. Maintenant, ils peuvent manger n’importe quoi avec n’importe qui. Un non-Juif ne pouvait pas rendre pleinement un culte dans le temple juif, et un Juif ne voulait pas rendre un culte dans un temple païen. En Christ, ils adorent maintenant ensemble, et n’ont besoin ni de temple ni d’autre endroit à sanctifier. Christ a anéanti toutes les distinctions et les exigences cérémonielles (voir Actes 10. 9-16 ; 11. 17, 18 ; Colossiens 2. 16-17) car Jésus a voulu créer en Lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix. Le point central est encore en lui-même, exprimant ainsi la nouvelle unité qui se produit lorsque les êtres humains sont unis dans la Personne du Seigneur Jésus-Christ.

Le terme kainos (nouveau) ne désigne pas ici quelque chose de récemment terminé, comme une nouvelle voiture qui quitte la chaîne de montage — une parmi beaucoup d’autres semblables. Ce nouveau exprime une différence en sorte et en qualité, un modèle complètement nouveau, différent de tout ce qui a existé jusque là. Quelqu’un de nouveau en Christ n’est pas simplement un Juif ou un non-Juif qui est aussi chrétien. Il n’est plus ni juif ni non juif, il est seulement chrétien. Toute autre caractéristique appartient à « autrefois ». Paul résume bien les choses, lorsqu’il dit : « Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10. 12, 13).

Lorsque Jésus-Christ a renversé le mur de séparation, l’inimitié […] par sa chair, il a déplacé la clôture afin de créer en Lui-même avec les deux un seul homme nouveau. Personne qui vient à lui n’est exclu, et personne qui est inclus n’est spirituellement différent des autres. Les mots par sa chair pointent directement vers la mort de Jésus sur la croix, mort par laquelle Il a annulé, rendu sans effet et invalidé (anéanti, katargeô) la querelle, la discorde, la séparation (l’inimitié, echthra), en établissant la paix, comme l’indiquait le verset 14.

Les mots réconcilier avec Dieu l’un et l’autre en un seul corps, par la croix démontrent que non seulement Juifs et non-Juifs sont rapprochés l’un de l’autre, mais qu’ensemble ils sont rapprochés de Dieu. La réconciliation de l’un avec l’autre est inséparable de la réconciliation avec Dieu. Alors que l’un et l’autre sont amenés à Dieu, ils sont amenés l’un vers l’autre. La mort de Christ a parfaitement accompli ce que Dieu voulait : amener les êtres humains à Lui. Le verset 13 pointe vers le sang de Christ, le verset 15 vers la chair du Sauveur expirant, et maintenant le verset 16 mentionne précisément l’endroit (la croix) où le sang de Christ a été répandu et sa chair mise à mort. Comment la croix a-t-elle accompli une telle réconciliation ? Christ a [détruit] par elle l’inimitié qui existait entre les hommes et Dieu (voir Romains 5. 1, 10).

L’hostilité entre les êtres humains et Dieu a été anéantie par le sacrifice de Christ. C’est Jésus qui a subi la peine judiciaire imposée par Dieu pour le péché. Il a payé par sa mort sur la croix ce que Dieu exigeait et a ainsi satisfait à la Justice divine (voir 2 Corinthiens 5. 20). Il est « devenu malédiction » pour les pécheurs (Galates 3. 13) et a procuré la réconciliation du pécheur croyant avec Dieu et avec tous les autres pécheurs repentants, sans égard à la race.

Le verbe grec réconcilier (apokatallassô) est riche de sens. Il exprime l’idée de faire passer de l’hostilité à l’amitié. L’utilisation (en grec) de deux prépositions comme double préfixe (apo et kata) exprime la totalité de cette réconciliation (voir Colossiens 1. 19-23).

L’homme ne peut même pas se réconcilier avec ses semblables, encore moins le peut-il avec Dieu. « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5. 8-10). Sans Christ, nous sommes tous sans force, pécheurs et ennemis de Dieu. Comme Paul le dit dans une autre épître : « Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en lui ; il a voulu par lui tout réconcilier avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de la croix » (Colossiens 1. 19, 20). La croix qui a causé la mort de Jésus a aussi causé celle de l’hostilité entre l’être humain et Dieu. Sa mort a été la mort de l’animosité. La croix est le remède de Dieu à la judaïsation, la discrimination raciale, la ségrégation, l’apartheid, l’anti-sémitisme, le sectarisme, la guerre et toutes les autres causes et conséquences des querelles humaines. C’est là le grand mystère d’Éphésiens 3. 6 : « les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l’Évangile ».

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(2) La Grâce de Dieu dans son plan d'amour

2 Février 2021 Publié dans #EVANGILE

"La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ" (Jean 1 : 17). La Grâce de Dieu et sa faveur n’est pas destinée à nous accorder de temps à autre une bénédiction si nous nous comportons bien. C’est à chaque instant de notre vie, que par la grâce, nous avons droit aux bénédictions d’Abraham découlant de l’œuvre achevée de Jésus : « Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces...de quoi satisfaire à tous vos besoins » (2 Corinthiens 9 : 8). Mais Dieu ne nous donne pas une grande provision de grâce suffisante pour longtemps, il nous donne chaque jour la grâce pour la journée, ou même instant après instant, afin que nous soyons toujours dépendants de Lui et que nous ayons toujours notre regard fixé sur Lui.
La grâce de Jésus-Christ est le don gratuit que Dieu nous fait de sa vie par l’Esprit Saint qui vit en nous pour nous guérir et qui vit dans notre âme pour la guérir du péché et la sanctifier. C’est Jésus Lui-même qui a révélé la Grâce de Dieu à l'apôtre Paul : « Je vous déclare frères que l’évangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1. 11-12) ; et c’est encore Jésus-Christ Lui-même qui lui a demandé de la prêcher : « pourvu que j’accomplisse le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20. 24). Par sa mort et sa résurrection sur la croix, Jésus-Christ a introduit la Nouvelle Alliance basée sur son sang versé et Il a annulé pour nous l’obligation de l’Ancienne Alliance, à savoir respecter la loi : « Jésus a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix » (Colossiens 2. 14). La grâce de la Nouvelle Alliance ne pouvait entrer en vigueur pour tous qu’après la mort et la résurrection de Jésus puisque cette alliance est basée sur le sang de Jésus. Jésus nous a préparés en nous montrant d’une part qu’aucun être humain ne peut satisfaire à la loi et donc que chaque être humain a besoin de Lui, Jésus-Christ le parfait Sauveur, en acceptant l’Amour et la Grâce qu’Il apporte.

Une Grâce Merveilleuse: L’Amour de Dieu rend Libre !

C’est un pas urgent pour chaque être humain de quitter sa nature pécheresse pour l’Amour de Dieu, exprimé par Sa Grâce. Car du fait que Dieu aime réellement chacun d’entre nous—ce qui est le cas—cet Amour prend racine dans Sa Grâce. Il aurait pu attendre de nous que nous remplissions certaines conditions avant de nous arroser de toutes les merveilles dont Son cœur bienveillant aurait pu rêver. Mais, si cela était le cas, nous n’aurions jamais bénéficié de Son Amour. Car “Il n'y à point de juste, pas même un seul” (Romains 3. 10). Mais l’Amour de Dieu est brillamment manifesté dans Sa grâce à l’égard des indignes pêcheurs. Et c’est cela que l’on appelle la Grâce : L’Amour de Dieu coulant librement vers les êtres humains pécheurs qui ne le méritent pas.

La grâce est le thème du Nouveau Testament et la clé pour comprendre son message. En effet, les écrivains du Nouveau Testament parlent toujours de Salut en association avec la grâce de Dieu. Le pardon de nos péchés ainsi que de notre haine fut l’idée miséricordieuse de Dieu bien avant le commencement (2 Timothée 1. 9) et fut amené à être réalisé dans l’histoire à travers Son plan miséricordieux (Romans 8. 30). Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, non par nos œuvres (Éphésiens 2. 8-9), et la grâce de Dieu nous apprend à vivre notre Salut honorablement aux yeux de Dieu (Tite 2. 11-12). La louange de la glorieuse grâce de Dieu est le but final du salut (Éphésiens 1. 6). Bref, c’est une grâce du début à la fin.

Et juste pour que nous comprenions la portée de sa grâce de Dieu, Il a donné plusieurs exemples dans la Bible, et en particulier l’exemple de l’Apôtre Paul. N’est-il pas incroyable que Dieu choisisse le plus grand légaliste de tous les temps pour en faire le plus grand défenseur de la grâce ? Paul – autrefois un meurtrier et persécuteur de l’Église – disait que Dieu l’avait choisi pour que le monde apprenne de son exemple le vrai sens et la mesure totale de la grâce de Dieu : « C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j'ai obtenu miséricorde, afin que Jésus Christ fît voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle » (1 Timothée 1. 15-16).

Alors que nous entrions en guerre contre Dieu—en ‘ennemis’ comme Paul le dit dans Romains 5. 10, Dieu préparait un chemin pour que sa grâce arrive jusqu’à nous. Quelle incroyable preuve d’Amour !

Dieu trouva la parfaite solution pour que nous, indignes pécheurs soyons inclus dans Son Amour miséricordieux. En fait, non seulement Dieu déplaça la barrière, mais celle-ci fut détruite par Sa Sainte Présence. Et il fit cela par la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ et Sa croix. C’est par le Christ crucifié, et lui seul, que nous approchons le Père en toute liberté (Jean 14. 6). La question nous reste posée à chacun : « As-tu fais cela ? T’es-tu détourné de ton péché pour accueillir le Christ de tout ton cœur ? ». Il est grand temps ! Car Dieu a promis de déverser sa grâce extraordinaire sur tous ceux qui viendront vers Lui avec une foi repentie, pour déposer Son Amour sur tous ceux qui cherchent le Seigneur Jésus comme leur seule Aide et Sauveur. Dieu brûle de nous asperger de Sa grâce pour que nous expérimentions Son Amour personnel et abondant. Nous en avons assez entendu parler, maintenant, recevons-le !

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(1) La Justice de Dieu dans son plan d'amour

1 Février 2021 Publié dans #Justice de Dieu, #Amour de Dieu - de Jésus

Dieu a prévu un incroyable plan d’amour pour ceux et celles qui acceptent Jésus comme leur Seigneur et le Sauveur de leur vie. Sur la base du parfait sacrifice de son Fils Jésus sur la croix et du sang précieux de Jésus versé sur la croix, Dieu fait deux choses à notre égard pour son plan d'amour :

- Dieu nous pardonne tous les péchés, toutes les fautes de notre vie, et Il nous adopte comme ses enfants bien-aimés : c’est le don de la justice.
- Dieu nous fait ce Don incroyable et non mérité de toutes sortes de bénédictions tout au long de notre vie : c’est une vie en abondance par l’abondance de la Grâce de Dieu.
Ces deux dons extraordinaires, Dieu les réunit en un seul, le don de Son Fils Jésus-Christ. La Grâce de Dieu, c’est Jésus-Christ Lui-même, ce n’est pas une doctrine. De plus, Dieu scelle avec nous une nouvelle alliance basée sur le sang précieux de Jésus-Christ.
 
a) L’Alliance

Dieu a fait avec les êtres humains, par le sacrifice de Jésus, une alliance d’une générosité inimaginable. Dans l’Ancienne Alliance, les péchés de celui qui avait péché étaient transférés à un agneau innocent, ou un autre animal (bouc émissaire) le plus parfait possible et qui était ensuite sacrifié. En échange, l’innocence de l’agneau était transférée au pécheur. Dans la Nouvelle Alliance, Jésus est l’Agneau de Dieu. À la croix, Jésus a pris sur Lui nos péchés, nos maladies, nos douleurs, nos infirmités  ; et en échange nous avons reçu sa Justice et le pardon de nos péchés pour toujours. Les promesses de l’ancienne alliance sont devenues des faits réels sous la nouvelle alliance en Jésus-Christ.
Notre part dans la Nouvelle Alliance, c’est de « croire » et de « recevoir ». Croire que nous sommes complètement pardonnés de tous nos péchés, passés, présents et futurs. Recevoir tout ce que Jésus-Christ a accompli pour nous par son parfait sacrifice à la croix. En conséquence, il nous parait naturel d’exalter, d'élever et de glorifier notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, Oui, de Lui rendre grâce pour tous ses dons parfaits.

b) La Justification
À propos du mot « justice », l
a langue anglaise utilise deux mots : « just » et « righteous ». Ce dernier, celui qui nous intéresse, pourrait être traduit par « droit, intègre » au sens de « un homme droit ». Être juste pour Dieu, c’est être saint, irréprochable à ses yeux. Cette Justice de Dieu nous est imputée par notre seule foi en Jésus-Christ et non par des œuvres en vue de la mériter : « A celui qui ne fait point d’œuvres, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4 : 5). Ainsi, Dieu justifie l’impie, le pécheur, et le déclare juste à ses yeux. A  quelle condition ? Croire en Lui et en son Fils Jésus-Christ qui pardonne et justifie !

c) La Rédemption
La clause fondamentale de la Nouvelle Alliance se trouve dans Romains 8 : 12 qui dit : « parce que je pardonnerai leurs iniquités, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés ». L’apôtre Paul le confirme maintes fois : « En Jésus-Christ nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1 : 7). Expliquons ce mot « rédemption » pas toujours bien compris. La rédemption, c’est le « rachat », mais le rachat de quoi ? D’abord :
- le rachat de nos péchés : en versant son sang pour nous, Jésus a payé le prix pour que le Père nous pardonne tous nos péchés passés, présents et à venir.
- le rachat de nos maladies, douleurs, infirmités par les meurtrissures de Jésus. En conséquence, le prix de notre guérison a déjà été payé et par la foi, nous pouvons recevoir dans notre esprit la guérison qui se manifestera ensuite dans notre corps.
- le rachat de la malédiction de la Loi, ce qui nous rachète de la maladie, la pauvreté, la solitude. Et puisque nous sommes rachetés de la malédiction de la Loi, nous avons droit à toute bénédictions en notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Voilà ce qu’est pour nous l’œuvre achevée de Jésus, l’œuvre de la Rédemption. Cette œuvre, Jésus-Christ l’a résumée en trois mots : « tout est accompli » (Jean 19 : 30) et l’apôtre Paul exprime les heureuses conséquences pour nous : « Tout est à vous » (1 Corinthiens 3 : 21).

Revenons au don de la justice, c’est le pardon de tous les péchés de notre vie, de sorte que nous sommes considérés saints, justes aux yeux de Dieu comme le confirment les versets qui suivent. « Nous ayant pardonnés toutes nos fautes » (Colossiens 2 : 1 version Darby) ; « par une seule offrande, Jésus a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10 : 14). Ceux qui sont sanctifiés, ce sont les croyants, ce sont les enfants de Dieu : « ... et c'est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ, et par l'Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6 : 11).
« Car le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 6 : 23). Il ne faut pas oublier que pour nous, enfants de Dieu, tous nos péchés sont effacés par le sang de Jésus : ceux d’hier, d’aujourd’hui et du futur ». Alors, nous ne vivons plus sous le risque de la condamnation, mais nous vivons pour toujours sous la Grâce de Dieu : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8 : 1) « Sachez donc hommes frères, que c’est par Jésus que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse »
(Actes 13 : 38-39).
En clair, par le sang précieux de Jésus-Christ versé pour nous, nous sommes, pour le passé comme pour le présent et pour le futur, pardonnés et justifiés de tous nos péchés à la seule condition d'avoir totalement mis notre confiance en Jésus-Christ. Aux yeux de Dieu, nous sommes déclarés saints et justes. Le don de la Justice du Fils de Dieu fait que Dieu le Père nous voit saints et sans péché devant Lui, car Il nous voit à travers son Fils Jésus-Christ.
  

Dieu n’est jamais en colère contre nous qui sommes ses enfants même si nous tombons dans le péché, car son Fils Jésus a déjà payer le prix de nos péchés par son sacrifice à la croix. Même si nous subissons les conséquences de nos péchés durant notre vie sur la terre, chaque péché de notre part est lavé par le sang de précieux de Jésus versé pour nous, une fois pour toutes.
Dans l’épître aux Hébreux, le mot grec traduit par « châtier » signifie « éduquer un enfant ». Dieu ne nous condamne jamais car Il nous voit toujours recouverts spirituellement du sang de Son Fils, et donc de la Justice et de la Sainteté de Jésus. Car « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8 : 1). Au contraire, « il y a des bénédictions sur la tête du juste » (Proverbes 10 : 6).
Par contre, se maintenir délibérément dans une habitude de péché peut nous priver de la Grâce de Dieu. De plus le fait que nos péchés futurs soient déjà pardonnés n’est pas une raison de s’adonner au péché. L’apôtre Paul répond à ce risque en affirmant : « le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la Loi, mais sous la grâce » (Romains 6 : 14) ; « la grâce de Dieu nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines » (Tite 2 : 11-12).

L’une des principales tâches du Saint Esprit qui vit en nous est de nous convaincre continuellement que nous sommes la Justice de Dieu en Christ. Ainsi, nous sommes toujours « qualifiés » pour nous saisir des bénédictions de Dieu. C’est ce que Jésus annonça en Jean 16 : 8-11 : « Et quand le Saint Esprit (que je vous enverrai) sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché (pour ceux qui ne croient pas en Jésus), la justice (pour les croyants parce qu’ils ne verront plus Jésus), le jugement (pour le prince de ce monde qui est déjà jugé) ». Il ne nous suffit pas de savoir que nous sommes déclarés justes, il faut aussi le croire et proclamer que « je suis la justice de Dieu en Christ ». Puisque nos péchés sont pardonnés, il ne faut pas s’appesantir sur eux. Et parce que nous sommes justice de Dieu, le Saint Esprit « rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu, héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ » (Romains 8 : 16-17).
Proclamons que : nous sommes la justice de Dieu en Jésus-Christ, nous sommes vus saints comme Jésus aux yeux du Père, Jésus nous a amené à la perfection pour toujours aux yeux du Père.

A SUIVRE...

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