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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Pourquoi parler de la mort de Jésus-Christ ? (1)

20 Septembre 2022 Publié dans #Sacrifice de Jésus

Nous relatons facilement la vie d’un homme politique qui a marqué l’histoire de son pays ou d’un illustre chef militaire qui a donné sa vie pour défendre sa patrie. Nous retrouvons son nom dans les manuels d’histoire, ou sur un monument. Aussi des noms de rue lui sont parfois attribués.
En revanche, parler d’un crucifié peut paraître, pour certains, comme surprenant. De plus, des milliers d’hommes sont morts crucifiés comme Jésus-Christ. La crucifixion, c’était la mise à mort employé par les Romains pendant deux siècles environ. Ce moyen d’exécution était utilisé surtout pour les esclaves et les criminels.
Pourquoi, aujourd’hui encore, parle-t-on de la mort de Jésus, plus que des autres crucifiés ? C’est vrai que certains dans ce monde possèdent des croix avec un corps d’homme, cloué dessus, en souvenir de la mort de Jésus sur une croix. Mais pourquoi ces croix ? Cherche t-on à nous démontrer que la vie de Jésus se termine lamentablement sur une croix ?
C’est ce que croyaient deux hommes en quittant Jérusalem à l’époque de Jésus. Ils retournaient chez eux déçus après sa crucifixion. Quelle déception : Leur leader venait de terminer sa vie sur une croix. Ils attendaient un sauveur qui les délivrerait de l’occupation des Romains, le voilà mort et son corps mis au tombeau depuis trois jours. Ils disaient : "Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées" (Luc 24 : 21).

En quoi cela nous concerne t’il encore ?
Nous remarquons que beaucoup de personnes, chrétiennes ou non, portent un pendentif, un bracelet ou même des boucles d’oreilles avec une croix. Lorsque vous posez cette question à certaines  personnes, elles vous répondent : la croix, c’est un symbole de la vie chrétienne.

Pourtant la croix, par elle-même, n’est qu’un moyen de torture, d'exécution parmi d’autres, mais c’est peut-être le plus cruel que les hommes aient inventé.

Ce sont les Romains qui ont institué ce mode d’exécution pour les esclaves condamnés à mort. Cette pratique a duré deux siècles environ. Jésus a choisi le temps de cette pratique pour venir sur la terre, se faire Homme pour mourir crucifié.
Pourquoi ? Jésus aime t-il souffrir ? Non ! Alors pourquoi ? C’est ce que nous allons développer, en laissant la liberté à chacun de croire et de se laisser interpeller.
Les condamnés mouraient par asphyxie, qui souvent était provoquée par le brisement des jambes. Ainsi tout point d’appui sur leurs pieds leur était enlevé et provoquait la mort par étouffement. La mort pouvait intervenir au bout de quelques jours. Ils avaient à subir la chaleur, la soif, la souffrance, les moqueries, la honte, le dénuement. Pourtant l’apôtre Paul, nous dit : "Je ne veux rien savoir ou connaître d’autre que Jésus-Christ crucifié : "Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus–Christ, et Jésus–Christ crucifié" (1 Corinthiens 2. 2). "Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu" (1 Corinthiens 1. 18).

Pourquoi ces déclarations sortent-elles de la bouche de l’apôtre Paul ? Paul était-il un adepte de la crucifixion ? Avait-il compris ou reçu une révélation, concernant la mort de Jésus sur une croix ?
Deux autres condamnés sont morts crucifiés en même temps que Jésus, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Pourquoi la mort de Jésus est-elle plus importante que celle de ces deux hommes condamnés ?
Voyons ce que nous dit l’un de ces deux hommes avant de mourir. "L’un des malfaiteurs injuriait Jésus, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi, toi-même et nous avec ! Mais l’autre le reprenait et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes, mais celui-ci n’a rien fait de mal, et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis" (Luc 23. 39–43).
Le deuxième homme reconnait qu’il meurt, crucifié à cause de ses crimes. Il s’identifie comme étant un criminel. C’est bien le terme de crime qu’il utilise. Il reconnait qu’ils sont bien coupables de crimes : « Nos crimes ». L’un de ces deux hommes crucifié à coté de Jésus, par ses propos, sait que Jésus est victime d’une injustice.

Mais pour Jésus-Christ, quelle est la cause de sa mort par crucifixion ? Quel crime a-t-il commis ? Malgré cela, de quel pouvoir ou autorité bénéficient-il pour se permettre de dire au brigand repentant : "Aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis". Le brigand repentant, nous donne un début de réponse « mais celui-ci n’a rien fait de mal ». Personne n’a trouvé dans la vie de Jésus, quoi que ce soit de mal.
Même Pilate, le chef romain, après avoir interrogé Jésus, dit aux chefs religieux juifs qui lui avaient demandé de juger Jésus : « Je ne trouve rien de coupable en lui ». A nouveau, constatons que Pilate utilise bien le terme : crime. « Voici je vous l’amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve aucun crime en lui » (Jean 19. 4).
Jésus dit de Lui-même : « Qui me convaincra de péchés ? Le prince du monde vient. Il n’a rien en moi qui lui appartient » (Jean 14. 30). Même des faux témoins ont été suscités, afin d'accuser Jésus et de trouver une cause pour le condamné à mort. Mais ils n’en trouvèrent point.
Aussi les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelques faux témoignages contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se soient présentés. (Voir Matthieu 26- 59 et 60).

A SUIVRE...

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