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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Demeurons en Jésus-Christ qui fut crucifié (1)

5 Avril 2023 Publié dans #Divers

« Je suis crucifié avec Christ. et ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi » (Galates 2. 20).

 « ... nous sommes devenus une même plante avec lui (Jésus) par la conformité à sa mort » (Romains 6. 5).

 « Je suis crucifié avec Christ ». Par ces paroles, l'apôtre exprime la certitude de sa communion avec Christ dans ses souffrances et dans sa mort, et la certitude de sa participation à toute la puissance et à toutes les bénédictions qui découlent de cette mort. Puis il ajoute : « ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi » prouvant ainsi que ses paroles ont bien tout leur sens et qu'il se sait réellement mort désormais. Quelle expérience bénie ce doit être qu'une telle union avec le Seigneur Jésus !

Pouvoir considérer sa mort comme la mienne, aussi réelle que la sienne le fut — considérer comme mienne sa parfaite obéissance à Dieu, sa victoire sur le péché, sa complète délivrance de la puissance du mal.
Pouvoir saisir par la foi que la puissance de cette mort va travailler quotidiennement, avec une énergie divine, à faire mourir notre chair, à renouveler toute notre vie et à la rendre absolument conforme à la vie de résurrection de Jésus !

Demeurer en Christ le Crucifié, voilà le secret de la croissance dans cette vie nouvelle qui est toujours engendrée par la mort de notre nature propre.

Essayons de comprendre cela. « Une même plante avec lui par la conformité à sa mort » (Romains 6. 5), cette image expressive va nous enseigner ce que signifie : demeurer en Christ, le Crucifié.

Quand un greffon est relié au tronc sur lequel il doit se développer, on sait qu'il faut le fixer solidement, qu'il doit demeurer là où le tronc a été entaillé, blessé, ouvert pour recevoir ce greffon.

Pas de greffe sans blessure, sans ouverture et mise à nu de la vie profonde de l'arbre afin qu'il reçoive le rameau étranger. C'est seulement par cette blessure qu'il pourra entrer en relation avec la sève, la puissance de vie et de croissance du tronc robuste.

Il en est de même de Jésus-Christ et du pécheur qui croiten Jésus. Si nous sommes une même plante avec lui dans la conformité à sa mort, alors seulement nous connaîtrons la conformité à sa résurrection, nous participerons à la vie et à la puissance qui sont en lui.

Dans sa mort sur la croix, Jésus fut blessé et dans ses blessures ouvertes est préparée la place où nous pouvons être greffés.

Nous pourrions dire à un greffon - et, quand nous le fixons à sa place, c'est pratiquement ce que nous lui disons : « Demeure ici, dans la blessure du tronc qui va maintenant te porter ».

Ce même message est adressé à notre âme : « Demeure dans les blessures de Jésus. Là tu trouveras l'union, la vie et la croissance. Là tu verras combien son cœur s'est ouvert pour te recevoir, combien sa chair a été déchirée afin que soit ouverte la voie qui te permet d'être un avec lui et d'avoir accès à toutes les bénédictions qui découlent de sa nature divine ».

Remarquons aussi qu'il a fallu que le greffon soit arraché à l'arbre sur lequel il poussait naturellement et soit retaillé pour s'adapter à la place qu'on lui a préparée dans le tronc blessé. De la même façon, il faut que le croyant soit rendu conforme à Christ dans sa mort - qu'il soit crucifié et meure avec lui.

Le tronc blessé et le greffon blessé ont été taillés pour s'adapter l'un à l'autre, à la ressemblance l'un de l'autre.

Il y a une communion entre les souffrances de Christ et tes souffrances. Comme Jésus, nous devons accepter totalement le juste jugement et la malédiction que Dieu prononce à l'égard du péché. Comme Jésus, nous devons consentir à livrer à la mort ta vie chargée de péché et de malédiction et, par ce moyen, entrer dans une vie nouvelle. Comme Jésus, nous expérimenteras que le chemin qui mène à la joie et à la fécondité de la vie de résurrection passe nécessairement par le sacrifice volontaire de Gethsémané et du Calvaire.

Plus évidente sera la ressemblance entre le tronc blessé et le greffon blessé, plus les blessures de l'un s'adapteront exactement aux blessures de l'autre, et plus sûres, plus faciles, plus complètes seront l'union et la croissance.

C'est en Jésus-Christ le Crucifié que nous devons habiter. Il faut que nous apprennons à considérer la Croix, non seulement comme une expiation devant Dieu, mais aussi comme une Victoire sur le diable - comme une délivrance, non seulement de la culpabilité mais aussi de la puissance du péché

Nous devons contempler Jésus sur la Croix comme entièrement à nous, s'offrant Lui-même afin de nous recevoir et de nous unir à Lui dans la plus étroite intimité, pour nous faire participer à la puissance de sa mort au péché qui n'est autre que l'entrée dans la vie nouvelle de victoire.

Nous devons nous consacrer à Jésus dans un abandon personnel, avec beaucoup de prière et un désir ardent, le suppliant de nous accepter dans une communion et une conformité toujours plus étroite à sa mort, à l'Esprit dans lequel il a souffert cette mort.

A SUIVRE...

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