L'assurance du Salut en Jésus-Christ
Depuis deux milles ans, une Bonne Nouvelle est annoncée : Dieu pardonne à tout être humain qui se repent de tous ses péchés, qui s'en détourne et qui croit que Jésus-Christ a été puni pour chacun de nous êtres humains, pour nos offenses contre Dieu.
Une bonne nouvelle nous réjouit toujours. De même, si un chrétien a des doutes sur son salut, alors sa joie et son enthousiasme passent par des hauts et des bas. Le chrétien a donc besoin d'avoir une pleine certitude de son salut pour se réjouir en Jésus, pour garder toujours confiance en Dieu et pour progresser dans sa foi.
Celui qui a accepté Jésus dans sa vie peut ne pas se sentir sauvé. Il est comme avant, toujours avec des problèmes. Il est surpris de voir que tous ces problèmes continuent, alors qu'il est sincèrement converti ? Mais le Seigneur Jésus n'a pas promis qu'Il allait automatiquement régler tout de suite tous nos problèmes ! Il a souffert Lui-même quand Il était sur la terre. Jésus a dit Lui-même qu’Il « fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup » (Luc 9. 22) ; son serviteur Paul a souffert : « de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ » (2 Corinthiens 1. 5).
Donc il n'est pas du tout anormal que les problèmes de la vie continuent après la conversion.
Mais un chrétien peut avoir peut-être des problèmes dans sa vie spirituelle : il sent que les tentations sont toujours aussi fortes, il constate que vivre sans jamais commettre de péché est toujours impossible ! Alors il se demande : est-ce que quelque chose a vraiment changé en lui ? Est-ce qu'il est vraiment sauvé ? Est-ce qu'il a bien compris et fait ce qui est nécessaire pour recevoir le pardon et le salut ?
Commettre des péchés après la conversion n'est certainement pas une bonne chose ! Cela arrive, mais Dieu a une solution : « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9).
Sachons que nous les enfants de Dieu sommes justifiés. Dans le langage courant, justifier c'est prouver le bien-fondé (le caractère juste, approprié) d'une action ou d'une affirmation. Dans la Bible, justifier un homme c'est le rendre (ou le déclarer) juste (innocent) alors qu'il était coupable. Or justement, la Bible nous apprend que non seulement chacun de nos péchés est pardonné, mais en plus elle nous apprend que nous sommes justifiés en Jésus-Christ : nous étions des coupables, mais Dieu nous voit maintenant comme des justes ; nous sommes « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » (Romains 3. 24, voir aussi 4. 24-25 et 5. 9).
La Bible insiste : le pécheur repentant qui place sa confiance en Jésus devient pour Dieu « parfait à perpétuité » (Hébreux 10. 14 ; voir aussi 9. 11-12, 10. 10) Rappelons-nous aussi que, en Jésus-Christ nous sommes adoptés (Éphésiens 1. 5).
Si un enfant adopté fait une bêtise, cela ne remet pas en cause son adoption ! Mais cela entraîne une gêne dans la relation entre le père et l'enfant, jusqu'à ce que l'enfant vienne vers son père et lui confesse ce qu'il a fait.
Le chrétien qui pèche reste toujours un enfant de Dieu, mais il doit confesser ses péchés à Dieu pour que sa relation avec Dieu soit pleinement rétablie.
Pourtant, beaucoup de personnes peuvent se dire qu'elles sont chrétiennes, mais sans jamais avoir de relation vivante et personnelle avec Jésus. Des gens ont fait des miracles en invoquant le Nom du Seigneur, mais le Seigneur Jésus leur répondit : « je ne vous ai jamais connus » (Matthieu 7. 23). Ce « jamais » précise bien un point : ces gens n'ont jamais été ses brebis, ses élus, même quand ils faisaient ces miracles !
Bien des versets réunis nous donnent une ferme conviction que : le salut acquis ne peut pas être jamais perdu, la vie éternelle ne peut pas être temporaire et l'adoption ne peut pas être annulé. Nous lisons ceci : « j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8. 38-39 voir aussi Jean 10. 27-29, Romains 8. 30-35, 6. 23, Éphésiens 2. 8-10, Hébreux 5. 9, 10. 12-14, Philippiens 1. 6).
En résumé : ou bien un être humain n'est pas sauvée, ou bien il est sauvé définitivement. Et en tant que sauvé, il ne doit vivre que pour la gloire de Dieu. Mais même en étant sauvé, il se peut malheureusement qu'un chrétien passe la plus grande partie de sa vie en activités de peu de valeur aux yeux de Dieu (1 Corinthiens 3. 11-15). Dans ce cas cette personne ressemble extérieurement à un incroyant, comme Lot a gaspillé sa vie parmi les habitants de Sodome tout en étant un juste (2 Pierre 2. 7).
Conclusion :
Oui, Dieu offre aujourd'hui un très grand salut à tout être humain. Ce salut est nécessaire, complet, gratuit, certain !
Penser au merveilleux salut de Dieu nous conduit à la louange : « L’Éternel est vivant et béni soit mon rocher! Que le Dieu de mon salut soit exalté » (Psaumes 18. 46).
Cela développe aussi notre désir de progresser, d'être instruit par Dieu pour marcher « dans la vérité » : « Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi; car tu es le Dieu de mon salut, tu es toujours mon espérance » (Psaumes 25. 5).
Le don de la vie éternelle
Dieu nous offre le don de la vie éternelle en vertu du grand et parfait amour qu'il nous porte. Si nous essayons de l'acquérir en gagnant notre ciel par nos bonnes oeuvres, nous n'y n'arriverons jamais (Romains 3 : 23).
La courbe du mérite personnel ne fonctionne pas. Extérieurement, nous pouvons avoir l'air d'être honnêtes, mais intérieurement, nous avons tous un côté sombre qui sabote nos meilleures intentions (Romains 7 : 21-25).
Mais dans tout cela, il y a une Bonne Nouvelle : celle de la Grâce de Dieu. Car La Bible nous trace un chemin précis vers la vie éternelle. Tout d'abord, nous devons reconnaître que nous avons péché contre Dieu : « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3. 23). Nous avons tous fait des choses qui déplaisent à Dieu, donc nous méritons tous d'être punis. Puisqu'en fin de compte, tous nos péchés sont contre un Dieu éternel, cela implique un châtiment éternel. « En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6. 23).
Par contre, Jésus-Christ, le Fils éternel de Dieu, qui n'a point commis de péché (1 Pierre 2. 22), s'est fait homme (Jean 1. 1, 14) et est mort pour payer notre dette. « Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5. 8). Jésus-Christ est mort sur la croix (Jean 19. 31-42) pour prendre sur Lui la punition que nous méritions (2 Corinthiens 5. 21). Trois jours plus tard, Il est ressuscité d'entre les morts (1 Corinthiens 15. 1-4), prouvant Sa victoire sur le péché et sur la mort. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Conformément à sa grande bonté, il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante. » (1 Pierre 1. 3).
Par la foi, nous devons changer d'attitude à l'égard de Christ, de sa personne, de son œuvre et du motif de cette dernière, pour être sauvés (Actes 3. 19). Si nous mettons notre foi en lui et croyons que sa mort a payé le prix de nos péchés, nous serons pardonnés et recevrons la promesse de la vie éternelle au ciel. « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. » (Jean 3.16) « Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité, tu seras sauvé. » (Romains 10. 9) La foi en l'œuvre que Christ a accomplie sur la croix est le seul chemin vers la vie éternelle ! « En effet, c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter. » (Éphésiens 2.8-9).
En résumé, voici comment Dieu nous accorde le don du Salut ? "La conséquence du péché, c'est la mort" (Romains 6 : 23). Dieu s'est donc fait homme en la personne de Jésus Christ. Lorsque Jésus est mort sur la croix, il a expié tous nos péchés. En ressuscitant des morts, il a attesté la véracité de ses déclarations. Maintenant, Jésus offre la Vie Éternelle à chacun de nous qui croyons en Lui et qui L'avons reçu dans notre vie comme étant notre seul Seigneur et Sauveur.
Nous êtres humains, avons-nous chacun renoncé à l'idée désespérante de gagner notre Ciel. Nous le pouvons simplement en demandant à Jésus d'être notre Seigneur et Sauveur personnels. Jésus donne l'assurance de la vie éternelle à quiconque vient à Lui. C'est la merveilleuse nouvelle de la Bible.
Les sept bienheureux du livre de l'Apocalypse
Les lecteurs de la Bible se référant à la version “Louis Second’’ seront étonnés de trouver dans cette parution sept mentions de béatitudes exprimées par le mot « bienheureux ».
Si le livre de la Genèse présente la première création, l’Apocalypse en montre la fin et présente la Nouvelle Création : « un nouveau ciel et une nouvelle terre… toutes choses faites nouvelles » (Apocalypse 21. 1-5).
1) « Bienheureux celui qui lit » (Apocalypse 1. 3).
L’Apocalypse ou « Révélation de Jésus-Christ » vient clore ce que Dieu désirait nous révéler. Lisons toute la Bible pour trouver en elle notre joie, « comme un homme qui trouve un grand butin » (Psaumes 119. 162).
À la lecture de son dernier livre, nous sommes encouragés par cette béatitude : « Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche ! » (Apocalypse 1. 3).
Lire ou entendre et garder ! Comme Marie, concernant l’enfant Jésus, qui « gardait toutes ces choses par devers elle, les repassant dans son cœur » (Luc 2. 19).
Est-ce qu’il faut avoir peur d’étudier l’Apocalypse ? Certainement pas ! Puisque le lecteur y est vu comme étant un bienheureux.
Exilé sur l’île Patmos, l’apôtre Jean, très âgé, est placé devant des visions extraordinaires car le Seigneur Jésus lui apparait en gloire. Il avait autrefois reposé sa tête sur la poitrine du Seigneur Jésus, mais cet endroit est ceint d’une ceinture d’or.
Quelle différence entre Celui qui était venu en grâce et Celui qui va venir pour juger le monde ! Entre Jésus de Nazareth et le Fils de l’homme assimilé à l’Ancien des jours dans Daniel 7. 22 !
Entre Celui qui lave les pieds de ses disciples et Celui qui apparait avec « les pieds semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise » ! (Comparez Apocalypse 1. 13-15 avec Daniel 7. 9-10 et 10. 5-8).
Jean a pris peur mais, le Seigneur Jésus se présente : « Ne crains point ; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai été mort » (Apocalypse 1. 17) ; « Écris donc les choses que tu as vues, et les choses qui sont, et les choses qui doivent arriver après celles-ci » (v. 19).
Jean a vu le Seigneur Jésus dans sa gloire. Il devra transmettre un message aux sept assemblées (églises) d’Asie ; ces lettres présentent l’état spirituel des assemblées avec des avertissements, en donnant aussi un aspect prophétique quant au développement du témoignage de Dieu, jusqu’au Retour de Christ (chap. 2 et 3). Jean est appelé à monter au Ciel pour voir le Trône du Dieu Créateur et du Dieu Rédempteur (chap. 4 et 5). Là il prend connaissance des révélations que nous devons connaitre.
2) « Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent » (Apocalypse 14. 13).
Pour mourir dans le Seigneur, il faut l’avoir reconnu comme son Seigneur et son Sauveur personnel. Dans tous les temps, la foi en Dieu a saisi ce grand salut.
Ésaïe proclamait déjà cet état de bonheur pour le juste dans sa mort : « Il est entré dans la paix : ils se reposent sur leurs couches, ceux qui ont marché dans leur droit chemin » (Ésaïe 57. 2).
L’apôtre Paul a écrit : « être avec Christ cela est de beaucoup meilleur » (Philippiens 1. 23).
Quel bonheur ! Pour ceux qui se seront prosternés devant le Seigneur seul, en rejetant Satan et ses agents. Délivrés de l’oppression du monde, ils entreront dans le repos de Dieu !
3) Bienheureux celui qui veille et qui garde ses vêtements (Apocalypse 16. 15).
Dans un jour très sombre, quand la sixième coupe sera versée sur « le grand fleuve Euphrate », ouvrant la voie aux armées de l’orient, et que les nations s’assembleront pour le combat à Armagédon, une béatitude est réservée aux fidèles qui veillent et se gardent purs pour Dieu.
Mais cet état de grâce est pour nous aussi : « Bienheureux est l’homme qui endure la tentation ; car, quand il aura été manifesté fidèle par l’épreuve, il recevra la couronne de vie, qu’Il a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1. 12).
4) « Bienheureux ceux qui sont conviés au banquet des noces de l'Agneau » (Apocalypse 19. 9).
Le moment tant attendu est arrivé : l’Épouse, qui est l’Église, est revêtue de la plus belle robe, tissée de « fin lin, éclatant et pur, car le fin lin, ce sont les justices (actions justes) des saints » (v. 8).
Tout ce que Dieu a produit pour sa gloire dans et par les croyants apparait dans sa robe. L’Agneau se présente à Lui-même l’Assemblée « n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, … sainte et irréprochable » (Éphésiens 5. 27).
Aux noces de l'Agneau, il y a l’Agneau et l’Église ou l’époux et l’épouse. Il y a aussi les invités. Qui sont-ils ?
Parmi eux, « L’ami de l’époux … tout réjoui à la voix de l’époux » (Jean 3. 29), donc Jean le baptiseur, représentant tous les saints endormis depuis Abel jusqu’à la pentecôte, et ceux qui seront morts en martyrs pendant les tribulations et qui auront été ressuscités pour régner avec Christ (Apocalypse 20. 4).
5) « Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection : sur eux la seconde mort n'a point de pouvoir ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20. 6).
Quelle bénédiction, après avoir souffert « pour le témoignage de Jésus » ! (Apocalypse 6. 9 ; 12. 17 ; 20. 4).
Ceux qui participeront à la première résurrection sont tous les croyants endormis depuis Abel jusqu’à ce jour qui précédera l’apparition en gloire de notre Seigneur Jésus (Apocalypse 19. 11), une première résurrection en plusieurs phases.
Quant au reste des morts, ils ne vécurent « pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20. 5).
Ceux qui ont refusé de croire en Dieu et en son Fils Jésus-Christ ressusciteront pour être jugés et jetés dans l’étang de feu qui est la seconde mort, sort terrible ! (Apocalypse 20. 11-15).
6) « Et voici, je viens bientôt. Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » (Apocalypse 22. 7)
Appel répété du premier chapitre de ce livre, du premier bienheureux ; double invitation à prendre connaissance des voies de Dieu envers ce monde et son peuple.
Plus encore, du pouvoir de Celui que le monde a crucifié à Golgotha. Le moment où « au nom de Jésus se ploiera tout genou, des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et où toutes les langues confesseront que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » sera enfin arrivé (Philippiens 2. 10).
7) « Bienheureux ceux qui lavent leurs robes, afin qu'ils aient droit à l'arbre de vie et qu'ils entrent par les portes dans la cité » (Apocalypse 22. 14).
Dernier appel au Salut ! Avons-nous tous lavé nos robes dans « le sang précieux de Christ ? » (1 Pierre 1. 19).
Si oui, nous faisons partie de l’Assemblée (l’Église) qui sera dans le Millénium et pour l’éternité, la sainte cité, Nouvelle Jérusalem, appelée aussi la femme de l’Agneau (Apocalypse 21. 10).
(2) Jésus nous ouvre le Ciel par son sacrifice
En Jésus-Christ, le Ciel est ouvert pour nous aussi maintenant depuis deux mille ans. Pour cela, nous devons naître de nouveau par l'action du Saint-Esprit en nous. Ensuite il nous faut abandonner et renoncer à la nature dans laquelle nous naissons dans ce monde : La nature de péché et de rébellion. Pouvons-nous recevoir une nouvelle nature, non seulement la recevoir, mais y vivre en y demeurant ? Oui, comme Jésus l'a déclaré à Nicodème.
"Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Nicodème lui dit : comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d'Esprit, il ne peut rentrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t’étonne pas de ce que je te dis : il faut que vous naissiez de nouveau" (Jean 3. 2-7).
Par notre première naissance, nous avons reçu une nature terrestre, charnelle, humaine. Maintenant, par le sacrifice de Jésus-Christ, Dieu le Père nous offre Sa nature, la nature de l'Esprit Saint, celle d'en-haut, là d’où vient notre origine et notre destinée. Autrement dit, Jésus nous a acquis la possibilité, par cette Nouvelle Naissance de repartir à zéro. L'ardoise de notre dette est effacée et nos péchés sont pardonnés. À cause du sacrifice parfait de Jésus, nous sommes déclarés justes au yeux de Dieu. Dieu le Père change notre compte débiteur en un compte créditeur. Par la Nouvelle Naissance, nous acceptons de faire mourir notre nature pécheresse et nous devenons participants de la nature divine.
La Nouvelle Naissance nous donne une nouvelle nature : La nature de Jésus-Christ ressuscité. Cette nouvelle nature nous donne une nouvelle identité : enfants de Dieu. Cette nouvelle identité nous donne un nouveau nom : juste ou saint, justifié, bien sûr en Jésus et par grâce. Cette nouvelle identité passe par la mort de notre nature charnelle ou adamique.
Sans la Nouvelle Naissance spirituelle, personne ne peut voir le Royaume de Dieu. Sans la Nouvelle Naissance, personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu.
Dieu possède la solution efficace : faire mourir notre nature déchue, pécheresse, rebelle et nous redonner Sa sainte nature, celle qu’Il avait donné à Adam et Ève lors de la création. Oui Dieu eu un plan merveilleux : Le salut par grâce, la délivrance de la loi et la mise à mort de la nature pécheresse.
Cependant pour mener à bien son projet, Dieu nous offrit son Fils Jésus-Christ qui s'est fait homme sans péché et Saint, qui accomplit toute la loi parfaitement. Jésus ayant un corps humain comme le nôtre mais qui est sans péché, accepta volontairement de payer notre dette envers Dieu en les portant et en les confessant comme siens (car le salaire du péché c’est la mort : Romains 6. 23). Oui, Jésus accepta d'être crucifié et de mourir pour nous afin que notre nature charnelle déchue soit mise à mort en étant crucifiée avec Christ.
Jésus fut mis au tombeau, tout en ayant foi que Dieu le ressusciterait avec une nouvelle nature. En sachant que la mort n'aurait pas d'emprise sur Lui, puisque, Innocent, Il resterait sans péché, c'est-à-dire sans aucune emprise de Satan.
"Il n'y a pas de juste pas même un seul, nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis. Il n'en est aucun qu'il fasse le bien, pas même un seul" (Romains 3 : 10-12).
Le péché est entré dans ce monde par un seul homme : Adam. Le pardon et la réconciliation vont intervenir par un seul homme Jésus-Christ, Fils de Dieu, le nouvel Adam : "Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes" (Romains 5 : 18).
Le salaire ou le fruit du péché, c’est la mort éternelle. Cependant Dieu nous aime et en Lui, il y a la source du pardon mais sa Justice devait être satisfaite.
La Bible nous apprend que le pardon des péchés ne peut s’obtenir que par le sang d’un juste, qui dans son obéissance et sa nature, paie, expie, et prend librement notre place de condamné. Il se substitut donc à nous, à chacun d’entre nous. Car la vie est dans le sang, la vie se situe dans le sang, c’est le siège de la vie. Pour l’expiation et le rachat, le sang exprime sa fonction à condition : ‘qu’il coule sur un autel’, c'est-à-dire qu’il soit offert en sacrifice. Dieu nous dit Lui-même : je vous l’ai donné sur l’autel. Alors ne cherchons pas la possibilité d’utiliser un autre sang que celui que Dieu nous offre gratuitement en son Fils Jésus.
La valeur du sang répandu sur l’autel dépend de la valeur du donneur, autrement dit, la valeur du sang de Jésus, don du seul Dieu infini, est infiniment plus importante que la valeur du sang de tous les animaux.
"C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ; tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi), il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il supprime ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus–Christ, une fois pour toutes" (Hébreux 10 : 5-10). Par ses paroles Jésus soumet sa volonté au Père.
(1) Jésus mourut crucifié et non lapidé
L’Éternel Dieu dit ceci au peuple Hébreux qui vivait en esclavage en Égypte : "Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera" (Exode 12 : 3, 5, 7)
Cet agneau préfigure Jésus-Christ : L’Agneau qui a été immolé avant la fondation du monde (Apocalypse 13 : 8b). D’autres traductions nous disent : l’Agneau qui a été immolé avant la fondation du monde. Maintenant cet agneau devait être immolé sur terre puisque le péché a été commis sur terre par Adam le premier homme. Et puique la réparation devait s’effectuer également sur terre par un homme sans péché, Jésus-Christ le Fils de Dieu, Saint et parfait, s’est fait homme en venant sur la terre. "Le lendemain, il (Jean Baptiste) vit Jésus venir à lui et dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde" (Jean 1 : 29).
Tout les ans et en souvenir du premier agneau sacrifié en Égypte, les chefs de famille en Israël sacrifiaient un agneau pour leur famille. Puis, vint le jour où Dieu le Père nous a offert son Agneau, après la dernière Pâque que Jésus a mangé avec ses disciples, quelques heures avant sa crucifixion. Oui pour cette dernière Pâque, Dieu le Père nous offrit en sacrifice son propre Agneau pascal, le seul qu’Il possédait et qu’Il aimait infiniment. Celui qu’Il avait préparé, réservé, dans sa prescience, de toute éternité. Celui qui était déjà immolé avant la fondation du monde.
Lorsque Dieu le Père, avec l’accord de son Fils Jésus, a décidé que c’était le temps de la Venue de son Fils sur la terre, deux modes de mise à mort des condamnés se pratiquaient en Israël : la lapidation par le peuple et la crucifixion par les Romains.
"A plusieurs reprises, les pharisiens et les juifs ont cherché à tendre un piège à Jésus afin de le saisir et de le lapider : Là–dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple" (Jean 8 : 59). "Personne n’a pu se saisir de Jésus avant l’heure choisie par le Père : Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi–même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père" (Jean 10 : 17).
Pourquoi Jésus mourut crucifié et non lapidé ?
Il a fallu que Jésus subisse l'ignominie, les moqueries, les humiliations, les coups, la flagellation, la couronne d'épine, la foule haineuse et déchaînée qui crie : crucifie-le, crucifie-le, l’abandon et même la trahison de ses disciples, finalement la honte de la crucifixion, la malédiction d’être pendu au bois entre deux criminels. C’était le supplice habituellement réservé aux pires malfaiteurs.
Le sang devait couler pour notre justification, non pas le sang des taureaux et des boucs, mais le sang précieux du seul Juste Jésus-Christ. "Et sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon des péchés" (Hébreux 9 : 22). "Christ a souffert une fois pour les péchés, lui le juste, pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant quand à l’Esprit" (1 Pierre 3 : 18).
Jésus a accepté d'être crucifié dans son corps, afin que la nature adamique meure et que nous soyons délivrés de toutes ses œuvres. Jésus, tout en vivant dans un corps humain comme le nôtre qu’Il a reçu de Marie, est Saint et Il n'a jamais connu le péché. Cela signifie que dans ses actes et dans sa nature, reçue du Saint-Esprit qui a couvert Marie de son ombre lors de Sa conception, Jésus est venu détruire les œuvres du diable, de Satan. Jésus l’a dépouillé afin de lui reprendre les clés et la domination exercée sur la race humaine.
Ainsi, Jésus a désactivé ou enlevé la puissance du péché. Enfin, Il a désarmé et dépouillé l’auteur du péché. Il est très important de bien comprendre cela : "Jésus a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix (Colossiens 2 : 14-15).
Sur la croix, Jésus, en étant élevé de terre va se placer entre nous et Dieu ; et va subir pour nous l'horrible châtiment de Dieu. Sur la croix, Jésus a porté les péchés de chacun d’entre nous et la conséquence de nos péchés est tombée sur Lui. Jésus en est mort spirituellement puisque la conséquence ou le salaire du péché c’est la mort. Oui, durant les trois dernières heures de Jésus sur la croix, Il y subit toute l'horreur de la mort éternelle, de l'Enfer, que nous méritions tous.
Jésus s’est livré par Amour pour chacun d’entre nous, car c'est nous qui avons péché qui devions connaître la Colère et le Châtiment de Dieu en Enfer. Mais Dieu a fait que son Fils Jésus devienne péché pour nous. Ainsi, Jésus a subi pour nous la Colère et le châtiment de Dieu. "Car celui qui n’a point connu le péché (Jésus), Dieu l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en Jésus" (2 Corinthiens 5 : 21).
Les coups de marteau qui enfonçaient les clous dans les mains et les pieds de Jésus, Dieu le Père les recevait dans son cœur. Un père, digne de ce nom, peut-Il assister à l’exécution de son fils bien-aimé, en restant insensible ? Non bien sûr. "Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui–même en n’imputant point aux hommes leurs offenses" (2 Corinthiens 5 : 19a).
C’est ainsi que Dieu voulut se réconcilier avec nous et nous pardonner, car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même par Christ. Durant les trois dernières heures de vie de Jésus sur la croix, le Ciel s'est fermé, le soleil cessa de briller. Car en ce moment-là, Jésus le Fils de Dieu a été coupé de la communion avec Dieu son Père, c'est pourquoi il s'est écrié : "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Matthieu 27. 46). C'est ainsi que pendant trois heures ce jour-là (de 12 heures à 15 heures), il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et à ce moment-là, en expiant tous nos péchés, Jésus a connu la condamnation qui nous était destinée : être séparé de Dieu.
Dieu nous fait grâce gratuitement
La Bible nous raconte dans le détail l'histoire merveilleuse de la Grâce de Dieu. La Bible n'est pas un recueil de morale ou de philosophie, ni un livre d'histoire, ni un livre secret. La Bible est la Parole de Dieu, elle est le Livre de la Grâce de Dieu.
La Bible nous présente d'abord l'être humain, perdu, sans Dieu, pécheur désespéré, allant droit au jugement, sans espoir de retour… Puis elle nous montre encore l'être humain qui, sûr de lui et de ses capacités, déploie en vain toute son énergie pour retrouver le contact avec Dieu. Mais ensuite la Bible nous offre le spectacle de la croix de Jésus Christ. Oh, quel monument de la grâce divine, où Jésus accepte de prendre notre place pour porter le jugement divin que méritaient nos péchés !
Que celui qui cherche depuis longtemps à sortir d'une situation désespérée trouve la réponse de Dieu à la croix. Cette Grâce de Dieu est éclatante, elle est inconditionnelle, gratuite, suffisante et définitive, sinon elle ne serait pas la Grâce.
Devant la croix du Seigneur Jésus-Christ, rien ne peut être ajouté. Le Salut est le don gratuit que Dieu offre à quiconque met sa confiance en Jésus pour être sauvé. Un cadeau s'accepte ou se refuse, il ne se marchande pas. C'est ainsi que la Grâce de Dieu doit être accueillie. C'est la Grâce de Dieu qui sauve et qui produit dans le cœur celui qui croit en Jésus-Christ l'assurance d'une condamnation annulée et d'un salut définitif. C'est par la Grâce de Dieu que nous trouvons la paix véritable et la ferme et sûre espérance d'être sauvé.
Ce que Dieu veut, c'est que chaque être humain reconnaisse qu'il a besoin de la Grâce de Dieu, et qu'il accepte aujourd'hui son offre gratuite de la vie éternelle en Jésus-Christ le seul Sauveur du monde.
Deux portes, deux chemins
« Entrez par la porte étroite, car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s'y engagent ; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent » (Matthieu 7. 13-14).
En revanche, peu nombreux sont ceux qui ont le désir de franchir la porte étroite. Or c'est à celui qui frappe qu'il est ouvert (Matthieu 7. 7). Devant ceux qui entrent par la porte étroite, se trouve désormais Jésus-Christ qui est le Chemin qui mène à la vie éternelle. Mais pour entrer, il faut se repentir de ses péchés, abandonner au préalable les bagages du « moi », de la propre justice, et tous ces « fardeaux » qui encombrent si souvent nos vies. Il faut se laisser instruire par la Parole de Dieu sous la direction du Saint-Esprit. Jésus-Christ Lui-même se présente à la fois comme la porte, le chemin et la vie (Jean 10. 9 et 14. 6). Ce chemin est « resserré » : il n'est pas exempt de tribulations, mais il mène à la vie éternelle. Pour ceux qui sont sauvés par Jésus-Christ en entrant par la porte et le chemin étroit, suivre le Seigneur Jésus implique être confiant, se montrer obéissant et ne pas manquer d'endurance.
Jésus-Christ, notre parfait Sauveur
Sans le seul vrai Dieu notre Créateur, l'être humain élabore ses propres plans, suit ses propres conseils et vit selon ses propres règles. Néanmoins, parce que l'être humain a été créé pour vivre en relation intime avec Dieu, il subsiste dans son cœur une insatisfaction et une aspiration que seul Dieu peut combler.
L'être humain est devenu désespérément corrompu et Dieu est parfaitement Saint. Il y a donc une nécessité absolue pour que Dieu et l’être humain soient réconciliés et que leur relation soit rétablie. C'est pour cela que cette réconciliation devait venir de Quelqu'un qui ne pouvait jamais être atteint par le péché. Ce quelqu'un est : Jésus-Christ Le Fils de Dieu !
Jésus-Christ seul était apte, et sans aucun doute, de pouvoir régler le problème du péché, de par son unicité et sa sainteté absolue. Jésus a rendu la voie libre à l'être humain vers le seul vrai Dieu notre Créateur. Jésus-Christ devait venir sur terre en tant qu’homme pour mourir pour nous sur une croix. Dieu le Créateur s'est abaissé vers les êtres humains par la crucifixion de son Fils Jésus Christ.
Le prix que Dieu a payé a été extrêmement élevé : Il a donné son Fils unique Jésus-Christ sur la croix. « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16)
Le péché de l'humanité a été imputé à Jésus, c'est-à-dire mis sur le compte personnel de Jésus. Mais cela n'a pas changé la sainte nature du Seigneur Jésus. Cela a permis que Jésus subisse pour nous la condamnation qui nous revenait, pour que sa parfaite Justice nous soit imputée. Il s'agit d'une transaction légale, par laquelle le substitut reçoit le châtiment qui aurait dû revenir à celui qui le méritait. Seul Dieu est Juste et Saint par nature. Mais Dieu nous fait bénéficier de sa Justice et de sa Sainteté, lorsque nous croyons et mettons notre confiance en Jésus-Christ notre Substitut, pour notre Salut. C'est uniquement en ce sens que l'on peut affirmer que « Jésus s'est chargé de nos péchés. »
La Bible dit que tous les êtres humains doivent se repentir et se convertir (Actes 3 : 19). Une croyance sans repentance et sans conversion n'est pas suffisante. Lors de la conversion, nous remettons notre vie (esprit, âme et corps) et tout ce que nous possédons totalement à Dieu et non pas à une église, une organisation, une secte. Jésus-Christ le Sauveur n'impose à personne cette conversion, Il nous la propose, Jésus se tient devant nous et frappe à la porte de notre cœur. Il respecte notre propre volonté ! « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3 : 20).
Le Salut est à la portée de tout être humain sur la terre. Quand Jésus-Christ est mort sur la croix, il a pourvu au Salut de tous. « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir » (Jean 12 : 32-33). Le Salut a été assuré par Jésus le Tout Puissant, et il doit maintenant être accepté. Lorsqu'un être humain a reconnu son besoin de salut et a réalisé que Dieu a pourvu à son salut par Jésus-Christ, il doit ensuite s’approprier ce salut en se repentant de ses péchés et en recevant Jésus-Christ dans sa vie.
Obtenir le Salut est simplement le fait de reconnaître et de déclarer que cela est vrai, et de croire en Jésus-Christ par la foi. L'être humain doit reconnaître que Jésus est le Seigneur, c'est-à-dire qu’il doit réaliser que Jésus-Christ doit disposer d'une pleine autorité sur sa vie, avec toutes les justes exigences que cela comporte. Cette déclaration de Christ en tant que Seigneur signifie aussi que c'est Christ qui agira et accomplira sa propre Justice à travers l’être humain qui est venu à Lui.
Tous les êtres humains ont besoin d’être sauvés de tous leurs péchés pour avoir la vie éternelle et pour aller vivre dans le Ciel au Paradis. Car tous ont péché, et sans Jésus-Christ le seul Sauveur, ils sont sujets aux terribles conséquences du péché en Enfer dans la mort éternelle. Du fait que l’être humain est incapable de se sauver par lui-même, intervient l’Amour parfait de Dieu et sa Grâce qui fournit à l’être humain un unique moyen de salut par Jésus-Christ le seul Sauveur. Jésus a donc vécu la vie parfaite que nous étions incapables de vivre.
Par sa mort sur la croix, Jésus a payé le prix du rachat (la rançon indispensable pour nos péchés) que nous étions incapables de payer et, par sa résurrection, Jésus nous donne une espérance vivante que nous n’avons pas méritée. En Christ, l’être humain trouve un salut total et gratuit : la vie éternelle, le pardon des péchés, le pouvoir de vaincre le péché et des promesses inimaginables tant sur la terre que dans le ciel, dès à présent et pour toujours.
Le Salut est vraiment « le don de Dieu » par Jésus-Christ notre Seigneur et notre Sauveur (Éphésiens 2 : 8). Un tel Salut est inestimable !
L'offre merveilleuse de Dieu
Il y a une offre merveilleuse qui peut répondre aux aspirations secrètes de tous les êtres humains.
Oh, cela ne veut pas dire que notre vie sur la terre sera tous les jours facile, calme… Non, cela veut dire que malgré les circonstances parfois difficiles dans notre vie, nous pourrons toujours nous appuyer sur le seul vrai Dieu et sur ses promesses. Dieu sera toujours avec nous et nous donnera sa paix et sa joie. Jésus-Christ a dit : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos... et vous trouverez le repos de vos âmes. » (Matthieu 11. 28-29)
Dieu veut donner sa paix à chaque être humain, mais il faut que chaque être humain reconnaisse son état devant Lui : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés. » (1 Jean 1. 9), « Si de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. » (Romains 10. 9)
Il ne tient qu’à chaque être humain de saisir la vie éternelle et de recevoir dans son cœur la paix que Jésus offre. Que personne n'attende pour saisir cette offre gratuite de la vie éternelle.
Avoir des certitudes : Nous pouvons connaître avec certitude que nous passerons l’éternité avec Dieu ! C’est ce que la Bible fait savoir très clairement. "Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu" (Jean 5 : 13).
Pensez à la merveilleuse provision que Dieu nous a accordé. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3 : 16).
La vie éternelle est offerte à quiconque choisit de croire en Jésus-Christ. La vie éternelle est une vie qui n’a pas de fin. Même la mort n’a aucun effet sur ceux qui la possèdent. Bien que le corps puisse cesser de fonctionner, l’être intérieur, l’âme, continue de vivre pour toujours.
Le don de la vie Éternelle :
Évaluez les versets suivants et constatez le coût de la vie éternelle :
"Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur" (Romains 6 : 23).
La principale caractéristique d’un don, c’est qu’il est offert gratuitement. Le donateur l’offre tandis que le bénéficiaire n’a qu’à le recevoir.
"Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie" (Éphésiens 2 : 8-9).
La personne qui est sauvée est délivrée du péché et de la séparation d’avec Dieu. Avoir la vie éternelle, c’est être sauvé.
Beaucoup de personnes croient que la vie éternelle est quelque chose qu’elles puissent obtenir en faisant du bien ou en allant fréquemment à l’église. En réalité, c’est un don que Dieu accorde à ceux qui croient en son Fils Jésus.
La clef pour recevoir la vie éternelle :
Jésus a explicité les actions que l’on doit prendre pour hériter de la vie éternelle. "En vérité, en vérité, je vous le dis, Celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. (Jean 5 : 24).
Écouter et Croire sont les activités clefs requises pour obtenir la vie éternelle. Vous pouvez « écouter » soit une personne qui vous parle, ou alors en lisant les paroles dites par quelqu’un d'autre. Croire c’est avoir confiance en celui qui promet.
Les mêmes vérités sont communiquées dans l’unique invitation émise par Jésus-Christ dans le livre d’Apocalypse. "Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. (Apocalypse 3 : 20).
Quel est le but unique de notre vie (2)
« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5. 20).
Jésus-Christ, tout comme le Père, est le Dieu Véritable ! Et Dieu le Père nous a placés en Christ, afin que nous puissions Le connaître ! Pour Le connaître, nous ne pouvions pas occuper une meilleure place !
Jésus a dit : « Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père » (Jean 10. 14-15).
Le Seigneur Jésus sait que nous ne pouvons pas Le connaître parfaitement tel qu’Il est, dès le début de notre vie chrétienne. Mais Il veut planter dans nos cœurs cette certitude, selon laquelle nous sommes appelés à Le connaître exactement comme le Père Le connaît, et que nous parviendrons sûrement à cette connaissance.
En Christ, je le répète, Dieu nous a donné l’intelligence pour Le connaître. Mais il ne s’agit pas d’une intelligence humaine, faite de raisonnements intellectuels et de déductions cartésiennes. Il s’agit d’une intelligence spirituelle, de la capacité de recevoir la révélation de Dieu, tel qu’Il est dans Sa nature réelle.
C’est cette révélation qui nous permettra de SAVOIR qui est Dieu réellement, et d’aboutir à une communion constante avec cette Personne divine unique qui a bien voulu Se révéler à nous.
L’apôtre Paul avait clairement fait de cette connaissance de Christ le but unique de sa vie.
« Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux; quant à la loi, pharisien; quant au zèle, persécuteur de l’Eglise; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi. Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » (Philippiens 3: 1-15).
Dans ce passage, Paul exprime le cri le plus profond de son cœur : « Connaître Christ ! » Oh, l’excellence de la connaissance de Christ ! Cette connaissance surpasse tout ce que l’on peut désirer atteindre sur cette terre ! Cette connaissance va déterminer tout le cours ultérieur de notre vie et de notre ministère !
Paul nous révèle aussi quelle est la condition que nous devons nécessairement remplir pour atteindre cette connaissance de Christ. Nous devons renoncer, dans notre cœur, à tout ce que nous pourrions considérer comme un gain, comme quelque chose de désirable au plus haut point, et qui ne serait pas la connaissance de Christ !
Avant de se convertir à Christ, Paul pouvait se glorifier d’avoir occupé une position et atteint des objectifs très élevés à ses yeux : être Juif, être membre de la secte la plus rigide du judaïsme, celle des Pharisiens, avoir été formé aux pieds de Gamaliel, l’autorité religieuse la plus respectée de son temps, et avoir été animé d’un zèle ardent pour persécuter tous les ennemis de sa religion !
Mais, à l’instant où le Seigneur Jésus S’est révélé à lui sur le chemin de Damas, Paul a aussitôt réalisé que tout ce à quoi il se confiait s’écroulait comme un château de cartes ! Et il s’est aussitôt soumis à l’autorité de Celui qu’il persécutait naguère.
« Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire » (Actes 9. 6).
« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Nous avons dans cette courte phrase la description de l’attitude constante qui sera celle de Paul tout au long de Sa vie : faire la volonté de Son Dieu. Et, pour cela, Le connaître tel qu’Il est.
Frères et sœurs, avons-nous une pleine conscience de l’excellence de la connaissance de Christ ? Avons-nous compris que, pour « gagner Christ », nous devons renoncer à tout ce qui n’est pas Christ ?
Nous devons aussi comprendre que nous ne pourrons pas atteindre cette connaissance de Christ, tant que nous n’aurons pas compris ce que signifie : « être trouvé en Lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi.«
Une connaissance profonde de Christ ne peut être atteinte que lorsque nous avons réalisé ce que signifie « être en Lui une nouvelle création, » dont la nature est la Justice même de Dieu ! « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature… Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5. 17. 24).
Tant que nous garderons la conscience que nous sommes des pécheurs par nature, il nous sera impossible de « connaître » Dieu, au sens biblique, d’être uni à Lui, d’avoir avec Lui une communion parfaite, Lui qui est parfaitement Saint ! Mais au moment où nous réalisons, par la révélation de la Parole et de l’Esprit, que Dieu a fait de nous, par Sa grâce, des êtres qui sont aussi saints que Lui en esprit, nous pouvons aussi réaliser ce que signifie cette parole : « Celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit » (1 Corinthiens 6. 17).
Quelle révélation extraordinaire, que celle d’être un seul esprit avec Dieu ! De pouvoir nous tenir devant Lui sans aucun sentiment de culpabilité ou de condamnation, parce que nous savons que le sang de Jésus nous a purifiés, et que l’esprit régénéré que nous sommes en Lui, et dont nous devons nous revêtir, est saint de Sa sainteté, pur de Sa pureté, et parfait de Sa perfection!
« Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4. 20-24).
Lorsque nous avons compris que Jésus a dû payer un prix aussi élevé pour nous racheter, et pour faire de nous une nouvelle création à Son image, nous ne pouvons que désirer éliminer de notre vie pratique, de nos pensées, de nos paroles et de nos actions, tout ce qui est impur aux yeux de Dieu, et qui ne peut que troubler notre communion avec Lui, ainsi que la connaissance que nous pouvons avoir de Lui.
Puisque Jésus a déjà fait de nous, dans notre esprit régénéré, des saints et des parfaits, ne devons-nous pas tout faire pour apprendre de Lui à manifester cette sainteté et cette perfection dans tous les domaines de notre vie pratique ?
C’est ce que Paul exprime lorsqu’il dit : « Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus » (Philippiens 3. 12-15).
Le prix de la vocation céleste de Dieu en Christ, c’est la perfection totale, comme celle de notre Dieu ! C’est accepter d’emprunter un chemin rocailleux et montant, mais qui mène à la perfection ! C’est comprendre ce que signifie « la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » (Philippiens 3. 12)
La puissance de la résurrection de Christ, c’est savoir ce que signifie être ressuscité en Lui et avec Lui, en tant que nouvelles créations.
La communion de Ses souffrances, c’est accepter d’avance de connaître les souffrances qu’Il a lui-même connues, le rejet, l’incompréhension des autres, la persécution, le manque de communion réelle avec beaucoup de nos frères, la solitude, même si avec Dieu, nous ne sommes jamais seuls.
Devenir conformes à Lui dans Sa mort, c’est accepter, sous Sa direction, de mettre à mort dans notre vie tout ce qui doit être mis à mort, c’est-à-dire tout ce qui est charnel, terrestre et diabolique.
Quand Paul parle ensuite de « la résurrection d’entre les morts, » il ne parle pas de la résurrection finale de son corps, après sa mort, mais il parle de la vie de résurrection de Christ, manifestée dès à présent dans son corps mortel, tant qu’il est vivant sur cette terre. C’est, pour nous, pouvoir nous écrier avec Paul:
« En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8. 2-4).
En d’autres termes, c’est l’apprentissage graduel et constant de la marche par l’Esprit qui approfondira notre communion personnelle avec le Seigneur Jésus-Christ, et qui nous permettra de toujours mieux Le connaître.
Frères et sœurs, si nous avons compris l’importance suprême de la connaissance de Dieu et de Christ, nous pourrons nous approcher avec confiance du Trône de la grâce, et adresser de tout notre cœur cette prière à notre Père:
« Seigneur, je Te connais déjà, puisque je T’ai donné ma vie. Mais je veux Te connaître pleinement, Toi et Celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ! C’est le but unique de ma vie! Alors, au Nom de Jésus, je Te demande de Te faire connaître à moi, comme Toi Tu veux être connu! Je sais que Tu veux Te faire connaître! Alors merci Seigneur, je suis dans la joie de savoir que tu vas Te révéler à moi, que Tu vas me révéler Ton Fils Jésus, et que Tu vas me faire progresser sans cesse dans cette révélation! A Toi la gloire, aux siècles des siècles! »