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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Jésus-Christ a aimé ses ennemis

12 Novembre 2021 Publié dans #Divers, #Amour de Dieu - de Jésus

Alors que Jésus subit les souffrances atroces de la part des êtres humains qu’Il était venu visiter en grâce, étant l’objet de la plus grande et de la plus horrible des injustices que l’humanité ait jamais commises, Jésus ne pense pas à Lui-même, mais Il implore pour eux le pardon. Quel amour ! Jésus désire le pardon pour ceux qui, quelques instants auparavant, ont réclamé tous ensemble : « Crucifie, crucifie-le ! », insistant à grands cris. A la haine de l’être humain, Jésus répond par l’amour : « Père, pardonne-leur... ». Jésus se livre Lui-même volontairement au supplice pour que le pardon divin puisse être accordé aux pécheurs.

Jésus a dit durant sa vie sur la terre : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faîtes du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent » (Matthieu 5. 44). Jésus met en pratique ce qu’Il a enseigné. Il est le modèle parfait. Est-ce possible, pour nous, d’aimer nos ennemis, de faire du bien à ceux qui nous haïssent ? Certainement pas, car notre nature désire plutôt se venger de ceux qui nous font du tort ! Notre logique humaine veut que, par définition, nous aimions ce qui est aimable. Jésus, Lui, a aimé des êtres haïssables. Pour pouvoir aimer nos ennemis, bénir ceux qui nous maudissent, faire du bien à ceux qui nous haïssent, prier pour ceux qui nous font du tort et nous persécutent, il faut connaître et avoir reçu l’Amour de Dieu qui est versé dans le cœur des croyants par le Saint-Esprit (Romains 5. 5).

« Car aussi Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché et dans la bouche duquel il n’a pas trouvé de fraude... » (1 Pierre 2. 20-33). En entendant la première parole du Seigneur prononcée sur la croix, nous comprenons les exhortations qui nous sont données en Éphésiens 4. 32 : « ... vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » et en Colossiens 3. 13 : « ... vous pardonnant les uns aux autres si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même ». Comment ne pardonnerions-nous pas notre frère ou soeur qui nous aurait fait quelque tort, alors que nous avons reçu nous-mêmes le si grand pardon de Dieu en Christ ? N’oublions jamais que nous sommes responsables nous aussi, de la crucifixion du Fils de Dieu, car c’est à cause de nos péchés qu’Il a subi les souffrances et la mort de la croix. Chacun a une immense dette envers Dieu, qu’il est incapable d’acquitter. Mais Jésus a tout payé de sorte que celui qui l’accepte dans son cœur, non seulement est pardonné, mais aussi justifié, rendu parfait à perpétuité et possède alors une glorieuse espérance, un héritage inestimable.

Jésus a aimé ses ennemis et a fait du bien à ceux qui le haïssaient. « Il allait de lieu en lieu, faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance, car Dieu était avec lui » (Actes 10. 38). Combien de fois a-t-il dit : « Tes péchés sont pardonnés » ? Jésus pouvait pardonner les péchés car Il savait que, à la croix, Il allait les porter comme étant les siens, en subissant le jugement de la part de Dieu. Sa vie sur la terre, sa marche, ses actes, ses paroles n’ont été que la manifestation de son Amour pour sa créature. A son Amour, l’être humain a répondu par la haine. Le Fils de Dieu a été crucifié. Alors qu’Il est suspendu par des clous que les hommes méchants et cruels ont enfoncés dans ses mains et dans ses pieds, Jésus prie pour ceux qui le persécutent : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ». Sa prière va-t-elle être exaucée ? Il ne peut en être autrement. Déjà le brigand crucifié à côté de Lui et qui s’était auparavant moqué de Lui, l’injuriant, a été pardonné.

Mais si beaucoup de Juifs se sont convertis, Israël, en tant que peuple, a continué à mépriser et à rejeter son Messie. Au temps d'Etienne, alors que les Juifs frémissaient de rage et grinçaient des dents contre lui, refusant le message qu’il leur adressait, Etienne, lors de sa lapidation, a prononcé une prière similaire à celle du Seigneur Jésus : « Seigneur, criait-il à haute voix, ne leur impute point ce péché » (Actes 7. 60). Etienne voyait le ciel ouvert et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu (v. 56), alors que les autres passages de la Parole qui nous parlent de Jésus dans la gloire nous le présentent « assis à la droite de Dieu » (Marc 16. 19, Hébreux 1. 3, etc.) : le Seigneur était debout, prêt à revenir si le peuple recevait le témoignage d’Etienne, prêt à pardonner. Mais ce crime qui a été commis a entraîné pour bien des siècles le rejet des Juifs comme nation. « Seigneur, disait Etienne, ne leur impute point ce péché ». Il y a eu aussi une réponse à cette prière car Saul, qui consentait à sa mort, n’a-t-il pas été pardonné ? N’est-il pas devenu ensuite l’apôtre des nations ? Il a écrit à Timothée : « J’étais auparavant un blasphémateur et un persécuteur, et un outrageux ; mais miséricorde m’a été faite, parce que j’ai agi dans l’ignorance, dans l’incrédulité ; et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et l’amour qui est dans le Christ Jésus » (1 Timothée 1. 13-14). En persécutant les chrétiens, Saul persécutait Jésus Lui-même. Mais miséricorde lui a été faite, le pardon lui a été donné, merveilleuse réponse à la prière du Seigneur Jésus : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ».

Si le peuple Juif est placé maintenant, pour un temps, à l’écart des bénédictions divines, Dieu accordera son pardon à ceux qui reconnaîtront plus tard en Jésus, le Messie qu’ils ont crucifié. Lorsque, après l’enlèvement de l’Eglise, le Seigneur Jésus reviendra pour établir son règne de mille ans sur la terre, les Juifs pieux lui diront : « Quelles sont ces blessures à tes mains ? » Et il dira: « Celles dont j’ai été blessé dans la maison de mes amis ». Et Dieu dira : « C’est ici mon peuple » (Zacharie 13. 6, 9). Ceux qui, dans ce peuple juif croiront en Jésus, seront pardonnés, en réponse à la supplication du Seigneur sur la croix : « Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font ».

Cette expression pourrait surprendre car, en fait, les Juifs savaient bien qu’ils commettaient un crime odieux. Mais ce qu’ils ignoraient, c’était QUI ils crucifiaient et POURQUOI cette crucifixion. « Le cœur du peuple s’était endurci, ils ont ouï dur de leurs oreilles, ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient des yeux, et qu’ils n’entendent de leurs oreilles, et qu’ils ne comprennent du cœur, et qu’ils ne se convertissent... » (Matthieu 13. 15). Seuls ceux qui ont reçu Christ ont l’intelligence des pensées de Dieu. « L’homme naturel (c’est-à-dire sans Dieu) ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie » (1 Corinthiens 2.  14). C’est pourquoi le peuple endurci et aveuglé par la haine ne pouvait discerner en Jésus le Fils de Dieu, ni comprendre que sa crucifixion était l’accomplissement des  pensées de Dieu à l’égard de l’être humain. Il ne  pouvait pas comprendre « la sagesse de Dieu en mystère, la sagesse cachée, laquelle Dieu avait préordonnée avant les siècles pour notre gloire, qu’aucun chef de ce siècle n’a connue (car s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire) » (1 Corinthiens 2. 7-8). L’apôtre Pierre dit aussi : « Mais vous, vous avez renié le saint et le juste... Vous avez mis à mort le prince de la vie... Et maintenant, frères, je sais que vous l’avez fait par ignorance, de même que vos chefs aussi ; mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait prédit par la bouche des prophètes, savoir que son Christ devrait souffrir » (Actes 3. 14-17). Les Juifs ignoraient que leur acte était l’accomplissement de la prophétie. C’est pourquoi, Jésus appuie sa prière d’une explication : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ».

Maintenant élevé dans la gloire, Jésus continue d’intercéder pour les siens. « Nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste » et « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste  pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 2. 1 ; 1. 9). Il s’agit là des péchés des croyants commis par erreur ou par faiblesse. Mais si Jésus intercède encore pour les croyants péchant après leur conversion, l’intercession pour les pécheurs a été faite à la croix.

En vertu du sacrifice de Jésus, Dieu pardonne pleinement à tout pécheur repentant. Il n’est pas de trop grand péché que Dieu ne puisse pardonner. La preuve en est que Jésus réclame le pardon pour ceux qui commettent l’acte le plus odieux de toute l’histoire de l’humanité.

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