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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Ce que nous hériterons en cherchant les choses d'En-Haut (1)

10 Janvier 2023 Publié dans #Divers

"Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre" (Colossiens 3. 2).

Cherchons les choses d’en haut

La vie chrétienne est remplie de bénédictions que l’on reçoit déjà dans cette vie sur la terre. Nous avons la paix avec Dieu et l’assurance de son Amour pour nous ; nous avons accès auprès de Dieu par la prière grâce à notre Médiateur Jésus-Christ ; nous avons une famille spirituelle qui est l’Église ; nous avons le Saint-Esprit de Dieu Lui-même qui habite en nous ; nous avons une mission importante à laquelle nous pouvons consacrer nos efforts, qui est l’évangélisation à nos proches et au monde entier ; nous avons appris la joie de servir les autres et les secourir dans leurs difficultés, à la gloire de notre Seigneur ; nous avons la Parole de Dieu pour nous guider, nous fortifier, nous consoler et nous enseigner.

Mais cette vie comporte en même temps sa part de souffrances et douleurs, de déceptions et découragements, de moments de solitude ou même d’abandon, de pertes et d’injustices. Le chrétien n’en est pas épargné. Au contraire, il peut être l’objet de raillerie, de mépris ou même de persécution violente pour la simple raison qu’il est chrétien.

L’apôtre Paul, souvent prisonnier à cause de sa prédication, raconte quelques-unes de ses épreuves dans 2 Corinthiens 11. 23-28.
Ce n’est donc pas surprenant que Paul dit ailleurs : « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes » (1 Corinthiens 15. 19). Mais ce n’est pas dans cette vie seulement que le chrétien espère, et cette espérance en Christ – cette attente d’une récompense éternelle – fait qu’au lieu d’être réellement les plus malheureux des êtres humains, nous sommes les plus bénis. Paul, bien que prisonnier, dit au roi Agrippa : « Plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis, à l’exception de ces liens ! » (Actes 26. 29).

En parlant des patriarches Abraham, Isaac et Jacob, la Bible dit qu’ils ont reconnu « qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste » (Hébreux 11. 13-16). La patrie céleste est sans aucun doute meilleure que n’importe quel pays sur la terre vers lequel de nombreuses personnes cherchent à émigrer, y compris le pays de Canaan que Dieu promit à Abraham et ses descendants. Mais qu’est-ce qui le rend si attrayant qu’on accepterait de payer n’importe quel prix pour l’atteindre ? Qu’est qui nous attend au Ciel ?

Une récompense éternelle

Persévérer dans la fidélité n’est pas facile, mais le Seigneur Jésus nous rassure de plusieurs manières que nos efforts seront pleinement récompensés.

D’abord nous connaîtrons la joie de l’entendre nous dire des mots d’approbation et d’accueil : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître… Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25. 21, 34). Quelle joie de savoir que nous avons fait plaisir au Maître que nous aimons !

Tel un athlète victorieux qui, après des années de discipline, d’effort laborieux et de sacrifices, se voit honoré d’une médaille d’or, le véritable chrétien fidèle attend sa couronne. Vers la fin de sa vie, l’apôtre Paul dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4. 7, 8).

Cette récompense est souvent décrite comme un trésor, un héritage. Des êtres humains passent toute leur vie à chercher des richesses dans ce monde, des richesses incertaines qu’ils perdent inévitablement lorsqu’ils meurent (ou qu’ils perdent très souvent bien avant de mourir). Mais les biens célestes qui nous sont proposés sont tellement supérieurs à ces trésors terrestres, qu’il nous est difficile de les imaginer. Il fut dit aux chrétiens persécutés : « Vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours. N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération » (Hébreux 10. 34, 35). « Dieu… nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux » (1 Pierre 1. 3, 4).

Jésus nous exhorte en Matthieu 6. 19-21 : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ».

Non seulement nous aurons un héritage merveilleux dans notre pays promis, le Ciel, mais nous y vivrons dans des corps merveilleux. « Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3. 20, 21).

Depuis que le péché est entré dans le monde, le corps de l’être humain est sujet à la mort. Nos corps sont atteints de maladie, ils sont affaiblis et même déformés par l’âge, et ils finissent par pourrir dans la tombe. Comme Job le dit, ils « deviennent la pâture des vers » (Job 21. 26). Malgré les bénédictions dont nous jouissons déjà en tant que sauvés, bénédictions que nous avons commencé à énumérer au début de cet article, « nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8. 23). Au Ciel, chacun de nous aura un nouveau corps et sera libéré de tout ce qui nous fait souffrir dans notre corps actuel. Voir 1 Corinthiens 15. 42-44, 50-53.

Jésus nous promet que les sauvés « ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection » (Luc 20. 36).

A SUIVRE...

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