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L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16)

Les deux brigands crucifiés en même temps que Jésus

16 Juin 2021 Publié dans #Divers

« Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23. 43)

Les évangiles rapportent que deux brigands ont été crucifiés en même temps que Jésus, un de chaque côté. D’après leur propre aveu, les deux étaient coupables des charges retenues contre eux.
À bien des égards, ces deux hommes étaient très semblables. Tous deux étaient brigands
(Matthieu 27. 38), possiblement les partenaires de crimes de Barabbas, le meurtrier relâché plus tôt par Pilate à la place de Jésus (Luc 23. 13-25). Malgré le fait que tous deux subissaient la même sentence cruelle que Jésus, on lit que ces condamnés se sont joints à la foule de spectateurs pour lancer des insultes à Celui qui était crucifié au centre (Matthieu 27. 44).
Puis, une différence a distingué les deux brigands. Il est devenu évident que l’un deux avait changé d’attitude, avait compris quelque chose et avait acquis une conviction.

Le premier brigand :
D’un côté, le premier brigand a continué de traiter Jésus avec mépris : « Jésus, si tu es réellement celui que tu prétends être – Christ, le Messie – alors tire-nous tous les trois de ce pétrin ! » (Luc 23. 39).
Sa compréhension du messianisme correspondait beaucoup à l’opinion très répandue actuelle. En fait, on croyait communément que le Messie longtemps attendu délivrerait enfin le peuple opprimé d’Israël de la tyrannie des puissances étrangères. (À l’époque, il s’agissait de Rome.) On ne comprenait pas que, possiblement, le Christ promis par Dieu, le Messie, viendrait pour délivrer l’humanité d’un différent type d’esclavage : les liens du péché et de la mort éternelle.

Le second brigand :
De l’autre côté, les railleries du second brigand ont pris fin. Puis, il a de nouveau ouvert la bouche pour réprimander l’autre brigand. Il a rappelé au premier brigand que tous deux souffraient en raison de la juste conséquence de leurs crimes. Leur passé criminel les avait rattrapés. En revanche, celui qu’on avait crucifié entre eux n’avait rien fait de mal.
Ensuite, ce second brigand se tourne vers Jésus et lui adresse une requête simple : « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. » (Luc 23. 42).
Sa requête est remarquable : un homme mourant place sa foi dans un autre homme mourant et lui demande de se souvenir de lui, un pécheur indigne, après sa mort ! Ce hors-la-loi reconnu coupable est tout à fait conscient que la mort n’est pas la fin de tout. Il met donc sa foi en ce Jésus – qui meurt sans même avoir péché – et croit qu’il se souviendra de lui dans la vie à venir !

Je te le dis en vérité…
En réponse, Jésus souligne la fiabilité de sa promesse au brigand par un langage catégorique. Littéralement, ses mots voulaient dire « assurément, je te confirme… ». Cet homme pouvait miser sur ce qu’il s’apprêtait à entendre.
Maintenant, il importe de comprendre que la demande de ce brigand mourant ne reposait pas sur quoi que ce soit qu’il aurait fait ou qu’il pourrait offrir (après tout, il avait vécu une vie de criminalité). Il n’espérait pas non plus être en mesure de faire quelque chose digne de la miséricorde et de la grâce de Dieu. Il n’avait aucun mérite personnel à présenter. Pourtant, lorsqu’il s’est adressé à Christ avec une confiance crédule, ce brigand était instantanément assuré d’aller au Paradis quand il mourrait.

Tu seras avec moi…
Or, la promesse que Jésus lui a faite ne concernait pas un autre lieu terrestre ou mystique. Il ne s’agissait pas d’une proposition abstraite quant à une métaphysique qui réchauffe le cœur. Ses paroles portaient plutôt sur la ferme assurance qu’il serait avec Jésus-Christ lui-même dans le Paradis. Voilà le véritable espoir du croyant. Cet espoir est uniquement rendu possible parce que, à l’exemple du brigand, il compte sur autre chose que la croix : la résurrection future. Selon les mots de Jésus : « … afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14. 3).
L’apôtre Paul explique cette affirmation ainsi : « … quitter ce corps [c’est] demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5. 8). C’est la raison pour laquelle Pierre appelait l’assurance du croyant « une espérance vivante » (1 Pierre 1. 3).

Aujourd’hui dans le paradis
En outre, Jésus a assuré au brigand mourant que sa promesse représentait une espérance certaine sur laquelle il pouvait compter immédiatement, car elle allait s’accomplir « aujourd’hui »; il ne s’agissait pas d’une vague espérance quelconque en un avenir lointain et incertain. C’était une promesse pour aujourd’hui !

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