Comprendre réellement tout ce qui s’est passé à la croix (1)
C’est la Venue de Jésus-Christ sur la terre et l’œuvre qu’Il a accepté d’accomplir à la croix, par Amour pour nous, qui ont permis au Seigneur Jésus de régler définitivement le problème du péché, de la mort et de la malédiction.
Jésus-Christ S’est incarné dans un corps semblable au nôtre, mais sans péché. Car Lui seul n’a pas hérité d’un corps physique transmis par des parents terrestres. Mais c’est le Saint-Esprit qui Lui a formé un corps pur dans le sein de la Vierge Marie.
« C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps » (Hébreux 10. 5).
Le corps que le Seigneur Jésus a reçu devait être parfaitement pur, afin de pouvoir recevoir le péché du monde, et l’expier sur la croix.
« … nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus, une fois pour toutes » (Hébreux 10. 10).
« Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair » (Colossiens 1. 21-22).
« Lui qui a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois, afin que, morts au péchés, nous vivions pour la justice » (1 Pierre 2. 24).
Il n’est pas dit que Jésus-Christ a porté nos péchés dans Son âme, ni dans Son Esprit, qui sont donc restés parfaitement purs. Mais Jésus a porté nos péchés dans Son corps, car Son Corps était la seule partie de Son Être qui pouvait passer par la mort. C’est pour cela que le Seigneur a dû S’incarner dans une chair semblable à la nôtre.
Le péché qui a fait mourir physiquement le Seigneur Jésus était le même que le péché qui nous a fait mourir spirituellement. En expiant ce péché dans Son corps sur la croix, le Seigneur nous a donc rachetés de la mort spirituelle et de toutes ses conséquences.
Nous devons également bien comprendre en effet qu’en prenant nos péchés, LE PÉCHÉ du monde, dans Son corps, le Seigneur Jésus a immédiatement pris aussi la conséquence de nos péchés, c’est-à-dire la malédiction de la Loi. C’est l’application logique de la Justice de Dieu. Le salaire du péché, c’est la mort. Et la malédiction fait partie de la mort.
Il FALLAIT donc que le Seigneur Jésus porte aussi dans Son corps, avec le péché du monde, toute la malédiction entraînée par le péché. Dans cette malédiction figurent les 150 malédictions de Deutéronome 28, y compris toutes les maladies, infirmités et douleurs possibles et imaginables. « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit: maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3. 13).
Nous savons que le Seigneur nous a rachetés par Son précieux sang. « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1. 7).
Mais si Christ avait seulement pris dans Son corps nos péchés et la malédiction associée au péché, cela n’aurait pas suffi pour nous sauver ! Il fallait que Jésus entraîne aussi dans Sa mort la cause même de nos péchés, c’est-à-dire notre nature de péché, notre esprit qui était plongé dans la mort spirituelle.
Cet aspect essentiel de l’œuvre de la croix a été révélé à l’apôtre Paul. Il exprime cette révélation de la manière suivante : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec Lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car Il est mort, et c’est pour le péché qu’Il est mort une fois pour toutes; Il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’Il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Romains 6. 3-11).
C’est clair ! Nous ne pouvons pas marcher dans la vie de résurrection si notre « vieil homme » (notre esprit qui était plongé dans la mort spirituelle) ne passe pas, en Christ et avec Lui, par la mort et la résurrection, pour devenir un « homme nouveau » (notre esprit régénéré à l’image de Jésus).
Quand il est écrit que « notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché », cela s'agit plutôt de ceci : « notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. »
Et quand Paul parle du « corps du péché, » comme il l’explique souvent par ailleurs, il parle du péché qui est dans le corps, c’est-à-dire la chair de péché.
Quand nous savons que nous sommes morts à cette puissance de péché, et que nous sommes ressuscités en Christ à une Vie nouvelle, il nous est possible de réduire à l’impuissance la puissance de péché qui réside dans notre corps physique. Nous ne sommes pas délivrés de sa présence, mais nous sommes délivrés de son contrôle !
Tant que notre corps actuel n’est pas ressuscité, il gardera en lui la présence d’une puissance de péché et de mort, que Paul appelle « la chair. » Mais si, au niveau de notre âme, de notre intelligence, de notre entendement, nous comprenons que, par la mort et la résurrection de Christ, notre esprit (qui est notre vraie nature) est aussi passé par la mort et la résurrection, cela nous fait réaliser que notre esprit a complètement échappé au contrôle du péché, car celui qui est mort est libre du péché! Alléluia !
Lors de l’Enlèvement de l’Épouse de Christ, notre corps physique ressuscitera et sera complètement libéré de la présence de cette puissance de péché. Le Seigneur l’arrachera de notre corps physique, qui deviendra glorieux et immortel. Notre âme sera également purifiée de tout « résidu » de présence charnelle. Et nous monterons alors à la rencontre du Seigneur Jésus, dans la perfection de notre esprit, de notre âme et de notre corps !
En attendant ce moment glorieux, pour que nous puissions concrètement être libérés de l’emprise de la chair de péché, les yeux de notre âme, de notre entendement, doivent être ouverts à cette réalité. C’est au niveau de notre âme que nous devons renoncer à notre ancienne personnalité, héritée de tout notre passé de pécheurs, pour nous revêtir par la foi de la nouvelle personne que nous sommes en Christ, dans notre esprit régénéré.
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