Qu'est-ce que la Vérité ?
Pilate, le gouverneur romain, posa cette question à Jésus lorsque celui-ci comparut devant lui pour être crucifié à la demande des Juifs. Ce fut le procès le plus inique de tous les temps. L’ayant interrogé, Pilate savait fort bien que Jésus était innocent d’autant plus que sa femme lui fit dire : « N'aie rien à faire avec ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui à son sujet dans un songe » (Matthieu 27 v.19). De la question qu’il posa à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité ? » Pilate n’attendit pas la réponse. Il tourna le dos et sortit vers la foule lui confirmant qu’il n’avait trouvé en Jésus aucun motif de condamnation. Mais pour contenter la foule, Pilate livra à la crucifixion Celui qu’il reconnaissait innocent.
La question qu’a posée Pilate “Qu’est-ce que la vérité ?” est en réalité une échappatoire. Ne l’imitons pas ! Nous nous sommes tous, au moins une fois dans notre vie, posé cette question, mais la poser ne suffit pas : il faut chercher la réponse. Où la trouver dans ce monde où l’on entend tant de voix discordantes ? Que ce soit dans le domaine religieux, politique, commercial ou familial, que de désaccords, d’hypocrisies, de mensonges... de sorte que nous entendons souvent cette question désabusée : « Qu’est-ce que la vérité ? » et l’on ne cherche pas la réponse. A quoi bon !
Qu’est-ce que la vérité ? Prétendre la connaître est de l’orgueil, entend-on parfois. Est-ce de la prétention ou de l’orgueil que de croire Celui qui est la Vérité ? Bien au contraire : reconnaître la vérité c’est reconnaître notre misérable état de pécheur méritant la juste condamnation du Dieu Saint et Juste, c’est reconnaître notre totale incapacité de faire quoi que ce soit pour notre salut. Connaître la vérité c’est connaître Jésus qui est le seul chemin nous donnant accès au Ciel. « Moi je suis le chemin, la vérité et la vie, a-t-il déclaré ; personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jean 14. 6).
Par contre, refuser la vérité n’est-ce pas l’orgueil de l’être humain ne voulant pas accepter ce que Dieu dit ? Mais les négations humaines ne changent en rien la vérité de Dieu.
Jésus Christ seul peut affirmer qu'Il est la vérité : « Moi, je suis ... la vérité ... » (Jean 14. 6). Cette phrase n'exprime pas seulement qu'Il dit la vérité ou qu’Il la détient, mais bien que Jésus incarne la vérité absolue. S’adressant au Père, Jésus dit : « Ta Parole est la vérité » (Jean 17. 17) et lui-même est la Parole faite chair, pleine de grâce et de vérité (Jean 1. 14).
Vous qui cherchez la vérité, lisez la Bible qui est la Parole de Dieu, du Dieu vivant et vrai qui ne peut pas mentir (Nombres 23. 19). Si vous cherchez de tout votre cœur et que vous croyez, vous rencontrerez alors Jésus, expression parfaite et vivante de la vérité. En lui vous trouverez, non pas seulement la vérité qui condamne, mais la grâce et la vérité. « Car la loi (qui condamne) a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ » (Jean 1. 17).
La grâce est la puissance d'amour qui a conduit le Fils de Dieu à se faire homme pour nous rencontrer dans notre condition misérable de pécheurs. Nous avions grand besoin de cette grâce pour ne pas être condamnés comme nous le méritions. Dans le même temps, Jésus est venu nous dire la vérité sur les exigences du Dieu Saint et sur notre état de péché. A cause de sa Sainteté et de sa parfaite Justice, Dieu condamne le péché mais Il aime le pécheur. Comment donc gracier le coupable tout en exerçant la justice ? Est-ce possible ? Jésus-Christ, le seul homme qui n’a jamais péché, a été fait péché pour nous (2 Corinthiens 5. 21). Sur la croix de Golgotha, quand Jésus a accepté d'être jugé pour nous, « la bonté et la vérité se sont rencontrées, la justice et la paix se sont embrassées » (Psaume 85. 11). La Justice de Dieu étant satisfaite, le Dieu d’amour peut exercer sa grâce qui pardonne tout pécheur repentant et croyant.
Ami(e)s qui vous posez la question « Qu’est-ce que la vérité ? », ne faites pas comme Pilate qui, tout en reconnaissant l’innocence de Jésus, n’a pas voulu connaître la vérité. Vous admettez que Jésus était un grand homme, un grand prophète qui n’a fait que le bien sur la terre... mais Le connaissez-vous comme étant la Vérité ?
En effet, si Jésus n’était venu que pour nous apporter la vérité sur ce que nous sommes, qu’en serait-il de nous ? Mais il est venu nous apporter et la grâce et la vérité (Jean 1. 17). Ces deux mots “grâce” et “vérité” sont inséparables.
« Notre Dieu Sauveur, veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2. 3-4). « Le Seigneur est patient envers vous, voulant qu’aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3. 9). Quand sa patience prendra fin et que finira le temps de la grâce, à cause de sa justice, il se devra de condamner « ceux qui n’ont pas accepté l’amour de la vérité pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2. 10).