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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Cinq raisons pour lesquelles Jésus est Dieu

21 Janvier 2022 Publié dans #Divers

La question de la divinité de Jésus a secoué l’Église du quatrième siècle, alors qu’elle ne faisait que peu de doute encore au deuxième siècle.
Athanase d’Alexandrie fut l’un des principaux artisans de l’affirmation de la doctrine de la Trinité et par la même la divinité de Christ au sein de l’Église primitive. Cependant, bien que la controverse soit “réglée”, nombreux sont ceux qui, tout en affirmant confesser la foi chrétienne, continuent de penser que Jésus n’est pas Dieu.
Que dit la Bible à ce sujet ? Est-ce que l’on peut, en toute bonne conscience, affirmer la divinité de Jésus ? Nous répondons oui, et voici les cinq principaux arguments qui nous conduisent à penser ainsi.

1- Les témoignages directs du Nouveau Testament :
Dans le Nouveau Testament, les témoignages directs de la divinité de Jésus sont nombreux, et nous n’en citerons que quelques uns.
Jésus Lui-même, tout d’abord, affirme son égalité avec le Père lorsqu’il déclare : “Moi et le Père nous sommes un” (Jean 10. 30). L’affirmation de sa divinité ne fait ici aucun doute, comme le prouve la réaction des juifs qui, l’entourant, étaient prêt à le lapider : “toi, qui es un homme, tu te fais Dieu” (Jean 10. 33). Notez que Jésus ne cherche pas à corriger cette affirmation dans la suite du récit.
Au passage, lorsque Jésus revendique le titre de “Fils de Dieu”, les juifs comprenaient très bien ce que cela signifiait, comme en témoigne ce passage :  “…les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir… parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu” (Jean 5. 8).
Le témoignage de ses disciples est également particulièrement explicite. l'apôtre Paul, par exemple, parle de “notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ” (Tite 2. 13) qui existait “en forme de Dieu” avant de s’abaisser pour prendre la condition d’un homme (une référence à l’incarnation,
Philippiens 2. 5-8) et qui est le Messie (Jean 1. 41), “Dieu béni éternellement” (Romains 9. 5). En d’autres termes, c’est en Jésus qu’habite corporellement toute la “plénitude de la divinité” (Colossiens 2. 9).
Autre exemple, Jean introduit son Évangile en affirmant l’égalité de la Parole (Jésus) avec Dieu
(Jean 1. 1). Puis, plus loin, il explique que cette même Parole a été faite chair en Christ (Jean 1. 14). Thomas, parlant de Jésus ressuscité, s’exclame : “Mon Seigneur et mon Dieu !” (Jean 20. 28). A aucun moment Jésus ne le corrige.

2- Les témoignages des allusions intra-bibliques :
Lorsque les auteurs inspirés du Nouveau Testament citent l’Ancien Testament pour expliquer qui est Christ, ils utilisent le plus souvent des passages s’appliquant à Dieu Lui-même.
Un exemple particulièrement frappant : en Zacharie 12. 10, Dieu déclare à son propre sujet “ils regarderont à moi, celui qu’ils ont percé”, un texte que Jean l'applique sans hésitation à Jésus
(Jean 19. 37 ; Apocalypse 1. 7).
Autre exemple, en
Hébreux 1. 4-14, l’auteur s’attache à démontrer que Christ est supérieur aux anges, et pour ce faire, il lui attribue sept passages de l’Ancien Testament dont six concernent clairement et uniquement Dieu (2 Samuel 7.
14 ; Psaumes 97. 7 ; 45. 7-8 ; 102. 26-28 ; 110. 1).
Au passage, il est précisé que Dieu dit au Fils : “ton trône, ô Dieu, est éternel” (une citation du
Psaume 45). Le Trône de Christ est éternel, parce que Christ n’est autre que Dieu Lui-même.

3- Jésus-Christ a le pouvoir de pardonner les péchés :
Pour ses disciples, Jésus-Christ était donc Dieu. Quelle en était la meilleure preuve, à leurs yeux ? Très certainement sa capacité à pardonner les péchés.
Par exemple, si Jésus guérit le paralytique, en
Marc 2. 7, c’est pour affirmer clairement ce pouvoir (cf. Luc 5. 20-21, 7. 48). Pour les juifs qui l’entourent, c’est un blasphème : seul Dieu peut pardonner les péchés.
Pourquoi donc ? En réalité, seul celui contre qui une offense est commise peut pardonner son offenseur. Mais même un péché commis contre un autre homme est au final un péché contre Dieu Lui-même, comme le reconnait David dans le
Psaumes 51.
Les juifs attendaient donc de Dieu le pardon ultime de leurs péchés
(Psaumes 130. 4 ; Jérémie 31. 34), et comprenaient bien que toute autre personne s’arrogeant ce droit se faisait d’emblée l’égale de Dieu.
Par conséquent, lorsque Christ déclare qu’Il a le pouvoir de pardonner les péchés, il n’y a que deux options possibles : soit Il blasphème, soit il est Dieu. Pour les juifs qui rejettent Christ, c’est la première option. Mais pour les fidèles qui suivent Jésus, Jésus n’est autre le point culminant du pardon divin dans l’histoire de la création
(Actes 5. 21 ; Colossiens 3. 13)

4- Jésus-Christ est le Créateur de tout ce qui existe :
Jésus-Christ est décrit à plusieurs reprises comme étant le Créateur du monde visible et invisible
(Colossiens 1. 16 ; Jean 1. 3 ; 1 Corinthiens 8. 6 ; Hébreux 1. 2).
Or, les Écritures affirment à de multiples reprises que Dieu est le Créateur de tout ce qui existe, un argument qu’Ésaïe utilise pour démontrer que l’Éternel est “le seul Dieu”
(Ésaïe 45. 18).
Colossiens 1. 16 et Jean 1. 3 parlent de la création de “toutes choses”.  Autrement dit, rien de ce qui a été créé n’a été fait sans Christ. Si toutes les choses créées le sont par Christ, c’est que Christ lui-même n’est pas une créature. Et si Christ n’est pas une créature, il ne peut être que Dieu.
Ce n’est donc pas pour rien que Jésus partage l’intimité du Père dès avant que le monde soit créé
(Jean 17. 5) : Christ, comme le Père, existe de toute éternité, en dehors de toute création.
 
5- Jésus-Christ reçoit l’adoration de ses disciples :
A plusieurs reprises dans le Nouveau Testament, ceux qui suivaient Jésus l’adoraient (par ex.
Matthieu 2. 11 ; 14. 33 ; 28. 9, 17 ; Luc 24. 52 ; Jean 9. 38, 20. 28). Or, adorer quiconque autre que Dieu est formellement interdit par le premier commandement (Exode 20. 3-5), un interdit auquel l’ange de l’Apocalypse fait écho lorsque Jean tente de se prosterner devant lui (Apocalypse 19. 10).
À aucun moment Jésus n’interdit à ceux qui le suivent de l’adorer. Bien au contraire, il semble constamment s’en considérer digne, et nous ne trouvons aucune hésitation chez les disciples lorsqu’il s’agit de le prier (voir par ex.
Actes 7. 59).

Nous aurions pu également citer le pouvoir de Christ sur les éléments (par ex. lorsqu’il calme la tempête, Matthieu 8. 23-25), sa capacité à sonder les cœurs (comme lorsqu’il lit les pensées du Pharisien, Luc 7. 40), et le fait qu’il jugera “les vivants et les morts” (2 Timothée 4. 1).
Mais les cinq points cités ci-dessus, à eux seuls, sont sans appel. Jésus-Christ est Dieu, et s’il n’était pas Dieu, nous ne pourrions avoir la certitude d'être sauvés. L’offense du péché est dirigée contre le seul Dieu infini et trois fois Saint ; et seule une offrande infinie peut satisfaire aux exigences de la Justice divine.
Il fallait que notre Sauveur soit Dieu, pour que nous puissions être parfaitement pardonnés et sauvés pour l'éternité.

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