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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Pourquoi Dieu s’est-il fait Homme ?

23 Décembre 2023 Publié dans #La Venue de Jésus


Seul le Dieu-Homme est le parfait Médiateur en agissant par ses deux natures distinctes (Voir 1 Timothée 2. 5 ; Hébreux 9. 14).

Concernant la Personne du Médiateur, Il y a un seul Christ, vrai Dieu et vrai homme ; existant en deux natures unies, mais sans mélange ; distinctes, mais inséparables. À présent, nous verrons le lien essentiel entre la Personne et l’œuvre du Christ. Les chrétiens croient non seulement que Jésus leur Sauveur est unique en tant que Dieu-Homme, mais encore qu’aucun autre que Lui ne pouvait être le Médiateur. Autrement dit, seul un Médiateur parfaitement Dieu et parfaitement Homme pouvait nous sauver : un ange n’aurait pas pu, ni aucun être humain. Seul le Dieu-Homme Le pouvait. Voyons l’Oeuvre et la Personne du Christ.

Le Seigneur Jésus a entrepris cet office de tout cœur ; pour le mener à bien, Il est venu sous la loi, et l’a accomplie parfaitement et Il a subi pour nous le châtiment que nous aurions dû porter et souffrir, étant devenu péché et malédiction pour nous. Jésus a enduré en son âme les tourments les plus cruels et en son corps les souffrances les plus douloureuses ; Il a été crucifié, Il est mort, demeurant dans cet état sans, cependant, connaître la corruption. Le troisième jour, Jésus est ressuscité d’entre les morts, avec le même corps dans lequel Il a souffert, avec lequel, glorifié, Il est aussi monté au Ciel. Et là, Jésus siège à la droite de son Père, intercédant pour son peuple. Il reviendra à la fin du monde pour juger les êtres humains et les anges.

C'est par sa parfaite obéissance et le sacrifice de Lui‑même que Jésus-Christ a offert à Dieu son Père un peuple racheté, et cela une fois pour toutes par l’Esprit éternel. Le Seigneur Jésus a pleinement satisfait la Justice de Dieu, et a acquis la réconciliation et un héritage éternel dans le Royaume des Cieux pour tous ceux que le Père Lui a donnés.

L'œuvre de médiation et la substitution pénale qu'a accompli Jésus est le cœur de la parfaite Mission de Jésus-Christ fait Homme. Il est important de distinguer les deux natures du Christ en particulier dans l’événement de la croix : c’est dans sa nature humaine que le Christ a été puni et mis à mort. Nous étudions l’angle complémentaire de cette vérité : l’expiation des péchés fut accomplie dans la nature humaine unie à la nature divine sans quoi elle n’aurait pas été possible. C’est lorsqu’on considère son œuvre que l’on comprend la nécessité de sa Personne unique.

Pourquoi Jésus, le Fils de Dieu, s’est-Il fait Homme ? Seul le Dieu-Homme pouvait accomplir l’expiation des péchés des êtres humains. Il devait être Homme parce que le péché, entrant dans ce monde, fut commis par un homme (Adam) et devait être puni sur l’homme (Ézéchiel 18. 20). Cependant, la valeur de la vie d’un homme, même sans péché, n’aurait pas suffi à satisfaire la Colère éternelle de Dieu ; puisque la révolte de l’être humain fini est d’une gravité infinie. C’est pour cette raison que le châtiment des pécheurs sera sans fin, c’est-à-dire infini (Ésaïe 66. 24 ; 2 Thessaloniciens 1. 9 ; Apocalypse 20. 10).

La personne offerte en sacrifice d’expiation pour le monde devait donc avoir une valeur égale à la faute : c'est-à-dire une valeur infinie. Aucun homme n’avait cette valeur à l’exception de Dieu fait Homme. L’Épître aux Hébreux, en particulier, nous révèle que la mort du Christ avait une valeur infinie parce que sa Personne était d'une valeur infinie (Hébreux 2. 10-18, 9. 14). Nous voici donc à la jonction de la Personne et de l’Oeuvre du Christ ; la seule Personne qui pouvait expier le péché en portant la Colère divine sur la croix (Ésaïe 53. 4-6 ; Hébreux 9. 28 ; 1 Pierre 2. 24).

Pourquoi doit-Il être un vrai Homme et qui soit Saint et Juste ? Parce que la Justice de Dieu exige (Romains 5. 12, 15) que la nature humaine, qui a péché, paie pour le péché ; mais un homme qui serait lui-même pécheur ne pourrait jamais payer pour les autres (1 Pierre 3. 18 ; Ésaïe 53. 3-5, 10-11).

Pourquoi doit-Il être en même temps vrai Dieu ? Pour que, par la puissance de sa divinité (Ésaïe 53. 8 ; Actes 2. 24 ; 1 Pierre 3. 18), Il puisse supporter le poids de la Colère de Dieu dans son humanité, et nous acquérir (Jean 3. 16 ; Actes 20. 28) et nous rendre la Justice et la Vie (Jean 1. 4).

En tant que Souverain Sacrificateur, le Christ représentait tout son peuple comme lorsque cela fut préfiguré par Aaron (Exode 28. 29-30). C’est en vertu de la représentation fédérale que la mort d’un seul Homme pu compter pour beaucoup d’hommes (Romains 5. 17-19). Mais c’est en vertu de la valeur infinie de cette mort que le péché fut expié une fois pour toutes sans que le Christ ne doive souffrir infiniment (Romains 3. 25, 6. 9-10 ; Hébreux 9. 26, 10. 10, 14). Tandis que ceux qui se privent de sa mort se réservent un châtiment sans fin, car il leur sera impossible de satisfaire la Colère de Dieu (Jean 3. 36).

Ajoutons, en terminant, que les deux natures du Christ n’ont pas cessé après son Ascension. Il demeure « le Fils de l’homme qui est dans le Ciel » (Jean 3. 13) qui vit éternellement pour « sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui » (Hébreux 7. 25). Parce que Jésus est Homme et qu’Il a souffert, Il est, en ce moment même, un Souverain Sacrificateur Compatissant et Miséricordieux par lequel nous pouvons nous approcher du Trône céleste (Hébreux 4. 14-16). Précisons cependant qu’en ce moment, nous connaissons personnellement Jésus-Christ en vertu des propriétés de sa nature divine qui Lui permet d’être omniscient et omniprésent. L'apôtre Paul déclare (2 Corinthiens 5. 16) : « (…) si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière ». Cela ne signifie pas que Jésus n’est plus un Homme, mais que pendant notre séjour sur terre, il n’est plus présent par sa nature humaine. Il est bel et bien présent avec nous, mais en vertu de sa nature divine (Matthieu 28. 20 ; 1 Corinthiens 10. 16). Notre espérance est de Le rejoindre également dans son humanité glorifiée : à son Retour ou à notre mort (Jean 14. 3 ; Actes 1. 11 ; Philippiens 1. 23).

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