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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Qu'est-ce que la conversion ? (2)

19 Novembre 2020 Publié dans #Salut

LA CONVERSION – DE L’AVEUGLEMENT AU RECOUVREMENT DE LA VUE
Car c’est le Dieu qui a dit que, du sein des ténèbres la lumière resplendit, qui a relui dans nos cœurs pour faire luire dans nos cœurs la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ. (1 Cor. 4. 6).
Dans l’évangile de
Jean au chapitre 9, nous lisons l’histoire d’un homme né aveugle. Il n’avait jamais vu la beauté de la nature autour de lui, ni le visage de quelque personne que ce soit. Le Seigneur a fait de la boue en crachant sur le sol, en a enduit les yeux de l’aveugle et l’a l’envoyé se laver au réservoir de Siloé. L’homme est revenu, voyant parfaitement clair, au grand étonnement de sa famille et de ses voisins. Jésus avait quitté la scène, mais Il est revenu un peu plus tard pour Se révéler à l’homme qu’Il avait guéri. Quelle joie cela a dû être pour cet homme de contempler la face de Celui qui lui avait miraculeusement rendu la vue !
Nous étions tous des habitants du royaume des ténèbres spirituelles. Nous ne voyions rien des choses comme Dieu les voit. Mais, au moment de sa conversion, une personne est « appelée des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2. 9) et il lui est donné une faculté spirituelle de discernement qui correspond à « la pensée de Christ » (cf.
1 Corinthiens 2. 9-15). Cela nous rend capables d’apprécier les vertus du Sauveur – un motif de profonde joie, car Il a glorifié Dieu dans Sa vie et dans Sa mort. Notre aveuglement concernant la déité est ainsi transformé en la capacité de prendre conscience de la Sainteté de Dieu et de la gloire dans laquelle Il demeure. Ce que nous discernons maintenant sera de beaucoup surpassé lorsque nous serons appelés dans la présence du Seigneur pour Le voir « comme il est » (1 Jean 3. 3).

LA CONVERSION – DE L’INFIRMITÉ À LA MARCHE
Comme donc vous avez reçu le christ Jésus, le Seigneur, marchez en lui. (Colossiens2. 6).
Quand la Parole de Dieu parle de notre marche, c’est de notre conduite qu’il s’agit. Les personnes incrédules se conduisent « selon la façon de vivre de ce monde… accomplissant les volontés des pensées charnelles »
(Éphésiens 2. 2 et 3). Ceux qui se sont tournés vers Christ pour être sauvés sont désormais identifiés avec Lui et appelés à « marcher en nouveauté de vie » (Romains 6. 4). Auparavant, ils n’avaient aucune aptitude à vivre une vie qui plaise à Dieu. La puissance de la vie éternelle était absente. Mais les choses changent quand Christ entre dans notre vie.
C’est l’expérience qu’ont faite deux hommes en particulier, lorsque le Seigneur était sur la terre. Le premier, malade depuis environ 38 ans, était infirme ; il a obéi au commandement de Jésus lui disant : « Lève-toi, prends ton brancard et marche » (Jean 5. 8). Il a été guéri immédiatement. Le second, paralysé, est porté jusqu’au lieu où Jésus enseignait. La maison étant remplie par la foule, le seul chemin d’accès au Sauveur était depuis le toit. Mais sa foi, et celle de ceux qui le portaient sur son petit lit, a été récompensée. Et lui, « à l’instant, se leva… et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu » (Luc 5. 25).
L’objectif du croyant en Jésus-Christ, c’est de glorifier Dieu. Tous ceux qui les entourent remarquent leur comportement et ils sont jugés en fonction de ce qu’ils manifestent. Dans ses épîtres, l’apôtre Paul exhorte les croyants à marcher d’une manière digne de l’Évangile, de leur appel, de Dieu, et du Seigneur ; il met souvent en contraste ce qui est attendu d’eux maintenant avec ce qui les caractérisait autrefois, eux et ceux qui n’avaient pas cru en Jésus Christ.

LA CONVERSION – DU MUTISME À LA PAROLE
Ne crains pas, mais parle, ne te tais pas. (Actes 18. 9).
Annonce ce qui convient au sain enseignement. (Tite 2. 1).
Le langage est le moyen de communication majeur entre les êtres humains. Qu’il serait difficile de transmettre nos pensées aux autres, si nous étions incapables de parler ! Et pourtant, les personnes qui sont malheureusement muettes se trouvent continuellement devant cet obstacle.
En parlant de Dieu, le roi Salomon a écrit : « La prière des hommes droits lui est agréable » (Proverbes 15. 8). Les hommes droits, ce sont ceux dont les péchés ont été pardonnés et qui vivent de manière juste. Les inconvertis ne pourraient jamais être comptés parmi eux. Si, à l’occasion, ils expriment leur soulagement en invoquant Son Nom, Dieu n’écoutera ni la louange, ni l’adoration, même sincères et reconnaissantes de leur part. Dans ce sens-là, les personnes non converties sont muettes devant Dieu.
En contraste, les chrétiens, nés de nouveau, ont conscience de ce qu’ils doivent à leur Seigneur et Sauveur, et Lui expriment spontanément leur gratitude pour leur salut. Le jeune homme de Naïn qui a été ramené à la vie, « commença à parler » (Luc 7. 15). Au sujet du « sourd qui parlait avec peine » (Marc 7. 32 à 35), nous apprenons que « ses oreilles s’ouvrirent… et il se mit à parler correctement ». Employons-nous suffisamment cette capacité pour proclamer la bonne nouvelle du salut et les vertus du Sauveur ?
Au démoniaque que le Seigneur avait guéri, Il dit : « Va dans ta maison, auprès des tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, et comment il a usé de miséricorde à ton égard » (Marc 5. 19). Les versets ci-dessus insistent sur l’importance de répandre l’Évangile et les vérités scripturaires par la parole orale.

LA CONVERSION – DE LA SOUILLURE À LA PURIFICATION
Je répandrai sur vous des eaux pures, et vous serez purs ; je vous purifierai de toutes vos impuretés et de toutes vos idoles. Et je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau. Ezéchiel 36. 25 et 26.
Le péché souille ; il nous affecte à la fois mentalement et physiquement. Le Seigneur Jésus a montré cela de façon absolument claire quand Il a jugé les pharisiens et les scribes – qui se vantaient de leur prétendue pureté – en parlant de souillure, en citant de nombreux péchés qui la causent : « c’est du dedans, du cœur des hommes, que sortent mauvaises pensées, fornications, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, impudicité, œil méchant, injures, orgueil, folies » (Marc 7. 21 et 22).
Ces choses résument le caractère naturel du cœur humain. Quel soulagement de faire l’expérience que « le sang de Jésus Christ… nous purifie de tout péché » (1. Jean 1. 7) ! La mort du Seigneur est le moyen employé par Dieu pour purifier l’humanité, mais la purification est une question individuelle et pas générale ; on l’obtient seulement par la repentance et la foi.
Le lépreux guéri par le Seigneur Jésus en Luc 5. 12 et 13, illustre bien ce fait. C’était un cas désespéré, car il était « plein de lèpre » et avait devant lui une mort certaine. Mais il fit appel à la bonne volonté du Seigneur pour qu’Il le guérisse, et fut purifié instantanément.
Bien que les croyants aient été complètement purifiés, ils peuvent encore être souillés par le péché dans leur marche pratique. Leur vie éternelle est sans péché, mais leur vie terrestre est affectée par leur chair de péché (pécheresse). L’apôtre Pierre a appris cette leçon quand le Seigneur lui a dit : « Celui qui a tout le corps lavé n’a besoin que de se laver les pieds » (Jean 13. 10). Nous aussi, nous avons besoin de confesser les péchés commis après notre conversion (cf. 1 Jean. 1. 9), et de faire appel à l’action en grâce du Seigneur pour être préservés, afin de nous purifier « de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7. 1).

LA CONVERSION – DE L’IDOLÂTRIE À LA VÉRITABLE ADORATION
Vous, vous adorez vous ne savez quoi. Nous savons, nous, ce que nous adorons… Mais l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; et en effet le Père en cherchent de tels qui l’adorent. Jean 4. 22 et 23.
Dans les temps bibliques, les nations avaient leurs propres idoles, qu’ils adoraient sans les connaître. Certains, pourtant, n’étaient pas sans connaître le seul vrai Dieu. Les fils d’Israël, en contraste, jouissaient d’un grand privilège, ayant été choisis, et retirés des idolâtres par Dieu Lui-même pour être Son peuple. Cependant, même eux, par moments, se tournaient vers d’autres dieux. Au puits de Jacob (Jean 4), le Seigneur Jésus mit bien en évidence l’ignorance de la femme samaritaine concernant l’adoration. La question n’était pas l’endroit d’où l’on adorait, ni ce qu’on adorait, mais qui l’on adorait : le Père.
C’était là le fondement de l’adoration chrétienne, qui aurait lieu, dès lors, « en esprit et en vérité ». Cela indique que seuls les vrais croyants sont en état de pouvoir adorer, car le caractère d’une telle adoration exige une juste compréhension de la nature de Dieu. Ayant été régénérés, ils sont devenus « participants de la nature divine » (2 Pierre 1.4). Notre adoration doit être conforme à la sainteté de Dieu, à Sa justice, et à Sa grâce. Sans la vie éternelle donnée par Dieu, cela est impossible.
Quelle heureuse réaction que celle de l’aveugle-né (Jean 9) comme celle du Samaritain lépreux (Luc 17), quand ils prirent conscience de la bénédiction qu’ils avaient reçue et qui était Celui qui avait répondu à leur misère ! Ils ont rendu au Seigneur l’hommage qui lui était dû.
Les croyants sont devenus une « sacrificature royale » pour annoncer les vertus de Celui qui les a appelés des ténèbres à Sa merveilleuse lumière (cf. 1 Pierre 2. 9). Cette adoration implique la communion avec le Père concernant les vertus et l’œuvre de Son Fils bien-aimé. C’est cela que le Père cherche. Puissions-nous ne pas négliger cet aspect des plus importants de notre vie chrétienne.

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