Le Paradis est aussi pour vous
"Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ; Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis" (Luc 23. 42, 43)
Nous êtres humains, nous l'ignorons peut-être, ou bien nous voudrions le nier… mais une place peut nous être assurée à chacun dès aujourd'hui dans le Paradis, ce lieu de bonheur infini. C'est Jésus qui l'a payée pour nous au prix de sa vie. Il nous invite dès maintenant à nous en saisir.
Les mains de Jésus qui nous l'offrent, portent des marques de blessures. Nous n'avons pas besoin que l'on nous explique quelles sont ces blessures. Ce sont celles que Jésus a subies sur la croix de Golgotha, quand il a été crucifié. Nous savons, parce que nous l'avons entendu dire, ou lu dans la Bible, que Jésus s'est livré volontairement à ces soldats qui le cherchaient, parce qu'il était venu de la part du Père pour nous sauver. Nous devons savoir que nous avons besoin d'être sauvés de nos péchés par Jésus Christ, pour que nous puissions aller au Paradis.
Alors, considérons la souffrance de Jésus en allant à la croix : Il a été fouetté, humilié, crucifié par les êtres humains, mais il a donné sa vie pour nous. Quand cela s'est passé, Jésus savait que chacun de nous allions venir au monde, et que nous aurions besoin de Lui. Regardons encore ses mains et son côté percés d'où son sang a coulé, et nous comprendrons qu'il n'y a rien à ajouter à ce parfait Salut : Jésus-Christ l'apporte gratuitement à celui qui veut bien le recevoir. Par ses souffrances, nous sommes guéris ; par sa condamnation, par l'abandon qu'il a subi de Dieu, nos péchés sont expiés, nous sommes sauvés en acceptant et en recevant le Seigneur Jésus-Christ dans notre vie. En croyant en Jésus-Christ, nous sommes par Lui, mis en relation avec Dieu le Père qui ne nous abandonnera jamais.
“Nous avons été sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes” (Hébreux 10. 10). Le Paradis nous a été acquis à ce prix. Nous êtres humains, voulons-nous chacun y entrer ?
La Parole de la croix de Jésus Christ
Le message fondamental de la Bible, celui que nous retrouvons dans la bouche de tous les prophètes de l'Ancien Testament, comme dans la prédication des et disciples de Christ dans le Nouveau Testament c'est : Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. (1 Corinthiens 1. 17-25).
La réalité historique de la crucifixion de Jésus-Christ ne fait aucun doute.
Les religieux d'Israël n'ont pas compris le sens de la mort du Christ sur la croix, ils attendaient un messie-roi et non un messie souffrant. Ils ont perçu sa crucifixion comme scandaleuse, la croix était alors un instrument de malédiction, selon qu'il est écrit dans la loi de Moïse : "celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu" (Deutéronome 21. 23).
Ils n'ont pas compris que Jésus venait effectivement accomplir la prophétie, comme le serviteur de l'Éternel, annoncé par le prophète Ésaïe (Ésaïe 53. 1-3).
"Je n'ai pas honte de l'évangile, car il est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit" (Romains 1. 16)
"La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu" (1 Corinthiens 1. 18)
Beaucoup admirent la vie du Christ et la morale chrétienne, mais refusent d'accepter la rédemption, autrement dit la nécessité d'un salut. Pourtant, nous avons besoin, non de règles morales, ni d'amélioration, mais d'abord d'une nouvelle naissance, et la croix de Christ seule répond à notre état devant Dieu. Avant d'être notre modèle, Jésus Christ doit être notre Sauveur.
Dieu a tiré le monde du néant par la parole de sa puissance. “Il a parlé, et la chose a été ; il a commandé, et elle s'est tenue là” (Psaume 33. 9). Mais pour détruire les œuvres du diable, pour abolir le péché et annuler la mort, sa juste conséquence, et pour nous préserver du jugement redoutable que le péché entraîne, Oh quelle puissance a dû être déployée ! Quand Christ a été cloué à la croix, Dieu a exercé toute la rigueur de son jugement sur Lui à cause de nos péchés. Là, Jésus-Christ s'est offert pour l'abolition du péché par son sacrifice. Là, Jésus a triomphé par sa mort, et a rendu “impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable” (Hébreux 2. 14). La résurrection de Jésus est la preuve de son triomphe parfait.
C'est ainsi que Jésus Christ crucifié et ressuscité est Lui-même la Puissance de Dieu pour sauver celui qui croit et qui met sa confiance en Lui. La Parole de la croix fait connaître l'œuvre que Jésus-Christ a accomplie. Reçue dans le cœur par la foi, elle fait passer des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie, de la puissance de Satan à Dieu.
Quelle œuvre étonnante ! Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant le salut des âmes, création nouvelle et spirituelle, est au-dessus de la création matérielle. Voilà pourquoi la parole de la croix est appelée “la puissance de Dieu”.
“Nous prêchons Christ crucifié, pour les Juifs occasion de chute, pour les nations folie, mais pour ceux qui sont appelés, aussi bien Juifs que Grecs, Jésus Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu” (1 Corinthiens 1. 23, 24).
Pour la race humaine, rien n'est plus important que la croix du Christ. C'est à la croix qu'aboutissent tous les plans de Dieu pour pardonner à l'humanité coupable. Là sont déployées de la manière la plus magistrale sa sagesse et sa puissance l’œuvre qui y fut accomplie est la base de toute bénédiction. La croix est et elle demeurera éternellement le monument indestructible de l'Amour de notre Dieu Sauveur.
(2) Demeurons en Christ notre ressource infinie
JÉSUS-CHRIST EST UNE RESSOURCE INFINIE :
Jésus dit : « Le Père vous donne le Vrai Pain du Ciel... JE suis le Pain de Vie » (Jean 6. 32b, 35a)
La foule de personnes demandait à Jésus de lui donner du pain, mais elle n'a pas reconnu qu'Il était Lui-même le Pain de Vie. Ils travaillaient durs pour une chose périssable, mais ils ne voulaient pas recevoir le Vrai Pain qui ne périt pas. Nous voyons à nouveau ici que Jésus n'est pas celui qui donne le pain mais celui qui est Lui-même le pain.
Pourquoi suivons-nous le Seigneur Jésus ? Est-ce pour ce qu'Il peut faire pour nous ? Est-ce pour profiter de Ses bénédictions ? Est-ce parce qu'Il pourvoit à nos besoins ? Voulons-nous les dons ou le Donateur ? Si nos motivations de suivre Jésus sont les bénédictions, alors nous serons rapidement déçus. En effet, à un certain moment, beaucoup de Ses disciples Lui ont tourné le dos et L'ont quitté. Combien d'entre nous continueront à suivre Jésus quand le Seigneur ne répondra pas toujours à nos requêtes ? Le Seigneur Jésus peut nous donner du pain pendant un temps, mais il y a une différence entre regarder au Seigneur pour avoir du pain et Le regarder comme étant le pain. Que Dieu puisse nous montrer la différence. Le Don de Dieu n'est pas ce que Jésus-Christ peut faire pour nous, mais Qui Jésus est Lui-même.
Celui qui recherche le Seigneur Jésus pour le pain sera rassasié pour un temps, mais tous ceux qui recherchent le Seigneur Jésus comme étant Le Pain seront constamment rassasiés. Plus encore, ils auront suffisamment de ressources pour nourrir les autres. Il est honteux que tant de chrétiens ne demandent qu'à être remplis, et pourtant ils ne le sont toujours pas. Ils sont contents avec une maigre nourriture, avec quelques miettes tombées de la table. Ils sont constamment obsédés par être rassasiés. A ceux là, nous ne pouvons que dire qu'il est temps de rechercher le Seigneur Jésus, pas pour ce qu'Il nous donne mais pour qui Il est Lui-même.
« Les choses », même les choses spirituelles, ne peuvent satisfaire. Seul Jésus-Christ peut satisfaire, et comme toute la plénitude habite en Lui, nous n'avons besoin de rien d'autre que Christ. Finalement nous apprendrons que Christ est le Don, et quand nous y arrivons, nous sommes affermis. Nous serons capables d'apporter la Vie au Corps. Que donnons-nous aux gens, du pain ou Jésus-Christ ? Si nous donnons du pain alors ils seront dépendants de nous pour les nourrir tout le temps. Si nous leur apportons Jésus-Christ, alors ils trouveront en Lui une ressource infinie.
« Jésus lui répondit : Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est Celui à qui te demande à boire, c'est toi qui M'aurais demandé à boire et Je t'aurais donné de l'Eau Vive ... Le dernier jour de la fête, le jour le plus solennel, Jésus se tint devant la foule et lança à pleine voix: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et que celui qui croit en Moi boive. Car, comme le dit l'Ecriture, des fleuves d'Eau Vive jailliront de Lui.» (Jean 4. 10; 7. 37b, 38).
Certains poursuivent des « fleuves » et des « trous d'eau », mais combien il est rafraîchissant de savoir que Christ est l'Eau Vive. Comment pouvons-nous connaître la différence entre Christ et ce qui est annoncé comme la manifestation de la puissance et de la présence de Dieu ? C'est très simple : celui qui boit de l'eau naturel doit continuellement boire pour rester rempli, mais celui qui connaît Christ comme l'Eau Vive voit sa soif déjà étanchée.
Ceux qui ne connaissent pas le Don de Dieu sont vides en eux. Jésus lui répondit : « Si tu connaissais le don de Dieu, si tu connaissais qui Je suis, tu m'aurais demandé, et je t'aurais donné de l'eau vive » (Jean 4. 10). Ceux qui ont faim et soif de la justice (Christ) sont continuellement rassasiés. Ceux qui ont faim et soif d'autres choses doivent constamment rechercher la prochaine ration. Nous insistons à nouveau, la question de l'abondance ou du manque de Vie spirituelle dépend de la façon dont nous voyons Jésus le Fils. Si nous voyons clairement le Fils alors nous voyons tout ce que Dieu a, et tout ce que Dieu est. En Lui est la plénitude.
Nous devons connaître le Don de Dieu. Celui qui Le connaît ne sera pas seulement satisfait, mais recevra une Vie abondante qui jaillira de l'intérieur. Si nous sommes surtout intéressés par être remplis pour nous-mêmes, alors nous aurons peu à offrir aux autres. Mais si nous connaissons le Don de Dieu, la Vie va déborder de nous. « Tu oins ma tête d'huile et ma coupe déborde. » (Psaumes 23:5b). Êtes-vous un chrétien qui déborde, avec tout ce que vous pouvez posséder de Dieu et beaucoup de surplus ? Malheureusement, cela ne décrit pas la situation de la plupart d'entre nous. Boire est un commencement, mais le but de Dieu est un débordement. Combien nous avons besoin d'une claire révélation dans le Fils ! Combien nous avons besoin de voir à quel point Jésus est précieux et combien Sa valeur est grande.
C'est ici la gloire de notre union avec le Christ : quand nous venons à Lui pour boire, nous devenons ce que nous buvons. Jésus dit clairement que des fleuves d'Eau Vive jaillissent de l'être intérieur de la personne qui connaît le Don de Dieu et qui est venue à Lui pour être rempli. Pour commencer cela coule de Lui à moi, mais finalement cela coule de moi vers l'extérieur. Qui peut me donner quelque chose que je ne possède pas déjà en Christ. La question n'est pas : es-tu dans le « fleuve », mais est-ce que le fleuve est en toi ? Dans toutes ces choses, Dieu nous dirige continuellement vers Son Fils Jésus en tant que Tout en Tous. Qu'Il puisse nous faire grâce pour Le voir Lui.
JESUS NOUS DIT DE DEMEUREZ EN MOI
« Et nous avons tous reçu de Sa plénitude, et grâce pour grâce » (Jean 1. 16).
La plénitude c'est combien ? Combien de personnes contient le mot « Tous » ? Nous devons reconnaître que « plein » signifie complet, et que « tous » contient chacun d'entre nous. « Et nous avons tous reçu de sa plénitude ». Personne, peu importe s'il paraît plus ou moins oint, a plus de plénitude que quelqu'un d'autre. Et si nous l'avons déjà reçue, alors nous n'avons rien à faire pour l'obtenir. Nous sommes rentrés en Christ quand Il est rentré en nous : nous n'avons pas besoin de rentrer en Lui encore et toujours, nous devons plutôt demeurer en Lui.
Parfois, nous voyons ce que Dieu dit, mais nous voyons aussi notre situation. Nous voyons Jésus, mais nous nous voyons aussi nous-mêmes. Dieu dit que nous sommes complets en Lui, mais nous disons que nous sommes incomplets. Dieu dit que nous sommes bénis avec toutes les bénédictions en Christ, mais nous disons que nous avons encore besoin de ceci ou de cela. Quel est le problème ?
La solution n'est pas de regarder à soi, mais de regarder à Christ. Alors nous n'aurons plus à nous préoccuper du côté pratique, il se développera de lui-même. Soyons d'abord sur Christ le Fondement : ensuite la Vie trouvera un moyen de se manifester.
Beaucoup de chrétiens ont plus de foi dans la loi du Péché et de la Mort qu'ils n'en ont dans la Loi de l'Esprit de Vie en Christ. Nous sommes davantage conscients des actions supposées du diable et de notre faiblesse que conscients de qui est Jésus le Fils de Dieu. Mais quand nous regardons vers Christ, Il grandit. Alors qu'Il grandit, nous diminuons. Nous devons devenir plus petits, Jésus doit devenir plus grand. Quand Christ prend toute la place des autres choses dans notre vision, nous expérimenterons la plénitude qui est déjà nôtre en Lui. Rappelons-nous, celui qui possède le champ possède tout ce qui y est enfoui.
Nous devons demander à Dieu une révélation dans Son Fils. Seigneur Jésus, révèle-toi à nous comme Le Tout en Tous. Illumine nos cœurs pour Te voir. Emmène-nous dans la pleine connaissance de Toi. Qu'importe que nos sentiments ou nos expériences soient contraires, nous reconnaissons que nous sommes complets en Toi. Tu fais toutes choses à merveille ! Enseigne-nous à regarder loin de tout ce qui est de l'homme et à Te regarder tel que Tu es vraiment. Merci Dieu notre Père pour le Don de ton Fils Jésus-Christ ! Amen
(1) Jésus-Christ : Le Don et la Bénédiction de Dieu
JÉSUS-CHRIST : LE DON DE DIEU
« Car c'est en Lui, c'est dans Son corps, qu'habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu. Et par votre union avec Lui, vous êtes pleinement comblés, car Il est le chef de toute Autorité et de toute Puissance » (Colossiens 2:9-10).
C'est nécessaire de reconnaître et d'apprécier l'importance et la valeur du Seigneur Jésus et combien Il est précieux pour nous. Dieu le Père a tout mis en Christ, étant Lui-même dans Son Fils. En ayant le Fils, en possédant le Fils, étant un avec le Fils, nous avons et nous possédons aussi tout ce que Dieu est pour nous.
Pour chacun d'entre nous, il est bon de rappeler constamment que Jésus-Christ est L'unique Don de Dieu. C'est la plénitude de Christ que nous poursuivons, la révélation de Christ tel qu'Il est réellement.
Pour trop de chrétiens, le Seigneur Jésus est « simplement » leur Sauveur. Merci Seigneur, Il est notre Sauveur, mais il y a des profondeurs et des richesses pour nous dans la Personne de Christ qui vont bien au delà du Salut.
Le Salut est la porte étroite - grandir dans la pleine connaissance de Christ est le Chemin Étroit. La porte n'est que l'entrée vers quelque chose de plus grand.
Le principe que nous avons à l'esprit ici est "Toutes Choses En Christ". Si nous voyons cela, nous serons alors délivrés des choses, des manques, de l'insatisfaction, de l'infériorité. Le Seigneur Jésus a beaucoup plus à gagner si nous entrons dans Sa plénitude maintenant, que si nous attendons une rencontre future avec Lui dans le Ciel.
C'est ici sur terre que nous avons besoin de prier pour que Son Royaume vienne et que Sa volonté soit accomplie. Que le Seigneur Jésus illumine nos cœurs alors que nous explorons ces profondeurs.
JÉSUS-CHRIST : LA BÉNÉDICTION DE DIEU
« Loué soit Dieu, le Père de notre Seigneur: Jésus le Christ, car Il nous a comblés des bénédictions de l'Esprit dans le monde céleste qui, toutes, sont en Christ » (Éphésiens 1:3).
Tout ce que nous avons et sommes en tant que Chrétiens est basé sur notre union avec le Christ. En dehors de Lui, nous n'avons rien et nous ne sommes rien. Mais en Lui nous sommes bénis avec toutes les bénédictions spirituelles. Pensons à la conclusion à laquelle cela nous mène. Si c'est vrai, alors nous avons peu de choses à demander à Dieu mais beaucoup de raisons de Le Louer.
Nous devons apprendre que nous avons déjà tout en Christ. Cette chose appelée « patience » que nous recherchons avec tant d'empressement n'est pas une chose, c'est Christ. « La victoire » n'est pas « une chose », c'est Christ. Et c'est le cas pour tout ce dont nous avons besoin. Il est certainement possible de rechercher les bénédictions spirituelles de Dieu indépendamment de Christ ou en plus de Christ.
Quelle différence cela fait quand nous réalisons que Dieu NOUS A (temps au passé) déjà bénis avec toutes les bénédictions spirituelles en son Fils Jésus.
Aussi nombreuses qu'elles puissent être, nous les avons toutes. Où et quand a-t-Il fait cela ? Merci Seigneur, cela s'est passé à la croix et s'est réalisé au moment où nous avons reçu Christ et où nous sommes entrés en Lui comme notre Tout en Tous.
Dieu le Père veut que nous recherchions d'abord à connaître réellement Christ et seulement ses bénédictions suivront. Pour Dieu, toutes bénédictions sont comprises en Christ. C'est à nouveau l'extrême valeur du Seigneur Jésus et le fait qu'Il soit si précieux qui occupe notre esprit ici. Puissions nous voir devant Dieu que le don de Dieu c'est Jésus-Christ - pas simplement beaucoup de bénédictions spirituelles que nous devons rechercher avec diligence, une par une, que nous devons accumuler comme une collection de vertus ou de grâces spéciales.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas beaucoup de bénédictions spirituelles à obtenir de Dieu, mais seulement qu'elles sont toutes réunies en Jésus-Christ. En ayant le Fils de Dieu en nous, nous avons tout ce qui appartient au Fils. « Dieu, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui L'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas aussi toutes choses avec Lui ? » (Romains 8. 32).
Les saintes Écritures disent qu'en Jésus-Christ sont cachés « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Colossiens 2. 3), « toutes les bénédictions spirituelles » (Éphésiens 1. 3), et « toute la plénitude de Dieu ». Puisque cela est vrai, nous maintenons devant Dieu que Son Don pour nous est Christ, et c'est dans la mesure où nous apprécions la valeur du Seigneur Jésus que nous seront satisfaits spirituellement. Nous trouvons la plénitude dans le Fils.
Dieu le Père, voulant démontrer Son grand Amour pour nous, a sacrifié Son seul Fils Jésus. En nous donnant Son Fils, Il nous a, en réalité et en fait, tout donné gratuitement. Quand l'être humain possède ce que Dieu aime le plus, il possède tout ce que Dieu a. C'est pour cela que nous n'avons que peu de choses à DEMANDER à Dieu, mais beaucoup de raisons de Le LOUER : parce qu'EN CHRIST, Dieu nous a gratuitement tout donné. AMEN !!!
Aucune condamnation pour les enfants de Dieu
« Il n’y a maintenant plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8 : 1)
Une paix merveilleuse remplit celui qui s'est repentit de ses péchés et qui place toute sa confiance en Jésus. Autrefois coupable, il a appris qu'il n'y a plus maintenant de condamnation pour nous tous qui sommes en Christ : Oui nous sommes dans le Christ Jésus, place de sécurité parfaite. Autrefois, nous étions de misérable êtres humains, sans force pour accomplir le bien, mais nous avons découvert une puissance appelée : « la loi de l'Esprit de vie », qui nous affranchit enfin de « la loi du péché », c'est-à-dire de sa domination. Telles sont les deux grandes vérités que nous saisissons par la foi.
Que notre âme vienne et qu'elle réfléchisse à cette merveilleuse richesse que nous avons en Jésus-Christ : Nous qui croyons en Jésus-Christ, nous sommes actuellement, effectivement et éternellement déclarés non coupables ; nous sommes conduits hors de la prison de Satan. Nous n'avons plus de fers aux pieds comme des esclaves enchaînés ; nous sommes délivrés maintenant des liens de la loi ; « nous sommes libérés de la loi du péché et de la mort » (Romains 8 : 2), et nous pouvons marcher au large. Comme des esclaves libérés, le Sang précieux de notre Sauveur Jésus-Christ nous a entièrement lavé de nos péchés et déchargé de notre dette. « Nous avons le droit maintenant de nous approcher du trône de notre Père Céleste » (Hébreux 4 : 16). Aucune flamme de l'ennemie ne peut nous effrayer maintenant, car « Dieu nous a revêtu des vêtements du salut, Il nous a couvert du manteau de la délivrance » (Ésaïe 61 : 10). Oui, nous sommes couverts de la parfaite Justice de Jésus-Christ. Il n’y a plus de condamnation pour les enfants de Dieu justifiés en Jésus, car la Justice de Dieu ne peut frapper un innocent. Nos incapacités ont été enlevées. Nous étions autrefois incapables de voir la face de Dieu notre Père Céleste mais nous pouvons la voir maintenant en Jésus-Christ. Nous ne pouvions pas Lui parler mais maintenant nous pouvons le faire avec assurance. Autrefois, il y avait la crainte de l'Enfer pour nous mais plus aujourd’hui, car comment y aurait-il un châtiment pour ceux que Dieu a justifiés ?
Celui qui croit et qui met sa confiance en Jésus-Christ ne vient point à la condamnation et il ne peut être puni. Et plus que tout, les privilèges dont nous pouvions avoir joui comme si nous n’avions jamais péché sont notres, maintenant que nous sommes justifiés devant le seul vrai Dieu ! Nous pouvons nous bénéficier de toutes les bénédictions de Dieu, parce que « nous avons tout pleinement en Jésus-Christ » (Colossiens 2 : 10).
Tout l’amour et l’acceptation de la parfaite obéissance peuvent être obtenus maintenant parce que Jésus-Christ était parfaitement obéissant à cause de son Amour pour nous et nous a imputé son obéissance et ses mérites, tout cela « afin que nous pouvons être excessivement riches en Jésus-Christ, qui, à cause de nous, s’est fait extrêmement pauvre » (2 Corinthiens 8 : 9). Oh ! Comme elle est grande la dette d’amour et de reconnaissance que nous devons à notre Sauveur Jésus-Christ !
C’est si bon d’être accepté par toi,
Dirigé à chaque pas,
C’est si bon d’être accepté par toi,
C’est si bon parce que tu me comprends.
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Jésus ne nous condamne pas
Le texte de Jean 8. 1-12 met parfaitement en lumière le fait que Jésus ne nous condamne pas. En effet, aux versets 11 à 12, Jésus affirme à la femme adultère après lui avoir demandé si personne ne l’accusait, et aux Pharisiens : « Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Par le sacrifice de Jésus, nous passons des ténèbres à l’admirable lumière de Dieu. Nous avons reçu Son pardon éternel et plus rien ni personne dans notre passé, notre présent ou notre avenir ne peut nous condamner devant le Seigneur. Plusieurs autres versets bibliques nous démontrent encore cette liberté et absence de condamnation dans le Seigneur : « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3. 17) ; « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Il n’y a donc absolument rien, ni personne, qui pourra me condamner car je suis en Jésus-Christ. » (Romains 8. 1). « Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous » (Romains 8. 34).
La sanctification et la justification en Jésus
À la croix, Jésus prit tous nos péchés sur Lui. Quand Dieu regardait Son Fils unique sur cette croix, ce sont tous nos péchés passés, présents et futurs qu’Il voyait. Le sacrifice de Jésus nous justifie et nous sanctifie. Lorsque nous accueillons Jésus dans notre vie et que nous avons la foi, nous sommes déclarés justes et sanctifiés devant le Père. Il est important d’avoir une ferme assurance, d’y croire et de se l’approprier afin de vivre une vie libre en Christ. Nous pouvons désormais nous présenter sans tâche devant Dieu le Père. Nous avons été adoptés par Lui et quel que soit ce qui viendra dans le futur, nous Lui appartenons à Lui seul. Plus rien ne peut nous séparer ou nous arracher de Lui. Nous sommes éternellement Ses enfants. Nous nous réconfortons par ses promesses : « Parce qu'en Jésus est révélé la justice de Dieu par la foi et pour la foi selon qu’il est écrit: le juste vivra par la foi » (Romains 1. 17). « Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1. 30), « Et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi » (Philippiens 3. 9) ou encore Romains 8. 33-34 et Romains 4. 22-25. La sanctification devant le Seigneur doit être également notre but quand nous sommes sauvés. Nous ne pouvons pas continuer sur la même voie pécheresse. Nous devons chercher à nous en détourner afin d’être transformés progressivement à l’image de Jésus.
Le pardon de Dieu nous permet d’accorder notre pardon à notre prochain
Le salut par le sacrifice de Jésus nous a été donné librement et gratuitement, nous sommes ainsi justifiés et sanctifiés. C’est une grâce pour nous tous chrétiens !
Alors donc que nous vivons nous-même désormais sous Sa grâce et Son pardon en acceptant Jésus, nous devons à notre tour ne pas condamner les autres et leur accorder le même pardon que celui que nous avons reçu de Dieu notre Père.
22 effets de la résurrection de notre Sauveur dans notre vie
Voici vingt-deux effets de la résurrection de Christ dans notre vie. Ce n’est qu’un point de départ : il y en a bien d’autres ! Que ce recueil de textes riches nous amène à célébrer le Ressuscité de tout notre cœur.
1. Notre foi est solide car elle repose sur un fait historique : la résurrection de Christ ! En 1 Corinthiens 15. 12-20, l’apôtre Paul défend le caractère historique de la résurrection de Christ. En fait, il reconnaît que, si Christ n’est pas véritablement ressuscité, alors la foi chrétienne s’effondre. L’enjeu est de taille. Cela étant, Paul n’a aucun doute : Mais, en réalité, Christ est bien revenu à la vie (…) (1 Corinthiens 15. 20).
2. Sa résurrection éveille notre foi ! "Alors l’autre disciple, celui qui était arrivé le premier, entra à son tour dans le tombeau. Il vit, et il crut. En effet, jusque-là ils n’avaient pas encore compris que Jésus devait ressusciter, comme l’avait annoncé l’Écriture (Jean 20. 8-9).
3. Sa résurrection nous remplit de joie ! Nous partageons la joie des premiers disciples : Les disciples furent remplis de joie parce qu’ils voyaient le Seigneur (Jean 20. 19-20).
4. Nous sommes « heureux » parce que nous croyons dans le Ressuscité sans l’avoir vu ! C’est ce qu’affirme Jésus lorsqu’il s’adresse à Thomas, dont les doutes viennent d’être dissipés : – Parce que tu m’as vu, tu crois! lui dit Jésus. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. (Jean 20. 29)
5. En contemplant le Ressuscité, nous ne pouvons que l’adorer ! Avec les premiers disciples, nous reconnaissons que Christ est divin, et nous nous prosternons devant sa gloire (Matthieu 28. 16-17)
6. Grâce à la résurrection de Christ, sa crucifixion prend un tout autre sens : elle est notre source de délivrance.
7. La résurrection de Christ change notre manière de lire l’Ancien Testament. Le Messie ne devait-il pas souffrir toutes ces choses avant d’entrer dans sa gloire ? Alors, commençant par les livres de Moïse et parcourant tous ceux des prophètes, Jésus leur expliqua ce qui se rapportait à lui dans toutes les Écritures. (Luc 24. 26-27)
8. Le Ressuscité est notre Roi, le Souverain par excellence : il a été élevé pour siéger (régner) à la droite de Dieu ! Dans son discours prononcé le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre déclare : Dieu a ressuscité ce Jésus dont je parle: nous en sommes tous témoins. Ensuite, il a été élevé pour siéger à la droite de Dieu. (Actes 2. 32-33a)
9. Depuis la droite de Dieu où il règne, le Ressuscité a répandu l’Esprit Saint sur nous ! Cette réalité glorieuse apparaît dans la suite du texte cité au point précédent : Dieu a ressuscité ce Jésus dont je parle: nous en sommes tous témoins. Ensuite, il a été élevé pour siéger à la droite de Dieu. Et maintenant, comme Dieu l’a promis, il a reçu du Père l’Esprit Saint et il l’a répandu sur nous. (Actes 2. 32-33)
10. Le Ressuscité intercède pour nous ! Quel réconfort ! Qui accusera encore les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes. Qui les condamnera ? Christ est mort, bien plus: il est ressuscité ! il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous. (Romains 8. 33-34)
11. Nous ne craignons plus les puissances du mal car le Ressuscité les a vaincues ! (Éphésiens 1. 19-22)
12. Le Ressuscité est le chef de l’Église, qui est son corps ! Dieu a tout placé sous ses pieds, et Christ qui domine toutes choses, il l’a donné pour chef à l’Église qui est son corps, lui en qui habite la plénitude du Dieu qui remplit tout en tous. (Éphésiens 1. 22-23)
13. Nous sommes ressuscités avec Christ et nous siégeons avec lui dans le monde céleste. Par notre union avec Jésus-Christ, Dieu nous a ressuscités les uns et les autres et nous a fait siéger les uns et les autres dans le monde céleste. (Éphésiens 2. 6)
14. La puissance de sa résurrection agit dans notre vie ! "qu’il illumine ainsi votre intelligence afin que vous compreniez (…) quelle est l’extraordinaire grandeur de la puissance qu’il met en œuvre en notre faveur, à nous qui plaçons notre confiance en lui. Cette puissance, en effet, il l’a déployée dans toute sa force en la faisant agir en Christ lorsqu’il l’a ressuscité (…) (Éphésiens 1. 18-20)
15. Parce que l’Église est unie au Ressuscité, persécuter les chrétiens revient à persécuter Jésus.
16. Sa résurrection garantit notre future résurrection. Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne. (Romains 6. 5) Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en vous, celui qui a ressuscité Christ rendra aussi la vie à votre corps mortel par son Esprit qui habite en vous. (Romains 8. 11)
17. Sa résurrection garantit le futur anéantissement du dernier ennemi – la mort !
18. Nous menons une vie nouvelle : nous sommes « vivants pour Dieu » !
19. Nous n’avons pas à craindre la mort car le Ressuscité nous donne la vie éternelle. Jésus dit : Moi, je suis la résurrection et la vie, lui dit Jésus. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? (Jean 11. 25-26)
20. Le Ressuscité nous envoie en mission; il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde! Le mandat que nous confie Jésus est clair et sa promesse est certaine: (Matthieu 28. 18-20)
21. Le Ressuscité continue d'agir et d’enseigner à travers les témoins que nous sommes.
22. Nous connaissons Christ davantage lorsque nous expérimentons la puissance de sa résurrection dans la souffrance. Les chrétiens sont souvent appelés à souffrir pour l’Évangile. Lorsqu’ils vivent cette expérience douloureuse, ils apprennent à mieux connaître Christ, dans la mesure où ils participent simultanément à ses souffrances et à la puissance de sa résurrection: (Philippines 3. 10-11)
Jésus-Christ est notre Pâques
La mort de Jésus-Christ sur la croix et sa résurrection d'entre les morts sont toutes deux aussi importantes ; elles ne peuvent être séparées l'une de l'autre. Sans la mort de Jésus, nous n'aurions aucun espoir concernant le pardon de Dieu ; et sans la résurrection de Jésus, nous n'aurions aucun espoir concernant la vie éternelle. Comme les deux ailes d'un avion, les deux sont essentielles !
Pourquoi cela ? La raison est que notre plus grande nécessité est d'être pardonnés de tous nos péchés. Le péché nous sépare du seul Dieu Saint, et tant que nous ne sommes pas pardonnés et purifiés de tous nos péchés, nous n'avons aucun espoir de vie éternelle dans le Ciel. Cependant, nous ne pouvons pas nous purifier nous-même de nos péchés, peu importe à quel point nous essayons, et c'est pourquoi nous avons besoin du Christ ; Il était sans péché, mais sur la croix, tous nos péchés et manquements lui ont été transférés et Jésus a pris le jugement que nous méritons. En d'autres termes, sur la croix, Jésus est devenu le sacrifice final et complet pour nos péchés.
Et par sa résurrection, Jésus a brisé le pouvoir du péché, de la mort, de l'Enfer et de Satan. Désormais nous n'avons plus à craindre ce qui se trouve au-delà de la tombe ! La résurrection de Jésus est une confirmation que Dieu a accepté son parfait sacrifice, et en mettant notre foi et notre confiance en Jésus, nous sommes sauvés pour l'éternité.
Pour nous enfants de Dieu, nous identifions Jésus à l'Agneau de la Pâque, Christ est notre Pâques. Si donc Jésus est l'Agneau Pascal, qu'Il est mort et ressuscité, qu'elle est donc l'implication pour nous aujourd'hui ? Tel que l'apôtre Paul l'a dit, si Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine.
1. Christ nous donne la vie
L'apôtre Paul déclare que "la mort a été engloutie dans la victoire" (1 Corinthiens 15. 54), puis il continue en rendant grâce disant "Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!" (1 Corinthiens 15. 57). Véritablement sur la croix de Golgotha, Jésus a vaincu la puissance de la mort. Cela signifie au moins deux choses pour nous. Tout d'abord, c'est à travers notre alliance et notre foi en Jésus que nous accédons à la vie éternelle. Jésus est le chemin la vérité et la vie. Cette vie éternelle nous donne l'assurance d'accéder à la félicité éternelle au Paradis après notre passage sur la terre, mais également d'expérimenter dès ici-bas la vie en abondance décrite dans le livre de Jean 10. 10.
2. Christ nous donne accès à la présence de Dieu
Au moment de la crucifixion du Seigneur, une série d'événements se produisent. L'un d'eux est décrit en Matthieu 27. Après que Jésus ai poussé un cri et qu'il ait "rendu l'esprit", le récit continue ainsi: "Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent" (Matthieu 27. 50-51). Cette mention faite par Matthieu n'est pas anodine, car en effet, dans la construction du temple, il existait des espaces bien distincts. Deux d'entre eux étaient le lieu saint auquel avaient accès les prêtres et le saint des saints auquel n'avait accès que le souverain sacrificateur, une fois l'an, afin d'intercéder en faveur de la rédemption des péchés de tout le peuple. Le fait que le voile se soit déchiré est donc la matérialisation d'un accomplissement spirituel plus grand : nous avons désormais un accès illimité à la présence du Père. Ceci n'est plus limité à un seul homme une fois dans l'année, mais maintenant nous pouvons parler librement à Dieu rentrer dans sa présence car le lieu très saint est ouvert grâce au sacrifice de Christ, Alléluia.
Exhortons-nous à méditer sur ces deux aspects de la mort et de la résurrection de Christ : recevons la vie qui nous est offerte en Jésus-Christ, accédons à la présence de notre Dieu sans attendre et vivons pleinement cette Pâques.
La mort de Jésus sur la croix n'est pas un échec
Jésus Christ vint dans ce monde :
Voici Jésus, qui s'est fait homme Saint et sans péchés, qui a vécu environ 33 ans sur la terre. Sa naissance a été celle des plus misérables : Il est né dans une étable et a eu comme berceau une mangeoire pour bestiaux. Mais si sa naissance a été aussi pauvre et discrète, elle fut honorée par quelques nobles visiteurs : des mages (des savants) venus de très loin pour rendre hommage au “roi des Juifs” et une multitude d’anges vint des cieux pour louer Dieu disant : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre, paix, et bienveillance parmi les hommes ! »
L’enfant Jésus grandit, se fortifia, étant rempli de sagesse. Pas la moindre faute ne put lui être reprochée. Durant toute sa vie, Jésus ne commit aucun péché. A l’âge de 12 ans, il interrogeait les docteurs (les enseignants religieux) et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses.
A l’âge de 30 ans environ, Jésus commença son ministère, un service d’amour et de puissance. Jésus guérissait les malades, rendait sains les lépreux, redonnait la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, délivrait les démoniaques, ressuscitait des morts... il donnait l’ordre aux tempêtes de se calmer... et avec quel amour et quelle autorité il enseignait les foules !
C’était Lui qui devait libérer Israël de la domination des Romains. C’était bien Lui qui deviendrait le roi des Juifs comme l’avaient prédit les mages. Ses disciples comme beaucoup d’entre le peuple attendaient son règne. Certains se disputaient même pour savoir qui occuperait la meilleure place dans son royaume ! Quand Jésus entra dans Jérusalem, une immense foule étendit ses vêtements et des rameaux des arbres sur le chemin. Et les foules qui allaient devant Lui, et celles qui suivaient, criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël ! »
Revirement de situation :
Peu de jours après : revirement total de la situation ! Trahi par l’un de ses disciples, Jésus fut livré aux chefs religieux jaloux de Lui. Ceux-ci inventant des faux témoignages en vue de le condamner, incitèrent le peuple à réclamer sa mort. Tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent. Les foules qui, tout à l’heure, acclamaient le roi d’Israël, réclamaient maintenant à grands cris sa crucifixion. Après de faux jugements, il fut livré aux soldats romains qui le clouèrent sur la croix. Défaite totale, pensaient les gens qui passaient par là et qui se moquaient et l’injuriaient disant : « Il a sauvé les autres et ne peut se sauver lui-même ! S’il est le roi d’Israël, qu’il descende de la croix !... »
Tous les espoirs de ceux qui croyaient en Lui furent anéantis. « Nous espérions qu'il étaient celui qui doit délivrer Israël », disaient tristement deux d'entre eux. (Luc 24. 21).
Défaite ou victoire ?
Défaite apparente mais, en réalité, la mort de Jésus fut une grande victoire.
Avant de mourir, Jésus s'écria : « Tout est accompli ! » Puis, il remit lui-même son esprit entre les mains de son Père, entrant volontairement dans la mort. Qu’a-t-il accompli ? L’œuvre pour laquelle il est venu sur la terre, « le dessein arrêté et la pré-connaissance de Dieu » (Actes 2. 23). Il aurait pu descendre de la croix, il en avait le pouvoir, mais il s’y est volontairement laissé clouer pour subir pour nous le jugement divin que nous méritions tous. Rien ne l’arrêta dans son obéissance au Père et son amour pour nous. Il a pleinement accompli le plan de Dieu établi en parfait accord entre le Père et le Fils. Preuve de la haine du cœur des êtres humains, la mort de Jésus sur la croix est le triomphe de l’amour sur la haine.
Sa résurrection à l’aube du troisième jour confirme et proclame sa victoire à la croix.
Dans la honte a brillé sa gloire
Sur la croix, sur la croix.
À toi, Jésus, fut la victoire
Sur la croix, sur la croix.
À toi, durant l'éternité,
Soit force, honneur et majesté
Pour le triomphe remporté
Sur la croix, sur la croix !
Le Roi des Juifs rejeté par son peuple est maintenant le Sauveur de tous ceux et toutes celles qui se confient en Lui ; Il sera bientôt le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 .16) qui exercera sa justice contre tous ceux qui n’auront pas cru à l'Évangile (2 Thessaloniciens 1. 8).
Les souffrances expiatoires du Christ, du Messie
La Bible nous présente différents aspects des souffrances de Jésus-Christ : celles qu’Il a endurées de la part des hommes et celles qu’Il a endurées de la part de Dieu. Objet de la haine des êtres humains, Jésus a souffert pour la justice ; mais aussi, tout au long de son chemin, considérant la misère des êtres humains et leurs œuvres mauvaises. Jésus a souffert parce qu’Il est la Lumière ; et d’autre part, constatant les douloureuses conséquences du péché, Jésus a souffert en sympathie.
Mais Jésus a connu, sur la croix, des souffrances d’un caractère bien différent : là, Il a été « fait péché pour nous » et « a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes » (2 Corinthiens 5. 21 ; 1 Pierre 3. 18). À cette heure suprême, Dieu a dû détourner sa face de Lui et l’abandonner ! Les souffrances des trois heures sombres étaient nécessaires pour que fût réglée la question du péché, pour que fût posée la base sur laquelle repose l’accomplissement de tous les conseils de Dieu, pour que Dieu fût pleinement glorifié dans un monde où Il avait été déshonoré par la désobéissance du premier homme.
Les douleurs d'un crucifié sont atroces, et Jésus les a traversées comme tous ceux qui ont enduré le même supplice. Mais elles ne peuvent se comparer aux souffrances morales que Jésus a dû subir de la part de Dieu quand il “a porté nos péchés en son corps sur la croix” (1 Pierre 2. 24). Pendant les trois dernières heures où Jésus a été cloué sur la croix, une nuit surnaturelle a envahi le pays, de sorte que personne n'a pu voir ce qui se passait entre le Dieu Saint et son Fils Jésus, notre Sauveur.
Dieu a “les yeux trop purs pour voir le mal” (Habakuk 1. 13), sa nature a le péché en horreur, sa Sainteté le repousse, et sa Justice le frappe. Le roi David avait pu dire : “Je n'ai pas vu le juste abandonné” par Dieu (Psaume 37. 25); et pourtant Jésus, le seul Juste qui a vécu sur la terre, l'a été, parce qu'il se présentait chargé de nos péchés, les assumant comme les siens. Alors, Dieu a exécuté sur Jésus le jugement que nous méritions. Quelle détresse nous révèle le cri de Jésus qui marque la fin de ces heures : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?” (Matthieu 27. 46).
Jésus-Christ a souffert une mort horrible, douloureuse et inhumaine sur la croix. D’un côté, Il est le Fils de Dieu ; de l’autre il a souffert comme un être humain et a connu la douleur et la mort spirituelle en subissant le châtiment de nos péchés. À travers sa souffrance et sa mort sur la croix, Jésus nous a sauvés de la mort éternelle et a obtenu pour nous le pardon de tous nos péchés.
Avec cette mort atroce, Jésus a expié pour nous tous nos péchés qu'Il porta sur Lui et Dieu a confirmé cela à travers la résurrection de Jésus. Tout au long de sa vie, Jésus nous a montré qu’il aime l’humanité. Oui, Jésus a manifesté cet Amour pour nous tout particulièrement sur la croix, où il prît tous nos péchés sur lui-même (Hébreux 9. 28).
La croix sur laquelle Jésus innocent a été exécuté de manière cruelle est le lieu où Jésus a subi l’humiliation et l’abandon le plus total. Le Christ, notre Rédempteur, a choisi la croix afin de porter le péché du monde et de souffrir leurs conséquences infinies. Ainsi, par son amour parfait, Jésus ramene à Dieu tous ceux qui se repentent et qui croit en Lui.
Jésus a pu montrer son amour de manière plus exceptionnelle en se laissant clouer pour nous sur la croix. La croix était le moyen d’exécution le plus honteux et le plus cruel. Jésus est entré ainsi dans les souffrances les plus profondes de l’humanité.
Au pied de la croix, nous découvrons l'horreur du péché et l'inflexible Sainteté de Dieu. Nous y découvrons aussi l'Amour de Dieu envers nous et l'Amour du Seigneur Jésus qui a accepté une telle souffrance, une telle mort violente, un tel abandon, pour que nous puissions vivre avec Lui dans la gloire du Ciel, du Paradis, pendant l'éternité.
“À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles !” (Apocalypse 1. 5, 6)
Le parfait pardon divin de Dieu
"Seigneur, … tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos" (Ésaïe 38. 16, 17).
"Tu jetteras tous leurs péchés dans les profondeurs de la mer" (Michée 7. 19).
Le pardon humain est une chose difficile à obtenir, encore plus difficile à accorder. « Je lui pardonne, mais je n'oublierai jamais… » : voilà une expression souvent entendue. Il est, en effet, très difficile d'oublier complètement une offense, une faute.
Dieu seul peut pardonner parfaitement nos fautes, nos péchés. Plusieurs termes utilisés pour le pardon, en hébreu dans l'Ancien Testament comme en grec dans le Nouveau Testament, expriment le fait d'enlever, de jeter dehors, de jeter au loin, d'effacer. Et Dieu déclare, à propos de ceux qui ont cru et mis leur confiance à la valeur du sacrifice expiatoire de Jésus Christ : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10. 17).
Comment cela est-il possible de la part du seul vrai Dieu Saint qui a “les yeux trop purs pour voir le mal” ? (Habakuk 1. 13). Dieu peut pardonner au coupable parce que le jugement qu'il a mérité a été subi par Jésus Christ, sur la croix. Il n'a plus rien à réclamer à ceux qui croient et qui peuvent dire : «Christ… lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois [de la croix]» (1 Pierre 2. 24).
Le pardon divin ne passe donc pas à la légère sur les péchés du vrai croyant en Jésus. Mais il peut les couvrir et les oublier entièrement et définitivement parce que notre Sauveur Jésus-Christ en a déjà subi la peine par sa mort à la croix. Et puis, Jésus-Christ est ressuscité, vivant éternellement. C'est ainsi que Dieu pardonne par pure grâce au coupable qui se tourne vers Lui avec foi.
Cher(e)s lecteurs/lectricres, si ce n'est pas encore le cas, voulez-vous que vos péchés vous soient pardonnés ? Êtes-vous rongé(e) par un sentiment de culpabilité dont vous n’arrivez pas à vous défaire ? Sachez que le pardon de vos péchés est possible si vous êtes prêt(e) à mettre votre foi en Jésus-Christ comme votre Seigneur et Sauveur personnels. Éphésiens 1. 7 nous dit : « En lui, par Son sang, nous sommes rachetés, pardonnés de nos fautes, conformément à la richesse de sa grâce ». Jésus a déjà payé notre dette afin que nous puissions être pardonnés. Il nous suffit de nous détourner de nos péchés et de demander à Dieu de nous pardonner par son Fils Jésus, en croyant que Jésus est mort pour nous offrir ce pardon, et Dieu nous les pardonnera ! Jean 3. 16-17 exprime ce merveilleux message : « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui ».
Le pardon, est-ce vraiment si facile ?
Oui, c’est aussi simple que ça ! On ne peut pas mériter le pardon le Dieu. On ne peut pas acheter le pardon de Dieu. On ne peut que le recevoir, à travers la foi en Jésus, par la grâce et la miséricorde de Dieu. Pour quiconque désire accepter Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur pour recevoir le pardon de Dieu, voici une prière que vous pouvez lui adresser. Le seul fait de dire cette prière, ou toute autre prière, ne peut vous sauver. Seule la décision de mettre votre confiance en Christ peut entraîner le pardon de vos péchés. Cette prière n’est qu’une manière d’exprimer à Dieu votre foi en Lui et de Le remercier d’avoir pourvu à votre salut. « Dieu, je sais que j’ai péché contre toi et que je mérite un châtiment. Mais Jésus-Christ a pris la punition que je méritais afin que, par la foi en lui, je puisse être pardonné(e). Je mets ma confiance en toi pour mon salut. Merci pour ta grâce et ton pardon merveilleux, pour le don de la vie éternelle ! Amen !