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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Notre vie livrée à Jésus-Christ

5 Mai 2021 Publié dans #Divers

 LIVRONS NOTRE VIE A JÉSUS CHRIST :

 « J’ai été crucifié avec Christ » (Galates 2. 20).

Personne ne peut être véritablement uni à Jésus-Christ, s’il n’a résolu d’abandonner non seulement ses péchés, mais toute sa manière de voir les choses. Pour naître du Saint-Esprit, sachons qu’il nous faut lâcher prise avant de saisir, et commencer par abandonner toute prétention. Ce que notre Seigneur Jésus désire que nous Lui offrions, ce n’est pas notre bonté, ni notre honnêteté, ni notre bonne volonté, mais notre péché, réellement et concrètement, c’est tout ce qu’il veut de nous. Et que nous donnera-t-Il en échange de notre péché ? - Sa justice réelle et concrète. Mais abandonnons toute prétention à être quelque chose et toute revendication d’un mérite quelconque au regard de Dieu. Alors le Saint-Esprit de Dieu nous fera voir ce qu’il nous faut encore abandonner. Nous devons renoncer à tout droit sur nous-même.

Sommes-nous prêts à abandonner tout ce que nous possédons, tout ce qui nous est cher, et à nous identifier à la mort de Jésus-Christ ? C’est toujours pour nous un déchirement douloureux de passer par là. Quand on se voit réellement comme le Seigneur nous voit, ce ne sont pas les abominables péchés de la chair qui nous choquent, mais le terrible orgueil de notre propre cœur dressé contre Jésus-Christ. Quand nous nous voyons dans la lumière du Seigneur Jésus, la honte et le désespoir nous envahissent.

Quand cette nécessité de l’abandon total à Jésus se dresse devant vous, acceptons le déchirement, livrons tout à Dieu, et Il nous rendra capable d’accomplir tout ce qu’Il réclame de nous.

LE MONDE CRUCIFIÉ POUR NOUS

Paul déclare sans détours : « Le monde est crucifié pour moi » (Galates 6. 14). Ainsi nous sommes en Christ, vivants par la foi.

« Le juste vivra par la foi » (Romains 1. 17). Cette phrase très courte mais fort suggestive contient trois notions : la justice, la vie, la foi.
D’abord : la justice. Rappelons l’affirmation : il n’y a pas un juste, non pas même un seul, car tous ont péché (Romains 3. 10). L’expérience de chacun vient confirmer la Bible.
Nous sentons en effet combien nombreuses ont été les fois où nous avons été injuste vis-à-vis de Dieu en ne l’aimant pas de tout notre cœur ; injuste vis-à-vis du prochain en ne l’aimant pas comme nous-même ; injuste vis-à-vis de notre âme que nous avons négligée.
Mais l’homme peut être justifié. Comment ? Par Jésus notre justice (1 Corinthiens 1. 30). Jésus s’est offert pour les coupables. Et par son sacrifice, Il justifie pleinement tous ceux qui s’approchent de Dieu par Lui.
Marcher dès lors dans la Justice du Christ c’est ne plus chercher en soi une justice naturelle qui n’existe pas… mais vivre dans la dépendance du Sauveur.
Ensuite la vie. Quand la Bible parle de la vie, elle accorde à ce terme un sens infiniment plus profond qu’on ne croit.
Vivre, au sens biblique, c’est être avec Dieu, se nourrir de Lui, obéir à sa voix et marcher selon sa Parole. La source de la vie, c’est Dieu. Être uni à Dieu, c’est vivre pleinement.
S’éloigner de Dieu, demeurer étranger à Dieu, fermer son cœur et sa vie à Dieu, c’est mourir, ou : « être mort dans ses fautes et dans ses péchés. » (Éphésiens 2. 1).

Est-il donc possible de passer de l’état de mort à l’état de vie ? (Luc 15. 32). Oui, en acceptant la Justice du Christ. Et cela, par un moyen bien simple : La foi. Le juste (justifié) vivra (uni à Dieu) par la foi. La foi et la vie sont deux notions inséparables. Au sens spirituel on ne peut avoir de vie sans foi ni de foi sans vie. Autrement dit : il faut avoir une foi vivante (Jacques 2. 17).
Laissons de côté tout ce qui pourrait ressembler à une foi morte, intellectuelle, stagnante. Les plus beaux credos du monde n’ont rien à faire avec l’élan du cœur qui cherche et trouve Dieu dans le don libre et joyeux.

D’autre part, il y a une foi traditionnelle, celle de nos Pères, glorieuse, certes, parce que plusieurs eurent à subir le martyr.
Mais ne sentons-nous pas que cette foi-là est totalement insuffisante, inefficace, si nous ne la partageons effectivement, si elle ne devient pas une réalité journalière, si elle n’est intégrée à notre vie pratique, si elle ne forme pas la trame secrète et profonde de notre histoire spirituelle.
Mais qu’elle devienne une réalité par un geste de notre part, une détermination personnelle, Dieu ne pouvant faire à notre place ce que nous devons accomplir nous-même et aussitôt, nos yeux s’ouvrent à la plus belle réalité, nos cœurs reçoivent la plus grande des richesses : la présence de Dieu en nous par l’Esprit-Saint.
Et alors s’organise la marche par la foi à cause de la justification dont nous aurons été l’objet.

La plus belle aventure nous est offerte dans la Bible. Mais une aventure qui a fait ses preuves. D’autres ont essayé : ils ont mis Dieu à l’épreuve. Et Dieu a tenu sa promesse infiniment mieux qu’ils n’osaient l’espérer.

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