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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Le Seigneur Jésus châtie celui qu’il aime

18 Août 2022 Publié dans #Divers

"Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils" (Hébreux 12. 5-6).

Pour plusieurs personnes, le terme châtiment paraît être une chose de véritablement terrible, ils considèrent cela comme étant un malheur ou un jugement avec lequel ils ne peuvent rien y faire. Parmi ceux-ci, nous pouvons considérer Caïn. C’est lui qui, après avoir tué son frère Abel et avoir entendu de Dieu la conséquence de son péché, a démontré sa mauvaise compréhension du châtiment que Dieu lui imposait en affirmant « Mon châtiment est trop grand pour être supporté » (Genèse 4. 13).

Ce que Caïn a retenu du verdict de Dieu est le côté punitif, pourtant le sens même du mot châtiment comporte un élément plus important, celui de reprendre afin de corriger, de redresser.

En faisant la comparaison du passage d’Hébreux 12. 5 avec différente traduction francophone de la Bible, nous remarquons que le mot traduit par la majorité des traducteurs francophone par « châtiment » a été le terme « discipline » et dans la version du Semeur le mot « correction » a été préféré.

"Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre" (2 Timothée 3. 16-17).

En fait, pour bien comprendre le sens que l’Esprit Saint a jugé bon d’utiliser, nous pouvons le considérer dans d’autres passages des Écritures ou il a été utilisé. Dans l’épître aux Éphésiens, Paul a utilisé ce mot lorsqu’il s’est adressé aux pères de famille pour leur dire de ne pas irriter leurs enfants, mais de les élever en les corrigeant (Éphésiens 6. 4). Également, Paul utilise de nouveau ce mot grec dans sa deuxième lettre à Timothée lorsqu’il a affirme que « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile… pour instruire » (2 Timothée 3. 16). Donc, en regardant l’utilisation du mot grec dans le Nouveau Testament, nous comprenons que le mot châtiment à la même signification que les mots correction ou instruction.  

Le châtiment a donc le but de nous redresser, de nous corriger, il ne peut pas être considéré comme étant un jugement. En fait, Dieu utilise le châtiment comme un outil pour nous transformer afin que nous devenions conformes à sa volonté en suivant le modèle que Jésus nous a fait découvrir. Dans l’exemple de Caïn, l’attitude négative de celui-ci n’a fait en sorte que de démontrer sa rébellion envers Dieu.

Le fait que Dieu s’attarde ainsi à nous reprendre est une démonstration manifeste de l’amour qu’il a pour nous, il nous considère comme ses propres enfants.  C’est ce que la lettre aux Hébreux affirme.  Dieu nous considère comme des fils (Hébreux 12. 7). Si, comme nous l’avons souligné, Paul encourage les pères à corriger leurs enfants, il est normal que notre Père céleste nous châtie pour notre bien afin que nous participions à Sa Sainteté.

Dieu utilise l’image de “frapper avec la verge” pour démontrer comment parfois il nous faut un traitement-choc pour que nous nous redressions.  Soulignons au passage quelques versets du livre des Proverbes qui nous font comprendre l’utilité de la chose et que cela ne se fait pas par cruauté, mais bel et bien dans l’objectif de nous instruire : "Celui qui ménage sa verge hait son fils" (Proverbes 13. 24). "En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts" (Proverbes 23.14). "La verge et la correction donnent la sagesse" (Proverbes 39.15).

Notons que bien qu’il soit mentionné d’utiliser la verge pour reprendre un enfant, cela ne veut surtout pas dire que c’est la chose à faire dans toutes les circonstances. En fait, il s’agit d’une mesure disciplinaire extrême qui doit être faite qu’après avoir utilisé les autres ressources disponibles. Le texte d’Hébreux nous démontre que c’est une discipline faite avec un amour réfléchi et non pas une violence gratuite et cruelle.

"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience" (Jacques 1. 2).

Ne soyons pas rebelles à Dieu comme Caïn. Lorsque des épreuves se présentent dans nos vies, ayons le réflexe de chercher à comprendre la leçon que Dieu désire nous transmettre. C’est avec une telle attitude que Jacques a écrit qu’il nous faut « regarder comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés ».  En effet, par l’épreuve nous pouvons voir la confiance que Dieu nous accorde.

Paul, lui qui a été éprouvé de tant de manières, a écrit dans sa lettre aux Romains « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8. 28). Humainement parlant, cela semble insensé, mais avec la connaissance de Dieu, nous savons qu’en Lui nous n’avons pas à avoir de crainte, car il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos capacités, mais qu’avec l’épreuve, Dieu prépare le moyen de nous en sortir afin que nous puissions la supporter (1 Corinthiens 10. 13).

Les épreuves ne sont que des outils dans les mains de Dieu afin que nous soyons instruits et transformés par Lui. Alors gardons à l’esprit l’exhortation d’Hébreux 12. 5 qui nous rappelle qu’il ne faut pas mépriser le châtiment du Seigneur et de ne pas perdre courage lorsqu’il nous reprend. À première vue, tout châtiment semble être un sujet de tristesse, mais plus tard, il produit un fruit paisible de justice (Hébreux 12. 11).  Ayons donc à l’esprit que dans l’épreuve nous savons que Dieu nous garde dans son Amour et qu’en Lui nous avons toutes les ressources nécessaires pour affronter les leçons de la vie.

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