Le Seigneur Jésus répandra son Esprit
"Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Ecriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié" (Jean 7 : 37-39).
Après plusieurs jours de fêtes religieuses, après avoir entendu des hommes éloquents, après avoir chanté de beaux cantiques, Jésus lance cet appel à ceux qui ont soif ! Il leur parle du SAINT ESPRIT qui allait descendre au jour de la Pentecôte : rien ne peut remplacer le SAINT ESPRIT et là, où ne se manifeste pas le Saint Esprit, il y a toujours un manquement une soif : le Saint Esprit est indispensable dans nos relations avec Dieu.
Ainsi parle l’Éternel qui t’a fait et qui t’a formé dès ta naissance, Celui qui est ton soutien : Ne crains rien, mon serviteur Jacob, car je répandrai des eaux sur le sol altéré, et des ruisseaux sur la terre desséchée ; je répandrai mon esprit sur ta race, et ma bénédiction sur tes rejetons. Ils pousseront comme au milieu de l’herbe, comme des saules près des courants d’eau" (Ésaïe 44 : 2-4).
Les plantes, l’herbe, les arbres ne peuvent pas pousser où il n’y a pas d’eau et un enfant de Dieu ne peut pas croître sans la présence du Saint Esprit dans sa vie, sans se tenir près du fleuve de la vie, qu’est le Saint Esprit.
Le Saint Esprit à la Pentecôte s’est manifesté par le parler en langues. Et l’objectif du parler en langues est clair : s’édifier soi-même. Par le parler en langues, je fortifie ma foi, ma vie de communion avec le Seigneur. L’apôtre Paul a même reconnu : « Je parle en langues plus que vous tous ! » (1 Corinthiens 14 : 18).
Le Saint Esprit notre Assistant :
L’Église s’accroissait par l’assistance du Saint Esprit.
Certaines personnes trouvent que la vie chrétienne est difficile et elles sont souvent découragées, manquant de joie et d’enthousiasme, dépassées par les épreuves qui les accablent. Et pourtant la Parole de Dieu nous affirme : "Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés" (Romains 8 : 37).
Comment pouvons-nous vivre cette vérité : être plus que vainqueurs ? Est-ce possible pour chaque enfant de Dieu ? Oui, bien sûr et nous allons voir comment.
Savez-vous, que notre Père Céleste qui nous connaît bien et qui sait de quoi, nous sommes faits, a prévu un assistant permanent pour chaque jour de notre vie.
Nous sommes étonnés que Jésus, le Fils de Dieu, a attendu l’âge de trente ans pour commencer la mission que notre Père Céleste lui avait confiée. Apparemment, personne de sa génération n’avait remarqué que Jésus était le Fils de Dieu.
Il a attendu non d’avoir plus d’expériences de la vie, mais il a attendu que le Saint Esprit vienne le remplir lors de son baptême par Jean-Baptiste. Et c’est avec l’assistance du Saint Esprit qu’en trois ans de ministère, Il a bouleversé l’humanité.
Et voici, ce que Jésus dira : "Car je vous ai laissé un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait" (Jean 13 : 15).
Les douze disciples de Jésus nous donnent une bonne leçon : ils vivent trois ans avec Jésus, ils entendent sa parole, ils voient ses miracles et aux moments difficiles de la mort de Jésus, Juda le trahit, Pierre le renie et tous les autres l’abandonnent ! Que faire avec de tels hommes et quel avenir pour l’Évangile ?
Jésus ne comptait pas sur les qualités humaines de ses disciples, mais voici ce qu’il leur promet, le jour de son Ascension : "Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem… et jusqu’aux extrémités de la terre" (Actes 1 : 8). Jésus quitte définitivement ses apôtres, mais Il leur promet la venue du Saint Esprit dans leur vie.
Après la descente du Saint Esprit au jour de la pentecôte, quel changement ! Pierre qui a tremblé devant une simple servante, se lève devant des milliers de personnes, et sans avoir préparé son message, il annonce la bonne nouvelle du salut avec une telle force qu’il a la joie de voir trois mille personnes se convertir et se faire baptiser.
Qui a fait la différence ? C’est le Saint Esprit. Et Pierre va conclure son discours par cette bonne nouvelle : "Repentez-vous… et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous" (Actes 2 : 38-39).
Peut-on être un authentique chrétien, vivant une vie de victoire sans l’aide du Saint Esprit ? C’est pourquoi, la promesse de l’Esprit est pour vous !
Chaque enfant de Dieu, en se convertissant à Jésus, reçoit l’aide d’un Assistant très efficace pour vivre à la gloire de Dieu.
Le livre des Actes des Apôtres qui nous rapporte la naissance de l’Église de Jésus Christ, contient 42 fois le mot Saint-Esprit. Jésus a commencé son ministère avec l’aide du Saint-Esprit, l’Église est née le jour où le Saint-Esprit est descendu, elle s’est développée par la puissance du Saint-Esprit : l’Église s’accroissait par l’assistance du Saint Esprit (Actes 9 : 31). Les apôtres prêchaient, évangélisaient avec l’aide d’un assistant très efficace : le Saint Esprit !
Paul écrit aux Philippiens alors qu’il est en prison à Rome depuis un bout de temps, et voici ce qu’il dit : "Je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ" (Philippiens 1 : 19). Paul ne cherchait pas l’assistance d’un avocat ou d’un homme influent, mais l’assistance du Saint Esprit.
Oui, tout chrétien a besoin en toutes circonstances d’un assistant. Ne négligeons pas cet assistant qui nous été promis par notre Sauveur… car, rappelons-nous : "Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, les autorités, les princes de ce monde des ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes" (Éphésiens 6 : 12).
Quel terrible combat ! Sans l’assistance du Saint Esprit, comment pouvons-nous gagner cette bataille ?
Jésus a promis cette aide à ceux qui croiraient en Lui. Jésus ne demande jamais des choses impossibles, car il nous a promis l’assistance de l’Esprit. Jésus nous connait bien et il connaît les défaillances de notre mémoire : curieusement, notre mémoire garde les mauvais souvenirs et oublie ce qui est bon.
Voici donc la promesse de Jésus :
"Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes ces choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit" (Jean 14 : 26).
L’Esprit Saint nous assiste dans plusieurs domaines. C’est un consolateur, dans la peine, le chagrin, le désespoir, les échecs, il est là pour nous consoler. Le Diable est un accusateur, et trop souvent, nous nous laissons accuser, mais le Saint Esprit ne vient jamais pour nous accuser, mais toujours pour nous réconforter et nous consoler, et nous aider à travailler de mieux en mieux pour notre Maître
Les souffrances de Jésus-Christ et la croix
Les souffrances de Jésus-Christ :
A l'âge de 33 ans, Jésus a été condamné à la peine de mort. En ce temps-là, la crucifixion était "la pire" des morts. C'était seulement les pires criminels qui se faisaient crucifier. Cependant, cela a été plus horrible pour Jésus, contrairement aux autres criminels condamnés à la crucifixion, Jésus devait être cloué à Sa croix.
Les clous étaient enfoncés dans Ses poignets et non dans Ses paumes comme il est souvent dépeint. Il y a un tendon dans le poignet qui allonge l'épaule. Les Romains savaient que s'ils poignardaient les clous sur le poignet, ce tendon se couperait petit à petit, forçant Jésus à utiliser les muscles de Son dos pour qu'Il puisse se soutenir et pour qu'Il puisse respirer. Ses deux pieds étaient cloués ensembles. Ainsi, Il était obligé de se soutenir à l'aide du seul clou qui était enfoncé dans Ses pieds.
Jésus ne pouvait pas se soutenir avec Ses jambes à cause de la douleur donc, Il était obligé d'alterner entre cambrer Son dos en arrière, et ensuite ses jambes pour pouvoir respirer. Imaginons la lutte, la douleur, la souffrance et le courage de Jésus.
Pouvons-nous imaginer ce genre de souffrance ?
Quelques minutes avant qu'Il ne meure, Jésus arrêta de saigner. Il faisait tout simplement couler de l'eau.
Dans les images communes, nous voyons des blessures sur Ses mains, et ses pieds et même la blessure sur le coté. Mais est-ce que nous réalisons vraiment que ces blessures ont été faites sur Son corps ? Un marteau qui enfonce de longs clous dans le poignet, les pieds qui s'empiètent et même de longs clous sur la cambrure, ensuite, un garde romain qui le transperce avec un pique. Mais avant les clous et le pique, Jésus a été frappé fouetté et battu. Le fouet a été si sévère que cela a déchiré la chair de son corps. La couronne d'épine était profondément enfoncée dans son crâne. La plupart des hommes n'auraient pas survécu à tout cela .
Il n'avait plus de sang pour saigner, mais seulement de l'eau coulait de Ses blessures (Jean 19. 34).
Le corps humain d'un adulte possède environ 6 litres de sang. Jésus a fait couler tout les 6 litres de sang qu'il possédait; Il avait trois clous enfoncés dans Ses membres, et une couronne d'épines sur sa tête, et au-delà de cela, un soldat romain Lui a enfoncé le pique à son côté.
Tout cela sans mentionner l'humiliation qu'Il subit lorsqu'Il portait Sa lourde croix sur au moins 2 kilomètres, pendant que la foule se moquait de Lui et Lui crachait dessus.
Jésus a dû subir cette expérience et est allé jusqu'à mourir sur la croix, pour que le péché originel depuis le jardin d'Éden soit pardonné, et que nous puissions avoir un accès libre à Dieu. Pour que tous nos péchés sans exception soient pardonnés.
Tous ceux qui croient en la vertu du sacrifice expiatoire de Jésus Christ peuvent alors dire : “Voici ce qu’est l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime d’expiation pour nos péchés” (1 Jean 4. 10).
La croix… pour ôter la colère de Dieu :
“Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci: lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui!” (Romains 5. 8, 9)
"Par sa mort sur la croix, le Christ les a tous réunis en un seul corps et les a réconciliés avec Dieu ; par la croix, Il a détruit la haine." La Bible, (Ephésiens 2. 16)
« Par sa mort sur la croix, le Christ les a tous réunis en un seul corps et les a réconciliés avec Dieu ; par la croix, Il a détruit la haine. » (Ephésiens 2. 16)
“Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de toute ta pensée” (Matthieu 22. 37). Tel est le commandement fondamental de Dieu donné à l'être humain. Mais personne n’a pu, ni voulu, faire de Dieu le centre de sa vie, de sa volonté, de ses aspirations. Le constat divin est sans appel: “Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3. 23).
Le péché fondamental de l'être humain est donc de ne pas obéir à ce premier commandement. C’est un outrage à l’autorité du seul Dieu Souverain, une trahison envers le Créateur des cieux et de la terre, envers celui qui est infiniment digne de respect, à qui on doit obéir.
En considérant cela, le plan divin d’admettre des êtres humains dans sa Gloire paraît ainsi impossible à accomplir. En effet, Dieu ne peut pas agir comme si l’être humain n’était pas pécheur, pas coupable de péché, comme s’il ne s’était pas révolté contre Lui. Rebelle, l’être humain mérite la mort, car : “Le salaire du péché, c’est la mort” (Romains 6. 23).
Mais Dieu, parfaitement Saint et Juste, est aussi un Dieu d’amour. C’est pourquoi, Dieu envoie son propre Fils, comme un homme, sur cette terre, un homme absolument sans péché, en qui Il trouvera son plaisir. Jésus-Christ est ainsi qualifié pour devenir le substitut recherché par Dieu pour subir sa juste Colère à la place du pécheur qui se repent.
Sur la croix, Jésus l’Homme Saint et parfait prend sur Lui tous nos péchés. Il reçoit durant les trois heures de ténèbres le châtiment de nos péchés que nous avions mérité. Il ôte le péché de devant Dieu.
La Colère divine s’est détournée des êtres humains qui croient en Jésus. Dieu leur est devenu propice et son plan peut s’accomplir : en Jésus Christ, les êtres humains ont accès à la faveur de Dieu et à sa présence. Bénédiction immense, ils reçoivent le droit d’être appelés enfants de Dieu.
Les parallèles entre les évangiles et les épitres de Paul (2)
Les Évangiles appellent les êtres humains à la repentance et à la foi (Marc 1. 15). Ils promettent la vie éternelle à ceux qui répondent à cet appel (Jean 5. 24) et avertissent les autres que, s’ils demeurent non repentants et incrédules, ils périront sous la colère de Dieu (Luc 13. 1-5 ; Jean 3. 18-36). Les épitres de Paul comportent les mêmes promesses et avertissements. L’apôtre Paul a solennellement annoncé, tant aux Juifs qu’aux Grecs, la nécessité de la repentance envers Dieu et de la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. Il a proclamé que Dieu a ordonné aux êtres humains de tout horizon de se repentir, et les a avertis de ne pas se laisser séduire par de vaines œuvres, car la colère de Dieu vient sur ceux qui désobéissent (Actes 20. 21 ; Éphésiens 5.6).
Dans les Évangiles, la véritable conversion s’accompagne toujours d’une vie de disciple sincère et coûteuse. Jésus a fréquemment fait le tri dans les grandes foules qui Le suivaient par des demandes radicales : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères, et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple (Luc 14. 26). » Jésus a même averti ses propres disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (Matthieu 16. 24, 25).
L’on retrouve les mêmes exigences radicales de la vie de disciple dans les épitres de Paul. Pour ce qui est de la Sainteté, Paul exhorte les croyants à sortir de ce monde et à s’en séparer (2 Corinthiens 6. 14-18). Au sujet de la justice, Paul ordonne aux croyants de se regarder comme morts au péché et vivants pour Dieu tels des instruments de justice (Romains 6. 11-14). Concernant la fidélité, ils sont encouragés à persévérer malgré les nombreuses tribulations et persécutions menaçant tous ceux qui désirent vivre pieusement en Jésus-Christ (Actes 14. 22 ; 2 Timothé 3. 12 ).
Les Évangiles enseigne aux êtres humains qu’une simple profession de foi ne constitue pas, à elle seule, une preuve solide du salut. Jésus a averti ceux qui lui disent : « Seigneur, Seigneur ! » qu’ils n’entreraient pas tous dans le royaume des cieux, mais uniquement ceux qui font la volonté de son Père qui est dans les cieux (Matthieu 7. 21). Jésus était catégorique sur un point : une personne prouve qu’elle est sauvée ou non par les fruits de sa vie, et tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu (Matthieu 7. 16, 19, 20).
Les épitres de Paul contiennent les mêmes avertissements solennels. Ils exhortent ceux qui professent la foi en Christ à s’examiner et à s’éprouver eux-mêmes pour savoir s’ils sont véritablement dans la foi (2 Corinthiens 13. 5). Ils avertissent les êtres humains contre le fait d’adopter l’apparence de la piété en reniant ce qui en fait la force, de professer connaître Dieu en s’en détournant par ses œuvres (2 Timothée 3. 5 ; Tite 1.16).
Enfin, les Évangiles regorgent d’avertissements sur le jugement à venir et sur les angoisses de l’Enfer. D’ailleurs, Jésus a davantage abordé cet effroyable sujet que tous les autres prophètes et apôtres réunis. Selon Jésus, le jour vient où les êtres humains seront soumis au grand Jugement, séparés les uns des autres, comme les brebis le sont des boucs, et une grande multitude entendra : « Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » Matthieu 25.41). Cette réalité était d’une telle importance pour Jésus qu’il a donné, même à ceux qu’Il considérait comme ses amis, l’avertissement suivant : "Je vous dis, à vous qui êtes mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, c’est lui que vous devez craindre" (Luc 12. 4-5).
Concernant le Jugement et l’Enfer, les épitres de l’apôtre Paul sont en parfait accord avec le Christ. Paul écrit que les méchants s’amassent la colère pour le jour de la manifestation du juste Jugement de Dieu et de sa colère (Romains 2.5). Ils avertissent les croyants aussi bien que les non-croyants de ne pas se laisser séduire par les vaines paroles de ceux qui nient la réalité de la rétribution et de la colère divines à venir. On ne se moque pas de Dieu. Ce que l’homme désobéissant aura semé, il le moissonnera aussi (Galates 6.7 ; Éphésiens 5.6). Comme le Christ, Paul donne des avertissements à la fois explicites et catégoriques : "[Le] Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force" (2 Thessaloniciens 1. 7-9).
D’après les textes que nous venons d’examiner, il est évident qu’il n’y a pas de contradiction ou d’écart entre les Évangiles de la vie de Jésus-Christ et ce que l’apôtre Paul a prêché et défini dans ses épîtres. De la même manière, Moïse et les prophètes, les auteurs des quatre Évangiles et ceux qui ont contribué à l’écriture du Nouveau Testament sont en parfait accord avec le Christ au sujet de cette « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1. 3). Il n’y a qu’un seul Évangile, qui est au-dessus du rédacteur comme du censeur. Il ne doit pas être altéré, adapté ou reconditionné. Toute tentative dans ce sens, quelle qu’en soit la raison ou la motivation, donnera un autre évangile qui ne saurait nullement être qualifié d’évangile (Galates 1. 6, 7). Rejetons toutes les idées folles et dangereuses selon lesquelles nous pouvons améliorer l’Évangile pour le bien de l’Évangile. Tenons-nous parmi cette grande nuée de témoins qui ont, tout au long de l’histoire de l’Église, prêché le Christ crucifié et ressuscité, selon les Écritures.
Les parallèles entre les évangiles et les épitres de Paul (1)
Il ressort clairement du Nouveau Testament qu’il y a un continuité entre ce que Jésus a accompli, ce qu’Il a communiqué à ses disciples, et ce que l'apôtre Paul croyait et prêchait. Cette vérité résiste à l’examen le plus minutieux. En effet, dans l’Évangile, Dieu est Amour. Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes comme sur les injustes (Matthieu 5. 45). Au temps accompli, Dieu a donné la plus grande preuve d’amour en envoyant son Fils bien-aimé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais que par son Fils, il ait la vie éternelle (Marc 1. 15 ; Jean 3. 16).
Dans les épitres de Paul, Dieu est Amour. Il n’a pas cessé de rendre témoignage de sa miséricorde ; Il a fait du bien à tous les êtres humains, Il leur a dispensé du Ciel les pluies et les saisons fertiles, leur donnant la nourriture avec abondance et remplissant leur cœur de joie (Actes 14. 17). Au temps marqué, alors même que nous étions encore des pécheurs sans force et des ennemis de Dieu, son Amour a atteint son paroxysme lorsqu’Il a fait don de son Fils, qui est venu mourir pour notre race déchue (Galates 4. 4 ; Romains 5. 6-10).
Les êtres humains sont, dans les Évangiles, méchants et esclaves du péché (Matthieu 7. 11 ; Jean 8. 34). Ce sont de mauvais arbres qui portent de mauvais fruits (Matthieu 7. 17). Ils haïssent la lumière de la révélation de Dieu et ne veulent pas y venir de peur que leurs œuvres mauvaises soient dévoilées (Jean 3 .20). Leur cœur est rempli de mauvaises pensées, de meurtres, d’adultères, de fornications, de vols, de faux témoignages et de calomnies. Même les meilleurs et les plus nobles moralistes ne sont que des sépulcres blanchis pleins d’ossements de morts (Matthieu 23. 27 ; 15. 19).
L'apôtre Paul avance le même acte d’accusation contre notre race déchue : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3. 23). « Il n’y a point de juste, pas même un seul. Nul ne comprend ni ne cherche Dieu. Tous les hommes se sont tous détournés et sont devenus indignes. Il n’en est aucun qui fasse le bien et la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux (Romains 3. 10-18). C’est pourquoi la loi ne sert qu’à condamner les êtres humains pour leur péché, écraser les espoirs qu’ils ont bâtis sur leur propre justice. Elle les prive de toute excuse et les rend totalement dépendants de la miséricorde de Dieu (Romains 3. 19).
Dans les Évangiles, tous les incroyants sont déjà jugés par Dieu et sa colère est sur eux (Jean 3. 18, 36). Les Galiléens morts aux mains de Pilate et les 18 personnes sur lesquelles est tombée la tour de Siloé n’ont pas souffert de la sorte parce qu’ils étaient de plus grands pécheurs que les autres hommes. Tous les hommes méritent le même sort, et c’est uniquement la miséricorde divine qui les en préserve. Tous méritent de périr sous la Colère de Dieu et subiront inévitablement cette sentence s’ils ne se repentent pas (Luc 13. 1-5). pour l’apôtre Paul, la colère de Dieu se révèle du Ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes qui retiennent injustement captive la vérité (Romains 1. 18). Ceux qui ont un cœur endurci et impénitent amassent sur eux-mêmes une colère qui sera manifeste le jour du jugement (Romains 2. 5).
La croix est, dans l’Évangile, l’œuvre essentielle et le point culminant de la rédemption. "Il fallait que Jésus-Christ souffre et qu’il entre dans sa gloire" (Luc 24. 26). Il a donc enseigné à ses disciples qu’il fallait qu’Il se rende à Jérusalem, qu’Il souffre beaucoup de choses, qu’Il soit mis à mort et ressuscite le troisième jour (Matthieu 16. 21). À Gethsémané et à Golgotha, Jésus révéla que ses souffrances ne se limitaient pas aux seuls mauvais traitements infligés par les hommes ou par des démons. Gethsémané est le jardin où Jésus a prié et a été capturé la nuit avant sa crucifixion, et Golgotha l’emplacement de la croix et de sa crucifixion. Sur la croix, Jésus a entièrement bu la coupe de la colère de Dieu et est mort abandonné (Luc 22. 42 ; Matthieu 27. 46) .
Tous les épitres de l’apôtre Paul sont marqués par ce thème extraordinaire. Paul a prêché aux êtres humains ce message de la plus haute importance qu’il avait lui-même reçu : "Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli puis est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures" (1 Corinthiens 15. 3, 4). Paul, prenant appui sur de remarquables et irréfutables preuves, a démontré que le Christ a porté le péché, s’étant fait malédiction pour nous, et est mort sous la colère de Dieu comme victime propitiatoire pour son peuple (2 Corinthiens 5. 21 ; Galates 3. 10-13 ; Romains 3. 23-26). L’apôtre a prêché le Christ crucifié, même si c’était une pierre d’achoppement pour les Juifs et une folie pour les païens (1 Corinthiens 1. 23). Pour l'apôtre Paul, la croix n’était pas un thème secondaire. Elle était tout ; elle le tenait captif et il était constamment contraint par elle (Romains 1. 1 ; 2 Corinthiens 5. 14).
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Le rachat au travers de la Bible
Voici, par quelques exemples, le rachat du chrétien par Dieu au travers de la Bible que ce soit dans l'Ancien ou le Nouveau Testament. Au travers de la Bible, on se rend compte Jésus-Christ a permis à l'enfant de Dieu d'être racheté du péché originel.
Qu'est que le rachat ?
Selon le dictionnaire Larousse, il s'agit de l'action d'acheter de nouveau. Cela peut être également l'action de se racheter ou de racheter une faute du point de vue moral mais encore l'action de faire libérer un prisonnier contre paiement d'une rançon. Enfin, ce mot désigne le fait pour une société d’acquérir des actions constitutives de son propre capital social ou des obligations qu'elle a émises.
Dans la Bible, il existe un premier type de rachat :
a) Dans le texte de Ruth 4 : 1-7, il s'agit d'un droit dans la tradition israélite permettant de racheter des terres ou des personnes. En l'occurrence, il s'agit de Ruth. Ce mot se dit gâal (lire Goël) en hébreux et a la signification de parenté, rédemption, droit de rachat, prix de rédemption, En l'espèce, Ruth est une femme moabite, d'origine païenne qui a subi des difficultés dans sa vie, et les influences négatives de son passé, qui est rachetée par Boaz, un israélite, ce qui était impensable dans ce contexte. Mais, l’Éternel avait un plan merveilleux pour elle compte-tenu de sa valeur. En effet, la Parole de Dieu décrit Ruth comme une femme de grande valeur (Ruth 3 : 11).
Cela veut dire que Dieu peut nous racheter de notre passé difficile, de nos origines familiales éloignées de Dieu, de nos erreurs passées pour peu que nous lui fassions confiance et que nous renoncions à notre ancienne situation ou au vieil homme (Romains 6 : 6 : « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ») . C'est ce qu'a fait Ruth lorsqu'elle a suivi sa belle-mère Naomie en Israël et s'est occupée d'elle après son veuvage. Au travers de la lecture du livre de Ruth, on voit que Boaz voit avant tout les qualités de cœur de Ruth sans tenir compte de ses origines. Il a observé son comportement lorsqu'elle travaillait pour lui et cela lui a suffit. Boaz a eu ici le même comportement que Jésus-Christ ou Dieu lorsqu'il vient toucher le cœur du pécheur pour faire de lui son enfant, un enfant de Dieu. Un jour, Dieu s'est manifesté à nous, nous lui avons fait confiance et il est entré dans notre vie sans tenir compte de notre passé, de nos origines. Notre comportement est fondé sur la foi qui nous a permis de faire confiance en Jésus-Christ et à accepter de nous convertir.
Boaz a ainsi racheté Ruth qui est alors passé d'une vie difficile à une vie remplie de bénédictions puisqu'elle a épousé Boaz et a pu aider sa belle-mère. Par ailleurs, elle a donné un petit-fils à Naomie (l'arrière-grand père de David), dont les deux fils étaient morts. Ruth est également entrée dans la race des Élus ou des « rachetés de l’Éternel » comme le dit la Parole dans Ésaïe 62 : 12 ou le Psaume 107 : 2.
b) Lévitique 25 : 8-22 parle également du rachat accordé par l’Éternel dans le cadre du jubilé. Cela concernait les propriétés, les esclaves, et les dettes. Dans la Bible, l'année jubilaire est d'abord une année où l'on se repose comme Dieu lui-même, selon Genèse 2. 1-4a, s'est reposé au septième jour de la création. Par ailleurs, Le Jubilé est un mécanisme qui permet de libérer les esclaves. Il est aussi un moment où le peuple se souvient des mœurs de son Dieu. La foi en ce Dieu a des conséquences au niveau social. Le Dieu d’Israël est intervenu de toute la force de son bras pour tirer son peuple de l’esclavage d’Égypte. Il est un Dieu libérateur. De plus L'année jubilaire est, dans la Loi, une année spéciale où l'on remet les compteurs à zéro en ce qui concerne les dettes. Selon les indications de Lévitique 25, le Jubilé a lieu tous les 49 ou 50 ans.
L’Éternel nous fait cette promesse au travers d’Ésaïe 35 : 10 : « Les rachetés de l’Éternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête; L'allégresse et la joie s'approcheront, La douleur et les gémissements s'enfuiront. » Il accompagnera ses rachetés et leur épargnera toute souffrance. Le rachat nous permet de recouvrer nos bénédictions et toutes les promesses que l’Éternel a prévu pour nous. Par ailleurs, l’Éternel nous promet de nous délivrer de plus fort que nous dans Jérémie 31 : 11 : « Car l’Éternel rachète Jacob, Il le délivre de la main d'un plus fort que lui. ». Il est comme un père pour nous et nous accepte tels que nous sommes.
La Parole de Dieu promet également au chrétien de se multiplier après son rachat dans Zacharie 10 : 8 : « Je les sifflerai et les rassemblerai, car je les rachète, Et ils multiplieront comme ils multipliaient. »
c) Il existe également le rachat du temps.
La Parole de Dieu nous conseille de racheter le temps dans Éphésiens 5 : 16 : »rachetez le temps, car les jours sont mauvais ». Racheter le temps, c'est croire et avoir la foi que Dieu nous accorde un nouveau départ. En fait, avant notre conversion, nous n'avons pas eu pleinement conscience de nos actes quels qu'ils soient mais nous devons désormais sauvegarder cette relation privilégiée avec ce Dieu qui nous a sauvé et délivré, en restant constamment dans la foi, l'obéissance, la crainte de Dieu et la sanctification.
De plus, nous vivons dans le monde que nous devons affronter en tant que chrétien et nous devons dans la prière demander le rachat du temps.
Ainsi, Colossiens 4 : 5 nous exhorte : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps ». Cela veut dire qu'en tant que chrétiens, notre comportement doit être un témoignage, qui nous permet de racheter le temps. Nous devons également agir ainsi dans le cadre de l'évangélisation.
d) Dieu nous promet d'être justifié par la foi dans Romains 3 : 24 : « et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. »
En effet, Dieu nous a donné Jésus son Fils unique pour la rémission de nos péchés comme le dit Jean 3 : 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. »
Cela nécessite la foi de la part du chrétien car le salaire du péché est la mort comme le précise Romains 6 : 23 : « Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur ».
En effet, Jésus-Christ nous a délivrés de la malédiction de la loi par sa crucifixion et nous a justifiés pour tous nos péchés.
Romains 5 : 18 nous dit : « Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. » Ici, la Parole de Dieu fait référence au péché originel mais Dieu peut par la justification nous donner la vie par la délivrance de cette malédiction,
Frères et Sœurs en Christ, nous pouvons dire que la mort de Jésus-Christ sur la croix a remis les compteurs à zéro pour nous tous qui avons placé note confiance en Jésus. Mais, nous devons rester dans la foi, la crainte de Dieu et la sanctification dans un monde qui est hostile au chrétien. Nous ne devons pas oublier d'où nous venons et la chance que nous avons eu d'être rachetés après avoir été choisis par Dieu bien avant notre conception dans le ventre de notre mère.
Que l’Éternel Dieu bénisse sa Parole dans nos cœurs. Amen.
L'Amour de Dieu n'a pas de prix
Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur nous aime d'un Amour parfait et infini. Jésus-Christ l'a pleinement démontré quand, sur la croix de Golghota, Il s’est offert volontairement pour la gloire de Dieu et pour la bénédiction éternelle d’innombrables âmes d'êtres humains, toutes précieuses à son cœur. Nous apprécions tous l’amour qu’on nous porte, même si nous ne le montrons pas toujours. Mais Dieu a manifesté son parfait Amour envers les êtres humains de la manière la plus merveilleuse qui soit. Cependant, lorsque cet Amour parfait de Dieu leur est présenté, la plupart des êtres humains non seulement ne s’y intéressent pas, mais chose étrange, en ressentent de l'irritation.
Comment Dieu nous a t-Il montré son parfait Amour ? “Dieu met en évidence son amour envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous” (Romains 5. 8). Cet Amour a été mis à l'épreuve et démontré d’une manière merveilleuse. Le Seigneur a été saisi par les soldats iniques, il a été confronté aux outrages cruels, à la moquerie, au mépris, aux crachats ; il a enduré “les torrents d’iniquité” (Psaume 18. 4). Pourtant son parfait Amour n’a pas été éteint, car nous entendons ces paroles sublimes jaillir de son cœur: “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34). Mais Jésus a enduré des souffrances infiniment plus grandes que celles-ci, lorsque Dieu l’a abandonné parce qu’il portait nos péchés sur la croix ; son Amour n’a pas davantage été éteint par les flots du jugement de Dieu qu’il subissait pour nous (Psaume 42. 7). En effet, c’était l’Amour qui animait Jésus et qui Le soutenait pour pourvoir endurer tout cela, afin que Dieu soit glorifié, afin que des êtres humains pécheurs puissent être sauvé de leurs péchés et être délivrés de la culpabilité de leurs péchés par la foi en Jésus-Christ.
Non, un tel Amour si parfait ne pourrait jamais être acheté, à aucun prix. Cet Amour se répand librement du cœur de notre Seigneur Jésus envers l’humanité tout entière.
Jésus-Christ, le bon Berger
Au chapitre 10 de l’évangile selon Jean, Jésus Christ se présente comme “le bon Berger” : Il aime tellement ses brebis qu’Il laisse sa vie pour les sauver.
L’épître aux Hébreux a pour but de montrer aux chrétiens d’origine juive qu’en Jésus-Christ nous avons quelqu’un de plus grand que les prophètes, les anges, Moïse et Josué. Nous y voyons Jésus-Christ dont le service est supérieur à celui d’Aaron, qui sert dans un lieu saint bien meilleur et qui a introduit une alliance meilleure. Nous y voyons Jésus-Christ dont le sacrifice, offert une fois pour toutes pour le péché, est supérieur aux sacrifices sans cesse répétés des taureaux et des boucs.
Maintenant, le sacrifice de Jésus-Christ permet l’accomplissement du plan de Dieu envers l’humanité. Il n’y a plus besoin d’autre chose. Par son précieux sang, Jésus-Christ est celui qui nous a acquis un salut éternel (Hébreux 5. 9), une rédemption éternelle (Hébreux 9. 12) et un héritage éternel (Hébreux 9. 15). Son sang versé est celui de l’alliance éternelle que Dieu veut établir avec une humanité repentante et sauvée.
De grands hommes de Dieu ont été des bergers du peuple d’Israël tout au long de son histoire, de Moïse à David. Les vrais croyants en Jésus sont maintenant sous la garde d’un plus grand Berger qu’eux : “Jésus-Christ, le grand Berger”, ressuscité d’entre les morts, monté au ciel, qui veille sans cesse sur chacune de ses brebis. C’est Dieu, notre Père Céleste, qui nous a donné un tel Berger pour nous conduire dans un chemin où nous pouvons l’honorer, et grandir dans la connaissance de sa volonté.
L’apôtre Pierre nous parle de Jésus-Christ comme “le souverain Pasteur" (1 Pierre 5. 4). Jésus-Christ est le Berger au-dessus de tous ceux auxquels le Saint Esprit a conféré le don de pasteur (Éphésiens 4. 11). Quand Jésus-Christ les rassemblera dans son Royaume, il mettra sur leur tête une “couronne inflétrissable de gloire” parce qu’ils auront eu la même sollicitude que Lui pour ses rachetés. Ils auront servi avec humilité et dévouement leur “souverain Pasteur” en se mettant au service des siens.
Notre Bon, Grand, Souverain Berger est bien digne de “ gloire aux siècles des siècles ! Amen”.
Être prêt à partir dans l'au-delà
La Bible enseigne encore que nous avons tous une âme, et que c’est cette âme qui peut être blessée. Elle précise que l’âme est éternelle. C’est pourquoi la Bible dit : « il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9. 27). La Bible affirme que lorsque notre corps terrestre meurt, ce n’est pas la fin : notre véritable personne vivra éternellement.
Quand on assiste à des funérailles et qu’on regarde le cercueil, on sait que seul le corps s’y trouve. L’âme de la personne que nous avons connue n’y est pas.
Que se passe-t-il ensuite ? Pour répondre à cette question, nous devons aller vers la seule personne qui a la réponse. Certains disent : « Personne n’est jamais revenu des morts pour nous en parler ». Bien entendu, cela n’est pas vrai : Jésus a accompli cela. Il a connu l’expérience de la mort et est revenu à la vie ; Lui seul peut parler avec autorité de la vie après la mort. Il détaille deux mondes éternels : les Cieux et l’Enfer.
L’enfer est le lieu d’où Dieu retire sa présence, et donc, toute forme de lumière ou d’amour. Jésus le décrit comme un lieu de ténèbres, de pleurs et de supplices. Certains crimes violents sont condamnés par une peine d’emprisonnement à vie. L’Enfer est un emprisonnement éternel sans possibilité de remise de peine. Dans cette vie, Dieu a pourvu à la rémission de nos péchés en laissant Jésus subir cette terrible condamnation à mort. À vrai dire, Dieu n’envoie lui-même personne en Enfer ; des gens s’y rendent de leur propre chef en ignorant ou rejetant le seul espoir de délivrance et de vie éternelle, à savoir, Jésus-Christ.
Jésus-Christ décrit le Ciel comme le véritable foyer du peuple de Dieu (c.-à-d. de tous ceux qui se laissent sauver par Jésus en reconnaissant, dans la repentance, leurs péchés et en acceptant son offre du salut). Ces êtres humains devenus enfants de Dieu n’appartiennent pas à cette terre ici-bas. Ils sont en voyage, durant leur courte vie terrestre, vers leur vrai foyer préparé par Jésus-Christ. Il y sera. Le Saint-Esprit y sera, ainsi que les anges de Dieu et chacun des enfants de Dieu ; tous ceux, depuis la création du monde, qui L’ont aimé et qui ont cru en Lui. Le Paradis est décrit comme un lieu où l’amour et la joie sont parfaits, où la paix ne cesse jamais et où la satisfaction est à son comble : c’est un lieu si merveilleux et agréable que nous ne pouvons même pas essayer de l’appréhender ou de l'imaginer. Il n’y aura plus de péché, plus de mort, plus de mal, plus de violence ou de haine, plus de division ou de dispute, plus de diable qui tourmente et harcèle, plus de douleurs et de souffrances.
La Bible décrit le Paradis comme un endroit merveilleux et parfait où il n’y a ni tristesse, ni larmes, ni souffrance et où nous serons avec Dieu pour toujours. Et parce que cet endroit est parfait, le péché ne peut y entrer. Chacun de nous a péché et à cause de cela, un gouffre nous sépare de Dieu. Mais Jésus, le Fils parfait de Dieu Lui-même, est mort à la croix pour que nos péchés puissent être pardonnés. Aujourd’hui, même s’il nous est impossible d’être assez bons par nous-mêmes, même s’il n’existe aucune bonne action pour racheter notre péché, la mort de Jésus comble le gouffre entre Dieu et nous. Comme un pont qui relie deux berges séparées, de même la croix de Jésus relie les êtres humains avec Dieu. Celui qui passe par ce Chemin vers Dieu trouve le pardon total de tous ses péchés et la paix éternelle. À travers Jésus, nous pouvons être réconciliés avec Dieu, et savoir que si nous croyons en Christ, nous Le rejoindrons au Paradis quand la vie sur terre sera finie. C’est ce que promet la Bible. Et c’est tellement important de faire nos préparatifs aujourd’hui et de savoir où l’on va aller !
À la question posée : « Peut-on être sûr d’aller au Ciel ? », Jésus-Christ répond clairement que tous ceux qui croient et se confient en ce qu’il a souffert sur la croix seront avec Lui au Ciel. Croire en Jésus est la seule condition. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2. 8).
Le Chemin du Salut est tout tracé. C’est Jésus qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14. 6). « Je suis la porte. si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10. 9). C’est Jésus qui a payé le prix de notre entrée au Ciel, c’est Lui qui a la clef, la seule clef pour entrer au Paradis, et c’est Lui qui nous tend les bras aujourd’hui. Il nous offre son secours pour aujourd’hui et l’espérance pour l'éternité. Ne voulons-nous pas dire dès à présent « OUI » à cette invitation offerte par Jésus ?
Quelle assurance et quelle joie de connaître Jésus-Christ et de savoir que tous nos péchés ont été pardonnés, d’aller au lit le soir et de savoir que si l’on ne voit pas l’aube, on se réveillera au Ciel ! D’avoir quelque chose réglé pour toujours, c’est formidable ! C’est terminé ! Quoi qu’il arrive, « être absent du corps, c’est être présent avec le Seigneur. » (2 Corinthiens 5. 8). Le livre de Apocalypse précise : « Heureux ceux qui meurent dans le Seigneur » (Apocalypse 14. 13), dans la foi en Christ qui est la vie.
L'Ascension du Seigneur Jésus-Christ
Après sa Résurrection, le Seigneur Jésus-Christ apparaît à ses disciples à plusieurs reprises avant de monter vers Dieu son Père au Ciel dans la Gloire qu'il avait avant son incarnation. Là Il est reçu selon les honneurs qui lui sont dûs à cause des choses qu'il a souffertes (Hébreux 5 : 8).
« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2 : 5-10).
Au Ciel, le Seigneur Jésus est souverainement élevé, au-dessus de tous, sauf de Dieu le Père (Philippiens 2 : 10, 1 Corinthiens 15 : 27-28). Jésus est à la Droite de Dieu, c'est la position la plus puissante dans tout l'univers après celle de Dieu le Père, et tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement (Jean 5 : 19).
Le fait que Jésus-Christ soit monté au Ciel nous indique aussi qu'Il reviendra de la même manière (Actes 1 : 9-11) pour nous prendre avec lui, personnellement, (Jean 14 : 3) corporellement et visiblement (Matthieu 24. 30 ; Apocalypse 1. 7) sur et avec les nuées (Apocalypse 1. 7 ; Daniel 7. 13) soudainement (1 Thessaloniciens 5. 2-3) glorieusement et avec ses anges (Matthieu 16. 27 ; 24. 30).
- Jésus a vécu une vie sans péché (1 Pierre 1 : 22), élevé à la perfection, Il peut sauver ceux qui Lui obéissent (Hébreux 5 : 9)
- Au Ciel, Jésus est notre Avocat auprès du Père, il plaide en notre faveur quand nous péchons (1 Jean 2 : 1, Hébreux 7 : 25), il est toujours prêt à nous accueillir au trône de la grâce (Hébreux 4. 14-16).
- Au Ciel, Jésus a reçu de Dieu tous les pouvoirs, Il va donc nous assister puissamment dans l'évangélisation (Matthieu 28 : 18-20)
- Au Ciel, Jésus est notre Intercesseur, Il prie pour qu'on soit préservés du mal et gardés unis (Jean 17 : 15, Jean 17 : 21-24, Romains 8 : 34)
- Au Ciel, Jésus est pour nous comme précurseur, ce qui veut dire que nous irons le rejoindre (voir Hébreux 6 : 20).
- Au Ciel, Jésus est notre souverain sacrificateur, notre grand-prêtre, Il est aussi l'Agneau immolé (Apocalypse 5 : 6), qui est entré avec son propre sang dans le temple céleste pour la purification de notre conscience, pour notre rédemption (Hébreux 9 : 11-14).
- Au Ciel, Jésus est en train de nous préparer une place (Jean 14 : 3).
- Au Ciel, Jésus dans sa gloire nous envoie le Saint-Esprit avec ses dons et ses bénédictions (Jean 7 : 39, Jean 14 : 16, 15 : 26)
- Au Ciel, Jésus est notre justice (Jean 16 : 10, Romains 3 : 22, 1 Corinthiens 1 : 30)
- Au Ciel, Jésus nous a déjà fait asseoir sur son Trône avec Lui (Éphésiens 2 : 4-7)
Jésus a tout accompli par son sacrifice
En allant à la croix, Jésus a été couronné d’épines. Il a subi les moqueries, on lui a craché au visage. Il a été cloué nu sur une croix. Il a connu la soif et la moquerie, la solitude, l’abandon, la souffrance pendant des heures. Pourtant, pour Jésus, le pire n’était pas la souffrance due au traumatisme physique, à la torture, à la crucifixion ou même à la peine émotionnelle d’être rejeté par le monde et abandonné par ses amis.
Dans le jardin de Gethsémané, Jésus vit ce combat au niveau de son âme. Sur la croix, c’est dans son esprit qu’Il le vit. Jésus expérimente un grand vide dans son esprit : celui du Père qui se retire. La plus grande souffrance connue par Jésus sur la croix fut l’agonie spirituelle et Il l’a vécue pour nous. Il a ressenti la séparation et l’abandon de son Père. C’est pourquoi Jésus s’est écrié : « Mon Dieu, Mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné » (Matthieu 27. 46). D’habitude, il appelait Dieu : Père. Mais à cet instant sur la croix, Jésus était tellement sale à cause de nos péchés qu’Il portait. Dieu le Père s’est détourné de Lui et la Justice de Dieu est tombée sur Lui. Il a connu la mort éternelle pour nous sur la croix. C’est la situation qui nous attendait pour l’éternité.
Jésus a été parfait jusqu'à la fin. Il a pardonné à ses bourreaux et à tous ceux qui se moquaient de lui. « Père pardonne leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23. 34). Personne n’a pris la vie de Jésus. Il est mort quand il l’a décidé, c’est à dire quand sa mission a été accomplie. Normalement, il aurait dû mourir d’épuisement, vidé de son sang, après les coups de fouet. C’est même Jésus qui a choisi d’offrir sa vie lors de la fête de la Pâque, pour manifester qu’Il est bien l’Agneau de Dieu : celui qui ôte le péché du monde, comme Jean-Baptiste l’a proclamé quand il Le vit venir vers lui pour être baptisé.
Par l’offrande de sa vie, lors de cette fête, Jésus annonce la fin de cette loi et qu’Il est le seul Agneau, l’Agneau de Dieu, choisi, offert par le Père, pour ôter le péché du monde. Par l’offrande de sa vie, Jésus annonce la fin des sacrifices de sang.
Dieu avait demandé à son peuple de sacrifier deux agneaux, chaque jour, sur l’autel des holocaustes du temple de Jérusalem : un le matin, l’autre le soir. Sur la croix, Jésus a choisi de remettre sa vie entre les mains de son Père, à la neuvième heure qui est l’heure de l’offrande du soir. "Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabachtani ? C’est–à–dire, Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ?" ; "Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit". (Matthieu 27. 46 et 50).
Retenons aussi ce verset aussi très important, dans l’Évangile de Jean. "Lorsque Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit" (Jean 19 : 30). « Il rendit l’esprit ». Ici encore la Bible nous apprend, une fois du plus, que Jésus est resté conscient jusqu’à la fin. C’est bien Lui qui a décidé du moment pour remettre son esprit au Père, après ses paroles « tout est accompli ».
Accompli signifie : Terminer tout ce qui avait été ordonné, achevé, payé, réaliser la dernière action qui complète une œuvre. « Tout est accompli » en grec se dit : Tételestai. L'expression Tételestai a été retrouvée sur des documents anciens datant du temps de Jésus. Elle pouvait avoir plusieurs significations intéressantes.
1) Nous la retrouvons en-tête de documents commerciaux indiquant que le montant a été payé en totalité. Le premier sens est donc : "Tout est payé".
De quoi Jésus parlait-il ?
De notre dette envers Dieu qui désormais porte le tampon : Tételestai, soit les offenses que nous avons commises et qui nous condamnent devant le tribunal de Dieu. Christ le Juste a payé notre dette à nous injustes.
2) On a retrouvé cette expression dans la bouche des artistes devant leur œuvre achevée. "Tételestai", mon chef d'œuvre est complet, rien ne peut y être ajouté.
Quel est le chef d'œuvre de Jésus ? Il est né en tant qu'homme pour accomplir parfaitement la volonté de Dieu. Il est le seul Homme dans l'histoire de l'humanité à avoir été obéissant au Père de sa naissance à sa mort. Jésus est le Parfait, le Juste, le Saint, le Véritable. Sa vie est un chef d'œuvre, sa mort est un chef d'œuvre et sa résurrection en est le couronnement.
3) "Tételestai" était aussi utilisé autrefois par les maçons lorsqu'un temple ou un bâtiment était terminé. "Tout est accompli". Cette expression signifiait : j'ai suivi scrupuleusement les plans de l'architecte, tout a été établi dans les règles de l'art et le dernier élément vient d'être mis en place. L'œuvre est achevée. Pour Jésus : le plan du Père est accompli parfaitement.
La vie de Jésus était prédestinée à se terminer par une mort cruelle et injuste afin de payer notre dette, à nous injustes. Si Jésus avait échappé à cette mort, son œuvre aurait été un échec.
C’est la raison pour laquelle il a refusé la boisson mêlée de fiel pour anesthésier la douleur; de même il n’a pas essayé d'échapper à la condamnation de Pilate en se déclarant innocent, sinon il aurait alors échoué dans sa mission.
Seigneur Jésus, nous vous remercions de ton Amour et de ce que tu es venu dans le monde mourir pour nous. Nous reconnaissons que nous avions dirigé notre vie comme nous l'avions décidé et qu’aussi nous avons péché contre toi. Nous croyons que tu es mort sur une croix et que tu as versé ton sang pour que nous ayons le pardon de nos péchés. Nous voulons te recevoir dans notre vie et obtenir le pardon de nos péchés. Et nous t’invitons dans notre cœur pour que tu prennes la première place, que tu sois notre Seigneur et que tu diriges notre vie, selon tes lois. Merci pour le pardon de nos péchés. Fais de chacun nous la personne que tu désires que nous soyons. Nous croyons que tu es Vivant, Ressuscité. Nous te remercions d’avoir répondu à notre prière et d’être maintenant dans notre vie. AMEN !!!