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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

L'oeuvre de Dieu en l'être humain pour le Salut

11 Mars 2021 Publié dans #Salut

L’action du Saint-Esprit :

Déjà avant leur conversion, le Saint-Esprit agit dans le cœur des êtres humains. « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi » (Jean 15. 26). « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement » (Jean 16. 8).

a) Une mort :

Jean-Baptiste prophétise que le Messie baptiserait du Saint-Esprit. Il compare l’œuvre de Christ en l’être humain à l’acte symbolique qu’il accomplissait lui-même au Jourdain. Les Israélites qui venaient confesser leurs péchés étaient baptisés par Jean le Baptiste dans l’eau ; ils acceptaient le jugement de Dieu et mouraient symboliquement. Si nous allons à Jésus-Christ, animés de dispositions comparables à celles de ces Israélites, Jésus fait mourir et disparaître aux yeux de Dieu le « vieil homme » pécheur dont nous ne pouvions être débarrassés nous-mêmes.
Par la puissance du Saint-Esprit, Jésus nous place au bénéfice de sa mort. Il nous incorpore à Lui ; nous sommes ainsi identifiés par Dieu avec son Fils Jésus qui mourut sur la croix. C’est ce dont parle l’apôtre Paul dans
Romains 6. 3-7. Voir aussi Jean 5. 24 ; Colossiens 2. 11 ; 2 Corinthiens 5. 14.
Les effets de cette mort : Le pardon et la justification. Le décès d’un coupable arrête son procès et lève toute condamnation contre lui. Ainsi Dieu pardonne au pécheur qui accepte de mourir avec Jésus-Christ sur la croix. Voir
Luc 24. 46- 47 ; Actes 2. 38, 5. 31 ; Hébreux 9. 22, 10. 18 ; Éphésiens 4. 32.
Dieu va même plus loin : Il justifie le pécheur, c’est-à-dire Il le déclare juste.

b) Une résurrection :

L’apôtre Paul dans Romains 6. 4-11 parle aussi de ce deuxième aspect de l’action du Saint-Esprit :

- La nouvelle naissance :

a) L’enseignement biblique.
L’Ancien Testament annonçait pour les temps messianiques, des transformations individuelles et radicales. Voir
Jérémie 31. 29-34 ; Ézéchiel 11. 19-21, 36. 26-27.
Jésus insiste auprès de Nicodème sur la nécessité d’une nouvelle naissance pour entrer dans le Royaume de Dieu : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu… En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu… Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3. 3, 5, 7).
Car « ce qui est né de la chair est chair » (v. 6) ; or « la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15. 50). Nous trouvons maintes autres allusions à la nouvelle naissance dans l’enseignement de Jésus : Voir
Matthieu 9. 17 ; 10. 38 ; 16. 26 ; 18. 3 ; Marc 8. 34 ; Luc 9. 23 ; Jean 5. 24, 26, 12. 24.

Les auteurs du Nouveau Testament emploient une dizaine d’expressions différentes pour évoquer les aspects variés de la nouvelle naissance. Certaines d’entre elles soulignent son aspect unique, une fois pour toutes, d’autres la présentent comme un processus continu de renouvellement. Les apôtres présentent la nouvelle naissance sous forme d’une nouvelle création, d’une vie nouvelle, d’une résurrection spirituelle, d’un homme nouveau qu’on revêt, de la circoncision du cœur. C’est une œuvre de Dieu qui nous rend « participants de la nature divine » (2 Pierre 1. 4).

b) Les conséquences de notre régénération.

Nous sommes réconciliés avec Dieu, rapprochés de Lui, adoptés comme ses enfants, scellés du Saint-Esprit ; nous devenons l’habitation du Saint-Esprit.

c) Les fruits de la vie nouvelle.

- l’assurance du salut : voir 1 Jean 5. 10-13, 3. 14 ; Romains 8. 10.
- une marche progressive sur le chemin de la sanctification : voir
1 Jean 5. 18, 3. 6, 2. 9
- un esprit de prière : Romains 8. 26
- la faim de la Parole de Dieu : Jean 10. 3 ; 1 Jean 4. 6 ; 1 Pierre 2. 2

- l’amour de Dieu et de Christ : Luc 7. 36-50 ; Romains 5. 5 ; 1 Jean 4. 18-19 ; Jean 21. 17 ; 1 Pierre 1. 8 ; Éphésiens 6. 24

- Le désir de servir Christ : Jean 1. 40-45 ; 1 Jean 4. 2, 15 ; Romains 10. 9-10

- l’amour des frères et la recherche de la communion fraternelle : Jean 13. 35 ; 1 Jean 3. 14 ; 1 Jean 4. 7 ; 1 Jean 5. 1, 2. 11

- Comment appliquer ces critères ?

Il faudrait, bien entendu, se garder d’appliquer ces critères légalement, concluant de l’absence de l’un ou de l’autre fruit à l’absence de la vie nouvelle. Certains fruits sont plus tardifs que d’autres, et l’évolution de chaque chrétien n’a rien de stéréotypé.
Si toutefois on ne discerne aucun changement dans la vie de celui qui se dit converti, s’il n’a aucune assurance de son salut, aucune envie de prier, ni de lire la Bible, aucun désir de témoigner de Christ ou de rencontrer les autres chrétiens, on est en droit de douter de la réalité de sa nouvelle naissance.
Émettre un tel doute ce n’est pas « juger » dans le mauvais sens du terme, puisque la Parole de Dieu elle-même nous donne les marques de la vie nouvelle et nous dit de « juger ceux du dedans » (1 Corinthiens 5. 12).
Si, comme nous essaierons de le montrer, l’église selon le plan de Dieu ne devrait comprendre comme membres effectifs que ceux qui sont nés de nouveau, il faut bien que ceux qui ont la responsabilité de « veiller aux portes », possèdent quelques critères qui leur permettront d’accorder ou de refuser l’entrée dans l’église locale.
Le signe le plus important sera bien entendu la profession de foi du candidat-membre lui-même, mais il faut aussi que cette profession de foi soit confirmée par le témoignage d’une vie changée…

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