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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Sur la terre, Jésus avait une joie plus intense que nous

20 Juin 2022 Publié dans #Divers

Jésus a connu la souffrance et la tristesse, plus que quiconque même. Mais, Jésus était un hédoniste qui a expérimenté une joie plus intense que n'importe qui sur Terre... Et cela a des implications très importantes pour nous.
Jésus ne s’est pas simplement incarné au pied de la croix. Il fallait qu’il naisse, grandisse, pour offrir à la croix son obéissance en échange de notre culpabilité. Dans l’Évangile selon Jean, Jésus déclare au Père : "Et maintenant, je vais à toi, et je parle ainsi dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite" (Jean 17. 13).
Jésus a connu sur Terre une joie parfaite. Une joie qu’aucun autre homme n’a jamais expérimentée depuis la chute d’Adam.
Voici quelques raisons :

1) Jésus a vécu la joie que procure la vie sans péché :
Le péché nous plonge dans les ténèbres, il nous traîne dans la boue, il nous humilie et nous détruit. Il contamine et corrompt tout en nous
(Romains 7. 17-21). Il fait de nous des esclaves de nous-mêmes, du monde et nous maintient sous la tyrannie perverse de Satan (Jean 3. 20 ; Romains 3. 9-11 ; 7. 18 ; 8. 7-8 ; 14. 23 ; Éphésiens 2. 1-8).
Jésus, lui, n’a jamais péché. Durant sa vie sur Terre, Jésus a activement accompli la Loi morale: il a aimé le Père parfaitement et son prochain comme lui-même.
Jésus a connu la tentation et cela l’a fait souffrir. Mais il a connu la joie que procure l’obéissance et l’innocence.
Si le péché corrompt l’homme créé à l’image de Dieu, nous pouvons attester que Christ, dans son implacabilité (incapable et innocent du péché) fut le plus humain des hommes. À ce titre, il a connu une joie que le péché ne peut ternir et fut ainsi le plus heureux des hommes. Il a expérimenté à la perfection l’hédonisme chrétien.
Revêtant notre humanité, Jésus a partagé toutes les émotions que nous pouvons expérimenter, sans toutefois jamais pécher.
Il n’est donc pas mort pour ses péchés, mais pour les miens. La joie de son innocence s’est effacée à la croix pour qu’il porte la honte de ma culpabilité. C’est ce qui rend son sacrifice parfait.
Là où Adam a failli, là où moi je chute, lui est vainqueur. De ce fait, non seulement il peut comprendre ce que je vis face à la tentation du péché, mais aussi me porter secours
(Hébreux 4. 15).

2) Jésus a vécu la joie de la communion parfaite avec le Père :
L’homme a été créé pour vivre en communion avec Dieu. La chute d’Adam l’en a privé et fait entrer le péché dans le monde. Ainsi, nous sommes tous privés de la glorieuse présence du Père si nous ne sommes pas au bénéfice de l’œuvre de réconciliation du Christ
(Romains 3. 21 ; 5. 12-14).
En tant que Fils, deuxième personne de la trinité, Jésus était l’Emmanuel, le Dieu qui est avec nous
(Ésaïe 7. 14). Mais il était aussi le second Adam, celui qui s’est uni totalement à nous, jusqu’au point de devenir, lui aussi, comme nous: un homme (Romains 5. 12..., 1 Corinthiens 15. 45, Philippiens 2. 7).
Tout en s’identifiant totalement à nous, il est demeuré le bien aimé du Père de toute éternité. Il était et vivait, dans son humanité, une communion avec le Père qu’aucun homme n’a connue
(Jean 17. 22). Il a donc vécu ce que nous avons tous besoin d’expérimenter comme norme de vie: l’intimité parfaite avec le Père qui est lui-même le bienheureux de toute éternité (1 Timothée 6. 15).
En tant qu’enfant de Dieu, par le Saint-Esprit, nous goûtons tous à cette joie. Jésus, lui, s’en rassasiait, et cela le rendait parfaitement heureux…
Jésus a accepté de subir la peine de la séparation et enduré la colère de la condamnation pour que nous puissions connaître la joie de la réconciliation. Grâce à son œuvre, nous connaissons la joie du salut et sommes des citoyens heureux de son royaume.
La promesse de l’Évangile est qu’en lui, nous découvrons que Dieu se réjouit de nous sauver comme un berger qui : "Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle chez lui ses amis et ses voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue" (Luc 15. 5-6).
Ainsi, plus nous nous réjouissons de notre communion avec Dieu grâce à Jésus, plus Dieu est glorifié dans nos vies.

3) Jésus a vécu la joie de s’offrir en sacrifice pour notre Salut :
Jésus a rappelé à ses disciples qu’ils doivent par-dessus tout se réjouir de leur salut. À ce moment-là, le Saint-Esprit le transporte subitement lui-même dans une joie extraordinaire :
"Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, parce que tel a été ton bienveillant dessein" (Luc 10. 22).
Alors que Jésus invite ses disciples à plonger leur regard dans leur salut, Jésus est lui-même béni.
L’Esprit le rempli de la joie que procure la contemplation des perfections du plan de Dieu pour nous. Et Jésus déborde d’adoration au Père en retour.
Pour que nous connaissions ce salut, Jésus savait qu’il devait mourir, mais il était dans la joie de s’offrir au Père pour nous. Il était joyeux de s’offrir en sacrifice pour que Dieu en soit glorifié parmi les hommes. Nous découvrons, grâce à son modèle parfait, que c’est la joie de voir le Père glorifié qui doit animer notre service.

Notre joie est de savoir qu’un jour, nous expérimenterons sa joie parfaitement !
Un jour, nous verrons Jésus, l’étoile du matin, face à face
(Apocalypse 22. 16). Nous connaîtrons alors la plus grande joie qu’un être humain puisse connaître. C’est en cette certitude que nous voulons nous  accrocher dans les difficultés ici bas. Nous savons que, après notre vie sur terre, nous entrerons dans la joie de notre maître pour l’éternité.
Un jour, par sa grâce, nous connaîtrons nous aussi la joie d’être totalement et définitivement libéré du péché. Un jour, nous serons pur comme Jésus. Un jour nous adorerons Dieu de tout notre coeur.
Mais aujourd’hui, nous nous réjouissons déjà. En effet, le Saint-Esprit vivant en nous enfants de Dieu a pour but de nous conduire à la ressemblance à Jésus. Nous pouvons ainsi déjà, grâce à Jésus, goûter à sa joie
(Galates 5. 22, 1 Thessaloniciens 5. 23, 1 Pierre 5. 10).

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