Comment être libérés de la loi du péché et de la mort ? (1)
Beaucoup de chrétiens, pourtant nés de nouveau, ne parviennent pas à se libérer de la loi de péché et de la mort qui continue d’agir dans leur vie. Comment en être complètement libérés ?
Tous les chrétiens sont confrontés à une lutte incessante contre le péché. Même s’ils savent qu’ils peuvent être pardonnés lorsqu’ils confessent leurs péchés, ils ne peuvent pas, et ne doivent pas se contenter de vivre une vie faite de chutes et de relèvements constants ! Ils aspirent à être complètement libérés de cette puissance de péché qui les contrôle encore trop souvent, mais sans jamais y parvenir pleinement.
Notre Dieu n’a pas prévu pour Ses enfants une vie de défaites ! C"est pourquoi Il nous a révélé dans Sa Parole de quelle manière nous pouvons être libérés de la loi du péché et de la mort ! Comment se fait-il donc que cette voie de libération n’ait pas été plus souvent découverte et enseignée ? Alors que la Parole de Dieu en parle aussi clairement ?
L’une des raisons est certainement due au fait que Satan a depuis longtemps consacré tous ses efforts à cacher la vérité à un maximum d’enfants de Dieu, et qu’il y est parvenu dans une large mesure. Toutefois, ceux qui ont reçu l’amour de la vérité ne pourront manquer de progresser dans la connaissance de cette révélation, avant d’y attacher leur foi, afin de pouvoir la vivre.
La première chose que nous devons bien comprendre, c’est la différence entre notre âme et notre esprit.
Notre âme est notre personnalité consciente. C’est notre centre de conscience de soi et du monde.
Notre âme, ou encore notre être intérieur conscient, est le résultat à la fois de notre hérédité et de tout notre passé, de notre éducation, de notre culture, de toutes nos expériences, de tous nos traumatismes, de tout ce que nous avons vécu.
Notre âme comprend trois parties distinctes : notre intelligence, notre cœur, et notre volonté. Notre intelligence est le domaine de nos pensées, de nos facultés de compréhension et de raisonnement. Notre coeur est le domaine de nos sentiments, mais aussi de nos croyances et de nos systèmes de valeurs. En particulier, c’est avec notre coeur que nous aimons et que nous croyons. Notre volonté est le domaine de nos décisions et de nos choix.
On peut donc juger de la complexité de notre âme, surtout si l’on considère aussi qu’à côté de tout ce dont nous sommes conscients, il y a aussi tout ce qui touche au subconscient et à tout ce qui est enfoui dans notre inconscient.
Notre âme est enfin le domaine d’étude de la psychologie, en tant que « science de l’âme, » qui n’a de science que le nom !
A présent, comment peut-on définir notre esprit ?
Notre esprit est notre être intérieur profond. C’est en fait notre esprit qui est notre être véritable. Notre esprit est créé par Dieu à notre conception dans le sein maternel, et il possède la caractéristique essentielle d’être immortel. Il subsiste à notre mort physique.
Notre esprit est une véritable personne, constituée d’une « substance » spirituelle invisible. Cette personne a la même « forme » que notre corps physique. Elle possède une tête, avec des yeux, un nez, une bouche, des oreilles, un tronc, des membres, etc…
Notre corps physique n’est que l’enveloppe matérielle de notre esprit. Le corps physique qui lui est donné dans le sein maternel est directement hérité de ses deux parents. Depuis la chute et le péché d’Adam et d’Eve, notre corps physique est sous l’emprise d’une puissance de péché et de mort.
Cela permet de comprendre que, lorsque le petit enfant grandit, il atteint un âge, plus ou moins variable, où cette puissance de péché, qui habite dans son corps physique, va le faire tomber dans le péché et dans la mort spirituelle.
Aucun être humain n’échappe à cette malédiction. Paul l’explique dans le passage suivant : « Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit : Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort. Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. Car le péché saisissant l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir » (Romains 7. 7-11).
Quand est-ce que Paul était « autrefois sans loi, » et qu’il « vivait » ? Lorsqu’il était encore un tout petit enfant, et qu’il n’avait pas encore été confronté à la Loi de Dieu. Mais lorsqu’il fut en mesure de comprendre le commandement de Dieu, cela a aussitôt stimulé la loi de péché qui se trouvait fixée dans son corps physique, et Paul devint pécheur comme tous les êtres humains.
En effet, lorsque Paul dit qu’il est mort, il ne pouvait s’agir que de la mort spirituelle, puisque Paul était physiquement vivant lorsqu’il a désobéi au commandement. Cela signifie que c’était seulement son esprit, et non son corps physique, qui était passé par cette mort spirituelle. Son esprit se trouvait alors coupé de Dieu.
Il fallait alors que Paul passe par la Nouvelle Naissance. Celle-ci s’est produite lorsque le Seigneur Jésus s’est manifesté à lui sur le chemin de Damas, et lorsque le disciple Ananias est venu le trouver de la part du Seigneur.
Il est probable, comme pour nous tous, que Paul ne s’est pas rendu compte de ce qui s’est passé au niveau de son esprit, lorsqu’il s’est converti à Jésus. En effet, nous ne sommes pas normalement conscients de notre esprit, ni même du fait que nous possédons un esprit. Ce n’est que plus tard, lorsqu’il fut directement enseigné par le Seigneur Jésus, que Paul reçut la révélation de la vraie nature de notre esprit, et de la réalité de notre nouvelle naissance spirituelle.
Ce que beaucoup de chrétiens ne savent pas, c’est la nature réelle de leur esprit régénéré. L’apôtre Paul en donne plusieurs définitions :
« Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit » (1 Corinthiens 6: 17).
Notre esprit est tellement uni à l’Esprit de Christ qu’il ne forme avec Lui qu’un seul esprit, tout en étant deux personnes distinctes ! En d’autres termes, l’union de notre esprit avec l’Esprit de Christ est la même que celle qui existe entre Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit !
« Ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3. 10).
Cet « homme nouveau » est notre esprit né de nouveau ! Il possède la propriété de se renouveler constamment à l’image de Celui qui l’a créé, au moment de notre nouvelle naissance, c’est-à-dire à l’image même du Seigneur Jésus !
« Se revêtir de l’homme nouveau » consiste à apprendre à le manifester dans notre vie pratique. « … et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4. 24).
Paul nous apprend ici que notre « homme nouveau » a été « créé » (au moment où nous naissons de nouveau, à notre conversion à Christ), « selon Dieu » c’est-à-dire à l’image de Dieu, qui est Christ, dans une parfaite justice et une parfaite sainteté, qui sont celles du Seigneur Jésus Lui-même.
Combien de chrétiens réalisent quelle est leur nouvelle identité en Christ ? Bien peu, en réalité !
Comprenons-nous, chers frères et sœurs, que cette nouvelle identité, qui est un pur cadeau de la grâce de Dieu, n’a strictement rien à voir avec la personnalité dont nous pouvons encore être conscients au niveau de notre âme ? Ils sont aussi différents entre eux que les ténèbres le sont de la pleine lumière !
Comprenons-nous pourquoi Jésus a dit à Ses disciples qu’ils doivent « renoncer à eux-mêmes » (à leur vieille personnalité, dont ils étaient conscients jusque-là), pour se revêtir par la foi de l’homme nouveau qu’ils sont en Christ ?
Cet « homme nouveau » est déjà présent tout entier en nous, prêt à se manifester, déjà parfait en Christ ! Comment ? En croyant tout simplement que nous sommes cet être nouveau. Car c’est en croyant ce que nous sommes déjà en Christ que nous verrons se manifester notre véritable nature spirituelle.
Dans notre esprit régénéré, qui est scellé du Saint-Esprit en Christ, il n’y aucune loi de péché et de mort. Notre esprit est déjà dans l’état parfait où il sera pour l’éternité. Notre esprit est régi par une seule loi, la Loi de l’Esprit de Vie en Christ. Notre esprit est le lieu très saint de la présence divine.
Cette Loi de l’Esprit de Vie est la nature même du Dieu Tout-Puissant, qui agit en notre esprit, et au travers de Lui, pour manifester dans notre vie de tous les jours tout ce que Dieu est dans Sa nature réelle.
Lorsque nous nous revêtons de l’homme nouveau, tout ce que Dieu est commence à se manifester dans notre vie pratique. Paul appelle cela « produire le fruit de l’Esprit, » qu’il définit ainsi : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité (ou la bienveillance), la fidélité (ou la foi), la douceur, la tempérance (ou la maîtrise de soi) » (Galates 5. 22).
Tout cela se trouve déjà dans notre esprit, tout prêt à se manifester si nous le croyons et le mettons en pratique.
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La valeur de la mort de Jésus sur la croix
« Car je n'ai pas jugé bon de savoir quoique ce soit parmi vous, sinon Jésus-Christ, et Jésus Christ crucifié » (1 Corinthiens 2. 2).
« Nous avons la rédemption par son sang », une rédemption éternelle, car avec son propre sang, Jésus est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. Cette rédemption que nous avons par son sang précieux, est le pardon des péchés, car « sans effusion de sang, il n'y a pas de rémission » (Hébreux 9. 12, 22).
Jésus-Christ a « fait la paix par le sang de sa croix » (Colossiens 1. 20).
Quoique nous étions pécheurs, « Jésus nous a toutefois maintenant réconciliés dans le corps de sa chair, par la mort, pour nous présenter saints et irréprochables et irrépréhensibles devant Dieu » (Colossiens 1. 21). Quand nous étions « ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils » (Romains 5. 10).
Nous qui sommes enfants de Dieu, nous sommes morts au péché et notre chair est crucifiée avec Jésus, avec ses passions et ses convoitises. « Notre vieil homme a été crucifié avec lui... Car en ce qu'il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché » (Romains 6. 6, 10). La foi du croyant en Jésus s'empare de cette vérité et peut dire : « Je suis crucifié avec Christ; et je ne vis plus moi, mais Christ vit en moi » (Galates 2. 20).
Jésus-Christ a été « présenté pour propitiation par la foi en son sang » (Romains 3 2 5) ; « et Lui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 2. 2).
Ceux qui étaient sous la malédiction de la loi divine en ont été rachetés, parce que Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car : « Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3. 13). « Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant » (Romains 10. 4).
Les croyants en Jésus sont lavés de leurs péchés, car Jésus-Christ nous a aimés et « nous a lavés de nos péchés dans son sang » (Apocalypse 1. 5). Ils sont délivrés du monde car Christ s'est donné Lui-même pour nos péchés en sorte qu'Il nous retirât du présent siècle mauvais. En vertu de la croix, le chrétien fidèle peut dire : « Le monde m'est crucifié, et moi au monde » (Galates 1. 4 ; 6. 14).
L'Amour de Jésus-Christ nous étreint envers les êtres humains, car nous connaissons combien le Seigneur doit être craint. Car si « un est mort pour tous, c'est que tous étaient morts », morts dans leurs fautes (2 Corinthiens 5. 14.)
Dieu qui est riche en miséricorde, à cause de son grand Amour dont il nous a aimés, « alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec Christ » (Éphésiens 2;1, 5.). Mais où apprenons-nous à connaître cet amour ? « En ceci a été manifesté l'amour de Dieu pour nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui; en ceci est l'amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que Lui nous aima, et qu'Il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés ». Et « par ceci nous avons connu l'amour; c'est que Lui a donné sa vie pour nous » (1 Jean 4. 9, 10 ; 3. 16).
Notre conscience est purifiée "par le sang de Christ, qui, par l'Esprit éternel, s'est offert Lui-même à Dieu sans tache" (Hébreux 9. 14).
« Nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d'honneur » (Hébreux 2. 9).
« Par sa mort, Il rendit impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable. » Et même la purification et la réconciliation de toutes choses dans les cieux et sur la terre dépendent de sa mort (Hébreux 2. 14 ; Colossiens 1. 20).
Si Dieu est juste et doit juger le péché, peut-il montrer son Amour dans toute sa plénitude envers nous qui sommes pécheurs ? Or c'est ici que nous avons la valeur de la mort et de l'expiation du Seigneur Jésus-Christ. En venant dans ce monde. Il a dit: « Voici, je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10. 5).
Puis, lorsque Jésus terminait son ministère et allait donner sa vie sur la croix, Il dit : « À cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser et j'ai le pouvoir de la reprendre : j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10. 17, 18.).
Le Seigneur Jésus a entrepris volontairement cette tâche pour glorifier Dieu parfaitement et nous donner la preuve de son Amour infini, tout en maintenant la parfaite Justice de Dieu.
Jésus a porté nos péchés, Il a été fait péché pour nous, Il a bu la coupe amère de la mort et du jugement que nos péchés avaient remplie. Il s'est donné Lui-même pour nous, Il a été blessé pour nos transgressions; Il a été meurtri pour nos iniquités. Cela n'était-il pas son parfait Amour ?
Mais c'est à la croix que le juste Jugement de Dieu contre le péché a été pleinement manifesté à tel point que la moindre trace de péché ne pouvait être supportée. La mort du Fils de Dieu sur la croix l'a bien démontré ? Il faut accepter et recevoir la grâce de Dieu pour échapper au jugement de Dieu contre nos péchés.
Se reposer dans l'oeuvre achevée de Jésus-Christ
Sur la croix, Jésus-Christ a achevé l'œuvre parfaite pour nous sauver et nous racheter (Jean 19. 30), et lorsque nous avons cru en Jésus-Christ comme notre Seigneur et Sauveur, Dieu nous a placés dans l'œuvre achevée de Jésus-Christ. Aujourd'hui, tout ce que nous devons faire, c’est de nous reposer dans l'œuvre achevée de notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous nous reposons dans l'œuvre achevée de Jésus en croyant simplement que l’œuvre de Jésus-Christ pour nous sauver et nous garder éternellement pardonnés, justes et bénis, est achevée. Ceci est important car il y a beaucoup de voix aujourd'hui qui disent de faire des œuvres pour avoir l'approbation et l'acceptation de Dieu afin qu'Il nous bénisse, comme si l’œuvre du Salut n'était pas terminée.
Lorsque nous essayons d’achever ce que Jésus-Christ a déjà terminé sur la croix pour notre salut, nous tombons dans l'incrédulité. Alors, lâchons nos propres efforts et reposons-nous simplement dans la vérité que nous sommes sauvés en Jésus ; et quelle que soit la bénédiction ou la réussite dont nous avons besoin, nous l'avons déjà en Jésus-Christ, à travers son œuvre parfaitement achevée sur la croix. Croyons-le, reposons-nous sur cela et voyons que ses bénédictions se manifestent dans notre vie !
Quels que soient les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, il n'y a qu'une seule solution pour ceux-ci — L’œuvre achevée de Jésus-Christ. Son œuvre parfaite à la Croix couvre notre vie entière dans tous les domaines. Elle met la Justice de Dieu de notre côté et nous permet d'être bénis et d’avoir bon succès en toutes choses. En revanche, notre confiance dans nos œuvres ne nous amène à rien, car il n'y a rien que nous puissions faire pour gagner les bénédictions de Dieu. Aujourd'hui, si nous sommes confrontés à un défi, dépendons simplement de Son œuvre parfaite sur la croix et non de nos propres œuvres.
Bien-aimés, Jésus-Christ a tout accompli pour nous pour notre Salut et nous sommes bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles. Fixons donc nos yeux sur l'œuvre achevée de Jésus sur la croix et avançons avec Lui jusque dans l'éternité.
La justice est un don de Dieu
« Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice règneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul » (Romains 5 : 17)
Dieu nous a donné la justice comme un don, non par notre qualification. Pour cela la Bible dit : ‘‘Car le salaire du péché c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu est la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur’’ (Romains 6 : 23).
Cette vie éternelle est la nature divine de Dieu, et cette nature divine est la justice. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nous sommes devenus justes, nous avons reçu la nature de Dieu dans notre esprit. Ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et le don de la justice doivent régner comme des rois dans la vie (Romains 5 : 17).
Romains 5 :17 nous montre que ceux qui régneront dans la vie seront ceux qui auront reçu le don de justice. A tout le monde, il a été donné le don gratuit de la justice par Jésus-Christ, mais ce n’est pas tout le monde qui l’a reçue. Ceux qui l’on reçue sont ceux qui sont nés de nouveau. Alléluia !
Ainsi, Dieu a crédité la justice sur notre compte le jour où Jésus est ressuscité des morts, Romains 4 : 25. Nous l’avons reçu quand nous avons accepté Jésus comme notre Seigneur et Sauveur. Ce n’est pas quelque chose pour laquelle nous travaillons ou que nous avons besoin de mendier. La Bible dit, nous avons été justifiés déclarés justes librement par sa grâce (Romains 3 : 24).
Nous pouvons recevoir le merveilleux don de la Justice de Dieu, aujourd’hui, si vous ne l’avez pas encore fait, en demandant à Jésus de venir dans votre cœur en ce moment et de communiquer la vie éternelle à votre esprit. De cette façon, la nature de justice de Dieu sera communiquée à votre esprit.
Nous ne pouvons pas mériter les bénédictions de Dieu par nos bonnes œuvres. Toutes Ses bénédictions, y compris les bienfaits de la santé, la provision et la réussite, sont enveloppées dans la personne de notre Seigneur Jésus-Christ ! Lorsque nous avons Jésus, nous avons le don de la justice et de l'abondance de la grâce, tout en Sa faveur imméritée. Nous ne pouvons pas les gagner, travailler pour eux ou les mériter. Ce sont des cadeaux du seul vrai Dieu merveilleux !
Jésus-Christ est notre justice, notre sainteté et notre rédemption. Aux yeux de Dieu, nous sommes déclarés justes, saints et rachetés non pas à cause de nos bonnes œuvres, mais parce que nous avons reçu par Son Fils Jésus-Christ le parfait Salut qu'Il nous offre.
Et parce que Jésus-Christ ne peut jamais faillir, nous aurons toujours de Lui justice, sainteté et rédemption ! Oui, méditons sur cette vérité puissante. Elle nous fera sortir de la sphère du doute et de la peur et nous mettra dans le domaine de la foi et de l'espérance. Elle nous fera régner sur les circonstances difficiles de la vie sur terre.
Maintenant, mettons notre main sur notre cœur et disons : « Jésus, parce que nous t'avons, nous serons toujours considérés justes aux yeux de Dieu par ton sang précieux. Toutes les bénédictions, provisions, faveurs et réussites qui appartiennent aux justes sont à chacun de nous qui sommes les enfants de Dieu et nous les recevons par la foi. Amen ! »
Une espérance vivante / Un héritage incorruptible
Une espérance vivante : Dans 1 Pierre 1 : 3, nous lisons que "nous avons été régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts." Oh, être changés - une réalité vivante dans le corps tout comme dans la chair, Jésus-Christ a triomphé par l'Esprit ! Oh, être semblable à Jésus ! Quelle espérance vivante ! Pierre et Jean ne restèrent ensemble que très peu de temps, mais ils furent tous les deux inspirés pour apporter cette vérité de l'être vivant qui est changé devant le temple (Actes 3 et 4). Si Christ n'était pas vraiment ressuscité, nous vivrions toujours dans le péché ; notre foi serait vaine, elle n'aurait aucun fondement. Mais Christ est vraiment ressuscité et il est devenu les prémices. Nous avons donc maintenant l'espérance vivante que nous serons, nous aussi, ressuscités et ainsi transformés.
Nous qui n'étions pas un peuple, nous sommes maintenant le peuple de Dieu. Bien-aimés, Dieu veut nous faire voir combien tout cela est précieux. Toute lassitude de la vie sera alors enlevée. Jésus a tout donné pour nous racheter. Notre héritage est dans le Ciel.
Oui Dieu nous a donné une espérance vivante tandis que les non-croyants ne peuvent que fonder leurs attentes et leurs désirs sur rien. De nombreux non‑croyants ont un faux sentiment de sécurité. Ils présument que les aspects physiques et matériels de la vie sont tout ce qui compte, mais on ne peut y trouver la sécurité (1 Timothée 6. 9). Les rêves de ceux qui poursuivent la santé et les richesses plutôt que Dieu ne s’accomplissent pas ou ne les satisfont pas.
Les enfants de Dieu fondent leur espoir sur Jésus‑Christ, le roc solide. Ses paroles sont toujours vraies, et Jésus tient toujours ses promesses. Le Seigneur ne déçoit pas ceux qui s’attendent à Lui. Il a promis de nous donner ce qu’il y a de meilleur (És 48. 17 ; 64. 4).
La meilleure chose à faire pour un enfant de Dieu, c’est de fonder son espérance sur Jésus‑Christ. Accueillons tout ce que Jésus veut pour notre vie, et détournons‑nous de tout ce qui n’y correspond pas. Nos circonstances sont changeantes, mais Jésus demeure le même. Il est notre espoir vivant, qui ne nous déçoit jamais.
Un héritage incorruptible : Que pouvons-nous trouver de mieux dans le monde que l'espoir de voir bientôt ce changement glorieux arriver ? Nous serons transformés par sa grâce et nous serons plus que vainqueur « pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir » (1 Pierre 1 : 4). L'héritage est en chacun de nous les enfants de Dieu, c'est fait pour nous, c'est accompli par Dieu pour nous. Une œuvre de Dieu forgée par Lui pour nous, un héritage incorruptible.
Il y a quelque chose de vraiment merveilleux à propos du fait d'être sans tache pour l'éternité : se trouver là en présence de Jésus notre Roi, sans tache, pour devenir encore plus beau. Si nous ne connaissions pas la Grâce et l'omnipotence de l'Amour de Dieu, nous ne pourrons jamais le saisir. Son parfait Amour est aussi insondable que la mer et sa grâce coule pour vous et moi. Jésus nous a préparé une place qui nous convient merveilleusement. Nous n'avons pas à avoir peur que quelqu'un nous la prenne : elle nous est déjà réservée dans le Ciel.
Serons-nous là ? Est-il possible de rater l'occasion ? Nous sommes « gardés en la puissance de Dieu, par la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps » (1 Pierre 1 : 5).
L'esprit des justes rendus parfaits sera engrangé dans le trésor du Très-Haut. Aux yeux de Dieu, nous les enfants de Dieu, nous sommes purifiés, saints et irréprochables. Nous aurons ainsi toute l'éternité pour Le contempler d'un amour pur et sincère. Dieu s'est glorifié parmi nous et tous les êtres célestes ont proclamé : « Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant » (Apocalypse 4 : 8b). « Cette Parole est celle qui vous a été annoncée par l'Évangile » (1 Pierre 1 : 25b). Comment pourrions-nous être tristes, baisser nos têtes ou être désespérés ? Oh, si seulement nous savions combien nous sommes riches en Jésus-Christ ! Que le Nom du Seigneur soit béni !
L'Évangile est-il difficile à croire ?
L'apôtre Paul avait dans sa chair toutes les raisons d’avoir honte de l’Évangile qu’il prêchait, car ce dernier contredisait absolument tout ce que ses contemporains tenaient pour vrai et sacré. Il y a pourtant encore une autre raison qui pousse notre chair à avoir honte : l’Évangile est un message absolument incroyable, une parole apparemment absurde pour les sages de ce monde.
En tant que chrétiens, nous ne réalisons pas toujours à quel point il est complètement stupéfiant qu’une personne croie véritablement notre message. Dans un sens, l’Évangile est tellement invraisemblable qu’il ne peut s’être propagé dans tout l’Empire romain que d’une manière surnaturelle. Qu’est-ce qui pourrait pousser un païen, ignorant complètement les Écritures de l’Ancien Testament et enraciné dans la philosophie grecque ou dans les superstitions païennes, à croire un tel message à propos d’un homme nommé Jésus ?
- Jésus est né dans une famille pauvre, dans des circonstances douteuses, dans l’une des régions les plus méprisées de l’Empire romain, et pourtant l’Évangile affirme qu’Il était le Fils éternel de Dieu, conçu par le Saint-Esprit dans le sein d’une Juive vierge.
- Jésus était charpentier de métier et enseignant religieux itinérant sans formation officielle, et pourtant l’Évangile affirme qu’Il a surpassé la sagesse de tous les philosophes grecs et savants romains de l’Antiquité réunis.
- Il était pauvre et n’avait pas de lieu où reposer sa tête, et pourtant l’Évangile affirme que, pendant trois ans, Jésus a, par la parole, nourri des milliers de personnes, guéri toutes les formes de maladies possibles parmi les êtres humains, allant jusqu’à ressusciter des morts.
- Jésus a été crucifié hors des murs de Jérusalem en tant que blasphémateur et ennemi de l’État, et pourtant l’Évangile affirme que sa mort a été l’évènement central à toute l’histoire de l’humanité, le seul moyen d’être sauvé du péché et d’être réconcilié avec Dieu.
- Son corps a été placé dans un tombeau emprunté, et pourtant l’Évangile affirme que Jésus est ressuscité des morts le troisième jour et s’est présenté à beaucoup de ses disciples. Quarante jours plus tard, il est monté au Ciel et s’est assis à la Droite de Dieu.
- Ainsi, l’Évangile déclare qu’un pauvre charpentier juif rejeté par son propre peuple qui le considérait comme fou et blasphémateur, celui-là même qui a été crucifié par l’État, est le Sauveur du monde, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Devant Lui, tout genou fléchira, y compris celui de César.
Comment des êtres humains pourraient croire un tel message, si ce n’est par la puissance de Dieu ? Il n’y a pas d’autre explication. L’Évangile ne se serait jamais répandu au-delà de Jérusalem, encore moins au-delà de l’Empire romain et parmi toutes les nations du monde, si Dieu n’avait pas décidé d’accomplir son œuvre par ce moyen. Si l’Évangile était dépendant des capacités organisationnelles, de l’éloquence ou de la force apologétique de ses prédicateurs, son message serait mort dès le berceau. Aucune stratégie missionnaire, aucune ruse de marketing astucieux n’aurait jamais pu faire progresser ce message insensé pour le monde, qui est une pierre d’achoppement.
Cette vérité est à la fois un encouragement et un avertissement pour ceux d’entre nous qui s’efforcent de propager notre foi chrétienne. Premièrement, c’est un encouragement de savoir que la simple et fidèle proclamation de l’Évangile assurera sa progression continuelle dans le monde. Deuxièmement, c’est un avertissement pour que nous ne soyons pas séduits par le mensonge selon lequel nous pouvons faire avancer l’Évangile grâce à notre intelligence, notre éloquence ou nos stratégies astucieuses. De telles choses n’ont pas le pouvoir de susciter l’impossible conversion des êtres humains. Nous devons, avec un empressement rempli d’espoir, nous tourner vers le seul moyen biblique de faire progresser l’Évangile : l’annonce audacieuse et claire d’un message de l’Évangile dont nous n’avons pas honte, car « c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1. 16).
Notre époque est marquée par l’incrédulité et le scepticisme. La culture ridiculise notre foi, la qualifiant de mythe sans espoir, nous considérant, soit comme des fanatiques à l’esprit étroit, soit comme de faibles victimes d’une ruse religieuse. Une telle attaque nous met souvent sur la défensive, et nous essayons de riposter en prouvant notre opinion et sa pertinence par l’apologétique. Bien que certaines formes de cette discipline soient très utiles et nécessaires, nous devons prendre conscience du fait que la puissance réside toujours dans la proclamation de l’Évangile. Nous n’avons pas plus le pouvoir de convaincre un être humain de croire que de ressusciter les morts. Ces choses sont l’œuvre de l’Esprit de Dieu. Les hommes ne sont amenés à la foi que par l’œuvre surnaturelle de Dieu, et Il a promis d’œuvrer, non au travers de la sagesse humaine ou l’expertise intellectuelle, mais par la prédication du Christ crucifié et ressuscité d’entre les morts (Romains 1. 16).
Nous devons accepter le fait que notre Évangile est un message difficile à croire pour l'être humain naturel. En dehors de l’œuvre bienveillante et puissante du Saint Esprit de Dieu, nous ne devons pas nous attendre à ce qu’on nous écoute, et encore moins à ce qu’on nous croit. Combien est vaine toute notre prédication sans la puissance de Dieu ! Combien le prédicateur doit donc être dépendant de Dieu ! Toute notre évangélisation n’est rien de plus qu’une course folle si Dieu ne travaille pas le cœur des êtres humains. Or, Dieu s’est engagé à faire précisément cela si nous acceptons de prêcher fidèlement cet unique message qui a le pouvoir de sauver : l’Évangile.
Satan, notre ennemi public, est vaincu
Connaissons-nous l’ennemi public, celui qui veut la mort éternelle de tout être humain ? Il est le meurtrier dès le commencement. Très rusé, il attire ses proies par le mensonge, leur faisant croire au bonheur, à la prospérité, à la réussite... alors qu’aucun bonheur n’est possible sur terre tant qu’il ne sera pas arrêté.
Sa première victime a été une femme (Ève) qu’il a attirée par la ruse. Cet affreux menteur lui a promis des choses extraordinaires et, par la séduction, la tentation et la convoitise, il a réussi à lui injecter un venin mortel (le péché) qui se transmet sur toute sa descendance, de génération en génération.
Contre lui devrait se former la ligue universelle de ceux qui veulent vivre. Rien ne parait plus triste, dans ce monde, que l’abdication (le renoncement) des êtres humains devant leur ennemi. Ni les fausses religions et leurs rites si vides, ni l’irréligion et ses stupides plaisanteries, ni les philosophes, ni les savants, ni même les anarchistes ne semblent voir que la clé du bonheur est là : détruire Satan le meurtrier ! Dans ce monde, on a bien arrêté des tueurs, des chefs d’organisations terroristes qui font des milliers de morts, mais de cet ennemi public n°1, le monde ne s’en soucie guère. Beaucoup l’ignorent et vont jusqu’à prétendre que Satan n’existe pas alors qu’ils savent, qu’un jour ou l’autre, ils en seront les victimes.
Et voilà pourquoi nous sommes chrétiens, dans le seul sens où ce mot doit être pris, c’est-à-dire : disciples de Jésus-Christ. Jésus-Christ est le seul ayant osé affronter et vaincre ce grand ennemi qu'est Satan. Il a résisté à toutes ses tentations et quand il est entré dans la mort, cet ennemi cruel a dû ricaner, pensant avoir réussi son coup comme il réussit pour chaque être humain, mais c’est lui qui a été vaincu ! En effet Jésus, Celui qu’il croyait être sa victime, est sorti victorieux de la mort, la mort dans laquelle il est entré justement pour nous en délivrer.
Pour nous qui sommes enfants de Dieu, Jésus le grand Vainqueur de l’ennemi public n°1 peut donc maintenant nous promettre qu’un jour, bientôt, la Mort ne sera plus (Apocalypse 21. 4) et Jésus donne, dès maintenant, la vie éternelle à tous ceux qui lui font pleinement confiance.
Par sa mort et sa résurrection, Jésus Christ a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort (Hébreux 2. 14). Satan, l’ennemi public n°1, ainsi que le monde dont il est le prince est inexorablement condamné, et si la patience de Dieu se prolonge à son égard, c’est pour que la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le grand Vainqueur, continue d’être annoncée pour le salut de tous ceux qui croient.
Oui, connaissez-vous le nom de cet ennemi public n°1, ce meurtrier et père du mensonge auquel ne croient plus ceux qui sont ses victimes : triomphe de son habileté ! C’est Satan, le diable, et le venin qu’il a injecté à toute l’humanité s’appelle le péché qui mène à la mort. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur », le Grand Vainqueur (Romains 6. 23).
Vous tous qui apportez aux cimetières des fleurs accompagnées de vos pleurs, de vos regrets, de votre révolte peut-être, levez la tête et ne vous comporter plus ainsi ! Ne vous résignez pas au fatalisme, ne prenez pas votre parti de la mort. N’abdiquez pas devant elle. Ne dites jamais que : « C’est l’irréparable, l’inévitable, l’ultime défaite qu’il faut accepter ».
Non, non ! Levez vos yeux vers Jésus-Christ : Celui qui est maintenant élevé au plus haut des cieux a vaincu la mort à la croix et celui qui en avait le pouvoir, le diable. Un jour, Jésus tirera tous les morts de leurs sépulcres et les ressuscitera. Ah ! Pour que votre corps ressuscite en gloire et pour que vous connaissiez la Vie, la vraie vie, la vie éternelle, acceptez le Salut en Jésus et croyez en Jésus le Puissant Vainqueur qui veut être votre Seigneur et Sauveur.
« Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle » (Jean 3. 36).
« Je suis la résurrection et la vie, vous dit-il ; celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11. 25-26).
Gloire à Jésus ! Louange au Rédempteur !
En Lui, la mort a trouvé son Vainqueur.
L'ennemi même a connu sa puissance,
Et le tombeau lui rend obéissance.
Gloire à ton Nom, Seigneur Jésus !
L'Enfer et la mort sont vaincus.
Que signifie : être chrétien ?
Voici des réponses que nous entendons souvent à la question : « Êtes-vous chrétien ? »
- « Moi, je suis chrétien, j’ai fait ma communion quand j’étais jeune ; j’ai même été enfant de chœur ! ».
- « Moi je suis chrétien : je suis baptisé et je me suis marié à l’église ».
- « Moi je suis chrétien, la preuve : je vais à l’église tous les… enfin, pas tous les dimanches, mais quand je peux ».
- « Moi je suis chrétien, je récite le “Notre Père” et d’autres prières à l’occasion… ».
Baptême, communion, mariage, enterrement : quatre cérémonies suffiraient-elles pour être chrétien ? On sacrifie trois journées de sa vie – car la quatrième ne nous appartient déjà plus - et pour se donner bonne conscience, on ajoute la fréquentation de temps à autre à un office religieux, quelques prières que l’on récite par cœur, et l’on se dit être un bon chrétien ! Facile n’est-ce pas ? Mais c’est une redoutable illusion !
Qu’est-ce qu’un chrétien ?
Le mot chrétien vient du latin christianus, de Christus, le Christ. Celui qui porte le nom de chrétien porte ainsi le Nom de Christ. En a-t-on le droit ? Pour que nous puissions porter chacun notre nom, il a fallu qu’à notre naissance, l’état civil enregistre notre filiation. De même, pour avoir le droit de porter le nom de Christ, il faut faire partie de la famille de Dieu dans laquelle nous ne pouvons entrer que par une autre naissance, une naissance spirituelle. C’est pourquoi Jésus Christ a dit à Nicodème : « En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu … Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : il vous faut être nés de nouveau » (Jean 3. 3 ; 7). Cette Nouvelle Naissance, c’est la réception d’une nouvelle vie, la vie divine que l’on obtient par la foi, en recevant Jésus Christ comme notre Seigneur et Sauveur personnel. « A tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1. 12).
Vous avez bien lu : Être un enfant de Dieu et pouvoir donc être appelé de son Nom ou du Nom de Christ, c’est un droit, mais un droit qui n’est donné qu’à ceux qui, se reconnaissant pécheurs perdus, ont reçu Jésus comme leur Seigneur et Sauveur.
Maintenant, je vous repose la question : Êtes-vous chrétien ? Autrement dit : Êtes-vous né de nouveau ? Avez-vous reçu Jésus comme votre Sauveur personnel ? Avez-vous le droit d’être appelé de son Nom ?
Deux sortes de “chrétiens” : En fait, il y a deux sortes de chrétiens :
► Les véritables chrétiens : ce sont ceux qui connaissent véritablement le Christ et qui ont une réelle relation avec Lui. Ils ont la paix avec Dieu depuis qu’ils ont confessé leur état de péché et qu’ils ont cru en l’œuvre de son Fils accomplie parfaitement à la croix.
►Et les chrétiens de nom : ce sont ceux qui professent le christianisme sous couvert d’une religion ou d’une forme de religion ou en étant inscrit sur le registre de baptême d’une église ou ayant fait leur communion solennelle (souvent sans même en connaître la signification).
La chrétienté, c’est-à-dire l’ensemble de tous ceux qui se déclarent chrétiens, est comparée dans la Bible à une grande maison dans laquelle il y a des vases à honneur et des vases à déshonneur (2 Timothée 2. 19-20).
De quelle catégorie de chrétiens faites-vous partie ? Il vaut la peine de se poser cette question, car l’avenir éternel n’est pas le même pour tous. L'Enlèvement de l’Église se fera bientôt. Et Jésus a promis qu’Il reviendra du Ciel pour prendre avec Lui tous ses rachetés (les véritables chrétiens) qui jouiront d’une éternité de bonheur avec Lui au Ciel. A ce moment-là, ceux qui n’ont que le nom de chrétien sans avoir la vie divine en eux resteront ici-bas et se rendront compte de “disparitions” : Un mari ne trouvera plus sa femme qui elle, est véritablement croyante (ou vice-versa), des enfants ne trouveront plus leurs parents… et ils crieront comme les vierges folles qui n’avaient pas pris d’huile pour leurs lampes : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! ». Ce sera terrible quand ils entendront sa réponse : « En vérité, je vous le dis : je ne vous connais pas » (Matthieu 25. 11-12). Certains diront : « Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos rues » (Luc 13. 26) ou : « Nous avons pris la cène (ou l’eucharistie), nous avons entendu des sermons, nous avons fait la communion, nous avons été baptisés… ». La réponse sera : « Je ne vous ai jamais connus ; allez-vous-en loin de moi, vous qui pratiquez l’injustice. » (Luc 13. 27 ; Matthieu 7. 23).
Jésus revient bientôt. Quand ? Nous l’ignorons, Dieu seul le sait. Et si c’était aujourd’hui ? Et si c’était avant que vous ayez fini la lecture de ce message ? Êtes-vous prêt ?
« Prépare-toi à rencontrer ton Dieu » (Amos 4. 12), vous dit la Bible, car un jour, vous Le rencontrerez soit comme le Dieu Sauveur lorsque Jésus reviendra, soit comme le Juge lors du Jugement Dernier décrit dans le livre de l’Apocalypse. Là, ce ne seront pas les livres de baptêmes, ni ceux où sont enregistrés les membres d’une église qui seront consultés, mais « un autre livre qui est celui de la Vie… Et si quelqu’un ne se trouve pas inscrit dans le Livre de vie, il sera jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20. 11 à 15)
Pour être inscrit dans le Livre de vie, il faut être né de nouveau. Venir par la foi à Jésus, c’est réellement naître à une vie nouvelle qui trouve sa source en Dieu. En se développant, cette vie nous amène à refléter quelques traits moraux de Jésus Lui-même. C’est cela, être un véritable chrétien.
Une relation personnelle avec Dieu
"Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître" (Jean 1. 18).
Croyez-vous en Dieu ? Bien sûr, répondent beaucoup de personnes ; mais cela ne les engage pas beaucoup. La véritable question à se poser est plutôt : "Est-ce que je connais Dieu, le seul vrai Dieu, qui s'est fait connaître par son Fils Jésus Christ ? Ai-je une relation personnelle avec Lui" ?
Jusqu'à la Venue de Jésus, le peuple juif pensait connaître Dieu, et voilà que Jésus déclare : "Personne ne connait le Père , si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler" (Matthieu 11 : 27). Cette révélation du Père par le Fils ne consiste pas en réflexions sur les attributs de Dieu. Elle est très simple, accessible aux humbles, mais elle échappe aux orgueilleux.
Ce que nous révèle Jésus sur son Père, c'est d'abord sa perfection. Il nous le dit par ses paroles, il nous le montre par sa vie. Il nous l'exprime par sa mort sur la croix. Là, brille l'Amour de Dieu d'un éclat incomparable.
On ne peut pas connaître Dieu si on ne croit pas en Jésus Christ, son Fils unique. En apprenant à connaître Jésus tel que nous le révèle le Nouveau Testament, nous apprenons à connaître Dieu le Père. Car "celui qui m'a vu, a vu le Père", a dit Jésus (Jean 14 : 9).
Ainsi donc la question pour nous est bien : "Croyons-nous au Dieu d'Amour et de Sainteté ? Avons-nous reçu le message de Jésus à son sujet ? Avons-nous accepté le Dieu Sauveur ? Il nous invite encore aujourd'hui à répondre à cet appel.
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Une relation personnelle avec Dieu commence au moment où nous réalisons notre besoin de Lui, où nous admettons être des pécheurs, et où, par la foi, nous recevons Jésus-Christ comme notre parfait Sauveur. Dieu, notre Père céleste, a toujours désiré être proche de nous, et avoir une relation avec nous. Avant qu’Adam ne pèche dans le jardin d’Éden (Genèse chapitre 3), Ève et lui connaissaient Dieu sur un plan intime, personnel. Ils marchaient avec Lui dans le jardin et conversaient directement avec lui. Mais c'est à cause du péché qu'ils ont été séparés et déconnectés de Dieu, ainsi que nous tous êtres humains.
Ce que beaucoup de personnes ne savent pas, ne comprennent pas ou négligent, c’est que Jésus nous a fait le cadeau le plus extraordinaire : l’occasion d'être sauvé et de passer l’éternité avec Dieu si nous mettons notre confiance (foi) en Lui. « Car le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6. 23). Dieu s'est fait un être humain en la Personne de Jésus-Christ pour porter notre péché, être mis à mort, et ensuite ressusciter, prouvant ainsi sa Victoire sur le péché et sur la mort. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8. 1). Si nous acceptons ce cadeau (ce don), nous pouvons désormais être acceptés en la présence de Dieu et pouvons entretenir une relation personnelle et vivante avec Lui.
Avoir une relation personnelle avec Dieu signifie que nous devons faire une place à Dieu dans notre vie quotidienne. Nous devons Lui adresser nos prières et méditer sur les versets de sa Parole, nous efforçant ainsi de mieux Le connaître. Nous devons prier pour recevoir la sagesse (Jacques 1. 5), ce qui est l’atout le plus précieux que nous puissions avoir. Nous devons Lui présenter nos requêtes, et les présenter au Nom de Jésus (Jean 15. 16). Jésus est celui qui nous a aimés au point de donner sa vie pour nous (Romains 5. 8), et c’est Lui qui a comblé l’abîme qui existait entre nous et Dieu, c’est Jésus qui nous a réconciliés avec Dieu.
Le Saint-Esprit nous a été donné comme conseiller et consolateur personnel. Jésus a dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jean 14. 15-17). Jésus a dit cela avant de mourir sur la croix, et après sa résurrection, le Saint-Esprit est devenu disponible à ceux qui désirent sincèrement Le recevoir dans leur vie. Le Saint-Esprit est celui qui vit dans le cœur des croyants pour y demeurer toujours ; Il ne nous quittera jamais. Il nous conseille, nous enseigne des vérités et transforme nos cœurs. Sans ce Saint-Esprit, nous n’aurions pas la capacité de combattre le mal et les tentations de Satan et du monde. Mais puisque nous avons le Saint-Esprit en nous, nous commençons à produire le fruit qui vient du Saint-Esprit lorsque nous le laissons agir en nous et nous diriger : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5. 22-23).
Cette relation personnelle avec Dieu n’est pas aussi difficile à trouver que nous l’imaginons, et il n’existe pas de formule magique pour l’obtenir. Dès que nous devenons enfants de Dieu, nous recevons le Saint-Esprit qui va commencer à œuvrer dans nos cœurs. Nous devons prier sans cesse, lire notre Bible, et rejoindre à une église qui reconnaît l’autorité la Bible ; toutes ces choses nous aiderons à grandir spirituellement. Faire confiance à Dieu pour nous porter chaque jour de notre vie et croire qu’il est celui qui nous soutient en toute chose, c’est cela avoir une relation vivante et personelle avec Lui. Bien que nous ne voyions pas toujours de changements survenir immédiatement, nous commençons à les voir au fil du temps, et toutes les vérités deviendront claires pour nous.
L'assurance d'être sauvé en Jésus-Christ
Avec les dispositions requises, Jésus-Christ a donné à ceux qui venaient à Lui, l'assurance que leurs péchés étaient pardonnés lorsque se repentaient et croyait en Lui. Jésus leur disait : « Homme, tes péchés te sont pardonnés » (Luc 5 : 20). II dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés (Luc 7 : 48) , « ta foi t'a sauvée, va en paix » (Luc 7 : 50).
La possession de la vie éternelle est assurée par la foi à quiconque met toute sa confiance en Jésus-Christ, non seulement pour un avenir lointain, mais déjà pour le présent : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3 : 36). « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit en celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5 : 24) .« En vérité, en vérité, je vous le dis: celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6 : 47) .
Les apôtres ont affirmé avec la même certitude que ceux qui croient en Jésus-Christ possèdent dès à présent le Salut : « Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés » (Actes 10 : 43).
Nous qui avons fermement placé notre confiance en Jésus-Christ, nous pouvons donc avoir l'assurance d'être éternellement sauvés en Jésus-Christ.
L'apôtre Jean dit clairement : « Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même. Celui qui a le Fils a la vie... Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5 : 10-13) .« Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie » (1 Jean 3 : 14).
L'apôtre Paul affirme que « l'Esprit rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8 : 10).