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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Devenir pour toujours un enfant de Dieu

13 Juin 2023 Publié dans #Salut

- Enfant de Dieu

A propos de l’enseignement de la Parole de Dieu sur l'expression « enfant de Dieu », le premier des passages qui utilise cette expression montre que c’est le privilège général de tous les croyants en Jésus-Christ d’être enfants de Dieu : « À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom » (Jean 1. 12).

Lorsque le croyant en Jésus est dans un état normal et que l’Esprit de Dieu ayant sa libre action en lui, il est conscient de sa relation d’enfant de Dieu et apprécie de la vivre dès à présent (Romains 8. 16 ; 1 Jean 3. 2). Cette nouvelle relation est un don de Dieu (1 Jean 3. 1). Ceci donne au croyant une pleine certitude pour l’avenir dans la mesure où ce don, cette relation, dépend de Dieu et non pas de lui. C’est Dieu qui a agi comme pour tous les privilèges considérés à propos des passages de Romains 8.

Après avoir parlé des privilèges et des responsabilités du croyant en tant qu’enfant de Dieu, l’apôtre Jean dit : « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5. 13). Qu’est-ce qui pourrait porter atteinte à de telles certitudes ? Un enfant peut être désobéissant, mais sa qualité d’enfant ne cesse pas pour autant. Ainsi, ceux qui ont cru au Seigneur Jésus sont enfants de Dieu et bénéficient des conséquences éternelles de cette condition qui dépend de Dieu et non pas de l’être humain.

Comment devient-on enfant de Dieu ? Par la nouvelle naissance produite en nous par le moyen de la Parole de Dieu et de l’Esprit. Cette nouvelle naissance nous introduit une fois pour toutes dans le domaine de la Nouvelle Création. Sur le plan physique, un homme ne passe par la naissance qu’une fois ; il en est de même sur le plan spirituel, le croyant passe par la Nouvelle Naissance une seule fois et les effets en sont pour l’éternité.

Comment Dieu montre-t-Il qu’il reçoit comme son enfant celui qui croit ? Il le scelle de son Saint-Esprit : « Ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse » (Éphésiens 1. 13). Ce sceau du Saint-Esprit n’est pas quelque chose de provisoire, le croyant est scellé « pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4. 30), c’est-à-dire pour le salut final et complet du croyant, même si celui-ci attriste cet Esprit par des fautes durant sa vie. Dieu ne se trompe jamais, Il marque de son Saint-Esprit celui qui Lui appartient pour toujours. Assurément, nous sommes enfants de Dieu pour l’éternité, et nous faisons pour toujours partie du corps de Christ. Dieu nous a donné sa vie, sa nature, son Esprit, et nous a unis à son Fils. Or « les dons de grâce et l’appel de Dieu sont sans repentir » (Romains 11. 29).

Ainsi, ce que dit la Parole de Dieu, à la fois sur l’élection du croyant, sa sécurité et sa condition d’enfant de Dieu, l’autorise à s’appuyer, pleinement et sans restriction, sur la certitude que rien ne peut ni ne pourra le séparer de l’Amour de Dieu. Aucune objection valable ne peut ébranler cette certitude.

- Personne ne les ravira de ma main

Voici un deuxième passage qui établit la sécurité du croyant : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10. 27-30).

Ces paroles du Seigneur Jésus sont tellement fortes dans leur simplicité, et tellement suffisantes pour établir la parfaite sécurité du croyant ! Que nous faut-il de plus ? Comment peut-on y retrancher quoi que ce soit, si ce n’est par incrédulité ?

Au jour du Jugement, Jésus Christ répondra à ceux qui l’ont appelé « Seigneur, Seigneur » , sans pourtant Lui appartenir : « Je ne vous ai jamais connus » (Matthieu 7. 23). Mais, puisqu’il dit de ses brebis : « Je les connais » (Jean 10. 27), il ne pourra pas dire plus tard à l’une d’elles qu’il ne l’a jamais connue !

Jésus Christ dit : « Elles ne périront jamais ». Si certains ajoutent : Ceci ne vaut, bien sûr, qu’aussi longtemps qu’elles restent ses brebis, nous répondons : Jésus Christ dit d’une part « Personne ne les ravira de ma main » ; et d’autre part « Personne ne peut les ravir de la main de mon Père ».

Certains peuvent encore objecter : « Mais elles peuvent s’arracher de cette main en abandonnant la foi » ; cette pensée est sans fondement dans l’Écriture. La main qui les tient est une main divine et il n’est pas en leur pouvoir de quitter cette main.

- Rendus parfaits à perpétuité

Voyons sur quels fondements repose le salut éternel du croyant. L’auteur de l’épître aux Hébreux oppose le sacrifice de Jésus Christ, fait une fois pour toutes, aux sacrifices toujours renouvelés du temps de la loi. Un Israélite ne pouvait pas affirmer que, par un seul sacrifice, la question du péché et du libre accès jusqu’à Dieu avait été réglée pour lui, à toujours (Hébreux 10. 2). Même les sacrificateurs ne trouvaient pas non plus le repos à cet égard. Ils n’étaient pas assis, mais se tenaient debout, toujours en activité (Hébreux 10. 11). Mais pour le croyant du temps de l’Église, il est écrit : « C’est par cette volonté (c’est-à-dire par la volonté de Dieu), que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes » (Hébreux 10. 10).

Jésus Christ s’est assis à la droite de Dieu. Sur la base de ce seul et parfait sacrifice, les croyants en Jésus sont sanctifiés et sont rendus parfaits à perpétuité (Hébreux 10. 14). Pour combien de temps sont-ils rendus parfaits ? Tant qu’ils croiront ? Non, ils sont rendus parfaits à perpétuité ! Si quelqu’un enseigne que des rachetés peuvent perdre le salut — avec la conséquence qu’ils doivent à nouveau « se convertir » de leur état de pécheur pour devenir enfants de Dieu — il rabaisse, par-là, la valeur du sacrifice de Jésus Christ à celle d’un sacrifice de l’Ancien Testament.

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