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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1. 16)

A propos de la Grâce de Dieu (1)

26 Mai 2020 Publié dans #Divers

La source de la grâce de Dieu :

“Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur !” (2 Pierre 1. 2).
Ce verset souligne le fait que l’expérience de la grâce est impossible en dehors d’une relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ. La grâce découle inévitablement de la connaissance de Dieu et d’une expérience authentique avec Jésus-Christ.
S’il n’y a pas d’expérience de base, s’il n’y a pas un vécu personnel d’une rencontre avec Dieu, alors comment pourrions-nous témoigner de ce qu’Il est, de ce qu’Il fait ?
Si notre connaissance de Dieu n’est qu’intellectuelle et si elle n’est pas descendue dans le cœur, si elle n’a pas bouleversée notre vie, nous serons facilement gagnés par le légalisme religieux. Par contre une expérience qui nous permet de découvrir l’Amour de Dieu, qui nous fait entrer dans une vie nouvelle, va produire en nous une source intarissable de grâce.
Nous étions perdus, enfoncés dans notre péché, méprisables et parfois nous méprisant nous-mêmes, mais Dieu est venu vers nous, Il nous a accueillis comme le père a accueilli le fils prodigue. Il nous a tendu une main secourable et sa grâce a surabondée là où le péché avait abondé. Nous avons fait l’expérience du pardon absolu de Dieu et de son Amour sans condition ; une source de paix a commencé à jaillir dans nos cœurs, car la grâce de Dieu a envahie notre âme.
Pour que cette grâce ne tarisse pas, pour qu’elle soit multipliée, il suffit de croître dans la connaissance de Dieu et de son Fils Jésus-Christ. Or, cette connaissance découle de notre communion avec Lui.
Notre légalisme naturel, notre légalisme viscéral peut facilement étouffer la source de la grâce de Dieu. Seule notre intimité avec Jésus nous ramène constamment vers la grâce. Voyons ces religieux prêts à lapider la femme adultère. Mais auprès de Jésus leur légalisme s’éteint et la grâce de Jésus-Christ triomphe.

L’Évangile de la grâce de Dieu :

“Je ne fais aucun cas de ma vie… pourvu que j’accomplisse… le ministère… d’annoncer l’évangile de la grâce de Dieu” (Actes 20. 24).
L'apôtre Paul considère que l’annonce de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu est une priorité absolue. Il est prêt à payer de sa propre vie, pour que cet objectif soit atteint. Quelques années plus tard, lorsqu’il voit que les croyants de Galatie se sont écartés de cet Évangile, Paul leur fait part de son étonnement : “Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile” (Galates 1. 6). Il y a donc l’Évangile de la grâce et d’autres évangiles.
Parmi ces autres évangiles, il y a l’évangile de la prospérité, annonçant des choses agréables
(2 Timothée 4. 2-5). Le jour viendra, dit Paul, où les gens se détourneront de l’Évangile de la grâce, car ils auront envie d’entendre des choses agréables. Ce jour est déjà là, avec ceux qui prêchent cet évangile annonçant la prospérité, la réussite matérielle, le bien-être assuré, et tout cela sans repentance. Cet évangile tourne le dos au fondement du message de la grâce de Dieu qui repose sur la prédication de la croix, laquelle conduit à la repentance.
Il y a aussi celui des œuvres et des mérites, où l’être humain cherche à se justifier lui-même. Or, la grâce ne peut opérer que si nous nous reconnaissons pécheurs.
La grâce est pour ceux qui, conscients de leurs péchés, considèrent avec humilité le prix payé par Jésus à la croix.
Certains mettent en opposition le message de la grâce avec celui de la croix. Les deux vont ensemble. Il n’y a pas la grâce là où la croix n’est pas opérante. L’évangile de la grâce ne peut être séparé du message de la croix.
Ceux qui commettent cette erreur confondent le message de la croix avec celui des œuvres, des mérites, des efforts personnels, des pénitences, du légalisme religieux, comme le faisaient les Galates.

Justifiés par la grâce de Dieu :

“Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ” (Romains 3. 24).
Dans le sermon sur la montagne, Jésus déclare : “Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux” (Matthieu 5. 20). Ici, Jésus nous rappelle qu’il y a une première forme de justice, celle des scribes et des pharisiens, basée sur la pratique rigoureuse de l’interprétation qu’ils font de la loi, et une deuxième, celle qui doit surpasser la justice des hommes religieux. Quelle est cette deuxième forme de justice ? C’est celle mentionnée par Paul écrivant aux croyants de Rome : la Justice qui est offerte par la grâce de Dieu. C’est dans cette forme supérieure de justice que nous sommes invités à entrer.
Pour être justifiés, les religieux se reposent sur leurs œuvres personnelles. C’est une justice fondée sur telle ou telle pratique religieuse observable par tous. C’est une justice que l’on peut étaler à la vue des autres. Jésus condamne cette attitude : “Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux” (Matthieu 6. 1). Cette justice, reposant sur les efforts de l’être humain, conduit à l’autosatisfaction, et donc à l’orgueil parfois teinté d’hypocrisie.
Pour être justifiés, les disciples de Christ se confient dans la Justice que Jésus leur offre et qui découle de son œuvre à la croix. Dans ce cas, c’est renoncer à se justifier soi-même, et accepter par la foi d’être revêtu de la Justice de Christ. Cette Justice est basée non sur ce que nous faisons, mais sur ce que Jésus a fait pour nous. Cette Justice est imméritée, c’est une grâce qui nous est accordée gratuitement. Elle nous conduit à l’humilité et à la transparence. Elle nous garde de juger les autres par rapport à ce qu’ils font ou ne font pas, mais elle nous conduit à les aimer en sachant ce que Jésus a fait pour eux, comme pour moi.
La promesse qui nous est faite concernant la pratique de cette Justice de qualité supérieure, c’est que nous entrerons dans le Royaume des cieux. Ne nous imaginons pas qu’il soit uniquement question, ici, du Royaume dans lequel nous entrerons au moment de notre décès ; non, il est question d’entrer, de notre vivant, dans une qualité de vie supérieure basée sur une relation de paix avec Dieu.

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A LIRE AUSSI : A propos de la Grâce de Dieu (2)  ;  A propos de la Grâce de Dieu (3)

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